Bataille de Froidfond

Bataille de Froidfond

Informations générales
Date
Lieu Froidfond
Issue Victoire républicaine
Belligérants
Drapeau de la France République française Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Commandants
Jean-Pierre Travot François Athanase Charette de La Contrie
Forces en présence
600 hommes[1] 450 hommes[2]
Pertes
Inconnues 60 à 65 morts[2],[3]

Guerre de Vendée

Batailles

Coordonnées 46° 52′ 38,9″ nord, 1° 44′ 25,3″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille de Froidfond
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Bataille de Froidfond
Géolocalisation sur la carte : Vendée
(Voir situation sur carte : Vendée)
Bataille de Froidfond

La bataille de Froidfond se déroule le lors de la guerre de Vendée.

Forces en présence modifier

Du côté des républicains, l'adjudant-général Travot est à la tête de 600 cavaliers nantais, de chasseurs de Cassel et d'une compagnie de guides[1]. Le général vendéen Charette a quant à lui à ses côtés 400 fantassins et 50 à 60 cavaliers[2],[1].

Déroulement modifier

Le , Charette arrive à Froidfond à six heures du matin[2] dans le but de former un rassemblement[4]. Quatre heures plus tard, Travot arrive à sa suite[2]. Les combats ont lieu à La Chauvière et à La Bironnière, à l'est du bourg[4]. Dès le début de l'action, Charette s'enfuit à cheval avec quelques cavaliers[2],[3]. La poursuite dure six heures[2]. Ses chevaux étant épuisés, Travot est contraint d'abandonner dans les landes des Chauffetières[2].

Pertes modifier

D'après un rapport[A 1] au Directoire exécutif du général Hoche, 65 Vendéens sont tués et Charette s'enfuit avec 12 à 15 cavaliers[3]. L'historien Lionel Dumarcet évoque une soixantaine de fantassins fauchés[2].

Conséquences modifier

Après ce combat, Travot continue de traquer Charette dans la région[2]. Il le retrouve le 8 mars à un lieu nommé La Grossetière[2], situé soit à Froidfond, soit à Saint-Christophe-du-Ligneron[5]. Charette n'a alors que 15 à 30 hommes à pied avec lui, mais il parvient de nouveau à s'enfuir[2],[6].

Notes modifier

  1. « Encore une déroute de Charette qui a tenté son dernier effort ; j'ai lieu de croire que c'est la dernière. Travot lui a tué soixante-cinq hommes le 28 février dans la paroisse de Froidefond. Ne pouvant le poursuivre, tant sa cavalerie était fatiguée, il l'a abandonné, ainsi que les douze à quinze cavaliers qui accompagnaient ce chef de rebelles. Travot pense que Charette sera contraint de se déguiser pour échapper aux recherches de nos patrouilles[3]. »

    — Lettre du général en chef Hoche, le 6 mars à Angers, au directoire exécutif.

Références modifier

  1. a b et c Gabory 2009, p. 505
  2. a b c d e f g h i j k et l Dumarcet 1998, p. 512.
  3. a b c et d Savary, t. VI, 1827, p. 215.
  4. a et b Dumarcet 1998, p. 519.
  5. Dumarcet 1998, p. 520.
  6. Gabory 2009, p. 506

Bibliographie modifier