Bataille de Sarrine

Bataille de Sarrine

Informations générales
Date 6 -
Lieu Sarrine
Issue Victoire des YPG, de l'ASL et de la coalition
Belligérants
PYD

Armée syrienne libre

Coalition

Drapeau de l'État islamique État islamique
Forces en présence
inconnues inconnues
Pertes
20 morts[1] 20 à 80 morts[1],[2]

Guerre civile syrienne

Batailles

Coordonnées 36° 35′ 15″ nord, 38° 17′ 59″ est
Géolocalisation sur la carte : Syrie
(Voir situation sur carte : Syrie)
Bataille de Sarrine

La bataille de Sarrine a lieu pendant la guerre civile syrienne. Le , après trois semaines de combats, les YPG et leurs alliés prennent à l'État islamique la petite ville de Sarrine.

Déroulement modifier

Carte de la bataille de Sarrine :

Après avoir repoussé l'organisation État islamique hors de Kobané le , les Kurdes des YPG progressent dans les villages environnants et atteignent les abords de la petite ville de Sarrine en avril[3].

Après plusieurs mois d'affrontements dans les villages près de Sarrine, les YPG lancent l'assaut sur la ville le 6 juillet avec le soutien des frappes aériennes de la coalition. Les combats durent trois semaines, et le 27 juillet les djihadistes sont repoussés hors de la ville[4],[5].

Les pertes modifier

20 Kurdes des YPG et plusieurs dizaines de combattants de l'État islamique ont été tués selon l'OSDH[1]. Le commandement de Burkan al-Furat affirme de son côté qu'au moins 80 djihadistes ont été tués[2].

Suites et conséquences modifier

Avec cette prise, les Kurdes coupent l'autoroute M4, utilisé par les djihadistes pour faire transiter armes et combattants entre le gouvernorat d'Alep et celui de Raqqa. Ils s'emparent aussi d'une place qui servait de base pour attaquer les YPG dans la province d'Alep[4].

L'OSDH indique également qu'après les combats, au moins 150 personnes accusées d'avoir coopéré avec l'État islamique sont arrêtées par le YPG[1].

Cependant le 30 juillet, un groupe de djihadistes lance une attaque à Sarrine, sur une école occupée par les YPG. Huit hommes de l'EI sont tués, dont un kamikaze, tandis que les Kurdes ont 10 morts et 15 blessés. Après cet ultime combat, les djihadistes prennent la fuite[6],[1].

Références modifier

  1. a b c d et e (en) « 25 YPG fighters killed and wounded in the attack on Serrin town », The Syrian Observatory for Human Rights,
  2. a et b (en) « Statement by Burkan Al-Firat Joint Operations Room Leadership (July 28, 2015) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Gen. Comm. for the Burkan al-Firat Joint Ops. Room,
  3. (en) « YPG takes control over 3 new villages in the south of Ayn al- Arab “Kobani” and kill 10 militants », The Syrian Observatory for Human Rights,
  4. a et b Le Point avec AFP, « Syrie : les Kurdes coupent une route vitale pour l'EI dans le nord », (consulté le )
  5. (en) « Violent clashes in Kobane countryside, an IS attack fails in its southern and western countrysides », The Syrian Observatory for Human Rights,
  6. Le Figaro avec AFP, « Syrie: 18 morts dans un attaque anti-kurde », (consulté le )