Deep house

sous-genre musical électronique
Deep house
Origines stylistiques Chicago house, Philly soul, funk, jazz, garage house, tech house
Origines culturelles Fin des années 1980 ; Chicago, États-Unis
Instruments typiques Console de mixage, basse, batterie, clavier, saxophone, platines, échantillonneur, percussions, synthétiseur
Scènes régionales Europe (France, Glasgow, Ibiza, Londres), Amérique du Nord (Chicago, Détroit, Los Angeles, New York, San Francisco, Toronto, Miami), autres (Japon, Sydney, Afrique du Sud)

Genres dérivés

Future house, funky house[1], tropical house

La deep house est un sous-genre musical de la house[1] ayant émergé dans les années 1980 à Chicago et New York aux États-Unis. Ce genre mêle initialement des éléments de Chicago house au jazz-funk des années 1990[2], avec quelques touches de soul[3]. La longueur des chansons varie habituellement entre 7 et 10 minutes, et le tempo oscille entre 120 et 130 battements par minute. Ce style de musique house est parfois acoustique[4].

Histoire modifier

La deep house est largement lancée par des producteurs originaires de Chicago comme Marshall Jefferson (On the House) et Larry Heard (Mr. Fingers)[2], et grâce à des titres comme Mystery of Love (1985) et Can You Feel It (1986)[5] ; ce dernier a significativement influencé la deep house, comme l'a fait le titre Strings of Life (1987) de Derrick May sur la techno de Détroit[6].

Caractéristiques modifier

La deep house est connue pour sa mélodie complexe, son utilisation d'accord chromatique et d'éléments soul, ambient, ou lounge avec une ligne de basse souvent en syncope. Dans les premières compositions (1988–1989), le genre est fréquemment inspiré du jazz. L'usage de chants de la deep house devient plus fréquent par rapport à d'autres formes de musique house[7].

Notes et références modifier

  1. a et b (en) « Deep house », sur Ishkur's Electronic Music Guide (consulté le ).
  2. a et b « Jazz-House » (consulté le ).
  3. Simon Reynolds, Energy Flash: A Journey Through Rave Music and Dance Culture, Soft Skull Press, , At the same time, the traditional NYC enclave for gay dance culture — centred on Body and Soul — was self-stifled by its own reverence of the lost golden age of disco..
  4. (en) Simon Reynolds, Energy Flash : A Journey Through Rave Music and Dance Culture, Soft Skull Press, , Perhaps because unlike deep house, none of the sounds used in the style really resemble 'real' acoustic instruments..
  5. (en) Mohson Iqbal, « Larry Heard: Soul survivor », Resident Advisor, (consulté le ).
  6. (en) « Various Artists - The Kings of House, Compiled and Mixed by Masters at Work », In the Mix, (consulté le ).
  7. (en) « The Dance Music Guide », sur The Dance Music Guide (consulté le ).