Louis-Alexandre Taschereau

premier ministre du Québec de 1920 à 1936

Louis-Alexandre Taschereau
Illustration.
Louis-Alexandre Taschereau, vers 1930.
Fonctions
Premier ministre du Québec

(15 ans, 11 mois et 2 jours)
Lieutenant-gouverneur Charles Fitzpatrick
Louis-Philippe Brodeur
Narcisse Pérodeau
Lomer Gouin
Henry George Carroll
Ésioff-Léon Patenaude
Législature 15e, 16e, 17e, 18e, 19e
Prédécesseur Lomer Gouin
Successeur Adélard Godbout
Procureur général du Québec

(16 ans, 6 mois et 17 jours)
Prédécesseur Lomer Gouin
Successeur Joseph-Édouard Perrault
Trésorier du Québec

(1 an, 10 mois et 29 jours)
Prédécesseur Gordon Wallace Scott
Successeur Ralph Frederick Stockwell
Ministre des Affaires municipales

(11 ans, 1 mois et 7 jours)
Prédécesseur Jacob Nicol
Successeur Télesphore-Damien Bouchard
Ministre des Travaux publics et du Travail

(11 ans, 10 mois et 8 jours)
Prédécesseur William Alexander Weir
Successeur Antonin Galipeault
Député à l'Assemblée législative du Québec

(35 ans, 6 mois et 4 jours)
Circonscription Montmorency
Prédécesseur Édouard Bouffard
Successeur Joseph-Félix Roy
Chef du Parti libéral du Québec

(15 ans, 11 mois et 2 jours)
Successeur Adélard Godbout
Bâtonnier du Québec
Bâtonnier de Québec (1912-1913)
Prédécesseur Lomer Gouin
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Québec (Province du Canada)
Date de décès (à 85 ans)
Lieu de décès Québec, Québec, (Canada)
Sépulture Cimetière Notre-Dame-de-Belmont
Nationalité Canadienne
Parti politique Parti libéral du Québec
Père Jean-Thomas Taschereau
Enfants Robert Taschereau
Famille Famille Taschereau
Diplômé de Université Laval
Profession Avocat
Religion Christianisme catholique
Résidence 187, Grande Allée, Ville de Québec

Manoir Taschereau (résidence secondaire)


Signature de Louis-Alexandre Taschereau

Louis-Alexandre Taschereau Louis-Alexandre Taschereau
Armoiries du Québec et de la Famille Taschereau
Premiers ministres du Québec

Louis-Alexandre Taschereau, né le à Québec et mort le dans cette même ville, est un avocat et homme politique québécois. Il est élu onze fois dans la circonscription de Montmorency[1], à partir de 1900. Il est le 14e premier ministre du Québec, fonction qu'il exerce de 1920 à 1936. Il était en poste au moment de la Grande Dépression au Canada dans les années 1930[2].

Biographie modifier

Jeunesse et début de carrière modifier

Né à Québec le , fils de Jean-Thomas Taschereau, avocat et juge à la Cour suprême, et de Marie-Louise-Joséphine Caron, Louis-Alexandre Taschereau fait ses études au séminaire de Québec et à l'Université Laval, où il obtient un diplôme en droit[3]. Il est admis au Barreau du Québec le [3].

En 1903, il devient conseiller du roi[4].

Après s'être lancé dans la vie politique, il sert comme chef lieutenant au sein du gouvernement libéral de Lomer Gouin. Il pratique sa profession au cabinet d'avocat de Charles Fitzpatrick et de Simon-Napoléon Parent. Il est également journaliste à l'Action libérale et président et vice-président de la Banque d'économie de Québec.

Il est bâtonnier du Québec de 1912 à 1913.

Son oncle Elzéar-Alexandre Taschereau[5] avait été archevêque de Québec et avait lui aussi pris ses distances avec les ultramontains[6].

Député au parlement québécois modifier

Élu député à l'Assemblée législative pour la première fois en 1900, il devient plus tard le ministre des Travaux publics sous Lomer Gouin de 1907 à 1919[7]. En 1919, il devient Procureur général de la province de Québec.

Premier ministre de la province de Québec modifier

Développement économique et interventionnisme modifier

Adine Dionne, épouse de Louis-Alexandre Taschereau, vers 1900.

Élu premier ministre en 1920, à une époque où l'économie nord-américaine commence à éprouver des difficultés qui mèneront finalement à la Grande Dépression, Taschereau encourage vigoureusement le développement, par l'entreprise privée, des ressources forestières et minérales importantes dans la région d'Ungava et de Nunavik que le Parlement du Canada avait ajoutée à la province de Québec[8].

Pendant la Grande Dépression (crise économique des années 1930), Taschereau se souciant de la précarité d'une partie de la population de la province, créera la première loi sur le chômage.

Un des premiers à prôner l'exploitation de l'énorme potentiel hydraulique des cours d'eau de la province de Québec de même qu'à tracer les voies à une nationalisation de l’hydroélectricité par l'établissement d'une commission provinciale d'enquête sur cette ressource, Taschereau comprend les limites du capital disponible dans un Canada peu peuplé, et travaille activement à attirer des investissements américains pour développer le potentiel industriel du Québec et tenter d'arrêter l'émigration massive vers les États-Unis[8].

Ses politiques mettent à l'épreuve la société agraire traditionnelle que la dominance et l'influence de l'Église catholique romaine avaient réussi à maintenir au Québec plus longtemps qu'ailleurs en Amérique du Nord[9]. Les libéraux de Taschereau étaient principalement opposés aux nationalistes tels que Henri Bourassa, éditeur du quotidien Le Devoir, et le prêtre catholique Lionel Groulx, éditeur de L'action canadienne-française.

Louis-Alexandre Taschereau instaure également le monopole du gouvernement du Québec sur la vente des vins et spiritueux durant l'ère de la Prohibition aux États-Unis[9]. Il a créé les écoles des beaux-arts à Québec et Montréal et subventionné les œuvres scientifiques et littéraires.

Le dossier des écoles juives modifier

Taschereau introduit une mesure en 1930 pour créer un conseil juif qui aurait permis une participation juive au plus haut conseil décisionnel en matière d'éducation au Québec, le Conseil de l'instruction publique du Québec[10]. Trois écoles protestantes majoritairement fréquentées par des « Israélites » seraient devenues des écoles confessionnelles juives. En outre, une partie de la « taxe des neutres », jusqu'alors partagée également entre commissions scolaires catholiques et commissions scolaires protestantes, aurait été plutôt attribuée aux nouvelles écoles juives[10].

Les attaques verbales et journalistiques contre la population juive étaient fréquentes et souvent violentes dans une presse écrite qui voit dans la tentative de Taschereau de réformer le système confessionnel des écoles un exemple des juifs pour tenter de miner le christianisme[11]. Résultat de cette opposition véhémente, la communauté juive est intimidée et n'insiste pas sur la question lorsque Taschereau est forcé de retirer le projet de loi et de proposer un compromis qu'il soumet d'abord à l'examen et à l'approbation de l'Église catholique romaine. Dans le projet de loi qui en résulte, les juifs sont renvoyés dans le système d'écoles protestantes, et le conseil juif n'a pas de pouvoir sauf celui de négocier une entente avec la commission scolaire protestante[12].

Dernier mandat modifier

Louis-Alexandre Taschereau (à droite) avec William Lyon Mackenzie King (au centre), premier ministre du Canada et Howard Ferguson (à gauche), premier ministre de l'Ontario, au cours d'une conférence Dominion-Provincial, le .

Les élections de 1932 sont mouvementées. Le chef du Parti conservateur du Québec, le futur maire de Montréal, Camilien Houde, est considéré comme une forme de renouveau pour la province de Québec avec son attitude populiste. Toutefois, il perd ce scrutin malgré un suffrage au-dessus de 40 %. Le système parlementaire étant ce qu'il est, les libéraux réussissent à aller chercher plus de 70 comtés[13].

C'est alors que Houde entreprend de contester judiciairement le résultat des élections dans tous les comtés que les libéraux ont remportés, allant même jusqu'à financer les actions judiciaires entreprises. Mal lui en prit. Aussitôt la nouvelle session parlementaire ouverte, Taschereau fait voter une loi qui oblige les contestataires à payer de leur poche directement la procédure judiciaire. Étant donné que c'est en pleine période de la Grande Dépression, les gens n'ont pas nécessairement le montant demandé, ce qui tue dans l’œuf la tentative louable de Houde pour contester l'élection.

Son gouvernement crée un certain mécontentement au sein du Parti libéral. L'aile réformiste du parti quitte les libéraux pour former un nouveau parti, l'Action libérale nationale[13]. Paul Gouin, le fils de Lomer Gouin et petit-fils d'Honoré Mercier, se joint à ce nouveau parti. L'Action libérale nationale fusionne plus tard avec le Parti conservateur du Québec afin de former l'Union nationale sous la houlette de Maurice Duplessis, qui devient célèbre en dénonçant publiquement la corruption du gouvernement libéral de Louis-Alexandre Taschereau devant le Comité des comptes publics de l'Assemblée législative[14].

Taschereau démissionne après que son frère Antoine ait avoué devant le Comité des comptes qu'il avait déposé sur son compte en banque personnel, les intérêts des fonds appartenant à l'Assemblée législative. L'élection de 1936 portant au pouvoir l'Union nationale met fin à un règne libéral de 40 ans[14].

La longévité de Taschereau comme premier ministre et membre du parlement québécois est tout à fait remarquable. Il siège comme député pendant plus de 35 ans[15].

Il est inhumé le dans le cimetière Notre-Dame-de-Belmont, à Québec.

Hommages et distinctions modifier

Louis-Alexandre Taschereau a reçu les distinctions suivantes [16]:

Ordres modifier

Titre honorifique modifier

Titre de civilité modifier

Doctorats honorifiques modifier

Autres et toponymie modifier

  • Patron d'honneur des emprunts de la Victoire de 1939 à 1945
  • Président honoraire conjoint de la campagne nationale de la Croix-Rouge
  • La municipalité de Taschereau a été nommée en son honneur en 1926.
  • La circonscription provinciale de Taschereau a été nommée en son honneur en 1972.
  • La rue Louis-Alexandre Taschereau a été nommée en son honneur, en 1996, dans la ville de Québec.

Galerie modifier

Résultats électoraux modifier

Résultats électoraux de Louis-Alexandre Taschereau modifier

Élection générale québécoise de 1892 dans Dorchester [18]
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Louis-Philippe Pelletier Conservateur 1 919 72 % 1 171
     Louis-Alexandre Taschereau Libéral 748 28 % -
Total 2 667 100 %  
Élection générale québécoise de 1900 dans Montmorency [19]
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Louis-Alexandre Taschereau Libéral 1 356 64,5 % 611
     Édouard Bouffard Conservateur 745 35,5 % -
Total 2 101 100 %  
Élection générale québécoise de 1904 dans Montmorency [20]
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Louis-Alexandre Taschereau Libéral (sans opposition)
Total
-
-  
Élection partielle québécoise de 1907 dans Montmorency [21]
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Louis-Alexandre Taschereau Libéral 1 416 71,1 % 840
     Jean-Baptiste Bernier Conservateur 576 28,9 % -
Total 1 992 100 %  
Élection générale québécoise de 1908 dans Montmorency [22]
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Louis-Alexandre Taschereau Libéral 1 335 62,4 % 531
     Charles Cauchon Conservateur 804 37,6 % -
Total 2 139 100 %  
Élection générale québécoise de 1908 dans Charlevoix [23]
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Pierre D'Auteuil (sortant) Conservateur 1 778 50,8 % 58
     Louis-Alexandre Taschereau Libéral 1 720 49,2 % -
Total 3 498 100 %  
Élection générale québécoise de 1912 dans Montmorency [24]
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Louis-Alexandre Taschereau Libéral 1 441 54,5 % 239
     Armand Lavergne Ligue nationaliste 1 202 45,5 % -
Total 2 643 100 %  
Élection générale québécoise de 1916 dans Montmorency [25]
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Louis-Alexandre Taschereau Libéral 1 732 68,6 % 940
     Aimé Dion Conservateur 792 31,4 % -
Total 2 524 100 %  
Élection générale québécoise de 1919 dans Montmorency [26]
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Louis-Alexandre Taschereau Libéral (sans opposition)
Total
-
-  
Élection générale québécoise de 1923 dans Montmorency [27]
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Louis-Alexandre Taschereau Libéral 1 599 61,6 % 604
     Armand Lavergne Conservateur 995 38,4 % -
Total 2 594 100 %  
Élection générale québécoise de 1927 dans Montmorency [28]
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Louis-Alexandre Taschereau Libéral (sans opposition)
Total
-
-  
Élection générale québécoise de 1931 dans Montmorency [29]
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Louis-Alexandre Taschereau Libéral 1 989 58,7 % 621
     Louis-Charles Francoeur Conservateur 1 368 40,4 % -
     Aimé Dion Conservateur indépendant 29 0,9 % -
Total 3 386 100 %  
Élection générale québécoise de 1935 dans Montmorency [30]
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Louis-Alexandre Taschereau Libéral 2 196 56,3 % 489
     Joseph-Félix Roy ALN 1 707 43,7 % -
Total 3 903 100 %  

Résultats électoraux du Parti libéral du Québec sous Taschereau modifier

élections précédentes • Résultats des élections générales de 1923 [31]élections suivantes
Partis Chef Candidats Sièges Voix
1919 Élus Nb % +/-
     Libéral Louis-Alexandre Taschereau 83 74 64 149 730 51,5 % -0,39 %
     Conservateur Arthur Sauvé 66 5 20 114 285 39,3 % -22,36 %
     Libéral indépendant 10
-
-
5 586 1,9 % -14,97 %
     Ouvrier ministériel 3
-
-
5 554 1,9 % -9,40 %
     Libéral opposition 3
-
1 3 684 1,3 % -
     Fermier opposition 3
-
-
3 180 1,1 % -
     Ouvrier opposition 3
-
-
2 439 0,8 % -
     Ouvrier 1 2 0 925 0,3 % -
     Conservateur indépendant 1
-
-
335 0,1 % -
     Indépendant 6
-
-
4 931 1,7 % -
Total 179 81 85 290 649 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 62 % et 3 808 bulletins ont été rejetés.
Il y avait 513 224 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection,
toutefois seules 474 794 personnes avaient plus d'un candidat dans leur district.
élections précédentes • Résultats des élections générales de 1927 [32]élections suivantes
Partis Chef Candidats Sièges Voix
1923 Élus Nb % +/-
     Libéral Louis-Alexandre Taschereau 85 64 74 188 687 59,3 % +7,82 %
     Conservateur Arthur Sauvé 67 20 9 109 105 34,3 % -5,01 %
     Libéral indépendant 7
-
1 9 345 2,9 % +1,02 %
     Ouvrier 2 0 1 6 774 2,1 % -0,94 %[33]
     Indépendant 6
-
-
4 050 1,3 % -
Total 167 84 85 317 961 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 62,9 % et 2 843 bulletins ont été rejetés.
Il y avait 569 018 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection,
toutefois seules 509 935 personnes avaient plus d'un candidat dans leur district.
élections précédentes • Résultats des élections générales de 1931 [34]élections suivantes
Partis Chef Candidats Sièges Voix
1927 Élus Nb % +/-
     Libéral Louis-Alexandre Taschereau 90 74 79 268 732 54,9 % -4,46 %
     Conservateur Camillien Houde 90 9 11 213 223 43,5 % +9,23 %
     Ouvrier 4 1 0 2 164 0,4 % -1,69 %
     Conservateur indépendant 5
-
-
1 295 0,3 % -
     Libéral indépendant 2 1
-
1 065 0,2 % -2,72 %
     Indépendant 5
-
-
3 216 0,7 % -0,61 %
Total 196 85 90 489 695 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 77 % et 4 190 bulletins ont été rejetés.
Il y avait 641 324 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection.
élections précédentes • Résultats des élections générales de 1935 [35]élections suivantes
Partis Chef Candidats Sièges Voix
1931 Élus Nb % +/-
     Libéral Louis-Alexandre Taschereau 90 79 47 251 127 46,8 % -8,06 %
     ALN Paul Gouin 52
-
26 161 239 30,1 % +30,06 %[36]
     Conservateur Maurice Duplessis 34 11 16 98 435 18,4 % -25,19 %
     Libéral indépendant 19 0 1 21 578 4 % +3,80 %
     Ouvrier 2
-
-
2 238 0,4 % -0,02 %
     Libéral ouvrier 1
-
-
998 0,2 % -
     Conservateur indépendant 1
-
-
37 0 % -0,25 %
     Indépendant 4
-
-
709 0,1 % -0,53 %
Total 203 90 90 536 361 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 76,2 % et 15 232 bulletins ont été rejetés.
Il y avait 739 300 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection,
toutefois seules 724 260 personnes avaient plus d'un candidat dans leur district.

Notes et références modifier

  1. « Circonscription de Montmorency: deux Jean-François Simard, deux visions », Le Soleil,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. « De la Grande Dépression aux années 1950 », sur radio-canada.ca via Wikiwix, Radio-Canada (consulté le ).
  3. a et b « Louis-Alexandre Taschereau - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
  4. a et b « LouisAlexandreTaschereauRB », sur marianopolis.edu (consulté le ).
  5. « Biographie – TASCHEREAU, ELZÉAR-ALEXANDRE – Volume XII (1891-1900) – Dictionnaire biographique du Canada », sur biographi.ca (consulté le ).
  6. « TASCHEREAU, ELZÉAR-ALEXANDRE », sur biographi.ca (consulté le )
  7. Vincent Lemieux, « Trois premiers ministres citoyens du Québec : Taschereau, Saint-Laurent et Lesage », Cap-aux- Diamants,‎ , p. 33-36 (lire en ligne)
  8. a et b Paul-André Linteau, René Durocher et Jean-Claude Robert, Histoire contemporaine du Québec, Montréal, Boréal, , p. 586
  9. a et b Paul-André Linteau, René Durocher et Jean-Claude Robert, Histoire du Québec contemporain, Montréal, Boréal, , p. 584
  10. a et b Robert Rumilly, « L’affaire des écoles juives (1928-1931) », Revue d'histoire de l'Amérique française,‎ , p. 222-244 (lire en ligne)
  11. Pierre Anctil, « Ni catholiques, ni protestants : les Juifs de Montréal », Revue française d'histoire d'outre-mer,‎ , p. 179-187 (lire en ligne)
  12. Pierre Graveline, Une histoire de l'éducation au Québec, Montréal, Bibliothèque québécoise, , p. 59
  13. a et b René Durocher, Paul-André Linteau, Jean-Claude Robert et François Ricard, Histoire du Québec contemporain : le Québec depuis 1930, Montréal, Boréal, , p. 121
  14. a et b René Durocher, Paul-André Linteau, Jean-Claude Robert et François Ricard, Histoire du Québec contemporain : le Québec depuis 1930, Montréal, Boréal, , p. 124
  15. « Bilan du siècle - Louis-Alexandre Taschereau », sur usherbrooke.ca (consulté le ).
  16. « Louis-Alexandre Taschereau - Assemblée nationale du Québec », sur assnat.qc.ca (consulté le ).
  17. Le Barreau du Québec, « Bâtonnier du Québec », sur Le Barreau du Québec (consulté le )
  18. Assemblée nationale du Québec, « Les résultats électoraux depuis 1867, Taillon à Trois-Rivières », (consulté le )
  19. Assemblée nationale du Québec, « Les résultats électoraux depuis 1867, Taillon à Trois-Rivières », (consulté le )
  20. Assemblée nationale du Québec, « Les résultats électoraux depuis 1867, Taillon à Trois-Rivières », (consulté le )
  21. Assemblée nationale du Québec, « Les résultats électoraux depuis 1867, Taillon à Trois-Rivières », (consulté le )
  22. Assemblée nationale du Québec, « Les résultats électoraux depuis 1867, Taillon à Trois-Rivières », (consulté le )
  23. Assemblée nationale du Québec, « Les résultats électoraux depuis 1867, Chambly à Charlevoix-Saguenay », (consulté le )
  24. Assemblée nationale du Québec, « Les résultats électoraux depuis 1867, Taillon à Trois-Rivières », (consulté le )
  25. Assemblée nationale du Québec, « Les résultats électoraux depuis 1867, Taillon à Trois-Rivières », (consulté le )
  26. Assemblée nationale du Québec, « Les résultats électoraux depuis 1867, Taillon à Trois-Rivières », (consulté le )
  27. Assemblée nationale du Québec, « Les résultats électoraux depuis 1867, Taillon à Trois-Rivières », (consulté le )
  28. Assemblée nationale du Québec, « Les résultats électoraux depuis 1867, Taillon à Trois-Rivières », (consulté le )
  29. Assemblée nationale du Québec, « Les résultats électoraux depuis 1867, Taillon à Trois-Rivières », (consulté le )
  30. Assemblée nationale du Québec, « Les résultats électoraux depuis 1867, Taillon à Trois-Rivières », (consulté le )
  31. Pierre Drouilly, Statistiques électorales du Québec. 1867-1989, Québec, Assemblée nationale du Québec, , 3e éd., 692 p. (ISBN 2-551-12466-2).
  32. Pierre Drouilly, Statistiques électorales du Québec. 1867-1989, Québec, Assemblée nationale du Québec, , 3e éd. (ISBN 978-2-551-12466-4, LCCN 91117119).
  33. Comparaison faite avec l'ensemble des candidats ouvrier de la dernière élection.
  34. Pierre Drouilly, Statistiques électorales du Québec. 1867-1989, Québec, Assemblée nationale du Québec, , 3e éd., 692 p. (ISBN 2-551-12466-2).
  35. Pierre Drouilly, Statistiques électorales du Québec. 1867-1989, Québec, Assemblée nationale du Québec, , 3e éd., 692 p. (ISBN 2-551-12466-2);
    « La répartition des voix aux élections générales », Informations historiques, Assemblée nationale du Québec, (consulté le );
    « Élection générale de 1935 », sur quebecpolitique.com, Québecpolitique.com, s.d. (consulté le ).
  36. L'Action libérale nationale n'existait pas lors de l'élection générale précédente, en 1931.

Voir aussi modifier

Article connexe modifier

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Liens externes modifier

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