Lee Man-hee

chef religieux coréen
Lee Man-Hee
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
이만희
Surnom
Peace Advocate, Messager de Paix, Chairman Lee
Nationalité
Activité
Pasteur, prédicateur, militant pour les droits de la personne humaine, médiateur, militant pour la paix, Vétéran pendant la Guerre de Corée, chef religieux
Autres informations
Distinction
Mahatma MK Gandhi Prize, Honorary Peace Award
Films notables
Un illustre héritage
Titres honorifiques
Il s’est vu décerner un certificat d’appréciation par l’actuel gouvernement guatémaltèque le 7 avril 2014
signature de Lee Man-Hee
Signature

Lee Man-hee (en coréen : 이만희), né le à Cheongdo, dans la province du Gyeongsang du Nord, en Corée du Sud[1].

Il est le fondateur de l'Église Shincheonji de Jésus, le Temple du Tabernacle du Témoignage (français : Nouveau Ciel Nouvelle Terre, coréen: 신천지)[2].

Lee Man-Hee est également connu pour son engagement en faveur de la paix et de la non-violence. Ainsi en 2013, il fonde Heavenly Culture, World Peace, Restoration of Light (HWPL) (en français : Culture céleste, paix mondiale, restauration de la lumière), une organisation non gouvernementale, à but non lucratif enregistrée officiellement auprès du Département de la Communication Globale (DGC) des Nations-Unies et dotée d’un statut consultatif auprès du Conseil Economique et Social des Nations-Unies (CESNU); dont l’objectif est de parvenir à la paix mondiale et à la cessation de la guerre[3].

En tant que médiateur en janvier 2014, Lee Man-Hee joue un rôle crucial dans la résolution du conflit islamo catholique qui dure depuis 40 ans à Mindanao, aux Philippines[4].

En juillet de la même année, pour son action pacifique — lors du traité de paix et de l’accord de paix signés au Guatemala l’année dernière — il reçoit du gouvernement guatémaltèque un certificat d’appréciation pour sa contribution substantielle à la paix au Guatemala[5].

En 2020, le 18 février, son organisation religieuse chrétienne se trouve au cœur de l’épidémie de la COVID-19 en Corée du Sud, avec plus de la moitié des cas recensés dans tout le pays au début de l’épidémie[6],[7],[8].

Le 2 mars 2020 à Gapyeong, en Corée du Sud (face à la propagation du virus) il a tenu une conférence de presse au cours de laquelle il s'est excusé pour d'éventuelles erreurs et retards dans la fourniture d'informations au gouvernement et promet une pleine coopération continue[1],[7].

En 2022, lors de son procès sanitaire lié à la COVID-19, Lee Man-Hee est acquitté par la Cour suprême et reconnu non coupable par le tribunal du district de Suwon; d'avoir violé la loi sur le contrôle des maladies en estimant qu’il était “difficile de considérer que le refus de partager la liste des installations et des membres ait pu faire obstacle aux efforts de prévention".

Notes et références modifier

  1. a et b Massimo Introvigne, « Shincheonji » Accès libre, sur wrldrels.org,
  2. Shincheonji, « Histoire de vie de foi » Accès libre, sur Shincheonji.fr
  3. HWPL, « Qui sommes nous » Accès libre, sur hwpl.fr
  4. Jérôme, « L’accord de paix civil de HWPL crée une atmosphère de paix à Mindanao » Accès libre, sur itaraburundi.com,
  5. (kr) Parc Jung-dae, « 평화운동 이만희씨 과테말라 감사장 받아 » Accès libre, sur breaknews.com,‎
  6. Le monde avec AFP, « En Corée du Sud, le chef de la secte Shincheonji arrêté pour entrave à la lutte contre le coronavirus » Accès libre, sur lemonde.fr,
  7. a et b Belga, « Coronavirus en Corée du Sud : acquittement pour le chef de l'Eglise ayant concentré la moitié des cas dans le pays » Accès libre, sur rtbf.be,
  8. RFI, Nicolas Rocca, « Corée du Sud: accusé d'entraver la lutte anti-Covid-19, le leader sectaire Lee Man-hee innocenté » Accès libre, sur rfi.fr,

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier