José Eduardo dos Santos

président de l'Angola de 1979 à 2017

José Eduardo dos Santos
Illustration.
José Eduardo dos Santos en 2014.
Fonctions
Président de la république d'Angola[N 1]

(38 ans et 15 jours)
Élection
Réélection 31 août 2012
Vice-président Fernando da Piedade Dias dos Santos
Manuel Domingos Vicente
Premier ministre Fernando José de França Dias Van-Dúnem
Marcolino Moco
Fernando José de França Dias Van-Dúnem
Fernando da Piedade Dias dos Santos
Paulo Kassoma
Prédécesseur Lúcio Lara (intérim)
Agostinho Neto
Successeur João Lourenço
Biographie
Nom de naissance José Eduardo Van-Dúnem dos Santos
Date de naissance
Lieu de naissance Luanda (Angola portugais)
Date de décès (à 79 ans)
Lieu de décès Barcelone (Espagne)
Nationalité Angolaise
Parti politique MPLA
Conjoint 1) Tatiana Kukanova
2) Filomena Sousa
3) Maria Luísa Perdigão Abrantes
4) Maria Eduarda Gourgel (non mariés)
5) Ana Paula Cristóvão Lemos
Enfants Du premier lit :
Isabel Kukanova dos Santos
Du deuxième lit :
José Filomeno Sousa dos Santos
Du troisième lit :
José Eduardo Perdigão dos Santos
Welwitschia José Perdigão dos Santos
Du quatrième lit :
José Avelino Gourgel dos Santos
Du cinquième lit :
Eduane Lemos dos Santos
Joseana Lemos dos Santos
Eduardo Lemos dos Santos
Houston Lemos dos Santos

José Eduardo dos Santos José Eduardo dos Santos
Présidents de la République d'Angola

José Eduardo dos Santos, né le à Sambizanga, à Luanda et mort le à Barcelone, est un homme d'État angolais, président de la république d'Angola de 1979 à 2017 et président du Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA) de 1979 à 2018.

En exil en Espagne à partir de 2019, il y meurt en 2022 peu avant ses 80 ans.

Biographie modifier

Jeunesse et formation modifier

Fils d’Avelino dos Santos, un maçon et paveur, et de Jacinta José Paulino[1]. Il grandit dans le quartier de Sambizanga, quartier pauvre qui jouera un certain rôle dans la lutte anti-colonialiste[2]. il est inscrit à l'école primaire de son quartier avant de rejoindre le lycée Salvador Correia de Luanda. José Eduardo dos Santos travaille clandestinement parmi les étudiants pour le renversement de la domination coloniale portugaise[3].

En 1961, à l'âge de 19 ans, José Eduardo dos Santos rejoint une des organisations nationalistes clandestines de son pays, le MPLA. En novembre de cette même année, il s'enfuit en exil à Léopoldville (aujourd'hui Kinshasa) en République démocratique du Congo, où le MPLA a une antenne importante. Ses compétences sont rapidement reconnues et il est nommé vice-président de l'organisation de la jeunesse du parti. En 1962, il rejoint les Forces armées populaires de libération de l’Angola, avant d'être rattaché au bureau du MPLA à Brazzaville, capitale de la république du Congo. En 1963, il est envoyé étudier en Union soviétique. Il étudie notamment à l'université russe de l'Amitié des peuples Patrice Emery Lumumba[4] et il obtient en 1969, à Bakou, un diplôme d'ingénieur du pétrole et de télécommunications[5],[6].

En parallèle de ses engagements politiques, il chante et joue de la guitare sous le pseudonyme Joes au sein du groupe Kimbamba do Ritmo avec ses amis d’enfance de Luanda[7]. Une fois en Union soviétique, il forme le groupe de musique Nzaji avec des compatriotes angolais et enregistre un 33 tours. Ses chansons sont d’ordre révolutionnaire, et diffusées sur les ondes de la radio Voix de la révolution congolaise à Brazzaville[8],[9].

Entrée en politique modifier

De 1970 à 1974, José Eduardo dos Santos exerce les fonctions d’opérateur au Centre principal des télécommunications au sein du Cabinda, 2e région politico-militaire du MPLA. José Eduardo dos Santos est nommé membre de la commission provisoire de réajustement du front nord, chargé des finances, avant de retourner à Brazzaville en tant que représentant du MPLA jusqu’en . En , il est nommé membre du comité central et du bureau politique du MPLA, chargé de la coordination des activités politiques et diplomatiques du Cabinda[5],[10].

À la suite de la proclamation de l'indépendance de l’Angola, José Eduardo dos Santos exerce les fonctions de ministre des Relations extérieures du au , puis de vice-Premier ministre et ministre du Plan du au [5].

Président de la République modifier

Agostinho Neto, premier président de la République, meurt à Moscou le et Lúcio Lara assure l'intérim. José Eduardo dos Santos est désigné par le congrès du MPLA le pour lui succéder et devient président du MPLA et de l'État angolais le lendemain[5].

Sa désignation n’allait pas de soi, de nombreux autres dirigeants plus charismatiques ou héros de la guerre pour l'indépendance pouvaient également prétendre à cette fonction, mais dos Santos pouvait faire la synthèse entre l’aile politique et l’aile militaire du parti, connaissait bien l'Union soviétique et paraissait dénué d'ambition personnelle[11].

Rapidement, il s’émancipe de l’ancienne garde politique et militaire de Neto en promouvant au sein du parti et de l’État ses anciens camarades de jeunesse ayant lutté contre le Portugal dans les cellules clandestines du MPLA. Ce tournant n'entraine pas dans l’immédiat de changement de doctrine politique, ni l’abandon du soutien au Congrès national africain (ANC) et à la Swapo namibienne, l'indépendance de la Namibie et la chute du régime suprémaciste sud-africain restant élevées au rang de priorités[11].

Guerre civile modifier

Une fois au pouvoir, son principal défi réside dans la résolution du conflit avec l’Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola (UNITA) et principal mouvement rival du MPLA. L’UNITA, dirigée par Jonas Savimbi et soutenue par l’Afrique du Sud et les États-Unis, ne reconnaîtra jamais totalement la légitimité du gouvernement MPLA soutenu par l’Union soviétique et Cuba et déclenche, en guise d’opposition, plusieurs conflits armés, résultant en une guerre civile qui ravage le pays pendant 27 ans[12].

Pretoria déclenche le 26 septembre 1979, six jours après l'arrivée de dos Santos à la présidence de la république d'Angola, une attaque aérienne de grande envergure. La ville de Lubango, située à 350 km de la frontière, est bombardée (des infrastructures, des ponts et des tunnels ferroviaires, ainsi que la route de la Serra da Leba, sont détruits). Avec l'arrivée de Ronald Reagan au pouvoir à Washington, l'Afrique du Sud accentue son offensive en Angola. En décembre 1980, l’opération « Smokeshell » est lancée contre les provinces méridionales angolaises de Cunene et de Kuando-Kubango, avec des moyens comparables à ceux de l’invasion de 1975[11].

Dès le milieu des années 1980, Eduardo Dos Santos recherche des solutions d’apaisement diplomatique. En , Dos Santos se rend à Cuba et publie un communiqué conjointement avec Fidel Castro dans lequel ils demandent, en échange du départ des troupes cubaines d’Angola, le retrait des forces militaires sud-africaines en Angola, l’indépendance de la Namibie, et la fin du soutien politique et logistique à l’UNITA. Cependant, ce communiqué provoque l’effet inverse, et Reagan obtient l’année suivante l’abrogation de l’amendement Clark qui interdisait à Washington de fournir des armes à l’UNITA[13]. En 1986, les États-Unis livrent même des missiles sol-air Stinger aux rebelles, qui serviront notamment à abattre deux avions des Nations unies dans les années 1990[11].

En , Dos Santos reçoit le révérend américain Jesse Jackson, et ils publient un communiqué où ils demandent le rétablissement des relations diplomatiques avec les États-Unis[14], alors qu’au même moment Savimbi est accueilli à bras ouverts par Reagan[2].

Le , José Eduardo dos Santos signe avec son opposant un accord de paix. Lors des premières élections libres et multipartites organisées en 1992 sous la supervision des Nations unies, dos Santos mène son camp à la victoire aux élections législatives face au principal parti d’opposition, l’UNITA. Lors de l'élection présidentielle organisée la même année, Eduardo dos Santos sort en tête du scrutin face à Jonas Savimbi, chef de l’UNITA, mais n'obtient pas la majorité absolue exigée au premier tour (49,57 % des voix pour dos Santos contre 40,6 % pour Savimbi)[15]. Savimbi refuse de reconnaître sa défaite et reprend les armes, faisant basculer l'Angola dans une nouvelle guerre civile qui fait 30 000 morts, selon les ONG[16]. En dépit de la reprise du conflit, dos Santos accepte de permettre aux députés de l’Unita de siéger au parlement sans être inquiétés[11].

José Eduardo dos Santos et George W. Bush à la Maison-Blanche le .

Le , les autorités américaines décident de suspendre leur soutien à l’UNITA et de reconnaître officiellement José Eduardo dos Santos et le gouvernement MPLA en tant qu’instances exécutives officielles de la République d’Angola[5],[17]. Le , le protocole de Lusaka est signé[18].

Dans un contexte de fin de la guerre droite, le MPLA adopte en 1990 la social-démocratie comme idéologie officielle et mène une politique économique libérale parrainée par le FMI, tout en intégrant dans sa direction des hauts responsables du FNLA[11].

La mort du chef rebelle Jonas Savimbi en permet l’aboutissement du processus de paix. Le de cette même année, l’armée angolaise et les rebelles acceptent de signer un cessez-le-feu, et la paix est officiellement déclarée le . Les rebelles sont tous amnistiés.

Le pays sort économiquement exsangue de plusieurs décennies de guerre civile : inflation à trois chiffres, dévaluation de la monnaie nationale, dette élevée, dépendance des importations alimentaires, opacité dans la gestion de la rente pétrolière[11].

Après la guerre civile modifier

En , José Eduardo dos Santos est réélu à la tête du MPLA[19]. L'élection présidentielle est repoussée au lendemain d'élections législatives, qui tardent elles aussi à être organisées, pour avoir finalement lieu le  ; le MPLA y obtient près de 82 pour cent des voix, ce qui lui donne, en vertu de l'article 158 de la constitution alors en vigueur, la capacité de réviser la loi fondamentale[20].

José Eduardo dos Santos avec son homologue brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva (Brasilia, 2003).

Cette possibilité conduit dès à l'adoption d'une nouvelle constitution qui prévoit que le dirigeant du parti ayant obtenu le plus grand nombre de sièges lors des élections législatives sera automatiquement nommé président de la République. Lors des élections législatives d’, le parti de José Eduardo dos Santos, le MPLA, sort de nouveau vainqueur des élections avec 71 % des votes. Santos est confirmé dans ses fonctions, en conformité avec les règles de la constitution en vigueur[21].

José Eduardo dos Santos et son régime, jugé de plus en plus autoritaire, devient en , la cible de protestations politiques de la part de jeunes Angolais. Une manifestation publique importante a lieu début à Luanda[22]. Cette contestation a continué sous diverses formes, y compris le rap et sur les réseaux sociaux[23]. Cette contestation est une des causes de la forte abstention aux élections de 2012 (37,2 %, contre 12,5 % en 2008), et à Luanda — où habite un quart de la population, et la partie la plus politisée — l'abstention est de 42 % et l'opposition a obtenu plus de 40 % des votes, de sorte qu'à peine 25 % environ des électeurs y ont voté pour le MPLA (et donc pour José Eduardo dos Santos)[24].

En , il procède à un remaniement de son gouvernement[25].

En , José Eduardo dos Santos annonce la fin du cumul des mandats de gouverneur de province et de premier secrétaire provincial du MPLA dans le but d'améliorer la coordination entre administrations provinciales et municipales[26].

Fin , le MPLA, dirigé par dos Santos, choisit João Lourenço, ministre de la Défense, comme candidat à la présidence lors des élections générales d'août 2017. En , dos Santos déclare officiellement qu'il n'est pas candidat à la présidence le et que Lourenço est le candidat du MPLA[27],[28],[29]. Cependant, dos Santos reste président du MPLA et garde un important contrôle sur la filière pétrolière (en particulier via sa fille Isabel dos Santos qui dirige Sonangol) et, selon certains experts, si Lourenço est élu, le vrai pouvoir reste aux mains de dos Santos[30].

Le , João Lourenço lui succède comme président de la République.

Selon les médias angolais, Brave Ventures, une entreprise dirigée par le marchand d'art suisse Yves Bouvier, a également été impliquée dans des activités de blanchiment d'argent en tant que sous-traitant d'une société de conseil française chargée par dos Santos de superviser le développement du système de santé publique[31].

Chute de l'empire Dos Santos et exil en Espagne modifier

João Lourenço fait de la lutte contre la corruption l'une de ses priorités.

La fille de Santos, Isabel, est limogée de Sonangol par Lourenço en novembre et son fils José Filomeno (en) dit Zenu est limogé de la présidence du fonds souverain angolais (d'une valeur de cinq milliards de dollars) en [32],[33].

En , Santos, en lutte quasi-ouverte avec son successeur Lourenço, annonce sans concertation, la tenue d'un congrès du parti entre et . Au cours de ce congrès, dos Santos quittera la présidence du parti et le parti déterminera son prochain chef[34]. Le congrès se déroule finalement le et Lourenço est élu président du MPLA à 98,59 %[35]. Dos Santos ne dispose alors de plus aucun poste politique de poids.

En , José Filomeno dos Santos est inculpé de fraude, détournement de fonds, trafic d'influence, blanchiment d'argent et association criminelle mais laissé libre sous contrôle judiciaire. En septembre, il est incarcéré. D'autres personnes sont inculpées dans cette affaire qui concerne des détournements de plusieurs centaines de millions de dollars américains (jusqu'à 1,5 milliard de dollars) vers le Crédit suisse dont Jean-Claude Bastos de Morais, un proche de Zenu, et Valter Filipe da Silva, l'ancien gouverneur de la banque nationale[36]. En , José Filomeno est renvoyé au tribunal pour corruption[37] et en , il est condamné à cinq ans de prison pour fraude et trafic d'influence[38],[39].

Mort modifier

En , José Eduardo dos Santos quitte l'Espagne où il vit depuis deux ans et rentre en Angola[40]. Il repart en Espagne en . En juin 2022, José Eduardo dos Santos est admis en soins intensifs dans un hôpital de la ville de Barcelone après un arrêt cardiaque[41],[42].

Le , Welwitschea « Tchizé » dos Santos (pt), fille de José Eduardo, dépose une plainte à Barcelone à l'encontre de sa belle-mère Ana Paula dos Santos et du médecin personnel de José Eduardo dos Santos. Les chefs d'accusation sont « tentative d'homicide présumée, non-assistance à personne en danger, lésions entraînées par une négligence grave ». Elle demande aussi qu'Ana Paula, dont dos Santos serait séparée, ne puisse accéder à la chambre du patient[43].

José Eduardo dos Santos meurt le à Barcelone, en Espagne, à l’âge de 79 ans[42]. La justice espagnole ordonne des analyses complémentaires sur les causes du décès de dos Santos[44]. Le président João Lourenço décrete un deuil national de 7 jours[45]. L'autopsie confirme le caractère naturel du décès, dû à une « insuffisance cardio-respiratoire chronique », et le , la justice (Tribunal supérieur de justice de Catalogne) redonne le corps à la veuve de dos Santos. Tchizé dos Santos décide toutefois de faire appel de cette décision et soutient, tout comme sa sœur Isabel, que son père voulait être inhumé en Espagne[46]. La veuve dos Santos rapatrie alors le corps vers l'Angola peu avant les élections législatives[47] et Dos Santos est enterré le [48],[49].

Vie privée modifier

José Eduardo dos Santos est marié en troisièmes noces à Ana Paula Cristóvão Lemos[50],[51]. Ils ont trois enfants. Sa fille aînée, Isabel dos Santos, est cependant issue de sa première union avec Tatiana Kukanova, originaire de Bakou en Azerbaïdjan[52],[53].

Bilan économique modifier

Dès les années 2000, dos Santos se tourne vers la Chine pour appuyer le développement économique de son pays. En 2003, la Chine accorde une ligne de crédit de 10 milliards de dollars (avec un premier déblocage de 2 milliards de dollars) à l’Angola qui devient le premier pays africain où Pékin met en place son modèle de crédits contre contrats de travaux et matières premières à grande échelle[54].

En , dos Santos co-fonde l’Association des pays africains producteurs de diamants, une organisation réunissant une vingtaine de nations africaines et ayant pour mission de réguler le marché diamantaire africain selon le processus de Kimberley[55].

En , à l’occasion de la visite de Raul Castro en Angola, Santos dénonce le blocus économique dont Cuba est alors encore victime[56].

Selon José Pedro de Morais, économiste angolais, José Eduardo dos Santos a sans cesse été en butte à des problèmes complexes, de la guerre à la pacification des rapports entre les citoyens angolais, en passant par la stabilisation politique et économique[57],[3]. L’Angola est devenu la troisième économie d’Afrique après l’Afrique du Sud et le Nigeria[58], le deuxième producteur de pétrole[59] et une destination appréciée par les investisseurs étrangers[60].

La libéralisation chaotique de l’économie à partir des années 1990 entraine des inégalités croissantes. Gratte-ciels et projets "bling-bling" destinés à satisfaire la nouvelle bourgeoisie fleurissent dans la capitale, au détriment de l'amélioration de la qualité de vie de la population. La nouvelle élite liée à la manne pétrolière investit peu localement et préfère injecter des milliards de dollars dans des opérations spéculatives à l’étranger ou dans l’acquisition d’actions de groupes financiers internationaux[11].

Décorations modifier

Vladimir Poutine et José Eduardo dos Santos au Kremlin de Moscou le .

Prix et récompenses modifier

  • « Homme de l’année 2014 » par le magazine Africa World[63]

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Président de la République populaire d'Angola jusqu'au .

Références modifier

  1. « Toda a história da "Gloriosa Família" Van Dunem dos Santos », Visão, 22 août 2017.
  2. a et b Anne Kappès-Grangé, « Angola : dos Santos, entre silences et résilience », sur jeuneafrique.com, .
  3. a et b « Angola : mise en relief du rôle du PR dans la reconstruction du pays », sur allafrica.com, .
  4. Sarah Diffalah, « Article du Nouvel observateur "Russie, 1975 : des Africains au pays des Soviets" » Accès payant (consulté le )
  5. a b c d et e « José Eduardo Dos Santos », sur allafrica.com.
  6. "Students from Portuguese Africa in the Soviet Union," Journal of Contemporary History, April 2020
  7. « Des amis d'enfance parlent des moments passés avec le Président de la République », sur portalango.co.ao, .
  8. « Dos Santos a été à Léo,a fait de la musique, et a joué au foot », sur mbokamosika.com, .
  9. « Sur les traces du futur président Dos Santos à Léopoldville », sur mbokamosika.com, .
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  11. a b c d e f g et h Augusta Conchiglia, « José Eduardo dos Santos, un héritage controversé », sur Afrique XXI,
  12. (en) « The Angolan Civil War (1975-2002): A Brief History », sur sahistory.org.za.
  13. Claude Wauthier, « Une longue marche pour assurer le développement et conquérir la paix », sur monde-diplomatique.fr, .
  14. « De riches atouts dans un environnement de guerre », sur monde-diplomatique.fr, .
  15. « Angola : élections tenues en 1992 », sur ipu.org.
  16. Martin W. James, Historical Dictionary of Angola, Scarecrow Press, , 288 p. (ISBN 9780810865600, lire en ligne), p.33.
  17. Centre d'étude d'Afrique noire (Institut d'études politiques de Bordeaux), L'AFRIQUE POLITIQUE 1999. : Entre transitions et conflits, Khartala éditions, , 218 p. (ISBN 9782865379842, lire en ligne), p.183.
  18. « Biographie du Président José Eduardo dos Santos », sur mission-angola.ch.
  19. « Le président angolais José Eduardo dos Santos réélu président du MPLA », sur digitalcongo.net, .
  20. (en) Celia W. Dugger, « Governing party in Angola wins elections in a landslide, official results show », sur The New York Times, .
  21. « Elections en Angola : le MPLA du président dos Santos largement en tête, selon des résultats partiels », sur rfi.fr, .
  22. (pt) « Manifestação contra Presidente de Angola travada violentamente pela polícia » (Manifestation contre le Président de l'Angola réprimée violemment par la police), RFi, 5 septembre 2011.
  23. (en) « Angola Country Report », Fondation Bertelsmann (consulté le ).
  24. Il suffit d'analyser les statistiques officielles : voir Eleições Angola 2012 | Comissão Nacional Eleitoral.
  25. « Angola – Le président angolais procède à un remaniement du gouvernement », sur lecongolais.cd, .
  26. (pt) « PR cessa acumulação de governador e 1º secretário do MPLA em Luanda », sur angonoticias.com, .
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  29. « L’Angola tourne la page du président dos Santos après 38 ans de pouvoir », lemonde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  30. (en) Herculano Coroado, « Angola's dos Santos calls end to 38 years in power », Reuters, .
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  33. « Angola : le fils de l’ex-président dos Santos évincé de la tête du fonds souverain », RFI, .
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  35. (en) Stephen Eisenhammer, « Angola's Lourenço appointed leader of ruling MPLA party », Reuters, .
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  39. « En Angola, le fils de l’ex-président dos Santos condamné à cinq ans de prison pour fraude et trafic d’influence », Le Monde,‎ (lire en ligne)
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  48. « En Angola, des hommages à José Eduardo dos Santos sur fond de tensions », Radio France internationale,
  49. Pierre Lepidi, « Angola : après la probable réélection de Joao Lourenço, les funérailles de son prédécesseur », Le Monde,
  50. (pt)Page officielle de la Présidence de la République d'Angola, Primeira Dama - Ana Paula Cristóvão Lemos dos Santos, récupéré le 3 septembre 2011.
  51. Geneall.net.
  52. Généalogie de Tatiana Kukanova.
  53. Clarisse Juompan-Yakam, « Congo : ces femmes russes qui ont épousé des Congolais pendant la Guerre froide », sur jeuneafrique.com, (consulté le ).
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  62. « Estrangeiros com Ordens Portuguesas », sur ordens.presidencia.pt, .
  63. (en) « José Eduardo dos Santos is AfricaWorld man of the year 2014 », sur issu.com, AfricaWorld.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier