Montsoreau

commune française de Maine-et-Loire

Montsoreau
Montsoreau
Vue du village de Montsoreau depuis la Loire.
Blason de Montsoreau
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Saumur
Intercommunalité Communauté d'agglomération Saumur Val de Loire
Maire
Mandat
Jacky Marchand
2020-2026
Code postal 49730
Code commune 49219
Démographie
Gentilé Montsorelien
Population
municipale
417 hab. (2021 en diminution de 5,01 % par rapport à 2015)
Densité 80 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 13′ 02″ nord, 0° 03′ 28″ est
Altitude 36 m
Min. 27 m
Max. 88 m
Superficie 5,19 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saumur
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saumur
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Montsoreau
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Montsoreau
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Montsoreau
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Montsoreau
Liens
Site web Site de Montsoreau

Montsoreau, partie du Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes *
Coordonnées 47° 12′ 59″ nord, 0° 03′ 25″ est
Pays Drapeau de la France France
Type Mixte
Critères (i)(ii)(iv)
Superficie 86021 ha
Numéro
d’identification
933bis
Région Europe et Amérique du Nord **
Année d’inscription 2000 (24e session)
* Descriptif officiel UNESCO
** Classification UNESCO

Montsoreau [mɔ̃sɔʁo] Écouter est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire, dans le Val de Loire classé au Patrimoine mondial de l'UNESCO. Montsoreau est classé parmi Les Plus Beaux Villages de France.

Géographie modifier

Généralités modifier

Commune du Nord-Est du Saumurois, Montsoreau est un petit village du val de Loire, en Anjou, situé sur la rive gauche de la Loire[1], à 11 km au sud-est de Saumur et à 15 km au nord-ouest de Chinon. Elle se trouve à la limite du département de Maine-et-Loire, jouxtant la commune de Candes-Saint-Martin se trouvant dans le département d'Indre-et-Loire à 1 km de celle-ci[2].

Outre la ville de Montsoreau, la commune comporte aussi le lieu-dit l'île au Than, situé face au château de Montsoreau, sur la rive opposée (rive droite) de la Loire. L'île au Than, comporte, comme le village, une frontière administrative avec l'Indre-et-Loire.

Localisation modifier

Le village de Montsoreau est situé au cœur du val de Loire, directement en bords de Loire, au confluent de la Loire et de la Vienne. Il fait la frontière entre les départements d'Indre-et-Loire et de Maine-et-Loire, mais aussi des régions Pays de la Loire et Centre-Val de Loire. La ville se répartit entre deux pôles d'activité, le quartier de l'ancien port historique des mariniers de Loire, et le quartier du Château, abritant aujourd'hui la collection Philippe Méaille. Le village ayant été un point important de l'extraction du tuffeau, une grande partie des carrières a été réaffectée en habitations troglodytiques.

Le village de Montsoreau n'est traversé par aucune route d'importance. La départementale 7 ayant permis de délester le trafic des bords de Loire et la traversée du village. Il est ainsi le passage d'un des tronçons de la route de la Loire à vélo, depuis Candes-Saint-Martin jusqu'au Thoureil. La particularité des bords de Loire de ne pas être privés a en effet permis de constituer un itinéraire vélos longeant la Loire sur près de 800 kilomètres, au cœur de deux régions riches du patrimoine culturel et naturel d'Europe.

Montsoreau est situé à 250 km de Paris, point zéro des routes de France.

Les villes notables les plus proches :

Rose des vents Angers (55 km[3]) Le Mans (89 km[4]) Orléans (159 km[5])
Paris (250 km[6])
Rose des vents
Nantes (121 km[7]) N Tours (51 km[8])
O    Montsoreau    E
S
La Rochelle (190 km[9])
Cholet (73 km[10])
Poitiers (91 km[11])
Limoges (179 km[12])
Bourges (209 km[13])

Communes limitrophes :

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 624 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Savigny-en-Véron à 7 km à vol d'oiseau[16], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 637,8 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].

Voies de communication et transports modifier

Montsoreau est accessible en voiture par l'autoroute A85, avec la sortie « Saumur », puis la RD952 des bords de Loire sur 10 km jusqu'à Montsoreau par le pont de Varennes-Montsoreau.

Il est aussi accessible par Tours, en suivant les bords de Loire sur 60 km jusqu'à Montsoreau, 20 km après Langeais.

En train, les trois gares de Saumur (12 km), Angers (55 km), Tours (65 km), sont desservies par les TGV, intercités, TER Pays de la Loire et Centre-Val de Loire.

Le réseau de l'agglomération de Saumur-Val de Loire permet de relier Montsoreau à Fontevraud, Turquant, Parnay, Souzay-Champigny, et Saumur.

Les aéroports internationaux d'envergure les plus proches sont l'aéroport de Tours-Val de Loire (70 km) et l'aéroport de Nantes-Atlantique (159 km). Les liaisons nationales peuvent s'effectuer par les aéroports de Angers-Loire (59 km), Poitiers-Biard (80 km).

Des navettes fluviales relient Saumur à Montsoreau.

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Montsoreau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[20],[21],[22].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saumur, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[23],[24].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (31 %), terres arables (20,5 %), zones agricoles hétérogènes (16,7 %), eaux continentales[Note 3] (15,3 %), zones urbanisées (10 %), prairies (4,2 %), forêts (2,1 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Quartiers modifier

Le village de Montsoreau est découpé en quatre quartiers, le vieux port où se concentre la majeure partie de l'activité commerciale et artistique, le vieux village historique, autour du château, le vignoble en haut du coteau, et l'île au Than, située sur la rive opposée de la Loire, et qui est exclusivement résidentielle.

Risques naturels et technologiques modifier

Montsoreau est concerné par six risques majeurs[26] : l'inondation, la sismicité (risque faible)[27], le retrait-gonflement des argiles (risque faible)[28], le risque nucléaire[29], le risque de mouvement de terrain[30] et la tempête.

Logements modifier

Le nombre de logements à Montsoreau évolue peu, alors qu'il y avait 359 logements en 2010, il y en a 362 en 2015[31]. 60.5 % de ces logements sont des résidences principales, 20.7 % des résidences secondaires et 16.9 % sont des logements vacants. En 2015, plus de la moitié des ménages (57.1 %) ont emménagé dans leur résidence principale il y a dix ans ou plus[32].

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes latinisées Castrum Monte Sorello, Mons Sorello en 1086 (cartulaire)[33], de Monte Sorello en 1089[34].

Il s'agit d’une formation toponymique médiévale en Mont- « colline, élévation » qui dans ce cas précis désigne le promontoire rocheux, situé à même le lit de la Loire, et sur lequel a été construite la forteresse de Montsoreau. Le second élément -soreau, issu d'un plus ancien -sorel représente le nom de personne Sorel Ce lien renvoie vers une page d'homonymie[34].

Histoire modifier

C’est au VIe siècle que les premiers textes font mention du domaine de Restis[35]. En 990 le comte de Blois Eudes Ier le transforme en place forte, 10 ans avant que le comte d'Anjou, Foulques Nerra, ne le rattache à l'Anjou[36]. On trouve une mention de Montsoreau en 1086 sous sa forme latinisée [Castrum] Monte Sorello[33]. La place forte appartenait alors à Guillaume II de Montsoreau, vassal des comtes d’Anjou et mari d'Hersende de Champagné. C'est elle qui convaincra son beau-fils, Gautier Ier de Montsoreau, de donner à Robert d'Arbrissel, la terre qui lui servira à fonder l'Abbaye de Fontevraud[37]. Les formes Castellum Montsorelli, Mons Sorelli et enfin Mons Sorel (Montsoreau, Monts Soreaux, Mont Soreau), sont des latinisations récurrentes que l'on rencontre dans les chartes, cartulaires et autres documents rédigés en latin médiéval. Le château passe aux mains de la famille Savary en 1213, (Renaud Savary 1325-1368, seigneur de Montbazon (Indre-et-Loire), Villandry (Indre-et-Loire)), Savonnières (Indre-et-Loire), Montsoreau (Maine-et-Loire) et Moncontour (Vienne), puis aux Craon vicomtes de Châteaudun en 1374[38]. Il appartient ensuite à la famille Chabot de La Grève et devient la propriété de Jean II de Chambes lors de son mariage avec l’héritière en 1445[39]. C’est ce dernier qui rase la forteresse et fait construire l'actuel château de Montsoreau en 1450, dans le style Renaissance[40].

Au Moyen Âge, le village était divisé en deux parties : Rest et le Mont Soreau (Monte Sorello). Rest correspondait au quartier aujourd’hui aggloméré autour du port et de l’église paroissiale actuelle, alors que le Mont Soreau correspondait au castrum fortifié par Foulques Nerra. Au XIXe siècle, le château de Montsoreau devint un entrepôt où les blés du Loudunais, les vins du Chinonais et ceux du Poitou étaient amenés. Des marchés importants s'y tenaient grâce à son port très actif[41].

Montsoreau fut, jusqu'au XVIIe siècle, un centre de juridiction et la seigneurie de Montsoreau s'étendait de la Loire au nord, jusqu'à Seuilly-l'Abbaye et au château du Coudray au sud[42].

Sa population d'artisans, de pêcheurs et de petits vignerons n'avait jamais dépassé 600 habitants. Puis un essor dans l'exploitation d'une pierre à bâtir, le tuffeau, fit passer brutalement ce nombre à plus de 1 000 habitants, maintenu pendant le premier quart du XIXe siècle. Cette pierre, facile à travailler, s'épuisa peu à peu, et les travailleurs de la pierre quittèrent la région. La population diminua ainsi pour se stabiliser de nouveau aux environs de 600 personnes[43].

Cependant, les galeries ouvertes pour l’exploitation du tuffeau permirent ensuite d’abriter des cultures de champignons, dits "de Paris"[44].

Avec la construction de la route de Saumur à Candes-Saint-Martin au XIXe siècle, l’allure du village de Montsoreau fut modifiée[45],[46]. Plusieurs maisons de tuffeau blanc, issu des carrières des coteaux, furent construites à Rest et dans la vieille ville.

Politique et administration modifier

Administration municipale modifier

Liste des maires successifs[47]
Période Identité Étiquette Qualité
juillet 1800 novembre 1806 Pierre Gasnault    
novembre 1806 avril 1808 Florent François Lamiche    
mai 1808 décembre 1815 Louis Moricet    
décembre 1815 mai 1819 Louis Nau    
mai 1819 janvier 1831 Claude Moricet-Barré    
1837 1848 François Moreau    
1848 1852 Casimir Bruneau    
1852   Emile Cosnard    
avril 1953 mars 1959 Victor Monnet    
mars 1959 1968 Roger Lemé    
1968 mars 1977 Serge Cruard    
mars 1977 juin 1995 Gérard Foulon    
juin 1995 mars 2001 Guy Borel    
mars 2001 mars 2008 Alain Borel    
mars 2008 mai 2020 Gérard Persin[48],[49]    
mai 2020 En cours
(au 31 mai 2020)
Jacky Marchand[50]    
Les données manquantes sont à compléter.

Participations aux élections modifier

Élection Inscrits Abstentions Votants Blancs
et nuls
Exprimés Résultat
Référendum 1992 (Maastricht) 398 117 (29,40 %) 281 (70,60 %) 5 (1,78 %) 276 (98,22 %) Oui : 164 (59,42 %) ; Non : 112 (40,58 %)
Européennes 2004 387 202 (52,20 %) 185 (47,80 %) 1 (0,54 %) 184 (99,46 %)
Référendum 2005 366 85 (23,22 %) 281 (76,78 %) 5 (1,78 %) 276 (98,22 %) Oui : 140 (50,72 %) ; Non : 136 (49,28 %)
Présidentielle 2007 379 48 (12,66 %) 331 (87,34 %) 10 (3,02 %) 321 (96,98 %) Nicolas Sarkozy : 197 (61,37 %) ; Ségolène Royal : 124 (38,63 %)
Municipales 2008 (15 sièges à pourvoir) 381 67 (17,59 %) 314 (82,41 %) 12 (3,15 %) 302 (79,27 %)

Intercommunalité modifier

La commune est membre de la communauté d'agglomération Saumur Val de Loire.

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[52].

En 2021, la commune comptait 417 habitants[Note 4], en diminution de 5,01 % par rapport à 2015 (Maine-et-Loire : +1,8 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7467787908679879861 0191 0711 097
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
937921851790752688655619584
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
528494515452425425432504566
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
570547503449561544503501480
2015 2020 2021 - - - - - -
439423417------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee à partir de 2006[54].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 20,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 47,0 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 225 hommes pour 213 femmes, soit un taux de 51,37 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,63 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[55]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,4 
90 ou +
1,5 
15,2 
75-89 ans
18,4 
29,0 
60-74 ans
28,6 
19,4 
45-59 ans
21,8 
12,0 
30-44 ans
12,6 
11,1 
15-29 ans
9,2 
12,0 
0-14 ans
7,8 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2020 en pourcentage[56]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,1 
6,9 
75-89 ans
9,4 
16 
60-74 ans
16,8 
19,4 
45-59 ans
18,7 
18,3 
30-44 ans
17,5 
18,7 
15-29 ans
17,6 
19,8 
0-14 ans
17,8 

Vie locale modifier

Montsoreau est un Village Fleuri ayant obtenu trois fleurs au palmarès 2012 du concours des villes et villages fleuris. Ses ruelles dominant la Loire bordent des habitations troglodytiques, typiques des bords de Loire. Anciennes carrières de tuffeau, elles servent aujourd'hui à la culture de champignons ou à la conservation du vin.

Montsoreau est le seul village de Maine-et-Loire classé parmi les plus beaux villages de France. La commune fait aussi partie des petites cités de caractère du département.

Manifestations culturelles et festivités modifier

Le château de Montsoreau abrite une collection d'art contemporain fondée par Philippe Méaille. Il s'agit du plus important fonds mondial d’œuvres du mouvement Art & Language. Il accueille une à deux expositions temporaires par an, ainsi que des conférences[57].

Puces de Montsoreau.

Tous les deuxièmes dimanches du mois depuis 1990, les Puces de Montsoreau réunissent plus de 80 professionnels (brocanteurs, antiquaires) et accueillent régulièrement 10 000 visiteurs par manifestation[58],[59].

Le village accueille enfin un festival de musique classique durant l'été.

Économie modifier

Sur 66 établissements présents sur la commune à fin 2010, 18 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 6 % du secteur de l'industrie, 6 % du secteur de la construction, 56 % de celui du commerce et des services et 14 % du secteur de l'administration et de la santé[60].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Château de Montsoreau-Musée d'Art Contemporain.

Personnalités liées à la commune modifier

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

  • Célestin Port (édition révisée par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : D-M, t. 2, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1876) (BNF 34649310, lire en ligne), p. 474-476.
  • Stalder, Florian, Fontevraud-l'Abbaye et Montsoreau : un regard sur le Saumurois, Nantes, Éditions 303, , 112 p. (ISBN 978-2-917895-12-2).

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. IGN, Géoportail Montsoreau, consulté le 11 mai 2014.
  2. Lion1906, Distances orthodromiques à partir de Montsoreau (49), consulté le 6 avril 2013 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
  3. Distance à vol d'oiseau Montsoreau/Angers sur distance2villes.com
  4. Distance à vol d'oiseau Montsoreau/Le+Mans
  5. Distance à vol d'oiseau Montsoreau/Orléans
  6. Distance à vol d'oiseau Montsoreau/Paris
  7. Distance à vol d'oiseau Montsoreau/Nantes
  8. Distance à vol d'oiseau Montsoreau/Tours
  9. Distance à vol d'oiseau Montsoreau/La Rochelle
  10. Distance à vol d'oiseau Montsoreau/Cholet
  11. Distance à vol d'oiseau Montsoreau/Poitiers
  12. Distance à vol d'oiseau Montsoreau/Limoges
  13. Distance à vol d'oiseau Montsoreau/Bourges
  14. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  15. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  16. « Orthodromie entre Montsoreau et Savigny-en-Véron », sur fr.distance.to (consulté le ).
  17. « Station Météo-France « Savigny-en-Véron », sur la commune de Savigny-en-Véron - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  18. « Station Météo-France « Savigny-en-Véron », sur la commune de Savigny-en-Véron - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  19. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  20. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  22. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  26. '« Dossier départemental des risques majeurs », sur le site de la préfecture de Maine-et-Loire, 2013, p. 18 (consulté le 3 août 2018).
  27. « Zones de sismicité dans le Maine-et-Loire », sur le site de la préfecture de Maine-et-Loire, 2007 (consulté le 3 août 2018).
  28. « Risque retrait-gonflement des argiles », sur le site de la préfecture de Maine-et-Loire (consulté le 3 août 2018).
  29. « Risque nucléaire », sur le site de la préfecture de Maine-et-Loire (consulté le 3 août 2018).
  30. « Risque de mouvement de terrain », sur le site de la préfecture de Maine-et-Loire (consulté le 3 août 2018).
  31. LOG T2 - Évolution du nombre de logements par catégorie sur la fiche Insee de la commune [lire en ligne].
  32. LOG T6 - Évolution du nombre de logements par catégorie sur la fiche Insee de la commune [lire en ligne].
  33. a et b J. Boussard, Le Comté d'Anjou sous Henri Plantagenêt et ses fils, Paris, , p.11.
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