Front des forces socialistes

Parti politique algérien

Front des forces socialistes
جبهة القوى الاشتراكية
Tirni n Iɣallen Inemlayen (RΓΝ)
Image illustrative de l’article Front des forces socialistes
Logotype officiel.
Présentation
Premier secrétaire national Youcef Aouchiche
Fondation
Siège Alger
Drapeau de l'Algérie Algérie
Fondateurs Hocine Ait Ahmed
Légalisation 1990
Positionnement Centre gauche à gauche
Idéologie Social-démocratie[1]
Nationalisme de gauche
Algérianisme
Sécularisme
Coalisé dans Comité national de défense de la révolution (1964)
Affiliation internationale Internationale socialiste
Alliance progressiste
Couleurs Bleu, Blanc
Site web www.ffs.dz
Représentation
Conseil de la nation
4  /  174
Assemblée populaire de wilaya
63  /  2004
Maires
64  /  1541
Assemblée populaire communale
897  /  24786

Le Front des forces socialistes (FFS) (en arabe : جبهة القوى الاشتراكية, ج‌ق‌ش, en Kabyle : Tirni n Iɣallen Inemlayen, R.Ɣ.N.), est un parti politique algérien fondé en 1963 par Hocine Aït Ahmed. Le FFS est membre de l'Internationale socialiste.

Histoire modifier

Ancien logo

Le FFS a été créé le à Tizi Ouzou dans le but de s'opposer au gouvernement de Ben Bella. Sa création l'a entraîné dans une épreuve de force avec le régime, la constitution n'autorisant qu'un seul parti : le Front de libération nationale. En 1964, une fusion entre le FFS et Parti de la révolution socialiste (PRS) est envisagée[2]. Les deux partis forment le Comité national de défense de la révolution (CNDR).

Le FFS se définit comme un parti de gauche[3] et laïc : « Nous entendons développer une approche laïque. Le champ religieux ne doit en aucun cas se substituer et envahir le champ politique[4]. »

Le FFS est politiquement très bien implanté en Kabylie, dans les milieux berbérophones et dans les grandes villes d'Algérie. Il a boycotté les élections législatives de 2002 et de 2007 ainsi que l'élection présidentielle de 2009, contestant qu'elles soient libres et équitables. Aux élections législatives du , le FFS participe et obtient 28 sièges (dont 10 femmes).

Depuis 2018 modifier

En octobre 2018, la radiation de la députée Salima Ghezali crée une polémique au sein du FFS et de ses militants[5]. Samir Bouakouir, l'ancien porte-parole du parti, annonce qu'il est « choqué par une décision si absurde »[6].

Le 6 mars 2019, dans le contexte du Hirak, le FFS retire par démission ses députés de l'Assemblée populaire nationale et ses sénateurs du Conseil de la nation. Le FFS compte 16 parlementaires dont 12 députés et 4 sénateurs[7].

Idéologie modifier

Le FFS est un parti national algérien dont les fondements idéologiques se basent sur les textes fondateurs de l'État algérien avenu après le 19 mars 1962.

Les deux principaux textes directeurs du FFS sont la déclaration du 1er novembre 1954 et la plateforme du Congrès de la Soummam.

Puisque le FFS est un parti national sorti des entrailles de la Guerre d'indépendance algérienne, il est une formation politique légaliste en conformité avec la Constitution algérienne et ses lois.

L'action politique du FFS repose sur la Déclaration universelle des droits de l'homme dans son militantisme pour la préservation et la promotion des droits de l'homme en Algérie, ainsi que sur les libertés individuelles et collectives, la liberté d'opinion et les libertés publiques.

Organigramme modifier

Instance présidentielle modifier

Les 5 membres élus le 10 juillet 2020, lors d'un congrès extraordinaire sont :

Instance présidentielle du FFS[8]
Membre Début Fin
01 Hakim Belahcel 2020
02 Sofiane Chouikh 2020
03 Brahim Meziani 2020
04 Mohamed Hadji 2020
05 Nora Touahri 2020

Cette instance est à la tête du parti.

Le 6 décembre 2016, le FFS annonce dans un communiqué la radiation de Rachid Hallet de l'instance présidentielle en place jusque mai 2018[9], radiation contestée par l'intéressé[10]. Fin février 2020, dans un contexte de crise persistante, Mohand Amokrane Cherifi, Sofiane Chioukh et Brahim Meziani démissionnent de l'instance présidentielle, décision susceptible, selon les statuts du parti, d'entraîner la convocation d'un congrès extraordinaire qui permettrait de renouveler l'instance[11]. Une nouvelle instance est élue le 10 juillet 2020[12].

Secrétariat national modifier

Le secrétariat national du FFS est formé lors d'une session extraordinaire du conseil national sur proposition de ses membres par le premier secrétaire et des membres de l'instance présidentielle.

Ce secrétariat national est formé de plus de 26 membres en conformité avec les textes réglementaires du FFS.

Membres du secrétariat national du FFS
Fonction Fonction
01 Premier secrétaire national 14 Secrétaire chargé des relations militantes
02 Secrétaire chargé de la communication 15 Secrétaire chargé du suivi des fédérations
03 Secrétaire chargé des relations internationales & chef de cabinet 16 Secrétaire chargé du mouvement associatif
04 Secrétaire chargé de la formation, l'éducation et la recherche 17 Secrétaire chargé des élus locaux
05 Secrétaire chargé de la promotion de la femme 18 Secrétaire chargé de la culture
06 Secrétaire chargé des droits de l’Homme 19 Secrétaire chargé des dossiers et de la documentation
07 Secrétaire chargé des affaires maghrébines et régionales 20 Secrétaire chargé de la jeunesse
08 Secrétaire chargé des études juridiques et constitutionnelles 21 Secrétaire chargé de la formation politique
09 Secrétaire chargé des anciens de 1963 22 Délégué chargé de l’Est
10 Secrétaire chargé des finances et de l'administration 23 Délégué chargé du Sud
11 Secrétaire chargé de l'organisation et des adhésions 24 Délégué chargé de l’Ouest
12 Secrétaire chargé des affaires judiciaires et solidarité 25 Directeur du siège national et gestion du patrimoine du parti
13 Chancelier du parti à l’étranger 26 Membres du cabinet-conseil

Premiers secrétaires nationaux du FFS modifier

Premiers secrétaires du FFS
Premier secrétaire Début Fin
1 Ali Kerboua 1991 1994
2 Djoudi Maâmmeri 1994 1996
3 Djamel Zenati 1996 1998
4 Mustapha Bouhadef 1998 2000
5 Ali Laskri 2000 2002
6 Ahmed Djeddaï 2002 2005
7 Samir Bouakouir 2005 2007
8 Karim Tabbou 2007 2011
9 Ali Laskri[13] 2011 2013
10 Ahmed Betatache[14] 2013 2014
11 Youcef Aouchiche 2014 2014
12 Mohamed Nebbou[15] 2014 2016
13 Youcef Aouchiche 2016 2016
14 Abdelmalek Bouchafa[16] 2016 2017
15 Mohamed Hadj Djilani[17] 2017 2019
16 Mhenni Hadadou[18] 2019 2019
17 Hakim Belahcel[19] 2019 2019
18 Belkacem Benameur[20] 2019 2020
19 Youcef Aouchiche[21] 2020 en cours

Cabinet conseil modifier

Il est chargé de travailler en étroite collaboration avec le Premier secrétaire et a été institué en mai 2018.

Cabinet conseil du FFS en mai 2018[22]
Membre Début Fin
01 Ahmed Djeddai 2018
02 Abdelmalek Bouchafa 2018
03 Malek Sadali 2018
04 Yahia Medani 2018
05 Hamid Chachoua 2018
06 Essaid Mougari 2018
07 Dalila Taleb 2018


Conseil national modifier

Ce sont les congressistes qui élisent les 159 membres du conseil national du FFS[23].

Le conseil national du FFS a pour mission de concevoir la stratégie participative aux élections locales, législatives et présidentielles lors de l'avènement de chaque scrutin populaire.

Les comités électoraux wilayaux lui présentent des rapports concernant les dossiers des listes électorales avant leur dépôt immédiat au niveau des services administratifs.

Les sessions du conseil national du FFS sont émaillées de conférences thématiques encadrées par des spécialistes et des militants pour aborder les questions de développement local et de refondation des structures de l'état dans une perspective de décentralisation effective[24].

Comité d'éthique modifier

Les congressistes du FFS ont validé en 2013 les clauses du nouveau règlement intérieur en conformité avec la situation politique et les principes du parti. Ce règlement prévoit la mise en place d'un comité d'éthique, coordonné depuis mars 2019 par Ikhlef Bouaïche[19]. De mai 2018 à mars 2019, il était coordonné par Mohamed Bettache et composé de Ikhlef Bouaïche, Hakim Belahcel, Youcef Sahli et Saïda Abdeslam[25]. Auparavant, ce comité d'éthique était présidé par Mohand Amokrane Cherifi secondé par Rachid Hallet, et dont Saïda Ichalamène est membre[26].

Fédérations wilayales modifier

L'organigramme local du FFS au niveau des wilayas d'Algérie est représenté par des fédérations wilayales.

Ces structures partisanes locales visent à promouvoir l'action de l'État Algérien pour atteindre l'efficacité d'une république fédérale modèle.

Les sièges des fédérations wilayales du FFS abritent plusieurs activités liées à la commémoration des anniversaires nationaux et partisans, à l'organisation de congrès fédéraux et à l'organisation d'activités et de journées de formations en faveur des militants[27].

Élection présidentielle de 1999 modifier

Le FFS a présenté le sa candidature à l’élection présidentielle organisée le .

C'est son fondateur Hocine Aït Ahmed qui a été retenu comme candidat pour ce scrutin présidentiel.

Après une campagne électorale, menée à travers tout le pays, Hocine Aït Ahmed s'est retiré, le 14 avril, veille du scrutin, en compagnie de tous les autres candidats, pour dénoncer la fraude qui avait déjà commencé et qui intronisera un président mal élu. Abdelaziz Bouteflika sera élu avec une forte majorité.

Malgré son retrait, le candidat Hocine Aït Ahmed du FFS a glané le quatrième score national avec 319 523 voix représentant 3,17 % des voix exprimées.

Députés parlementaires modifier

Répartition wilayale des députés du FFS (1991)

Représentation féminine parlementaire du FFS (1997-2002)

  • Députées femmes (01 députée) (5,26 %)
  • Députés hommes (18 députés) (94,74 %)

Mandat parlementaire 1991 modifier

Représentation wilayale modifier

Les députés parlementaires du FFS durant le mandat électoral du sont répartis nationalement par wilaya comme suit[28]:

  1. Députés de la wilaya de Béjaïa: 11 (44,00 %).
  2. Députés de la wilaya de Bouira: 01 (4,00 %).
  3. Députés de la wilaya de Tizi Ouzou: 12 (48,00 %).
  4. Députés de la wilaya de Sétif: 01 (4,00 %)[29].

Liste nominative modifier

  1. Amar Khezzar (Wilaya de Béjaïa).
  2. Mustapha Bouchebbah (Wilaya de Béjaïa).
  3. Djoudi Maâmmeri (Wilaya de Béjaïa).
  4. Djamel Ben Souba (Wilaya de Béjaïa).
  5. Tarek Mira (Wilaya de Béjaïa).
  6. Saïd Birem (Wilaya de Béjaïa).
  7. Foudhil Zaïdi (Wilaya de Béjaïa).
  8. Akli Moussouni (Wilaya de Béjaïa).
  9. Abdelkader Kidjou (Wilaya de Béjaïa).
  10. Ali Ben Tahar Boufadène (Wilaya de Béjaïa).
  11. Yekhlef Bouaïchi (Wilaya de Béjaïa).
  12. Ali Kerboua (Wilaya de Bouira).
  13. Saïd Khelil (Wilaya de Tizi Ouzou).
  14. Mohand Arezki Boumendjel (Wilaya de Tizi Ouzou).
  15. Mohamed Staïte (Wilaya de Tizi Ouzou).
  16. Saïd Mekkaoui (Wilaya de Tizi Ouzou).
  17. Madjid Bencheikh (Wilaya de Tizi Ouzou).
  18. Saïd Mitiche (Wilaya de Tizi Ouzou).
  19. Mohand Arab Lehlouhe (Wilaya de Tizi Ouzou).
  20. Amar Taleb (Wilaya de Tizi Ouzou).
  21. Mouloud Lounaouci (Wilaya de Tizi Ouzou).
  22. Rachid Hallet (Wilaya de Tizi Ouzou).
  23. Mohamed Ziri (Wilaya de Tizi Ouzou).
  24. Saïd Hamdani (Wilaya de Tizi Ouzou).
  25. Hocine Aït Ahmed (Wilaya de Sétif)[30].

Mandat parlementaire 1997-2002 modifier

Représentation féminine modifier

Les députés parlementaires du FFS durant le mandat électoral 1997-2002 sont répartis nationalement par sexe comme suit:

  1. Députées femmes: 01 (5,26 %).
  2. Députés hommes: 18 (94,74 %).

Représentation wilayale modifier

Répartition wilayale des députés du FFS (1997-2002)

Les députés parlementaires du FFS durant le mandat électoral 1997-2002 sont répartis nationalement par wilaya comme suit[28]:

  1. Députés de la wilaya de Béjaïa: 06 (31,58 %).
  2. Députés de la wilaya de Bouira: 01 (5,26 %).
  3. Députés de la wilaya de Tizi Ouzou: 07 (36,84 %).
  4. Députés de la wilaya d'Alger: 03 (15,79 %).
  5. Députés de la wilaya de Boumerdès: 01 (5,26 %).
  6. Députés de la wilaya de Tipaza: 01 (5,26 %)[29].

Liste nominative modifier

  1. Nadjia Boumendjel (Wilaya d'Alger).
  2. Yekhlef Bouaïchi (Wilaya de Béjaïa).
  3. Mustapha Bouhadef (Wilaya de Tizi Ouzou).
  4. Mohand Larbi Bouguermouh (Wilaya de Béjaïa).
  5. Djamel Zenati (Wilaya de Béjaïa).
  6. Djilali Leghima (Wilaya de Tizi Ouzou).
  7. Ahmed Djeddaï (Wilaya d'Alger).
  8. Malek Sedali (Wilaya de Tizi Ouzou).
  9. Boualem Koleaï (Wilaya de Boumerdès).
  10. Zoubir Lençour (Wilaya de Béjaïa).
  11. Hamid Ouaâzar (Wilaya de Béjaïa).
  12. Nacer Mazar (Wilaya de Tizi Ouzou).
  13. Saïd Madjour (Wilaya de Tizi Ouzou).
  14. Djaffar Salah (Wilaya de Tizi Ouzou).
  15. Ali Kerboua (Wilaya de Bouira).
  16. Arab Azzi (Wilaya de Tizi Ouzou).
  17. Mohand Arezki Ferrad (Wilaya de Tipaza).
  18. Mohand Ameziane Titouah (Wilaya de Béjaïa).
  19. Abdesselam Ali Rachedi (Wilaya d'Alger)[31].

Mandat parlementaire 2012-2017 modifier

Représentation féminine modifier

Représentation féminine parlementaire du FFS (2012-2017)

  • Femmes (10 députés) (35,71 %)
  • Hommes (18 députés) (64,29 %)

Les députés parlementaires du FFS durant le mandat électoral 2012-2017 sont répartis nationalement par sexe comme suit:

  1. Députées femmes: 10 députées (35,71 %).
  2. Députés hommes: 18 députés (64,29 %).

Représentation wilayale modifier

Répartition wilayale des députés du FFS (2012-2017)

Les députés parlementaires du FFS durant le mandat électoral 2012-2017 sont répartis nationalement par wilaya comme suit:

  1. Députés de la wilaya de Béjaïa: 07 (25,00 %).
  2. Députés de la wilaya de Bouira: 02 (7,14 %).
  3. Députés de la wilaya de Tizi Ouzou: 07 (25,00 %).
  4. Députés de la wilaya d'Alger: 05 (17,86 %).
  5. Députés de la wilaya de Bordj Bou Arréridj: 02 (7,14 %).
  6. Députés de la wilaya de Boumerdès: 03 (10,71 %).
  7. Députés de la wilaya de Constantine: 01 (3,57 %).
  8. Députés de l'Amérique: 01 (3,57 %).

Liste nominative modifier

  1. Hayat Taïati Née Méziani (Wilaya d'Alger)[32].
  2. Abdelhamid Abbas (Wilaya de Bordj Bou Arréridj).
  3. Nabila Adjloute (Wilaya de Tizi Ouzou).
  4. Chafaâ Bouaïche (Wilaya de Béjaïa).
  5. Baya Djenane (Wilaya de Béjaïa).
  6. Karim Baloule (Wilaya d'Alger).
  7. Nora Mahiout (Wilaya d'Alger).
  8. Belkacem Amarouche (Amérique).
  9. Sabira Fatmi (Wilaya de Bordj Bou Arréridj).
  10. Mustapha Bouchachi (Wilaya d'Alger).
  11. Saïda Ichalamène (Wilaya de Béjaïa).
  12. Rachid Chabbati (Wilaya de Béjaïa).
  13. Nadia Amroune (Wilaya de Boumerdès).
  14. Belkacem Ben Amar (Wilaya de Boumerdès).
  15. Ouadjdane Hamrouche (Wilaya de Constantine).
  16. Noureddine Bekaïne (Wilaya de Tizi Ouzou).
  17. Thamila Zaâmoume (Wilaya de Tizi Ouzou).
  18. Ahmed Betatache (Wilaya de Bouira).
  19. Karima Taïane (Wilaya de Bouira).
  20. Khaled Tazeghart (Wilaya de Béjaïa).
  21. Mohamed Nebbou (Wilaya d'Alger).
  22. Abderrahim Sadek (Wilaya de Tizi Ouzou).
  23. Ali Laskri (Wilaya de Boumerdès).
  24. Yahia Boukellal (Wilaya de Béjaïa).
  25. Arezki Derghini (Wilaya de Béjaïa).
  26. Hammou Didouche (Wilaya de Tizi Ouzou).
  27. Rachid Hallet (Wilaya de Tizi Ouzou).
  28. Karim Tabbou (Wilaya de Tizi Ouzou)[33].

En décembre 2016, à la suite de la radiation de Rachid Hallet, le député de la wilaya de Bouira Ahmed Betatache annonce sa démission du parti[34]. Début août 2018, Chafaâ Bouaïche est suspendu de toute activité liée au FFS[35].

Mandat parlementaire 2021-2026 modifier

Le Conseil national du FFS, réuni le 3 avril 2021 en session extraordinaire, décide à l'unanimité de boycotter le scrutin[36].

Ministres modifier

Ministres du FFS dans le gouvernement algérien
Ministre Ministère Gouvernement Début Fin
01 Mohand Amokrane Cherifi Ministre du Commerce Gouvernement Brahimi II
02 Abdesselam Ali Rachedi Ministre Délégué aux Universités Gouvernement Hamrouche

Élus locaux modifier

Élections locales du 29 novembre 2007 modifier

Élus locaux du FFS (2007-2012) Voix exprimées Pourcentage Sièges
Assemblées populaires wilayales (APW) 267 608 2,76 % 54
Assemblées populaires communales (APC) 282 154 4,05 % 566

Sénateurs modifier

Sénateurs du FFS[37]
Sénateur Wilaya Remarque Début Fin
01 Moussa Tamadartaza Wilaya de Tizi Ouzou Élu local 2015 2017
02 Brahim Meziani Wilaya de Béjaïa Élu local 2015 2017
03 Hocine Haroun Wilaya de Tizi Ouzou Élu local 2015 2017
04 Mohamed Bettache Wilaya de Béjaïa Élu local 2015 2017

Initiatives modifier

Reconstruction du consensus national modifier

Le FFS a produit l'initiative de reconstruction d’un consensus national comme alternative démocratique pour préserver l’unité nationale et l’intégrité territoriale de l'Algérie[38].

Pour le FFS, le défi actuel est de trouver les voies et moyens permettant de mettre toutes les chances du côté de ceux qui croient en cette initiative de consensus national et la mobilisation du plus grand nombre d’Algériens autour de ce projet[39].

La préoccupation et l’objectif du FFS est la préservation de la souveraineté nationale, de la sécurité, la stabilité et la cohésion de l’Algérie dans le but de construire un État fort avec des institutions fortes et l’adhésion de son peuple, pour un pays uni, prospère et solidaire[40].

Le FFS a tenu des consultations avec 21 parties entre formations politiques et organisations de la société civile. Ces rencontres se sont déroulées dans un climat serein et ont permis de dégager les points convergents et de cerner les divergences entre les différentes parties consultées[41].

Toutefois, Le 6 novembre 2020, le FFS, par l'intermédiaire de son premier secrétaire Youcef Aouchiche, annonce son retrait du PAD « pour des divergences de fond avec les partis qui composent cette instance ». Il plaide pour « une convention politique nationale qui regroupera l’ensemble des forces et personnalités politiques pour un dialogue inclusif, dans un climat apaisé, d’ouverture politique et médiatique, qui permettra au pays de sortir de cette impasse historique », sans exclure « l’éventualité de convier des personnalités du pouvoir pour prendre part à cette convention »[42].

Galerie modifier

Notes et références modifier

  1. Hassane Zerrouky, « Hirak : la difficile relève politique ».
  2. « Le F.F.S., espoir et trahison », sur Google Books (consulté le )
  3. Présentation sur le site officiel du FFS.
  4. Hocine Aït Ahmed cité par José Garçon, « Aït Ahmed à Alger : « L’intégrisme empoisonne les Algériens » », Libération, 15 décembre 1989.
  5. « Commission de médiation du parti : La députée Salima Ghezali exclue du FFS | El Watan », El Watan,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Samir Bouakouir: La radiation de Salima Ghezali du FFS est "choquante" et "absurde" », Al HuffPost Maghreb,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « Le FFS retire ses parlementaires : Toute l'actualité sur liberte-algerie.com », sur liberte-algerie.com via Wikiwix (consulté le ).
  8. Nouvelle instance présidentielle au FFS, El Moudjahid, 20 avril 2018
  9. La commission de médiation prononce l'exclusion de Rachid Hallet, site internet du FFS, 6 décembre 2016.
  10. Rachid Hallet radié par la commission de médiation, El Watan, 7 décembre 2016.
  11. FFS : Démission de trois membres de l’Instance présidentielle, El Watan, 29 février 2020.
  12. Congrès extraordinaire du FFS: élection des nouveaux membres de l'Instance présidentielle du parti, Agence APS, 10 juillet 2020.
  13. « Ali Laskri nommé 1er secrétaire par Aït Ahmed », sur La Dépêche de Kabylie, .
  14. Abbès Zineb, « Ahmed Betatache nommé Premier Secrétaire du FFS », Algérie1,
  15. « Mohamed Nebbou nouveau premier secrétaire du FFS », El Watan,
  16. « Abdelmalek Bouchafa nommé premier secrétaire du FFS », El Watan,
  17. « Hadj Djilani Mohamed nommé Premier secrétaire du FFS », Le Matin,
  18. « Algérie : le FFS limoge son secrétaire général Hadji Djilani », sur Observ'Algérie (consulté le )
  19. a et b FFS : Hakim Belahcel nouveau 1er secrétaire, El Watan, 16 mars 2019.
  20. « FFS: Belkacem Benameur élu secrétaire national, grabuge au siège du parti », sur tsa (consulté le )
  21. « FFS : Youcef Aouchiche, nouveau premier secrétaire », sur TSA, (consulté le )
  22. Le FFS opère son premier changement, El Watan, 13 mai 2018
  23. « Il a désigné le conseil présidentiel,Le FFS ouvre une nouvelle page », sur algerie360.com via Wikiwix, (consulté le ).
  24. « تنصيب أعضاء الأمانة الوطنية ومنسق لجنة الأخلاقيات في الأفافاس », sur جزايرس (consulté le ).
  25. Communiqué de l'Instance présidentielle du FFS le 15 mai 2018.
  26. (ar) « السلام اليوم », sur السلام اليوم (consulté le ).
  27. « أفافاس أم البواقي يحيي أربعينية وفاة الدا الحسين », sur جزايرس (consulté le ).
  28. a et b http://www.algeria-watch.de/pdf/pdf_fr/resultats_elections_1991_.pdf
  29. a et b http://www.joradp.dz/FTP/Jo-Francais/1992/F1992001.pdf
  30. http://www.joradp.dz/FTP/Jo-Arabe/1992/A1992001.pdf
  31. http://www.apn.dz/AR/les-membres-ar/liste-des-anciens-deputes/deputes-4eme-legislature-1997-2002
  32. http://www.apn.dz/ar/les-membres-ar/membres-7eme-legislature-ar?searchcondition=2&cat_id=0&link_name=&cf31=%D8%AC%D8%A8%D9%87%D8%A9+%D8%A7%D9%84%D9%82%D9%88%D9%89+%D8%A7%D9%84%D8%A7%D8%B4%D8%AA%D8%B1%D8%A7%D9%83%D9%8A%D8%A9&cf36=&cf38=&Itemid=827&option=com_mtree&task=listall&sort=link_name
  33. http://www.apn.dz/fr/index.php/les-membres?sort=-link_featured&link_name=&website=&link_featured=&cf31=FRONT+DES+FORCES+SOCIALISTES&cf36=&cf38=&option=com_mtree&task=listall&cat_id=0
  34. Ahmed Betatache claque la porte du FFS, El Watan, 13 décembre 2016.
  35. FFS, les clans s'entredéchirent, Liberté, 4 août 2018.
  36. Le FFS ne participera pas aux législatives, site liberte-algerie.com, 3 avril 2021.
  37. http://www.majliselouma.dz/presentation/presentation.php?membres=1&legi=3&wil=tt&aff=tt
  38. « Buy with Epik.com », sur ffs-dz.net (consulté le ).
  39. « Reconstruction d'un consensus national : Le FFS exprime son "optimisme" quant à l'aboutissement de son projet », sur Djazairess (consulté le ).
  40. http://www.aps.dz/les-breves/breves-algerie/22105-la-reconstruction-d%E2%80%99un-consensus-national,-unique-alternative-pour-pr%C3%A9server-l%E2%80%99unit%C3%A9-nationale-ffs
  41. « Le FFS, le consensus national et l'alternative démocratique », sur Djazairess (consulté le ).
  42. Le FFS se retire officiellement du PAD et annonce l’organisation d’une convention nationale de sortie de crise, site inter-lignes.com, 6 novembre 2020.

Bibliographie modifier

  • Abdelhafidh Yaha, FFS contre dictature - De la résistance armée à l'opposition politique, éditions Koukou, janvier 2015, (ISBN 978-9931315155).

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Vidéos modifier