Élections législatives libanaises de 2022

Élections législatives libanaises de 2022
128 députés de la Chambre des députés
(majorité absolue : 65 sièges)
Corps électoral et résultats
Inscrits 3 970 073
Votants 1 629 317
41,04 % en diminution 8,6
Hezbollah-Mouvement Amal et alliés – Hassan Nasrallah
Voix 705 087
39,00 %
en diminution 0,6
Sièges obtenus 41 en diminution 4
Mouvement du 17 Octobre et alliés
Voix 237 667
13,14 %
en augmentation 10,6
Sièges obtenus 13 en augmentation 12
Forces libanaises et alliés – Samir Geagea
Voix 235 343
13,02 %
en augmentation 3,4
Sièges obtenus 20 en augmentation 5
Courant patriotique libre et alliés – Gebran Bassil
Voix 170 050
9,40 %
en diminution 6,1
Sièges obtenus 20 en diminution 9
Ancien membres du Courant du futur et alliés
Voix 96 616
5,34 %
en diminution 9,2
Sièges obtenus 7 en diminution 13
Parti socialiste progressiste et alliés – Walid Joumblatt
Voix 75 485
4,18 %
en diminution 0,4
Sièges obtenus 8 en diminution 1
Président du Conseil
Sortant
Najib Mikati
Mouvement Azm

Les élections législatives libanaises de 2022 se déroulent le afin de renouveler les 128 membres de la Chambre des députés du Liban pour un mandat de quatre ans.

Le pays est depuis plusieurs années l'objet d'une instabilité politique chronique ainsi que d'une grave crise économique — aggravée par les explosions ayant touché le port de Beyrouth en 2020 — à l'origine d'une série de manifestations de grande ampleur et d'une importante défiance de la population à l'égard de la classe politique.

Le scrutin est organisé selon les principes d'un confessionnalisme politique qui voit les sièges répartis en amont du vote selon une clé de répartition basée sur la religion des différentes communautés, les partis concourant au moment du vote pour les sièges de leurs communautés respectives.

Le scrutin voit la défaite relative du Hezbollah d'Hassan Nasrallah, celui ci conservant sa position dominante au sein de la communauté chiite avec son allié du Mouvement Amal, un succès contrebalancé par l'échec de ses alliés au sein des communautés maronite, druze et sunnite, qui voient notamment la victoire des Forces libanaises au détriment du Courant patriotique libre, ainsi que l'émergence de plusieurs formations réformistes issues de la société civile. Ces résultats conduisent à la perte de la majorité absolue détenues par les forces du Hezbollah, du Mouvement Amal et de leurs alliés dans la législature sortante, la nouvelle se retrouvant composée de formations très polarisées sans qu'un camp ne détienne de majorité, augurant une difficile formation d'un nouveau gouvernement.

Contexte modifier

Élections précédentes modifier

Saad Hariri.

Les élections législatives de mai 2018 interviennent après cinq ans de report successifs dans le contexte de la guerre civile syrienne. Cette dernière provoque un conflit entre les deux principaux bords politiques quant à la position à adopter par le gouvernement — L'Alliance du 14-Mars soutenant l'opposition syrienne au contraire de l'Alliance du 8-Mars qui soutient Bachar el-Assad — avant de s'étendre à une partie du territoire libanais de 2011 à 2017. Si la guerre prend fin sur le territoire même du Liban, elle se poursuit toujours début 2022 chez son voisin syrien, dont le Liban accueille une importante part des réfugiés[1].

Après huit mois de négociations entre des partis politiques émiettés selon des divergences tant idéologiques que religieuses, le pays se dote finalement d'un gouvernement le . Saad Hariri est reconduit par le Président de la République Michel Aoun au poste de Président du Conseil, à la tête d'un large gouvernement de coalition[2].

Manifestations de 2019-2021 modifier

Manifestation à Beyrouth.

Des manifestations de grande ampleur touchent cependant le pays à partir du 17 octobre de la même année. Initialement déclenchées en réaction à une augmentation des prix de l'essence et du tabac ainsi que par une nouvelle taxe devant toucher les messages échangées par application mobile, les manifestations se transforment rapidement en un mouvement de protestation contre la stagnation de l'économie, le chômage, le système politique confessionnaliste, la corruption et l'incapacité du gouvernement à fournir les services essentiels tels que l'eau, l'électricité et l'assainissement[3],[4]. Après avoir tenté sans succès de calmer la population par des promesses de réforme[5], Saad Hariri finit par démissionner le . Hassan Diab est nommé Président du Conseil des ministres par le président de la République Michel Aoun le [6]. Son gouvernement obtient la confiance du parlement par 69 voix en sa faveur. La nouvelle coalition réunit alors le Hezbollah, le mouvement Amal, et le Courant patriotique libre. Le vote est marqué par l’abstention de la majorité des députés sunnites dont notamment ceux du Courant du futur.

La situation économique du pays continue cependant de se détériorer. Début , endetté à hauteur de 81 milliards d'euros, le Liban se déclare en défaut de paiement, tandis que la livre libanaise enregistre une perte de 70 % de sa valeur en six mois et que le chômage touche 35 % de la population active. Des émeutes de la faim éclatent à Beyrouth et à Tripoli le [7],[8]. Perçu comme ayant adhéré aux mêmes politiques sociales et économiques que le gouvernement précédent, le gouvernement fait face à de nouvelles manifestations en à Beyrouth et dans plusieurs villes du sud[8].

Explosions de 2020 au port de Beyrouth modifier

Cratère de l'explosion au port de Beyrouth.

Ce sont cependant les explosions dans le port de Beyrouth qui provoquent la chute du gouvernement Hassan Diab. Le 4 août 2020, l'explosion de plusieurs milliers de tonnes de nitrate d'ammonium stockées dans un hangar de la zone portuaire provoque des dégâts humains et matériels considérables à travers la ville et le port. Le bilan final est de 215 morts et 6 500 blessés[9], accompagnés de dégâts estimés à près de quatre milliards d’euros par la Banque mondiale, l'explosion ayant touché ou endommagé la moitié de la ville. La zone industrialo-portuaire du port de Beyrouth est durement touchée, aggravant davantage encore la situation économique. Vitale pour le Liban, la zone en constitue le principal lieu d'échange de marchandises, assurant le transit de 60 % des importations du pays[10],[11].

L’enquête sur les causes de l'explosion prend rapidement un tournant politique. Les autorités libanaises refusent toute enquête internationale, tandis que les familles des victimes de l’explosion accusent les dirigeants de nuire à l'avancée de l'enquête, voire de la saboter[12]. Le premier juge nommé pour enquêter, Fadi Sawwan, est démis de ses fonctions après avoir inculpé deux anciens ministres pour négligence. Le second juge, Tarek Bitar, reçoit quant à lui des menaces et de fortes pressions pour faire cesser l'enquête. Aucun des responsables politiques qu'il convoque ne se présente, et Bitar est lui aussi dessaisi de l'enquête le 5 novembre 2020 à la suite d'un recours en récusation déposé par l'un d'entre eux, l'ancien ministre Youssef Fenianos[13],[14].

Le pays est à nouveau l'objet d'importantes manifestations à l'encontre de sa classe politique, conduisant notamment à l'incendie du ministère des Affaires étrangères. Le Hassan Diab propose l'organisation d'élections législatives anticipées[15], avant de présenter la démission de son gouvernement deux jours plus tard[16].

Gouvernement sortant modifier

Najib Mikati.

Après une tentative infructueuse de Moustapha Adib à former un gouvernement[17], suivie de l'échec du retour de Saad Hariri à la tête du gouvernement, acté le après neuf mois de négociations[18],[19], c'est finalement Najib Mikati qui parvient le 10 septembre suivant à former un nouveau gouvernement[20],[21],[22]. Homme le plus riche du pays avec une fortune en milliards issue du secteur des télécoms, déjà Président du conseil en 2005 et en 2011, Mikati est perçu comme un représentant de la classe politique traditionnelle et des élites économiques[23],[24], une image alourdie en octobre 2021 par les révélations par les Pandora Papers de son utilisation de paradis fiscaux[25]. La crise socio-économique s'accentue en 2021, la Banque mondiale (BM) allant jusqu'à la qualifier de « l’une des trois pires crises [économique et financière] que le monde ait connu depuis le milieu du XIXe siècle ». Le Produit intérieur brut (PIB) est ainsi passé de près de 55 milliard de dollars en 2018 à seulement 20 milliards deux ans plus tard[26].

Un temps avancée au 27 mars afin d'éviter leur organisation pendant la période du ramadan qui court du 2 avril au 2 mai, les élections sont finalement fixées au 15 mai 2022 par le président Aoun[27]. Les expatriés votent cependant de manière anticipée les 6 et 8 mai, tandis que les membres des bureaux de vote et autres fonctionnaires participant au processus électoral votent le 12 mai[28],[29].

Système électoral modifier

Répartition des sièges par circonscription.

Le Liban est doté d'un parlement unicaméral, la Chambre des députés, composé de 128 sièges pourvus pour quatre ans au scrutin proportionnel plurinominal dans quinze circonscriptions de cinq à treize sièges, dont sept circonscriptions elles mêmes subdivisées en districts électoraux. Les électeurs votent pour une liste ouverte de candidats, avec la possibilité d'utiliser un vote préférentiel pour un candidat au sein de la liste qu'ils choisissent. L'ensemble des candidats doivent se regrouper dans ces dernières, composées d'un minimum de trois candidats, ce qui rend impossible les candidatures sans étiquette[30].

En accord avec la pratique libanaise du confessionnalisme politique, les communautés religieuses libanaises se répartissent des sièges réservés dans les différentes circonscriptions suivant leur poids démographique. La répartition des voix se fait à la proportionnelle. Une fois l'ensemble des bulletins de vote dépouillés, le total des votes valides dans chaque circonscription est divisé par le nombre de sièges à pourvoir, ce qui donne en voix le seuil électoral nécessaire pour qu'une liste obtienne un siège. La répartition des sièges se fait entre les listes ayant atteint ce quorum de manière proportionnelle selon le pourcentage de voix obtenu, puis au sein des listes en accord avec les quota confessionnels et le nombre de votes préférentiels obtenus par les candidats[30].

Un bureau de vote en France pour l'élection libanaise de 2022 situé à Antony (France).

Les Libanais vivant à l'étranger sont autorisés à participer aux législatives. Bien que la diaspora libanaise soit évaluée à douze millions d’individus, soit le double de la population du Liban même, la plupart ne possèdent plus la nationalité plusieurs décennies après les vagues d'émigrations ayant touché le pays. Seuls 82 000 d'entre eux s'étaient ainsi inscrits pour les élections de 2018. Bien qu'une section de la loi électorale de 2017 prévoit l'attribution de six sièges à part pour la diaspora, leur vote est toujours comptabilisé dans leur circonscription d'origine, les parlementaires ayant rejeté début 2022 la création de ces six circonscriptions[30],[31]. Le vote a lieu le dimanche 8 mai, ou le 6 pour les pays où le dimanche est un jour ouvré[32].

Campagne modifier

Saad Hariri annonce fin janvier son départ de la vie politique, et appelle dans la foulée le Courant du futur à s'auto-dissoudre avant les élections[33],[34].

Le dirigeant des Phalanges libanaises, Samy Gemayel, rend publiques les listes de candidats de son parti le 20 février. Chrétien maronite, il présente son parti comme le seul à s'être opposé à l'élection de Michel Aoun et à ne pas avoir capitulé face aux exigences du Hezbollah d'Hassan Nasrallah, responsable selon lui de l'isolement du Liban dans la région[35].

Résultats modifier

Résultats nationaux modifier

Résultats préliminaires des élections législatives libanaises de 2022[36],[37],[38]
Parti Voix % Sièges +/-
Hezbollah (H) 354 810 21,78 13 en stagnation
Forces libanaises (FL) 202 204 12,41 14 en augmentation 2
Mouvement Amal (A) 210 161 12,9 13 en augmentation 3
Courant patriotique libre (CPL) 133 892 8,22 16 en diminution 2
Parti socialiste progressiste (PSP) 75 485 4,63 8 en diminution 1
Courant du futur (CDF) 8 en diminution 5
Phalanges libanaises (K) 50 137 3.08 4 en augmentation 1
Fédération révolutionnaire arménienne (FRA) 12 404 0.76 3 en stagnation
Jamaa Islamiya (JI) 22 249 1.37 1 en augmentation 1
Brigade Marada (M) 25 914 1.59 2 en diminution 1
Parti national-libéral (PNL) 4 967 0.3 1
Association nasseriste populaire (ANP) 7 341 0.45 1 en stagnation
Autres partis 386 767 23.73 0
Indépendants 142 986 8.78 43
Votes valides
Votes blancs et nuls
Total 1 629 317 100 128 en stagnation
Abstentions 2 340 756 58,96
Inscrits / participation 3 970 073 41,04

Résultats par districts électoraux modifier

Sièges obtenus par partis par district[39]
Circonscription Total
H A CPL M FRA CDF PNL FL K ANP PSP JI Ind.
Beyrouth I (East Beirut) 1 1 1 1 4 8
Beyrouth II (West Beirut) 1 1 1 1 1 6 11
Bekaa I (Zahle) 1 1 1 1 2 1 7
Bekaa II (West Bekaa-Rachaya) 1 1 1 3 6
Bekaa III (Baalbek-Hermel) 4 1 1 1 3 10
Mont Liban I (Byblos-Kesrwan) 1 2 2 1 2 8
Mont Liban II (Metn) 2 1 1 2 2 8
Mont Liban III (Baabda) 1 1 1 1 1 1 6
Mont Liban IV (Aley-Chouf) 3 2 4 4 13
Nord I (Akkar) 2 2 3 7
Nord II (Tripoli-Minnieh-Dennieh) 3 1 1 6 11
Nord III (Bcharre-Zghorta-Batroun-Koura) 2 1 3 4 10
Sud I (Saida-Jezzine) 2 1 2 5
Sud II (Zahrany-Tyre) 2 5 7
Sud III (Marjaayoun-Nabatieh-Hasbaya-Bint Jbeil) 3 5 3 11
Total 13 14 17 1 3 6 1 16 4 1 7 2 43 128

Analyse modifier

Carte des résultats par circonscription.

Le taux de participation est en forte baisse, s'établissant à un peu plus de 40 % contre près de 50 % en 2018[40]. Les élections sont une défaite pour le Hezbollah et ses alliés, qui perdent la majorité absolue qu'ils détenaient. S'il décroche une large part des sièges au sein de l'électorat musulman chiite avec son allié le Mouvement Amal, le Hezbollah échoue en effet dans son objectif de faire gagner ses alliés dans les autres communautés[41],[42],[43].

Au sein de la communauté chrétienne, le Courant patriotique libre du président Michel Aoun connait un fort recul au profit du parti des Forces libanaises, farouchement anti-Hezbollah qui le remplace à la première place parmi les formations chrétiennes. Le Mouvement Marada, pro-Hezbollah et pro-Bachar el-Assad, voit également ses résultats décliner. Cette modification des rapports de force intervient quelque mois avant l'élection présidentielle, reservée aux seuls candidats chrétiens maronites dans le cadre du Pacte national[41],[43],[44].

Les communautés druze et sunnite voient également la défaite des parti pro-Hezbollah, mais au profit de candidats réformistes de la société civile, le retrait du dirigeant du Courant du futur, Saad Hariri, ayant notamment laissé un vide parmi les formations sunnites en lices[41].

L'émergence relative de partis de la société civile, qui réunissent un dixième des sièges à la chambre, s'avère une surprise générale aussi bien pour la sphère politique libanaise que pour les partis concernés[41],[43].

La nouvelle chambre se retrouve ainsi davantage encore polarisée entre alliés et opposants au Hezbollah tandis que le Courant du futur — qui jouait un rôle tampon entre les deux camps — s'effondre, laissant courir le risque d'un nouveau blocage institutionnel[43].

Formation du gouvernement modifier

Des consultations parlementaires organisées début juin permettent au Premier ministre par intérim Najib Mikati de réunir les promesses de soutiens de 54 parlementaires sur 128. L'ancien ambassadeur du Liban auprès des Nations unies Nawaf Salam en obtient quant à lui 25, le reste s’abstenant. Le 23 juin, le président Aoun confie par conséquent à Najib Mikati la charge de former un gouvernement. Un processus long et difficile est jugé probable au vu des résultats des élections et des complexités politiques du pays. La formation du gouvernement intervient à l'approche de l'élection présidentielle libanaise de 2022, normalement prévue au plus tard avant la fin du mandat de six ans de Michel Aoun le 31 octobre 2022[45].

Notes et références modifier

  1. (so) « Lebanese rivals continue battles over Syria », sur www.aljazeera.com (consulté le ).
  2. « A bout de souffle, le Liban se dote d’un nouveau gouvernement », sur Le Monde.fr (consulté le ).
  3. « L'insurrection au Liban : révolution, unité et crise économique », sur lvsl.fr - Tout reconstruire, tout réinventer, lvslmedia, (consulté le ).
  4. « Les véritables raisons du soulèvement populaire au Liban », sur claudeelkhal.blogspot.com (consulté le ).
  5. L'Obs avec AFP, « Liban : le gouvernement annonce des réformes, sans calmer la colère de la rue », sur L'Obs, (consulté le ).
  6. « Hassan Diab obtient la majorité des votes des parlementaires libanais », sur Libnanews, (consulté le ).
  7. « Voix de faits », Manière de voir, no 174 « Liban, 1920-2020, un siècle de tumulte »,‎ (lire en ligne).
  8. a et b AFP, « Les Libanais ne décolèrent pas », sur Le Temps, (ISSN 1423-3967, consulté le ).
  9. « Liban. Explosion du port de Beyrouth : le magistrat qui gêne l’élite ».
  10. (en) Dana Khraiche, Salma El Wardany et Verity Ratcliffe, « Beirut Explosion Destroys Tons of Lebanon’s Food Stocks », sur bloomberg.com (consulté le ).
  11. (en) Timour Azhari, « Dozens killed as huge explosion rips through Lebanon's Beirut », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. « Explosion du port de Beyrouth : quand le pouvoir politique s’en prend à la Justice et aux victimes », sur reflets.info, (consulté le ).
  13. « Le juge Bitar a été menacé par le Hezbollah », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le ).
  14. « Explosions à Beyrouth : après la suspension du juge Bitar, l'amertume des proches de victimes », sur France 24, (consulté le ).
  15. Pierre Zéau et Stanislas Poyet, « Beyrouth : sous la pression des manifestants, le premier ministre propose des élections anticipées », Le Figaro, .
  16. Steve Tenré, « Liban : le premier ministre annonce la démission du gouvernement », Le Figaro, (consulté le ).
  17. « Liban : le Premier ministre désigné, Moustapha Adib, renonce à former un nouveau gouvernement », TV5 Monde, (consulté le ).
  18. « Liban : l’ex-premier ministre Saad Hariri candidat pour former un gouvernement », Le Monde, .
  19. « Au Liban, Saad Hariri jette l’éponge », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. « Au Liban, le magnat des télécoms Najib Mikati désigné premier ministre », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. « Après 13 mois, un gouvernement enfin formé au Liban ».
  22. https://information.tv5monde.com/info/liban-le-premier-ministre-najib-mikati-annonce-la-composition-du-nouveau-gouvernement-423875.
  23. « Le Liban a un nouveau gouvernement, après plus d’un an d’attente », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  24. « Le retour de Mikati fait grincer des dents », sur L'Orient-Le Jour, .
  25. Pandora Papers : cinq ans après les Panama Papers, l’évasion fiscale se porte bien., Jacques Monin, le 3 octobre 2021, franceinter.fr
  26. #, « 2021 : Le Liban s'enlise dans une crise sans précédent », sur Maroc Diplomatique, Marocdiplomatique2015, (consulté le ).
  27. « Liban : le Parlement confirme la tenue d'élections législatives fin mars », sur France 24, FRANCE24, (consulté le ).
  28. « Liban: le Président Aoun fixe les législatives au 15 mai 2022 », sur www.aa.com.tr (consulté le ).
  29. « Maoulaoui fixe les législatives au 15 mai 2022 », sur www.lorientlejour.com, (consulté le ).
  30. a b et c Législatives au Liban : proportionnelle, équilibre confessionnel... un système électoral complexe France24.
  31. « Les élections législatives le 6 et 8 mai pour les expatriés et le 15 mai pour les résidents au Liban ».
  32. Élections législatives au Liban : la diaspora libanaise appelée aux urnes. France 24, 6 mai 2022. Lire en ligne.
  33. (en) « Lebanon's Saad Hariri withdraws from politics », sur The National, TheNationalNews, (consulté le ).
  34. (en) « Hariri will not run in parliamentary elections due to ‘Iranian influence’ », sur Arab News, (consulté le ).
  35. LÉGISLATIVES 2022: Notre avenir se trouve à la croisée des chemins. Aux urnes citoyens pour un vote sanction !.
  36. (ar) « Résultats », sur www.interior.gov.lb (consulté le ).
  37. (en) « Here Are The Full & Final Results Of Lebanon's Elections 2022 », sur 961, the961, (consulté le ).
  38. (en) the961, « Voter Turnout Across Lebanon Reaches 41.04%, Here's The Breakdown By District », sur 961, the961, (consulté le ).
  39. « Résultats des législatives libanaises : suivez notre direct », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le ).
  40. « Au Liban, les élections législatives dominées par l’abstention », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  41. a b c et d (en) « Monday Briefing: Lebanese elections bring change », sur Middle East Institute, (consulté le ).
  42. (en) « Hezbollah allies suffer losses in Lebanon election, early results show », sur BBC News (consulté le ).
  43. a b c et d Patrick ANGEVIN., « Législatives au Liban. Le puissant Hezbollah fragilisé par les revers de ses alliés », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  44. « Quel avenir pour le Liban ? », sur www.senat.fr (consulté le ).
  45. « Liban: Aoun s'engage à tenir l'élection présidentielle à temps », sur www.aa.com.tr (consulté le ).