Albert Grévy

personnalité politique française
Albert Grévy
Fonctions
Sénateur inamovible
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Gouverneur d'Algérie
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Député du Doubs
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Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Fratrie

Albert Grévy est un homme politique français, né le à Mont-sous-Vaudrey (Jura) et mort le .

Biographie modifier

Après des études de droit à Paris, il devient avocat et s'inscrit au barreau de Paris, puis au barreau de Besançon, dont il devient le bâtonnier.

Alors que la Commune de Besançon est engagée de mars à , les républicains modérés parmi lesquels le maire Louis-Joseph Fernier, le préfet François Regnault, et le député Albert Grévy, pesèrent de tout leur poids afin de contrôler la situation puis de se distancer des Communards[1].

Il est le frère de Jules Grevy et de Paul Grévy. Il est l'un des 363 députés à s'opposer au ministère de Broglie le .

Il est nommé le 15 mars 1879 par décret comme gouverneur provisoire de l'Algérie, pour une mission de 6 mois renouvelables. Premier gouverneur civil, il est alors confronté à l'insurrection de Cheikh Bouamama. Il est alors fortement critiqué à la Chambre pour sa mauvaise gestion de la crise, doublé d'un conflit avec les militaires et le secrétaire général de l'Algérie, Louis Tirman, qui démissionne. Les décrets de rattachement du 6 septembre 1881 lui enlèvent la plupart de ses attributions en rattachant chacun de ses services aux ministères attenants. Il finit par démissionner en novembre 1881.

Entre-temps, il a été élu sénateur inamovible en 1880 et reste membre de la Gauche républicaine. Il s'abstient cependant de voter sur la procédure à suivre contre Georges Boulanger et se retrouve éclaboussé du Scandale de Panama, poursuivit, il obtient un non-lieu mais il se retire alors des affaires du Sénat.

Mandats modifier

Références modifier

  1. Claude Fohlen, Histoire de Besançon, tome 2, Besançon, Cêtre, 1994, 824 pages, page 378 (ISBN 2-901040-27-6).

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier