Institut national de recherche en informatique et en automatique

Institut français de recherche en informatique

Inria

Institut national de recherche en informatique et en automatique
Le bâtiment d'INRIA à Palaiseau, sur le campus de l’École polytechnique.
Histoire
Fondation
Cadre
Sigle
InriaVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Forme juridique
Domaine d'activité
Siège
Pays
Organisation
Effectif
3 900 employés ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Président
Affiliation
Budget
334 M ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web

L'Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) — ou « institut national de recherche en sciences et technologies du numérique », selon son propre site web[1] ainsi qu'un décret du [2] — est un établissement public français à caractère scientifique et technologique spécialisé en mathématiques et informatique, créé le dans le cadre du « plan Calcul » et placé sous la double tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation[3] et du ministère de l'Économie et des Finances[4].

L'Inria (qui se désigne lui-même comme « Inria », sans article[1]) a pour mission le développement de la recherche et de la valorisation en sciences et techniques de l'information et de la communication, au niveau national comme au plan international. Au sein de l'Inria, Bertrand Braunschweig est chargé de piloter la stratégie nationale pour l'intelligence artificielle[5].

Histoire modifier

Fondation modifier

La fondation de l'Institut national de recherche en informatique et en automatique remonte à 1967 sous le nom de IRIA (Institut de recherche en informatique et en automatique), dans le cadre du plan Calcul[6].

L'IRIA est conçu pour piloter l'axe de recherche fondamentale du plan Calcul, qui vise à assurer une certaine autonomie dans le développement de l'informatique en France face au « leadership » des États-Unis[7].

Dans le cadre de la politique de préférence nationale de ce plan, l'IRIA fut doté d'un ordinateur Iris 80 fabriqué par la Compagnie internationale pour l'informatique (CII, intégrée en 1975 dans Bull).

Années 1970 : le réseau Cyclades modifier

En 1971, peu après sa création, l'Institut a été chargé du projet Cyclades, généré par l'intérêt de spécialistes pour les premières bases de données[8], en particulier dans le domaine universitaire, financier et administratif. Alors que l'inertie conduit à leur cloisonnement, quelques pionniers sont chargés de les rendre accessibles à l'extérieur[8]. Le projet est piloté par Louis Pouzin, assisté d'une équipe de six personnes environ[9].

Alors qu'à l'époque, toutes les administrations françaises voulaient mettre en place leurs propres bases de données, les universités coopèrent au projet par le biais de contrats de recherche de la délégation générale à l'informatique, dirigée par Maurice Allègre, et souhaitent être interconnectées via un réseau de données.

Chargé du projet, Louis Pouzin choisit des personnes à l'extérieur de l'IRIA, qui avaient des mètres carrés disponibles à Rocquencourt, et chez qui, vers 1969-1970, aucun projet de réseau n'était encore installé[9].

Durant les années 1970, le réseau Cyclades est développé en même temps qu'un réseau concurrent, Transpac, porté par le Centre national d'études des télécommunications (Cnet) et le Centre commun d'études de Télévision et de Télécommunications (CCETT)[10]. Transpac est choisi dans les années 1980 comme infrastructure réseau pour le Minitel, et Cyclades est abandonné pour sa part en 1979[10].

Malgré l'abandon de Cyclades, l'historienne Valérie Schafer avance qu'il « a contribué à créer une compétence réseau au sein du monde industriel, de sociétés de services ou de centres partenaires [et que plusieurs] universités ont été associées aux expériences »[10]. Les choix faits pour les protocoles de communication de Cyclades sont également plus proches de ceux d'ARPANET aux États-Unis, qui préfigure le réseau Internet[10]. L'expérience tirée de Cyclades est mise au service de la création de Renater, qui permet la diffusion d'Internet de façon précoce dans les établissements de recherche français[10].

Années 1980 : l'âge de maturité et de le passage de l'IRIA à l'INRIA modifier

L'IRIA devient l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA) le (décret du [4]). Ce changement de dénomination traduit l'ancrage désormais national de l'Institut, qui entre dans son « âge de maturité » selon les historiens Alain Beltran et Paul Griset[11]. Des antennes régionales sont créées durant la décennie[11].

Avec l'émergence du Minitel concurrent de Cyclades, Valérie Schafer rapporte en revanche que « Les recherches consacrées aux réseaux connaissent à l'Inria une « période glaciaire » »[7]. L'implication individuelle continue de chercheurs de l'INRIA en lien notamment avec leurs collègues travaillant aux États-Unis maintient néanmoins des compétences en matière de réseaux au sein de l'institut[7].

Années 1990 : le virage d'Internet et du Web modifier

Avec l'émergence d'Internet dans les années 1990 et le développement du World Wide Web au CERN, l'expertise des chercheurs de l'INRIA en matière de réseaux informatiques leur permet de prendre une place majeure dans le domaine[7]. En , l'Institut devient l'hôte des activités du World Wide Web Consortium (W3C) pour l'ensemble des pays européens, aux côtés du MIT pour l'Amérique et du centre Shonan Fujisawa de l’université de Keio pour le Japon et la Corée à partir d'[7].

Années 2020 : de nouvelles orientations stratégiques contestées en interne modifier

En , Bruno Sportisse est nommé directeur de l'Inria[12],[13]. Il impulse dans le contrat d'objectifs et de performances (COP) 2019-2023 un changement d'orientation de la stratégie de l'institut vers la recherche appliquée en promouvant davantage les projets associés à des entreprises privées, et menant à la création de start-ups. Une partie des chercheurs de l'Inria s'y oppose au nom de la défense de la recherche fondamentale, comme le délégué syndical SGEN-CFDT Emmanuel Thomé : « Il ne faut pas confondre innovation et recherche. Cette dernière est plus en amont de la chaîne. Il faut parfois plusieurs générations pour avoir des résultats. Et au départ, par définition, on ne sait pas encore ce que l'on va trouver. »[14]. Bruno Sportisse est mis en cause pour son mode de gestion[15], son « autoritarisme », sa stratégie et une suspicion de conflits d'intérêts[14]. Plusieurs pétitions internes à l'Inria remettent en cause un « institut malmené par sa direction et [qui] souffre de dysfonctionnements totalement inédits par leur ampleur et leur multiplicité »[16].

La mission donnée par le gouvernement à l'Inria en de piloter le développement de l'application officielle française de recherche des contacts lors de la pandémie de Covid-19 a également provoqué des tensions[14], certains chercheurs de l'institut ayant même participé à l'écriture d'un document public mettant en cause les choix techniques dans l'architecture de l'application[17].

À ces questions internes, une autre pomme de discorde concerne la communication externe de l'institut à destination du grand public. Confiée à l'agence Havas en , cette communication prévoit de s'appuyer essentiellement sur des médias comme Brut ou Konbini. Une enquête nationale sur le rapport des Français à l'innovation est également mise en œuvre, sans recourir par exemple à des chercheurs en sociologie, ce qui lui conférerait un intérêt scientifique « nul »[18].

Identité visuelle (logo) modifier

Le , l'INRIA change d'identité graphique et devient Inria[19]. Ce changement d'identité visuelle a notamment été motivé par une volonté d'abandonner l'acronyme[20], ce qui s'illustre par l'abandon du « l' » précédant Inria[21].

Cependant, ce changement est cosmétique et non institutionnel car dans les documents officiels, Inria reste nommé « Institut national de recherche en informatique et en automatique »[22].

Missions modifier

Les missions sont fixées par un décret du [23], modifié par un décret du [24] : l'établissement a pour missions d'entreprendre des recherches fondamentales et appliquées, de réaliser des développements technologiques et des systèmes expérimentaux, d'organiser des échanges scientifiques internationaux, d'assurer le transfert et la diffusion des connaissances et du savoir-faire, et de contribuer à la normalisation et à la standardisation.

L'Inria s'est vu confier la stratégie nationale pour l'intelligence artificielle (SNIA) de la France, lancée en 2018 avec l'objectif de positionner le pays parmi les leaders mondiaux du domaine. Bertrand Braunschweig (ancien président de l'Association française pour l'intelligence artificielle (AfIA) en est l'actuel coordinateur.

L'évolution des missions de l'Inria, à la suite du contrat d'objectifs passé avec l'État pour la période 2019-2023, fait craindre en interne que la recherche scientifique ne soit plus qu'une mission parmi d'autres de l'institut. À l'inverse, l'accent est mis sur les partenariats avec les entreprises ou le développement de start-ups[25].

Gouvernance modifier

Conseil d'administration modifier

Le conseil d'administration comprend sept représentants de l'État (désignés par les ministres chargés de la recherche, de l'industrie, du budget, de l'enseignement supérieur, de la défense, des affaires étrangères et de l'économie numérique), neuf personnalités et quatre représentants du personnel de l'institut[26].

Directeurs modifier

Présidents-directeurs généraux modifier

Le président est une personnalité scientifique nommée par décret pour une période de cinq ans renouvelable une fois.

PrésidentsVoir et modifier les données sur Wikidata
IdentitéPériode
DébutFin
Jacques-Louis Lions
Alain Bensoussan
Bernard Larrouturou[27],[28]
Michel Cosnard[29],[30]
Gilles Kahn[30]
Michel Cosnard[31]
Par intérim :
Michel Cosnard[32]
Antoine Petit[33],[34]
Bruno Sportisse[35]En cours

Laurent Kott a assuré la continuité de cette fonction après le départ d'Alain Bensoussan (1996), celui de Bernard Larrouturou ( - ) et après le décès de Gilles Kahn ( - ). François Sillion a également assuré ce poste par intérim du au , à la suite de la nomination d'Antoine Petit au poste de PDG du CNRS le [36].

Centres de recherche modifier

Le bâtiment Turing à Palaiseau, sur le campus de l'École polytechnique héberge des équipes Inria et le siège du centre de recherche Saclay - Île-de-France.

Le premier centre créé en 1967 à Rocquencourt[37] est situé dans les anciens bâtiments du SHAPE, quartier-général de l'OTAN en Europe. Le site de Rocquencourt accueille aujourd'hui le siège de l'institut alors que le centre de Paris a déménagé rue Simone Iff à Paris.

Depuis 2021, l'Inria est organisé en neuf centres de recherche autonomes répartis sur tout le territoire français :

Les centres de recherche Bordeaux - Sud-Ouest, Lille - Nord Europe et Saclay - Île-de-France faisaient partie jusqu'à de l'unité de recherche INRIA Futurs.

En 2012, un centre de recherche ouvre au Chili à Las Condes, dans l'agglomération de Santiago[38],[39].

Le centre de recherche de Lyon a été créé en 2021, se séparant du centre de recherche Grenoble - Rhône-Alpes[40],[41],[42]. Ses équipes de recherche sont communes avec l'ENS de Lyon, l'Université Claude-Bernard-Lyon-I, l'INSA Lyon, le CNRS et l'INRAE[43].

Partenariats industriels modifier

L'Inria et Microsoft Research ont inauguré, le , un laboratoire commun situé à Saclay[44].

L'Inria est signataire du Pacte PME depuis le [45].

L'Inria est partenaire des Hospices civils de Lyon depuis le [46],[41],[42].

L'Inria est partenaire des start-up Arkhn et Owkin depuis [47].

Relations internationales et participation à l'espace européen de la recherche modifier

L'Inria est partenaire fondateur, avec l'Académie chinoise des sciences, du laboratoire sino-français : Laboratoire franco-chinois de recherche en informatique, automatique et mathématiques appliquées (LIAMA) situé à Pékin et créé en 1997[48],[49].

L'institut porte plusieurs projets avec différentes universités californiennes comme Stanford, Berkeley ou UCLA[50].

L'Inria participe à l'espace européen de la recherche à travers le consortium ERCIM, dont il a été l'un des membres fondateurs en 1989. ERCIM participe au W3C[51].

Quelques projets de l'Inria modifier

  • Le réseau Cyclades, une préfiguration d'Internet entre 1972 et 1978.
  • Le projet Kayak, le Bureauviseur, poste de travail graphique / souris entre 1975 et 1978.
  • Les langages de programmation Caml, Caml Light et OCaml (langages de la famille ML).
  • Les langages de programmation Tom (filtrage de motifs) et Esterel (automates à états), ainsi que Bigloo (en), une implémentation du langage Scheme (un dialecte de Lisp).
  • SmartEiffel, un compilateur pour le langage Eiffel.
  • L'assistant de preuve Coq (preuve de théorèmes).
  • La bibliothèque et application CORESE pour la gestion de données aux formats du Web Sémantique et selon les principes du Web de Données (RDF, SPARQL, RDFS, OWLetc.)
  • La boîte à outils de vérification CADP (Construction and Analysis of Distributed Processes).
  • La bibliothèque de calcul flottant multiprécision GNU MPFR.
  • La bibliothèque d'algorithmes géométriques CGAL.
  • Le langage de transformation de modèles ATL.
  • Le générateur d'analyseurs lexicaux et syntaxiques SYNTAX.
  • Scilab et Xcos, un logiciel pour le calcul numérique et scientifique, similaire à MATLAB et Simulink.
  • La licence de logiciel libre CeCILL, coécrite avec le CEA et le CNRS.
  • Le navigateur web et éditeur HTML Amaya.
  • Le serveur d'application JOnAS.
  • Le simulateur graphique de système dynamique Scicos.
  • CLAIRE, projet open-source de gestion des contenus pédagogiques (avec L'INRS et Simple IT, société éditrice du Site du Zéro).
  • Le framework SOFA, un projet open-source pour la simulation physique appliquée au domaine médical.
  • L'application de reconnaissance des plantes par l'image Pl@ntNet.
  • Le logiciel de vie artificielle Aevol.
  • Le robot humanoïde Poppy.
  • La bibliothèque hwloc (Hardware Locality) pour modéliser la topologie des ordinateurs, utilisée dans la plupart des centres de calcul.

Implication dans le développement de logiciel libres modifier

L'Inria œuvre dans la production de logiciels libres tels que :

L'Inria est aussi à l'initiative (avec l'université Paris-Diderot et l'université Pierre-et-Marie-Curie) de la création de l'IRILL, Initiative pour la recherche et l'innovation sur le logiciel libre, en 2010.

Créé à l'initiative de l'Inria, Software Heritage a l'ambition d'être la « bibliothèque d'Alexandrie » des logiciels libres[52]. Le , l'UNESCO et l'Inria signent un accord[53],[54] sur l'archivage des logiciels. Une première demande de reconnaissance des logiciels libres comme patrimoine de l'humanité avait été faite lors des RMLL de 2002 à Bordeaux. C'est 15 ans plus tard que Roberto Di Cosmo concrétise l'idée.

Essaimage modifier

De nombreuses start-ups ont été créées à base de technologies développées à l'INRIA, notamment :

Notes et références modifier

  1. a et b « Inria & son écosystème », sur www.inria.fr (consulté le )
  2. Décret no 2021-1207 du portant création de l'Université de Montpellier et approbation de ses statuts, (lire en ligne)
  3. « Inria », sur enseignementsup-recherche.gouv.fr (consulté le )
  4. a et b Décret no 79-1158 du Création d'un institut national de recherches en informatique et en automatique (INRIA), établissement public à caractère administratif, placé sous la tutelle du ministre de l'industrie.
  5. « Stratégie nationale de recherche en IA », sur enseignementsup-recherche.gouv.fr, (consulté le ).
  6. « Cinquantième anniversaire d'Inria », sur Radio France, (consulté le )
  7. a b c d et e Pascal Griset et Valérie Schafer, « « Make the pig fly ! » : l'Inria, ses chercheurs et Internet des années 1970 aux années 1990: », Le Temps des médias, vol. n° 18, no 1,‎ , p. 41–52 (ISSN 1764-2507, DOI 10.3917/tdm.018.0041, lire en ligne, consulté le )
  8. a et b "How the Web was Born: The Story of the World Wide Web", par James Gillies, R. Cailliau, page 36 [1].
  9. a et b Le Réseau Cyclades et Internet : quelles opportunités pour la France des années 1970 ?, par Valérie Schafer. Professeur agrégée, doctorante à l'Université de Paris IV-Sorbonne, Comité d'histoire du Ministère des Finances, Séminaire Haute Technologie du , pages 2–4 [PDF].
  10. a b c d et e Valérie Schafer, « De Cyclades à Renater », Histoire de la recherche contemporaine. La revue du Comité pour l'histoire du CNRS, vol. I, no 2,‎ , p. 180–187 (ISSN 2260-3875, DOI 10.4000/hrc.115, lire en ligne, consulté le )
  11. a et b Pascal Griset et Alain Beltran, Histoire d'un pionnier de l'informatique : 40 ans de recherche à l'INRIA, EDP Sciences, (ISBN 978-2-7598-0183-1 et 2-7598-0183-7, OCLC 935263811, lire en ligne)
  12. « « Il n'y aura pas de souveraineté numérique européenne sans maîtrise du logiciel » Bruno Sportisse, Inria », sur La Tribune, (consulté le )
  13. « Entretien avec Bruno Sportisse, Président-directeur général d'Inria », sur enseignementsup-recherche.gouv.fr (consulté le )
  14. a b et c Jérôme Hourdeaux, « Numérique : les chercheurs du principal institut public se dressent contre leur patron « startupeur » » Accès payant, sur Mediapart, (consulté le )
  15. Olivier Monod, « « Humiliations », « paroles violentes », « opacité » : à l'Inria, la souffrance de la recherche française en IA », sur Libération (consulté le )
  16. « À l'Inria, un climat délétère s'est installé à tous les niveaux », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. Jérôme Hourdeaux, « Le gouvernement s'embourbe dans son projet d'application «StopCovid» » Accès payant, sur Mediapart, (consulté le )
  18. Loris Guémart, « Dis, Havas, dessine-moi un plan com' (à 191 000 ) » Accès libre, sur Arrêt sur images, (consulté le )
  19. « Une nouvelle identité visuelle pour Inria », Inria, (consulté le ).
  20. Dragon rouge, agence de design, explique son travail pour l'Inria.
  21. Site de l'Inria : rappel sur l'écriture du nom de l'institut.
  22. Arrêté officiel datant de ouvrant un concours de recrutement à « l'INRIA ».
  23. « Décret no 85-831 du portant organisation et fonctionnement de l'institut national de recherche en informatique et en automatique. Version consolidée au  », sur legifrance.gouv.fr.
  24. Décret no 2014-801 du modifiant le décret no 85-831 du portant organisation et fonctionnement de l'Institut national de recherche en informatique et en automatique, (lire en ligne)
  25. Jérôme Hourdeaux, « Numérique : les chercheurs du principal institut public se dressent contre leur patron « startupeur » », sur Mediapart.fr,
  26. « Conseil d'administration d'Inria », sur inria.fr, (consulté le ).
  27. « https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000559209 »
  28. « https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000247247 »
  29. « https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000244843 »
  30. a et b « https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000247900 »
  31. « https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000640064 »
  32. « https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000028964334 »
  33. « https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000029504807 »
  34. « https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000036538448 »
  35. « https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000037112127 »
  36. « François Sillion est nommé président-directeur général d'Inria par intérim », Inria,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  40. Philippe Jayet, « Recherche : vers la création d'un centre Inria Lyon indépendant », sur Le Tout Lyon, (consulté le ).
  41. a et b « Création du centre Inria de Lyon », sur Inria, (consulté le ).
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  46. « Les HCL et l'INRIA s'associent pour développer l'intelligence artificielle », sur Le Progrès, (consulté le ).
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  50. « Inria @ Silicon Valley », sur Inria, (consulté le ).
  51. « W3C Europe : l'Inria passe le relais à l'ERCIM », sur WebtimeMedias, (consulté le )
  52. Marc Cherki, « L'Inria crée la bibliothèque d'Alexandrie des logiciels libres », sur Le Figaro, (consulté le ).
  53. « L'UNESCO et INRIA signent un accord sur l'archivage des logiciels en présence du Président Hollande » [archive du ], sur unesco.org, (consulté le ).
  54. « Patrimoine logiciel : signature d'une convention Inria-UNESCO » [archive du ], sur www.inria.fr (consulté le ).

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Alain Beltran, Pascal Griset, Histoire d'un pionnier de l'informatique : 40 ans de recherche à l'Inria, EDP Sciences, , 304 p. (lire en ligne).

Articles connexes modifier

Liens externes modifier