Néo-araméen occidental

langue sémitique

Néo-araméen occidental
ܐܪܡޑܬ [Aramith] ou آرامي [Arami]
Pays Syrie
Nombre de locuteurs 21 700
Classification par famille
Codes de langue
IETF amw
ISO 639-3 amw
Glottolog west2763

Le néo-araméen occidental (en arabe : آرامية غربية حديثة), ma'aloula ou ma'alouléen[1] est le seul descendant vivant de la branche occidentale des langues aramaïques.

Il est parlé par une partie des habitants de trois villages de Syrie  : Maaloula (en arabe : معلولا), Bakh`a (en arabe : بخعة) et Jubb Adin (en) (en arabe : جبّعدين), situés environ à 60 km au nord-est de Damas.

Le nombre de locuteurs est d'environ 21 700 au total. Chaque village possède son propre dialecte. Celui de Bakh`a est le plus traditionnel, car peu influencé par l'arabe, à l'inverse de celui de Jubb`adin, dont les habitants sont musulmans.

Le ma'alouléen est aujourd'hui la seule variété d’araméen moderne parlée par des musulmans[1].

Histoire modifier

Le terme araméen vient d'Aram, fils de Sem (qui a donné « sémitique »), lui-même fils de Noé. L'araméen est une langue sémitique appartenant à la famille chamito-sémitique (nommée aussi afro-asiatique).

Du IIIe siècle av. J.-C. à 650 ap. J.-C., l'araméen a été la principale langue officielle écrite au Proche-Orient. Au VIe siècle av. J.-C. elle a été la langue administrative du grand empire perse. Après le retour d'exil, l'araméen est devenu la langue vernaculaire en Palestine. Jésus-Christ lui-même a parlé et prêché dans cette langue, comme en témoignent les mots araméens placés dans sa bouche par l'évangéliste saint Marc. L'araméen a été la langue dominante des peuples sémites jusqu'à ce qu'il soit remplacé par l'arabe.

Notes et références modifier

  1. a et b Alichoran, J., & Sibille, J. (2013). L'araméen. https://hal-univ-tlse2.archives-ouvertes.fr/hal-00952422/document

Liens internes modifier

Liens externes modifier