Jacqueline Vaudecrane

patineuse artistique et entraîneuse française

Jacqueline Vaudecrane
Image illustrative de l’article Jacqueline Vaudecrane
Jacqueline Vaudecrane au palais des sports de Paris en 1932.
Biographie
Nom Jacqueline Josette Vaudecrane
Nationalité Drapeau de la France France
Naissance
Lieu Paris 9e
Décès (à 104 ans)
Lieu Uzès (France)
Parcours
Retraite 1939

Jacqueline Vaudecrane, née le à Paris et morte[1] le à Uzès, est une patineuse artistique et entraîneuse française.

Elle est surnommée la « grande dame du patinage français ».

Biographie modifier

Carrière sportive modifier

Jacqueline Vaudecrane a découvert le patinage dès l'âge de 7 ans au Palais de Glace des Champs-Élysées à Paris. La passion s'est vite emparée d'elle. Elle côtoya le couple de patineurs français mythique de l'époque, Andrée Joly et Pierre Brunet, ainsi que la patineuse qui fut l'un de ses modèles, la sextuple championne de France Gaby Barbey.

Elle fut trois fois consécutivement championne de France en 1937, 1938 et 1939. En 1937, elle réussit pour la première fois à battre son aînée Gaby Clericetti. Elle participa aussi à deux championnats du monde (1936 à Paris et 1939 à Prague) et trois championnats d'Europe (1932 à Paris, 1936 à Berlin et 1938 à Saint-Moritz), sans toutefois obtenir de médaille.

Avec la seconde guerre mondiale qui commence, les compétitions nationales et internationales de patinage artistique s'arrêtent. Elle ne pourra jamais participer aux Jeux Olympiques. Jacqueline Vaudecrane va alors devenir entraîneuse.

Reconversion modifier

Jacqueline Vaudecrane sera entraîneuse à la patinoire fédérale de Boulogne-Billancourt ou à Molitor. Elle devient Monitrice nationale pour le patinage et s'occupe de l'entraînement des champions et de l'éducation des espoirs. Ses objectifs sont de découvrir les jeunes, faire du patinage un sport populaire, et donner à la France une équipe de patineuses et de patineurs capables de rivaliser aux compétitions internationales. Elle réussira parfaitement ce dernier objectif en travaillant notamment avec des champions tels que Denise Gaudin & Jacques Favart, Jacqueline du Bief, Christiane Elien & Jean-Paul Guhel, Alain Giletti, Alain Calmat, Robert Dureville et Patrick Péra.

Lorsque Alain Calmat devient ministre des sports en 1984, il lui décerna la Légion d'honneur pour son apostolat sportif.

Elle meurt le à Uzès dans le Gard à l'âge de 104 ans. Une bénédiction est donnée à sa mémoire le 1er mars en l’église de Saint-Quentin-la-Poterie à 5 km d'Uzès.

Palmarès modifier

Compétition 1931 1932 1933 1934 1935 1936 1937 1938 1939
Jeux olympiques d'hiver
Championnats du monde 15e 14e
Championnats d’Europe 10e 16e 16e
Championnats de France 3e 2e 2e 3e 2e 2e 1re 1re 1re

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

Reportage modifier

Bibliographie modifier