Attentat de 2017 à Istanbul

attentat dans une discothèque en Turquie en 2017

Attentat du 1er janvier 2017 à Istanbul
Image illustrative de l’article Attentat de 2017 à Istanbul
La boîte de nuit Reina, en 2012.

Localisation Istanbul, Drapeau de la Turquie Turquie
Cible Civils
Coordonnées 41° 03′ 01″ nord, 29° 01′ 56″ est
Date
h 30 (UTC+03:00)
Type Fusillade
Tuerie de masse
Armes Fusil d'assaut kalachnikov
Morts 39[1]
Blessés 79[2]
Auteurs Abdoulkadir Macharipov
Organisations Drapeau de l'État islamique État islamique
Mouvance Terrorisme islamiste

Carte

L'attentat du à Istanbul est une fusillade perpétrée dans une boîte de nuit, à Istanbul (Turquie). C'est le premier attentat revendiqué exclusivement par l'État islamique sur le sol turc.

Contexte modifier

Depuis , la Turquie est la cible d'une vague d'attentats meurtriers perpétrés tantôt par le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ou son dissident les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), dans le cadre de la reprise du conflit kurde en Turquie, et tantôt par l'État islamique (EI) à cause de l'intensification de la présence turque dans la coalition internationale en Irak et en Syrie[3]. Dernièrement, avec l'opération Bouclier de l'Euphrate qui a débuté après l'attentat de Gaziantep du , attribué à l'EI, l'Armée syrienne libre (ASL) soutenue par les Turcs a repris la ville de Jarablus à l'EI, et tente de faire la même chose avec Al-Bab, fief de l'EI dans le nord de la Syrie. De cette façon, la Turquie tente de couper net la constitution d'un État kurde en Syrie tout en délogeant l'EI de ses frontières[4],[5].

Dans le passé, plusieurs attentats ont été attribués à l'EI par les autorités turques ; l'EI ne revendiquait jamais ses attentats sur le sol turc[6]. Néanmoins, depuis les opérations turques dans le nord de la Syrie, la Turquie est clairement visée par l'EI dans sa propagande et, le premier attentat revendiqué par cette organisation est celui du à Diyarbakır. Or, cet attentat avait finalement été revendiqué par les TAK, et attribué à la rébellion kurde par les Turcs. Ainsi, la présente fusillade est considérée comme le premier attentat commandé et revendiqué par l'EI en Turquie[7].

L’attentat est commis dans un lieu emblématique de l’élite occidentalisée fréquentée par des vedettes du football, des personnalités du show-business, de riches hommes d’affaires, des touristes. L'alcool y était présent, de même que des symboles ayant trait à Noël comme des guirlandes, alors que la date choisie était celle de la fête du Jour de l'an selon le calendrier chrétien grégorien, qualifiée dans la revendication de l'attentat de « fête païenne »[8]. Les Stambouliotes fêtent traditionnellement ces dates et les sapins de Noël y sont courants. Toutefois, l'attentat survient dans un contexte inhabituel de contestation de ces festivités par des organes de presse islamistes proches du gouvernement et d'action de groupes militants ayant figuré des pères Noël dans des mises en scène macabres en toute impunité[8]. Les imams ont proféré des mises en garde contre les fêtards. L'attaque terroriste peut ainsi être rapprochée d'une attaque contre les modes de vies comme l'ont été les attaques d'une salle de concert ou de terrasses de café lors des attentats du en France[8].

Déroulement modifier

Un homme armé a ouvert le feu à h 30 heure locale dans une boîte de nuit du quartier d'Ortaköy, à Istanbul. Ce club, le Reina, est un haut lieu de la vie nocturne stambouliote. Il se situe sur la rive occidentale du Bosphore (détroit qui relie la mer Noire et la mer de Marmara), directement au bord de l'eau[9]. Muni de fusils d'assaut de la catégorie des AK-47, l'assaillant a pénétré dans l'établissement après avoir tiré sur un officier de police et un vigile postés devant l'entrée[10],[11]. Il a alors tiré dans la foule, avant de prendre la fuite.

Durant les 7 minutes de la fusillade, le terroriste utilise des chargeurs doubles pour optimiser le temps de rechargement, tire plus de 180 balles, vise le haut du corps pour augmenter le taux de mortalité des tirs et lance des grenades aveuglantes pour désorienter ses cibles. Il se rend ensuite dans la cuisine pour se changer et nettoyer son arme, avant de ressortir prendre un taxi[12]. Au moment de l'attaque, entre 700 et 800 personnes étaient présentes dans la boîte de nuit, à l'occasion des festivités du Nouvel An[1]. L'attaque a fait 39 morts (dont 15 étrangers) et 65 blessés[13]. De nombreuses personnes ont plongé dans le Bosphore pour échapper aux tirs[13].

Victimes modifier

Victimes par nationalité
Pays Morts Blessés Total Ref.
Drapeau de la Turquie Turquie 10 0 10 [réf. souhaitée]
Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite 7 9 16 [14],[15]
Drapeau de l'Irak Irak 4 0 4 [14]
Drapeau du Liban Liban 3 7 10 [16],[15]
Drapeau de la Jordanie Jordanie 2 4 6 [17]
Drapeau du Maroc Maroc 2 4 6 [15]
Drapeau de l'Inde Inde 2 0 2 [18]
Drapeau du Koweït Koweït 1 5 6 [19],[20]
Drapeau de la Libye Libye 1 3 4 [21]
Drapeau de la Tunisie Tunisie 1 1 2 [22]
Drapeau d’Israël Israël 1 1 2 [23],[24],[25]
Drapeau de l'Allemagne Allemagne / Drapeau de la Turquie Turquie 1 0 1 [26]
Drapeau du Canada Canada 1 0 1 [14]
Drapeau de la France France / Drapeau de la Tunisie Tunisie 1 0 1 [27]
Drapeau de la Belgique Belgique / Drapeau de la Turquie Turquie 1 0 1 [28]
Drapeau de la Russie Russie 1 0 1 [29]
Drapeau de la Syrie Syrie 1 0 1 [14]
Drapeau de la France France 0 4 4 [30]
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 0 3 3 [réf. nécessaire]
Drapeau de l'Azerbaïdjan Azerbaïdjan 0 2 2 [31]
Drapeau de la Bulgarie Bulgarie 0 1 1 [32]
Drapeau des États-Unis États-Unis 0 1 1 [33]
Inconnu 0 24 24 [réf. souhaitée]
Total 40 69 109 [réf. souhaitée]

Enquête modifier

Selon Vasip Şahin, préfet de la province d'Istanbul, l'attaque est un attentat terroriste[34].

Selon certains rescapés, l'assaillant était déguisé en père Noël. Le premier ministre Binali Yıldırım a réfuté cette affirmation[35], infirmée par les vidéos de surveillance.

L'assaillant serait un tueur « professionnel » venu de Syrie avec sa femme et ses deux enfants, et originaire d'Asie centrale. Installé à Konya depuis , il aurait des liens avec la cellule islamiste à l'origine de l'attentat d'Istanbul du [36]. Certains médias ont diffusé un passeport appartenant à un citoyen kirghize ressemblant à l'assaillant, mais il est rapidement mis hors de cause[12]. Au moins 36 personnes ont été interpellées par la police turque dans le cadre de cette enquête, dont l'épouse du terroriste présumé[36],[37].

Le , le ministre des Affaires étrangères Mevlüt Çavuşoğlu annonce que l'auteur a été identifié sans relever son identité. Le lendemain, lors d'un entretien télévisé, le vice-Premier ministre Veysi Kaynak, de son côté, confirme que le terroriste a été identifié, qu'il pourrait s'agir d'un Ouïghour et assure que sa « probable localisation » a été déterminée[37],[38].

Selon la presse turque, Macharipov aurait reçu l'ordre de commettre un attentat en Turquie directement de Raqqa, capitale de l'État islamique en Syrie. On lui aurait d'abord demandé de viser la place Taksim, mais compte tenu de l'important dispositif de sécurité, il aurait finalement décidé assez aléatoirement d'attaquer la Reina qui était beaucoup moins protégée, selon lui[39].

Arrestation modifier

Abdoulkadir Macharipov
Terroriste islamiste
Information
Nom de naissance Abdoulkadir Macharipov
Naissance
Ouzbékistan
Nationalité Drapeau de l'Ouzbékistan Ouzbek
Allégeance Drapeau de l'État islamique État islamique
Idéologie Salafisme djihadiste
Surnom Abou Mohammad Khorassani
Condamnation
Sentence Emprisonnement à perpétuité
Arrestation

Le 16 janvier, à 21 h 15 (heure locale), Abdoulkadir Macharipov (nommé au sein de Daesh : Abou Mohammad Khorassani), l'auteur présumé de l'attentat, est arrêté à Istanbul dans le quartier d'Esenyurt grâce à une opération conjointe des services de renseignement turcs (MIT) et de la police anti-terroriste stambouliote. Cela faisait trois jours que la police avait identifié sa cache, mais attendait pour intervenir afin d'attraper d'éventuels complices. Il est interpellé dans l'appartement d'un Kirghize en compagnie d'un Irakien, de trois femmes (une Égyptienne, une Sénégalaise et une Somalienne) et de son fils de quatre ans. Le locataire a aussi été arrêté alors que l'enfant a été confié aux services sociaux. Macharipov serait un Ouzbek né en 1983, terroriste chevronné qui parle quatre langues et qui s'est notamment entraîné en Afghanistan. Il aurait avoué être l’assaillant et ses empreintes digitales correspondraient avec celles qui ont été relevées sur l'arme utilisée lors de l'attaque. Près de 200 000 euros, 2 armes à feu, 2 drones et des cartes SIM ont été saisis au cours de l'opération[40],[41],[42]. Pour trouver Macharipov, la police turque a analysé 7 200 heures d'enregistrements de caméras de surveillance et 2 200 appels de renseignement[11].

L'arrestation de Macharipov a permis à la police turque de découvrir et de démanteler plusieurs cellules de l’État islamique. Ce serait la raison pour laquelle il n'y aurait pas eu d'autre attentat d'ampleur en Turquie en 2017[43].

Revendication modifier

L'attaque est revendiquée le par l'État islamique, qui déclare dans un communiqué : « Dans la continuité des saintes opérations menées par l’État islamique contre le protecteur de la Croix, la Turquie, un soldat héroïque du califat a frappé une des discothèques les plus connues où les Chrétiens célèbrent leur fête apostate »[44] ; et précisant que le terroriste a utilisé des grenades et une arme à feu. Il s'agit de la première fois que Daech revendique ouvertement un attentat en Turquie[43] - bien qu'il soit soupçonné d'avoir commis plusieurs attentats en 2015 et 2016 sans les revendiquer.

Procès modifier

Le s'ouvre le procès de Abdoulkadir Macharipov, et de 56 complices présumés[43]. Parmi les complices présumés se trouve une de ses femmes Zarina Nurruyaleva[43]. Abdoulkadir Macharipov avait avoué durant l'enquête être le tireur[43]. Le procureur général d'Istanbul a requis 40 fois la peine de perpétuité contre lui[43].

Parmi les 56 autres accusés se trouvent deux Français[45], dont Abdurrauf Sert, un Franco-Turc, qui a hébergé Macharipov durant sa traque[45]. Il est également suspecté d'être un des co-organisateurs de l'attaque[45]. Pourtant, Sert a un profil non-radicalisé[45], et aurait même signalé aux autorités françaises le souhait de sa sœur de se rendre en Syrie[45]. L'autre Française est Tene Traoré, une Franco-Sénégalaise, l'autre épouse de Macharipov[46]. Venant d'accoucher d'un enfant de ce dernier, elle ne se rend pas au tribunal, mais comparaît depuis sa cellule, via vidéo-conférence[46]. Le parquet général a requis 3 342 ans de prison contre elle[46].

Le 7 septembre 2020, Macharipov est condamné 40 fois à la perpétuité - une peine de perpétuité pour chacune des 39 victimes, plus une supplémentaire pour le massacre en lui-même[47].

Répercussions modifier

Le jour même de l'attaque, comme après chaque attentat, le Conseil supérieur de l’audiovisuel turc (RTÜK) censure les médias[48]. De son côté, trois jours après la fusillade, le Parlement turc autorise la prolongation de trois mois de l'état d'urgence qui est actif depuis la tentative de coup d'État du [49].

Les joueuses étrangères de basket-ball du championnat turc, principalement américaines, hésitent à rester dans le pays après la multiplication des attentats et le voisinage de combats ou actes de guerre. Sugar Rodgers (Osmaniye) n'y reste que quelques semaines avant de repartir. Si Danielle Robinson (Mersin) dit vouloir rester confiante sur sa sécurité, Shavonte Zellous, jouant depuis plusieurs années en Turquie, dit s'interroger sur le fait d'y poursuivre son séjour[50].

La Reina ne rouvrira jamais ses portes. La mairie d'Istanbul la fait démolir en , à cause d'infractions aux règles d'urbanisme[43].

L'arrestation de Macharipov a permis à la police turque de découvrir et de démanteler plusieurs cellules de l’État islamique. Ce serait la raison pour laquelle il n'y aurait pas eu d'autre attentat d'ampleur en Turquie en 2017[43].

Notes et références modifier

  1. a et b (tr) « İstanbul'da Reina gece kulübünde silahlı saldırı: 1'i polis 35 şehit, en az 40 yaralı », sur cumhuriyet.com.tr, (consulté le )
  2. (en-GB) « Turkey 'terror' attack: Live updates as gunfire reported in Istanbul nightclub on New Year's Eve 'injuring 50' », sur mirror.co.uk, (consulté le )
  3. « Terrorisme : en Turquie, l’année 2016 aura été particulièrement meurtrière », sur lemonde.fr, (consulté le )
  4. « Syrie : l’offensive de l’armée turque marque un tournant dans la guerre », sur lemonde.fr, (consulté le )
  5. « Syrie: vers la fin de l'offensive à al Bab ? », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  6. « Pourquoi Daech ne revendique pas ses attentats en Turquie », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  7. « Attentat d’Istanbul : l’Etat islamique revendique, huit suspects arrêtés », sur lemonde.fr, (consulté le )
  8. a b et c Marie Jégo, « A Istanbul, la vie à l’occidentale ciblée », lemonde.fr, (consulté le )
  9. « Attentat en Turquie », sur 20minutes.fr (consulté le ).
  10. (tr) « Son Dakika: Reina'da silahlı saldırı », sur hurriyet.com.tr, (consulté le )
  11. a et b (en) « Police apprehend Istanbul nightclub attacker, details mount », sur hurriyetdailynews.com, (consulté le )
  12. a et b Louise Colcombet, « Un terroriste effroyablement organisé », leparisien.fr, (consulté le )
  13. a et b « Ce que l’on sait de l’attentat du Nouvel An dans un club d’Istanbul », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  14. a b c et d (en) The Associated Press, « The Latest: Lebanese man says brother is among Istanbul dead »
  15. a b et c (en) « Seven Saudis among other Arabs killed in Turkey nightclub attack », Al Arabiya,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. (en) « 3 Lebanese Killed, Several Hurt in Istanbul Nightclub Attack », sur naharnet.com, (consulté le )
  17. (en) « Saudis, Moroccans, Lebanese, Libyans ‘among victims of Istanbul attack’ », sur southcoastsun.co.za, (consulté le )
  18. (en) « Two Indians among those killed in terror attack on Istanbul nightclub », Hindustan Times,‎ (lire en ligne)
  19. (ar) « Seven Saudis among other Arabs killed in Turkey nightclub attack », sur alarabiya.net, Al Arabiya English, (consulté le ).
  20. (en) « Terror suspect who killed 39 New Year's revelers in Turkey on the run » (consulté le )
  21. « Ce que l’on sait de l’attentat du Nouvel An dans un club d’Istanbul », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  22. (en) « Le terrorisme fauche la vie de deux Tunisiens à Istanbul » (consulté le ).
  23. (en) « Israeli woman hurt in Istanbul club attack; another missing » (consulté le )
  24. Israeli killed in Turkey terror attack. "We told her not to go because of the situation". ישראלית נהרגה בפיגוע בטורקיה. "אמרנו לה לא לנסוע בגלל המצב", Walla!News (in Hebrew), 1 January 2016
  25. (en) « العثور على جثة لفتاة فلسطينية في هجوم إسطنبول المسلح », دنيا الوطن (consulté le )
  26. « Two from Germany killed in Turkish night club attack », (consulté le )
  27. Fabien Magnenou et Pierre Godon, « Istanbul : une Franco-Tunisienne parmi les victimes de l'attentat dans une boîte de nuit », France Info,‎ (lire en ligne, consulté le )
  28. (en) « Au moins un Belge parmi les 39 morts de l'attaque d'Istanbul », (consulté le )
  29. (en) « Victims of Istanbul terror attack identified », sur com.tr (consulté le ).
  30. (en) « Attentat d'Istanbul : au moins trois Français blessés, le tireur toujours en fuite », Le Figaro (consulté le )
  31. (en) « Two citizens of Azerbaijan injured in Istanbul terrorist attack », Vestnik Kavkaza (consulté le )
  32. (en) « Българка е сред пострадалите при атентата в Истанбул - Dnes.bg » (consulté le )
  33. « The Latest: Delaware businessman wounded in Turkey attack », sur Mail Online (consulté le )
  34. (en) Sarah Joanne Taylor, « At least 35 shot dead in Istanbul 'terror attack' », sur euronews, (consulté le )
  35. « Attentat d'Istanbul : une Française parmi les personnes tuées », sur lefigaro.fr, .
  36. a et b « Attentat d’Istanbul : le profil de l’assaillant, toujours en fuite, se précise », sur lemonde.fr, (consulté le )
  37. a et b « Nouveau coup de filet dans l'enquête sur l'attentat », sur 20min.ch, (consulté le )
  38. « Attentat d’Istanbul : l’auteur, identifié, aurait été localisé », sur lemonde.fr, (consulté le )
  39. « Attentat d'Istanbul: l'assaillant du Reina comptait frapper la place Taksim », sur lexpress.fr, (consulté le )
  40. « Attentat d'Istanbul : le terroriste, arrêté lundi, avoue être l'auteur de la tuerie », sur leparisien.fr, (consulté le )
  41. (en) « Reina nightclub attacker who killed 39 nabbed in Istanbul », sur dailysabah.com, (consulté le )
  42. « Arrestation de l’auteur présumé de l’attentat du Nouvel An à Istanbul », sur lemonde.fr, (consulté le )
  43. a b c d e f g et h « Le procès de l’attentat du Nouvel An à Istanbul ouvre ce lundi », sur liberation.fr, (consulté le )
  44. L’organisation État islamique revendique l’attentat d’Istanbul du 31 décembre, Le Monde avec AFP et Reuters, 2 janvier 2016.
  45. a b c d et e « Un ancien cordonnier de Villeurbanne jugé en Turquie pour l’attentat du Nouvel An à Istanbul », sur lyonmag.com, (consulté le )
  46. a b et c « Révélations sur la Sénégalaise impliquée dans l’attentat du nouvel an en Turquie », sur senenews.com, (consulté le )
  47. « Turquie : prison à vie pour l’auteur de l’attentat du Nouvel An 2017 à Istanbul », sur lemonde.fr, (consulté le )
  48. (tr) « RTÜK'ten İstanbul'daki terör saldırısına yayın kısıtlaması », sur hurriyet.com.tr, (consulté le )
  49. « Le Parlement turc approuve une prolongation de trois mois de l'état d'urgence », sur france24.com, (consulté le )
  50. (en) Doug Feinberg, « Amid violence, WNBA players consider leaving Turkey », sur yahoo.com, (consulté le )

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier