Palme Dog
prix indépendant remis durant le Festival de Cannes
Cet article possède un paronyme, voir Palme d'or.
La Palme Dog ou Palm Dog est un prix indépendant remis durant le Festival de Cannes qui récompense depuis 2001 la « meilleure performance canine sur grand écran ».
Présentation modifier
La « Palm Dog » est un prix créé par le journaliste britannique Toby Rose en 2001, destiné à récompenser la « meilleure performance canine sur grand écran »[1]. C'est un prix d'interprétation parodique à destination du meilleur chien dans un des films de la sélection officielle (en compétition, hors compétition et Un certain regard) ou des sélections parallèles (semaine de la critique et quinzaine des réalisateurs)[2], que le chien soit en chair ou animé.
Aujourd'hui remis en fin de festival, il est décerné par un jury composé de professionnels du cinéma[3].
Le nom de la récompense est un jeu de mots[4] avec la Palme d'or, la récompense la plus prestigieuse du festival. Le prix se présente sous la forme d'un collier de chien en cuir rouge remis directement à l'animal ou au propriétaire. Dans plusieurs éditions, c'est le réalisateur lui-même qui vient chercher la distinction[1],[2],[5].
Palmarès modifier
Il est précisé le nom du chien et de sa race.
Années 2000 modifier
- 2001 : Otis[6] (Jack Russel) dans The Anniversary Party[7]
- 2002 : Tâhti[6] dans L'Homme sans passé
- 2003[8] : Moses[6] (chien « à la craie ») dans Dogville
- 2004 : tous les chiens[6] dans Mondovino
- 2005 : Bruno[6] dans Le Chien jaune de Mongolie
- 2006[9] : Mops[6] (Bouledogue français) dans Marie-Antoinette
- 2007 : ex-æquo
- Tous les chiens errants[6] dans Ma-Mha
- Yuki[6] dans Persepolis
- 2008 : Lucy[1] dans Wendy et Lucy
- 2009 : Dug[6] dans Là-haut
Années 2010 modifier
- 2010 : Boss[6] (boxer) dans Tamara Drewe
- Prix spécial : Vuk (chien de berger) dans Le quattro volte[10]
- 2011 : Uggie[1],[3] (Jack Russell terrier) dans The Artist
- 2012[11],[12] : Banjo et Poppy[6] (fox terrier) dans Touristes
- Mention spéciale : Billy Bob (Jack Russell) dans Le Grand Soir
- 2013 : Baby Boy[1] (caniche) dans Ma vie avec Liberace
- Prix spécial : Les chiens dans The Bling Ring[13]
- 2014[14] : Hagen, incarné par Luke et Body[6] dans White God
- Prix spécial : Roxy () dans Adieu au langage
- 2015 : Lucky[6] (Maltipoo (en)) dans Les Mille et Une Nuits
- Prix du Jury : Bob (Border collie) dans The Lobster
- 2016[15] : Nellie[1], dans le rôle de Marvin[6] (Bulldog) dans Paterson
- 2017 : Einstein, dans le rôle de Bruno[16] (caniche) dans The Meyerowitz Stories
- 2018 : l'ensemble des chiens (molosses, caniches, chihuahua…)[1],[17] dans Dogman
- 2019 : Brandy[1] (American Staffordshire Terrier) dans Once Upon a Time… in Hollywood[18].
Années 2020 modifier
- 2021 : Dora, Rosie et Snowbear[19] (Épagneuls Springer anglais)[20] dans The Souvenir Part II.
- 2022 :
- Palme Dog : Brit (caniche) dans War Pony (États-Unis)
- Grand Prix du Jury : Marcel dans Marcel ! (Italie) et Sheepdog dans Godland (Islande)
- Palm DogManitarian Award : Patron (Jack Russel), chien de l'armée ukrainienne, détecteur d'explosifs, pour son service durant la guerre russo-ukrainienne[21],[22],[23].
- 2023 :
- Palme Dog : Messi, dans le rôle de Snoop (Border collie) dans Anatomie d'une chute [24]
- Grand Prix du Jury : Alma, dans le rôle de Chaplin dans Les Feuilles mortes[25]
Notes et références modifier
- Aline Cochard, « Cannes : et la Palm Dog 2019 est attribuée à... », sur Le Point, (consulté le )
- Aurelien Bacot, « La Palm Dog du Festival De Cannes », sur myCANAL, (consulté le )
- Anne Le Hars, « Festival de Cannes : le Pitbull de Quentin Tarantino remporte la Palm Dog Wamiz du meilleur chien », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, (consulté le )
- « Palm dog » signifie aussi « chien de poche », littéralement : chien qui tient dans la paume de la main, en anglais.
- « Le jour où le Festival de Cannes a créé la Palme Dog », sur Numéro Magazine (consulté le )
- La Rédaction, « Cannes 2017 - Palm Dog : quand Cannes récompense... le meilleur chien du Festival ! », sur AlloCiné, (consulté le )
- « Cannes’ ter-ruff-ic actors », sur Times of india,
- « Chalk dog wins Cannes award », sur BBC,
- « Marie Antoinette's Mops is top dog in Cannes », sur ABC News,
- « La Palme Dog : un prix qui a du chien ! », sur Abus de ciné,
- « > http://www.charentelibre.fr/2012/05/29/deux-prix-pour-le-grand-soir-et-une-soiree-de-dingue-avec-dujardin,1097469.php> »(> Archive.org • > Wikiwix • > Archive.is • > Google • Que faire ?)
- « lci.tf1.fr/festival-de-cannes/… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « Cannes 2013 : Palm dog pour Baby boy, le caniche aveugle de Liberace », sur Ecran Noir,
- Nathalie Simon, « Cannes 2014 : un prix spécial attribué... au chien de Godard », Le Figaro, (consulté le )
- (en) Rhonda Richford, « Cannes: Nellie Takes Palm Dog Honor for Paterson », sur hollywoodreporter.com, 20 mai 2016 (consulté le 7 février 2017).
- Maroussia Dubreuil, « A Cannes, les chiens ont aussi leur Palme », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Julia Benarrous, « À Cannes, les chiens de Dogman reçoivent un prix d'interprétation canine, la Palm Dog », sur Le Figaro, (consulté le )
- « Festival de Cannes: Brandy, la chienne du film de Quentin Tarantino, reçoit la Palm Dog », sur 20 minutes,
- « Festival de Cannes 2021 : les trois chiens de Tilda Swinton récompensés par la «Palm Dog» », sur CNEWS, (consulté le )
- Stéphane Leblanc, « Et la Palm Dog est attribuée... aux chiens de Tilda Swinton », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
- (en) Mindy Burrows, « 'War Pony' poodle fetches Palm Dog prize at Cannes », sur Reuters, (consulté le )
- (en-CA) « Ukrainian Mine-Sniffer Wins 'DogManitarian' Award at Cannes Film Festival », sur Yahoo! News, (consulté le )
- La rédaction, « Cannes 2022: Patron, le petit chien démineur devenu héros national en Ukraine récompensé à la Palm Dog », sur Nice-Matin, (consulté le )
- « rencontre avec l’incroyable chien d’Anatomie d’une Chute », sur madmoizelle, (consulté le )
- « 76e Festival de Cannes: et la Palme du meilleur chien de cinéma est attribuée à... », sur Nice Matin, (consulté le )
