Équipe d'Italie de rugby à XV

équipe nationale de rugby à XV
ItalieItalie
Description de l'image Italie_Rugby.svg.
Surnom la Squadra Azzurra, les Azzurri
Stade Stadio Olimpico (72 698 places)
maillot 2349B0 maillot 2349B0 maillot 2349B0
short FFFFFF
bas 2349B0
maillot FFFFFF maillot FFFFFF maillot FFFFFF
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Entrée au Board 1987
Sélectionneur Gonzalo Quesada
Capitaine Michele Lamaro
Record de sélections Sergio Parisse (142)
Record de points Diego Domínguez (983)
Record d’essais Marcello Cuttitta (26)
Premier match officiel

Espagne 9 - 0 Italie

Plus large victoire

Italie 104 - 8 Rép. Tchèque

Plus large défaite

Afrique du Sud 101 - 0 Italie

Coupe du monde  
· Participations 10/10
· Meilleur résultat 3e de poule (1987, 1991, 1995, 2003, 2007, 2011, 2015, 2019, 2023)

L’équipe d'Italie de rugby à XV, ou Squadra Azzurra, ou La Nazionale comme pour toute équipe collective d'Italie, est l'équipe qui représente l'Italie dans les compétitions majeures de rugby à XV, la Coupe du monde de rugby à XV et le Tournoi des Six Nations. Elle intègre le tournoi lors de l'édition 2000. Elle n'a jamais remporté cette compétition et son bilan est de 15 rencontres gagnées et 2 matchs nuls pour 103 défaites. L'Italie participe également à la Coupe du monde depuis sa création mais elle n'a jamais dépassé le stade des matchs de poule.

La Federazione Italiana Rugby (fédération italienne de rugby à XV ou F.I.R.) fondée en 1928, a la charge de gérer l'équipe d'Italie. Les Italiens jouent en blanc et bleu. Les Azzurri ont évolué à domicile au stade Flaminio de Rome jusqu'en 2013. À la suite de difficultés rencontrées pour effectuer une mise aux normes et d'agrandissement de ce stade, la F.I.R. décide que l'équipe nationale joue ses rencontres au Stade olympique et abandonne ses droits sur le stade Flaminio à la Fédération italienne de football. Depuis 2023, l'entraîneur de la sélection nationale est l'Argentin Gonzalo Quesada.

Au , elle est 9e au classement des équipes nationales de rugby[1].

Histoire modifier

Débuts (1911-1942) modifier

Photographie d'hommes d'une équipe de rugby posant en maillots blancs
Équipe d'Italie en 1933.

En 1929 a lieu le premier championnat d'Italie, gagné par Ambrosiana Milano. Il regroupe alors 6 des 16 équipes existant en Italie. C'est en mai de la même année que l'équipe nationale joue sa première rencontre internationale, contre l'Espagne, à Barcelone, et perd 9 à 0[2]. L'année suivante les Italiens prennent leur revanche à l'Arena Civica de Milan, en battant les Ibériques (3-0)[3].

En 1934, le rugby à XV se diffuse en Italie, notamment dans les villes de Milan, Rome, Turin, Bologne, Padoue, Naples, Gênes, Brescia, Trévise, Rovigo et Parme[2]. En 1935 l'Italie, entrainée par Julien Saby, affronte pour la première fois l'équipe de France au stade Flaminio, lors du premier Tournoi européen FIRA et perd (6-44)[4]. Dirigée par un autre entraîneur français[5], Michel Boucheron, l'Italie participe au Tournoi préolympique de Berlin où elle termine à la 3e place, en battant la Roumanie (8-7)[6]. En 1937, les Italiens sont à nouveau largement dominés par les Français (43-5) au Parc des Princes, lors de la finale du Tournoi FIRA 1937[7].

Malgré la Seconde Guerre mondiale, le championnat italien et l'équipe nationale continuent d'organiser des rencontres jusqu'en mai 1942[8]. Le régime fasciste pourtant hostile au départ à ce sport en raison de ses origines anglaises, va ensuite en faire la promotion, valorisant « l'esprit de combat et de camaraderie »[9].

Après-guerre (1948-1980) modifier

Photographie en noir et blanc d'un match de rugby opposant l'Italie en maillots blancs et la France en maillots sombres.
Italie - France en 1954.
Sergio Lanfranchi.

Après le conflit, le rugby à XV entre dans une nouvelle dimension grâce à l'aide des troupes alliées basées en Italie[2]. L'ancien joueur Tommaso Fattori (it) devient l'entraîneur de la sélection nationale, mais il faut attendre 1948 pour que l'Italie joue un nouveau match international face à la Tchécoslovaquie (victoire 17 à 0)[10]. La Vénétie (Rovigo, Padoue et Trévise) domine rapidement le rugby italien, gagnant le surnom de République du rugby italien. Parme et L'Aquila sont alors aussi des centres importants du rugby à XV.

Photographie en noir et blanc du buste d'un homme portant une chemise blanche, une cravate noire et une veste noire
Pierre Villepreux, entraîneur de l'Italie de 1978 à 1981.

Dans les années 1950, l'Italie domine les équipes européennes qu'elle affronte, à savoir les équipes d'Espagne, de Roumanie, d'Allemagne de l'ouest et de Tchécoslovaquie, à l'exception de la France[11].

Dans les années 1960, l'Italie est concurrencée par la Roumanie, mais le , elle est toute proche de réaliser l'exploit de battre pour la première fois la France, au stade Lesdiguières à Grenoble, menant sur le score de 6 à 12 à quelques minutes de la fin de la rencontre[12] avant que les deux ailiers Christian Darrouy et Jean Dupuy permettent à l'équipe de France de l'emporter en marquant deux essais pour une victoire in extremis 14-12[13]. Entre octobre 1965 et novembre 1966, l'Italie termine deuxième de la nouvelle formule de la Coupe européenne, battant la Tchécoslovaquie (11-0)[14], et la Roumanie (3-0)[15], faisant match nul contre l'Allemagne de l'ouest (3-3)[16], et perdant contre la France (0-21)[17].

Au début des années 1970, l'Italie effectue des tournées en Afrique, affrontant le Madagascar, le Zimbabwe et une sélection d'Afrique du sud nommée les Léopards. Grâce à de meilleurs résultats et l'apport d'entraineurs venant de l'étranger, les Gallois Roy Bish[18], et Gwyn Evans ainsi que le Français Pierre Villepreux[19], l'Italie commence à rencontrer des sélections britanniques, australiennes et néo-zélandaises.

Entrée dans le haut niveau mondial (1980-2000) modifier

Photographie d'un ballon de rugby de couleur blanc, de marque Mitre, avec un drapeau de l'Italie inscrit dessus.
Ballon de rugby italien.

Grenoble, stade Lesdiguières,

France - Italie 32-40

Points marqués:

  • France : 4 essais : collectif (14e) Bondouy (52e, 82e), Sadourny (79e), 3 transformations d'Aucagne (14e, 52e, 82e), 2 pénalités d'Aucagne (20e, 24e)
  • Italie : 4 essais : Francescato (5e) Gardner (34e), Croci (56e), Vaccari (74e), 4 transformations de Dominguez (5e, 34e, 56e, 74e), 4 pénalités de Dominguez (17e, 30e, 62e, 68e).

France: Sadourny, Ougier, Delaigue, Bondouy, Saint-André, Aucagne, Accoceberry, Costes, Pelous, Benetton, Miorin (Betsen), Merle, Tournaire, Dal Maso (Ibañez), Rougemont.
Entraîneur : Jean-Claude Skrela.

Italie: Pértile; Vaccari, Bordon, I. Francescato (24e Mazzariol), Marcello Cuttitta; Domínguez, Troncon (39e et 42e Guidi); Gardner, Giovanelli, Sgorlon; Cristofoletto, Croci; Properzi, Orlandi, Massimo Cuttitta.
Entraîneur : Georges Coste.

Arbitre : McHugh

À partir de 1980, les victoires obtenues contre des membres de la Coupe d'Europe des nations (Roumanie, Espagne, Portugal, Allemagne ou Union soviétique), mais également contre le Canada (9-37)[20], permettent à la Squadra Azzurra d'affronter en 1983, pour la première fois l'Australie à Rovigo au stade Mario-Battaglini, perdant 7 à 29[21].

En 1987, l'Italie fait partie des seize équipes qui participent à la première Coupe du monde de rugby qui a lieu en Nouvelle-Zélande et en Australie[22]. L'Italie joue le match d'ouverture à l'Eden Park d'Auckland face à la Nouvelle-Zélande. La défaite est lourde pour les Azzurri (70-6)[23]. Après une nouvelle défaite face à l'Argentine (25-16)[24], les Italiens terminent la Coupe du monde par une victoire face aux Fidji (18-15)[25]. En 1988, l'Italie rencontre à nouveau l'Australie et perd cette rencontre 6 à 55, puis affronte pour la première fois l'Irlande, perdant à Lansdowne Road 31 à 15[26].

La Squadra Azzurra participe à la Coupe du monde 1991 qui a lieu en Angleterre, se trouvant dans une poule très relevée, avec l'Angleterre, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis. Elle démarre cette compétition par une victoire face aux États-Unis (30-9), avant de perdre les deux rencontres suivantes, 36 à 6 face au XV de la rose[27], et 31 à 21 face aux All Blacks[28]. Dans cette compétition, le demi d'ouverture Diego Dominguez inscrit 29 points.

Peu avant la Coupe du monde 1995, en mai, elle obtient la première victoire de son histoire face à une équipe participant au Tournoi des Cinq Nations : elle s'impose 22 à 12 à Trévise face à l'Irlande. Lors de la Coupe du monde, les Italiens sont dans la poule de l'Angleterre, des Samoa et de l'Argentine, et ont l'ambition de se qualifier pour les quarts de finale, avec des joueurs de qualité tels que le pilier Massimo Cuttitta, la charnière Alessandro Troncon et Diego Dominguez, ainsi que l'ailier Marcello Cuttitta. Mais ils manquent leur entame de compétition en perdant contre les Samoa (42-18)[29]. Ils perdent ensuite de peu face à l'Angleterre (27-20)[30]. Ils terminent la phase de poule par une victoire face à l'Argentine (31-25)[31], mais ne réussissent pas à se qualifier pour la suite de la compétition.

En 1997, l'Italie remporte des victoires marquantes. En janvier, elle bat l'irlande à Lansdowne Road sur le score de 29 à 37[32], puis, le , elle remporte pour la première fois une rencontre contre la France (32-40), au stade Lesdiguières de Grenoble[33]. En fin d'année, elle affronte de nouveau l'Irlande et l'emporte pour la troisième fois consécutive.

En janvier 1998, c'est l'Écosse qui tombe au Stadio Comunale di Monigo à Trévise, (25-21)[34]. La même année, l'Italie se qualifie pour la Coupe du monde 1999 en battant l'équipe des Pays-Bas (67-7)[35]. Le XV italien apprend également son intégration dans le Tournoi à partir de l'édition 2000[36].

À l'approche de la Coupe du monde, les Italiens perdent quasiment tous leurs matchs, subissant la plus large défaite de leur histoire, à Durban contre l'Afrique du Sud (101-0)[37]. Durant la compétition, l'Italie termine dernière de son groupe, perdant ses trois rencontres, face à l'Angleterre (67-7)[38], les Tonga (28-25)[39], et la Nouvelle-Zélande (101-3)[40].

Intégration et apprentissage du Tournoi (2000-2007) modifier

Photographie du buste d'un homme portant un polo bleu
John Kirwan, entraîneur de l'Italie de 2002 à 2005.

En 2000, l'Italie rejoint le Tournoi, qui devient le Tournoi des Six Nations[41], avec à sa tête le Néo-Zélandais Brad Johnstone[42]. L'équipe gagne son premier match dans cette compétition, contre l'Écosse sur le score de 34 à 20[43], Diego Domínguez, avec 29 points, bat le record de points pour un joueur lors d'un match du tournoi[44],[N 1]. La suite du Tournoi est difficile pour la Squadra Azzurra, avec trois lourdes défaites, au pays de Galles (47-16), en Irlande (60-13) et contre l'Angleterre (12-59). Pour terminer, l'Italie se déplace au Stade de France et subit une courte défaite face à la France (42-31)[45].

En 2001 les Italiens obtiennent la cuillère de bois et subissent une lourde défaite à Twickenham face à l'Angleterre (80-23)[46].

Lors du Tournoi 2002, l'Italie perd à nouveau tous ses matchs, ce qui a pour conséquence le renvoi de l'entraîneur Brad Johnstone[47]. Il est remplacé par un autre Néo-Zélandais, John Kirwan[48]. Les Italiens gagnent le deuxième match de leur histoire dans un tournoi en 2003 contre le pays de Galles, (30-22)[48]. Pour la première fois, l'équipe ne termine pas à la dernière place de la compétition, et c'est le XV du Poireau qui récupère la cuillère de bois.

Les Italiens entament la Coupe du monde 2003 par une défaite face à la Nouvelle-Zélande (70-7), mais ils enchaînent ensuite deux victoires face aux Tonga (36-12) puis face au Canada (19-14). Dans le match pour la deuxième place de poule qualificative pour les quarts de finale, les Azzurri s'inclinent face aux Gallois (15-27)[49].

En 2004, l'Italie ne remporte qu'une seule rencontre dans le Tournoi, face à l'Écosse (20-14). Lors du Tournoi 2005, l'Italie termine en dernière position avec la cuillère de bois, et John Kirwan est remplacé par les Français Pierre Berbizier et Jean-Philippe Cariat. En juin, les Italiens réalisent une tournée en Argentine où ils créent la surprise en battant les Pumas (29-30)[50].

Photographie d'un joueur de rugby vêtu d'un maillot bleu, d'un short blanc et portant un ballon dans la main droite
Marko Stanojevic lors de la Coupe du monde 2007.

Lors du Tournoi des Six Nations 2006, les Italiens opposent une forte résistance à leurs adversaires. Ils obtiennent un match nul contre le pays de Galles (18-18)[51] et ne s'inclinent face à l'Écosse, par 13 à 10[52], qu'à cause d'une pénalité de Chris Paterson en fin de partie. Cependant ils terminent à nouveau dernier de la compétition avec un seul point.

Photographie de joueurs de rugby en maillots bleus, dont l'un tape dans un ballon posé au sol.
Écosse - Italie à Murrayfield, lors du Tournoi des six nations 2007.

Le début du Tournoi 2007 est dur pour l'Italie qui perd lourdement à domicile face à la France (3-39), puis s'incline à Twickenham face au XV de la rose (20-7). Se déplaçant ensuite à Murrayfield, l'Italie arrache un succès significatif face à l'Écosse (17-37), marquant trois essais transformés dans les six premières minutes de la partie, par Mauro Bergamasco, Andrea Scanavacca et Kaine Robertson[53]. C'est la première victoire de la Squadra Azzurra à l'extérieur dans le Tournoi. Forte de ce succès, l'Italie domine ensuite le pays de Galles (23-20)[54]. Pour la première fois, l'Italie termine quatrième du Tournoi avec deux victoires.

La même année, l'Italie joue dans la poule C de la coupe du monde, où elle affronte la Nouvelle-Zélande, l'Écosse, la Roumanie et le Portugal. Pour commencer la compétition, les All Blacks écrasent les Italiens (76-14), mais les Italiens se reprennent lors des deux rencontres suivantes et s'imposent face à la Roumanie (24-18), puis face au Portugal (31-5). Pour terminer cette phase de poule, ils jouent la deuxième place face à l'Écosse, afin d'obtenir leur qualification pour les quarts de finale. Le buteur écossais Chris Paterson passe six pénalités durant la rencontre et permet au XV du chardon de l'emporter 18 à 16 et élimine l'Italie[55]. À l'issue de la compétition, Pierre Berbizier quitte ses fonctions[56].

Maintien à un niveau honorable dans le cadre du tournoi des 6 nations (2007-2015) modifier

Photographie d'un stade lors d'un match de rugby de l'équipe d'Italie
Italie - Australie à Padoue, en 2008.

Le Sud-Africain Nick Mallett est nommé à la tête de l'équipe[57]. Lors du Tournoi 2008 l'Italie débute par une courte défaite (16-11) face à l'Irlande à Lansdowne Road, avant de s'incliner à domicile face à l'Angleterre (19-23). Les Italiens perdent ensuite lourdement face aux Gallois (47-8), puis au Stade de France face aux Bleus (25-13). Pour clore ce tournoi, ils évitent la cuillère de bois en dominant l'Écosse (23-20), victoire arrachée grâce à un drop de dernière minute d'Andrea Marcato[58].

Le Tournoi 2009 débute face à l'Angleterre, par le fiasco de la titularisation de Mauro Bergamasco au poste de demi de mêlée[59], alors qu'il est habituellement troisième ligne. Le sélectionneur le remplace à la mi-temps, mais cela ne peut éviter la défaite (11-36). Les Italiens perdent ensuite tous les autres matchs et décrochent la cuillère de bois. En 2010 les Italiens ne gagnent qu'une seule rencontre face à l'Écosse (16-12) et terminent à la dernière place.

Lors du Tournoi 2011, la sélection italienne commence par une courte défaite contre l'Irlande (11-13)[60], avant de subir une large défaite en Angleterre (59-13) et un nouvel échec à domicile face aux Gallois (16-24). Mais le , au Stadio Flaminio, l'Italie réussit pour la première fois dans le Tournoi, à gagner contre la France (22-21)[61]. Une semaine plus tard, l'Italie chute en Écosse (21-8) et n'échappe pas à la dernière place.

Participante de la coupe du monde 2011, l'Italie est dans la poule C, en compagnie de l'Australie, de l'Irlande, des États-Unis et de Russie. Après une défaite face aux Wallabies (32-6)[62], les Italiens dominent successivement la Russie (53-17)[63], puis les États-Unis (27-10)[64]. Lors de la dernière rencontre, ils s'inclinent face à l'Irlande (36-6)[65], étant une nouvelle fois dans l'impossibilité de se qualifier pour les quarts de finale.

Nick Mallett n'est pas conservé à son poste[66], remplacé par le Français Jacques Brunel, qui prend la tête de l'équipe le [67].

Lors du Tournoi 2012, les Italiens entament la compétition par une défaite au Stade de France contre l'équipe de France (30-12)[68]. Une semaine plus tard, lors de leur premier match au Stadio Olimpico de Rome, les Azzuri livrent une prestation plus qu'honorable, inscrivant deux essais en toute fin de première mi-temps. L'Angleterre s'impose finalement 19 à 15[69]. L'Italie s'incline ensuite deux nouvelles fois à l'extérieur, plus lourdement, en Irlande (42-10) et au pays de Galles (24-3). En clôture du Tournoi, lors du match pour la cuillère de bois, les Italiens l'emportent face à l'Écosse (13-6), s'évitant l'antitrophée qui revient aux Écossais[70]. En juin, les Azzurri partent en tournée en Amérique ; après une défaite contre l'Argentine (37-22), ils gagnent contre le Canada (25-16) et les États-Unis (30-10). Lors des tests de novembre, ils battent les Tonga (28-23), avant une défaite logique contre la Nouvelle-Zélande (10-42)[71]. Pour leur dernier match, ils frôlent l'exploit contre l'Australie (19-22)[72],[73].

Photographie d'une touche lors d'un match de rugby entre les Italiens en maillots bleus et les Gallois en maillots rouges.
Italie - Galles, en 2013.

En 2013, Le Tournoi s'avère être une réussite pour les Italiens. Lors de la première journée, l'Italie bat à nouveau, deux ans après la victoire 22-21 à Flaminio, le XV de France (23-18)[74]. Néanmoins, la Squadra Azzura ne confirme pas par la suite, s'inclinant largement en Écosse (34-10) et face au pays de Galles (9-26). En revanche, elle se montre héroïque en Angleterre, inscrivant le seul essai du match et s'inclinant de sept points (18-11). Lors de la dernière journée, elle montre le même visage que face à la France et domine étonnamment l'Irlande, (22-15)[75], battant le XV du Trèfle pour la première fois dans le Tournoi. C'est la deuxième fois que l'Italie remporte deux matchs dans un même tournoi, après celui de 2007. En juin, les Italiens se rendent en Afrique du Sud pour un Tournoi contre les Springboks, les Samoa et l'Écosse. Ils perdent les trois rencontres, face à l'Afrique du Sud (44-10)[76], aux Samoa (39-10), puis face aux Écossais (30-29)[77]. Lors de la tournée d'automne, les Italiens sont dominés par les Australiens (20-50)[78], avant de s'imposer face aux Fidji (37-31)[79], dans une rencontre marquée par la centième sélection du capitaine Sergio Parisse (auteur d'un essai) et du pilier Martin Castrogiovanni. Ils terminent leur tournée par une défaite face à l'Argentine (14-19). C'est également la dernière rencontre jouée par Les Azzurri au stade Flaminio de Rome[80]. Des travaux de mise aux normes et d'agrandissement de ce stade ont été exigés par l'IRB. Et vu les difficultés rencontrées pour effectuer la rénovation[81], la F.I.R. décide que l'équipe nationale joue ses rencontres au Stade olympique et abandonne ses droits sur le stade Flaminio à la Fédération italienne de football[82].

Photographie d'un homme porteur de lunette et d'un haut bleu avec des bandes blanches sur les épaules
Jacques Brunel, sélectionneur de l'Italie de 2011 à 2016.

Lors du Tournoi 2014, après une défaite honorable au pays de Galles (23-15), l'Italie perd plus lourdement en France (30-10). Le troisième match contre l'Écosse s'avère être la finale des perdants avant l'heure et le match pour la cuillère de bois. Menant de dix points à la pause, l'Italie se relâche en seconde période et s'incline à la dernière minute (20-21), à la suite d'un drop de Duncan Weir[83]. Dès lors, la cuillère de bois semble promise aux Italiens, qu'elle décroche pour la cinquième fois en quinze participations au Tournoi, après deux débâcles en Irlande et contre l'Angleterre, respectivement 46 à 7 et 11 à 52.

En juin, après ce tournoi désastreux, l'équipe va concéder trois nouvelles défaites. Elle perd d'abord à Suva, face aux Fidji (25-14). La semaine suivante, les Azzurri sont incapables d'inscrire le moindre point à Apia face aux Samoa, s'inclinant 15-0. Ils terminent leur tournée à Tokyo, où ils concèdent leur première défaite de leur histoire face au Japon (26-23)[84]. En novembre, l'Italie met un terme à une série de neuf défaites de suite en s'imposant face aux Samoa (24-13)[85], mais elle s'incline 20-18 contre l'Argentine et 22-6 contre l'Afrique du Sud.

L'Italie commence le Tournoi 2015 face à l'Irlande. Après avoir tenu tête au XV du Trèfle pendant une heure, elle s'incline finalement 26 à 3[86]. Une semaine plus tard à Twickenham, malgré une large défaite face aux Anglais (47-17)[87], les Italiens inscrivent trois essais. C'est en Écosse que l'Italie arrache un succès inespéré dans les derniers instants (19-22)[88], grâce à un essai de pénalité en toute fin de rencontre, et un autre essai (de Giovanbattista Venditti) consécutif à une pénalité manquée par Kelly Haimona. Si en 2014, l'Écosse avait battu l'Italie à Rome dans les derniers instants, c'est bien l'Italie qui bat l'Écosse à Édimbourg en 2015 à la dernière minute, se mettant à l'abri de la cuillère de bois. Mais quinze jours plus tard, l'Italie ne rivalise absolument pas avec le XV de France, et s'incline sans marquer le moindre point (29-0)[89]. Pour le dernier match, si les Azzuri livrent une première mi-temps assez convaincante contre le pays de Galles (menés 13-14 à la mi-temps), ils explosent en plein vol en seconde période, s'inclinant finalement sur le score sévère de 61 à 20[90].

Traversée du désert et années noires (2015-2021) modifier

La victoire contre l'Écosse fut la dernière dans le Tournoi des Six Nations jusqu'au match contre le Pays de Galles en 2022[91]. L'accumulation des contre-performances font que plusieurs spécialistes et commentateurs protestent contre la présence de l'Italie dans le tournoi et souhaitent son remplacement par la Géorgie ou l'Afrique du Sud[92],[93].

Lors de la Coupe du monde, l'Italie présente dans la poule D, perd sa première rencontre à Twickenham face à la France (32-10)[94], avant de l'emporter difficilement contre le Canada (23-18)[95]. Lors de son troisième match, elle s'incline de peu face à l'Irlande (16-9)[96]. Malgré une victoire avec le bonus offensif face à la Roumanie (32-22)[97], l'Italie quitte une nouvelle fois la coupe du monde en phase de poules.

En 2016, lors de l'entame du Tournoi, l'Italie est proche de battre la France au Stade de France, s'inclinant de peu (23-21), Parisse manquant le drop de la gagne à la dernière minute[98]. Lors du deuxième match à domicile, après avoir fait jeu égal face aux Anglais lors de la première mi-temps, les Italiens s'inclinent 9 à 40[99]. Par la suite, Ils perdent à nouveau à Rome face au XV du Chardon (20-36)[100], avant de subir deux revers cinglants en Irlande (58-15)[101], puis au pays de Galles (67-14)[102], récoltant une nouvelle fois la cuillère de bois. À l'issue de la compétition Jacques Brunel quitte ses fonctions de sélectionneur afin de devenir entraîneur des avants à l'Union Bordeaux Bègles[103]. C'est l'Irlandais Conor O'Shea qui le remplace à la tête de la Squadra azzurra[104].

En juin, l'Italie effectue avec son nouveau sélectionneur, une tournée en Amérique du Nord. Elle s'impose à San José face aux États-Unis (20-24)[105], puis à Toronto face au Canada (18-20)[106]. En novembre, lors de la tournée européenne des équipes de l’hémisphère sud, elle chute lourdement face à la Nouvelle-Zélande (10-68)[107], puis remporte un succès historique contre l'Afrique du sud (20-18)[108] et s'incline à nouveau face aux Tonga (17-19)[109].

Le , Conor O'Shea met un terme prématuré avec six mois d'avance à son rôle de sélectionneur de l'Équipe d'Italie de rugby à XV [110]. Le , l'entraîneur sud-africain Franco Smith est nommé par la Fédération Italienne de Rugby en tant que sélectionneur national par intérim[111]. Le , Franco Smith est appointé par la Fédération Italienne pour être le sélectionneur national de l'Équipe d'Italie de rugby à XV jusqu'en 2023[112]. Le , suites aux mauvais résultats de l'équipe dans le Tournoi 2021, la Fédération Italienne annonce la nomination de Kieran Crowley au poste de sélectionneur national, sélection dont il prend la tête à partir du [113]. Franco Smith est de son côté appointé Directeur du rugby de haut niveau à la Fédération Italienne[113].

Renouveau et amélioration des résultats (2022-) modifier

L'Italie met un terme à une série de 36 défaites consécutives à l'occasion du Tournoi des Six Nations 2022 en s'imposant à la dernière journée sur la pelouse du Pays de Galles (22-21), grâce à un essai inscrit en toute fin de rencontre par Edoardo Padovani et transformé par Paolo Garbisi, ce qui constitue sa première victoire dans la compétition depuis 2015[114]. En outre, il s'agit de son 3e succès face au XV du Poireau, le premier de son histoire au Millennium Stadium, ainsi que son 3e succès à l'extérieur dans le cadre du tournoi.

Lors de leur tournée d'été, les Italiens battent à domicile le Portugal (31-38), puis la Roumanie (13-45). Toutefois, ils terminent leur tournée par une défaite face à la Géorgie (28-19)[115].

Ange Capuozzo élu révélation de l'année 2022 aux prix World Rugby.

Lors de la série des tests matchs de novembre 2022, l'équipe de Crowley surprend. Le 5 novembre, ils dominent largement les Samoa (49-17)[116]. Mais, surtout, l'Italie remporte une semaine plus tard une victoire historique contre l'Australie, 28 à 27, une première dans son histoire[117]. Malgré 14 points perdus au pied (quatre pénalités et une transformation ratées), les Italiens prennent le dessus sur une équipe australienne remaniée et sans plusieurs de ses joueurs titulaires. Ange Capuozzo notamment inscrit deux essais.

Au cours de la coupe du monde 2023 en France, l'Italie prend place dans le groupe A. Si l'équipe réalise de bonnes performances face à la Namibie (52-8) et face à l'Uruguay (38-17), elle s'effondre face aux All Blacks au terme d'un match très compliqué débouchant sur un score de 96 à 17 en faveur des Néo-Zélandais. La semaine suivante l'Italie perd à nouveau face au XV de France, cette fois-ci sur le score de 60 à 7. Une fois de plus l'équipe termine troisième de son groupe et est éliminée dès la phase de poule[118]. Le contrat de Kieran Crowley n'est pas prolongé et c'est Gonzalo Quesada qui devient sélectionneur[119].

Lors du Tournoi des Six Nations 2024, l'Italie réalise de belles performances en créant l'exploit face au XV de France qu'elle accroche à l'extérieur (13-13) lors de la 3e journée, manquant de justesse de l'emporter avec une pénalité de Paolo Garbisi qui a heurté le poteau après une glissade accidentelle du ballon face à des Tricolores en infériorité numérique pendant l'ensemble de la 2e période, tandis qu'à l'occasion de la journée suivante, elle s'impose à domicile face à l'Écosse (31-29) au cours d'une 2e mi-temps parfaitement abordée. La Squadra Azzurra signe à cette occasion sa première victoire face au XV du Chardon 9 ans après son dernier succès contre cet adversaire et 12 ans après sa dernière victoire sur le sol italien contre les Britanniques ; en outre elle signe sa meilleure performance dans le tournoi depuis 2013 (où elle avait remporté 2 matchs, contre les Français puis les Irlandais). Des exploits d'autant plus retentissants que l'Italie avait été laminée par la France lors de la dernière Coupe du monde et qu'elle avait manqué de peu de battre l'Angleterre lors du premier match (défaite 24-27 à Rome). L'Italie parachève son tournoi avec une victoire sur le fil décrochée, comme deux ans auparavant, sur la pelouse du pays de Galles (24-21), et évite pour la première fois depuis 2015 la dernière place aux dépens de sa victime du jour qui hérite de la cuillère de bois. En outre, ce succès représente la 4e victoire des Italiens à l'extérieur dans l'histoire de la compétition, la 2e fois au Millennium Stadium de Cardiff mais permet surtout aux hommes de Gonzalo Quesada d'obtenir leur meilleur résultat depuis l'intégration de l'Italie 24 ans plus tôt (2 victoires et un match nul pour seulement 2 défaites).

Palmarès modifier

Coupe du monde modifier

Une coupe en dorée avec un couvercle tenue dans une main.
Coupe Webb Ellis.
Photographie d'une touche dans un match de rugby à XV entre l'Italie en maillots blancs et l'Écosse en maillots gris et bleus
Écosse - Italie à Saint-Étienne lors de la Coupe du monde 2007.
Performances de l'Italie en Coupe du monde[120].
Édition Organisateur Place Commentaire
1987 Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande & Drapeau de l'Australie Australie 3e de la poule C voir Italie CM 1987
1991 Drapeau de l'Angleterre Angleterre[121] 3e de la poule A voir Italie CM 1991
1995 Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud 3e de la poule B voir Italie CM 1995
1999 Drapeau du pays de Galles Pays de Galles[122] 4e de la poule B voir Italie CM 1999
2003 Drapeau de l'Australie Australie 3e de la poule D voir Italie CM 2003
2007 Drapeau de la France France 3e de la poule C voir Italie CM 2007
2011 Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande 3e de la poule C voir Italie CM 2011
2015 Drapeau de l'Angleterre Angleterre 3e de la poule D voir Italie CM 2015
2019 Drapeau du Japon Japon 3e de la poule B voir Italie CM 2019
2023 Drapeau de la France France 3e de la poule A

Tournoi des Six Nations modifier

Photographie d'une mêlée dans un match de rugby à XV, entre l'équipe d'Italie en maillots rouges et l'équipe d'Italie en maillots bleus
Galles - Italie en 2008.
Photographie d'un regroupement dans un match de rugby à XV, entre l'équipe d'Italie en maillots bleus et l'équipe de France en maillots blancs
France - Italie en 2012.
Nations Tournois disputés victoires dont victoires seule[N 2] dont Grands Chelems
Angleterre 126 39 29 13
Pays de Galles 128 39 28 0012[N 3]
France 93 26 17 10
Écosse 128 22 14 3
Drapeau : Irlande Irlande 128 22 13 3
Italie 23 0 0 0

L'Italie a intégré le Tournoi lors de l'édition 2000. Elle n'a jamais remporté la compétition et son palmarès est de 15 rencontres gagnées et 2 matchs nuls pour 103 défaites[123].

Statistiques des rencontres modifier

Le tableau suivant dresse le bilan des matchs contre tous les adversaires de l'équipe d'Italie, il est mis à jour au [124].

Bilan de l'équipe d'Italie de rugby à XV par adversaire au
Adversaires Matches Victoires Nuls Défaites Points marqués Points encaissés
Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud 16 1 0 15 195 764
Allemagne 20 15 1 4 253 123
Angleterre 31 0 0 31 380 1224
Angleterre XV 2 1 0 1 15 15
Angleterre A 1 0 1 0 9 21
Angleterre -23 3 1 1 1 31 42
Argentine 23 5 1 17 399 594
Australie 20 1 0 18 279 658
Australie XV 2 0 0 2 36 75
Belgique 2 2 0 0 75 0
Bulgarie 1 1 0 0 17 0
Canada 10 8 0 2 294 135
Catalogne 2 1 1 0 10 8
Croatie 2 2 0 0 115 40
Danemark 1 1 0 0 102 3
Écosse 37 9 0 28 619 959
Écosse A 3 1 0 2 51 55
Espagne 27 23 1 3 581 187
États-Unis 5 5 0 0 154 74
Fidji 12 6 0 6 282 275
France 49 3 1 45 572 1528
France XV 1 0 0 1 24 49
France A 10 0 0 10 80 262
France A1 19 1 1 17 185 440
France Espoirs 1 0 0 1 18 21
Géorgie 3 2 0 1 78 67
Îles Cook 1 0 0 1 6 15
Drapeau : Irlande Irlande 36 4 0 32 540 1330
Japon 9 7 0 2 283 167
Léopards 2 2 0 0 49 14
Madagascar 2 2 0 0 26 15
Maroc 8 6 0 2 184 52
Namibie 5 3 0 2 174 104
Nouvelle-Zélande 16 0 0 16 157 963
Nouvelle-Zélande juniors 1 0 0 1 13 30
Nouvelle-Zélande XV 1 0 0 1 12 18
Pays-Bas 4 4 0 0 178 27
Pays de Galles 33 4 1 28 524 1111
Pacific Islanders 1 0 0 1 17 25
Pologne 7 6 0 1 165 49
Portugal 13 11 1 1 371 102
Rhodésie 1 0 0 1 4 42
Roumanie 44 25 3 16 711 654
Russie 5 5 0 0 283 76
Samoa 8 3 0 5 158 192
Tchécoslovaquie et République tchèque 12 10 1 1 266 62
Tonga 5 3 0 2 154 82
Tunisie 3 3 0 0 60 19
URSS 14 4 1 9 171 165
Uruguay 5 5 0 0 147 52
Yougoslavie 3 3 0 0 60 22
Zimbabwe 3 3 0 0 70 25
Total 552 200 (36,23%) 15 (2,71%) 337 (61,05%) 9702 13232

Tenue, emblèmes, symboles modifier

Tenue vestimentaire modifier

L'équipe d'Italie ne joue pas aux couleurs du drapeau national, mais en bleu, en hommage à la famille royale issue de la Maison de Savoie[125]. En cas de conflit de couleurs, elle joue en blanc.

Période Équipementiers Sponsors maillot
2000-2007 Kappa -
2007-2012 Cariparma
2012-2017 Adidas
2017-2023 Macron
2023- Vittoria Assicuranze

Hymne et emblème modifier

Photographie d'une équipe de rugby en ligne, portant des maillots bleus
L'équipe d'Italie pendant l'hymne national.
Photographie d'un écusson représentant le drapeau italien entouré de feuilles de lauriers
Emblème actuel de l'équipe d'Italie.
Photographie d'un buste d'un homme portant un maillot blanc avec un emblème dessus
Premier emblème de l'équipe d'Italie.

Des débuts de l'équipe d'Italie de rugby jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, l'emblème sur le maillot venait du blason de la Maison de Savoie. Aujourd'hui, le symbole de l'Italie est un écusson rappelant le drapeau italien (vert, blanc, rouge), entouré de feuilles de lauriers, qui symbolisent la grandeur de l'histoire romaine et les victoires de Jules César dans l'Antiquité. La couronne de lauriers était portée par les empereurs romains. Elle était aussi octroyée aux généraux en récompense de victoires militaires[126].

Stades modifier

La première rencontre internationale a lieu le à l'Arena Civica située à Milan[3], contre l'Espagne. Ce stade sera quasiment l'unique utilisé par l'équipe nationale jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Ensuite, les Italiens vont aussi affronter leurs adversaires sur les différents stades de rugby du pays, à savoir le Stadio Flaminio à Rome, le Stadio Plebiscito à Padoue, le Stadio Comunale di Monigo à Trévise, le stade Tommaso-Fattori à L'Aquila et le stade Mario-Battaglini à Rovigo.

Admise dans le Tournoi des 6 nations 2000, la sélection italienne va jouer dans le stade Flaminio, basé dans le quartier Parioli, à Rome. Depuis l'édition 2012, après des demandes vaines de travaux et de modernisation du stade Flaminio de la part de la F.I.R[127], c'est le Stade olympique qui est devenu le stade principal.

Stadio Flaminio
Capacité : 30 000
Stadio Olimpico
Capacité : 72 698
Stade Flaminio Stade olympique

Composition du XV italien modifier

Joueurs modifier

Provenance des joueurs modifier

À l'époque de la première édition du championnat d'Italie en 1928-29, tous les joueurs internationaux italiens y jouent. Les premiers clubs sont Amatori Milan, Rugby Brescia, la SS Lazio, le Rugby Rome et le Rugby Bologne. Puis viennent s'ajouter après-guerre, les clubs vénitiens, à savoir Rugby Rovigo, Benetton Trévise et Petrarca Padoue. Dans les années 1950, Sergio Lanfranchi fait partie des premiers joueurs à s'expatrier et s'engage avec le FC Grenoble, devenant champion de France lors de la saison 1953-1954[128]. Dans les années 1960, Francesco Zani remporte trois titres du championnat de France avec le SU Agen[129]. À partir des années 1990, les meilleurs joueurs italiens évoluent à l'étranger, comme Diego Domínguez au Stade français[130], et Alessandro Troncon au ASM Clermont[131]. Dans les années 2000, l'exode s'accentue vers la France et l'Angleterre, et afin de garder les joueurs internationaux en Italie, deux clubs (Benetton Trèvise et Aironi Rugby) intègrent la Celtic League en 2010, afin d'affronter les clubs Irlandais, Gallois et Écossais[132]. En 2012, Zebre remplace Aironi Rugby qui disparaît[133]. Cependant à l'issue de la saison 2014-2015, les clubs italiens sont menacés d'être exclus à cause d'importants problèmes financiers[134].

La plupart des joueurs internationaux actuels nés en Italie, sont originaires de la région de Vénétie (entre autres : Marco Bortolami, Mauro Bergamasco, Michele Campagnaro, Alberto De Marchi, Leonardo Ghiraldini, Leonardo Sarto, Alessandro Zanni). Depuis les années 1990, afin de faire progresser la Squadra Azzurra dans la hiérarchie mondiale du rugby, un certain nombre de joueurs venant d'Argentine, d'Australie, d'Afrique du Sud et de Nouvelle-Zélande ont incorporé l'effectif[135]. Plusieurs d'entre eux porteront le maillot italien alors qu'ils n'étaient pas sélectionnables, le cas le plus emblématique étant celui de Martin Castrogiovanni[136].

Joueurs emblématiques modifier

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Joueur international italien de rugby à XV.

La liste suivante est limitée à des joueurs qui ont au moins 60 sélections en équipe d'Italie, plus quelques personnalités marquantes (capitaines de l'équipe d'Italie, joueurs comptant moins de sélections mais ayant évolué à une époque où il y avait moins de matchs internationaux).

Record de sélections modifier

Photographie de la tête d'un homme ayant le crâne rasé,
Sergio Parisse.

Le demi de mêlée, Alessandro Troncon devient le premier joueur italien à franchir la barre des 100 sélections, lors d'une rencontre face au Portugal lors de la Coupe du monde 2007[137]. Andrea Lo Cicero rejoint Troncon lors du Tournoi des six nations 2013 face au pays de Galles, avant de porter le record à 103 sélections[138]. Le pilier, Martin Castrogiovanni et le troisième ligne centre, Sergio Parisse deviennent codétenteurs du record en 2014 face à l'Écosse[139]. Parisse est désormais seul détenteur du record avec 142 sélections[140].

Il faut noter qu'un classement par nombre de sélections ne dépend pas que de la qualité du joueur mais aussi du nombre de rencontres internationales. La naissance de la coupe du monde en 1987, la périodicité désormais biannuelle des tournées et l'intégration au tournoi influent sur ce classement et doivent donc être rappelés.

Tests disputés au [141]
# Joueur Parcours en équipe nationale Nombre de sélections
1 Sergio Parisse 2002-2019 142
2 Martin Castrogiovanni 2002-2016 119
- Alessandro Zanni 2005-2020 119
4 Marco Bortolami 2001-2015 112
5 Leonardo Ghiraldini 2006-2019 107
6 Mauro Bergamasco 1998-2015 106
7 Andrea Lo Cicero 2000-2013 103
8 Alessandro Troncon 1994-2007 102
9 Andrea Masi 1999-2015 95
10 Mirco Bergamasco 2002-2012 89
- Luke McLean 2008-2017 89

Record de points modifier

Le record de points marqués pour la sélection italienne est détenu par Diego Dominguez avec 983 points (9 essais, 127 transformations, 208 pénalités et 20 drops)[142].

Points marqués au [141]
# Joueur Parcours en équipe nationale Nombre de points
1 Diego Dominguez 1991-2003 983
2 Stefano Bettarello 1979-1988 483
3 Tommaso Allan 2013- 472
4 Luigi Troiani 1985-1995 294
5 Ramiro Pez 2000-2007 260
6 Mirco Bergamasco 2002-2012 256
7 Luciano Orquera 2004-2015 154
8 David Bortolussi 2006-2008 153
9 Carlo Canna 2015- 152
10 Paolo Garbisi 2020- 150

Record d'essais modifier

Photographie de la tête et du buste d'un homme aux cheveux gris, vêtu d'une chemise à rayures, d'une cravate et d'une veste noire
Marcello Cuttitta.

Marcello Cuttitta, ailier de l'équipe d'Italie, détient le record d'essais de la sélection, avec 26 unités[143].

Essais marqués au [141]
# Joueur Parcours en équipe nationale Essais
1 Marcello Cuttitta 1987-1999 26
2 Paolo Vaccari 1991-2003 23
3 Manrico Marchetto (it) 1972-1981 21
Carlo Checchinato 1990-2004 21
5 Alessandro Troncon 1994-2007 19
6 Serafino Ghizzoni 1977-1987 17
Massimo Mascioletti 1977-1990 17
Mirco Bergamasco 2002-2012 17
9 Ivan Francescato 1990-1997 16
Sergio Parisse 2002-2019 16

Effectif actuel modifier

Le , le nouveau sélectionneur italien Gonzalo Quesada dévoile son groupe de trente-quatre joueurs retenus pour le Tournoi des Six Nations 2024[144]. Les principales absences sont celles de Simone Ferrari, Dino Lamb, Paolo Odogwu et de Marco Riccioni pour cause de blessures[145].

Après la première journée, le , Sebastian Negri déclare forfait pour la deuxième journée, il est remplacé par Matteo Canali (en) qui est convoqué pour la première fois, l'arrière polyvalent Leonardo Marin est également appelé[146].

Pour préparer la troisième journée, Simone Ferrari, Louis Lynagh, François Carlo Mey sont convoqués tandis que Tommaso Allan a demandé à ne pas être sélectionné pour pouvoir se reposer. De plus, Pietro Ceccarelli, Edoardo Iachizzi, Lorenzo Cannone et Sebastian Negri sont forfaits pour cette rencontre[147],[148]. Cependant, quelques jours plus tard, François Carlo Mey est contraint de déclarer forfait, il est remplacé par Giovanni Licata[149]. Le , c'est au tour de Matteo Nocera (en) de déclarer forfait pour ce troisième match, il est remplacé par Filippo Alongi (en)[150].

Le , le talonneur Marco Manfredi déclare forfait pour la quatrième journée et est remplacé par Luca Bigi[151].

Avants modifier
Nom Poste Naissance Sélections
(points marqués)
Club Année 1re
sélection
Luca Bigi Talonneur (32 ans) 48 (5) Zebre 2017
Gianmarco Lucchesi Talonneur (23 ans) 22 (5) Benetton Trévise 2020
Giacomo Nicotera Talonneur (27 ans) 23 (10) Benetton Trévise 2022
Filippo Alongi (en) Pilier (23 ans) 1 (0) Benetton Trévise 2022
Simone Ferrari Pilier (30 ans) 53 (10) Benetton Trévise 2016
Danilo Fischetti Pilier (26 ans) 41 (0) Zebre 2020
Luca Rizzoli (en) Pilier (21 ans) 0 (0) Zebre -
Mirco Spagnolo (en) Pilier (23 ans) 5 (0) Benetton Trévise 2024
Giosuè Zilocchi Pilier (27 ans) 21 (0) Benetton Trévise 2018
Matteo Canali (en) Deuxième ligne (25 ans) 0 (0) Zebre -
Niccolò Cannone Deuxième ligne (25 ans) 41 (5) Benetton Trévise 2020
Riccardo Favretto (en) Deuxième ligne (22 ans) 3 (0) Benetton Trévise 2021
Federico Ruzza Deuxième ligne (29 ans) 54 (0) Benetton Trévise 2017
Andrea Zambonin (en) Deuxième ligne (23 ans) 7 (0) Zebre 2022
Alessandro Izekor (en) Troisième ligne (24 ans) 2 (0) Benetton Trévise 2024
Michele Lamaro (c) Troisième ligne (25 ans) 38 (5) Benetton Trévise 2020
Giovanni Licata Troisième ligne (27 ans) 13 (0) Zebre 2017
Ross Vintcent Troisième ligne (21 ans) 4 (0) Exeter Chiefs 2024
Manuel Zuliani Troisième ligne (23 ans) 21 (10) Benetton Trévise 2022
Arrières modifier
Nom Poste Naissance Sélections
(points marqués)
Club Année 1re
sélection
Alessandro Garbisi Demi de mêlée (21 ans) 6 (10) Benetton Trévise 2022
Martin Page-Relo Demi de mêlée (25 ans) 8 (14) Lyon OU 2023
Stephen Varney Demi de mêlée (22 ans) 29 (20) Gloucester Rugby 2020
Paolo Garbisi Demi d'ouverture (23 ans) 36 (181) Montpellier HR 2020
Leonardo Marin Demi d'ouverture (22 ans) 9 (5) Benetton Trévise 2022
Juan Ignacio Brex Centre (31 ans) 35 (25) Benetton Trévise 2021
Tommaso Menoncello Centre (21 ans) 17 (25) Benetton Trévise 2022
Federico Mori Centre (23 ans) 17 (0) Aviron bayonnais 2020
Marco Zanon Centre (26 ans) 16 (10) Benetton Trévise 2019
Simone Gesi Ailier (22 ans) 1 (0) Zebre 2023
Monty Ioane Ailier (29 ans) 30 (65) Lyon OU 2020
Louis Lynagh Ailier (23 ans) 2 (5) Harlequins 2024
Ange Capuozzo Arrière (24 ans) 19 (55) Stade toulousain 2022
Lorenzo Pani Arrière (21 ans) 8 (15) Zebre 2023

Entraîneurs modifier

Entraîneurs notables modifier

Mis à part Luigi Bricchi qui restera de longues années dans l'encadrement technique, ce sont surtout les entraîneurs étrangers qui ont marqué l'équipe d'Italie. À commencer par Julien Saby dans les années 1930, qui remporta un concours international ouvert par l'Italie pour recruter un entraîneur[152]. Vers la fin du XXe siècle, ce sont le Gallois Roy Bish et les Français Pierre Villepreux et Georges Coste qui vont permettre à la sélection italienne de progresser et d'intégrer le Tournoi des Cinq Nations[153]. Depuis sept entraîneurs se sont succédé à la tête de l'équipe, deux Néo-Zélandais Brad Johnstone, John Kirwan, un Sud-Africain Nick Mallett et deux Français Pierre Berbizier et Jacques Brunel[154],l'Irlandais Conor O'Shea et Sud-Africain Franco Smith. À l'issue du Tournoi 2021, le Néo-Zélandais Kieran Crowley est nommé sélectionneur de l'équipe[104] mais non reconduit après la Coupe du monde 2023.

Entraîneurs de l'équipe d'Italie[155]
Nom Début Fin Tests Victoires Nuls Défaites % de victoires
 Arnaldo Cortese
 John Thomas
- 1 0 0 1 0
 Arturo Cameroni
 Luigi Bricchi
- 1 1 0 0 100
 Luigi Bricchi 1er novembre 1932 4 3 0 1 75
 Luigi Bricchi
 Julien Saby
1 1 0 0 100
 Julien Saby 2 0 0 2 0
 Luigi Bricchi
 Michel Boucheron
2 1 0 1 50
 Luigi Bricchi
 Julien Saby
1er janvier 1937 5 2 1 2 40
 Luigi Bricchi 1 0 0 1 0
 Luigi Bricchi
 Giuseppe Sessa
2 1 0 1 50
 Romano Bonifazi 2 1 0 1 50
 Luigi Bricchi
 Franco Chiaserotti
1 1 0 0 100
 Tommaso Fattori 2 1 0 1 50
 Giorgio Briasco
 Antonio Radicini
2 0 0 2 0
 Romano Bonifazi - - - - -
 Francesco Vinci - - - - -
 Renzo Maffioli - - - - -
 Renzo Maffioli
 Julien Saby
1er août 1954 9 6 0 3 66,7
 Piermarcello Farinelli
 Aldo Invernici
 Umberto Silvestri
8 5 0 3 62,5
 Giulio Fereoli
 Aldo Invernici
 Umberto Silvestri
2 1 0 1 50
 Sergio Barilari
 Aldo Invernici
 Umberto Silvestri
1 0 0 1 0
 Sergio Barilari
 Mario Battaglini
 Aldo Invernici
2 1 0 1 50
 Sergio Barilari
 Romano Bonifazi
4 2 0 2 50
 Aldo Invernici 7 2 0 5 28,5
 Sergio Barilari
 Mario Martone
7 3 1 3 42,8
 Aldo Invernici 8 7 0 1 87,5
 Giordano Campice 2 2 0 0 100
 Sergio Barilari 3 0 0 3 0
 Domenico Geremia 1 0 0 1 0
 Aldo Invernici - - - - -
 Umberto Levorato 4 1 2 1 25
 Gianni Villa 20 6 1 13 30
 Roy Bish 1er avril 1977 15 8 1 6 53,3
 Isidoro Quaglio 2 1 0 1 50
 Gwyn Evans 5 1 1 3 20
 Pierre Villepreux 24 10 1 13 41,6
 Paolo Paladini
 Marco Pulli
28 16 2 10 57,14
 Marco Bollesan 19 7 1 11 36,8
 Loreto Cucchiarelli 7 1 0 6 14,3
 Bertrand Fourcade 29 17 0 12 58,6
 Georges Coste 48 19 1 28 39,6
 Massimo Mascioletti 5 2 0 3 40
 Brad Johnstone 27 5 0 22 18,5
 John Kirwan 32 10 0 22 31,2
 Pierre Berbizier 30 12 1 17 40
 Nick Mallett 42 9 0 33 21,4
 Jacques Brunel 50 11 0 39 22
Drapeau : Irlande Conor O'Shea 12 octobre 2019 42 10 1 30 27
 Franco Smith 1 février 2020 18 mai 2021 14 1 0 13 7[156]
 Kieran Crowley 19 mai 2021 31 décembre 2023 27 10 0 17 37,03
Gonzalo Quesada 1er janvier 2024 5 2 1 2 40

Aspects socio-économiques modifier

Popularité modifier

Jusqu'en 2000, l'année de l'entrée de l'Italie dans les Six Nations, le rugby italien comptait environ 30 000 licenciés[157]. Dans son rapport 2020, le Comité olympique national italien avance les chiffres de 689 clubs et 66 000 pratiquants (une baisse de 5 000 par rapport à 2019)[158].

La fréquentation dans les stades où évolue l'équipe italienne est bonne (ex. : le match en 2009 contre la Nouvelle-Zélande perdu 6 à 20, disputé dans le stade Giuseppe Meazza à Milan, devant 81 018 spectateurs[159]). Puis la F.I.R. a adopté le Stade olympique à Rome à la place du stade Flaminio. Pour le premier match prévu contre l'Angleterre dans le Tournoi 2012, environ 73 000 billets ont été vendus, même si, en raison d'une tempête de neige qui a frappé la capitale, l'assistance réelle était entre 58 000 et 65 000 spectateurs[160]. La même année, la victoire italienne sur l'Écosse 13 à 6, a vu la présence de 72 354 spectateurs[161]. En 2013, la victoire sur l'Irlande 22 à 15, lors de la dernière journée du Tournoi, a eu lieu devant 74 174 spectateurs, sixième plus grosse affluence de la saison derrière les rencontres disputés à Twickenham et au Stade de France[162]. Mais le grand public se lasse des défaites et la fédération ne parvient pas à remplir le stade olympique de Rome : la meilleure affluence du Tournoi 2023 est de 61 000 spectateurs pour la réception du Pays de Galles.

Le rugby reste toutefois un sport de niche : c'est le 17e sport italien en nombre de pratiquants licenciés derrière le golf ou la danse[163]. De plus son ancrage géographique est très déséquilibré, l'immense majorité des clubs étant situés dans le Nord du pays.

Couverture médiatique modifier

Les rencontres de l'équipe nationale sont retransmises par DMAX de 2014 à 2017[164]. L'audience moyenne de la première rencontre du Tournoi 2014, contre le pays de Galles est de 736 000 téléspectateurs, soit 4,5 % de part de marché[164], ce qui correspond au cinquième plus grand taux d'audience globale et le second pour les hommes entre 20 et 49 ans[164]. Lors du premier match du Tournoi 2015 entre l'Italie et l'Irlande, l'audience moyenne est de 710 000 téléspectateurs, soit 4,5 % de part de marché[165].

Les matchs sont désormais diffusés par la Rai.

Aspects économiques modifier

L'industrie italienne utilise la popularité des joueurs de rugby dans la publicité, comme Edison qui a choisi le pilier Martin Castrogiovanni en 2013[166]. En 2014, la Fédération Italienne a collaboré à une campagne de prestation sociale pour l'Agence nationale pour la sécurité des chemins de fer avec six joueurs internationaux (Mauro Bergamasco, Lorenzo Cittadini, Alberto De Marchi, Luke McLean, Leonardo Sarto et Quintin Geldenhuys)[167]. À noter également que Peugeot a effectué une campagne de publicité avec certains joueurs de la Squadra Azzurra en 2014[168].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Le record de Diego Domínguez avec 29 points est battu une semaine plus tard par l'Irlandais Ronan O'Gara, 30 points, lors de la victoire 60 à 13 de Irlande face à l'Italie.
  2. Victoire dans le Tournoi auquel on a retranché les victoires partagées, une victoire partagée indique que plusieurs équipes se partagent la victoire du Tournoi. La dernière victoire partagée fut celle du pays de Galles et de la France en 1988. En 1994, la victoire fut accordée pour la première fois au bénéfice de la différence de points marqués et encaissés dans la compétition avec un nouveau règlement en application depuis 1993. Le pays de Galles a alors été la première à bénéficier du changement de règlement au détriment de l’Angleterre.
  3. Par convention le pays de Galles est crédité de onze Grands Chelems et non de neuf, on compte effectivement les années 1908 et 1909 car, si la France fut admise seulement en 1910, le pays de Galles rencontrait déjà la France ces années-là en marge du Tournoi et doublait ses « triples couronnes » par une victoire face aux Français.

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Annexes modifier

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Articles connexes modifier

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Liens externes modifier

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