Nicolas Jaar

compositeur et producteur américano-chilien
Nicolas Jaar
Description de cette image, également commentée ci-après
Nicolas Jaar en avril 2011.
Informations générales
Surnom Nico
Naissance (34 ans)
New York
Activité principale Compositeur
Activités annexes Producteur
Genre musical House/Electronica/Ambient/Experimental
Labels Circus Company
Clown and Sunset
Other People
Site officiel nicolasjaar.net

Nicolas Jaar, est un compositeur et producteur américano-chilien de musique électronique né le à New York. Son style musical évolue entre house et influences héritées du jazz, de la soul, ou du cinéma et se caractérise par un tempo assez lent et des atmosphères généralement élégiaques. Il est le fils du cinéaste chilien Alfredo Jaar.

Après une demi-douzaine de maxis publiés à partir de 2008, dont Time for Us en 2010 qui lui apporte l'estime des médias spécialisés, il sort son premier album Space Is Only Noise en 2011 et rencontre alors le succès critique. Vouant une aversion aux majors et au mercantilisme, il se fait producteur indépendant et fonde entretemps sa propre maison de disque, Clown & Sunset, en 2009, puis succèdera le label Other People en .

Parallèlement à sa carrière solo, il collabore aussi sur disque ou sur scène avec plusieurs de ses amis, Sasha Spielberg avec Just Friends ou encore Dave Harrington avec qui il forme le duo Darkside.

Biographie modifier

Jeunesse et débuts modifier

Fils d'Alfredo Jaar et d'Évelyne Meynard, il naît à New York le . Il émigre au Chili avec sa mère à l'âge de deux ans, avant de rentrer à New York à huit ans[1]. Il a effectué une partie de sa scolarité au Lycée Français de New York[2]. À l'âge de 14 ans, il annonce à son père qu'il veut devenir compositeur de musique électronique : ce dernier lui offre ce qu'un disquaire chilien lui a conseillé comme étant selon lui le disque repoussant le plus les limites du genre : Thé Au Harem D'Archimède (en), de Ricardo Villalobos, que Nicolas considère encore comme une de ses influences[1],[3] : « C'était la musique la plus sexy que j'eusse jamais entendue. »[n 1]. À 16 ans, il entend le duo Wolf + Lamb sur les ondes d'une radio universitaire new-yorkaise et décide de lui envoyer ses premiers travaux[4]. Il sort son premier maxi, The Student, en 2008 sur Wolf + Lamb Music puis, en 2009, fonde son label Clown and Sunset[5],[6] sur lequel il sort fin 2010 un album-compilation collectif, Inès, en compagnie de la Russo-Afghane Nikita Quasim et de l'Éthiopien Soul Keita[7]. Parallèlement à ses activités musicales, il étudie la littérature comparée à l'université Brown, à Providence[3], dont il est diplômé en 2012[8].

2011 : la reconnaissance grâce à l'album Space Is Only Noise modifier

Son premier album, Space Is Only Noise, sorti début 2011, est salué par la critique[9],[10],[11] et se vend à 25 000 exemplaires dans le monde[4]. En octobre, on apprend cependant qu'il est menacé d'être retiré de la vente en raison d'un problème de clearance[n 2] : un des morceaux de l'album contient en effet un sample non déclaré de I Got a Woman, de Ray Charles[12]. Fin 2011, il figure en bonne place de divers classements des meilleurs albums de l'année : Pitchfork le classe vingtième[13], Resident Advisor en fait son album numéro un[14], tandis que le magazine américain XLR8R le positionne en tête de son classement annuel des meilleurs artistes émergents[15] et au 18e rang en ce qui concerne les albums de 2011[16].

Après Space Is Only Noise : une tournée et de nouvelles collaborations modifier

Outre la composition, Nicolas Jaar est aussi reconnu pour la qualité de ses prestations scéniques. Resident Advisor le place 2e en 2010 puis 1er en 2011 dans son classement annuel distinguant les meilleurs concerts de musique électronique[17],[18].

Depuis 2011, il s'adjoint les services de trois de ses camarades de lycée lors de certains concerts : Will Epstein au saxophone et au piano, Dave Harrington (avec qui Jaar forme aussi le duo Darkside) à la guitare et aux machines et Ian Sim à la batterie[19]. Début novembre, il annonce une tournée de trois mois débutant en Amérique à Miami le et s'achevant en Europe le à Rome ; il profite aussi de ce communiqué pour révéler la sortie, en libre téléchargement sur le site de son label, d’un nouveau maxi intitulé Don't Break My Love[20].

En 2012, il continue d'aborder sa musique de manière collective : il propose en janvier un nouveau morceau en collaboration avec la chanteuse Scout LaRue[n 3] et toujours Will Epstein au saxophone[21]. Le , il participe avec Noah Kraft à l'événement From Scratch[4] organisé par le MoMA PS1[n 4] en collaboration avec Pitchfork et la société mère du label de Nicolas Jaar, Clown & Sunset Aesthetics (CSA)[n 5] ; cette performance pluridisciplinaire de cinq heures est composée, de concerts de Jaar, Will Epstein, Dave Harrington et Sasha Spielberg, d'un mouvement joué par Lizzie Feidelson, et d'une vidéo artistique de Ryan Staake[22]. CSA organise deux autres événements de ce type en mars, l'un à Los Angeles [23] et l'autre à New York, pour marquer la sortie de sa première compilation[24], The Prism[25],[26]. Parallèlement, il travaille sur ses deux prochains longs formats, l'un de son duo Darkside, l'autre étant son second album solo prévu pour 2013[6]. En fin d'année, il se trouve propulsé en première place du classement annuel de Resident Advisor concernant les lives[27].

À l'été 2013, il fait parler de son duo avec Harrington sous un autre alias, Darkside : les deux artistes distribuent via Soundcloud un album de remixes du Random Access Memories de Daft Punk, qu'ils intitulent Random Access Memories Memories[28],[29].

En 2015, il signe la bande originale de Dheepan, film de Jacques Audiard[30]. En 2019, il participe à celle de Ema, de Pablo Larraín[31].

Style modifier

Caractéristiques musicales et analyse critique modifier

La musique de Nicolas Jaar, classée dans le genre house tout en ayant des intonations jazz et soul[32], est qualifiée par Mixmag comme « peuplée de transitions troublantes, d'objets sonores décalés, d'instants où une chaleur inattendue se diffuse »[33] tandis que The Fader voit en son premier album une musique « profonde, luxuriante et longanime [où], dans un élan de séduction inconscient, les idées se dévoilent de manière charnelle »[26].

Auparavant et dès 2010, Tony Naylor, du Guardian, met le doigt sur ce qui caractérise la musique de Jaar : un compromis entre la dance, avec ses rythmiques qui vont et viennent, et un côté émotionnel qui émane d'influences musicales plus organiques[7] ; à ce titre, il s'interroge sur le fait que ses morceaux sont difficiles à classifier, prenant comme exemple Time for Us ou The Student qui se situent à la croisée des genres[7]. Le refus des codes, de la catégorisation mais aussi son héritage culturel hors des sentiers battus de la dance font d'ailleurs dire à Jaar qu'il est incapable de faire de la techno[7].

Ses prestations live sont saluées par la critique en raison de la sensibilité qui en affleure, ce qui fait notamment dire aux Inrockuptibles qu'elles sont « de belles machines à dresser poils et chair de poule »[34], quand Resident Advisor souligne que « Nicolas Jaar démontre qu'il n'y a pas besoin de faire sans cesse danser la foule pour rallier les fans — il met en évidence que la substance est aussi primordiale qu'une pointe de style »[18].

Influences revendiquées modifier

Outre Thé Au Harem D'Archimède (en) de Villalobos[1],[3], Nicolas Jaar cite un autre album de musique électronique parmi les disques d'importance dans sa construction musicale : Drukqs d'Aphex Twin[32]. Mais il revendique d’autres influences : « Bertolucci, Antonioni, Keith Jarrett, Pink Floyd, The Doors, New Order, Manzoni, Magritte. Sur Être, le morceau d'ouverture de mon premier album, Space Is Only Noise, c'est Serge Daney qui parle avec Godard, il y a beaucoup de références à la culture française dans ma musique. Je suis allé au lycée français à New York et Santiago et ma mère est française, donc toute ma vie j'ai été bercé dans la culture française, c'est pour ça »[35]. Dans le domaine du jazz, outre Keith Jarrett, il est aussi inspiré par Dave Brubeck[36]. Par ailleurs, Leonard Cohen figure aussi parmi ses références musicales[36].

Opinions modifier

Jaar professe son aversion pour l'aspect mercantile de la musique : « Ma passion pour la musique m'amène à penser qu'elle est sacrée. Il est primordial pour moi d'affirmer, dans une optique de création, qu'elle est sacrée. Mais en réalité la musique est le bâtard de notre système économique. C'est toute la difficulté d'être musicien aujourd'hui. Comment faire de la musique pour quelqu'un dans un monde profane ? C'est là le point crucial »[37],[n 6].

Suivant son raisonnement, ainsi que son envie d'offrir sa musique de temps à autre en la partageant gratuitement via différentes plateformes telles que SoundCloud, il clame qu'il ne signera jamais sur une major[37] et se félicite du pouvoir des réseaux sociaux et de leur instantanéité qui lui permettent de toucher plus de 100 000 personnes dès qu'un morceau est finalisé[4].

Discographie modifier

Albums studio modifier

En solo modifier

Space Is Only Noise
Compilation des critiques
PériodiqueNote
AllMusic 4/5 étoiles[36]
The Guardian 4/5 étoiles[38]
Magic [39]
Pitchfork [9]
La Presse 4/5 étoiles[40]
Resident Advisor 4,5/5 étoiles[41]

Ce premier album très attendu[42] sort début 2011 et affiche un style moins orienté vers la dance que les maxis Russian Dolls et Time for Us qui l'ont précédé, fruit de plusieurs années d'enregistrements, utilisant de nombreux samples sur un style house au tempo ralenti[10],[36],[42]. Selon l’artiste lui-même, l’album Space Is Only Noise est une sélection de ses dix chansons préférées parmi celles qu’il a composées depuis ses 17 ans[43]. C'est le propre père de Nicolas Jaar, Alfredo, qui réalise l'artwork du disque[36].

Pomegranates
Compilation des critiques
PériodiqueNote
Pitchfork 7.6/10[44]

Pomegranates sorti en 2015 est une bande-son alternative non officielle du film Sayat Nova: la couleur de la grenade de Sergueï Paradjanov sorti en 1969[44].

Sirens
Compilation des critiques
PériodiqueNote
AllMusic 3/5 étoiles
The Guardian 3/5 étoiles
Pitchfork 8.7/10

Deuxième album studio sorti le , Sirens est influencé par le contexte politique et historique chilien. Nicolas Jaar le considère comme son « album le plus cohérent et politiquement réfléchi »[45].

Le , Nicolas Jaar sort son troisième album studio 2012-2017 sous un autre nom: A.A.L (Against All Logic). Aucune annonce de la sortie de l'album n'avait été faite, l'album est donc une surprise pour tout le monde[46].

Le 7 février 2020, Nicolas Jaar sort un deuxième album sous son alias Against All Logic. Il apparaît comme la suite de 2012-2017 paru en 2018[47].

Cenizas
Compilation des critiques
PériodiqueNote
Pitchfork 8/10 [48]

Le 23 mars 2020, Nicolas Jaar sort un nouvel album, intitulé Cenizas sur son label Other People. Son quatrième album LP solo comporte 13 titres[49].

Le musicien annonce la sortie d'un troisième album le 17 juillet 2020[50]. Comme il a expliqué sur son site web, son sixième album a son actif, "comporte des éléments sonores, visuels et numériques". Jaar a joué la première partie de "Telas", le titre "Telahora" en Live, sur la radio internet palestinienne Radio Al hara le 23 mai 2020[50].

Collaborations modifier

Inès
Compilation des critiques
PériodiqueNote
Pitchfork [51]
Resident Advisor 3,5/5 étoiles[52]

L'album Psychic, sorti le , est le fruit d'une collaboration entre Nicolas Jaar et le guitariste Dave Harrington, qui combine des influences rocks et psychédéliques. L'album diffère beaucoup du style des productions précédentes de Nicolas Jaar, et est parfois comparé à ceux de groupes comme Pink Floyd ou de musiciens comme Eric Clapton[53].

Le , Nicolas Jaar collabore avec Sasha Spielberg, alias Buzzy Lee pour la sortie du titre Coolhand[54].

Maxis modifier

En solo modifier

Année Maxi Label Critique
2008 The Student Wolf + Lamb Music
2010 Russian Dolls Clown and Sunset
2010 Marks & Angles Circus Company Ibiza Voice [55]
2010 Time for Us / Mi Mujer Wolf + Lamb Music Ibiza Voice [56]
Resident Advisor 3,5/5 étoiles[57]
2010 Love You Gotta Lose Again Double Standard Records
2011 Nico's Bluewave Edits Wolf + Lamb Music
2011 Don't Break My Love Clown and Sunset
2011 Remixes Volume 1 (Pépé Bradock & Dave Aju) Circus Company Resident Advisor 3,5/5 étoiles[58]
2012 Encore Clown and Sunset
2012 The Ego Clown and Sunset

Collaborations modifier

  • 2011 : Darkside EP Avec Dave Harrington, dans un duo appelé Darkside chez Clown and Sunset
  • 2013 : Brian Eno x Nicolas Jaar x Grizzly Bear
  • 2014 : WORK Avec les membres du label de Other People

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Citation originale : « it was the sexiest music I'd ever heard in my whole life. »
  2. Dans le jargon de l'industrie musicale, « clearer » signifie que l'on obtient l'accord de l'auteur ou du compositeur et des divers ayants droit concernés par la réutilisation d'un sample (parfois à titre gracieux, souvent à titre onéreux) lorsque l'on sort un morceau contenant ledit sample.
  3. Fille cadette de Bruce Willis et Demi Moore.
  4. MoMA PS1 est une institution affiliée au Museum of Modern Art de New York
  5. Nicolas Jaar et Noah Kraft sont les deux fondateurs de Clown & Sunset Aesthetics.
  6. Citation originale : « My passion for music makes me think it's sacred. In the creation aspect, it's very important, to me, to say this is sacred. But the reality is that music is a bastard child of our economy. That's what's difficult about being a musician today. How do you give [your music to] someone in a world that is not sacred? That's the crux of it. »

Références modifier

  1. a b et c (en) Philip Sherburne, « Breaking through: Nicolas Jaar - Interview », sur Resident Advisor,
  2. TEDx Talks, « The quiet box | Nicolas Jaar | TEDxYouth@LFNY », (consulté le )
  3. a b et c (en) Remo Bitzi, « Nicolas Jaar - Playing with tempo », sur Electronic Beats,
  4. a b c et d (en) Mike Rubin, « Between semesters, digital innovation », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne)
  5. (en) Sean Levisman, « Q&A with Nicolas Jaar, Playing Electric Pickle Tonight », sur Miami New Times,
  6. a et b (en) Tony Naylor, « Nicolas Jaar is the renaissance man of electronic music », sur The Guardian
  7. a b c et d (en) Tony Naylor, « Does Nicolas Jaar's music defy description? », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  8. (en) « RA Exchange 097: Nicolas Jaar », sur Resident Advisor, [MP3]
  9. a et b (en) « Album Reviews: Nicolas Jaar: Space Is Only Noise », sur Pitchfork,
  10. a et b Sofian Fanen, « Nicolas Jaar, éloge de la lenteur », sur Libération.fr,
  11. Johanna Seban, « Le grand Nicolas (Jaar) », sur Les Inrocks,
  12. « L’album de Nicolas Jaar retiré de la vente », sur Libération.fr,
  13. (en) « Staff Lists : The Top 50 Albums of 2011 », sur Pitchfork,
  14. (en) « RA Poll: Top 20 albums of 2011 », sur Resident Advisor,
  15. (en) Patric Fallon, « XLR8R's Best of 2011: New Artists », sur XLR8R,
  16. (en) Patric Fallon, « XLR8R's Best of 2011: Releases, Part One », sur XLR8R,
  17. (en) « RA Poll: Top 10 live acts of 2010 », sur Resident Advisor,
  18. a et b (en) « RA Poll: Top 20 live acts of 2011 », sur Resident Advisor,
  19. (en) Clare Scott, « Nicolas Jaar & his reinvented live set return to Fabric », sur Ibiza Voice,
  20. (en) Will Lynch, « Nicolas Jaar plans international tour, unveils free EP », sur Resident Advisor,
  21. « Nicolas Jaar invite la fille de Demi Moore et Bruce Willis sur un inédit », sur Magicrpm.com,
  22. (en) « MoMA PS1, Pitchfork Present Nicolas Jaar in NYC », sur Pitchfork,
  23. (en) August Brown, « Review: Nicolas Jaar makes electronica musical at the Echoplex », sur Los Angeles Times,
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  25. (en) Ryan Keeling, « Nicolas Jaar presents The Prism », sur Resident Advisor,
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  34. Thomas Burgel, « Les téléchargements de la semaine (93) », sur Les Inrocks,
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  36. a b c d et e (en) Phil Freeman, « Space is Only Noise - Nicolas Jaar », sur AllMusic
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Liens externes modifier

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