Amara Benyounès

homme politique algérien

Amara Benyounès, né en 1958 à Aïn El Hammam, dans la Wilaya de Tizi Ouzou, en Algérie, est un homme politique algérien.

Amara Benyounès
Amara Benyounès en 2015.
Fonctions
Ministère du Commerce
-
Ministère de l'Industrie (d)
-
Ministre de l'Environnement
-
Ministre algérien de la Santé
-
Mohamed Larbi Abdelmoumene (d)
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Parti politique

Il occupe le poste de secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA).

Dans le contexte des manifestations de 2019 en Algérie, il est arrêté et condamné pour corruption[1].

Biographie modifier

Amara Benyounès est fils de chahid. Élevé par sa mère, il a passé une partie de son enfance dans son village natal en Kabylie (Ath Ziri) avant de rejoindre Alger où il a poursuivi sa scolarité. Il obtient une licence es-sciences économiques – option économie financière – à l'université d’Alger en 1983, puis un diplôme de 3e cycle en économie internationale et développement à l'université Paris I – Panthéon Sorbonne en 1986.

Il est administrateur au ministère de la Santé, de 1988 à 1990. Chargé de mission puis conseiller du secrétaire général chargé du suivi des dossiers des transferts pour soins à l’étranger et celui du médicament. Permanent politique en qualité de directeur de cabinet du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie 1990. Directeur - Fondateur de La Dépêche de Kabylie, journal d’informations régionales, 2002.

Le , le président algérien Abdelaziz Bouteflika procède à un remaniement partiel du gouvernement d’Abdelmalek Sellal. Amara Benyounès alors ministre du Commerce depuis , est limogé.

Le , il dans le contexte des manifestations de 2019 en Algérie, il est renvoyé devant la Cour suprême[2]. Il est placé le en détention provisoire dans le cadre d'affaires de corruption[3]. Il a été condamné dans le cadre de l'affaire Haddad par le tribunal de Sidi M'Hamed à trois ans d'emprisonnement[4]. Sa peine est réduite en appel à une année de prison le 3 novembre 2020, ce qui lui permet de quitter la prison[5].

Fonctions électives modifier

  • Candidat - tête de liste du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD= dans la wilaya de Tizi-Ouzou ayant obtenu 7 sièges sur les 14 proposés.
  • Élu député de la circonscription de Tizi-Ouzou en
  • Élu président du groupe parlementaire RCD à l’Assemblée populaire nationale.

Fonctions ministérielles modifier

  • Ministre de la Santé et de la Population 1999.
  • Ministre des Travaux Publics 2000.
  • Démission du gouvernement, .
  • Ministre de l’Aménagement du Territoire, de l’Environnement et de la Ville,
  • Ministre du Développement Industriel et de la promotion de l'Investissement,
  • Ministre du Commerce d' au .

Fonctions politiques et associatives modifier

  • Animateur du Mouvement Culturel Berbère et de la troupe de théâtre Debza, 1980-1983 ;
  • Membre fondateur de l’association culturelle Tilleli 1983-1986 ;
  • Membre fondateur du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) 1989 ;
  • Secrétaire national et porte parole du RCD ;
  • Membre fondateur du Mouvement pour la République (MPR) 1993. Rassemblement qui a regroupé plus de 5000 cadres dans son assemblée constitutive, créé pour renforcer le pôle démocratique en Algérie face à la menace intégriste ;
  • 1er vice-Président du RCD 1998 ;
  • Membre fondateur de l’Union pour la démocratie et la République (UDR) 2004 ;
  • Élu secrétaire général par le congrès de l’Union pour la démocratie et la République (UDR) en 2004 ;
  • Membre de la direction de la campagne électorale du candidat Abdelaziz Bouteflika 2004, chargé notamment de la communauté algérienne établie à l’étranger ;
  • Membre de la direction de la campagne électorale du candidat Abdelaziz Bouteflika 2009 ;
  • Congrès de l’Union pour la démocratie et la République (UDR) les 17 et .

À l'issue du congrès des 17 et , l’Union pour la démocratie et la République (UDR) a changé d'appellation pour Mouvement populaire algérien (MPA).

Amara Benyounès a été élu secrétaire général du parti MPA lors du congrès des 17 et .

Notes et références modifier

  1. liberte-algerie.com, « 18 ans de prison pour Haddad, 12 ans pour Ouyahia et Sellal: Toute l'actualité sur liberte-algerie.com »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur liberte-algerie.com (consulté le ).
  2. VOA (avec AFP), « Les dossiers de 12 anciens hauts responsables transmis à la justice », sur voaafrique.com, (consulté le ).
  3. Le Point, magazine, « L'ex-Premier ministre algérien Sellal écroué à son tour », sur Le Point (consulté le ).
  4. liberte-algerie.com, « 18 ans de prison pour Haddad, 12 ans pour Ouyahia et Sellal: Toute l'actualité sur liberte-algerie.com »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur liberte-algerie.com (consulté le ).
  5. Amara Benyounès retrouve la liberté, site tsa-algerie.com, 3 novembre 2020.

Liens externes modifier