Gilad Shalit

écrivain, militaire et ancien otage israélien

Guilad Schalit
Gilad Shalit
גלעד שליט
Gilad Shalit

Naissance (37 ans)
Nahariya, Drapeau d’Israël Israël
Origine nationalités israélienne et française
Grade Sergent-major

Gilad Shalit ou Guilad Schalit[note 1], (hébreu : גלעד שליט), né le à Nahariya, en Israël, est un soldat de l’armée israélienne et citoyen franco-israélien. Le , il est capturé par un commando de Palestiniens à Kerem Shalom. Sa capture est revendiqué par les Brigades Izz al-Din al-Qassam, les Comités de résistance populaire (CRP) et un groupe inconnu se faisant appeler l’« Armée de l’islam », annonçant leur intention d’échanger Gilad Shalit contre des prisonniers palestiniens détenus en Israël. Le Premier ministre israélien Ehud Olmert refuse toute négociation et lance, le , l’opération Pluies d'été, qui ne permettra pas la libération du prisonnier . Puis, avec l’aide des Égyptiens et d’un médiateur allemand, des négociations s’ouvrent. Le Hamas propose alors d’échanger Gilad Shalit contre près de 1 000 prisonniers palestiniens. Les Israéliens refusent initialement de libérer les détenus « avec du sang sur les mains » mais ils acceptent en à condition qu’ils soient interdits de séjour en Cisjordanie. La proposition est rejetée par le Hamas.

Selon le Hamas, qui a refusé de laisser le Comité international de la Croix-Rouge le voir, il aurait été détenu à Gaza, aucune preuve de vie n'étant fournie entre le et sa libération. Le , le gouvernement israélien de Benyamin Netanyahou approuve une proposition sérieuse de libération[1]. Il est libéré le [2].

Biographie modifier

La tente de Noam et Aviva Shalit à Jérusalem.

Gilad Shalit naît à Nahariya, où il vit jusqu’à l’âge de deux ans. Il déménage alors avec ses parents à Mitzpe Hila en Galilée occidentale. Il obtient son diplôme avec mention à Kabri Manor High School. À 19 ans, Gilad commence alors son service militaire dans les Forces de défense israéliennes et ce, « malgré un faible profil médical ». Il obtient le grade de caporal tankiste au sein de l’armée israélienne et sera promu sergent pendant sa captivité[3].

Capture modifier

Le dimanche , il est capturé par des combattants palestiniens qui attaquent un poste armé à la frontière sud d’Israël via un tunnel près de Kerem Shalom, au sud de la bande de Gaza.

Les combattants palestiniens lancent une grenade dans un tank Merkava[4] de l’armée israélienne, deux soldats sont tués, et Gilad Shalit, qui s'était endormi selon ses déclarations aux autorités militaires[5] sort blessé et est fait prisonnier[6]. Deux autres soldats israéliens ont été blessés, et deux combattants palestiniens sont tués par les soldats israéliens durant l’attaque. Mohammed Abdel Al, un porte-parole des Comité de résistance populaire, a révélé que l’attaque de ce lieu était planifiée depuis deux mois. L’armée israélienne estime pour sa part qu’il avait fallu entre 3 et 6 mois pour creuser le tunnel.

L’attaque est revendiquée conjointement par les Brigades Ezzedine Al-Qassam (branche armée du Hamas), le Comité de résistance populaire et « l’Armée de l’islam », un groupe créé fin 2005 avec l’aide du Hamas et se réclamant du courant d’Al-Qaïda, ce qui conduit depuis le Hamas à une certaine circonspection à son égard[7].

Dans un article du quotidien Haaretz daté du et basé sur des extraits de son interrogatoire par la sécurité militaire, Gilad Shalit a été critiqué pour sa passivité devant l'attaque dont son char a été la cible. Il aurait décidé de rester dans son char, au lieu de combattre ses assaillants[4].

Réaction israélienne modifier

Les efforts des forces israéliennes et de l’Autorité palestinienne pour le localiser pendant les deux jours suivants ayant été vains, Israël lance l’Opération Pluies d’été le . Celle-ci comporte bouclages, incursions, arrestations et frappes aériennes sur la bande de Gaza qui font plus de 400 morts[8] et plus de 800 blessés. Des centaines de détenus dont des parlementaires palestiniens et des ministres Hamas de l’Autorité palestinienne sont ajoutés aux quelque 10 000 emprisonnés en Israël[9]. Des dizaines de logements, bâtiments publics, routes, ponts et la principale centrale électrique du territoire sont détruits[10]. Toutefois Gilad Shalit n’est pas retrouvé.

Le , l’ancien chef d’état-major israélien Gabi Ashkenazi reconnaît qu’Israël ne sait pas où est détenu Gilad Shalit[11].

גלעד עדיין חי : « Gilad est toujours vivant », affiche en Israël.

Signes de vie modifier

C’est un an après son enlèvement, le lundi , que le Hamas diffuse sur Internet un enregistrement audio de Gilad Shalit. Ce dernier y déclare notamment que « son état de santé ne cesse de se dégrader »[12]. Lors de sa visite à la famille du soldat, le président israélien Moshé Katsav appelle les ravisseurs à permettre une visite de la Croix-rouge auprès de leur prisonnier[13].

Le , le Hamas échange une vidéo, datée du , montrant Gilad Shalit, apparemment en bonne santé, contre 20 prisonnières palestiniennes retenues en Israël[14],[15],[16].

Demandes du Hamas et négociations modifier

Graffiti pour Gilad Shalit, Tel Aviv.

Le , le dirigeant du Hamas, Khaled Machaal, appelle les autorités israéliennes à libérer plusieurs centaines de prisonniers palestiniens en échange du soldat Gilad Shalit, utilisé comme monnaie d’échange selon Le Monde[17],[18], Libération[19] ou le Point[20]. Si Israël est disposé à cet échange, il refuse néanmoins que cette mesure soit appliquée à ceux qui auraient « du sang sur les mains », ce qui est le cas pour beaucoup d’entre eux, selon les Israéliens[21].

Selon Al Jazeera, à la mi-2008, un échange de prisonniers palestiniens contre Gilad Shalit aurait été empêché par le lobbying de l’Autorité palestinienne, qui ne voulait pas laisser la part belle au Hamas[22].

En , après la guerre de Gaza, le Hamas demande la libération d’environ 980 prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes . Le Hamas refusant tout changement dans cette liste, la négociation échoue encore. En 2009, des négociations sont menées en Égypte entre les Israéliens et le Hamas sous l’égide d’un médiateur allemand. Le projet d’accord débattu le prévoit contre la libération de Gilad Shalit, celle d’un millier de prisonniers palestiniens, certains ayant participé à des attentats meurtriers en Israël. Ce projet divise fortement le cabinet israélien et l’opinion du pays, d’autant qu’un accord renforcerait encore le Hamas vis-à-vis de l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas[23],[24],[25]. Israël demande alors que 100 à 130 prisonniers qui sont responsables de la mort d’Israéliens soient expulsés vers la bande de Gaza ou en tout cas interdits de séjour en Cisjordanie[26]. Le , le Hamas rejette cette offre[27].

Gilad Shalit à sa libération, entouré de son père, de Benjamin Netanyahu et d'Ehud Barak, le 18 octobre 2011.

Le , le cabinet israélien approuve un échange de prisonniers agréé avec le Hamas grâce à la médiation égyptienne[28], permettant la libération prochaine de Gilad Shalit contre celle de 1 027 prisonniers palestiniens en Israël. Trois ministres votent cependant contre cet accord, dont le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman et le vice-premier ministre Moshe Yaʿalon[1]. Le , Israël publie la liste des premiers 477 prisonniers qui devraient être libérés le avant Gilad Shalit. Parmi eux figurent plus de 280 condamnés à perpétuité pour des crimes de sang, et notamment pour leur participation à des attentats meurtriers, ce qui déclenche un vif émoi en Israël[29],[30].

Shalit est finalement libéré le en même temps que 477 prisonniers palestiniens sont libérés par Israël (dont 27 femmes)[2],[31]. 550 autres prisonniers palestiniens sont libérés le .

Réactions internationales modifier

Depuis son accession à la présidence de la République française, Nicolas Sarkozy appelle à la libération de Gilad Shalit, qui a la double nationalité[32]. La diplomatie française qualifie de « nécessaire » sa libération et insiste auprès de ses partenaires de la région pour l’obtenir[33].

Cette position suscite parfois la controverse ; les associations palestiniennes comparent la situation du caporal Shalit à celle de l’étudiant franco-palestinien Salah Hamouri arrêté en 2005 et condamné à 7 ans de prison pour avoir eu l’intention de commettre un attentat, fait qu’il a accepté de reconnaître sur les conseils de son avocat après trois ans de détention sans jugement[34] et s’indignent de ne pas recevoir des autorités françaises le même soutien que celui exprimé à la famille Shalit[35].

Gilad Shalit affiché sur le bâtiment du Capitole à Rome, en 2011.

Gilad Shalit a été fait citoyen d’honneur de la Ville de Paris le [36], du Raincy en [37], de Miami en [38], de Rome le [39] de La Nouvelle-Orléans en [40], de Baltimore en [41] et de Pittsburgh en [42]. En , le pape Benoît XVI rencontre les parents de Gilad Shalit, lors d’une visite officielle en Israël[43].

Le , plusieurs milliers de personnes manifestent à Paris, au Trocadéro, en faveur de la libération de Gilad Shalit sur le Parvis des droits de l’homme[44]. Le , lors d’une séance du Conseil de sécurité des Nations unies, M. Lynn-Pascoe, secrétaire général adjoint des Nations unies aux affaires politiques, « soulignant que le soldat Gilad Shalit en est à sa cinquième année de captivité, a demandé sa libération immédiate et jugé inacceptable l’absence d’accès humanitaire à ce soldat israélien. Notant que 9 000 Palestiniens sont détenus dans les prisons israéliennes, il a demandé que des mesures soient prises pour assurer leur libération et de parvenir à un accord sur un échange de prisonniers ». La représentante des États-Unis a aussi demandé la libération de Gilad Shalit[45].

Le jour suivant, le , le père de Gilad Shalit est reçu par le Premier ministre grec Georges Papandréou qui déclare vouloir « aider à apporter la paix dans la région[46] ». Le , sur Europe 1, après l’assassinat de Michel Germaneau, le Premier ministre, François Fillon, rappelle que la France a « quatre Français encore détenus » en incorporant à la liste le Franco-israélien Gilad Shalit[47]. Le , le président de la République française, Nicolas Sarkozy, apporte son soutien à une manifestation organisée à Jérusalem en faveur de Gilad Shalit en faisant lire une déclaration à un membre de l’ambassade de France : « Gilad n’est pas un prisonnier de guerre, car les prisonniers de guerre ont des droits. Celui de recevoir la visite d’organisations humanitaires, celui d’échanger du courrier avec leurs proches. Gilad n’a pas ces droits car Gilad - disons les choses - est un otage[48]. »

Le , la ministre française des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie rend visite au père de Gilad Shalit qui déclare que « détenir un otage sans le laisser rencontrer des représentants de la Croix-Rouge, c’est un crime de guerre ». Michèle Alliot-Marie s’engage à intervenir auprès de l’Union européenne et « de faire passer le message pour que le prisonnier reçoive des visites de la Croix-Rouge ».

Le lendemain, attribuant à tort la qualification de « crime de guerre » à la ministre, des manifestants palestiniens conspuent Michèle Alliot-Marie lors de sa visite à Gaza. Elle est la cible de jets de chaussures. Les protestataires attirent l’attention sur le fait qu’en face du cas de « Gilad Shalit, [il y a] aussi 7 000 prisonniers palestiniens » détenus en Israël[49]. Le , Angela Merkel et Nicolas Sarkozy demandent dans une déclaration commune la libération de Gilad Shalit[50].

La libération de Gilad Shalit suscite des manifestations de satisfaction parmi lesquelles celle du président de la République, Nicolas Sarkozy qui fait part du « bonheur » et de « l'émotion » des Français dans une lettre personnelle au soldat franco-israélien[51] ou celle du maire de Paris, Bertrand Delanoë qui déclare : « J'accueille avec un immense soulagement la nouvelle de la libération de notre compatriote Gilad Shalit. [...] Ce jeune soldat franco-israélien a été, pendant plus de cinq années, soustrait au monde et au droit »[52].

Action en justice : plainte déposée à Paris modifier

Le , Noam Shalit, le père de Gilad, a déposé plainte contre X devant le procureur de Paris, pour enlèvement et séquestration. Cette plainte engage la justice française à mener une enquête et notamment, réduire la liberté de mouvement des ravisseurs[53].

Carrière après sa captivité modifier

En 2012, un an après sa libération, Guilad Shalit donne sa première interview à une télévision israélienne où il évoque ses 1 942 jours de captivité. La même année, il entame une carrière de journaliste sportif[54],[55] et en septembre, il est invité par le club de football de Barcelone à assister à l'un de ses matchs, club que des Palestiniens appellent à boycotter[55].

Il reprend en des études en sciences économiques à l'université d'Herzliya[4] et travaille à partir de 2016 dans une banque israélienne, la Discount Bank.

Répercussions modifier

Dès la libération de Gilad Shalit, l'opinion israélienne est préoccupée par le risque de récidive des prisonniers palestiniens libérés dans le cadre de cet échange[25],[56],[57],[58]. En effet, selon Almagor, l'association israélienne de victimes du terrorisme, 180 Israéliens avaient déjà perdu la vie entre 2000 et 2011, dans des attentats provoqués par des prisonniers palestiniens libérés lors de précédents accords d'échange[57].

En 2012, des données sont publiées indiquant que des dizaines de prisonniers libérés lors de l'échange de Palestiniens contre Gilad Shalit ont repris leurs activités paramilitaires contre des civils israéliens, dont certains en lien avec le Hamas[59].

Le rapport annuel du service de sécurité d'Israël précise que le Shin Bet a contrecarré 190 attaques terroristes en 2013, dont 40 étaient coordonnées par des terroristes libérés dans le cadre de l'échange de prisonniers palestiniens avec Gilad Shalit[60],[61].

En 2015, les sources israéliennes indiquent que six Israéliens ont été tués dans des incidents impliquant des prisonniers libérés lors des accords Shalit et qui étaient revenus à leur activisme[62],[63],[64]. En 2019, le nombre monte à dix Israéliens tués dans ce cadre[65]

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Guilad Schalit pour l’administration française comme en témoignent ses papiers français.

Références modifier

  1. a et b (en) « Israel cabinet approves Gilad Shalit prisoner swap », sur Haaretz, .
  2. a et b « Gilad Schalit est de retour en Israël », sur Le Monde,
  3. Jeffrey Heller et Jean-Loup Fiévet, « La Cour suprême israélienne déboute les parents de Gilad Shalit », Challenges,‎ (lire en ligne).
  4. a b et c Laurent Zecchini, « L'image ternie du soldat israélien Gilad Shalit », sur lemonde.fr, (consulté le )
  5. L'image ternie du soldat israélien Gilad Shalit, Le Monde, 30 mars 2013
  6. Tim Butcher, Soldier kidnapped and two killed in Gaza tunnel attack, Kerem Shalom, (lire en ligne).
  7. P. S.-P., « Cette Armée de l’islam issue du clan Doghmosh », Le Figaro, (consulté le ).
  8. « Gilad Shalit, plus de cinq ans d’attente », sur RFI, (consulté le )
  9. Dominique Vidal, « Dix yeux pour un seul œil... », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consulté le )
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  11. « Gaby Ashkenazi admet son échec pour retrouver Gilad », sur le site du CRIF, .
  12. « Un signe de vie du soldat Shalit », sur Le Figaro, (consulté le ). Cette information a été reprise très rapidement par tous les médias.
  13. « Gilad Shalit, dans un trou noir depuis trois ans », sur France-Soir, (consulté le ).
  14. « Le soldat Shalit apparaît en bonne santé sur une vidéo », sur Boursier.com, agence Reuters, (consulté le ).
  15. « La vidéo du soldat Shalit échangée contre des détenues palestiniennes », sur France Info, (consulté le ).
  16. Une vingtième prisonnière est libérée le 4 octobre 2009. Voir « Israël/Shalit : une prisonnière relâchée », sur Le Figaro, AFP, (consulté le )
  17. « Une lettre du soldat Shalit, otage à Gaza, a été envoyée à sa famille », sur Le Monde, (consulté le ) (texte complet payant).
  18. « Israël envisagerait de libérer des Palestiniens en échange du soldat Shalit », sur Le Monde, (consulté le ).
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  22. (en) Ali Abunimah, « PA lobbying blocked Shalit swap », sur Al Jazeera, .
  23. Marc Henry, « La libération de Gilad Shalit divise le cabinet israélien », sur Le Figaro, (consulté le ).
  24. (en) « Israel hands Shalit deal response to mediator », sur Haaretz, (consulté le ).
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  36. Compte rendu sommaire - Séances des 15, 16 et 17 décembre 2008.
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  65. « Les terroristes libérés contre Gilad Shalit auraient fait au moins 10 morts », Time of Israel,‎ 13 mai 2019, (lire en ligne)

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier