Fursan al-Haq
Image illustrative de l’article Fursan al-Haq

Idéologie Nationalisme syrien
Objectifs Renversement du régime baasiste de Bachar el-Assad
Établissement d'une démocratie
Statut Inactif
Fondation
Date de formation Septembre 2012
Pays d'origine Syrie
Dissolution
Date de dissolution
Causes Fusion avec la 101e division d'infanterie pour former la Division du Nord
Actions
Zone d'opération Gouvernorats d'Idleb, Hama et Alep
Période d'activité Septembre 2012 -
Organisation
Chefs principaux Fares al-Bayoush
Membres 1 200[1],[2]
Fait partie de Armée syrienne libre
Chambre d'opérations de Marea (2014-2016)
Fatah Halab (2015)
Soutenu par Qatar, États-Unis
Guerre civile syrienne

Liwa Fursan al-Haq (arabe : لواء فرسان الحق, « La Brigade des chevaliers du droit ») était un groupe rebelle actif lors de la guerre civile syrienne. Fondé en 2012, le groupe est dissout en 2015 pour former la Division du Nord.

Histoire modifier

Fondation modifier

Le groupe est formé en septembre 2012 par le Qatar[3],[4],[5].

Affiliations modifier

Fursan al-Haq est affilié à l'Armée syrienne libre[4].

Il intègre la Chambre d'opérations de Marea en [6].

Il fait partie des mouvements qui intègrent la chambre d'opérations Fatah Halab le [7],[8].

Dissolution modifier

Le Fursan al-Haq fusionne avec la 101e division d'infanterie pour former la Division du Nord[9]. Cependant le , la 101e division annonce qu'elle se retire de la Division du Nord et redevient indépendante[10].

Organisation modifier

Commandement modifier

Fursan al-Haq est dirigé par le lieutenant-colonel Fares al-Bayoush[1],[2]. Son porte-parole est Ahmad al-Chouhoub[4].

Effectifs modifier

En , le groupe compte 1 250 combattants[1],[2].

Armement modifier

Soutenu par les États-Unis, le groupe bénéficie également de missiles antichar BGM-71 TOW livrés en 2014 et 2015[11],[4],[12],[5].

Zones d'opérations modifier

Fursan al-Haq est actif dans les gouvernorat d'Idleb, Hama et Alep. Il est initialement surtout présent à dans le gouvernorat d'Idleb, où il a été fondé, et notamment dans la ville de Kafranbel, où il tient son quartier-général. Cependant en 2015, la domination établie par le Front al-Nosra dans le cette région pousse le groupe à redéployer la plupart de ses troupes à Alep[2].

Liens externes modifier

Notes et références modifier

  1. a b et c « Fursan al-Haq Brigade »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), RFS,
  2. a b c et d (en) Hasan Mustafa, « The moderate rebels: a growing list of vetted groups fielding BGM-71 TOW anti-tank guided missiles »,
  3. Alain Chemali, « Syrie : l'Armée de la conquête, une coalition hétéroclite contre Assad et Daech », Francetv info, Geopolis,
  4. a b c et d Agnès Rotivel, « La nouvelle stratégie américaine en Syrie », La Croix,
  5. a et b « Pas trop tôt ? Les enjeux de la livraison de missiles TOW aux rebelles syriens »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Historicoblog,
  6. (en) @archicivilians, InfoGraphic+Map: Factions involved in North Aleppo's Opposition / SDF Conflict | #Syria.HD:, Twitter, 1er décembre 2015.
  7. « "Infographic: "Fatah Halab" military operations room – coalition of 31 rebel factions" », Archicivilians,
  8. Luc Mathieu, « Libération : Syrie : l’Armée de la conquête sur le chemin de Damas »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Libération,
  9. Thomas van Linge, #Syria: Liwa Fursan al-Haqq and the 101st Infantry Division announce a merger to for Furqat al-Shamaliah (#FSA), twitter, 8 décembre 2015
  10. [vidéo] الفرقة 101 مشاة بيان فك الاندماج مع فرسان الحق.
  11. Laurent Lagneau, « Les missiles TOW utilisés par les rebelles mettent les forces syriennes en difficulté », Opex360,
  12. Luc Mathieu, « Syrie : l’Armée de la conquête sur le chemin de Damas », Libération,