Brigades du Baas

branche armée du Parti Baas syrien

Brigades du Baas
كتائب البعث
Image illustrative de l’article Brigades du Baas
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Idéologie Baasisme
Panarabisme
Nationalisme arabe
Socialisme arabe
Anti-impérialisme
Antisionisme
Progressisme
Socialisme[1]
Statut Actif (politiquement)
Inactif (militairement)
Fondation
Date de formation 2012
Pays d'origine Syrie
Actions
Période d'activité 2012 - 2018
Organisation
Chefs principaux • Hilal Hilal
• Ammar Saati
Membres 10 000[2]
Branche politique Parti Baas syrien
Sanctuaire Alep
Groupe relié Garde nationaliste arabe (GNA)
Soutenu par Drapeau de la Syrie Syrie
Guerre civile syrienne

Les Brigades du Baas (arabe : كتائب البعث, Katā'ib al-Baʿth) sont une milice du régime syrien fondée en 2012 pendant la guerre civile syrienne. Elles forment la branche armée du Parti Baas syrien.

Effectifs et commandement modifier

Les brigades du Baas sont fondées par Hilal al-Hilal, secrétaire général adjoint du Parti Baas[2]. Elles compteraient 10 000 combattants, en majorité des sunnites pro-régime ayant fui des zones conquises par les rebelles[2].

La milice est dirigée par Hilal al-Hilal de 2012 à 2015, puis par Ammar Saati, deux figures du parti unique au pouvoir, le parti Baas, tous deux sont placés sous sanctions internationales. Omar al-Aroub, proche de Bachar el-Assad, seconde Saati[3],[4], mais n'est, quant à lui, pas placé sous sanctions[5].

Selon Enab Baladi, les membres de la milice « reçoivent de l'argent et des privilèges de sécurité en échange de leur combat aux côtés des forces d'Assad », dont une carte facilitant le passage des check-points ; de plus, le régime s'engage à comptabiliser la durée des combats dans la période de service militaire obligatoire[4].

Zones d'opérations modifier

Les brigades du Baas sont formées au début de la bataille d'Alep. Le gouvernorat d'Alep reste la zone où elles sont les plus actives, mais d'autres unités sont formées à Damas, Lattaquié, Tartous, Hassaké, Deraa, et probablement encore dans d'autres lieux[6],[2].

La milice participe à la répression des manifestations et de la contestation, en 2012, et notamment à l'Université d'Alep, où des étudiants opposés au régime sont assassinés[3]. Fin 2013, elle est également déployée dans la région de Damas pour venir en aide aux forces armées syriennes et aux services de renseignement[4].

Références modifier

  1. (en) James Ker-Lindsay, « Is Syria No Longer a Pariah State? », World Politics Review,‎ (lire en ligne [archive du ])
  2. a b c et d Paul Khalifeh, « L'armée syrienne, ses milices et ses alliés étrangers », RFI, (consulté le )
  3. a et b « Milicien proche d’Al-Assad reçu à Paris : "Il a ordonné de jeter des étudiantes par la fenêtre" », sur Les Observateurs - France 24, (consulté le )
  4. a b et c (ar) Editor 037 Z.M, « عمر العاروب.. ميليشياوي يترأس بعثة سوريا إلى أولمبياد "طوكيو 2020" », sur عنب بلدي,‎ (consulté le )
  5. « Jeux paralympiques 2024 : le sombre profil du représentant syrien », sur Le Figaro, (consulté le )
  6. (en) Aron Lund, « Who Are the Pro-Assad Militias? », Fondation Carnegie pour la paix internationale, (consulté le )