Nom des éléments chimiques

article de synthèse

Le nom des éléments chimiques, tel qu’il apparaît dans le tableau périodique, provient de sources diverses. Chaque dénomination peut dériver d’un toponyme, du nom d’une des propriétés de l’élément, d’un minéral, d’un objet céleste, d’une personnalité scientifique, ou encore d’une référence mythologique. Elle a parfois changé au cours du temps, la succession d'annonces de découvertes et l'absence d’une instance de recommandation reconnue conduisant à quelques controverses. L'Union internationale de chimie pure et appliquée, fondée en 1919, acquiert en 1947 l'autorité pour nommer un élément récemment découvert. Depuis la guerre des transfermiens, qui, des années 1960 à 1997, a opposé des équipes de chercheurs au sujet de l'attribution des noms des éléments chimiques suivant le fermium, les éléments hypothétiques ou récemment découverts reçoivent un nom et un symbole dérivés de leur numéro atomique. L'acquisition d'un nom définitif doit également suivre une procédure spécifique et le nom être issu de celui d'un concept mythologique ou d'un personnage, d'un minéral ou d'une substance semblable, d'un lieu ou d'une région géographique, d'une propriété de l'élément, ou d'un scientifique.

Photographie en noir et blanc d'une page d'un ouvrage donnant une liste de noms d'éléments chimiques.
Les « substances simples » d'Antoine Lavoisier (Traité élémentaire de chimie).

Éléments connus et définition modifier

Le concept d'élément a évolué au cours de l’histoire de l’humanité. Dans la Grèce antique, le philosophe Aristote définissait les éléments comme des propriétés déterminées et fondamentales, et non comme des substances. Le terme renvoyait aux quatre éléments : l'air, le feu, l'eau et la terre, et aux principes alchimiques qui s’imposèrent bien au-delà du Moyen Âge[א 1]. En 1661, dans son traité The Sceptical Chymist[1], le chimiste et physicien irlandais Robert Boyle rejette les théories de la composition de la matière basées sur les quatre éléments, et définit le concept d'élément comme un corps composé d'aucun autre[2]. En 1789, l’ouvrage Traité élémentaire de chimie d’Antoine Lavoisier sonne le glas de l’alchimie, en définissant les éléments comme des substances simples indivisibles ou considérées comme telles[3],[א 2]. À partir de la fin du XVIIIe siècle, chaque élément chimique est défini comme un corps simple constitué d'atomes possédant le même poids atomique[א 3], puis, au début du XXe siècle, le même nombre de protons dans son noyau atomique[א 4],[4].

Depuis le , le tableau périodique des éléments présente 118 éléments chimiques reconnus par l'UICPA[5]. Dans ce tableau, les éléments sont classés par numéro atomique croissant.

1H
Hydrogène
      2He
Hélium
3Li
Lithium
4Be
Béryllium
  5B
Bore
6C
Carbone
7N
Azote
8O
Oxygène
9F
Fluor
10Ne
Néon
11Na
Sodium
12Mg
Magnésium
  13Al
Aluminium
14Si
Silicium
15P
Phosphore
16S
Soufre
17Cl
Chlore
18Ar
Argon
19K
Potassium
20Ca
Calcium
  21Sc
Scandium
22Ti
Titane
23V
Vanadium
24Cr
Chrome
25Mn
Manganèse
26Fe
Fer
27Co
Cobalt
28Ni
Nickel
29Cu
Cuivre
30Zn
Zinc
31Ga
Gallium
32Ge
Germanium
33As
Arsenic
34Se
Sélénium
35Br
Brome
36Kr
Krypton
37Rb
Rubidium
38Sr
Strontium
  39Y
Yttrium
40Zr
Zirconium
41Nb
Niobium
42Mo
Molybdène
43Tc
Technétium
44Ru
Ruthénium
45Rh
Rhodium
46Pd
Palladium
47Ag
Argent
48Cd
Cadmium
49In
Indium
50Sn
Étain
51Sb
Antimoine
52Te
Tellure
53I
Iode
54Xe
Xénon
55Cs
Césium
56Ba
Baryum
71Lu
Lutécium
72Hf
Hafnium
73Ta
Tantale
74W
Tungstène
75Re
Rhénium
76Os
Osmium
77Ir
Iridium
78Pt
Platine
79Au
Or
80Hg
Mercure
81Tl
Thallium
82Pb
Plomb
83Bi
Bismuth
84Po
Polonium
85At
Astate
86Rn
Radon
87Fr
Francium
88Ra
Radium

103Lr
Lawrenc.
104Rf
Rutherford.
105Db
Dubnium
106Sg
Seaborgium
107Bh
Bohrium
108Hs
Hassium
109Mt
Meitnérium
110Ds
Darmstadt.
111Rg
Roentgen.
112Cn
Copernicium
113Nh
Nihonium
114Fl
Flérovium
115Mc
Moscovium
116Lv
Livermorium
117Ts
Tennesse
118Og
Oganesson
     
  57La
Lanthane
58Ce
Cérium
59Pr
Praséodyme
60Nd
Néodyme
61Pm
Prométhium
62Sm
Samarium
63Eu
Europium
64Gd
Gadolinium
65Tb
Terbium
66Dy
Dysprosium
67Ho
Holmium
68Er
Erbium
69Tm
Thulium
70Yb
Ytterbium
 
 
89Ac
Actinium
90Th
Thorium
91Pa
Protactinium
92U
Uranium
93Np
Neptunium
94Pu
Plutonium
95Am
Américium
96Cm
Curium
97Bk
Berkélium
98Cf
Californium
99Es
Einsteinium
100Fm
Fermium
101Md
Mendélév.
102No
Nobélium
 


Histoire modifier

Photographie en noir et blanc d'une page d'ouvrage donnant une liste de symboles d'éléments chimiques.
Les symboles de différents éléments chimiques par John Dalton (A New System of Chemical Philosophy).

Avant 1789, le latin est d'usage répandu pour les noms des éléments. Cet usage persiste dans les symboles de certains éléments comme celui du mercure, Hg du grec ancien « ὑδράργυρος, hydrárguros » ou celui de l'or, Au, du latin « aurum ». À la fin du XVIIIe siècle, Antoine Lavoisier popularise l'emploi des noms des éléments comme base pour la nomenclature des composés chimiques. Après avoir présenté une réforme de la nomenclature chimique à l'Académie des sciences française en 1787 aux côtés de Claude-Louis Berthollet, Antoine-François Fourcroy et Louis-Bernard Guyton de Morveau[א 5], il fixe en 1789, dans son Traité élémentaire de chimie, le nom de 33 substances simples qu'il considère comme indivisibles (il s'avérera que certaines de ces substances ne sont pas des éléments au sens moderne, comme la lumière, le calorique et des oxydes). Dans A New System of Chemical Philosophy (publié entre 1808 et 1827), John Dalton propose un système de symboles chimiques différant des symboles alchimiques. Dans son système, chaque symbole d'un élément est un caractère particulier[א 6]. En 1813, Jöns Jacob Berzelius propose d'utiliser des lettres issues des noms latins des éléments pour leur symbole : l'emploi de lettres plutôt que de symboles particuliers facilite l'écriture et l'impression[6],[7],[8]. La dénomination systématique, permettant de nommer des éléments non découverts ou non confirmés, est mise en place en 1978 durant la guerre des transfermiens[9],[10].

Les noms des éléments varient selon les époques et les usages : des noms ont été proposés lors d'annonces de découverte de certains éléments par la suite invalidées (par exemple « illinium » en 1926 pour le prométhium ou « virginium » en 1931 pour le francium)[11],[6] ; un nom peut aussi avoir été utilisé pour deux éléments ou identifiés comme tels (« actinium » a ainsi été utilisé pour un élément hypothétique avant de désigner l'élément 89 et « plutonium » a initialement renvoyé au baryum avant de faire référence à l'élément 94)[א 7] ; plusieurs noms pour un même élément, d'origines différentes, peuvent également être en usage au même moment (c'est le cas pour l'élément 41 appelé « niobium » et « columbium » ou de l'élément 104 connu sous les noms « rutherfordium » et « kurchatovium » durant la guerre des transfermiens)[א 8],[6].

Il a été initialement considéré que le découvreur d'un élément possédait de fait le droit de le nommer. Cependant, en 1947 à Londres, dans le cadre d'une conférence de l'Union internationale de chimie (International Union of Chemistry en anglais), la décision est prise de donner à la Commission pour la nomenclature en chimie inorganique de l'Union internationale de chimie pure et appliquée (UICPA) le droit de recommander un nom pour un élément chimique nouvellement découvert au Conseil de l'UICPA qui prend la décision finale. L'UICPA a ainsi autorité pour choisir le nom d'un élément, les découvreurs disposant uniquement du droit de suggérer un nom à l'institution (droit reconnu en 1990 et confirmé en 2005). Ainsi, en 1949 à Amsterdam, lors de sa quinzième conférence, la commission fixe le nom des éléments de numéros atomiques 4, 41, 43, 63, 71, 72, 74[a], 85, 87, 91, 93, 94, 95 et 96, dont certains avaient alors deux noms en usage (de fait, elle ne retient pas « glucinium » et « columbium » respectivement pour les éléments de numéros atomiques 4 et 41, au profit de « béryllium » et « niobium »). À partir de 2002, le rôle de la Commission pour la nomenclature en chimie inorganique est déplacé vers la Division de chimie inorganique de l'UICPA[13],[14],[12].

L'acquisition du nom définitif pour un élément récemment découvert suit désormais une procédure particulière : après validation de la découverte par un groupe de travail de l'UICPA et de l'Union internationale de physique pure et appliquée (UIPPA), le président de la Division de chimie inorganique convie les découvreurs à partager un nom (et un symbole associé) ; la proposition[b] est ensuite étudiée par la Division de chimie inorganique en prenant en compte l'avis de l'UIPPA et de personnalités d'organisations intéressées et en liaison avec les découvreurs dans le cas où une nouvelle proposition serait nécessaire ; à la fin de l'étude, le président de la Division de chimie inorganique livre une recommandation concernant le nom de l'élément considéré au Conseil de l'UICPA pour approbation[13],[14]. Les recommandations de 2016 de l'UICPA précisent que le nom définitif doit refléter sa position dans le tableau périodique (le nom définitif d'un nouvel élément du groupe 18 doit ainsi posséder le suffixe « -on »), règle qui n'est pas nécessaire pour les noms temporaires[14].

Étymologie des noms reconnus modifier

La majorité des noms des éléments sont issus de ceux de scientifiques, de lieux, d'objets astronomiques, de minéraux, de propriétés ou de mythologies[14]. Cette observation est également valide pour les noms des éléments récemment découverts, l'Union internationale de chimie pure et appliquée imposant qu'ils soient issus d'un de ces domaines, c'est-à-dire d'après « un concept mythologique ou un personnage (y compris un objet astronomique), un minéral ou une substance semblable, un lieu ou une région géographique, une propriété de l'élément ou un scientifique »[15]. Son nom et son symbole doivent également être différents de noms donnés pour un autre élément (pour exemples, le nom hahnium ayant été utilisé pour désigner le dubnium lors de la guerre des transfermiens, il ne peut être réutilisé, de manière identique au symbole Cp, utilisé pour le cassiopeium)[13],[14]. Quelques noms d'éléments n'appartiennent pas à un des domaines précités[16] ou ont une origine incertaine, comme l'arsenic[17].

D'après des personnes modifier

Photographie en noir et blanc de Glenn Theodore Seaborg de face derrière un montage de chimie avec un tableau périodique en arrière-plan.
Glenn Theodore Seaborg, éponyme du seaborgium.

Les éléments chimiques sont souvent nommés d'après des personnes. Cependant, très peu sont nommés d'après leurs découvreurs ou des personnes vivantes. L'élément 106, le seaborgium, a néanmoins été nommé d'après Glenn Theodore Seaborg, qui était en vie à ce moment[א 10],[9], tout comme l'élément 118 est nommé oganesson d'après Iouri Oganessian, également encore en vie lorsque l'élément a été nommé[18],[19]. Il a également été suggéré que Lecoq de Boisbaudran a appelé l'élément gallium qu'il a découvert d'après la première partie de son nom, bien qu'il ait déclaré l'avoir nommé « en l'honneur de la France »[12] : en effet, « le coq » se dit gallus en latin[א 11],[א 12]. De plus, de nombreux éponymes des transfermiens[20] (éléments avec des numéros atomiques supérieurs à 100) sont des lauréats du prix Nobel. Ces éléments incluent le lawrencium (d'après Ernest Orlando Lawrence), le rutherfordium (d'après Ernest Rutherford), le seaborgium (d'après Glenn Theodore Seaborg), le bohrium (d'après Niels Bohr), le roentgenium (d'après Wilhelm Röntgen), le fermium (d'après Enrico Fermi), l'einsteinium (d'après Albert Einstein) et le curium (d'après Pierre et Marie Curie)[א 13]. Ce n'est cependant pas le cas du mendélévium (nommé d'après Dmitri Mendeleïev), du nobélium (nommé d'après Alfred Nobel) ni du copernicium (nommé d'après Nicolas Copernic)[א 14],[א 15],[א 16]. D'autres éléments nommés d'après des personnes incluent le meitnérium (d'après Lise Meitner) et le gadolinium (dérivé de gadolinite, elle-même nommée d'après Johan Gadolin[21])[א 17],[א 18]. Par ailleurs, le samarium est nommé d'après la samarskite, elle-même nommée d'après Vassili Samarski-Bykhovets[א 19].

D'après des lieux modifier

Photographie d'un homme tenant une affiche portant l'inscription « Nihonium » associé au symbole et au numéro atomique de l'élément.
Kōsuke Morita le lors d'une conférence annonçant l'approbation du nom nihonium, nommé d'après le nom usuel du Japon Nihon.

Des éléments chimiques sont nommés d'après des lieux terrestres. Quatre le sont à partir de pays existant en 2017 – polonium (d'après la Pologne[א 20],[א 21]), francium (d'après la France[א 11],[א 22]), germanium (d'après l'Allemagne[א 11],[א 23], le seul des quatre qui possède des isotopes stables et est présent autrement que sous forme de traces sur Terre) et nihonium (d'après le Japon, voir infra) – tandis que l'américium est nommé d'après les Amériques, lieu où il a été synthétisé pour la première fois[א 24],[א 25]. D'autres éléments sont nommés à partir d'États modernes ou de villes, incluant le berkélium et le californium nommés respectivement d'après la ville et l'État où ils ont été découverts[א 26],[א 27] et le dubnium, nommé de manière similaire d'après Doubna[א 28],[א 29].

De nombreux lieux de Scandinavie ont donné des noms d'éléments. L'yttrium, le terbium, l'erbium et l'ytterbium sont tous nommés d'après le village suédois d'Ytterby[א 30] et l'holmium d'après le nom de la ville natale de son découvreur, Per Teodor Cleve : la capitale suédoise Stockholm, « Holmia » en latin[א 11],[א 30]. Le scandium est dérivé du mot bas latin Scandinavia et thulium est nommé d'après la mythique Thulé pour la même région[א 31],[א 30],[א 32],[22].

Un certain nombre d'éléments sont nommés d'après des mots latins pour divers lieux. L'élément ruthénium est nommé à partir de la Ruthénie[א 33],[א 34]. Le lutécium est nommé d'après Lutèce (Lutetia en latin), nom de Paris à l'époque romaine, et le hafnium est nommé d'après Hafnia, le nom latin de Copenhague[א 35],[א 36]. Le nom cuivre est dérivé d'un nom latin de Chypre[א 37],[א 38].

Les noms magnésium et manganèse dérivent tous deux de la région grecque de Magnesia[א 14],[א 39].

Le , l'Union internationale de chimie pure et appliquée propose que l'ununtrium (élément 113), l'ununpentium (l'élément 115) et l'ununseptium (élément 117) soient baptisés respectivement « nihonium », « moscovium » et « tennessine » (en anglais, « tennesse » en français[23]), d'après le nom japonais usuel du Japon : Nihon (日本?), l'actuelle (2017) capitale russe, Moscou, et l'État américain du Tennessee[15]. Ces trois noms sont adoptés le de la même année[19],[24].

D'après des objets célestes modifier

Quelques éléments sont nommés d'après des corps astronomiques[א 40] incluant des lunes, des planètes naines et des planètes. L'uranium, le neptunium et le plutonium ont été respectivement nommés d'après les planètes Uranus, Neptune et Pluton (bien que Pluton ne soit plus considéré comme une planète)[א 41],[א 42],[א 43]. Le nom du sélénium dérive de Séléné, le nom grec désignant la Lune[א 44]. Le cérium est nommé d'après l'astéroïde (et aujourd'hui planète naine) (1) Cérès[א 45],[א 46] et le palladium d'après (2) Pallas. L'hélium est nommé d'après Hélios, le nom grec du Soleil[א 47],[25], car c'est dans cet astre que cet élément a été découvert.

D'après des minéraux modifier

Beaucoup d'éléments sont nommés à partir des minéraux dans lesquels ils sont trouvés tels le calcium, le sodium et le potassium respectivement nommés d'après le latin calx (chaux)[26], la soude[27] et la potasse[28]. Le silicium est nommé d'après le latin silex (silex)[א 48],[29].

D'après des propriétés modifier

Photographie de traînées de condensations dans une chambre à brouillard issues de la désintégration d'un atome de radium.
Désintégration d'un atome de radium (226Ra) dans une chambre à brouillard révélant son caractère radioactif, propriété à l'origine de son nom.

Les noms de certains éléments trouvent leur origine dans l'une de leurs propriétés. L'utilisation de la couleur d'un élément, d'une raie caractéristique de son spectre ou de certains de ses composés pour le nommer est ainsi répandue[6],[17] : le mot chlore vient du grec ancien χλωρός, khlôros signifiant « vert pâle » (la couleur du gaz[17])[א 37],[30], le mot praséodyme vient du grec ancien πράσιος, prásios didymos signifiant « jumeau vert »[א 49],[31], le mot rubidium vient du latin rubidius signifiant « rouge le plus profond » (de par son spectre[17])[א 33],[32], l'indium a été nommé d'après l'indigo qui se retrouve dans son spectre[א 50],[33], le chrome dérive du grec ancien χρῶμα, khrỗma pour couleur (les sels de chrome ayant des couleurs variées)[א 37],[17] et le rhodium est issu du grec ancien ῥόδον, rhodon pour rose de par la couleur de sels de l'élément en solution[א 20],[17].

D'autres propriétés sont également utilisées[6] : dysprosium vient du grec ancien δυσπρόσιτος, dysprositos signifiant « difficile à atteindre »[א 28],[34], osmium vient du grec ancien ὀσμή, osmê pour « odeur »[35] et actinium, radon et radium dérivent du grec ancien ἀκτῖνος, aktínos, et du latin radius pour « rayonnement, rayon »[6],[17]. L'astate est nommé sur le grec ancien άστατος, astatos pour instable, ne possédant aucun isotope à longue période radioactive[א 51],[36]. Enfin, les noms des gaz nobles néon, argon, krypton et xénon sont issus du grec ancien pour, de manière respective, nouveau, inactif, caché et étrange[א 52],[17].

D'après des concepts mythologiques modifier

Huile sur toile représentant Prométhée, le foie dévoré par l'aigle du Caucase.
Prométhée supplicié de Pierre Paul Rubens. Prométhée est éponyme du prométhium.

Les noms de certains éléments ont une origine mythologique. Il peut s'agir de la mythologie germanique, comme dans le cas du cobalt (de l’allemand Kobold[א 37]) et du nickel ainsi nommés par des mineurs superstitieux, ou des mythologies grecque (tel le prométhium) et nordique (thorium par exemple). La pratique de nommer un élément d'après un concept mythologique a été particulièrement répandue sur la période 1735-1830 avec huit noms d'éléments issus de mythologies[17].

Tableau et dénombrement modifier

Le tableau ci-dessous donne le nom actuel et l'étymologie des 118 éléments connus (2017).

Noms reconnus des éléments dont la découverte est confirmée
Numéro
atomique
Nom Symbole
chimique
Étymologie[c]
1 Hydrogène[ә 1] H Du grec ancien ὕδριος, húdrios pour eau et -gène signifiant engendrer.
2 Hélium[ә 2] He Du grec ancien Ἥλιος, Hḗlios pour le Soleil.
3 Lithium[ә 3] Li Du grec ancien λῐ́θος, líthos pour pierre.
4 Béryllium[ә 3] Be Dérivé de béryl[37],[38].
5 Bore[ә 3] B Dérivé de borax[39], lui-même de l'arabe بَوْرَق, bawraq, et du persan بوره, bure[17],[40].
6 Carbone[ә 4] C Du latin carbo pour charbon, charbon de bois, braise[41],[42].
7 Azote[ә 1] N De a- et de la racine grecque ζωτ-, zot-, le tout pour dépourvue de vie[43]. Le symbole découle du latin nitrogenum pour conduisant au salpêtre[44].
8 Oxygène[ә 1] O Du grec ancien ὀξύς, oxús pour acide et -gène signifiant engendrer.
9 Fluor[ә 1] F Du latin fluere pour s'écouler.
10 Néon[ә 1] Ne Du grec ancien νέος, néos pour nouveau.
11 Sodium[ә 3] Na De l'arabe سوّاد, suwwād pour une plante riche en carbonate de sodium[17]. Le symbole découle d'un nom alternatif du sodium, natrium, dérivé de natron[45].
12 Magnésium[ә 5] Mg Dérivé de Magnesia.
13 Aluminium[ә 3] Al Du latin alumen pour alun.
14 Silicium[ә 3] Si Du latin silex pour silex, pierre dure.
15 Phosphore[ә 1] P Du grec ancien φως, phôs et φέρω, pherô respectivement pour lumière et porter.
16 Soufre[ә 4],[ә 1] S Incertaine. Peut-être de l'indo-européen *swelplos ou du latin sulpŭr, tous deux dérivés de l'indo-européen *swel pour brûler lentement[17],[46],[47]
17 Chlore[ә 6] Cl Du grec ancien χλωρός, khlôros pour jaune vert.
18 Argon[ә 1] Ar Du grec ancien ἀργόν (contraction de ἀεργόν), argón, le tout pour inactif[48].
19 Potassium[ә 3] K De l'anglais potash pour potasse[49]. Le symbole découle de l'allemand Kallium[50].
20 Calcium[ә 3] Ca Du latin calx pour chaux[51],[52].
21 Scandium[ә 5] Sc Du latin Scandinavia pour Scandinavie.
22 Titane[ә 7] Ti Dérivé des titans en mythologie grecque.
23 Vanadium[ә 7] V Dérivé de Vanadis, un surnom de Freyja.
24 Chrome[ә 6] Cr Du grec ancien χρῶμα, khrỗma pour couleur.
25 Manganèse[ә 5] Mn Dérivé de Magnésie.
26 Fer[ә 4] Fe Du latin ferrum pour fer[53].
27 Cobalt[ә 7] Co De l'allemand Kobold[17],[54].
28 Nickel[ә 7] Ni De l'allemand Nickel pour lutin[17],[55].
29 Cuivre[ә 4] Cu Du latin cyprum, cǔprun pour cuivre[56].
30 Zinc[ә 3] Zn Du persan سنگ, sang pour pierre ou de l'allemand Zinke pour pointe[17] (qui renvoie à l'aspect d'un cristal de zinc obtenu par refroidissement du métal en fusion[57]).
31 Gallium[ә 8],[ә 5] Ga Ambiguë. Soit du latin Gallia pour France, soit du latin gallus pour coq (faisant dans ce cas référence à son découvreur, Paul-Émile Le coq de Boisbaudran)[12].
32 Germanium[ә 5] Ge Du latin Germania pour Germanie[58].
33 Arsenic[ә 6] As Ambiguë. Peut-être du grec ancien ἀρσενικόν, arsenikon, pour mâle et peut-être du persan زرنی, zarnī pour dorée[17],[59].
34 Sélénium[ә 2] Se Du grec ancien Σελήνη, Selếnê pour Lune.
35 Brome[ә 1] Br Du grec ancien βρῶμος, brômos pour puanteur.
36 Krypton[ә 1] Kr Du grec ancien κρυπτός, kruptós pour caché.
37 Rubidium[ә 6] Rb Du latin rubidus pour rouge sombre.
38 Strontium[ә 3] Sr De strontia (oxyde de strontium)[60].
39 Yttrium[ә 3],[ә 5] Y De yttria (oxyde d'yttrium), construit à partir d'Ytterby.
40 Zirconium[ә 3],[ә 6] Zr Dérivé de zircon[61],[62]
41 Niobium[ә 7] Nb De la fille de tantale Niobé.
42 Molybdène Mo Du grec ancien μόλυβδος, mólybdos pour plomb.
43 Technétium[ә 1] Tc Du grec ancien τεχνητός, tekhnêtos pour artificiel.
44 Ruthénium[ә 5] Ru Du latin Ruthenia pour Ruthénie[63],[64].
45 Rhodium[ә 6] Rh Du grec ancien ῥόδον, rhodon pour rose.
46 Palladium[ә 2],[ә 7] Pd Dérivé de l'astéroïde Pallas.
47 Argent[ә 4] Ag Du latin argentum pour argent[65].
48 Cadmium[ә 3],[ә 5] Cd Du latin cadmia[66] pour pierre de Cadmus[67].
49 Indium[ә 6] In Dérivé d'indigo[68].
50 Étain[ә 4] Sn Incertaine. Du latin stagnum, d'origine incertaine, pour étain[69].
51 Antimoine[ә 3],[ә 1] Sb Incertaine. Probablement du latin antimonium via l'arabe إثمد, iṯmid, lui-même issu du stibium ce dernier étant issu du grec στιβι, stibi pour trisulfure d'antimoine[70], le tout pouvant être issu de l'égyptien stm pour le sulfure[71]. D'autres origines moins probables ont été suggérées : du grec ἀντίμόνος (antimonos) pour contre la solitude ou du français anti et moine pour contre les moines[72],[70]. Le symbole découle du latin stibium pour trisulfure d'antimoine[70],[71].
52 Tellure[ә 2] Te Du latin tellus pour la Terre.
53 Iode[ә 6] I Du grec ancien ἰοειδής, iôèïdes pour coloré en violet.
54 Xénon[ә 1] Xe Du grec ancien ξένος, xénos pour étranger.
55 Césium[ә 6] Cs Du latin caesius pour bleu[73].
56 Baryum[ә 1] Ba Du grec ancien βαρύς, barús pour lourd.
57 Lanthane La Du grec ancien λανθάνω, lanthánō pour demeurer caché.
58 Cérium[ә 2],[ә 7] Ce Dérivé de l'astéroïde Cérès.
59 Praséodyme[ә 6] Pr Du grec ancien πράσιος, prásios et δίδυμος, dídumos respectivement pour vert poireau et jumeau.
60 Néodyme Nd Du grec ancien νέος, néos et δίδυμος, dídumos pour respectivement nouveau et jumeau.
61 Prométhium[ә 7] Pm Dérivé de Prométhée.
62 Samarium[ә 3],[ә 8] Sm Dérivé de samarskite (le minéral est nommé d'après Vassli Samarski-Bykhovets).
63 Europium[ә 5] Eu Dérivé d'Europe[74].
64 Gadolinium[ә 3],[ә 8] Gd Dérivé de gadolinite (le minéral est nommé d'après Johan Gadolin).
65 Terbium[ә 3],[ә 5] Tb De terbia (oxyde de terbium), construit à partir d'Ytterby.
66 Dysprosium[ә 1] Dy Du grec ancien δυσπρόσιτος, dusprósitos pour difficile à obtenir.
67 Holmium[ә 5] Ho Du latin Holmia pour Stockholm[א 53].
68 Erbium[ә 3],[ә 5] Er De erbia (oxyde d'erbium), construit à partir d'Ytterby.
69 Thulium[ә 5] Tm Dérivé de Thulé pour Scandinavie[22].
70 Ytterbium[ә 3],[ә 5] Yb De ytterbia (oxyde d'ytterbium), construit à partir d'Ytterby.
71 Lutécium[ә 5] Lu Dérivé de Lutèce[75].
72 Hafnium[ә 5] Hf Du latin Hafnia pour Copenhague[76].
73 Tantale[ә 7] Ta Dérivé du fils de Zeus Tantale.
74 Tungstène[ә 1] W Du suédois tung et sten respectivement pour lourd et pierre. Le symbole découle de l'allemand Wolfram, composé de Wolf pour loup et de Rahm pour saleté[17],[77].
75 Rhénium[ә 5] Re De l'allemand Rhenium, issu du latin Rhenus pour Rhin[78]
76 Osmium[ә 1] Os Du grec ancien ὀσμή, osmế pour odeur.
77 Iridium[ә 6] Ir Du grec ancien ἶρις, îris pour arc-en-ciel.
78 Platine[ә 4] Pt De l'espagnol plata pour argent accompagné d’-ina, un diminutif espagnol.
79 Or[ә 4] Au Du latin aurum pour or[79].
80 Mercure[ә 7][ә 4] Hg Du latin Mercurius pour le dieu Mercure[80]. Le symbole découle d'hydrargyrum, du grec ancien ὑδράργυρος, hydrárguros pour eau-argent[17].
81 Thallium[ә 6] Tl Du latin thallus pour jeune pousse en référence au vert d'une raie de son spectre[81],[17].
82 Plomb[ә 4] Pb Du latin plumbum pour plomb[82].
83 Bismuth Bi De l'allemand Wismut d'origine inconnue (peut-être une contraction de l'allemand wis mat pour masse blanche)[83], latinisé en bisemutum[84].
84 Polonium[ә 5] Po Du latin Polonia pour Pologne.
85 Astate[ә 1] At Du grec ancien άστατος, astatos, le tout pour instable.
86 Radon[ә 1] Rn Du latin radius pour rayon.
87 Francium[ә 5] Fr Dérivé de France[85].
88 Radium[ә 1] Ra Du latin radius pour rayon.
89 Actinium[ә 1] Ac Du grec ancien ἀκτῖνος, aktínos pour rayon.
90 Thorium[ә 7] Th Dérivé du dieu Thor[86].
91 Protactinium[ә 1] Pa Du grec ancien πρῶτος, prôtos pour avant et de actinium.
92 Uranium[ә 2] U Dérivé de la planète Uranus.
93 Neptunium[ә 2] Np Dérivé de la planète Neptune.
94 Plutonium[ә 2] Pu Dérivé de la planète naine Pluton.
95 Américium[ә 5] Am De America, par analogie avec l'europium et l'Europe[87],[א 54].
96 Curium[ә 8] Cm Dérivé de Marie et Pierre Curie, par analogie avec le gadolinium et Johan Gadolin[א 55].
97 Berkélium[ә 5] Bk Dérive de la ville de Berkeley, par analogie avec le terbium et Ytterby[א 56].
98 Californium[ә 5] Cf Dérivé de la Californie, sur le modèle du dysprosium : en retenant difficile à obtenir, les découvreurs ont justifié le nom californium par le fait que l'or a été difficile à obtenir en Californie (ruée vers l'or en Californie)[א 56].
99 Einsteinium[ә 8] Es Dérivé d'Albert Einstein[א 57].
100 Fermium[ә 8] Fm Dérivé d'Enrico Fermi[א 57].
101 Mendélévium[ә 8] Md Dérivé de Dmitri Mendeleïev[א 58].
102 Nobélium[ә 8] No Dérivé d'Alfred Nobel[א 59].
103 Lawrencium[ә 8] Lr Dérivé d'Ernest Orlando Lawrence[א 60].
104 Rutherfordium[ә 8] Rf Dérivé d'Ernest Rutherford[88].
105 Dubnium[ә 5] Db Dérivé de Doubna[89].
106 Seaborgium[ә 8] Sg Dérivé de Glenn Theodore Seaborg[90].
107 Bohrium[ә 8] Bh Dérivé de Niels Bohr[91].
108 Hassium[ә 5] Hs Du latin Hassia pour pays de Hesse[92].
109 Meitnérium[ә 8] Mt Dérivé de Lise Meitner[93].
110 Darmstadtium[ә 5] Ds Dérivé de la ville de Darmstadt[94].
111 Roentgenium[ә 8] Rg Dérivé de Wilhelm Röntgen[95].
112 Copernicium[ә 8] Cn Dérivé de Nicolas Copernic[96].
113 Nihonium[ә 5] Nh Dérivé de 日本, Nihon, un des noms du Japon[97].
114 Flérovium[ә 5],[ә 8] Fl Dérivé de Flerov Laboratory of Nuclear Reactions (le laboratoire est nommé d'après Gueorgui Fliorov)[98].
115 Moscovium[ә 5] Mc Dérivé de la région de Moscou[97].
116 Livermorium[ә 5] Lv Dérivé de Lawrence Livermore National Laboratory[98].
117 Tennesse[ә 5] Ts Dérivé du Tennessee[97].
118 Oganesson[ә 8] Og Dérivé d'Iouri Oganessian[97].

Ce tableau révèle ainsi, de manière avérée ou supposée, que : 34 noms d'éléments sont issus d'une propriété (dont 12 de couleurs) ; 30 d'un lieu terrestre ; 19 d'une roche, d'un minéral ou d'un composé chimique ; 17 d'une personne ayant existé, 11 d'un concept mythologique ; 8 d'un objet céleste. Certains noms entrent dans plusieurs catégories (yttrium par exemple) et des hypothèses multiples existent concernant l'étymologie de quelques éléments (gallium par exemple).

Anciens noms modifier

Les noms des éléments chimiques ayant parfois évolué au fil des progrès de la science, certains ne sont plus utilisés. Ces anciens noms se répartissent en deux catégories : ceux utilisés ou proposés pour un élément connu (comme nielsbohrium[א 61] pour désigner le bohrium) et ceux associés à des découvertes erronées d'éléments (comme didyme pour désigner initialement un élément hypothétique).

Anciennes propositions de noms ou appellations d'éléments connus modifier

Le tableau ci-dessous répertorie de manière non exhaustive d'anciennes propositions de noms ou appellations d'éléments connus. Pour les anciennes appellations des isotopes, voir Appellations historiques des isotopes.

Anciens noms d'éléments connus
Nom Numéro atomique Symbole chimique Étymologie Description Année de proposition
Plutonium[α],[א 62] 56 Nom proposé pour le baryum. 1812
Glucinium[א 63] 4 Gl Dérivé de glucine. Ancienne appellation du béryllium. postérieur à l'année de proposition du glucium (1808)
Glucium[א 63] 1808
Rutherfordium[α],[99],[100] 103 Rf Dérivé d'Ernest Rutherford. Ancienne appellation du lawrencium et du seaborgium (voir Controverse sur le nom des transfermiens). 1967
106 1969
Kourchatovium[101],[99] 104 Ku Dérivé d'Igor Kourtchatov. Ancienne appellation du rutherfordium (voir Controverse sur le nom des transfermiens). 1966
Dubnium[α],[100] Dérivé de Doubna. 1994
Joliotium[102],[100] 102 Jl Dérivé d'Irène Joliot-Curie pour le joliotium de numéro atomique 102 et de Frédéric Joliot-Curie pour le joliotium de numéro atomique 105. Ancienne appellation du nobélium et du dubnium (voir Controverse sur le nom des transfermiens). 1956
105 1994
Hahnium[103],[104] Ha Dérivé d'Otto Hahn. Ancienne appellation du dubnium (voir Controverse sur le nom des transfermiens). 1970
Nielsbohrium[103],[105] Dérivé de Niels Bohr. Ancienne appellation du dubnium et du bohrium (voir Controverse sur le nom des transfermiens). 1970
107
Hahnium[100] 108 Hn Dérivé d'Otto Hahn. Ancienne appellation du hassium (voir Controverse sur le nom des transfermiens). 1994
Celtium[א 64],[א 65] 72 Ct Dérivé des Celtes. Ancienne appellation du hafnium. 1907
Danium[א 64] 1923
Oceanium[א 64],[א 66] Dérivé du titan Océanos. 1918
Alabamine[106] 85 Ab Dérivé d'Alabama. Ancienne appellation de l'astate. 1932
Dakin[106] Probablement dérivé de Dacca. 1937
Dacinium[א 67]
Dekhine[106] Dérivé de dakin et eka-iodine (éka-iode en anglais). 1947
Dor[106],[א 68] Do De dor. 1944
Helvetium[106],[א 69] Hv D'après la Suisse.
Anglo-helvetium[106],[א 69] Ah D'après l'Angleterre et la Suisse.
Leptine[א 70] Du grec ancien λεπτός, leptós pour subtil. 1943
Viennium[106] Dérivé de Vienne.
Éka-iode[106]
Russium[107] 87 Dérivé de Russie. Ancienne appellation du francium. 1925
Alkalinium[107] 1926
Virginium[107] Vi
Vm
Dérivé de Virginie. 1929
Moldavium[107] Ml Dérivé de Moldavie. 1937
Éka-césium[107]
Dvi-rubidium[107]
Catium[107] Dérivé de cation.
Éka-manganèse[א 71] 43 Em Ancienne appellation du technétium.
Masurium[א 71] Ma Dérivé de Masurie.
Nipponium[108] Np[β] Dérivé de nippon.
Moseleyum[א 72] Ms D'après Henry Moseley. 1925
Davyum[γ],[א 73] Da 1877
Davyium[γ],[א 73] Dm 1910
Polinium[δ],[109],[א 74] Du grec ancien πολῐός, poliós pour gris. 1828
Ilmenium[109] Il 1846
Pelopium[109] Pe
Pl
1847
Lucium[109] 1896
Néomolybdène[109],[110] 1917
Dvi-manganèse[א 71] 75 Dm Ancienne appellation du rhénium.
Néotungstène[109],[111] 1917
Brévium[112],[113] 91 Bv Dérivé de bref. Ancienne appellation du protactinium. 1913
Protoactinium[113],[א 75] Pour « parent de l'actinium ». 1918
Scheelium[א 75] 74 W Dérivé de Carl Wilhelm Scheele. Nom proposé pour le tungstène. 1811
Emanium[114] 89 Ancien nom de l'actinium. 1904
Magnium[א 76] 12 Nom proposé pour le magnésium. 1808
Talcinium[א 76] Dérivé de l'allemand Talkerde pour oxyde de magnésium. 1828
Boracium[א 76] 5 Nom proposé pour le bore. 1808
Nitrogène[115],[116] 7 Construit sur le modèle d'oxygène. Nom proposé pour l'azote.
Alkaligène[115] Dérivé d'alkali.
Oxy-fluorique[117] 9 Ancienne appellation du fluor.
Phtore[117] Du grec ancien φθόρος, phthóros pour destructeur.
Fluore[117]
Natrium[א 77] 11 Ancien nom du sodium.
Kalium[א 77] 19 Ancien nom du potassium.
Wolframium[א 77] 74 Ancien nom du tungstène.
Éka-aluminium[118] 31 Ea Ancien nom du gallium (élément prédit par Dmitri Mendeleïev).
Éka-bore[118] 21 Eb Ancien nom du scandium (élément prédit par Dmitri Mendeleïev).
Éka-silicium[118] 32 Es[ε] Ancien nom du germanium (élément prédit par Dmitri Mendeleïev).
Panchromium[ζ],[119],[א 78] 23 Du grec pour toutes les couleurs. Ancien nom du vanadium. 1801 ou 1802
Erythronium[ζ],[119],[א 78] Du grec ancien ἐρυθρός, eruthrós pour rouge. postérieur à l'année de proposition de l'érythronium (1801 ou 1802)
Metallum problematicum[א 80] 52 Ancien nom du tellure. 1783
Ceresium[א 81] 46 Dérivé de l'astéroïde Cérès. Nom proposé pour le palladium. 1802
Columbium[120],[121],[6] 41 Cb
Cl[η]
Ancien nom du niobium[θ].
Colombium[121],[122] 1802
Néo-ytterbium[א 82],[123] 70 Ny Dérivé d'ytterbium[ι] auquel a été ajouté le préfixe « néo ». Ancien nom de l'ytterbium. 1908
Aldebaranium[א 82] Ad Dérivé de l'étoile Aldébaran. 1907
Cassiopeium[א 82] 71 Cp Dérivé de la constellation Cassiopée. Ancien nom du lutécium. 1907
Éosium[א 83],[124] 36 Dérivé d'Éos. Nom proposé pour le krypton. 1898
Donarium[6] 90 Ancien nom du thorium. 1851
Wasium[6] 1862
Bohemium[125] 93 Ancien nom du neptunium.
Sequanium[125] 1939
Ausonium[126] 1934
Hesperium[126] 94 Ancien nom du plutonium. 1934
Helion[κ],[127] 2 Nom proposé pour l'hélium.
Aeron[17] 18 Du grec ancien ἀήρ, aếr pour air. Nom proposé pour l'argon.
Lithion[λ],[128],[129] 3 Du grec ancien λίθος, líthos pour pierre. Ancien nom du lithium. Signalé en 1818.
Ochroite[א 84] 58 Du grec ancien ὦχρος, ôkhros pour pâle. Nom proposé pour le cérium.
Cererium[א 84] Dérivé de cérium.
Bastium[א 85] Ancien nom du cérium.
Junonium[א 86]
Klaprothium[א 86],[130] 48 Dérivé de Martin Heinrich Klaproth. Ancien nom du cadmium. 1818
Kadmium[א 86] 1817
Melinum[א 86],[130] Du latin melinus pour couleur du coing.
Aeron[17] 18 Du grec ancien ἀήρ, aếr pour air. Nom proposé pour l'argon.
Nobélium[α],[131] 100 Nom proposé pour le fermium.
Ucalium[132] Dérivé d'université de Californie.
Anlium[132] Dérivé d'ANL pour l'anglais Argonne National Laboratory (laboratoire national d'Argonne)
Losalium[132] Dérivé de Los Alamos.
Centurium[א 62],[132] Ct Ancien nom du fermium. Années 1950.
Athenium[א 62],[132] 99 Am Ancien nom de l'einsteinium. Années 1950.
Arconium[132] Dérivé d'Arco dans l'Idaho. Nom proposé pour l'einsteinium. Entre 1954 et 1955.

Noms associés à des découvertes non confirmées modifier

Le tableau ci-dessous répertorie de manière non exhaustive des noms associés à des découvertes non confirmées d'éléments.

Anciens noms d'éléments dont la découverte n'est pas confirmée
Nom Symbole chimique Étymologie Description
Actinium[α],[א 7],[133] Du grec ancien ἀκτῖνος, aktínos pour rayon. Identifié par Thomas Lamb Phipson dans un pigment (découverte publiée en 1881), mélange de sulfate de baryum et de sulfure de zinc. La découverte ne fut jamais confirmée.
Austrium[א 87] Aus D'après l'Autriche. Appellation de deux éléments dont les découvertes ne sont pas confirmées. Également utilisé un temps pour le gallium avant de s'apercevoir que les deux éléments sont identiques. La découverte du premier austrium est annoncée en 1792, celle du deuxième, identique au gallium, est annoncée en 1886 et celle du troisième en 1900.
Neutronium[א 88] Nn Élément constitué de neutrons dont l'existence est supposée au début du XXe et dont la découverte n'est pas confirmée.
Thalium[μ],[א 89],[134] Identifié par David Dale Owen dans un minéral qu'il nomme « thalite », la découverte de l'élément est annoncée en 1852. Initialement considéré comme un métal alcalino-terreux par son découvreur, Owen admettra que sa découverte est erronée : l'oxyde découvert est un mélange de chaux, magnésie et silice.
Didyme[א 90] Du grec ancien δίδυμος, dídumos pour jumeau. Identifié par Carl Gustaf Mosander (découverte publiée en 1842). Initialement considéré comme un nouvel élément, il sera décomposé en 1885 en deux autres éléments, le néodyme et le praséodyme, par Carl Auer von Welsbach.
Gnomium[א 91] Dérivé de gnome. Élément hypothétique dont la découverte est annoncée en 1889. Son existence a été supposée par F. W. Schmidt et Gerhard Krüss dans le but de résoudre une anomalie des masses atomiques entre le nickel et le cobalt. L'existence du gnomium ne sera jamais confirmée.
Monium[א 92] Pour « seul ». Élément hypothétique identifié par William Crookes qui annonça sa découverte en 1898. Initialement nommé « monium », Crookes préfèrera ensuite « victorium ». Georges Urbain montrera que le victorium n'est pas un nouvel élément.
Victorium[א 92] Vc Probablement dérivé de la reine Victoria.
Coronium[135] Élément hypothétique identifié dans la couronne solaire par association à une raie verte découverte en 1869 et initialement déterminée à 530,326 nm. Cette raie s'est finalement avérée être issue de Fe13+.
Wasium[א 93] Ws Dérivé de dynastie Vasa. Identifié par Johann Friedrich Bahr dans un minéral de l'île de Rönsholm (initialement considéré comme de l'orthite) puis dans de la gadolinite, ce nouveau métal d'une masse volumique déterminée de 3,726 g cm−3 dont la découverte est annoncée en 1862 n'a jamais été retrouvé, Bahr reconnaissant par la suite son inexistence.
Nebulium[136] Élément dont la présence est hypothétisée en 1868 par William Huggins dans le spectre de nébuleuses du fait de l'observation de raies spectrales alors non identifiées (à 372,6 nm, 372,9 nm, 495,9 nm et 500,7 nm). Ces raies ce sont révélées être des raies interdites de l'azote et de l'oxygène, rendant caduque l'existence du nébulium.

Suffixes modifier

Photographie rapprochée d'un cristal de sélénium sur fond blanc, à proximité d'une échelle pour mesure.
Cristal de sélénium. L'apparence métallique de l'élément est à l'origine de son suffixe « -ium ».

Les 17 éléments nommés avant 1784, c'est-à-dire tous ceux découverts avant le tungstène (ce dernier inclus), ne possèdent pas de suffixes discernables. Il s'agit ainsi du phosphore, du soufre, du manganèse, du fer, du cobalt, du nickel, du cuivre, du zinc, de l'arsenic, de l'argent, de l'étain, de l'antimoine, du tungstène, de l'or, du mercure, du plomb et du bismuth[127].

La majorité des éléments chimiques ont pour suffixe « -ium », utilisé initialement pour les éléments métalliques. Néanmoins, quelques éléments qui ne sont pas des métaux possèdent ce suffixe, tels le sélénium et l'hélium, le premier car son découvreur l'a considéré comme un métal de par son apparence et le second car aucune de ses propriétés n'étaient connues lors de sa découverte par spectroscopie[d],[127].

L'ensemble des éléments du groupe 18, excepté par conséquent l'hélium, se termine en « -on ». Ce dernier suffixe est issu pour les quatre premiers membres le possédant dans la classification périodique (néon, argon, krypton et xénon) de la translittération d'adjectifs grecs pour les désigner[127]. Pour les deux suivants (radon et oganesson), le suffixe a été ajouté pour marquer leur appartenance au groupe 18[127],[19]. Enfin, en français, contrairement à l'anglais qui utilise le suffixe « -ine », les halogènes n'ont pas de suffixes sinon « e »[127].

Symbole chimique modifier

Ensemble de tubes à gaz sous tension formant les lettres « H » et « e », symbole chimique de l'hélium.
Tubes à gaz dont la structure reprend le symbole chimique de l'élément qu'ils contiennent : l'hélium (He).

Une fois qu'un élément a été nommé, un symbole d'une, deux ou trois lettres lui est attribué de telle sorte qu'il puisse facilement être identifié dans une formule chimique ou dans tout autre contexte comme le tableau périodique. La première lettre est toujours capitalisée. Le symbole est souvent une abréviation du nom de l'élément, mais parfois ils ne concordent pas quand le symbole est basé sur un mot non français (ex. : « Au » pour l'or, aurum en latin[א 94],[79] et « W » pour le tungstène, Wolfram en allemand[א 9],[137]). Le symbole de quelques éléments a été changé au cours de l'histoire, tels A puis Ar pour l'argon, Yt puis Y pour l'yttrium[138] et Az puis N pour l'azote[א 51],[6].

L'hydrogène a la particularité de posséder des isotopes qui ont un nom et un symbole en propre[6]. Ainsi l'hydrogène 2, de symbole classique 2H, s'appelle aussi (et même plus fréquemment) deutérium avec pour symbole D[139] et l'hydrogène 3, de symbole classique 3H, s'appelle aussi tritium avec pour symbole T. L'hydrogène 1, 1H, est également appelé protium[e]. Les noms et symboles de ces trois isotopes ont été proposés par Harold Clayton Urey en 1933[6]. Quelques isotopes d'autres éléments ont également eu leurs nom et symbole comme les isotopes 219, 220 et 222 du radon nommés respectivement actinon (Ac), thoron (Tn) et radon (Rn), mais ils ne sont plus utilisés aujourd'hui[140].

Noms temporaires modifier

En 1979, durant la guerre des transfermiens[10], l'Union internationale de chimie pure et appliquée (UICPA) publie des recommandations pour une dénomination systématique des éléments non-nommés ou non-découverts[141] en tant que marque substitutive, jusqu'à ce que la découverte de l'élément soit confirmée et qu'un nom permanent soit attribué[f],[14] (donnant par exemple unnilhexium de symbole Unh pour l'élément 106[10]). Les recommandations ont été ignorées par les groupes de recherche impliqués dans la guerre des transfermiens[10] mais sont néanmoins utilisées dans le cadre de la procédure aboutissant à un nom définitif pour un élément récemment découvert[14].

Depuis 2002, la division de chimie organique de l'UICPA est le corps officiel responsable de l'attribution des noms aux nouveaux éléments, le conseil de l'UICPA prenant la décision finale[13],[14].

Éléments prédits modifier

Les noms des éléments prédits par Mendeleïev se composent d'un préfixe sanskrit (éka, dwi ou tri[6]) associé à un nom d'un élément déjà découvert (ex. : éka-aluminium pour le gallium et éka-silicium pour le germanium)[142].

Controverses sur les noms modifier

Lors de découvertes (ou considérées comme telles) de multiples d'éléments, les noms adoptés étaient liés à l'usage plus qu'à l'attribution des découvertes, engendrant dans certains cas des controverses quant aux noms à retenir[16].

Le nom de l'élément 41 a été l'objet d'une controverse de par l'histoire de sa découverte. Ce dernier a ainsi initialement été connu sous l'appellation « columbium »[120], nom proposé par le découvreur Charles Hatchett en 1802[א 95],[122]. Il a ensuite été redécouvert[120] et nommé « niobium » en 1844 par Heinrich Rose[א 96] alors qu'il était suggéré erronément que le columbium était identique au tantale. Les deux noms ont été utilisés sans distinction jusqu'en 1949, année où l'Union internationale de chimie pure et appliquée (UICPA) adopte niobium comme nom pour l'élément 41[א 97]. L'usage de columbium persiste néanmoins dans les milieux anglo-saxons reliés à la métallurgie[א 98],[120].

L'histoire complexe de la découverte de l'élément 72 a conduit à une controverse entre deux noms proposés : celtium et hafnium. En 1911 (découverte annoncée en 1907), Georges Urbain publie la découverte de l'élément 72 qu'il nomme « celtium » (d'après les Celtes)[143]. Cependant, en 1923, George de Hevesy et Dirk Coster annoncent la découverte du même élément, qu'ils nomment « hafnium ». La communauté scientifique est alors divisée avec pour exemples, la revue Nature et Niels Bohr soutenant le groupe ayant découvert le hafnium quand la revue Chemistry & Industry, Ernest Rutherford (dans un premier temps) et la presse française soutiennent la découverte du celtium. Les partisans de l'un ou l'autre des groupes ne se reposent pas uniquement sur des arguments scientifiques, les annonces des découvertes ayant été réalisées dans un contexte de nationalisme, de changements profonds dans les méthodes utilisées en chimie et de développement de la théorie atomique[א 99]. Dans un souci de neutralité, l'UICPA ne reconnaît initialement aucune des découvertes de l'élément 72, avant de considérer que les deux noms de l'élément concerné devrait être utilisés sans distinction[144]. Puis, avec le temps, le nom hafnium s'impose[א 99].

Les noms de transfermiens, notamment les éléments synthétiques rutherfordium (numéro atomique 104) et dubnium (numéro atomique 105), ont aussi conduit à quelques débats à partir de leurs découvertes dans les années 1970, renvoyant à la controverse sur le nom des transfermiens. Celle-ci implique un groupe de recherche de Berkeley et un groupe de Doubna, revendiquant tous deux la découverte des deux éléments sus-mentionnés et par conséquent le droit de les nommer. Berkeley souhaitent donner les noms « rutherfordium » et « hahnium » quand Doubna penche pour « kourchatovium » et « nielsbohrium », respectivement pour les éléments 104 et 105. « Seaborgium » est également proposé par Berkeley pour l'élément de numéro atomique 106, engendrant des critiques de par le fait qu'il s'agirait du premier élément ayant pour éponyme une personne (Glenn Theodore Seaborg) encore vivante lors de l'attribution du nom, rejoignant ainsi la controverse. Dans les années 1990, l'UICPA crée une liste des noms reconnus des éléments 104 à 109 : les éléments 104 à 106 sont respectivement nommés « dubnium », « joliotium » et « rutherfordium ». Devant les critiques, notamment de la part des États-Unis, l'UICPA reconsidère ses choix et une nouvelle liste est publiée en 1997, soldant définitivement la controverse, les éléments 104 à 106 étant finalement nommés de manière respective « rutherfordium », « dubnium » et « seaborgium »[א 100],[145],[א 101].

Notes et références modifier

Notes modifier

Catégorisation étymologique modifier

  1. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u et v Élément dont le nom ou le symbole découlent du nom d'une propriété autre que la couleur (de manière avérée ou supposée).
  2. a b c d e f g et h Élément dont le nom est dérivé d'un objet céleste.
  3. a b c d e f g h i j k l m n o p q r et s Élément dont le nom ou le symbole découlent du nom d'une roche, d'un minéral ou d'un composé chimique (de manière avérée ou supposée).
  4. a b c d e f g h i et j Élément dont la découverte précède l'avènement de la chimie[17].
  5. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac et ad Élément dont le nom découle du nom d'une localité terrestre (de manière avérée ou supposée).
  6. a b c d e f g h i j k et l Élément dont le nom découle du nom d'une couleur (de manière avérée ou supposée).
  7. a b c d e f g h i j et k Élément dont le nom découlent d'un concept mythologique.
  8. a b c d e f g h i j k l m n o p et q Élément dont le nom découle du nom d'une personne ayant existé (de manière avérée ou supposée).

Anciens noms modifier

  1. a b c d et e Nom identique à celui actuel (2017) d'un élément chimique.
  2. Symbole identique à celui du neptunium (Np).
  3. a et b Altéré ensuite en devium[א 73].
  4. Ne doit pas être confondu avec le polonium.
  5. Symbole identique à celui de l'einsteinium (Es).
  6. a et b Le panchronium a été renommé erythronium par son découvreur, Andrés Manuel del Río. Il a été un temps considéré comme du chrome par celui-ci[א 79].
  7. Symbole identique à celui du chlore (Cl).
  8. Columbium demeure encore en usage dans le milieu anglo-saxon de la métallurgie[120].
  9. Ytterbium fait ici référence à l'élément isolé par Jean Charles Galissard de Marignac, scindé ensuite en deux autres éléments par Georges Urbain, le néo-ytterbium (renommé plus tard ytterbium) et le lutécium[123],[א 82].
  10. Ne doit pas être confondu avec le noyau d'hélium ou hélion.
  11. Lithion a été utilisé pour désigner l'élément de numéro atomique 3 alors que celui-ci n'avait pas encore été isolé. Il ne renvoyait donc pas à l'élément purifié[128].
  12. Ne doit pas être confondu avec le thallium.

Précisions diverses modifier

  1. Nommé « wolfram » à l'issue de la conférence, le nom de l'élément de numéro atomique 74 sera à nouveau changé en « tungstène » par la suite[א 9],[12].
  2. Si aucun nom ou un nom unique (dans le cas d'une découverte conjointe) n'est proposé dans les six mois suivant l'invitation à partager un nom, la Division de chimie inorganique choisit un nom seule[13],[14].
  3. Si la référence n'est pas mentionnée, il s'agit de Ringnes 1989.
  4. Le nom « helion » a ainsi été proposé pour remplacer le nom « hélium » après la découverte de son appartenance aux gaz nobles mais jamais adopté[127].
  5. Quand, dans une formule chimique ou tout autre contexte, on utilise les symboles D et T, alors H devient le symbole du protium et non plus celui de l'élément chimique hydrogène. On note par exemple HDO la formule de l'eau semi-lourde.
  6. Dans ses recommandations de 2016, l'UICPA préconise également, aux côtés de la dénomination systématique, l'emploi comme marque substitutive de la forme « élément X » avec X le numéro atomique de l'élément considéré, le symbole conseillé restant celui associé au nom systématique[14].

Références modifier

Références bibliographiques modifier

  1. Ostwald 1909, p. 5-7.
  2. Weeks et Leicester 1960, p. 4-5.
  3. Bensaude-Vincent et Stengers 1993, p. 179-301.
  4. Bensaude-Vincent et Stengers 1993, p. 299-301.
  5. Wojtkowiak 1988, p. 58.
  6. Bensaude-Vincent et Stengers 1993, p. 149-157.
  7. a et b Fontani et al. 2015, p. 147-149.
  8. Vauclair 2006, p. 278.
  9. a et b Baudet 2017, p. 112.
  10. Kean 2011, p. 129.
  11. a b c et d Depovere 2002, p. 102.
  12. Kean 2011, p. 55.
  13. Depovere 2002, p. 100-101.
  14. a et b Depovere 2002, p. 104.
  15. Gray 2009, p. 230-231.
  16. Kean 2011, p. 273.
  17. Gray 2009, p. 220-229.
  18. Emsley 2011, p. 188.
  19. Emsley 2011, p. 464.
  20. a et b Depovere 2002, p. 107.
  21. Emsley 2011, p. 412.
  22. Emsley 2011, p. 185.
  23. Emsley 2011, p. 197.
  24. Depovere 2002, p. 98.
  25. Gray 2009, p. 85.
  26. Depovere 2002, p. 99-100.
  27. Kean 2011, p. 119.
  28. a et b Depovere 2002, p. 101.
  29. Emsley 2011, p. 157.
  30. a b et c Kean 2011, p. 62.
  31. Depovere 2002, p. 108-110.
  32. Emsley 2011, p. 468.
  33. a et b Depovere 2002, p. 108.
  34. Emsley 2011, p. 458.
  35. Emsley 2011, p. 299.
  36. Emsley 2011, p. 210.
  37. a b c et d Depovere 2002, p. 100.
  38. Emsley 2011, p. 145.
  39. Emsley 2011, p. 310.
  40. Depovere 2002, p. 97-98.
  41. Emsley 2011, p. 405.
  42. Emsley 2011, p. 345.
  43. Emsley 2011, p. 594.
  44. Vauclair 2006, p. 280.
  45. Emsley 2011, p. 120.
  46. Emsley 2011, p. 475.
  47. Vauclair 2006, p. 255.
  48. Vauclair 2006, p. 281.
  49. Vauclair 2006, p. 273-274.
  50. Depovere 2002, p. 103.
  51. a et b Depovere 2002, p. 99.
  52. Depovere 2002, p. 31.
  53. Emsley 2011, p. 224.
  54. Glenn T. Seaborg 1990, p. 12-13.
  55. Glenn T. Seaborg 1990, p. 13.
  56. a et b Glenn T. Seaborg 1990, p. 16.
  57. a et b Glenn T. Seaborg 1990, p. 18.
  58. Glenn T. Seaborg 1990, p. 21.
  59. Glenn T. Seaborg 1990, p. 22.
  60. Glenn T. Seaborg 1990, p. 24.
  61. Vauclair 2006, p. 247.
  62. a b et c Fontani et al. 2015, p. 147.
  63. a et b Fontani et al. 2015, p. 79-80.
  64. a b et c Kragh 1996, p. 76-80.
  65. Fontani et al. 2015, p. 235.
  66. Fontani et al. 2015, p. 116.
  67. Fontani et al. 2015, p. 339.
  68. Fontani et al. 2015, p. 332-333.
  69. a et b Fontani et al. 2015, p. 332.
  70. Fontani et al. 2015, p. 343.
  71. a b et c Fontani et al. 2015, p. 310-312.
  72. Fontani et al. 2015, p. 286-287.
  73. a b et c Fontani et al. 2015, p. 129-132.
  74. Fontani et al. 2015, en particulier la note 209, p. 74-76.
  75. a et b Fontani et al. 2015, p. 272-273.
  76. a b et c Fontani et al. 2015, p. 30-31.
  77. a b et c Crosland 2004, p. 275.
  78. a et b Fontani et al. 2015, p. 14-16.
  79. Weeks et Leicester 1960, p. 353.
  80. Fontani et al. 2015, p. 12-13.
  81. Fontani et al. 2015, en particulier la note 32, p. 13-17.
  82. a b c et d Fontani et al. 2015, p. 234-235.
  83. Fontani et al. 2015, p. 180.
  84. a et b Fontani et al. 2015, p. 13.
  85. Kragh 1996, p. 17.
  86. a b c et d Fontani et al. 2015, p. 59-61.
  87. Fontani et al. 2015, p. 36-37.
  88. Fontani et al. 2015, p. 443-447.
  89. Fontani et al. 2015, p. 82.
  90. Fontani et al. 2015, p. 171-173.
  91. Fontani et al. 2015, p. 67-68.
  92. a et b Fontani et al. 2015, p. 202-206.
  93. Fontani et al. 2015, p. 138-139.
  94. Vauclair 2006, p. 268.
  95. Fontani et al. et 2015 p46.
  96. Fontani et al. 2015, p. 46.
  97. Vauclair 2006, p. 266-267.
  98. Fontani et al. 2015, p. 47.
  99. a et b Fontani et al. 2015, p. 235-241.
  100. Depovere 2002, p. 51.
  101. Kean 2011, p. 127-128.

Autres modifier

  1. (en) Robert Boyle, « The sceptical chymist », sur archive.org, (consulté le ).
  2. Myriam Dennehy et Charles Ramond, La philosophie naturelle de Robert Boyle, Paris, Vrin, , 416 p. (ISBN 978-2-7116-2144-6 et 2-7116-2144-8, lire en ligne), p. 76-77.
  3. Didier Kahn, Le fixe et le volatil : chimie et alchimie, de Paracelse à Lavoisier, Paris, CNRS Éditions, coll. « CNRS histoire des sciences », , 233 p. (ISBN 978-2-271-08986-1, OCLC 990828506, lire en ligne), p. 111-112.
  4. (en) « chemical element », IUPAC, Compendium of Chemical Terminology [« Gold Book »], Oxford, Blackwell Scientific Publications, 1997, version corrigée en ligne :  (2019-), 2e éd. (ISBN 0-9678550-9-8).
  5. (en) « IUPAC Periodic Table of the Elements », (consulté le ).
  6. a b c d e f g h i j k l et m (en) P. E. Childs, Chemical Nomenclature, Springer Netherlands, (ISBN 978-94-010-6081-3 et 978-94-011-4958-7, DOI 10.1007/978-94-011-4958-7_2), « From hydrogen to meitnerium: naming the chemical elements ».
  7. (en) Peter van der Krogt, « Development of the chemical symbols and the Periodic Table : Lavoisier - Dalton - Berzelius - Менделеев (Mendeleev) - Moseley ».
  8. Henri Cottez, « Les bases épistémologiques et linguistiques de la nomenclature chimique de 1787 », Meta: Journal des traducteurs, vol. 39, no 4,‎ (ISSN 0026-0452 et 1492-1421, DOI 10.7202/002408ar, lire en ligne).
  9. a et b Anton Vos, « Seaborgium, la guerre des « transfermiens » », sur www.letemps.ch, Le Temps, (consulté le ).
  10. a b c et d (en) Lars Öhrström et Norman E. Holden, « The Three-letter Element Symbols: », Chemistry International, vol. 38, no 2,‎ (ISSN 1365-2192, DOI 10.1515/ci-2016-0204, lire en ligne).
  11. Jean-Claude Baudet, Curieuses histoires de la science : quand les chercheurs se trompent, Bruxelles, Éditions Jourdan, , 232 p. (ISBN 978-2-87466-124-2, OCLC 708360490), p. 71, 224.
  12. a b c et d (en) Willem H. Koppenol, « Paneth, IUPAC, and the Naming of Elements », Helvetica Chimica Acta, vol. 88, no 1,‎ , p. 95–99 (ISSN 1522-2675, DOI 10.1002/hlca.200490300, lire en ligne, consulté le ).
  13. a b c d et e (en) W. H. Koppenol, « Naming of new elements (IUPAC Recommendations 2002) », Pure and Applied Chemistry, vol. 74, no 5,‎ (ISSN 1365-3075, DOI 10.1351/pac200274050787, lire en ligne).
  14. a b c d e f g h i et j (en) Willem H. Koppenol, John Corish, Javier García-Martínez, Juris Meija et Jan Reedijk, « How to name new chemical elements (IUPAC Recommendations 2016) », Pure and Applied Chemistry, vol. 88, no 4,‎ (ISSN 1365-3075, DOI 10.1515/pac-2015-0802, lire en ligne, consulté le ).
  15. a et b (en) « IUPAC is naming the four new elements nihonium, moscovium, tennessine, and oganesson », sur iupac.org.
  16. a et b (en) Norman E. Holden, « History of the Origin of the Chemical Elements and Their Discoverers », sur nndc.bnl.gov (consulté le ).
  17. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u et v (en) Vivi Ringnes, « Origin of the names of chemical elements », Journal of Chemical Education, vol. 66, no 9,‎ , p. 731 (ISSN 0021-9584, DOI 10.1021/ed066p731, lire en ligne, consulté le ).
  18. (en) Richard Van Noorden, « Four new element names proposed for periodic table : Welcome nihonium, moscovium, tennessine and oganesson. », Nature,‎ (DOI 10.1038/nature.2016.20069, lire en ligne, consulté le ).
  19. a b et c (en) Lars Öhrström et Jan Reedijk, « Names and symbols of the elements with atomic numbers 113, 115, 117 and 118 (IUPAC Recommendations 2016) », Pure and Applied Chemistry, vol. 88, no 12,‎ (ISSN 1365-3075, DOI 10.1515/pac-2016-0501, lire en ligne).
  20. « Les noyaux superlourds », sur irfu.cea.fr.
  21. Informations lexicographiques et étymologiques de « gadolinite » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  22. a et b Informations lexicographiques et étymologiques de « thulium » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  23. Claude Andrieux, Daniel Thévenot, Jean-Pierre Foulon, Collège d’experts de terminologie de la chimie et des matériaux de la Commission d’enrichissement de la langue française, « Le tennesse : nom préconisé en français pour l’élément 117 », Actualité chimique, no 416, 14 mars 2017, Société chimique de France.
  24. (en) « IUPAC Announces The Names Of The Elements 113, 115, 117, And 118 », sur iupac.org, .
  25. Informations lexicographiques et étymologiques de « hélium » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  26. (en) « Calcium », sur rsc.org.
  27. (en) « Sodium », sur rsc.org.
  28. (en) « Potassium », sur rsc.org.
  29. Informations lexicographiques et étymologiques de « silicium » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  30. (en) « Chlorine », sur rsc.org.
  31. (en) « Praseodymium », sur rsc.org.
  32. (en) « Rubidium », sur rsc.org.
  33. (en) A.M. Alfantazi et R.R. Moskalyk, « Processing of indium: a review », Minerals Engineering,‎ (DOI 10.1016/S0892-6875(03)00168-7, lire en ligne).
  34. Informations lexicographiques et étymologiques de « dysprosium » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  35. Informations lexicographiques et étymologiques de « osmium » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  36. (en) Karl Christe et Stefan Schneider, « Astatine (At) », sur britannica.com.
  37. Informations lexicographiques et étymologiques de « béryllium » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  38. (en) « beryllium », sur etymonline.
  39. Informations lexicographiques et étymologiques de « bore » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  40. Informations lexicographiques et étymologiques de « borax » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  41. Informations lexicographiques et étymologiques de « carbone » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  42. (en) The Editors of Encyclopædia Britannica, « Carbon (C) », sur britannica.com.
  43. Informations lexicographiques et étymologiques de « azote » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  44. « Azote », sur futura-sciences.com.
  45. (en) « sodium », sur etymonline.
  46. (en) C A Michie et D R Langslow, « Sulphur or sulfur? A tale of two spellings », BMJ : British Medical Journal, vol. 297, no 6664,‎ , p. 1697–1699 (ISSN 0959-8138, PMCID PMC1838885, lire en ligne, consulté le ).
  47. Informations lexicographiques et étymologiques de « soufre » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  48. Informations lexicographiques et étymologiques de « argon » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  49. Informations lexicographiques et étymologiques de « potassium » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  50. André Hatterer et Henri Kessler, « Potassium », sur universalis.fr.
  51. (en) « calcium », sur etymonline.
  52. Informations lexicographiques et étymologiques de « calciul » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  53. Informations lexicographiques et étymologiques de « fer » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  54. Informations lexicographiques et étymologiques de « cobalt » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  55. Informations lexicographiques et étymologiques de « nickel » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  56. Informations lexicographiques et étymologiques de « cuivre » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  57. (en) « zinc », sur etymonline.
  58. Informations lexicographiques et étymologiques de « germanium » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  59. (en) « arsenic », sur etymonline.
  60. Informations lexicographiques et étymologiques de « strontium » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  61. Informations lexicographiques et étymologiques de « zirconium » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  62. (en) « zirconium », sur etymonline.
  63. Informations lexicographiques et étymologiques de « Ruthénium » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  64. « Ruthénium », sur societechimiquedefrance.
  65. (en) « argent », sur etymonline.
  66. Informations lexicographiques et étymologiques de « cadmium » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  67. Informations lexicographiques et étymologiques de « cadmie » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  68. Informations lexicographiques et étymologiques de « indium » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  69. Informations lexicographiques et étymologiques de « étain » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  70. a b et c (en) Peter van der Krogt, « Antimony : History & Etymology ».
  71. a et b (en) « antimony », sur etymonline.
  72. (en) Claire Hansell, « All manner of antimony », Nature Chemistry, vol. 7, no 1,‎ , p. 88 (ISSN 1755-4330, DOI 10.1038/nchem.2134, lire en ligne, consulté le ).
  73. Informations lexicographiques et étymologiques de « césium » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  74. « europium », sur larousse.fr.
  75. Informations lexicographiques et étymologiques de « lutécium » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  76. Informations lexicographiques et étymologiques de « hafnium » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  77. Informations lexicographiques et étymologiques de « wolfram » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  78. Informations lexicographiques et étymologiques de « rhénium » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  79. a et b Informations lexicographiques et étymologiques de « or » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  80. Informations lexicographiques et étymologiques de « mercure » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  81. Informations lexicographiques et étymologiques de « thallium » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  82. Informations lexicographiques et étymologiques de « plomb » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  83. (en) « bismuth », sur etymonline.
  84. Informations lexicographiques et étymologiques de « bismuth » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  85. Informations lexicographiques et étymologiques de « francium » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  86. Informations lexicographiques et étymologiques de « thorium » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  87. Informations lexicographiques et étymologiques de « américium » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  88. Michael Freemantle, « Rutherfordium », Chemical & Engineering News Archive, vol. 81, no 36,‎ , p. 181 (ISSN 0009-2347, DOI 10.1021/cen-v081n036.p181, lire en ligne, consulté le ).
  89. Ivo J. Zvara, « Dubnium », Chemical & Engineering News Archive, vol. 81, no 36,‎ , p. 182 (ISSN 0009-2347, DOI 10.1021/cen-v081n036.p182, lire en ligne, consulté le ).
  90. (en) The Editors of Encyclopædia Britannica, « Seaborgium (Sg) », sur britannica.com.
  91. (en) Philip Wilk, « Probing bohrium », Nature Chemistry, vol. 8, no 6,‎ , p. 634–634 (ISSN 1755-4330, DOI 10.1038/nchem.2530, lire en ligne, consulté le ).
  92. « hassium », sur larousse.fr.
  93. Patricia Rife, « Meitnerium », Chemical & Engineering News Archive, vol. 81, no 36,‎ , p. 186 (ISSN 0009-2347, DOI 10.1021/cen-v081n036.p186, lire en ligne, consulté le ).
  94. « darmstadtium », sur larousse.fr.
  95. (en) « Roentgenium (Rg) », sur britannica.com.
  96. (en) « Copernicium (Cn) », sur britannica.com.
  97. a b c et d (en) Lars Öhrström et Jan Reedijk, « Names and symbols of the elements with atomic numbers 113, 115, 117 and 118 (IUPAC Recommendations 2016) », Pure and Applied Chemistry, vol. 88, no 12,‎ , p. 1227-1228 (ISSN 1365-3075, DOI 10.1515/pac-2016-0501, lire en ligne, consulté le ).
  98. a et b (en) Robert D. Loss et John Corish, « Names and symbols of the elements with atomic numbers 114 and 116 (IUPAC Recommendations 2012) », Pure and Applied Chemistry, vol. 84, no 7,‎ (ISSN 1365-3075, DOI 10.1351/pac-rec-11-12-03, lire en ligne, consulté le ).
  99. a et b (en) « The Guardian : Element of the week: rutherfordium », sur theguardian.com, .
  100. a b c et d (en) « Names And Symbols Of Transfermium Elements », sur www.iupac.org, .
  101. (en) Michael Freemantle, « rutherfordium », sur pubs.acs.org.
  102. (en) Brett F. Thornton et Shawn C. Burdette, « Nobelium non-believers », Nature Chemistry,‎ (DOI 10.1038/nchem.1979).
  103. a et b (en) Michael Thoennessen, « The Discovery of Isotopes : A Complete Compilation », Springer International Publishing,‎ , p. 227-244 (ISBN 978-3-319-31761-8, DOI 10.1007/978-3-319-31763-2_12).
  104. (en) Albert Ghiorso, « New Element Hahnium, Atomic Number 105 », Physical Review Letters, vol. 24, no 26,‎ , p. 1498–1503 (DOI 10.1103/physrevlett.24.1498, lire en ligne).
  105. (en) Robert E. Krebs, The History and Use of Our Earth's Chemical Elements : A Reference Guide, Greenwood Publishing Group, , 422 p. (lire en ligne), p. 347.
  106. a b c d e f g et h (en) S. C. Burdette et B. F. Thornton, « Finding Eka-Iodine: Discovery Priority in Modern Times », Bulletin for the History of Chemistry, vol. 35,‎ , p. 86–96 (lire en ligne).
  107. a b c d e f et g (en) Peter van der Krogt, « Francium : History & Etymology ».
  108. (en) H. K. Yoshihara, « Discovery of a new element ‘nipponium’: re-evaluation of pioneering works of Masataka Ogawa and his son Eijiro Ogawa », Spectrochimica Acta Part B: Atomic Spectroscopy, 10th Symposium on Total Reflection X-Ray Fluorescence Analysis and 39th Discussion Meeting on Chemical Analysis, vol. 59, no 8,‎ , p. 1305–1310 (DOI 10.1016/j.sab.2003.12.027, lire en ligne, consulté le ).
  109. a b c d e et f (en) B. T. Kenna, « The search for technetium in nature », Journal of Chemical Education, vol. 39, no 9,‎ , p. 436 (ISSN 0021-9584, DOI 10.1021/ed039p436, lire en ligne, consulté le ).
  110. M. Gerber, « À la recherche de deux métaux inconnus : Chapitre premier », Le Moniteur scientifique du Docteur Quesneville, 5e série, t. 7,‎ (lire en ligne).
  111. M. Gerber, « À la recherche de deux métaux inconnus : Suite et fin », Le Moniteur scientifique du Docteur Quesneville, 5e série, t. 7,‎ (lire en ligne).
  112. (en) Kasimir Fajans et Donald F. C. Morris, « Discovery and Naming of the Isotopes of Element 91 », Nature, vol. 244, no 5412,‎ , p. 137–138 (DOI 10.1038/244137a0, lire en ligne, consulté le ).
  113. a et b (en) Richard Wilson, « Peculiar protactinium », Nature Chemistry, vol. 4, no 7,‎ , p. 586–586 (ISSN 1755-4330, DOI 10.1038/nchem.1389, lire en ligne, consulté le ).
  114. (en) J. P. Adloff, « The centenary of a controversial discovery: actinium », Radiochimica Acta, vol. 88, nos 3-4,‎ (ISSN 2193-3405, DOI 10.1524/ract.2000.88.3-4.123, lire en ligne, consulté le ).
  115. a et b J. B. Morin, Dictionnaire étymologiques des mots françois dérivés du grec et usités principalement dans les sciences, les lettres et les arts, Waréc, , 528 p. (lire en ligne), p. 86.
  116. Informations lexicographiques et étymologiques de « nitrogène » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  117. a b et c (en) R.E. Banks, « Isolation of fluorine by Moissan: setting the scene », Journal of Fluorine Chemistry, vol. 33, nos 1-4,‎ , p. 3–26 (DOI 10.1016/s0022-1139(00)85269-0, lire en ligne, consulté le ).
  118. a b et c (en) Mary Elvira Weeks, « The discovery of the elements. XV. Some elements predicted by Mendeleeff », Journal of Chemical Education, vol. 9, no 9,‎ , p. 1605 (ISSN 0021-9584, DOI 10.1021/ed009p1605, lire en ligne, consulté le )
    voir également : Weeks et Leicester 1960.
    .
  119. a et b (en) Pedro Cintas, « The Road to Chemical Names and Eponyms: Discovery, Priority, and Credit », Angewandte Chemie International Edition, vol. 43, no 44,‎ , p. 5888–5894 (ISSN 1521-3773, DOI 10.1002/anie.200330074, lire en ligne, consulté le ).
  120. a b c d et e (en) Norman N. Greenwood, « Vanadium to dubnium: from confusion through clarity to complexity », Catalysis Today, 4th International Symposium on Group Five Compounds Bicentennial Meeting, vol. 78, nos 1–4,‎ , p. 5–11 (DOI 10.1016/S0920-5861(02)00318-8, lire en ligne, consulté le ).
  121. a et b « colombium », sur larousse.fr.
  122. a et b (de) Charles Hatchett, « Eigenschaften und chemisches Verhalten des von Charlesw Hatchett entdeckten neuen Metalls, Columbium », Annalen der Physik, vol. 11, no 5,‎ , p. 120–122 (ISSN 1521-3889, DOI 10.1002/andp.18020110507, lire en ligne, consulté le ).
  123. a et b Georges Urbain, « Un nouvel élément, le lutécium, résultant du dédoublement de l'ytterbium de Marignac », dans Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, t. 144, , p. 759–762, lire en ligne sur Gallica.
  124. William Ramsay et Morris William Travers, « Sur un nouvel élément constituant de l'air atmosphérique », Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, t. 126,‎ , p. 1613 (lire en ligne).
  125. a et b (en) Michael Thoennessen, « The Discovery of Isotopes : A Complete Compilation », Springer International Publishing,‎ , p. 67 (ISBN 978-3-319-31761-8, DOI 10.1007/978-3-319-31763-2_5).
  126. a et b (en) Eric Scerri, A Tale of Seven Elements, Oxford University Press, , 200 p. (ISBN 978-0-19-539131-2, lire en ligne), « From Missing Elements to Synthetic Elements », p. 197.
  127. a b c d e f et g (en) Brett F. Thornton et Shawn C. Burdette, « The ends of elements », Nature Chemistry, vol. 5, no 5,‎ , p. 350–352 (DOI 10.1038/nchem.1610, lire en ligne).
  128. a et b (en) F. Neil Johnson, The History of Lithium Therapy, Palgrave Macmillan, London, (DOI 10.1007/978-1-349-07289-7_1, lire en ligne), p. 1–4.
  129. Roger Naslain et E.U., « Lithium », sur universalis.fr.
  130. a et b (en) Nadezda V. Tarakina et Bart Verberck, « A portrait of cadmium », Nature Chemistry, vol. 9, no 1,‎ , p. 96–96 (ISSN 1755-4330, DOI 10.1038/nchem.2699, lire en ligne, consulté le ).
  131. (en) Brett F. Thornton et Shawn C. Burdette, « Frantically forging fermium », Nature Chemistry, vol. 9, no 7,‎ , p. 724 (ISSN 1755-4330, DOI 10.1038/nchem.2806, lire en ligne, consulté le ).
  132. a b c d e et f (en) Darleane C. Hoffman, Albert Ghiorso et Glenn T. Seaborg, The transuranium people : the inside story, Imperial College Press, (ISBN 1-86094-309-8), chap. 6 (« The “Big Bang”: Discovery ofEinsteinium and Fermium »), p. 189-190.
  133. T.-L. Phipson, « Sur l'existence d'un nouvel élément métallique, l'actinium, dans le zinc du commerce », dans Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, t. 93, , p. 387-388, lire en ligne sur Gallica.
  134. (en) David D. Owen, « Description of two New Minerals and a New Earth », American Journal of Science, vol. 13,‎ , p. 420-423.
  135. (en) K. Schnorr, V. Mäckel, N. S. Oreshkina, S. Augustin, F. Brunner, Z. Harman, C. H. Keitel, J. Ullrich et J. R. Crespo López-Urrutia, « Coronium in the Laboratory: Measuring the Fe XIV Green Coronal Line by Laser Spectroscopy », The Astrophysical Journal, vol. 776, no 2,‎ , p. 121 (ISSN 0004-637X, DOI 10.1088/0004-637X/776/2/121, lire en ligne).
  136. (en) The Editors of Encyclopædia Britannica, « Nebulium », sur britannica.com.
  137. René Meyer, « Tungstène », sur universalis.fr, Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  138. (en) Juris Meija, « Symbols of the Elements, Part III (concluded) », Chemistry International, vol. 36, no 4,‎ (DOI 10.1515/ci.2014.36.4.25, lire en ligne).
  139. (en) IUPAC Commission on Nomenclature of Inorganic Chemistry, « Names for Muonium and Hydrogen Atoms and their Ions », Pure and Applied Chemistry, vol. 73,‎ , p. 377-380 (DOI 10.1351/pac200173020377, lire en ligne [PDF]).
  140. (en) Juris Meija, « Symbols of the Elements, Part II », Chemistry International, vol. 36, no 3,‎ (DOI 10.1515/ci.2014.36.3.18, lire en ligne).
  141. (en) Chatt, J., « Recommendations for the naming of elements of atomic numbers greater than 100 », Pure and Applied Chemistry, vol. 51, no 2,‎ , p. 381–384 (DOI 10.1351/pac197951020381).
  142. (en) Subhash Kak, « Mendeleev and the Periodic Table of Elements » [PDF], sur arxiv.org.
  143. Jean-Claude Baudet, Curieuses histoires de la science : quand les chercheurs se trompent, Bruxelles, Éditions Jourdan, , 232 p. (ISBN 978-2-87466-124-2, OCLC 708360490), p. 68, 72.
  144. (en) Helge Kragh, « Anatomy of a Priority Conflict: The Case of Element 72 », Centaurus, vol. 23, no 4,‎ , p. 275–301 (ISSN 1600-0498, DOI 10.1111/j.1600-0498.1980.tb00235.x, lire en ligne, consulté le ).
  145. (en) Darleane C. Hoffman, Albert Ghiorso et Glenn T. Seaborg, The transuranium people : the inside story, Imperial College Press, (ISBN 1-86094-309-8), chap. 13 (« Naming Controversies and the Transfermium Working Group »), p. 369-396.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.