Abdul-Malik al-Houthi

chef du mouvement Ansar Allah (Houthis) au Yémen
Abdul-Malik al-Houthi
عبد الملك الحوثي
Abou Jibril
Abou Jibril en 2023
Biographie
Naissance
Entre[1],[2] :
(45 ans)
Sa'dah
Nom dans la langue maternelle
السيد عبد الملك الحوثيVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
Abou Jibril
Nationalité
Allégeance
Activité
Famille
Badreddine al-Houthi (père)
Hussein Badreddine al-Houthi (frère)
Yahia Badreddine al-Houthi (frère)
Abdul-Karim al-Houthi (frère)
Père
Badruddin al-Hautsi (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Autres informations
Religion
Idéologie
Conflit
Grade
Condamné pour
Menace envers la paix, la sécurité ou la stabilité (d) (), crime contre l'humanitéVoir et modifier les données sur Wikidata

Abdul-Malik Badreddin al-Houthi (en arabe : عبدالملك بدرالدين الحوثي) également orthographié Abdel-Malik al-Houthi, plus souvent nommé Abou Jibril, est le dirigeant des Houthis lors de l'insurrection houthiste au Yémen.

Biographie modifier

Al-Houthi est né à Saada, au Yémen du nord, dans la tribu Houthi en 1982. Certaines sources affirment qu'il est né le 22 mai 1979[3]. Il suit la branche Zaidiyyah de l'Islam chiite. Son père, Badreddine, était un érudit religieux de la secte Zaidi de la minorité yéménite. Abdul-Malik était le plus jeune de ses huit frères[4]. Son frère aîné, Hussein, était politiquement actif et membre du parlement du Yémen, en plus d'être un critique éminent de l'ancien président du Yémen, Ali Abdallah Saleh. Hussein a fondé le mouvement Houthi pour promouvoir la pensée Zaïdite, s'élever contre les oppresseurs au pouvoir au Yémen et fournir des services éducatifs et sociaux. Après la mort de Hussein, Abdul-Malik lui succède en prenant le contrôle du mouvement.

Il a étudié le chiisme à Qom[5].

En décembre 2009, il a été annoncé tué par un raid de l'aviation royale saoudienne[6] et le , les autorités yéménites confirment sa mort[7], mais cela a été démenti par des vidéos le montrant en vie diffusées par son mouvement[8]. Ses trois frères sont Yahia Badreddine al-Houthi, Abdul-Karim al-Houthi et Hussein Badreddine al-Houthi, qui sont aussi des leaders de l'insurrection[9].

À partir de 2016, il porte le titre de « guide de la Révolution »[10].

Abdul-Malik al-Houthi s'est exprimé à la suite de l’assassinat du président Ali Abdallah Saleh, en rendant hommage aux dirigeants du Congrès général du peuple qui se sont alignés avec les Houthis[11].

Il est désigné comme « terroriste » par les États-Unis sous l’administration Trump en janvier 2021[12]. L'administration Biden annule la désignation en mars 2021[13].

Références modifier

  1. « Abdul Malik Al Houthi: The Shiite Thorn on Yemen’s side », sur ALBAWABA NEWS (consulté le )
  2. a et b « Yemen's Abd-al-Malik al-Houthi », sur BBC Monitoring (consulté le )
  3. « Yemen's Abd-al-Malik al-Houthi », BBC (consulté le )
  4. « Abdel-Malek al-Houthi: from shadow rebel leader to kingmaker », Middle East Eye,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. La-Croix.com, « Au Yémen, une rébellion soudée autour d’un chef charismatique », sur La Croix (consulté le )
  6. « Saba Net - Yemen news agency » (consulté le )
  7. Reuters Editorial, « Yemen says Houthi rebel leader may be dead », sur U.S. (consulté le )
  8. (fr) Yémen : le chef rebelle chiite zaïdite apparaît sur vidéo, dément sa mort, AFP, 22 janvier 2010
  9. « Yemen Post » (consulté le )
  10. « Al-Houthi: Yémen ne pose pas de menace pour l'environnement arabe, islamique et international » (consulté le )
  11. « Saleh tué: les premières vengeances », presstv.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. « Yémen : Washington va désigner les rebelles houthistes comme un groupe terroriste », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  13. « Revocation of the Designations of Ansarallah, Abdul Malik al-Houthi, Abd al-Khaliq Badr al-Din al-Houthi, and Abdullah Yahya al Hakim (and Their Respective Aliases) as Specially Designated Global Terrorists », sur federalregister.gov,

Voir aussi modifier