Attaque de la prison d'al-Sinaa

Attaque de la prison d'al-Sinaa
Description de cette image, également commentée ci-après
Situé au sud d'Hassaké pendant les combats.
Informations générales
Date -
Lieu Hassaké
Issue Incertain
Belligérants
Forces démocratiques syriennes

Coalition

Drapeau de l'État islamique État islamique
Forces en présence

10 000 hommes[1]

Drapeau des États-Unis
200 hommes[2]
Plusieurs hélicoptère AH-64 Apache

Drapeau du Royaume-Uni
Plusieurs hommes des forces spéciales[3]
Drapeau de l'État islamique
100 à 200 hommes depuis l'extérieur[4],[5]

3 500 à 5 000 hommes détenus dans la prison (dont certains se mutinent)[6],[4]
Pertes

265 morts au moins[8]
Drapeau de l'État islamique
345 à 374 morts au moins (prisonniers non combattants comme djihadistes) [9],[7],[10]
3 000 prisonniers recapturés au moins[4]

Civils : 4 morts au moins[7]

Guerre civile syrienne

Batailles

Coordonnées 36° 28′ 36″ nord, 40° 45′ 44,5″ est
Géolocalisation sur la carte : Syrie
(Voir situation sur carte : Syrie)
Attaque de la prison d'al-Sinaa

L'attaque de la prison d'al-Sinaa, dans la ville de Hassaké, a eu lieu le , pendant la guerre civile syrienne. Elle est menée par l'État islamique, qui vise à libérer plusieurs de ses combattants, détenus par les Forces démocratiques syriennes (FDS).

L'attaque est la plus importante menée en Syrie par l'État islamique contre les Forces démocratiques syriennes depuis la chute de Baghouz en 2019.

Contexte modifier

Pendant la guerre civile syrienne, la ville de Hassaké est le théâtre de plusieurs combats opposant tour à tour les Kurdes des YPG, le régime syrien et l'État islamique. Depuis 2016, la ville est majoritairement sous le contrôle des Forces démocratiques syriennes, une alliance de groupes anti-djihadistes dominés par les YPG.

Depuis la chute de son dernier territoire lors de la bataille de Baghouz, les djihadistes de l'État islamique mènent une guérilla contre les Forces démocratiques syriennes (FDS). Le groupe est principalement implanté dans le gouvernorat de Deir ez-Zor, dans la région de Raqqa, le gouvernorat de Homs, et plusieurs autres provinces. Le groupe terroriste mène très régulièrement des attaques de type insurrectionnel contre les forces arabo-kurdes.

En réponse, les Forces démocratiques syriennes soutenues par les États-Unis mènent ponctuellement des opérations de contre-terrorisme contre les cellules de l'État islamique, mais le manque de moyens et de soutien parmi la population arabe, et surtout la menace grandissante de la Turquie et de ses mandataires syriens dans le nord de la Syrie empêche les FDS de s'engager efficacement contre l'État islamique.

En 2022, environ 12 000 membres de l'État islamique sont détenus par les Forces démocratiques syriennes dans une vingtaine de centres de détention répartis au nord de la Syrie[6]. Environ 3 500[6] à 5 000[4] de ces prisonniers, dont 700 à 850 enfants de 12 à 18 ans, sont détenus dans la prison d'al-Sinaa, dans le quartier de Ghwayran, au sud de la ville d'Hassaké[6],[11],[12],[13].

Forces en présence modifier

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), plus d'une centaine de djihadistes participent à l'assaut depuis l'extérieur[5]. Les Forces démocratiques syriennes estiment quant à elles le nombre des assaillants à près de 200[4].

Les forces américaines disposent d'environ 700 hommes dans une base située dans la région d'Hassaké[4]. Selon The Wall Street Journal, au moins 200 militaires américains sont engagés dans les combats, en soutien aux FDS[2], avec l'appui de blindés M2 Bradley[10] et de forces aériennes[4],[2].

Déroulement modifier

20 janvier modifier

L'attaque débute le par l'attaque de deux camions piégés à l'entrée de la prison[5],[6],[14]. Après la seconde explosion, plusieurs combattants de l'État islamique lancent ensuite un assaut contre la prison[6],[14]. Un premier groupe attaque les tours de la prison, un second un poste kurde à proximité de la prison et deux autres coupent les routes pour bloquer les renforts envoyés par les Forces démocratiques syriennes[5],[15]. Une émeute éclate ensuite à l'intérieur de la prison[5].

L'attaque déclenche une énorme émeute dans la prison[4]. Les prisonniers réussissent à capturer l'armurerie, puis à lancer parallèlement aux forces djihadistes à l'extérieur, un assaut contre le personnel de la prison[4]. Au moins 22 combattants des YPG sont pris en otage par les prisonniers. La prison tombe rapidement sous le contrôle des terroristes. Les assaillants profitent de la nuit pour consolider leurs positions et libérer leurs membres [16].

21 janvier modifier

Les Forces démocratiques syriennes (FDS) annoncent également qu'elles ont réussi à retrouver et à arrêter 89 des prisonniers qui s'étaient évadés de la prison[17]. L'électricité de plusieurs parties de la ville d'Hassaké a été coupée, probablement par l'État islamique pour des raisons stratégiques[18].

L'OSDH rapporte que les affrontements se poursuivent entre l'État islamique et les FDS pour le contrôle de la prison et de ses environs.

Dans la soirée du , des avions de la coalition internationale tirent des fusées éclairantes au-dessus d'Hassaké tandis que de violents affrontements se déroulent autour de la prison de Ghuwayran et des quartiers de Ghuwayran et d'Al-Zouhour, contrôlés par l'État islamique. Les combattants de l'État islamique qui contrôlent la prison auraient également pris plusieurs otages. Les avions de la coalition ciblent également le bâtiment de l'université d'économie, situé à côté de la prison[19].

Le soir du , les FDS affirment avoir repris une centaine de détenus évadés[5].

22 janvier modifier

Les combats se poursuivent pendant la nuit jusqu'à l'aube. Les Forces démocratiques syriennes (FDS) sont soutenues par des hélicoptères de la coalition internationale. Les combats sont très intenses, plusieurs combattants kurdes sont tués. Les FDS quadrillent la ville, ce qui leur permet d'arrêter 41 prisonniers. Plusieurs civils sont également arrêtés par les forces arabo-kurdes.

Des vidéos sur le terrain montrent la présence de plusieurs soldats des forces spéciales américaines déployées pour suppléer les Forces démocratiques syriennes qui ont du mal à avancer face aux djihadistes de l'État islamique. Une vidéo est publiée par l'État islamique montrant une centaine de prisonniers et de djihadistes leur prêtant allégeance et jurant de combattre jusqu'à la mort.

23 et 24 janvier modifier

Au matin du , environ 150 à 200 djihadistes sont encore retranchés dans une aile au nord de la prison selon un porte-parole des Forces démocratiques syriennes (FDS)[5]. D'autres occupent plusieurs bâtiments dans le quartier d'al-Zouhour, près de la prison[5].

L'État islamique revendique la libération de 800 prisonniers et diffuse des vidéos montrant l'attaque de la prison et une vingtaine de combattants des FDS pris en otage[5].

Les SDF font appel à des chars T-62 dans la bataille. Tout au long de la journée, les forces démocratiques syriennes appellent à la reddition des combattants djihadistes par haut-parleurs.

Les combats baissent en intensité le soir du et le lendemain, les combattants des FDS consolident leurs positions autour de la prison[20],[21]. Des dizaines de djihadistes se rendent[21]. Les FDS revendiquent par la suite la reddition de 300 combattants après un raid contre un immeuble du centre pénitentiaire[13]. D'autres hommes de l'État islamique sont cependant toujours retranchés à l'intérieur d'une partie de la prison et menacent d'exécuter la cinquantaine d'otages qu'ils détiennent[21]. Un autre groupe de djihadistes est encerclé dans l'immeuble d'une ancienne faculté, située non loin de la prison[13].

Les forces arabo-kurdes ont du mal à avancer face à l'État islamique. Les forces américaines doivent effectuer des dizaines de bombardements sur les positions djihadistes pour que les forces démocratiques syriennes puissent avancer[22].

L'armée américaine déploie également des soldats et des véhicules blindés sur place[13]. Selon plusieurs sources sécuritaires, des dizaines de militaires et plusieurs chars Bradley soutiendraient l'offensive des FDS pour reprendre la prison d'Al Sinaa, encore sous le contrôle de l'État islamique[23].

25 janvier modifier

Le , des négociations s'ouvrent entre les Forces démocratiques syriennes (FDS) et les derniers djihadistes de l'État islamique retranchés dans la prison qui réclament leur évacuation vers le désert de la Badiya contre la libération des otages[13]. Cependant les combats reprennent en fin de journée[24]. Les FDS coupent l'accès des détenus à l'eau et à la nourriture, afin de les pousser à se rendre[4].

26 janvier modifier

Le , les Forces démocratiques syriennes (FDS) annoncent la reprise de la prison d'al-Sinaa, mettant fin à des combats qui ont duré six jours[25]. Selon les forces kurdes, l'État islamique aurait libéré tous les membres du personnel pénitentiaire, avant que les FDS ne reprennent la prison dans l'après-midi.

Les combats et le siège de la prison se sont déroulés dans une quasi-panne médiatique. Presque aucune information n'était donnée en dehors des déclarations officielles des forces démocratiques syriennes, accusées de ne pas divulguer la totalité de leurs pertes et des évènements[26].

Aucune information n'a été révélée sur le fait que les Forces démocratiques syriennes ont accédé ou non aux demandes des djihadistes de l'État islamique d'être exfiltrés vers la Badiyah en échange des prisonniers capturés lors des cinq jours de combats.

La prison a été très fortement endommagée par les bombardements aériens de la coalition internationale. Les Forces démocratiques syriennes auront un énorme défi à remplir pour reloger les centaines de prisonniers de l'État islamique[26].

27 janvier modifier

À la surprise des Forces démocratiques syriennes qui se sont empressées de revendiquer le contrôle total de la prison, entre 60 et 90 djihadistes armés sont découverts lors du ratissage de la prison dans la matinée du [27],[28]. De nouveaux combats éclatent, faisant au moins douze tués du côté des hommes de l'État islamique, selon l'OSDH[27].

En début d'après-midi, l'État islamique a revendiqué deux nouvelles attaques dans les environs de la prison d'Al-Sinaa, dont une visant des journalistes[29].

28 janvier modifier

Plusieurs dizaines de combattants de l'État islamique tiennent toujours les dortoirs nord de la prison pour la deuxième journée consécutive. Les forces démocratiques syriennes engagent des négociations avec les derniers combattants retranchés. Les forces kurdes affirment qu'elles n'accepteront des derniers djihadistes que la reddition.

Des avions de guerre américains bombardent à plusieurs reprises la prison selon des sources locales. Malgré quelques escarmouches, les forces démocratiques syriennes ne lancent pas d'offensive contre les derniers combattants retranchés car de nombreux soldats kurdes sont toujours portés disparus. Les FDS craignent que les djihadistes en retiennent certains en otage[30].

29 janvier modifier

Dans la soirée du , l'État islamique revendique mener des attaques contre une patrouille américaine, supplée par des soldats des forces démocratiques syriennes dans le quartier de Ghouiran. Malgré les nombreuses affirmations des FDS, le quartier n'est toujours pas sécurisé et des djihadistes y sont retranchés, revendiquant ponctuellement des attaques contre les forces américano-kurdes[31].

Concernant la prison, les djihadistes contrôleraient toujours les dortoirs nord[32]. Les forces démocratiques syriennes refusent d'y lancer un assaut[33],[34].

Un assaut serait très probablement meurtrier pour les deux camps. L'aviation américaine ne peut soutenir l'assaut car les positions djihadistes sont hors d'atteinte. De plus, les sous-sols seraient très bien fortifiés[30]. Des négociations sont en cours entre les derniers combattants retranchés et les forces arabo-kurdes.

30-31 janvier modifier

Les Forces démocratiques syriennes reprennent le contrôle de la prison au bout de 10 jours de résistance acharnée des prisonniers de l'État islamique. Les FDS avec l'aide des forces armées américaines et britanniques réussissent à sécuriser la prison ainsi que les quartiers environnants.

Les forces kurdes n'ont pas voulu donner plus de précisions quant à la capture des dortoirs nord qui étaient encore sous le contrôle des djihadistes, ni sur le nombre de prisonniers qui ont réussi à s'enfuir[22].

Le , les FDS annoncent que la prison d'al-Sinaa est entièrement sous leur contrôle[10],[35].

Suites modifier

Quelques accrochages continuent d'avoir lieu dans les jours qui suivent. Ainsi, deux djihadistes sont tués le dans le quartier de Ghwayran[36]. La plupart des habitants des quartiers de Ghwayran et d'Al-Zouhour commencent cependant à regagner leurs foyers[36].

Nombre d'évadés modifier

L'Observatoire syrien des droits de l'homme déclare le que des centaines de détenus de l' État islamique ont réussi à s'échapper d'al-Sinaa, dont deux haut commandants. Selon l'Observatoire, de nombreux membres de l'État islamique qui se sont échappés de la prison ont fui vers la Turquie, vers les régions tenues par l'Armée nationale syrienne ou encore dans les territoires tenus par les Forces démocratiques syriennes[37].

Bilan humain modifier

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), à la date du le bilan des combats est d'au moins 508 morts, dont 156 gardiens et combattants des FDS, quatre civils, trois collaborateurs des forces d'auto-défense et 345 djihadistes, dont 140 tués par les frappes de la coalition[7]. L'OSDH indique cependant que le bilan réel pourrait être plus élevé[7]. D'après l'OSDH, des dizaines de gardiens et d'employés ont été décapités et leurs corps brûlés par les djihadistes[38]. Les FDS déplorent également au moins 120 blessés à la date du [27].

Les Forces démocratiques syriennes annoncent quant à elles le que plus de 120 de leurs combattants et gardes de la prison ont été tués, ainsi que 374 combattants de l'État islamique[10].

Quant à l'État islamique, le groupe revendique la mort de 260 gardiens et miliciens des forces démocratiques syriennes, dont plusieurs commandants ainsi que le directeur de la prison d'Al-Sinaa. Le groupe accuse également les forces démocratiques syriennes de sous-évaluer et de cacher leurs pertes [39],[40].

Selon l'ONG Save the Children, plusieurs enfants détenus dans la prison trouvent la mort pendant les combats[4]. L'UNICEF dénonce à cette occasion la détention d'enfants, alors qu'« aucun d’eux n’a été condamné pour un crime au regard du droit national ou international »[4]. Début , des experts indépendants de l'ONU indiquent que sur les 700 enfants détenus dans la prison d'al-Sinaa au moment de l'attaque, une centaine sont depuis portés disparus[41].

Selon les Forces démocratiques syriennes, à la date du plus de 3 000 membres de l'État islamique, détenus ou infiltrés, se sont rendus[4]. D'après l'OSDH, le nombre des détenus qui sont parvenus à s'enfuir n'est pas connu[25]. L'État islamique revendique pour sa part la libération de plusieurs centaines de détenus[4].

Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU, à la date du , les combats ont également provoqué la fuite de plus de 45 000 civils[42].

Dans un rapport publié en , l'institut Crisis Group indique que l'assaut de l'État islamique a causé la mort de plus de 200 miliciens des FDS d'après les déclarations d'un commandant de Qamichli, ainsi que de 65 gardiens[8].

Revendication modifier

Dans son bulletin hebdomadaire, l'État islamique affirme qu'un grand nombre de prisonniers ont été libérés lors de l'attaque et que des cellules de l'État islamique ont exfiltré un nombre important vers des zones sécurisées. Le bulletin d'information ne donne aucune précision sur le nombre de prisonniers qu'ils ont réussi à extraire[39].

Selon l'État islamique toujours, tous les prisonniers des forces démocratiques syriennes ont été libérés a la suite de négociations. Les forces arabo-kurdes auraient en effet accédé à toutes les demandes de l'État islamique, mais le groupe déclare que ses dirigeants veulent garder tous les détails secrets pour l'instant.

Selon des journalistes comme Wassim Nasr, les négociations se porteraient sur l'exfiltration des djihadistes vers la Badiyah. L'État islamique n'a communiqué ni chiffre ni détail sur la portée des négociations.

Concernant l'attaque, le groupe terroriste affirme que seul un commando de 14 hommes, dont deux kamikazes ont attaqué la prison et que le reste des combats a été déclenché par les prisonniers à la suite de la prise de l'armurerie de la prison[43],[44].

Le groupe islamiste affirme que la cible initiale était la prison, mais qu'en réaction a l'effondrement des forces démocratiques syriennes, le groupe a décidé de continuer le combat pour affaiblir les effectifs et le moral des forces kurdes. Les combats ont également eu pour but de permettre a l'État islamique d'avoir plus de temps pour mettre les evadés en lieu sûr, l'État islamique affirme que de nombreux djihadistes libérés sont en sécurité[39].

Le groupe terroriste a également attaqué plus de seize positions et points de contrôle des forces démocratiques syriennes dans la province de Raqqa et Deir Ezzor, tuant une dizaine de miliciens kurdes, dans le but de saturer la sécurité des forces arabo-kurdes, et pour les empêcher d'envoyer des renforts vers la ville de Hassaké[39].

Vidéographie modifier

Reportages photographiques modifier

Notes et références modifier

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  14. a et b Syrie : près de 40 djihadistes de l'État islamique tués dans l'attaque d'une prison, Le Figaro avec AFP, 20 janvier 2022.
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