Aulnay (Charente-Maritime)

commune française du département de la Charente-Maritime

Aulnay
Aulnay (Charente-Maritime)
L'église Saint-Pierre, classée patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco.
Blason de Aulnay
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saint-Jean-d'Angély
Intercommunalité Vals de Saintonge Communauté
Maire
Mandat
Stéphane Chedouteaud
2020-2026
Code postal 17470
Code commune 17024
Démographie
Gentilé Aulnaysiens
Population
municipale
1 309 hab. (2021 en diminution de 7,75 % par rapport à 2015)
Densité 42 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 01′ 17″ nord, 0° 20′ 47″ ouest
Altitude Min. 32 m
Max. 107 m
Superficie 30,97 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Matha
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Aulnay
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Aulnay
Liens
Site web aulnay-de-saintonge.fr

Aulnay (à prononcer [onɛ:], le 'l' étant muet, mais la prononciation locale [one̝:] est plus exacte), est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Le nom commun et usuel d'Aulnay est Aulnay-de-Saintonge. Néanmoins, sous l'Ancien Régime, Aulnay (souvent orthographié Aunay) appartenait non pas à la province de Saintonge mais à la province du Poitou et au diocèse de Poitiers.

Géographie modifier

Localisation modifier

Le plan de la commune.
Carte de la commune d'Aulnay au sein de la Charente-Maritime
Position d'Aulnay en Charente-Maritime.

Aulnay se trouve à 17 km au nord-est de Saint-Jean-d'Angély, 39 km de Niort et 41 km de Cognac.

La commune est située sur l'un des Chemins de Compostelle, entre Poitiers et la Gironde : la Via Turonensis.

Accès modifier

L'accès par l'autoroute A10 se fait par la sortie Sortie 33 Niort-La Rochelle au nord-ouest de la commune et la sortie Sortie 34  Saint-Jean-d'Angély au sud-ouest.

Aulnay est traversée par l'ancien tracé de la RN 150, cette route nationale déplacée et déclassée en route départementale 950 reliait Poitiers à Royan.

Communes limitrophes modifier

Hydrographie modifier

Le ruisseau de la Brédoire[2] traverse la commune avant de se jeter dans la rivière Boutonne. Malgré ses 14,3 km, la Brédoire a submergé le centre d'Aulnay lors des inondations de décembre 1982. Le Palud[3] se jette dans la Brédoire sur la commune, il en est le seul affluent. Le ruisseau de la Saudrenne[4] qui prend sa source à Villemorin traverse le sud de la commune avant de se jeter lui aussi dans la Boutonne.

Forêt modifier

Le massif forestier d'Aulnay comprenait environ 4000 hectares avant d'être totalement dévasté lors de la seconde tempête de décembre 1999, la tempête Martin. Ce massif est depuis en complète reconstruction et fait partie des sites Natura 2000 de la Charente-Maritime.

Ce massif porte le nom d'Aulnay en référence à la Vicomté d'Aulnay mais ne s'étend plus sur la commune.

Climat modifier

La commune située à l'est du département de la Charente-Maritime possède un climat océanique. Vous pouvez retrouver plus d'informations sur le site de la station météo d'Aulnay.

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Aulnay est une commune rurale[Note 1],[5]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[6],[7]. La commune est en outre hors attraction des villes[8],[9].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,9 %), zones agricoles hétérogènes (9,2 %), zones urbanisées (3,8 %), forêts (3,3 %), prairies (1,7 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune d'Aulnay est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[11]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[12].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Brédoire et la Saudrenne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[13],[11].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Aulnay.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[14].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 46 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 866 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 129 sont en aléa moyen ou fort, soit 15 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[15],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[16].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[11].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[17].

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Aunedonacum (itinéraire d'Antonin)[18], de Odenaco vers 973 ou en 951, Audeniaco en 970, Oënacensis en 1071, Oenai au XIe siècle, de Oënaio en 1116, Oniaco au XIIe siècle ; Aunay, Hanoy, Aulnay au XVIIIe siècle[19].

Aunedonacum est un nom celtique formé de Aunedon et du suffixe -acum (courant dans les toponymes, et ayant évolué en -ay, -y, , etc.). Le premier élément du mot peut représenter l'anthroponyme gaulois Aunedo-[18], ou un nom de personne gallo-romain *Aunedonnus[19], ou encore un appellatif descriptif formé avec *Auno, de sens inconnu, et -edon, signifiant « surface, espace » (Cantedum, rapporté par les auteurs latins sous la graphie candetum, représente une surface de 100 pieds de côtés[20]. Taruedum, situé par Ptolémée en Grande Bretagne, désigne un enclos à taureaux).

La forme actuelle du nom, Aulnay, résulte d'une imitation tardive du nom d'autres communes appelées également Aulnay mais dont l'étymologie n'a rien à voir : ces dernières évoquent l'aulnaie, lieu où poussent des aulnes (ou aunes, arbres des lieux humides), leur nom est formé sur le latin alnus « aulne » avec le suffixe collectif -ētum[18].

D'ailleurs, la commune se situe dans une large zone au sud de la Loire où s'est conservé l'ancien français vergne ou verne pour désigner l'aulne, mot issu du gaulois *verno-.[18],[21]. La forme dialectale locale de l'aulnaie est veurgnée (vrgnàie en graphie normalisée de l'UPCP[22]), celle du nom de la commune Auné [one̝:][23],[19]

Le L a ét inséré ponctuellement dans le nom d'Aulnay à partir du XVIIIe siècle mais c'est encore Aunay.qui figure sur la Carte de Cassini. L'orthographe Aulnay a été fixée en 1875[19].

Histoire modifier

Aulnay pendant l'Empire romain modifier

Autrefois appelée Aunedonnacum, dans l'itinéraire d'Antonin et Auedonnaco sur la table de Peutinger, c'était une station gallo-romaine sur l'importante voie romaine impériale entre Saintes et Poitiers, et peut-être entre Saintes et Lyon avant qu'une voie plus directe, la Via Agrippa, soit tracée.

La photographie aérienne prise par l'archéologue aérien Jacques Dassié et les fouilles archéologiques ont révélé la présence d'un remarquable camp romain, situé au lieu-dit Rocherou. Ce castrum aurait été créé pour des raisons stratégiques vers l'an 21 ap. J.-C., puis abandonné vers l'an 43 ap. J.-C.. Sa construction est réalisée sur le modèle des camps romains de la conquête de la Germanie sous le principat d'Auguste (le long de la Lippe), également modèle des camps de la rive gauche du Rhin (limes), du fait de la présence attestée de légions déplacées de Magna Germania. On y a trouvé plusieurs inscriptions romaines.

La photographie aérienne a également révélé l'existence d'un temple gallo-romain (fanum) monumental à cella polygonale et péribole, preuve de l'existence d'une importante ville gallo-romaine.

Aulnay au Moyen Âge modifier

Le monument aux morts de Salles-lès-Aulnay.

Chef-lieu d'une juridiction fiscale, Aulnay était déjà le siège d'une seigneurie en 925, comme le prouve la donation faite par Cadelon Ier à plusieurs abbayes.

Les vicomtes d'Aulnay (vicomtes d'Aunay), qui furent la souche d'autres familles seigneuriales du Poitou et de la Saintonge, habitaient un château, démoli en 1818, et dont une tour subsiste encore[24],[25].

Aulnay à l'époque contemporaine modifier

Par arrêté préfectoral du 12 décembre 1973, la commune de Salles-lès-Aulnay a fusionné avec la commune d'Aulnay.

Politique et administration modifier

Liste des maires modifier

La mairie et le monument aux morts.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1920 1929 Roger Chapeaud Rad. Médecin, conseiller général
1929 1933      
1933 1967 Roger Chapeaud RGR Conseiller général
1967 1989 Pierre Chapeaud DVD Conseiller général
1989 2001 Bernadette Guillard UDF Conseillère générale
2001 2014 Jean-Mary Collin    
2014 2020 Charles Bellaud   Retraité
2020 En cours Stéphane Chedouteaud DVD Conseiller départemental depuis 2021

Élections municipales et communautaires modifier

Jumelages modifier

La commune n'est pas encore jumelée mais a entamé des démarches pour trouver une ville ou un village qui lui ressemble. Après avoir choisi l'Espagne et l'itinéraire du camino francés, la commune de La Virgen del Camino qui possède une halte jacquaire a répondu favorablement à la recherche. Le jumelage devrait être effectif d'ici la fin de l'année 2011[26].

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

Les habitants sont appelés les Aulnaysiens[27].


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].

En 2021, la commune comptait 1 309 habitants[Note 2], en diminution de 7,75 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3011 2501 3681 3431 5251 7541 7501 7361 809
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8742 0052 0401 9801 9551 9501 8171 7801 779
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6751 5401 5981 4431 4551 4361 4871 4041 385
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 4711 3821 5091 5031 4621 5071 4671 4561 415
2018 2021 - - - - - - -
1 3441 309-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 23,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 43,9 % la même année, alors qu'il est de 34,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 645 hommes pour 699 femmes, soit un taux de 52,01 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,15 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[32]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,6 
90 ou +
3,6 
13,5 
75-89 ans
16,7 
27,1 
60-74 ans
25,2 
20,5 
45-59 ans
22,3 
11,8 
30-44 ans
11,2 
11,9 
15-29 ans
8,9 
13,6 
0-14 ans
12,2 
Pyramide des âges du département de la Charente-Maritime en 2020 en pourcentage[33]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,7 
75-89 ans
12,4 
21,9 
60-74 ans
23,1 
20,2 
45-59 ans
19,8 
16,2 
30-44 ans
15,7 
15,2 
15-29 ans
12,8 
15,6 
0-14 ans
13,7 

Économie modifier

  • Une ancienne desserte ferroviaire

La Compagnie de chemins de fer départementaux exploitait le réseau des Charentes et Deux-Sèvres dont une ligne traversait la commune et le canton d'Aulnay. Il s'agissait de la ligne Saint-Jean-d'Angély - Saint-Saviol (1896 - 1951). Les premières locomotives utilisées étaient produites par la société Cail. Les locaux de l'ancienne gare ont été affectés à la subdivision d'Aulnay de la Direction départementale de l'Équipement en 1954.

  • L'usine de charrues agricoles Goizin

L'usine Goizin a été pendant longtemps le principal employeur industriel de la commune. Robert Goizin a tout d'abord créé un atelier d'entretien et de pièces de rechange pour le matériel agricole ainsi qu'un magasin d'exposition.

Durant les années 1950, il s'orienta avec succès vers la fabrication de charrues. L'évolution de la puissance des tracteurs a permis une croissance importante dans les années 1970. L'entreprise a employé jusqu'à 80 ouvriers jusque vers la fin du siècle dernier.

Depuis 2005, et après des années difficiles, l'entreprise appartient au groupe Eurotechnics Agri[34] mais elle demeure toujours active à Aulnay.

Équipements et services modifier

Enseignement modifier

L'ancienne école des filles.
L'ancienne école des garçons.

La commune possède un groupe scolaire rassemblant une école maternelle et une école primaire situé rue du 19 mars 1962 dans le bourg. Cette école regroupe l'ensemble des classes qui étaient auparavant séparées géographiquement entre l'école des filles et l'école des garçons. Même si ces noms marquaient une séparation des deux sexes jusqu'aux années 1960, les deux écoles ont conservé leurs noms, malgré la mixité, jusqu'à la construction de la nouvelle école dans les années 1990. L'ancienne école des filles qui abritait la maternelle et quatre classes jusqu'au CE2 est redevenue un hôtel particulier alors que l'ancienne école des garçons qui abritait trois classes du CE2 au CM2 est devenue le centre de loisir de la commune.

L'école des garçons a toutefois évolué une première fois au début des années 1970 puisqu'elle se trouvait rue de Salles avant de déménager à proximité du collège.

Le collège de l'enseignement secondaire, établissement public de création récente, est situé près du site de la célèbre église d'Aulnay, il rassemble à la rentrée 2010 quelque 252 élèves encadrés par un corps professoral de 22 enseignants[35].

Services de la santé modifier

La salle municipale.

Aulnay dispose d'un certain nombre de services dans les secteurs médical, paramédical et médico-social[36] qui en font un chef-lieu de canton relativement bien équipé dans ce domaine en Charente-Maritime.

  • Les services médicaux

La commune dispose de trois cabinets médicaux où les médecins généralistes exercent tous dans le centre-bourg d'Aulnay.

Deux cabinets dentaires y sont également présents.

Aulnay ne dispose d'aucuns médecins spécialistes, les habitants vont habituellement consulter ceux situés à Saint-Jean-d'Angély.

De plus, Aulnay n'est pas équipée d'un centre de radiologie médicale ou IRM, la commune comme l'ensemble de son canton dépendent de Saint-Jean-d'Angély pour ce type de prestation[Note 3].

Si le centre hospitalier le plus proche est celui de Saint-Jean-d'Angély pour les interventions les plus banales, Aulnay et son canton dépendent en fait du Centre Hospitalier de Saintonge situé à Saintes, à plus d'une quarantaine de kilomètres au sud-ouest, ce dernier offrant une palette extrêmement étendue de soins, étant le plus grand hôpital de toute la partie centrale du département de la Charente-Maritime.

  • Les services paramédicaux
Le centre de secours.

Dans ce domaine, Aulnay possède une gamme un peu plus élargie de services. Ainsi, le chef-lieu de canton dispose-t-il d'un centre en soins infirmiers dans le bourg et d'un cabinet dans un écart de la commune, de deux cabinets de kinésithérapie et d'un cabinet d'orthophoniste.

À cela s'ajoutent deux pharmacies et un opticien-lunettier. La commune ne dispose pas d'un laboratoire d'analyses médicales, le plus proche étant situé à Saint-Jean-d'Angély.

Deux services d’ambulanciers sont implantés dans le bourg d'Aulnay et interviennent sur l'ensemble du canton d'Aulnay.

Aulnay est également équipée d'un centre de secours où les sapeurs-pompiers sont habilités à intervenir dans les situations d'urgence. Ce centre, qui relève du SDIS de la Charente-Maritime, dépend plus précisément du Centre de secours principal de Saint-Jean-d'Angély.

Une clinique vétérinaire y est en activité et exerce ses services sur l'ensemble du canton d'Aulnay.

  • Les services médico-sociaux

Aulnay est équipée d'un établissement public de retraite où 43 chambres sont aménagées dans un foyer-logement situé dans le bourg[37].

Sports modifier

Le football reste le sport phare de la commune avec un club de niveau régional, l'US Aulnay, qui fut en 1976 au palmarès du Challenge Centre-Ouest[38]. L'équipe junior a connu son instant de gloire en atteignant la poule qualificative pour les 16e de finale de la Coupe Gambardella durant la saison 1991-1992 (poule comprenant aussi le FC Nantes, les Chamois niortais et La Berrichonne de Chateauroux)

D'autres sports sont dignement représentés comme le tir à l'arc avec le club des Archers du Donjon ou encore le handball.

Le Futsal prends également de l'ampleur dans la commune depuis la création du club en 2009 par un natif d'Aulnay, Guillaume Connan et 2 copains à lui. L'AJ Aulnay Futsal évolue désormais en Championnat de France de Futsal AFF (Association Française de Futsal) sous l'égide de l'AMF (Association mondiale de Futsal). Il a participé pour la première fois de son histoire à la Coupe d'Europe de Futsal EFA, à Vitoria-Gasteiz en Espagne en juin 2017.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Elle est classée monument historique depuis 1840[39] et dans le cadre du classement des Chemins de Compostelle sur le territoire français, cette église est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO[40].

Il est difficile d'expliquer pourquoi cette belle église romane consacrée à saint Pierre, se trouve aussi éloignée du bourg; sa construction est peut-être liée à l'emplacement d'un ancien cimetière situé au bord de la voie romaine.

L'édifice qui l'a précédé appartient, à la fin du XIe siècle, à l'abbaye Saint-Cyprien de Poitiers, qui a reçu, vers 1045, une partie des droits de sépulture et des offrandes de cire appartenant à l'église, comme le prouve une donation de Ranulfe Rabiole. Pierre II, évêque de Poitiers, confirme, vers 1100, la propriété de l'église au monastère, et le pape Calixte II imite son exemple en 1119. Mais, en 1135, la cure appartient au chapitre de la cathédrale de Poitiers, qui conservera le droit de présentation jusqu'à la Révolution. Des bulles, datées de 1149 et de 1157, énumèrent également l'église d'Aulnay dans la liste des biens des chanoines qui la font rebâtir à leurs frais[24]. Pour découvrir ce joyau de l'Art roman, l'Office de Tourisme Saintonge Dorée vous propose des visites guidées hebdomadaires en saison estivale et toute l'année sur simple demande.

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

Blason Blasonnement :
D’or au pal du même côtoyé de quatre losanges, deux à chaque flanc[43].

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Danielle et Francis Tassaux, Pierre Caillat, Louis Maurin, Marie-Hélène et Jacques Santrot, Paola Starakis, Pierre Tronche, « Aulnay de Saintonge. Un camp militaire augusto-tibérien en Aquitaine », dans Aquitania, 1984, tome 2, p. 105-158, (ISBN 2-86781-031-0) (lire en ligne)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  3. Les onze villes de la Charente-Maritime à être équipées au moins d'un centre de radiologie médicale sont par ordre alphabétique les suivantes : Jonzac, Marennes, Rochefort, La Rochelle, Royan, Saintes, Saint-Jean-d'Angély, Saint-Martin-de-Ré, Saint-Pierre-d'Oléron, Saujon et Surgères
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Le ruisseau de la Brédoire sur le site du SANDRE
  3. Le ruisseau du Palud sur le site du SANDRE
  4. Le ruisseau de la Saudrenne sur le site du SANDRE
  5. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  7. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  11. a b et c « Les risques près de chez moi - commune d'Aulnay », sur Géorisques (consulté le ).
  12. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  13. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  14. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  15. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  16. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Aulnay », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  18. a b c et d Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse,
  19. a b c et d Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de villes et de villages de la Charente-Maritime, Saint-Jean-d'Angély, Jean-Michel Bordessoules,
  20. Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise, Paris, Errance, , p. 202
  21. [1]
  22. Vianney Piveteau, Dictionnaire du Poitevin-Saintongeais, Mougon, Geste Editions,
  23. Geneviève Massignon et Brigitte Horiot, Atlas linguistique et ethnographique de l'Ouest : Poitou, Aunis, Saintonge, Angoumois, Paris, Editions du CNRS, 1971-1983
  24. a et b E. Lefèvre-Pontalis, Mémoire dans Congrès Archéologique de France à Angoulême en 1912, Tome I, 1913, imp. Delesques, Caen.
  25. La Tour du Château sur la Base Mérimée Notice no PA00104602, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  26. Jumelage compostellan
  27. Les gentilés de la Charente-Maritime
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  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
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