Opération Tamour

Opération militaire française en Jordanie

Opération Tamour
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Logo de l'opération

Localisation Drapeau de la Jordanie Jordanie
Planifiée par Drapeau de la France France
Objectif Soutien sanitaire
Date -
(1 an, 3 mois et 18 jours)
Participants Antenne médicale n°8
Détachements du 1er REG
Détachements de la 13e DBLE

L'opération Tamour est une opération militaire menée par l'Armée française du au en Jordanie. Elle consiste à envoyer un détachement sanitaire afin de prendre en charge les nombreux réfugiés et blessés à la suite de la guerre civile syrienne[1].

Historique modifier

Le détachement, composé initialement d'une cinquantaine d'éléments de l'antenne chirurgicale no 8 de Brest[2] s'est installé le au camp de Zaatari à une dizaine de kilomètres de la frontière syrienne. Ce camp a la capacité d'accueillir jusqu'à 113 000 réfugiés.

Le , une cérémonie officielle a été organisée au camp de Za’atari en Jordanie. Cette cérémonie a marqué la fin du mandat de l’opération Tamour[3]. Les capacités médicales civiles et militaires présentes sur le camp suffisent à absorber l’ensemble des besoins des réfugiés. Cette évolution a rendu marginale la présence d’un GM composé de militaires. Son désengagement a donc été décidé. L’ensemble des 80 militaires issus des trois armées et du service de santé des armées composant la mission terminent fin le conditionnement d’un peu plus d’une douzaine de conteneurs, du matériel et quelques véhicules pour un retour fin 2013.

Unités modifier

Au cours de cette opération, différents moyens militaires ont été mobilisés :

Bilan modifier

D’ à , le groupement médical a réalisé 350 interventions chirurgicales lourdes, 22 000 consultations au profit des réfugiés et des victimes des combats en Syrie. 38 000 enfants de moins de 5 ans ont été vaccinés contre la rougeole.

Notes et références modifier

  1. article sur le site du ministère de la Défense
  2. « Opération "Tamour" en Jordanie », sur Zone Militaire, (consulté le )
  3. [1]
  4. Article sur le site du régiment
  5. Képi blanc no 748 - novembre 2012

Voir aussi modifier