Harry Gregg

footballeur nord-irlandais

Henry Gregg dit Harry Gregg, né le à Tobermore (Irlande du Nord)[1] et mort le à Coleraine (Irlande du Nord)[2], est un footballeur nord-irlandais qui évoluait au poste de gardien de but à Manchester United et en équipe d'Irlande du Nord.

Harry Gregg
Image illustrative de l’article Harry Gregg
Harry Gregg (debout, au centre) en 1963.
Biographie
Nom Henry Gregg
Nationalité Britannique
Nat. sportive Nord-Irlandais
Naissance ou Voir et modifier les données sur Wikidata
Tobermore (Irlande du Nord)
Décès Voir et modifier les données sur Wikidata
Coleraine (Irlande du Nord)
Taille 1,88 m (6 2)
Période pro. 1952-1964
Poste Gardien de but
Parcours junior
Années Club
Windsor Park Swifts
Coleraine
Parcours professionnel1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1952-1957 Drapeau de l'Angleterre Doncaster Rovers 94 (0)
1957-1966 Drapeau de l'Angleterre Manchester United 210 (0)
1966-1967 Drapeau de l'Angleterre Stoke City 2 (0)
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1954-1964 Irlande du Nord 25 (0)
Parcours entraîneur
AnnéesÉquipe Stats
1968-1972 Drapeau de l'Angleterre Shrewsbury Town
1972-1975 Drapeau du pays de Galles Swansea City
1975-1978 Drapeau de l'Angleterre Crewe Alexandra
1986-1987 Drapeau de l'Angleterre Carlisle United
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris).

Harry Gregg a vingt-cinq sélections avec l'équipe d'Irlande du Nord entre 1954 et 1964[3].

Biographie modifier

Harry Gregg commence sa carrière avec Windsor Park Swifts F.C., l'équipe réserve de Linfield, avant de signer dans le club local de Coleraine. À l'âge de 18 ans en 1952, il traverse la mer d'Irlande pour rejoindre Doncaster Rovers où il reste cinq années puis signe à Manchester United en décembre 1957 devenant le gardien le plus cher au monde.

Dès 1954, il est sélectionné dans la sélection de l'Irlande du Nord et prend part à la coupe du monde 1958 où il reçoit le titre honorifique de meilleur gardien du tournoi.

Il est ensuite surnommé « le Héros de Munich » en raison de sa présence et sauvetage lors du crash aérien qui décime l'équipe de Manchester, il y extirpe de nombreux coéquipiers dont Bobby Charlton, Jackie Blanchflower et Dennis Viollet, ainsi que Vera Lukic, femme enceinte d'un diplomate yougoslave, sa fille et enfin Matt Busby l'entraîneur de l'équipe.

Il est souvent considéré comme l'un des meilleurs gardiens de l'histoire du club de Manchester qui coïncida à l'orée de l'une des périodes fastes du club. Blessé à l'épaule, il ne peut pas participer à la finale de la coupe d'Angleterre de 1963, tout comme il n'a pas disputé assez de matchs au cours de la saison pour pouvoir prétendre au titre du championnat d'Angleterre en 1965 et 1967. C'est ensuite qu'il décide de partir du club mancunien pour rejoindre Stoke City FC pendant l'été 1967.

Après sa carrière de footballeur, il décide d'entamer une carrière d'entraîneur, tout d'abord Shrewsbury Town puis en le Swansea City et enfin le Crewe Alexandra jusqu'en 1978. Ensuite, il répond à une invitation lancée par Dave Sexton pour devenir l'entraîneur des gardiens de Manchester United jusqu'au départ de Sexton.

Après Manchester, il devient assistant manageur de Lou Macari à Swindon Town, aidant le club à remporter le titre du championnat de quatrième division en 1986 avant de terminer sa carrière à Carlisle United.

Après cela, il s'occupe d'un hôtel dont il était propriétaire à Portstewart en Irlande du Nord.

Il reçoit en 1995 le titre de Membre de l'Ordre de l'Empire britannique (MBE) en raison de son comportement lors du crash aérien de 1958, et participe aux différentes vidéos liées à cet évènement pour relater ce qui s'était passé.

Palmarès modifier

En club modifier

En équipe d'Irlande du Nord modifier

Carrière d'entraîneur modifier

Notes et références modifier

  1. (en) [1], sur manutd.com
  2. « Harry Gregg, légende de Manchester United et héros du crash de 1958, est décédé », sur rtl.fr
  3. (en) « Harry Gregg: a reluctant hero and a revered shot stopper », sur www.irishtimes.com, The Irish Times, (consulté le ).

Liens externes modifier