Bataille de Brandywine

bataille de la guerre d'indépendance des États-Unis
Bataille de Brandywine

Informations générales
Date
Lieu Chadd's Ford (Pennsylvanie)
Issue Victoire britannique
Belligérants
Drapeau des États-Unis États-Unis Drapeau de la Grande-Bretagne. Grande-Bretagne
Commandants
George Washington William Howe
Forces en présence
14 600 hommes 15 500 hommes
Pertes
250 tués
750 blessés
400 prisonniers
89 tués
487 blessés

Guerre d'indépendance des États-Unis

Batailles

Coordonnées 39° 52′ 19″ nord, 75° 35′ 24″ ouest
Géolocalisation sur la carte : États-Unis
(Voir situation sur carte : États-Unis)
Bataille de Brandywine
Géolocalisation sur la carte : Pennsylvanie
(Voir situation sur carte : Pennsylvanie)
Bataille de Brandywine

La bataille de Brandywine est une bataille de la guerre d'indépendance des États-Unis qui s'est déroulée le , en Pennsylvanie.

Bataille de Brandywine

Cette bataille s'est déroulée un peu après le siège de Fort Stanwix (2-22 août 1777) et un peu avant la bataille de Saratoga (19 septembre et 7 octobre 1777) .

Contexte modifier

La guerre d’indépendance américaine opposait les insurgents, organisés en milices et en une armée continentale dirigée par George Washington, aux Britanniques aidés par des mercenaires hessiens. À partir de 1775, les Américains remportent quelques batailles (Lexington et Concord, siège de Boston, bataille de Trenton) mais essuient également des revers (campagne d’Invasion du Canada, bataille de Long Island).

Après s’être emparé de New York en 1776, les troupes britanniques du général Howe décident de prendre la ville de Philadelphie en Pennsylvanie, qui était alors le siège du congrès continental et la capitale de facto des États-Unis d’Amérique. Le débarquement de 15 000 soldats eut lieu en août 1777 sur la rive nord de baie de Chesapeake. Le général américain George Washington plaça ses troupes entre Philadelphie et les armées britanniques : l’affrontement eut lieu à Brandywine le 11 septembre 1777.

La bataille modifier

Carte montrant le site de la bataille de Brandywine

à compléter

Analyse modifier

L'attaque devait être menée par John Burgoyne[1], partant de Montréal et descendant le Richelieu vers Albany, ainsi que par Barry St Leger, le britannique, qui devait rallier Albany en provenance du Lac Ontario, en passant par la rivière Mowhawk. Elle aurait dû être complétée, pour donc former une triple attaque, par la montée du général britannique William Howe vers Albany à partir de New York par le fleuve Hudson ; mais Howe préféra marcher sur Philadelphie pour attaquer le congrès continental, qui en 1776 avait signé la déclaration d'indépendance américaine.

Bilan modifier

Les Américains perdirent 300 hommes au cours de la bataille, contre 89 du côté britannique.

À la suite de la défaite américaine de Brandywine, le congrès continental dut s’enfuir de Philadelphie d'abord pour Lancaster (Pennsylvanie) puis pour York (Pennsylvanie). Le matériel de guerre fut lui aussi déplacé vers Reading (Pennsylvanie). Les affrontements se poursuivirent dans la région pendant une semaine. Après avoir occupé Philadelphie en septembre 1777, les Britanniques concentrèrent 9 000 hommes à Germantown, située à 8 km au nord de Philadelphie.

La bataille de Brandywine est célèbre car elle est la première bataille du jeune marquis de La Fayette (20 ans) qui y sera blessé à la jambe mais qui y gagnera l'admiration de George Washington. Lafayette venait à peine d'arriver dans les rangs de l'armée américaine.

Elle est aussi notoire par le fait que des Québécois y ont participé avec le Congress Own Regiment de Moses Hazen.

Bien que ce fut une défaite américaine, cette diversion des forces britanniques permettra à Horatio Gates de battre Burgoyne près d'Albany à la bataille de Saratoga (où se trouvait l'autre régiment québécois de James Livingston) ce qui entraînera la France dans la guerre, la défaite des anglais à Yorktown en 1781 et le Traité de Paris de 1783.

Références modifier

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  1. Qui a remplacé Guy Carleton à qui on avait reproché d'avoir failli perdre le Canada en 1775 (bataille de Montréal) et d'avoir hésité à attaquer plus loin après la bataille navale de Valcour en 1776