Luis Motta
Illustration.
Fonctions
Ministre vénézuélien de l'Énergie électrique

(3 ans, 7 mois et 13 jours)
Président Nicolás Maduro
Prédécesseur Alí Rodríguez Araque
Successeur Igor Gavidia
Biographie
Nom de naissance Luis Alfredo Motta Dominguez
Date de naissance (65 ans)
Lieu de naissance Caracas (Venezuela)
Nationalité Vénézuélienne
Parti politique PSUV

Luis Motta, de son nom complet Luis Alfredo Motta Domínguez, est un militaire et homme politique vénézuélien né à Caracas le .

De 2015 à 2019, il est ministre de l'Énergie électrique. Il est également président de la société électrique nationale (Corpoelec).

Carrière politique modifier

Major de la garde nationale, il a été ministre d'État pour la REDI ou Región Estratégica de Desarrollo Integral (« Région stratégique du développement intégral », en français)[1]. Il a également été secrétaire du bureau du gouverneur Tareck El Aissami de l'État d'Aragua. Il a également été président de l'Institut national des Terres[1]. Avant de prendre la tête de la Corpoelec, il a été président de la société socialiste des routes d'Aragua[1]. Le Wall Street journal annonce que l'administration américaine anti-drogue (DEA) et des procureurs new-yorkais mènent des investigations contre des fonctionnaires vénézuéliens, dont Luis Motta, accusés de convertir le pays « en un centre global de trafic de cocaïne et de blanchiment d'argent »[1]. Le , l'Assemblée nationale du Venezuela vote une motion censure à son encontre avec 92 voix[1].

Par décret n°1.941 publié au Journal Officiel n°40.727 du , il est nommé ministre de l'Énergie électrique[2].

Vie privée modifier

En , son fils Luis Alfredo Motta Vargas , âgé de 27 ans, est détenu pour usage d'arme à feu dans une boîte de nuit de Caracas[3].

Notes et références modifier

  1. a b c d et e (es) « Luis Motta Domínguez », sur poderopedia (consulté le )
  2. (es) « Luis Motta Domínguez designado nuevo ministro de Energía Eléctrica », sur El Universal (consulté le )
  3. (es) « Motta Domínguez: Mi hijo debe pagar pena que los tribunales le impongan », sur El Tiempo (consulté le )