Coupe intercontinentale

ancienne compétition de football
Coupe intercontinentale
Description de l'image Manganoyzubeldía1968.jpg.
Généralités
Sport FootballVoir et modifier les données sur Wikidata
Création 1960
Disparition 2004
Organisateur(s) CONMEBOL
UEFA
Éditions 43
Catégorie International
Périodicité Annuelle
Participants 2
Statut des participants Professionnels
Site web officiel conmebol.com
uefa.com
fifa.com

Palmarès
Plus titré(s) AC Milan (3)
Club Nacional (3)
Peñarol (3)
Real Madrid (3)
Boca Juniors (3)
Meilleur(s) buteur(s) Pelé (7)
Plus d'apparitions AC Milan (7)

La Coupe intercontinentale (ou Coupe européenne/sud-américaine ou Toyota Cup[1]) est une ancienne compétition annuelle de football ayant eu lieu entre 1960 et 2004, organisée par l'UEFA et la CONMEBOL[2],[3],[4] qui opposait les clubs vainqueurs respectivement de la Ligue des champions de l'UEFA et de la Copa Libertadores.

En 2017, le Conseil de la FIFA a reconnu officiellement tous les vainqueurs de la Coupe intercontinentale comme « clubs champions du monde »[5],[6], titre jusqu'alors réservé uniquement aux clubs remportant la Coupe du monde des clubs de la FIFA[7],[8].

Format modifier

La Coupe intercontinentale s'est déroulée dans deux formats différents durant son histoire. Initialement, entre sa date de création en 1960 et 1979, l'opposition entre les deux clubs se faisait par match aller-retour dans leurs stades respectifs (en cas d'égalité de points à l'issue des matchs aller-retour, un troisième match était organisé en appui), puis entre 1980 et sa dernière édition en 2004 il a été décidé d'organiser la confrontation sur un match unique et sur terrain neutre. Ce match avait lieu au Japon, d'abord au Stade olympique de Tokyo entre 1980 et 2001, puis au Yokohama International Stadium entre 2002 et 2004.

Histoire modifier

La Coupe intercontinentale fut créée en 1960. Elle se déroulait à l'origine en matchs aller-retour. Jusqu'en 1968, la Coupe était attribuée uniquement aux points (2 points pour une victoire, 1 point pour un match nul). Peu importait donc le nombre de buts marqués. C'est pourquoi certaines éditions ont vu la tenue d'un match d'appui.

Après que certaines rencontres se furent terminées par des bagarres, plusieurs champions européens refusèrent d'y participer et laissèrent la place au finaliste de la Coupe des clubs champions européens. L'Atlético de Madrid remporta ainsi la Coupe intercontinentale en 1974 sans avoir gagné la Coupe des clubs champions précédente. En 1975 et 1978, la Coupe intercontinentale ne fut même pas disputée.

À partir de 1980, la Coupe intercontinentale a été sponsorisée par Toyota et s'est jouée sur un seul match au Stade national d'athlétisme de Kasumigaoka à Tokyo de 1980 à 2001 puis au Yokohama International Stadium à Yokohama à partir de 2002. La Fédération japonaise de football, avec la Toyota, organisait l'événement en mettant à disposition le terrain de jeu[9], mais l'organisation de la compétition était toujours commandée par l'UEFA et la CONMEBOL[2],[3],[4],[10].

Depuis 2004, elle a été remplacée par la Coupe du monde des clubs.

L'Olympique de Marseille est le seul club de l'histoire vainqueur de la coupe d'Europe des champions (1993) à ne pas avoir joué une seule finale de cette compétition ; en effet la rencontre prévue en novembre 1993 a été annulée, car le club en avait été exclu par la FIFA à la suite de l'affaire VA-OM.

Les équipes gagnantes ont été honorées par les médias, par la communauté sportive internationale et par la FIFA elle-même (avec des textes des productions du News Center et non répertoriés sur le site Web de la FIFA comme documents officiels de l'entité)[5] avec le titre honorifique (de facto) de « champion du monde »[6].

Initialement, le titre de champion du monde des clubs était réservé aux vainqueurs de la Coupe du monde des clubs de la FIFA. En 2017, le Conseil de la FIFA a reconnu rétrospectivement avec document officiel (de jure) tous les vainqueurs de la Coupe intercontinentale avec le titre officiel[Note 1] de clubs de football champions du monde[11],[8]. En procédant ainsi, la FIFA reconnaît l'antériorité de la Coupe Intercontinentale, dont le vainqueur de chaque édition est désormais officiellement considéré « champion du monde » à une époque où la Coupe du monde des clubs n'existait pas. Dans les faits, la Coupe intercontinentale des clubs et la Coupe du monde des Clubs se sont chevauchées sur une courte période (2000-2004), avec une seule année, 2000, où le titre de champion du monde est effectivement doublement attribué, au vainqueur de la coupe du monde d'un côté, et au vainqueur de la coupe intercontinentale de l'autre[12]. La succession entre les deux compétitions délivrant ce fameux titre mondial intervient entre 2004 (dernière édition de la coupe intercontinentale) et 2005 (année à partir de laquelle l'organisation de la Coupe du monde des clubs devient annuelle).

Un exemple similaire est celui des champions nationaux argentins. Au fil des années sept fédérations différentes ont organisé le championnat, l'Association du football argentin (AFA), l'actuelle fédération argentine, bien qu'elle différencie les tournois dans la liste des gagnants, en précisant qu'ils étaient organisés par différentes entités, reconnaît tous les titres comme officiels[13],[14].

Participation internationale modifier

Trophées de la Coupe intercontinentale et de la Coupe Toyota, ainsi que maillots portés, exposés au musée de Porto (à gauche), Estudiantes de La Plata et San Siro

Toutes les équipes gagnantes de la Coupe intercontinentale étaient considérées comme les champions du monde de facto des clubs[15],[16],[17],[18]. Selon certains textes sur FIFA.com, en raison de la supériorité des clubs européens et sud-américains par rapport au reste du monde, déjà reflétée dans le tournoi des équipes nationales, les clubs vainqueurs de la Coupe intercontinentale étaient considérés comme des champions du monde et pouvaient revendiquer le titre symbolique de champions du monde[19],[20] lors d'un championnat mondial des clubs "symbolique", tandis que la Coupe du monde des clubs de la FIFA aurait une autre dimension[21] en tant que véritable affrontement mondial des clubs[22],[23],[24]. Ceci a été créé car, avec le temps et le développement du football en dehors de l'Europe et de l'Amérique du Sud, il était devenu "irréaliste" de continuer à conférer le titre symbolique de champion du monde aux vainqueurs de la Coupe intercontinentale[25], l'idée de l'élargir étant mentionnée pour la première fois en 1967 par Stanley Rous lorsque la CONCACAF et l'AFC avaient établi leurs compétitions continentales des clubs et demandé leur participation[26],[27], une expansion qui n'a eu lieu qu'en 2000 avec le Championnat du monde des clubs de la FIFA 2000. Néanmoins, certains champions européens ont commencé à décliner leur participation au tournoi après les événements de 1969. Bien que "symbolique" ou de facto en tant que championnat du monde des clubs, la Coupe intercontinentale a toujours été un titre officiel au niveau interconfédéral, l'UEFA et la CONMEBOL ayant toujours considéré toutes les éditions de la compétition comme faisant partie de leurs honneurs[28].

Trophée modifier

À partir de 1980, un deuxième trophée (en plus de la Coupe intercontinentale) a été remis au vainqueur, la Coupe Toyota, offerte par le sponsor du tournoi.

Palmarès modifier

Par match aller-retour (1960-1979) modifier

Année Équipe - domicile Score Équipe - extérieur Stade
1960 Peñarol 0 - 0 Real Madrid Stade Centenario, Montevideo
Real Madrid 5 - 1 Peñarol Stade Santiago-Bernabéu, Madrid
Le Real Madrid gagne par trois points à un.
1961 Benfica 1 - 0 Peñarol Estádio da Luz, Lisbonne
Peñarol 5 - 0 Benfica Stade Centenario, Montevideo
Peñarol 2 - 1 Benfica Stade Centenario, Montevideo
Deux points partout, Peñarol remporte le match d'appui.
1962 Santos FC 3 - 2 Benfica Maracanã, Rio de Janeiro
Benfica 2 - 5 Santos FC Estádio da Luz, Lisbonne
Santos FC gagne par quatre points à zéro.
1963 AC Milan 4 - 2 Santos FC Estádio da Luz, Lisbonne
Santos FC 4 - 2 AC Milan Stade Centenario, Montevideo
Santos FC 1 - 0 AC Milan Stade Centenario, Montevideo
Deux points partout, Santos FC remporte le match d'appui.
1964 CA Independiente 1 - 0 Inter Milan La Doble Visera, Avellaneda
Inter Milan 2 - 0 CA Independiente Stade Giuseppe Meazza, Milan
Inter Milan 1 - 0 ap CA Independiente Stade Santiago-Bernabéu, Madrid
Deux points partout, l'Inter Milan remporte le match d'appui.
1965 Inter Milan 3 - 0 CA Independiente Stade Giuseppe Meazza, Milan
CA Independiente 0 - 0 Inter Milan La Doble Visera, Avellaneda
L'Inter Milan gagne par trois points à un.
1966 Peñarol 2 - 0 Real Madrid Stade Centenario, Montevideo
Real Madrid 0 - 2 Peñarol Stade Santiago-Bernabéu, Madrid
Peñarol gagne par quatre points à zéro.
1967 Celtic FC 1 - 0 Racing Hampden Park, Glasgow
Racing 2 - 1 Celtic FC Stade Président Perón, Avellaneda
Racing 1 - 0 Celtic FC Stade Centenario, Montevideo
Deux points partout, le Racing remporte le match d'appui.
1968 Estudiantes 1 - 0 Manchester United La Bombonera, Buenos Aires
Manchester United 1 - 1 Estudiantes Old Trafford, Manchester
Estudiantes gagne à la différence de buts (score cumulé 2-1).
1969 AC Milan 3 - 0 Estudiantes Stade San Siro, Milan
Estudiantes 2 - 1 AC Milan La Bombonera, Buenos Aires
AC Milan gagne à la différence de buts (score cumulé 4-2).
1970 Estudiantes 2 - 2 Feyenoord Rotterdam La Bombonera, Buenos Aires
Feyenoord Rotterdam 1 - 0 Estudiantes Feyenoord Stadion, Rotterdam
Feyenoord Rotterdam gagne à la différence de buts (score cumulé 3-2).
1971 Panathinaïkos[29] 1 - 1 Club Nacional Stade Karaïskaki, Le Pirée
Club Nacional 2 - 1 Panathinaïkos Stade Centenario, Montevideo
Club Nacional gagne à la différence de buts (score cumulé 3-2).
1972 CA Independiente 1 - 1 Ajax Amsterdam La Doble Visera, Avellaneda
Ajax Amsterdam 3 - 0 CA Independiente Olympisch Stadion, Amsterdam
Ajax Amsterdam gagne à la différence de buts (score cumulé 4-1).
1973 Juventus 0 - 1 CA Independiente Stadio Olimpico, Rome
CA Independiente gagne le titre sur un match[30].
1974 CA Independiente 1 - 0 Atlético de Madrid[31] La Doble Visera, Avellaneda
Atlético de Madrid 2 - 0 CA Independiente Stade Vicente Calderón, Madrid
Atlético de Madrid gagne à la différence de buts (score cumulé 2-1).
1975 pas de Coupe intercontinentale entre les vainqueurs de 1975.
1976 Bayern Munich 2 - 0 Cruzeiro Olympiastadion München, Munich
Cruzeiro 0 - 0 Bayern Munich Stade Mineirão, Belo Horizonte
Bayern Munich gagne à la différence de buts (score cumulé 2-0).
1977 Boca Juniors 2 - 2 Borussia Mönchengladbach[32] La Bombonera, Buenos Aires
Borussia Mönchengladbach 0 - 3 Boca Juniors Wildparkstadion, Karlsruhe
Boca Juniors gagne à la différence de buts (score cumulé 5-2).
1978 pas de Coupe intercontinentale entre les vainqueurs de 1978.
1979 Malmö FF[33] 0 - 1 Club Olimpia Malmö Stadion, Malmö
Club Olimpia 2 - 1 Malmö FF Estadio Defensores del Chaco, Asuncion
Club Olimpia gagne à la différence de buts (score cumulé 3-1).

Sur un match (1980-2004) modifier

Année Vainqueur Score Finaliste Stade
1980 Club Nacional 1 - 0 Nottingham Forest FC Stade olympique, Tokyo
1981 Flamengo 3 - 0 Liverpool Stade olympique, Tokyo
1982 Peñarol 2 - 0 Aston Villa Stade olympique, Tokyo
1983 Grêmio 2 - 1 ap Hambourg SV Stade olympique, Tokyo
1984 CA Independiente 1 - 0 Liverpool Stade olympique, Tokyo
1985 Juventus 2 - 2 ap Argentinos Juniors Stade olympique, Tokyo
4-2 aux tirs au but
1986 River Plate 1 - 0 Steaua Bucarest Stade olympique, Tokyo
1987 FC Porto 2 - 1 ap Peñarol Stade olympique, Tokyo
1988 Club Nacional 2 - 2 ap PSV Eindhoven Stade olympique, Tokyo
7-6 aux tirs au but
1989 AC Milan 1 - 0 ap Atlético Nacional Stade olympique, Tokyo
1990 AC Milan 3 - 0 Club Olimpia Stade olympique, Tokyo
1991 Étoile rouge Belgrade 3 - 0 Colo Colo Stade olympique, Tokyo
1992 São Paulo FC 2 - 1 FC Barcelone Stade olympique, Tokyo
1993 São Paulo FC 3 - 2 AC Milan[34] Stade olympique, Tokyo
1994 Vélez Sársfield 2 - 0 AC Milan Stade olympique, Tokyo
1995 Ajax Amsterdam 0 - 0 ap Grêmio Porto Alegre Stade olympique, Tokyo
4-3 aux tirs au but
1996 Juventus 1 - 0 River Plate Stade olympique, Tokyo
1997 Borussia Dortmund 2 - 0 Cruzeiro Stade olympique, Tokyo
1998 Real Madrid 2 - 1 Vasco da Gama Stade olympique, Tokyo
1999 Manchester United 1 - 0 Palmeiras Stade olympique, Tokyo
2000 Boca Juniors 2 - 1 Real Madrid Stade olympique, Tokyo
2001 Bayern Munich 1 - 0 ap Boca Juniors Stade olympique, Tokyo
2002 Real Madrid 2 - 0 Club Olimpia Yokohama International Stadium, Yokohama
2003 Boca Juniors 1 - 1 ap AC Milan Yokohama International Stadium, Yokohama
3-1 aux tirs au but
2004 FC Porto 0 - 0 ap Once Caldas Yokohama International Stadium, Yokohama
8-7 aux tirs au but

Statistiques modifier

Arbitres modifier

À voir : Liste des arbitres ayant officié au moins un match de la Coupe intercontinentale

Bilan par pays modifier

Palmarès par nation
Rang Pays Victoires Finales perdues
1 Drapeau de l'Argentine Argentine 9 9
2 Drapeau de l'Italie Italie 7 5
3 Drapeau du Brésil Brésil 6 5
4 Drapeau de l'Uruguay Uruguay 6 2
5 Drapeau de l'Espagne Espagne 4 3
6 Drapeau de l'Allemagne Allemagne 3 2
7 Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 3 1
8 Drapeau du Portugal Portugal 2 2
9 Drapeau de l'Angleterre Angleterre 1 5
10 Drapeau du Paraguay Paraguay 1 2
11 Drapeau de la République fédérative socialiste de Yougoslavie Yougoslavie 1 0
12 Drapeau de la Colombie Colombie 0 2
13 Drapeau de l'Écosse Écosse 0 1
13 Drapeau de la Grèce Grèce 0 1
13 Drapeau de la Suède Suède 0 1
13 Drapeau de la Roumanie Roumanie 0 1
13 Drapeau du Chili Chili 0 1

Bilan par club modifier

Palmarès par club
Rang Club Victoires (éditions) Finales perdues (éditions)
1 AC Milan 3 (1969, 1989, 1990) 4 (1963, 1993, 1994, 2003)
2 Peñarol 3 (1961, 1966, 1982) 2 (1960, 1987)
2 Real Madrid 3 (1960, 1998, 2002) 2 (1966, 2000)
4 Boca Juniors 3 (1977, 2000, 2003) 1 (2001)
5 Club Nacional 3 (1971, 1980, 1988) 0
6 CA Independiente 2 (1973, 1984) 4 (1964, 1965, 1972, 1974)
7 Juventus 2 (1985, 1996) 1 (1973)
8 Santos FC 2 (1962, 1963) 0
8 Inter Milan 2 (1964, 1965) 0
8 São Paulo FC 2 (1992, 1993) 0
8 Ajax Amsterdam 2 (1972, 1995) 0
8 Bayern Munich 2 (1976, 2001) 0
8 FC Porto 2 (1987, 2004) 0
14 Estudiantes 1 (1968) 2 (1969, 1970)
14 Club Olimpia 1 (1979) 2 (1990, 2002)
16 Grêmio 1 (1983) 1 (1995)
16 Manchester United 1 (1999) 1 (1968)
16 River Plate 1 (1986) 1 (1996)
19 Racing 1 (1967) 0
19 Feyenoord Rotterdam 1 (1970) 0
19 Atlético de Madrid 1 (1974) 0
19 Flamengo 1 (1981) 0
19 Étoile rouge de Belgrade 1 (1991) 0
19 Vélez Sársfield 1 (1994) 0
19 Borussia Dortmund 1 (1997) 0
26 Benfica 0 2 (1961, 1962)
26 Liverpool 0 2 (1981, 1984)
26 Cruzeiro 0 2 (1976, 1997)
29 Celtic Glasgow 0 1 (1967)
29 Panathinaïkos 0 1 (1971)
29 Borussia Mönchengladbach 0 1 (1977)
29 Malmö FF 0 1 (1979)
29 Nottingham Forest 0 1 (1980)
29 Aston Villa 0 1 (1982)
29 Hambourg SV 0 1 (1983)
29 Argentinos Juniors 0 1 (1985)
29 Steaua Bucarest 0 1 (1986)
29 PSV Eindhoven 0 1 (1988)
29 Atlético Nacional 0 1 (1989)
29 Colo Colo 0 1 (1991)
29 FC Barcelone 0 1 (1992)
29 Vasco da Gama 0 1 (1998)
29 Palmeiras 0 1 (1999)
29 Once Caldas 0 1 (2004)

Bilan par confédération modifier

Palmarès par club
Rang Confédération Victoires
1 CONMEBOL (Amérique du Sud) 22
2 UEFA (Europe) 21

Hommes du match modifier

Depuis 1980.

Année Joueur Équipe
1980 Drapeau de l'Uruguay Waldemar Victorino Drapeau de l'Uruguay Nacional
1981 Drapeau du Brésil Zico Drapeau du Brésil Flamengo
1982 Drapeau du Brésil Jair Drapeau de l'Uruguay Peñarol
1983 Drapeau du Brésil Renato Gaúcho Drapeau du Brésil Grêmio
1984 Drapeau de l'Argentine José Percudani Drapeau de l'Argentine Independiente
1985 Drapeau de la France Michel Platini Drapeau de l'Italie Juventus
1986 Drapeau de l'Uruguay Antonio Alzamendi Drapeau de l'Argentine River Plate
1987 Drapeau de l'Algérie Rabah Madjer Drapeau du Portugal FC Porto
1988 Drapeau de l'Uruguay Santiago Ostolaza Drapeau de l'Uruguay Nacional
1989 Drapeau de l'Italie Alberigo Evani Drapeau de l'Italie AC Milan
1990 Drapeau des Pays-Bas Frank Rijkaard Drapeau de l'Italie AC Milan
1991 Vladimir Jugović Étoile rouge de Belgrade
1992 Drapeau du Brésil Raí Drapeau du Brésil São Paulo FC
1993 Drapeau du Brésil Cerezo Drapeau du Brésil São Paulo FC
1994 Drapeau de l'Argentine Omar Asad Drapeau de l'Argentine Vélez Sársfield
1995 Drapeau des Pays-Bas Danny Blind Drapeau des Pays-Bas Ajax
1996 Drapeau de l'Italie Alessandro Del Piero Drapeau de l'Italie Juventus
1997 Drapeau de l'Allemagne Andreas Möller Drapeau de l'Allemagne Borussia Dortmund
1998 Drapeau de l'Espagne Raúl Drapeau de l'Espagne Real Madrid
1999 Drapeau du pays de Galles Ryan Giggs Drapeau de l'Angleterre Manchester United
2000 Drapeau de l'Argentine Martín Palermo Drapeau de l'Argentine Boca Juniors
2001 Drapeau du Ghana Samuel Kuffour Drapeau de l'Allemagne Bayern Munich
2002 Drapeau du Brésil Ronaldo Drapeau de l'Espagne Real Madrid
2003 Drapeau de l'Argentine Matías Donnet Drapeau de l'Argentine Boca Juniors
2004 Drapeau du Portugal Maniche Drapeau du Portugal Porto

Meilleurs buteurs modifier

Palmarès des meilleurs buteurs toutes éditions confondues
Rang Joueur Équipe Buts Détail
1 Drapeau du Brésil Pelé Drapeau du Brésil Santos FC 7 5 en 1962, 2 en 1963
2 Drapeau de l'Équateur Alberto Spencer Drapeau de l'Uruguay Peñarol 6 1 en 1960, 2 en 1961, 3 en 1966
3 Drapeau de l'Uruguay José Sasía Drapeau de l'Uruguay Peñarol 3 3 en 1961
3 Drapeau du Portugal Joaquim Santana Drapeau du Portugal Benfica 3 3 en 1962
3 Drapeau du Brésil Pepe Drapeau du Brésil Santos FC 3 1 en 1962, 2 en 1963
3 Drapeau de l'Italie Sandro Mazzola Drapeau de l'Italie Inter Milan 3 1 en 1964, 2 en 1965
3 Drapeau de l'Argentine Luis Artime Drapeau de l'Uruguay Nacional 3 3 en 1971

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Le mot officiel est utilisé pour désigner ce que est émane des autorités compétentes ou publiquement reconnu par l'autorité elle-même. cfr. .larousse.fr, « officiel, officielle » Est synonyme de approuvé, valide. cfr. unicaen.fr, « Dictionnaire Electronique des Synonymes »

Références modifier

  1. Toyota Cup : en référence à l'entreprise Toyota, sponsor de l'évènement de 1980 à 2004.
  2. a et b (en) « Regulation of the UEFA Champions League 2003/04 » [PDF], Union des Associations Européennes de Football, , p. 2
  3. a et b « UEFA club competition » [PDF], Union des Associations Européennes de Football, (consulté le ), p. 99
  4. a et b (es) « Competencias oficiales de la CONMEBOL », Confederación Sudamericana de Fútbol, (consulté le ), p. 99; 107
  5. a et b « FIFA OFFICIAL DOCUMENTS », sur fifa.com
  6. a et b (en) fifa.com, « We are the champions », (version du sur Internet Archive)
  7. Ce titre a été conféré avec documents officiels (catalogués dans la section "Official Documents" sur le site de la FIFA) délivré par décision du Conseil de la fédération mondiale (en) « FIFA Club World Cup Qatar 2019™ » [PDF] p. 12.
  8. a et b (pt) « "Para milagres, pergunte a outro", diz Infantino sobre mundial do Palmeiras », uol.com.br, (consulté le )
  9. (pt) Union of European Football Associations, « Rede do futebol mundial »
  10. (en) « Zidane back at Madrid: the Champions League super-coaches », uefa.com,
  11. Le titre mondial aux vainqueurs de la Coupe intercontinentale a été conféré avec documents officiels (catalogués dans la section "Official Documents" sur le site de la entité) délivré par décision du Conseil de la fédération mondiale, ergo est officiellement un titre mondial de la FIFA. cfr. (en) « FIFA Club World Cup Qatar 2019™ » [PDF] p. 12. cfr.
  12. (en) « FIFA Club World Cup Qatar 2019™ » [PDF] p. 12. cfr.
  13. (es) « Campeones de Primera División » (consulté le )
  14. Le mot officiel est utilisé pour désigner ce qui émane des autorités compétentes ou qui est publiquement reconnu par l'autorité elle-même. cfr. .larousse.fr, « officiel, officielle » Est synonyme de approuvé, valide. cfr. unicaen.fr, « Dictionnaire Electronique des Synonymes »
  15. « FIFA Club World Championship TOYOTA Cup: Solidarité - le nom du jeu », Fédération Internationale de Football Association, Zurich,‎ avril 2004 – mai 2005, p. 60 (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  16. « Goodbye Toyota Cup, hello FIFA Club World Championship », Fédération Internationale de Football Association,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  17. « Dix conseils sur le tournoi de clubs le plus important de la planète », Fédération Internationale de Football Association,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  18. « Nous sommes les champions », Fédération Internationale de Football Association,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  19. « We are the Champions » [archive du ], sur FIFA, (consulté le ) : « [...] les clubs qui ont été nommés champions du monde [...] »
  20. « Ten things you never knew » [archive du ], sur FIFA, (consulté le ) : « Parmi les six représentants de cette année, Sao Paulo du Brésil est la seule équipe qui peut revendiquer le titre de champion du monde. »
  21. « Goodbye Toyota Cup, hello FIFA Club World Championship » [archive du ], sur FIFA, (consulté le ) : « À partir de 2005, la Coupe Toyota, traditionnellement un match unique entre les champions d'Europe et d'Amérique du Sud, prendra une toute nouvelle dimension lorsqu'elle deviendra le Championnat du monde des clubs de la FIFA, disputé par les champions des six continents. »
  22. « Le Japon accueille le monde à bras ouverts » [archive du ], sur FIFA, (consulté le ) : « Les fans japonais, qui ont grandi en regardant le choc annuel entre l'Europe et l'Amérique du Sud, comptent les jours avant le début du véritable affrontement mondial des clubs. »
  23. « Goodbye Toyota Cup, hello FIFA Club World Championship » [archive du ], sur FIFA, (consulté le ) : « Selon le nouveau format, qui entre en vigueur en 2005, une fois encore au Japon, les vainqueurs respectifs des six "coupes de champions" de chaque confédération se qualifieront pour le Championnat du monde des clubs de la FIFA. « Je suis convaincu que c'est la meilleure formule pour tout le monde », affirme Michel Platini, membre du Comité exécutif de la FIFA et ancien vainqueur de la Coupe Toyota en 1985. « Les voyages des clubs ne seront pas plus longs, mais en jouant un match supplémentaire, le club couronné cette fois-ci sera le véritable champion du monde », a poursuivi l'ancien meneur de jeu de la Juventus. »
  24. « Les champions continentaux se préparent pour le tirage à Tokyo » [archive du ], sur FIFA, (consulté le ) : « Initialement un match unique entre les champions d'Amérique du Sud et d'Europe, la Coupe Toyota, qui a remplacé la Coupe intercontinentale en 1980, a été revue par la FIFA pour s'ouvrir à toutes les confédérations et associations du monde entier, de sorte que les vainqueurs puissent vraiment être considérés comme la meilleure équipe de club au monde. »
  25. Goodbye Toyota Cup, hello FIFA Club World Championship, FIFA.com. Consulté le 10 décembre 2004. Consulté le 08/03/2015 : Avec le temps, il est apparu qu'il était irréaliste de continuer à conférer le titre symbolique de "champion du monde des clubs" sur la base d'un seul match entre les champions européens et sud-américains.
  26. « ABC Madrid 03-11-1967 », sur abc.es, (consulté le ), p. 97
  27. (es) « La Copa Intercontinental de futbol debe ser oficial », sur El Mundo Deportivo (consulté le )
  28. « Real Madrid CF », UEFA
  29. l'Ajax Amsterdam, champion d'Europe, refuse de participer
  30. l'Ajax Amsterdam, champion d'Europe, refuse de participer et la finale est jouée en un seul match
  31. le Bayern Munich, champion d'Europe, refuse de participer et est remplacé par l'Atlético de Madrid, vice-champion d'Europe.
  32. Liverpool, champion d'Europe, refusa de participer.
  33. Nottingham Forest, champion d'Europe, refusa de participer.
  34. l'Olympique de Marseille, champion d'Europe, était suspendu à la suite de l'affaire VA-OM