Organisation maritime internationale

institution spécialisée de l'Organisation des Nations unies

Organisation maritime internationale
Image illustrative de l’article Organisation maritime internationale
Organe de l'ONU
Type d'organisation Agence spécialisée de l'ONU
Acronymes OMI, IMO
Secrétaire général Kitack Lim (en)
sous-Chef
Statut Active
Membres
Siège Londres (Royaume-Uni)
Création 1948
Site web www.imo.org/fr/
Organisation parente

L'Organisation maritime internationale (OMI ; en anglais : International Maritime Organization, IMO ; en espagnol : Organización Marítima Internacional, OMI) est une institution spécialisée de l'Organisation des Nations unies (ONU), spécialisée dans les questions maritimes relatives à la navigation. Son siège se situe à Londres.

Historique modifier

siège de l'OMI à Londres.
  • États membres
  • Membres associés
  • Candidat

L'OMI a été créée en 1948 sous le nom d'Organisation maritime consultative intergouvernementale (OMCI)[1]. Elle a changé de nom en 1982.

En juillet 2023, l'Organisation Maritime Internationale présente un rapport stratégique et décide de statuer sur un objectif simple : la neutralité carbone pour 2050 et l’utilisation de combustibles de substitution d'ici à 2030[2].

Buts de cette organisation modifier

  • Collaboration entre les États membres dans le domaine de la réglementation maritime.
  • Adoption des normes de sécurité.
  • Prévenir les pollutions du milieu marin par les navires et installations portuaires.
  • Encourager l’abandon des mesures discriminatoires, en vue de mettre les ressources des services maritimes à la disposition du commerce mondial sans discrimination.

Composition modifier

L’OMI compte 174 membres (2017[3]) et trois membres associés : Hong Kong (Chine), Macao (Chine) et les Îles Féroé (Danemark).

Fonctionnement modifier

L’Assemblée, composée de tous les États membres, se tient tous les deux ans.

Le Conseil dirige les travaux de l’OMI. Il est composé de quarante membres élus pour deux ans par l’Assemblée.

Le Secrétaire général est élu par l’Assemblée pour un mandat de quatre ans.

Secrétaires généraux de l’OMI[4]
Nom Pays Mandat
Ove Nielsen (d) Drapeau du Danemark Danemark 1959-1961
William Graham (d)[5] Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 1961-1963
Jean Roullier (d) Drapeau de la France France 1964-1967
Colin Goad (d) Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 1968-1973
Chandrika Prasad Srivastava (d) Drapeau de l'Inde Inde 1974-1989
William O'Neil (d) Drapeau du Canada Canada 1990-2003
Efthymios Mitropoulos (d) Drapeau de la Grèce Grèce 2004-2011
Koji Sekimizu (d) Drapeau du Japon Japon 2012-2015
Kitack Lim (d) Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud 2016–

Ses effectifs sont d’environ 300 fonctionnaires internationaux.

Comités et sous-comités modifier

Les comités et sous-comités sont responsables de la réalisation des travaux de l’OMI et édictent à cet effet des règles auxquelles les États Membres doivent se conformer.

Le premier comité à avoir été créé est le Comité de la sécurité maritime. Il est responsable de la sécurité de la construction, de l’équipement et des opérations des navires de la marine marchande. C’est le comité le plus technique de l’OMI. Il gère le travail de sous-comités et leur soumet de nouveaux thèmes de discussion. Il s’occupe principalement de l’étude de l’influence humaine dans les accidents maritimes. Il a aussi créé le code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires (ISPS) qui s’assure que les procédures adéquates soient mises en œuvre à bord.

Le Comité de la protection du milieu marin (CPMM), qui est chargé de coordonner les activités de l’Organisation dans le domaine de la prévention et de la maîtrise de la pollution, a été créé par l’Assemblée de l'OMI en . Il est responsable de la convention Marpol qui a pour objectif de limiter les pollutions accidentelles et opérationnelles des navires. C’est ce comité qui a obligé tous les pétroliers à naviguer avec une double coque, pour limiter le risque de pollution en cas d’accident.

Ces deux comités dirigent un certain nombre de sous-comités dont le nom indique le domaine d’activité : sécurité de la navigation (Sous-comité NAV) ; radiocommunications, recherche et sauvetage (Sous-comité COMSAR) ; formation et veille (Sous-comité STW) ; transport des marchandises dangereuses, des cargaisons solides et des conteneurs (Sous-comité DSC) ; conception et équipement du navire (Sous-comité DE) ; prévention de l’incendie (Sous-comité FP) ; stabilité et lignes de charge et sécurité des navires de pêche (Sous-comité SLF) ; application des instruments par l’État du pavillon (Sous-comité FSI) et liquides et gaz en vrac (Sous-comité BLG).

Le Comité juridique a été constitué pour traiter des problèmes juridiques soulevés par l’accident du Torrey Canyon en 1967 et est devenu ensuite un comité permanent chargé d’examiner toute question juridique qui relève de la compétence de l’Organisation.

Le Comité de la coopération technique coordonne les activités d’assistance technique que l’OMI mène, notamment au profit des pays en développement pour leur permettre d’appliquer les mesures techniques imposées par l’OMI.

Le Comité de la simplification des formalités est chargé de faciliter le trafic maritime international en réduisant les formalités et en simplifiant les documents requis par les ports ou autres terminaux à l’arrivée et au départ des navires.

Principaux instruments juridiques modifier

Les principaux instruments obligatoires de droit maritime de l'OMI sont :

Notes et références modifier

  1. « Les Seychelles rejoignent la liste blanche de l’OMI », sur www.seychellesnewsagency.com (consulté le ).
  2. « Transports maritimes : signature d’un accord historique de décarbonation à l’OMI », sur PoleSocietes, (consulté le )
  3. (en) « Membership », sur www.imo.org (consulté le )
  4. « Structure de l'OMI », sur www.imo.org (consulté le )
  5. par intérim, à la suite de la mort d'Ove Nielsen

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier