Luc Chatel

homme politique français

Luc Chatel
Illustration.
Luc Chatel en 2015.
Fonctions
Député français

(5 ans)
Élection 10 juin 2012
Circonscription 1re de la Haute-Marne
Législature XIVe (Cinquième République)
Groupe politique UMP (2012-2015)
LR (2015-2017)
Prédécesseur Sophie Delong
Successeur Bérangère Abba

(5 ans et 1 mois)
Élection 16 juin 2002
Réélection 10 juin 2007
Circonscription 1re de la Haute-Marne
Législature XIIe et XIIIe (Cinquième République)
Groupe politique UMP
Prédécesseur Jean-Claude Daniel
Successeur Sophie Delong
Secrétaire général de l'UMP

(5 mois et 19 jours)
Président Présidence collégiale
Prédécesseur Michèle Tabarot
Successeur Laurent Wauquiez
Vice-président délégué de l'UMP

(1 an, 6 mois et 27 jours)
Président Jean-François Copé
Prédécesseur Jean-Claude Gaudin
Successeur Nathalie Kosciusko-Morizet
(indirectement)
Ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative[N 1]

(2 ans, 10 mois et 23 jours)
Président Nicolas Sarkozy
Gouvernement François Fillon II et III
Prédécesseur Xavier Darcos (Éducation Nationale)
Roselyne Bachelot (Jeunesse et vie associative)
Successeur Vincent Peillon
Porte-parole du gouvernement

(2 ans, 7 mois et 26 jours)
Président Nicolas Sarkozy
Gouvernement François Fillon II
Prédécesseur Laurent Wauquiez
Successeur François Baroin
Secrétaire d'État chargé de l'Industrie et de la Consommation

(1 an, 3 mois et 5 jours)
Président Nicolas Sarkozy
Gouvernement François Fillon II
Prédécesseur Poste créé
Successeur Christian Estrosi
(Industrie)
Hervé Novelli
(Consommation)
Maire de Chaumont

(5 ans, 5 mois et 21 jours)
Élection
Prédécesseur Jean-Claude Daniel
Successeur Christine Guillemy
Secrétaire d'État chargé de la Consommation et du Tourisme

(8 mois et 28 jours)
Président Nicolas Sarkozy
Gouvernement François Fillon II
Prédécesseur Poste créé
Successeur Hervé Novelli
Conseiller régional de Champagne-Ardenne

(12 ans et 6 jours)
Élection 15 mars 1998
Réélection
Président Jean-Claude Étienne
Jean-Paul Bachy
Biographie
Nom de naissance Luc Marie Vernon Chatel
Date de naissance (59 ans)
Lieu de naissance Bethesda, Maryland
(États-Unis)
Nationalité Française
Parti politique UDF-PR (1991-1998)
DL (1997-2002)
UMP (2002-2015)
LR (2015-2017)
Diplômé de Université Panthéon-
Sorbonne
Profession Directeur des ressources
humaines

Luc Chatel
Maires de Chaumont

Luc Chatel, né le à Bethesda (Maryland, États-Unis), est un homme politique et homme d'affaires français

Député de la Haute-Marne de 2002 à 2007 et de 2012 à 2017, maire de Chaumont de 2008 à 2013, il est secrétaire d'État chargé de la Consommation et du Tourisme puis de l'Industrie et de la Consommation de 2007 à 2009. Il est également ministre de l'Éducation nationale et porte-parole du gouvernement sous la présidence de Nicolas Sarkozy.

Il est vice-président délégué de l’Union pour un mouvement populaire (UMP) de 2012 à 2014 avant d'en devenir secrétaire général. Le , il est nommé porte-parole de la campagne présidentielle de François Fillon. Après l'élection, il rejoint le secteur privé.

Depuis décembre 2017, il dirige la plateforme de l'Automobile (PFA), le lobby du secteur automobile en France. Depuis 2020, il dirige Odyssey, un groupe privé d’enseignement français à l’étranger.

Biographie modifier

Études et carrière professionnelle modifier

Luc Chatel est né dans une famille industrielle haut-marnaise, d'un père amiral, Robert Chatel[1], et d'une mère professeur de danse classique. Il passe sa scolarité chez les jésuites, au lycée Saint-Louis-de-Gonzague dans le 16e arrondissement de Paris. Étudiant à l'université Paris-1 Panthéon-Sorbonne, il y obtient une maîtrise de sciences de gestion en 1987, puis un DESS de marketing en 1988[2].

Il s'investit alors dans le syndicalisme étudiant, comme représentant des étudiants au conseil d'administration de l'université, président du syndicat étudiant ADEG, puis de la Junior-Entreprise Sorbonne Conseil[2].

Diplômé, il intègre le groupe international de cosmétiques L'Oréal en 1990. Il travaille initialement dans le marketing en qualité de chef de produit, puis aux ressources humaines et devient DRH d'une entité du groupe, poste qu'il occupe jusqu'à son élection à l'Assemblée nationale, en 2002, après avoir réduit durant quatre ans son temps de travail à 80 % pour s'engager en politique[3],[2].

Vie privée modifier

Luc Chatel est veuf d'Astrid Herrenschmidt. Cette dernière, qu'il avait épousée en 1991 et avec qui il a eu quatre enfants, se suicide par pendaison[4] en janvier 2012 à leur domicile de Boulogne-Billancourt[5].

Depuis 2014, il est en couple avec Mahnaz Hatami[6],[7], qu'il épouse le 11 mai 2017[8], et avec qui il a une fille le 26 avril 2018.

Débuts politiques modifier

Il adhère en 1991 au Parti républicain[2]. Gérard Longuet lui conseille de se construire une expérience professionnelle avant de se lancer en politique[9].

En 1993, il devient conseiller municipal de Bayard-sur-Marne (Haute-Marne) d'où est originaire sa famille, puis conseiller municipal de Chaumont en 1996[10]. Il est battu aux cantonales de 1994[9].

Président de la Fédération de la Haute-Marne du Parti républicain, en 1995, rebaptisé Démocratie libérale en 1997, il intègre le bureau politique en 1998. En 1998, il devient vice-président du conseil régional de Champagne-Ardenne jusqu'en 2004[2].

Il est élu député le 16 juin 2002, pour la XIIe législature, dans la 1re circonscription de la Haute-Marne puis réélu en 2007 au premier tour avec 53,88 % des voix[11]. Il fait partie du groupe UMP. Membre de la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale lors de son premier mandat de député, travaillant en particulier sur les problèmes de consommation, il est rapporteur de projets ou de propositions de loi relatifs à ce domaine, notamment du projet de loi avorté relatif aux actions de groupes à la française (class actions)[12]. Il a également été chargé de faire voter une loi sur les prix dans la grande distribution limitant la marge des distributeurs[13].

En 2004, il devient secrétaire national puis porte-parole national de l'UMP dirigée par Alain Juppé, conservant ce poste lors de la prise en main du parti par Nicolas Sarkozy. Au sein du parti, il est membre du mouvement Les Réformateurs.

Secrétaire d'État à la Consommation, au Tourisme et à l'Industrie modifier

Ayant convaincu Nicolas Sarkozy de l'intérêt d'un secrétariat d'État à la Consommation[9], il est nommé, le , dans le gouvernement François Fillon II, secrétaire d'État auprès de la ministre de l'Économie, des Finances et de l'Emploi, chargé de la Consommation et du Tourisme, responsabilités ministérielles élargies en mars 2008 à l'Industrie et à la fonction de porte-parole du gouvernement, en remplacement de Laurent Wauquiez.

Il fait partie du groupe de ministres (appelé « G7 ») que le président Sarkozy consulte directement. Il intervient dans les dossiers de la crise du secteur automobile et de la téléphonie (lancement du 33700, service de lutte contre les SMS frauduleux) mais n'instaure pas l'action de groupe dans la législation française[14].

Il est élu maire de Chaumont le 9 mars 2008, avec 56,15 % des voix au premier tour[15].

Le , l'AFUL et l'April[16] l'accusent ouvertement de favoriser des pratiques anticoncurrentielles, en incitant l'Assemblée nationale à rejeter l'amendement 999 à la loi de modernisation de l'économie, qui aurait rendu obligatoire l'affichage détaillé du prix des licences des logiciels pré-installés sur les ordinateurs vendus au grand public.

Ministre de l'Éducation nationale modifier

Il prend progressivement une place d'importance dans le gouvernement et la majorité. Il accède, le , à un ministère de plein exercice, en remplaçant de Xavier Darcos comme ministre de l'Éducation nationale, tout en conservant le porte-parolat[9].

Face à des enseignants et des lycéens échaudés par la baisse des budgets et du nombre de fonctionnaires menée par son prédécesseur[réf. nécessaire], il parvient à esquiver les conflits sans changer les orientations politiques, notamment en recevant régulièrement les syndicats en tête à tête. À ce poste, il mène le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux[réf. nécessaire], se penche sur des sujets grand public comme la culture et le sport à l'école ou les rythmes scolaires. Au point d'annoncer début mai 2010 l'organisation d'un débat national sur la question de ces rythmes scolaires et d'envisager notamment le raccourcissement des grandes vacances, voire la mise en place d'un zonage, comme pour les autres vacances. Son projet paraît alors séduire une large majorité de Français [17]. Cependant, le ministre se déclare conscient « des conséquences économiques » que cela pourrait engendrer. Il travaille de surcroît à la mise en place d'une autonomie des établissements et d'une amélioration de la gestion des ressources humaines dans son ministère[9].

L'approche « marketing » de ses actions ne va pas sans controverse, par exemple quand, lors de la visite d'un supermarché destinée à vanter la baisse des prix des fournitures scolaires, à la veille de la rentrée scolaire 2009, des mères de famille sympathisantes de l'UMP sont choisies pour figurer auprès du ministre[18],[19].

Son dernier acte en tant que ministre est la publication d'un décret modifiant l'évaluation des enseignants, décret décrié par plusieurs syndicats d'enseignants, et signé au lendemain de la défaite de Nicolas Sarkozy aux présidentielles (7 mai 2012)[20].

Comme porte-parole, il suscite des critiques de « langue de bois », sans pour autant hésiter à tancer publiquement les sorties polémiques des ministres[9].

L'après gouvernement modifier

En août 2012, il crée le groupe « Réforme et liberté » avec des députés issus de la famille libérale (Hervé Novelli, Michèle Tabarot et Hervé Mariton), en vue du congrès de l'UMP[21]. Il est élu vice-président du parti à l'issue du congrès du 18 novembre 2012, aux côtés du président Jean-François Copé et de la secrétaire générale Michèle Tabarot. En janvier 2013, son poste change pour celui de « vice-président délégué ». Laurent Wauquiez et six nouveaux vice-présidents (trois pro-Copé ; trois pro-Fillon) sont également nommés.

Il annonce sa démission de son mandat de maire de Chaumont le 6 septembre 2013 ; son adjointe Christine Guillemy lui succède[22].

Le 10 juin 2014, le bureau politique de l'UMP a désigné Luc Chatel comme secrétaire général de l'UMP. Il est placé sous l'autorité d'un « triumvirat » mené par les trois anciens Premiers ministres François Fillon, Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin[23].

Le , il est nommé conseiller politique par le nouveau président de l'UMP Nicolas Sarkozy[24].

Le 13 février 2016, il est élu président du conseil national des Républicains face à Michèle Alliot-Marie.

En septembre 2016, il appelle à faire de Les Républicains le parti « des OGM et des gaz de schiste »[25].

Il soutient Nicolas Sarkozy pour le premier tour de la primaire présidentielle des Républicains de 2016[26] et François Fillon lors du second[27].

En mars 2017, alors que l'affaire Fillon a conduit plusieurs personnalités à quitter l'équipe du candidat à la présidence de la République François Fillon, son équipe de campagne est remaniée. Luc Chatel est nommé porte-parole[28]. À la suite de la publication du livre-enquête Bienvenue place Beauvau, il porte avec d'autres ténors LR à la connaissance du Parquet national financier et au procureur de la République une douzaine de faits délictueux[29],[30].

En mai 2017, il déclare ne pas se représenter aux élections législatives, affirmant prendre acte de la demande de renouvellement du personnel politique notamment manifestée, selon lui, par l'élection d'Emmanuel Macron comme Président de la République[31].

Le 2 novembre 2017, il démissionne de la présidence du conseil national des Républicains et annonce quitter la vie politique, critiquant au passage la ligne droitière de Laurent Wauquiez[32]. Jean Leonetti lui succède.

Homme d'affaires modifier

Sans mandat politique, il rejoint la société d'investissement Ekkio Capital, en tant qu'associé[33].

En décembre 2017, sur la demande d'industriels du secteur il devient président de la Plateforme de l'Automobile (PFA), le lobby du secteur automobile en France[34].

Il est par ailleurs professeur associé à l’ESCP[35].

Depuis 2020, il dirige Odyssey, un groupe privé d’enseignement français à l’étranger[36].

Détail des mandats et fonctions modifier

Fonctions gouvernementales modifier

  • 19 juin 2007 - 18 mars 2008 : secrétaire d'État auprès de la ministre de l'Économie, des Finances et de l'Emploi, chargé de la Consommation et du Tourisme, dans le 2e gouvernement Fillon
  • 19 mars 2008 - 23 juin 2009 : secrétaire d'État auprès de la ministre de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi, chargé de l'Industrie et de la Consommation, ainsi que porte-parole du gouvernement
  • 23 juin 2009 - 13 novembre 2010 : ministre de l'Éducation nationale et porte-parole du gouvernement
  • 14 novembre 2010 - 15 mai 2012 : ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative

Mandats électifs modifier

Fonctions politiques modifier

  • 2002-2005 : secrétaire national de l'UMP
  • 2002-2007 : secrétaire départemental de l'UMP
  • 2002-2007 : porte-parole de l'UMP
  • 2012-2014 : vice-président délégué de l'UMP
  • 2014 : secrétaire général de l'UMP
  • 2014-2015 : conseiller national de l'UMP
  • 2016-2017 : président du Conseil national du parti Les Républicains

Décorations modifier

Publication modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Jeunesse et Vie associative ajoutés le .

Références modifier

  1. Robert Auguste André Marie CHATEL - École Navale
  2. a b c d et e « Un politique venu du privé » », Les Échos, 16 juin 2010.
  3. « Nous devons jouer sur la concurrence pour peser sur les prix », Les Échos, 24 septembre 2007.
  4. L'Affranchi, Chaumont, 28.01.2012, p. 2.
  5. « Suicide d'Astrid Herrenschmidt : Qui était l'épouse de Luc Chatel ? », France-Soir, 22 janvier 2012.
  6. Paris Match, 16.02.2017.
  7. L'Affranchi de Chaumont, numéro 1191, 24.02.2017, p. 3.
  8. L'Affranchi de Chaumont, numéro 1205, 02.06.2017, p. 3.
  9. a b c d e et f Cécile Cornudet, « Luc Chatel, le bon élève de la classe Sarkozy », Les Échos, 16 juin 2010.
  10. « Luc Chatel, le deuxième porte-parole de l'UMP au gouvernement », Le Nouvel Observateur, 19 juin 2007.
  11. Élections législatives de 2007 - résultats dans la 1re circonscription de la Haute-Marne sur le site du ministère de l'Intérieur.
  12. « Luc Chatel, l'homme des class actions », Libération, 20 juin 2007.
  13. « Pouvoir d'achat : une loi pour faire baisser les prix », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  14. « L'action de groupe n'est pas encore prévue, déplorent des associations de consommateurs », La Tribune, 11 mai 2009.
  15. Élections municipales de 2008 - résultats à Chaumont sur le site du Figaro.
  16. Luc Chatel ne veut pas d'information détaillée sur le prix de l'OS
  17. Près de deux Français sur trois veulent raccourcir les vacances d'été, Jean-Pierre Thiollet, France-Soir, 5 mai 2010
  18. « Luc Chatel au supermarché, le coup monté de la rentrée ? », L'Express, 19 août 2009.
  19. « Luc Chatel, un bon élève à l'Éducation », Challenges, 3 septembre 2009.
  20. « Décret du 7 mai sur Légifrance »
  21. Chatel et les libéraux de l'UMP lancent Réforme et liberté, Le Point, 20 août 2012.
  22. [1]
  23. « UMP : le triumvirat prend la direction provisoire avec Chatel », lejdd.fr, 10 juin 2014.
  24. « Nominations »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), u-m-p.org, 5 décembre 2014.
  25. « La droite soucieuse de combler son « retard » sur l’écologie », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  26. Ludovic Vigogne, « Primaire à droite: la liste des premiers soutiens parlementaires », lopinion.fr, 20 avril 2016.
  27. « Primaire à droite : Fillon "ne craint pas de retournement" au second tour », 20minutes.fr 21 novembre 2016.
  28. « Fillon promeut Baroin, Jacob et Chatel dans son équipe », lemonde.fr, 9 mars 2017.
  29. Paule Gonzales, « «Cabinet noir» : les ténors de la droite réclament l'ouverture d'une enquête », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  30. Justine Chevalier, « "Cabinet noir": que va faire la justice de la plainte des proches de Fillon? », BFM TV,‎ (lire en ligne)
  31. Marion Mourgue, « Luc Chatel : «J'ai pris la décision de ne pas me représenter aux élections législatives» », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
  32. « L'ancien ministre Luc Chatel quitte LR et la vie politique », europe1.fr, 2 novembre 2017.
  33. J.-L. P., « Politique, fric, flouze, thune... », Le Canard Enchaîné, no 5053,‎ .
  34. Bruno Jeudy, « Luc Chatel, des Républicains au Mondial de l’auto », parismatch.com, 27 septembre 2018.
  35. Archive, « Équipe »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Réseau Scolaire Odyssey (consulté le ).
  36. Alice Mérieux et David Bensoussan, « Les mésaventures de Luc Chatel dans le business de l’éducation », sur Challenges, .
  37. Décret du 13 juillet 2019 portant promotion et nomination
  38. Marie Caroline Missir, « Crise à l'UMP: pendant ce temps là, Chatel se fait décorer... et s'inquiète pour Copé », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. (en) « Actualitepolitique.com / Domain For Sale », sur actualitepolitique.com / Domain For Sale (consulté le ).
  40. « Maroc-France : Luc Chatel décoré des insignes du commandeur du wissam Al Alaoui - Atlasinfo », sur Atlasinfo, (consulté le ).

Liens externes modifier

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