Équipe cycliste masculine Movistar

équipe cycliste WorldTeam espagnole (1980-)
Movistar
Tour de France 2023 - L'équipe Movistar réduite à 4 coureurs au départ de la 19è étape.
Informations
Statuts
Équipe pro (-)
Groupe Sportif I (d) (-)
UCI ProTeam (-)
UCI WorldTeam (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Codes UCI
Inconnu (de à ), BAN (de à ), IBB (), IBA (), CEI (), GCE (de à ) et MOV (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Discipline
Pays
Création
Saisons
26Voir et modifier les données sur Wikidata
Budget
8 millions d'€ (2014)[1]
Marque de cycles
Canyon (depuis 2014)
Encadrement
Directeur général
Eusebio Unzué (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Directeurs sportifs
Eusebio Unzué (depuis )
José Luis Arrieta (depuis )
Alfonso Galilea (d) (depuis )
José Vicente García Acosta (depuis )
José Luis Jaimerena (depuis )
José Luis Laguía (depuis )
Pablo Lastras (depuis )
Yvon Ledanois (depuis )
Jürgen Roelandts (depuis )
Xabier Muriel (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Dénominations
-
Reynolds
-
Banesto
-
iBanesto.com
Illes Balears-Banesto
-
Illes Balears
-
Illes Balears-Caisse d'Épargne
Caisse d'Épargne-Illes Balears
-
Caisse d'Épargne
depuis
Movistar Team

L'équipe cycliste Movistar est une formation espagnole de cyclisme professionnel sur route, intégrée au ProTour depuis sa création en 2005. Héritée des équipes Reynolds, Banesto et Caisse d'épargne, elles aussi dirigées par José Miguel Echavarri, c'est une des plus anciennes équipes du peloton (elle est présente depuis 1980) et l'une des plus titrées, notamment grâce à Pedro Delgado, Miguel Indurain, José María Jiménez, Alex Zülle, Francisco Mancebo ou plus récemment Alejandro Valverde et Nairo Quintana.

Au cours de son histoire, l'équipe a notamment remporté sept Tours de France, quatre Tours d'Italie et quatre Tours d'Espagne. Ses coureurs ont également gagné un titre olympique, quatre titres mondiaux et quatre fois la classique Liège-Bastogne-Liège.

Historique des sponsors modifier

L'équipe professionnelle nait en 1980 sous le nom d'une entreprise navarraise d'aluminium Reynolds, qui un an auparavant avait fait son entrée dans le monde du cyclisme en parrainant une équipe amateur dirigée par José Miguel Echavarri, alma mater de cette équipe.

En 1990, la banque espagnole Banesto devient le principal sponsor de l'équipe et lui donne son nom pendant douze années. En 2001, l'équipe prend le nom d'ibanesto.com.

La société Banesto cesse d'être le sponsor principal de l'équipe à la fin de l'année 2003 mais y reste associée en 2004. La Communauté autonome des îles Baléares s'engage jusqu'à la fin de l'année 2006 afin de s'offrir une publicité internationale susceptible de favoriser son tourisme[2]. L'équipe prend le nom d'Illes Balears-Banesto en 2004. En mars 2005, la banque française Caisse d'épargne devient co-sponsor de l'équipe[3]. Son engagement porte jusqu'en 2010. Elle devient sponsor principal en 2007[4], tandis que les îles Baléares ne prolongent pas au-delà de 2006[5]. La Caisse d'épargne annonce la fin de son engagement dans le cyclisme à la fin de l'année 2010[6]. Depuis 2011, l'équipe porte le nom de Team Movistar, le groupe de télécommunication Telefonica-Movistar étant devenu son principal sponsor.

Équipe filiale modifier

Movistar dispose d'une filiale dans le cyclisme amateur, la formation navarraise Lizarte-Cromados Oreja du Club Ciclista Galibier (es). Cette équipe espoirs a notamment permis aux coureurs Joseba Beloki, Isidro Nozal et Andrey Amador de rejoindre la formation professionnelle. En outre, en 2011, sponsorisée par Movistar, une équipe continentale sud-américaine est créée : la Movistar Team Continental. Néanmoins, elle disparaît à la fin de la saison 2012.

Histoire de l'équipe modifier

Reynolds (1980-1989) modifier

Pedro Delgado en 2016, avec un maillot de l'équipe cycliste Reynolds.

L'équipe est créée en 1980. Son principal chef de file durant les années 1980 est Pedro Delgado, qui obtient les meilleurs résultats avec ses victoires dans le Tour de France 1988 et dans le Tour d'Espagne 1989. On pourrait citer d'autres coureurs, tant pour leurs victoires que pour leur trajectoire remarquable, Marc Gomez, Ángel Arroyo, José Luis Laguía et Julián Gorospe.

Banesto (1990-2003) modifier

Gérard Rué avec le maillot Banesto en 1993

En 1990, c'est encore Pedro Delgado qui est le chef de file de cette équipe. Plus aussi fort qu'auparavant, il se classe quand même 4e du Tour de France 1990 et 2e de la Vuelta. L'année 1990 voit surtout la montée en puissance du Navarrais Miguel Indurain, qui, même si dévoué à Delgado dans le tour, remporte une étape de haute montagne (Luz-Ardiden) et se classe finalement 10e. Il confirme ses bons résultats en gagnant la Classique de Saint-Sébastien en août. La passation de pouvoir se fait vraiment dans le Tour de France 1991 : Indurain domine les deux chronos et impressionne dans la montagne. Par une gestion intelligente de la course, il gagne ce Tour de France, loin devant Delgado, 9e à plus de 20 minutes.

L'équipe se construit alors autour de Miguel Indurain qui peut compter sur des coéquipiers de qualité (Delgado, Gérard Rué, Jean-François Bernard). Entre 1991 et 1995, elle connaît ses plus belles années. On retient surtout les 5 victoires consécutives d'Indurain au Tour de France (1991-1995), ses deux victoires du Tour d'Italie (1992-1993), et du Critérium du Dauphiné libéré (1995, 1996). Jean-François Bernard apporte sa pierre à l'édifice en triomphant dans Paris-Nice 1992. À noter aussi le record de l'heure de Miguel Indurain en 1994 (53,040 km).

Ces années glorieuses couronnées de victoires dans les grands tours sont la marque d'un style nouveau de gestion des courses par étapes. Inspirée par Jacques Anquetil, la stratégie repose sur la domination dans les chronos et une gestion très attentive de la course par l'équipe qui donne des bons de sorties aux seuls coureurs considérés comme non menaçants pour le classement général. Miguel Indurain n'a alors qu'à finir le travail dans la fin de la dernière montée des étapes de haute montagne.

Cette stratégie est finalement mise à mal au Tour de France 1996, quand Bjarne Riis et son équipe Team Deutsche Telekom surclasse les Banesto en profitant en plus du déclin d'Indurain et du froid qui lui était peu propice. Une page se tourne pour la formation de José Miguel Echavarri quand son leader raccroche le vélo à la fin de l'année 1996. L'Espagnol Abraham Olano le remplace mais avec un succès moindre. Il triomphe tout de même dans le Tour d'Espagne 1998. Il rejoint finalement la ONCE en 1999. Alex Zülle, le dauphin de Miguel Indurain au Tour de France 1995, prend le relais. Arrivé seulement en mai car suspendu auparavant à cause de l'Affaire Festina, il ne démérite pas lors du Tour de France 1999, en faisant de bons chronos et en se classant 2e derrière Lance Armstrong qui gagne sa première grande boucle avec la très forte équipe US Postal Service.

Les leaders qui succèdent à Zülle ne sont pas de trempe à inquiéter Lance Armstrong, pour autant la Banesto des années 2000-2004 permet l'avénement des futurs outsiders de courses par étapes Leonardo Piepoli, Denis Menchov, Vladimir Karpets, du rouleur José Iván Gutiérrez et du spécialiste des classiques Juan Antonio Flecha. La Banesto se contente des seconds rôles durant ces quatre années, et en 2004 elle change de nom pour s'appeler Illes Balears-Banesto.

Illes Balears (2004-2005) modifier

L'équipe est gérée pour la saison 2004 par la société Abarca Sport, propriété de José Miguel Echavarri et Eusebio Unzué[7]. Le sponsor principal est le Gouvernement des îles Baléares avec le soutien de Banesto pour la majeure partie de la saison et la Banco Santander lors du Tour de France[8]. Compte tenu de ce nouveau sponsor principal, l'équipe enregistre les signatures de divers cyclistes originaires des îles, tels que Joan Horrach, Antonio Tauler et Antonio Colom. Vladimir Karpets remporte le maillot blanc en tant que meilleur jeune du Tour de France, tandis que Francisco Mancebo termine sur le podium du Tour d'Espagne et Denis Menchov remporte le Tour du Pays basque. L'équipe gagne des étapes sur les Tours d'Allemagne, du Portugal, de Catalogne, ainsi que Paris-Nice.

En 2005, la Caisse d'épargne, une banque française devient co-sponsor de l'équipe. L'équipe obtient des succès en Suisse, au Portugal et en Italie. Alejandro Valverde gagne une étape du Tour de France au col de Courchevel. En fin de saison, la Caisse d'Epargne prend la relève en tant que sponsor principal.

Caisse d'Épargne (2006-2010) modifier

Alejandro Valverde avec le maillot de leader, lors de la dernière étape du Tour d'Espagne 2009.

La saison 2006 est une des plus réussies de l'histoire de l'équipe. Après le déclassement pour dopage de Floyd Landis, Óscar Pereiro remporte le Tour de France, le septième pour l'équipe. Alejandro Valverde clôt la saison en tant que vainqueur du classement UCI ProTour, tandis que l'équipe est deuxième du classement par équipes derrière le Team CSC. Au total, la Caisse d'Épargne termine avec un total de 25 victoires. Outre le classement général du Tour de France, elle obtient des victoires d'étapes sur le Tour d'Espagne (Alejandro Valverde) et le Tour d'Italie (Joan Horrach). Valverde gagne de nombreuses courses sur le circuit ProTour : une étape du Tour du Pays basque, une du Tour de Romandie, la Flèche wallonne et Liège-Bastogne-Liège. Joaquim Rodríguez s'impose sur une étape de Paris-Nice et Florent Brard est champion de France. La fin de saison est marquée par la mort du sprinteur Isaac Gálvez alors qu'il participe au Six Jours de Gand.

En 2007, la Caisse d'épargne devient sponsor unique à la suite du retrait du gouvernement des îles Baléares. Elle obtient un total de 29 victoires, avec notamment une étape du Tour d'Espagne pour Vladimir Efimkin, une étape sur Paris-Nice de Luis León Sánchez. Les coureurs de l'équipe remportent trois courses par étapes du ProTour : Vladimir Karpets gagne le Tour de Catalogne et le Tour de Suisse et José Iván Gutiérrez l'Eneco Tour. José Iván Gutiérrez et Joaquim Rodríguez remportent les deux titres de champion d'Espagne.

Lors de l'année 2008, l'équipe remporte les deux classements UCI ProTour, grâce à Alejandro Valverde. Elle obtient un total de 26 victoires, avec notamment les victoires d'étapes sur le Tour de France d'Alejandro Valverde et de Luis León Sánchez et sur le Tour d'Espagne d'Alejandro Valverde, Imanol Erviti et David Arroyo. En outre, Valverde gagne deux étapes et le classement général du Critérium du Dauphiné libéré, Liège-Bastogne-Liège et la Classique de Saint-Sébastien. José Iván Gutiérrez s'impose sur l'Eneco Tour pour la deuxième année consécutive. Gutiérrez et Valverde remportent les deux titres de champion d'Espagne.

En 2009, Joaquim Rodríguez décide de ne pas renouveler son contrat et signe avec l'équipe Katusha, où il deviendra numéro un mondial. Onze ans après le triomphe d'Olano, l'équipe remporte à nouveau le Tour d'Espagne avec Alejandro Valverde. Elle termine la saison en tant que deuxième meilleure équipe du peloton mondial, place qu'occupe également Valverde au classement individuel, derrière Alberto Contador. Au total, elle comptabilise 24 victoires dont Paris-Nice (Luis León Sánchez), le Tour de Catalogne et le Critérium du Dauphiné libéré (Valverde).

: L'équipe Caisse d'Épargne sur le podium de la 5e étape des Quatre Jours de Dunkerque 2010

En janvier 2010, la société Caisse d'Epargne annonce qu'elle ne renouvelle pas son sponsoring de l'équipe qui expire à la fin de la saison[9]. Luis León Sánchez se classe deuxième de la première course du calendrier mondial, le Tour Down Under, en janvier, et y remporte une étape. Le mois suivant, Alejandro Valverde gagne le Tour méditerranéen. Lors de la première grande course par étapes au calendrier mondial, Paris-Nice, Valverde et Sánchez prennent les deuxième et troisième places du classement général, derrière Alberto Contador. Valverde remporte le Tour de Romandie à l'issue de la dernière étape, dépossédant Michael Rogers du maillot jaune. Cependant, le , le TAS le suspend pour deux ans en raison de son implication dans l'affaire Puerto et il perd tous ses résultats acquis depuis le début de saison. En mai, David Arroyo termine deuxième du Tour d'Italie, après avoir porté le maillot rose pendant cinq jours. Elle ne remporte pas d'étape sur le Tour de France, malgré les diverses tentatives de Luis León Sánchez et Christophe Moreau. Une semaine après le Tour, Luis León Sánchez gagne la Classique de Saint-Sébastien, tandis que David López s'adjuge la neuvième étape du Tour d'Espagne. Luis Leon Sanchez quitte l'équipe et rejoint Rabobank en 2011.

Movistar (depuis 2011) modifier

Quintana avec le maillot rose sur le Tour d'Italie 2014.

En 2011, l'équipe est renommée Movistar Team avec l'arrivée du nouveau sponsor Movistar. Vasil Kiryienka gagne une étape du Tour d'Italie. Suspendu provisoirement pour dopage, le Portugais Rui Costa revient dans l'équipe le 1er avril après avoir été blanchi. Xavier Tondo, nouveau leader de l'équipe pour le Tour de France, meurt accidentellement le 23 mai lors du stage en altitude de son équipe écrasé par une porte de garage. José Joaquín Rojas devient champion d'Espagne et termine deuxième du classement par points du Tour de France, où Rui Costa remporte une étape. Pablo Lastras s'impose lors de la 3e étape du Tour d'Espagne et porte le maillot rouge de leader du général pendant une journée.

Après une saison 2011 marqué par les drames (décès de Xavier Tondo et le grave accident de Mauricio Soler sur le Tour de Suisse), la saison 2012 est marquée par le retour à la compétition d'Alejandro Valverde, après sa suspension pour dopage de deux ans. Elle obtient 29 victoires tout au long de la saison avec 12 cyclistes différents et se classe à la cinquième place à l'UCI World Tour. Elle est la seule équipe à remporter, pour la deuxième fois consécutive, des étapes sur les trois grands tours. Valverde revient aussi fort qu'avant sa suspension : succès d'étapes sur le Tour de France, le Tour d'Espagne, Paris-Nice et le Tour Down Under, deuxième du général de la Vuelta et troisième des mondiaux. Rui Costa confirme son statut avec sa victoire au général du Tour de Suisse. Cette année est également marquée par la révélation du grimpeur colombien Nairo Quintana, vainqueur d'une étape du Critérium du Dauphiné et de la Route du Sud.

La saison 2013 est à nouveau très réussie. L'équipe termine numéro une mondiale et obtient 32 succès. Nairo Quintana s'annonce comme l'un des grands grimpeurs avec sa victoire au classement général du Tour du Pays basque et sa deuxième place sur le Tour de France, où il est également meilleur grimpeur et meilleur jeune, après une dernière semaine où il a terminé plus fort que le vainqueur Christopher Froome. Toujours sur le Tour, Rui Costa remporte deux étapes. L'équipe a également réalisé de bonnes performances sur le Tour d'Italie avec quatre victoires d'étapes (deux pour Giovanni Visconti (dont celle se terminant au col du Galibier dans des conditions dantesques), le contre-la-montre pour Alex Dowsett et moyenne-montagne pour Beñat Intxausti, qui a porté le maillot rose pendant une journée). Jesús Herrada devient champion d'Espagne, tandis que Valverde se classe troisième du Tour d'Espagne. Intxausti remporte le Tour de Pékin, la dernière course World Tour de l'année. À Florence, en Italie, Rui Costa devient champion du monde, alors que Valverde termine troisième.

Pour la saison 2014, l'équipe annonce qu'elle change de fournisseur de vélos, passant de Pinarello à Canyon Bicycles. Le sponsor Movistar remporte son premier grand tour grâce à Nairo Quintana vainqueur du Tour d'Italie. Il remporte également deux étapes et le classement des jeunes. C'est le premier grand tour de l'équipe depuis 2009. L'équipe décroche pour la deuxième année consécutive l'UCI World Tour par équipes grâce à ses 34 victoires. Alejandro Valverde termine numéro 1 mondial avec 11 victoires, dont la Flèche wallonne, la Classique de Saint-Sébastien, une étape du Tour d'Espagne et le championnat d'Espagne du contre-la-montre. Il est également troisième de la Vuelta et des mondiaux.

Alejandro Valverde sur le podium après sa victoire sur Liège-Bastogne-Liège 2015

En 2015, Movistar est vainqueur de l'UCI World Tour pour la troisième année consécutive. Elle place deux coureurs sur le podium du Tour de France avec Quintana et Valverde et gagne les classements par équipes du Tour et du Tour d'Espagne. Andrey Amador brille sur le Tour d'Italie (4e), où Visconti obtient le maillot de meilleur grimpeur. Quintana gagne Tirreno-Adriatico, Adriano Malori est vice-champion du monde du contre-la-montre et Movistar décroche le bronze du contre-la-montre par équipes. Valverde remporte trois étapes du Tour de Catalogne, la Flèche wallonne et Liège-Bastogne-Liège pour la troisième fois. Il est également champion d'Espagne et lauréat d'une étape et du classement par points du Tour d'Espagne. Marc Soler remporte le Tour de l'Avenir et Alex Dowsett bat 21 ans après Indurain, le record de l'heure.

En 2016, bien que l'équipe ne réalise pas son objectif principal avec la victoire sur le Tour de France - Nairo Quintana termine troisième et Ion Izagirre sauve l'honneur avec une victoire d'étape à Morzine - la saison est l'une des meilleures de son histoire. L'équipe obtient une quatrième victoire consécutive dans l'UCI World Tour, un record de succès égalé (36, comme Banesto en 1998, avec 14 cyclistes différents), le 14e succès dans un grand tour pour l'équipe d'Unzué, avec Quintana vainqueur du Tour d'Espagne, ainsi que des succès dans les courses comme la Flèche wallonne (Valverde), le Tour de Romandie et le Tour de Catalogne (Quintana). Il faut ajouté le titre européen du contre-la-montre pour Jonathan Castroviejo, également médaillé de bronze aux mondiaux de la spécialité. En septembre, Telefónica, la maison mère de Movistar renouvelle son engagement jusqu'à la fin de l'année 2019.

La saison 2017 est contrastée. L'équipe réalise le meilleur premier semestre de son histoire et une seconde partie de saison décevante, en raison de la chute d'Alejandro Valverde lors de la première étape du Tour de France, le 1er juillet à Düsseldorf. Avant cela, l'équipe compte près de trente victoires, grâce à Valverde qui à 37 ans réalise sa meilleure année (11 victoires en avril, dont le Tour de Murcie, le Tour d'Andalousie, le Tour de Catalogne, le Tour du Pays basque, la Flèche wallonne et Liège-Bastogne-Liège). Gorka Izagirre et Nairo Quintana gagnent une étape du Tour d'Italie. Movistar remporte le classement par équipes et Quintana se classe deuxième du général à 31 secondes de Tom Dumoulin. Le deuxième semestre est plus difficile, malgré les promesses montrées par les jeunes Marc Soler et Richard Carapaz. Pour la première fois depuis 2012, l'équipe ne remporte pas le classement par équipes de l'2017 et doit se contenter d'une sixième place.

L'année 2018 voit l'équipe briller sur les épreuves d'une semaine, mais ses coureurs déçoivent sur les classiques et les grands tours. Alejandro Valverde obtient 14 succès, dont le Tour d'Abou Dabi, le Tour de Catalogne, deux étapes et le classement par points du Tour d'Espagne. Il devient également champion du monde à Innsbruck en battant au sprint Romain Bardet et Michael Woods. Marc Soler remporte Paris-Nice, tandis que Richard Carapaz gagne une étape et se classe quatrième du Tour d'Italie. Les deux leaders pour les grands tours Mikel Landa et Nairo Quintana ne parviennent pas à viser la victoire au général, mais Quintana gagne une étape du Tour de France. Movistar gagne les classements par équipes du Tour et de la Vuelta. L'équipe compte finalement 26 victoires et prend la huitième place au classement World Tour[10].

Richard Carapaz portant le maillot rose sur le Tour d'Italie 2019.

En 2019, Richard Carapaz remporte le Tour d'Italie, ainsi que deux étapes. Il s'agit du quinzième grand tour de la formation espagnole en quarante ans d'existence. Movistar réussit la performance inédite de remporter le classement par équipes sur les trois grands tours. Le champion du monde Alejandro Valverde se montre très régulier, même s'il ne remporte aucun succès majeur, il est une troisième fois champion d'Espagne. Il se classe notamment deuxième du Tour d'Espagne, de Milan-Turin, du Tour de Lombardie et termine cinquième du classement UCI. Mikel Landa est quatrième du Tour d'Italie, sixième du Tour de France et septième de Liège-Bastogne-Liège. L'autre leader Nairo Quintana gagne une étape du Tour et de la Vuelta, des courses qu'il termine respectivement huitième et quatrième du général. La saison de l'équipe fait l'objet d'une série documentaire, Dans la roue de l'équipe Movistar 2019, disponible sur Netflix. À la fin de la saison, Richard Carapaz, Nairo Quintana (après huit saisons) et Mikel Landa quittent l'équipe, tandis que l'Espagnol Enric Mas, deuxième du Tour d'Espagne 2018, arrive en 2020.

La saison 2020, marquée par la pandémie de Covid-19, est la plus mauvaise de l'équipe depuis sa création, avec seulement deux succès et une 18e place au classement mondial. Marc Soler gagne les deux seules courses de l'équipe, dont une étape du Tour d'Espagne. À 40 ans, Alejandro Valverde se contente de places d'honneur : 12e du Tour de France, 8e des mondiaux et 10e du Tour d'Espagne. Enric Mas se classe cinquième du Tour et de la Vuelta.

En 2021, l'équipe recrute Miguel Ángel López et Ivan Garcia Cortina. Le Colombien remporte le Tour d’Andalousie et le Mont Ventoux Dénivelé Challenges, puis s'adjuge l'étape reine du Tour d'Espagne. Cependant, la veille de l'arrivée de la Vuelta, alors qu'il occupe la troisième place du général juste derrière Enric Mas, il est piégé lors d'un mouvement de course des leaders. Il décide de poser pied à terre et d'abandonner, malgré les tentatives de ses coéquipiers et du directeur sportif pour le remotiver. Son contrat est rompu peu de temps après. En plus de sa deuxième place au général final de la Vuelta, Enric Mas se classe sixième du Tour de France. L'autre grimpeur de l'équipe, Marc Soler, chute et abandonne sur le Tour d'Italie et le Tour de France. Il gagne une étape et termine quatrième du Tour de Romandie, mais quitte la formation espagnole à la fin de la saison. À 41 ans, Alejandro Valverde retrouve son niveau de leader de l'équipe. Il accumule les places d'honneur sur les courses World Tour, dont un podium sur la Flèche wallonne. L'équipe termine la saison avec onze succès et une onzième place mondiale.

Lors de l'année 2022, l'équipe termine également onzième du classement UCI et obtient 19 succès, mais un seul sur le World Tour, grâce à Carlos Verona lors de la 7e étape du Critérium du Dauphiné. À 42 ans et pour sa dernière saison, Alejandro Valverde est une nouvelle fois le principal pourvoyeur de points pour l'équipe, qui a longtemps été à la lutte pour se maintenir dans le World Tour. Il décroche trois succès en Espagne en début de saison, puis termine notamment deuxième des Strade Bianche et de la Flèche wallonne. Enric Mas devance Tadej Pogacar sur le Tour d'Émilie et termine deuxième du Tour d'Espagne et du Tour de Lombardie.

Pour la saison 2023, la première sans Valverde, le bilan est globalement semblable aux deux années précédentes, avec 16 succès (trois en World Tour) et une douzième place au classement UCI. Enric Mas, nouveau leader de l’équipe connait une saison difficile, avec un abandon sur chute dès la première étape du Tour de France) et une sixième place sur le Tour d'Espagne. Les meilleures performances sont signées Einer Rubio, vainqueur d'une étape du Tour d'Italie et Matteo Jorgenson qui se classe deuxième du Tour de Romandie. Sur les courses d'un jour Oier Lazkano devient champion d'Espagne et prend la deuxième place d'À travers les Flandres, alors qu'Alex Aranburu est troisième du Grand Prix de Montréal.

L'équipe et le dopage modifier

La période Reynolds modifier

Juan María Azcarate est exclu de l'équipe Reynolds après son contrôle positif sur la Classique de Saint-Sébastien 1981[11].

Deux jours après l'arrivée du Tour d'Espagne 1982, course remportée par Ángel Arroyo, le contrôle positif à la méthylphénidate de quatre coureurs, dont Arroyo, est annoncé. Arroyo et son équipe protestent de son innocence et demandent un nouvel examen. Celui-ci s'avère positif. Arroyo est déchu de son titre et déclassé à la treizième place au profit de Marino Lejarreta[12]. En avril 1983, José Luis Laguía est contrôlé positif à un stimulant après la 3e étape du Tour du Pays basque[13].

Lors du Tour de France 1988, à cinq jours de l'arrivée sur Paris, alors que Pedro Delgado est leader du Tour de France, il est contrôlé positif au probénécide, un produit masquant permettant de dissimuler la prise de stéroïdes anabolisants. Il se trouve alors que le produit incriminé est bien interdit par le CIO, mais pas encore inscrit sur la liste de l'UCI (Union cycliste internationale). Il parvient à ne pas être exclu et remporte le Tour[14].

La décennie Banesto modifier

En 1994, l'information d'un possible contrôle positif de Miguel Indurain au salbutamol au Tour de l'Oise de cette même année est diffusée dans les médias. Cependant, il est apparu immédiatement après la publication de la nouvelle que l'usage du salbutamol via aérosol n'était pas prohibé par l'UCI[15]. Par ailleurs, les services médicaux de Banesto avaient dûment informé de l'usage du salbutamol à des fins thérapeutiques avant la course[15]. Par conséquent, Indurain est blanchi quelques mois plus tard[16]. Indurain décide de ne pas participer aux championnats du monde pour se concentrer sur le record de l'heure[17] et le dossier définitivement classé négatif. En effet, il n'a pas été établi que le salbutamol a été utilisé par le cycliste à des fins autres que thérapeutiques[18]. À la suite de la diffusion de cette information, Indurain ne cache pas qu'il prend ce traitement depuis plusieurs années pour soigner ses problèmes d'allergie et que jusqu'alors il n'avait jamais été déclaré positif[19].

En 1996, le Comité olympique espagnol suspend Ángel Casero six mois pour dopage. Du 1er octobre 1996 au 31 mars 1997, il ne peut pas concourir en Espagne et ne peut participer aux Jeux olympiques d'été de 1996. Il est positif lors de la Classica Alcobendas à la nandrolone, un anabolisant qui augmente la masse musculaire[20]. En 2013, le rapport d'une commission d'enquête sénatoriale française sur l'efficacité de la lutte contre le dopage a révélé que des analyses réalisées en 2004 mettent en évidence la présence d'EPO dans l'urine d'Abraham Olano lors du Tour de France 1998[21].

En 2000, Thomas Davy témoigne lors du procès de l'affaire Festina. Il y décrit une organisation du dopage sous contrôle médical au sein de l'équipe Banesto du temps de Miguel Indurain[22].

Lors du Blitz du Giro 2001, huit coureurs et trois membres de l'équipe font partie de la liste d'accusation[23].

En 2005, Manuel Beltrán est cité par le Journal du Dimanche, qui révèle que des échantillons testés par le laboratoire de dopage de Châtenay-Malabry ont démontré l'utilisation d'EPO lors du prologue du Tour de France 1999[24],[25]. En 2013, le rapport d'une commission d'enquête sénatoriale française sur l'efficacité de la lutte contre le dopage a révélé que des analyses réalisées en 2004 mettent en évidence la présence d'EPO dans l'urine de Beltrán lors du Tour de France 1998[26]. La même année, Sandro Donati, expert italien antidopage et chercheur de l'Agence mondiale antidopage, affirme qu'Indurain et son équipe Banesto ont travaillé durant les années 1990 avec Francesco Conconi pour des « montants élevés ». Erwin Nijboer, coureur de Banesto de 1994 à 1996, déclare que « c'était seulement pour faire le test Conconi ». Donati déclare douter de cette version : « je ne pense pas que Banesto a payé autant uniquement pour tester ses coureurs »[27],[28].

Contrôlé positif au corticoïde après le Grand Prix Pino Cerami 2003, Rafael Mateos est suspendu 6 mois entre le 19 septembre 2003 et le 19 juin 2004 et doit payer 200 francs suisses[29].

Les cas Valverde et Pereiro modifier

Óscar Pereiro au Tour de France 2006

Lors d'un débat sur le dopage organisé à Laval le , Stéphane Mandard, journaliste au quotidien Le Monde, révèle que Alejandro Valverde figure parmi les coureurs impliqués dans l'affaire Puerto[30]. Il est, ensuite, mis en cause par le journal espagnol ABC le [31]. Il apparaîtrait dans les documents du Dr Fuentes sous le surnom de « Valv » et entre parenthèses la mention « Piti », du nom de sa chienne. Le , il est officiellement suspendu par le Tribunal arbitral du sport. Il est suspendu deux ans et perd ses victoires acquises en 2010, notamment le Tour de Romandie[32]. Le , son premier appel devant le Tribunal Fédéral Suisse concernant sa suspension en Italie est rejeté. Dès la fin de sa suspension en janvier 2012, il est réengagé par l'équipe, devenue Movistar entre-temps.

Le , le quotidien Le Monde révèle qu'Óscar Pereiro a été contrôlé deux fois positif au salbutamol lors des étapes de Gap et de La Toussuire Les Sybelles sur le Tour de France 2006, course qu'il a remportée après le déclassement pour dopage de Floyd Landis. À chaque fois, il s'est justifié en présentant une Autorisation à usage thérapeutique (AUT) délivrée par l'UCI. Le salbutamol est utilisé pour le traitement de l'asthme. L'agence française de lutte contre le dopage (AFLD) souhaite par la suite obtenir le dossier médical du coureur espagnol pour vérifier qu'il souffre bien d'une maladie justifiant l'usage de ce médicament. Or, jusqu'au , Pereiro n'avait fourni aucun élément[33],[34]. Le lendemain, le , l'AFLD reçoit par fax les justificatifs médicaux du coureur[35]. Le , l'AFLD déclare le cas de Pereiro clos, l'Espagnol ayant soumis assez de documents pour expliquer sa consommation de salbutamol[36].

Depuis 2007 modifier

Marco Fertonani est contrôlé positif à la testostérone lors du Tour méditerranéen 2007, dont il avait pris la quatrième place, il est suspendu pour deux ans par la fédération italienne de cyclisme[37].

Rui Costa subit un contrôle positif à la methylhexanamine lors de son championnat national en juin 2010, révélé à la fin du mois d'octobre[38]. De nouveau autorisé à courir au début de l'année 2011, il se trouve sans équipe[39], jusqu'en avril où il rejoint l'équipe Movistar qu'il avait critiqué avant l'officialisation de son contrôle positif[40].

En décembre 2012, le tribunal du Comité national olympique italien (CONI) annonce, deux jours après celle de Michele Scarponi, une condamnation à une suspension de trois mois de Giovanni Visconti ainsi que 11 000 euros d'amende pour avoir travaillé avec le médecin italien Michele Ferrari, ce que le CONI a interdit aux sportifs italiens en raison de l'implication du médecin dans plusieurs affaires de dopage. La suspension débute au [41].

En juin 2018, Jaime Rosón est suspendu provisoirement par l'UCI en raison d'une anomalie datant de janvier 2017 sur son passeport biologique. Le coureur qui était à l'époque de l'anomalie, membre de l'équipe Caja Rural, se déclare « étranger à l’utilisation de toute substance ou méthode de dopage. Je prendrai soin de me défendre n’importe où pour prouver mon innocence »[42]. Néanmoins, en février 2019, il est suspendu pour une durée de quatre ans, jusqu'en juin 2022[43],[44].

Principaux coureurs/résultats modifier

Nom Naissance Nationalité Arrivée Départ Résultats
Eduardo Chozas 1960 Drapeau de l'Espagne Espagne 1985 1985 1 étape du Tour de France (1985)
Carlos Hernandez Bailo 1958 Drapeau de l'Espagne Espagne 1981 1986 1 étape du Tour d'Espagne (1983)
Jesus Hernandez Ubeda 1959 Drapeau de l'Espagne Espagne 1981 1988 2 étapes du Tour d'Espagne (1982, 1983)
Angel Arroyo 1956 Drapeau de l'Espagne Espagne 1982
1986
1984
1989
2 étapes du Tour de France (1983, 1984)
1 étape du Tour d'Espagne (1982)
2e du Tour de France (1983)
José-Louis Laguia Martinez 1959 Drapeau de l'Espagne Espagne 1980
1988
1986
1989
Meilleur grimpeur du Tour d'Espagne (1981, 1982, 1983, 1985, 1986)
Tour du Pays-Basque (1982)
4 étapes du Tour d'Espagne (3x 1982, 1983)
2 étapes du Tour de Catalogne (1982)
1 étape du Tour du Pays Basque (1985)
Marc Gomez 1954 Drapeau de la France France 1986
1989
1987
1989
2 étapes du Tour d'Espagne (1986)
Dominique Arnaud 1959 Drapeau de la France France 1980
1986
1980
1991
2 étapes du Tour d'Espagne (1980, 1987)
1 étape du Tour de Catalogne (1986)
Julián Gorospe 1960 Drapeau de l'Espagne Espagne 1982 1994 Tour du Pays basque (1983, 1990)
4 étapes du Tour du Pays basque (1982, 1983, 1984, 1990)
2 étapes du Tour d'Espagne (1984)
1 étape du Tour de Catalogne (1983)
1 étape du Tour de France (1986)
Jean-François Bernard 1962 Drapeau de la France France 1991 1994 Paris-Nice (1992)
1 étape de Paris-Nice (1992)
1 étape du Tour de Catalogne (1992)
Pedro Delgado 1960 Drapeau de l'Espagne Espagne 1982
1988
1985
1994
Tour de France (1988)
Tour d'Espagne (1989)
4 étapes du Tour d'Espagne (3x 1989, 1992)
1 étape du Tour de France (1988)
2e du Tour d'Espagne (1990)
3e du Tour d'Espagne (1992, 1994)
3e du Tour de France (1989)
Mikel Zarrabeitia 1970 Drapeau de l'Espagne Espagne 1994 1995 2e du Tour d'Espagne (1994)
Miguel Indurain 1964 Drapeau de l'Espagne Espagne 1984 1996 Champion du monde de contre-la-montre (1995)
Tour de France (1991, 1992, 1993, 1994, 1995)
Tour d'Italie (1992, 1993)
Tour de Catalogne (1988, 1991, 1992)
Paris-Nice (1989, 1990)
Critérium du Dauphiné (1995, 1996)
Classique San Sebastian (1990)
10 étapes du Tour de France (1990, 2x 1991, 3x 1992, 2x 1993, 1994, 2x 1995)
4 étapes du Tour d'Italie (2x 1992, 2x 1993)
3 étapes du Critérium du Dauphiné (1995, 2x 1996)
2 étapes du Tour de Catalogne (1988, 1991)
1 étape du Tour d'Espagne (1989)
1 étape de Paris-Nice (1990)
1 étape du Tour du Pays-Basque (1990)
1 étape du Tour de Romandie (1992)
2e du Tour d'Espagne (1991)
3e du Tour d'Italie (1994)
Armand De Las Cuevas 1968 Drapeau de la France France 1989
1997
1993
1998
Critérium du Dauphiné (1998)
1 étape du Tour de Romandie (1992)
1 étape de Paris-Nice (1993)
Marino Alonso 1965 Drapeau de l'Espagne Espagne 1990 1998 2 étapes du Tour d'Espagne (1993, 1994)
Abraham Olano 1970 Drapeau de l'Espagne Espagne 1997 1998 Champion du monde de contre-la-montre (1998)
Tour d'Espagne (1998)
1 étape du Critérium du Dauphiné (1997)
1 étape du Tour de France (1997)
1 étape du Tour d'Espagne (1998)
Miguel Angel Pena 1970 Drapeau de l'Espagne Espagne 1997 1999 1 étape du Critérium du Dauphiné (1998)
Manuel Beltran 1971 Drapeau de l'Espagne Espagne 1997 1999 Tour de Catalogne (1999)
1 étape du Tour de Catalogne (1999)
Aitor Garmendia 1968 Drapeau de l'Espagne Espagne 1991
1998
1995
2000
1 étape du Tour de Catalogne (1994)
Alex Zülle 1968 Drapeau de la Suisse Suisse 1999 2000 2 étapes du Tour d'Espagne (1999, 2000)
2e du Tour de France (1999)
José Maria Jimenez 1971 Drapeau de l'Espagne Espagne 1992 2002 Meilleur grimpeur du Tour d'Espagne (1997, 1998, 1999, 2001)
Meilleur sprinteur du Tour d'Espagne (2001)
Tour de Catalogne (2000)
9 étapes du Tour d'Espagne (1997, 4x 1998, 1999, 3x 2001)
3 étapes du Tour de Catalogne (1995, 2x 2000)
1 étape du Critérium du Dauphiné (1998)
3e du Tour d'Espagne (1998)
Santiago Blanco 1974 Drapeau de l'Espagne Espagne 1994
2001
1997
2002
2 étapes du Tour d'Espagne (2001, 2002)
Eladio Jimenez 1976 Drapeau de l'Espagne Espagne 1998 2003 1 étape du Tour d'Espagne (2000)
Juan Miguel Mercado 1978 Drapeau de l'Espagne Espagne 2001 2003 1 étape du Tour d'Espagne (2001)
1 étape du Critérium du Dauphiné (2003)
Juan Antonio Flecha 1977 Drapeau de l'Espagne Espagne 2002 2003 1 étape du Tour de France (2003)
Denis Menchov 1978 Drapeau de la Russie Russie 2001 2004 Meilleur jeune du Tour de France (2003)
Tour du Pays basque (2004)
1 étape du Critérium du Dauphiné (2002)
1 étape du Tour du Pays basque (2004)
1 étape de Paris-Nice (2004)
1 étape du Tour d'Espagne (2004)
Aitor Osa 1973 Drapeau de l'Espagne Espagne 1997 2005 Meilleur grimpeur du Tour d'Espagne (2002)
Tour du Pays Basque (2002)
1 étape du Tour du Pays Basque (2002)
Unai Osa 1975 Drapeau de l'Espagne Espagne 1997 2005 3e du Tour d'Italie (2001)
Francisco Mancebo 1976 Drapeau de l'Espagne Espagne 1998 2005 Meilleur jeune du Tour de France (2000)
1 étape du Tour d'Espagne (2005)
3e du Tour d'Espagne (2004)
Isaac Gálvez 1975 Drapeau de l'Espagne Espagne 2004 2006 1 étape du Tour de Catalogne (2004)
Vicente Reynès 1981 Drapeau de l'Espagne Espagne 2004 2007 1 étape de Paris-Nice (2005)
Vladimir Efimkin 1981 Drapeau de la Russie Russie 2006 2007 1 étape du Tour d'Espagne (2007)
Joan Horrach 1974 Drapeau de l'Espagne Espagne 2004 2008 1 étape du Tour d'Italie (2006)
Joaquim Rodriguez 1979 Drapeau de l'Espagne Espagne 2006 2009 2 étapes de Tirreno-Adriatico (2008, 2009)
1 étape de Paris-Nice (2006)
Óscar Pereiro 1977 Drapeau de l'Espagne Espagne 2006 2009 Tour de France (2006)
Luis León Sánchez 1983 Drapeau de l'Espagne Espagne 2007 2010 Paris-Nice (2009)

Classique de Saint-Sébastien (2010)
3 étapes de Paris-Nice (2007, 2008, 2009)
1 étape du Tour de France (2008)
1 étape du Tour du Pays Basque (2009)
1 étape du Tour de France (2009)
1 étape du Tour Down Under (2010)

José Vicente García Acosta 1972 Drapeau de l'Espagne Espagne 1994 2011 2 étapes du Tour d'Espagne (1997, 2002)
1 étape du Tour de France (2000)
Mauricio Soler 1983 Drapeau de la ColombieColombie 2010 2011 1 étape du Tour de Suisse (2011)
David Arroyo 1980 Drapeau de l'Espagne Espagne 2005 2012 1 étape du Tour d'Espagne (2008)
2e du Tour d'Italie (2010)
David Lopez 1981 Drapeau de l'Espagne Espagne 2007 2012 1 étape du Tour d'Espagne (2010)
Vasil Kiryienka 1981 Drapeau de la Biélorussie Biélorussie 2009 2012 1 étape du Tour du Pays basque (2011)
1 étape du Tour d'Italie (2011)
Rui Costa 1986 Drapeau du Portugal Portugal 2009 2013 Champion du monde (2013)
Tour de Suisse (2012, 2013)
Grand Prix de Montréal (2011)
4 étapes du Tour de Suisse (2010, 2012, 2x 2013)
3 étapes du Tour de France (2011, 2x 2013)
Vladimir Karpets 1980 Drapeau de la Russie Russie 2003
2012
2008
2013
Meilleur jeune du Tour de France (2004)
Tour de Suisse (2007)
Tour de Catalogne (2007)
José Iván Gutiérrez 1978 Drapeau de l'Espagne Espagne 2002 2014 Benelux Tour (2007, 2008)
1 étape du Benelux Tour (2008)
Pablo Lastras 1976 Drapeau de l'Espagne Espagne 1998 2015 3 étapes du Tour d'Espagne (2x 2002, 2011)
1 étape du Tour d'Italie (2001)
1 étape du Tour de France (2003)
1 étape du Tour de Suisse (2005)
1 étape de l'Eneco Tour (2007)
Benat Intxausti 1986 Drapeau de l'Espagne Espagne 2011 2015 Tour de Beijing (2013)
2 étapes du Tour d'Italie (2013, 2015)
1 étape du Tour de France (2013)
1 étape du Tour de Beijing (2013)
Francisco Ventoso 1982 Drapeau de l'Espagne Espagne 2011 2016 1 étape du Tour Down Under (2011)
2 étapes du Tour d'Italie (2011, 2012)
Giovanni Visconti 1983 Drapeau de l'Italie Italie 2012 2016 Meilleur grimpeur du Tour d'Italie (2015)
2 étapes du Tour d'Italie (2013)
Ion Izagirre 1989 Drapeau de l'Espagne Espagne 2014 2016 Tour de Pologne (2015)
1 étape du Tour de Romandie (2016)
1 étape du Tour de Suisse (2016)
1 étape du Tour de France (2016)
Juan José Lobato 1988 Drapeau de l'Espagne Espagne 2014 2016 1 étape du Tour Down Under (2015)
Jesús Herrada 1990 Drapeau de l'Espagne Espagne 2011 2017 1 étape du Critérium du Dauphiné (2016)
Jonathan Castroviejo 1987 Drapeau de l'Espagne Espagne 2012 2017 Championnat d'Europe du contre-la-montre (2016)
Alex Dowsett 1988 Drapeau du Royaume-Uni Grande-Bretagne 2013 2017 1 étape du Tour d'Italie (2013)
1 étape du Tour de Pologne (2016)
Adriano Malori 1988 Drapeau de l'Italie Italie 2014 2017 2 étapes de Tirreno-Adriatico (2014, 2015)
1 étape du Tour d'Espagne (2014)
Andrey Amador 1986 Drapeau du Costa Rica Costa Rica 2009 2019 1 étape du Tour d'Italie (2012)
Nairo Quintana 1990 Drapeau de la Colombie Colombie 2012 2019 Tour d'Italie (2014)
Tour d'Espagne (2016)
Meilleur grimpeur du Tour de France (2013)
Meilleur jeune du Tour de France (2013, 2015)
Meilleur jeune du Tour d'Italie (2014)
Classement du combiné du Tour d'Espagne (2016)
Tour du Pays basque (2013)
Tirreno-Adriatico (2015, 2017)
Tour de Catalogne (2016)
Tour de Romandie (2016)
3 étapes du Tour d'Italie (2x 2014, 2017)
3 étapes du Tour de France (2013, 2018, 2019)
2 étapes de Tirreno-Adriatico (2015, 2017)
2 étapes du Tour d'Espagne (2016, 2019)
1 étape du Critérium du Dauphiné (2012)
1 étape du Tour du Pays Basque (2013)
1 étape du Tour de Catalogne (2013)
1 étape du Tour de Romandie (2016)
1 étape du Tour de Suisse (2018)
2e du Tour de France (2013, 2015)
2e du Tour d'Italie (2017)
3e du Tour de France (2016)
Richard Carapaz 1993 Drapeau de l'Équateur Équateur 2017 2019 Tour d'Italie (2019)
3 étapes du Tour d'Italie (2018, 2x 2019)
Mikel Landa 1989 Drapeau de l'Espagne Espagne 2018 2019 1 étape de Tirreno-Adriatico (2018)
Marc Soler 1993 Drapeau de l'Espagne Espagne 2015 2021 Paris-Nice (2018)
1 étape du Tour d'Espagne (2020)
1 étape du Tour de Romandie (2021)
Miguel Angel Lopez 1994 Drapeau de la Colombie Colombie 2021 2021 1 étape du Tour de France (2021)
Alejandro Valverde 1980 Drapeau de l'Espagne Espagne 2005 2022 Champion du monde (2018)
Tour d'Espagne (2009)
Meilleur sprinteur du Tour d'Espagne (2012, 2013, 2015, 2018)
Classement du combiné du Tour d'Espagne (2003, 2009, 2012)
Critérium du Dauphiné (2008, 2009)
Tour de Catalogne (2009, 2017, 2018)
Tour de Romandie (2010)
Tour du Pays Basque (2017)
Abu Dhabi Tour (2018)
Liège-Bastogne-Liège (2006, 2008, 2015, 2017)
Flèche wallonne (2006, 2014, 2015, 2016, 2017)
Classique San Sebastian (2008, 2014)
9 étapes du Tour de Catalogne (2009, 3x 2015, 3x 2017, 2x 2018)
8 étapes du Tour d'Espagne (2006, 2008, 2x 2012, 2014, 2015, 2x 2018, 2019)
6 étapes du Tour du Pays Basque (2x 2005, 2006, 2x 2010, 2017)
4 étapes du Tour de France (2005, 2x 2008, 2012)
3 étapes du Critérium du Dauphiné (2x 2008, 2021)
2 étapes de Paris-Nice (2005, 2012)
2 étapes du Tour de Romandie (2006, 2010)
1 étape du Tour Down Under (2012)
1 étape du Tour d'Italie (2016)
1 étape de l'Abu Dhabi Tour (2018)
1 étape de l'UAE Tour (2019)
2e du Tour d'Espagne (2006, 2012, 2019)
2e du Tour de France (2015)
3e du Tour d'Espagne (2013, 2014)
3e du Tour d'Italie (2016)
Imanol Erviti 1983 Drapeau de l'Espagne Espagne 2005 2 étapes du Tour d'Espagne (2008, 2010)
José Joaquín Rojas 1985 Drapeau de l'Espagne Espagne 2007 1 étape du Tour de Catalogne (2011)
1 étape du Tour du Pays basque (2012)
Gorka Izagirre 1987 Drapeau de l'Espagne Espagne 2014
2022
2017
1 étape du Tour d'Italie (2017)
Carlos Verona 1992 Drapeau de l'Espagne Espagne 2019 1 étape du Critérium du Dauphiné (2022)
Enric Mas 1995 Drapeau de l'Espagne Espagne 2020 Meilleur jeune du Tour d'Espagne (2020)
2e du Tour d'Espagne (2021, 2022)
Einer Rubio 1998 Drapeau de la Colombie Colombie 2020 1 étape de l'UAE Tour (2023)
1 étape du Tour d'Italie (2023)
Fernando Gaviria 1994 Drapeau de la Colombie Colombie 2023 1 étape du Tour de Romandie (2023)

Principales victoires modifier

Compétitions internationales modifier

Contrairement aux autres courses, les Jeux olympiques, les championnats du monde et d'Europe sont disputés par équipes nationales et non par équipes commerciales.

Jeux olympiques

Championnats du monde

Championnats d'Europe : 3

Courses d'un jour modifier

Alejandro Valverde en 2008

Victoires sur les classiques de niveau World Tour ou équivalent (en gras les victoires sur les classiques « Monuments ») :

Victoires sur les autres courses d'un jour :

Courses par étapes modifier

Victoires sur les courses de niveau World Tour ou équivalent :

Victoires sur les autres courses par étapes :

Championnats nationaux modifier

José Iván Gutiérrez, champion d'Espagne du contre-la-montre en 2004, 2005 et 2007, et de la course en ligne en 2010

Bilan sur les grands tours modifier

Photographie d'un homme assis dans un avion tenant une coupe dans sa main droite et un magazine dans sa main gauche.
Miguel Indurain en 1991.

Classements UCI modifier

Jusqu'en 1998, les équipes cyclistes sont classées par l'UCI dans une division unique. En 1999 le classement UCI par équipes est divisé entre GSI, GSII et GSIII[46]. L'équipe Banesto, devenue ensuite Illes Balears, est classée en GSI durant cette période. Les classements détaillés ci-dessous sont ceux de l'équipe en fin de saison. Les coureurs demeurent en revanche dans un classement unique[47].

Saison Classement
par équipes
Meilleur coureur
au classement individuel
1984 8e Julian Gorospe (20e)
1985 12e Iñaki Gastón (30e)
1986 15e Miguel Induráin (40e)
1987 20e Ángel Arroyo (44e)
1988 7e Pedro Delgado (9e)
1989 6e Pedro Delgado (4e)
1990 6e Miguel Indurain (4e)
1991 2e Miguel Indurain (2e)
1992 1re Miguel Indurain (1er)
1993 1re Miguel Indurain (1er)
1994 4e Miguel Indurain (2e)
1995 5e Miguel Indurain (3e)
1996 7e Miguel Indurain (14e)
1997 9e Abraham Olano (10e)
1998 6e Abraham Olano (3e)
1999 8e José María Jiménez (28e)
2000 9e Leonardo Piepoli (30e)
2001 6e Juan Carlos Domínguez (23e)
2002 8e Francisco Mancebo (34e)
2003 5e Francisco Mancebo (19e)
2004 11e Francisco Mancebo (14e)

À compter de 2005, l'équipe intègre le ProTour. Le tableau ci-dessous présente les classements de l'équipe sur ce circuit, ainsi que son meilleur coureur au classement individuel[48].

Saison Classement
par équipes
Meilleur coureur
au classement individuel
2005 10e Francisco Mancebo (15e)
2006 2e Alejandro Valverde (1er)
2007 3e Alejandro Valverde (4e)
2008 1re Alejandro Valverde (1er)

En 2009, le classement du ProTour est remplacé par le Calendrier mondial UCI.

Calendrier mondial
AnnéeClassement par équipesMeilleur coureur au classement individuel
20092eESP Alejandro Valverde (2e)
20109eESP Luis León Sánchez (3e)
Source : UCI

En 2011, le Calendrier mondial UCI est remplacé par l'UCI World Tour.

UCI World Tour
AnnéeClassement par équipesMeilleur coureur au classement individuel
201113eESP Beñat Intxausti (37e)
20125eESP Alejandro Valverde (5e)
20131erESP Alejandro Valverde (3e)
20141erESP Alejandro Valverde (1er)
20151erESP Alejandro Valverde (1er)
20161erCOL Nairo Quintana (2e)
20176eESP Alejandro Valverde (7e)
20188eESP Alejandro Valverde (3e)
Source : UCI

En 2016, le Classement mondial UCI qui prend en compte toutes les épreuves UCI est mis en place parallèlement à l'UCI World Tour et aux circuits continentaux. Il remplace définitivement l'UCI World Tour en 2019.

Classement mondial
AnnéeClassement par équipesMeilleur coureur au classement individuel
2016 - COL Nairo Quintana (4e)
2017 - ESP Alejandro Valverde (7e)
2018 - ESP Alejandro Valverde (1er)
20197eESP Alejandro Valverde (5e)
202018eESP Enric Mas (40e)
202111eESP Alejandro Valverde (11e)
202211eESP Alejandro Valverde (10e)
202312eUSA Matteo Jorgenson (35e)
Source : UCI

Les coureurs sont également classés dans les circuits continentaux à partir de 2016.

UCI America Tour

UCI America Tour
AnnéeClassement par équipesMeilleur coureur au classement individuel
2016 - ESP Jonathan Castroviejo (25e)
2017 - COL Dayer Quintana (205e)
2018 - COL Nairo Quintana (34e)
2019 - COL Nairo Quintana (2e)
2020 - USA Matteo Jorgenson (36e)
2021 - COL Miguel Ángel López (7e)
2022 - COL Iván Sosa (12e)
2023 - USA Matteo Jorgenson (3e)
Source : UCI

UCI Asia Tour

UCI Asia Tour
AnnéeClassement par équipesMeilleur coureur au classement individuel
2016 - ESP Jonathan Castroviejo (28e)
2017 - GBR Alex Dowsett (201e)
Source : UCI

UCI Europe Tour

UCI Europe Tour
AnnéeClassement par équipesMeilleur coureur au classement individuel
2016 - ESP Alejandro Valverde (22e)
2017 - ESP Alejandro Valverde (27e)
2018 - ESP Alejandro Valverde (4e)
2019 - ESP Alejandro Valverde (4e)
2020 - ESP Enric Mas (33e)
2021 - ESP Alejandro Valverde (9e)
2022 - ESP Alejandro Valverde (10e)
2023 - ESP Alex Aranburu (38e)
Source : UCI

Movistar en 2024 modifier

Effectif 2024
CyclisteDate de naissancePaysÉquipe précédente
Alex Aranburu19 septembre 1995ESP EspagneAstana-Premier Tech (2021)
Jorge Arcas8 juillet 1992ESP EspagneLizarte (2015)
Jon Barrenetxea20 avril 2000ESP EspagneCaja Rural-Seguros RGA (2023)
William Barta4 janvier 1996USA États-UnisEF Education-Nippo (2021)
Carlos Canal28 juin 2001ESP EspagneEuskaltel-Euskadi (2023)
Rémi Cavagna10 août 1995FRA FranceSoudal Quick-Step (2023)
Davide Cimolai13 août 1989ITA ItalieCofidis (2023)
Davide Formolo25 octobre 1992ITA ItalieUAE Team Emirates (2023)
Iván García Cortina20 novembre 1995ESP EspagneBahrain McLaren (2020)
Fernando Gaviria19 août 1994COL ColombieUAE Team Emirates (2022)
Ruben Guerreiro6 juillet 1994POR PortugalEF Education-EasyPost (2022)
Johan Jacobs1 mars 1997SUI SuisseLotto-Soudal U23 (2019)
Oier Lazkano7 novembre 1999ESP EspagneCaja Rural-Seguros RGA (2021)
Enric Mas7 janvier 1995ESP EspagneDeceuninck-Quick Step (2019)
Manlio Moro17 mars 2002ITA ItalieZalf Euromobil Fior (2023)
Gregor Mühlberger4 avril 1994AUT AutricheBora-Hansgrohe (2020)
Mathias Norsgaard5 mai 1997DEN DanemarkRiwal Readynez (2019)
Nélson Oliveira6 mars 1989POR PortugalLampre-Merida (2015)
Antonio Pedrero23 octobre 1991ESP EspagneInteja-MMR Dominican cycling team (2015)
Nairo Quintana4 février 1990COL ColombieArkéa-Samsic (2022)
Vinicius Rangel26 mai 2001BRA BrésilTelco.m-On Clima-Osés (2021)
Iván Romeo16 août 2003ESP EspagneHagens Berman Axeon (2022)
Javier Romo6 janvier 1999ESP EspagneAstana Qazaqstan Team (2023)
Einer Rubio22 février 1998COL ColombieAran Vejus (2019)
Sergio Samitier31 août 1995ESP EspagneEuskadi Basque Country-Murias (2019)
Gonzalo Serrano17 août 1994ESP EspagneCaja Rural-Seguros RGA (2020)
Iván Sosa31 octobre 1997COL ColombieIneos Grenadiers (2021)
Pelayo Sánchez27 mars 2000ESP EspagneBurgos-BH (2023)
Albert Torres26 avril 1990ESP EspagneInteja-Dominican cycling team (2018)
Lorenzo Milesi19 mars 2002ITA ItalieTeam DSM-Firmenich (2023)
Source : ProCyclingStats

Saisons précédentes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

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  32. « Communiqué de presse - Décision du TAS sur le cas d’Alejandro Valverde : réaction de l'UCI »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ) sur uci.ch
  33. TDF - «Pereiro devra prouver son innocence»
  34. Pereiro aurait été contrôlé positif
  35. Pereiro a faxé ses justificatifs
  36. Le dossier Pereiro classé
  37. Fertonani suspendu deux ans, L'Équipe, 21 décembre 2007.
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  42. Jaime Roson suspendu en raison d’une anomalie sur son passeport biologique
  43. Dopage : Jaime Roson suspendu quatre ans par l'UCI
  44. (en) Roson handed four-year ban for biological passport anomalies
  45. Le Tour de Murcie est disputé sous la forme d'une course par étapes jusqu'en 2012
  46. Voir l'article Cyclisme sur route (Organisation du cyclisme sur route mondial).
  47. Classements UCI 2009 et archives des années 1995 à 2008 (Site internet officiel de l'UCI).
  48. Classements de l'UCI ProTour, sur le site de l'UCI ProTour (consulté le 13 mars 2008).

Voir aussi modifier

Sources modifier

Liens externes modifier

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