Paul Bert

médecin, physiologiste et homme politique français

Paul Bert
Illustration.
Paul Bert dans les années 1880.
Fonctions
Résident général d'Annam-Tonkin

(9 mois et 11 jours)
Ministre de l'Instruction publique et des Cultes

(2 mois et 8 jours)
Gouvernement Léon Gambetta
Prédécesseur Jules Ferry
Successeur Jules Ferry
Député français

(14 ans, 5 mois et 2 jours)
Circonscription Yonne
Groupe politique Extrême gauche
puis Union républicaine
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Auxerre (Yonne)
Date de décès (à 53 ans)
Lieu de décès Hanoï (Tonkin)
Nature du décès choléra
Nationalité Drapeau de la France Français
Profession physiologiste

Paul Bert, né le à Auxerre et mort le à Hanoï, est un médecin, physiologiste et homme politique français.

Élève de Claude Bernard, suppléant de Pierre Flourens au Muséum national d'histoire naturelle, il étudie la physiologie de la respiration (en altitude et en plongée) et s'intéresse à la greffe et à l'anesthésie.

Élu député radical à partir de 1872, il est l'un des 363 lors de la crise de 1877.

Anticlérical, il est l'un des fondateurs de l’« école gratuite, laïque et obligatoire » qu'instaurent les lois de Jules Ferry, auquel il succède comme ministre de l'Instruction publique et des Cultes, de 1881 à 1882.

Soutien de la politique de colonisation, il publie plusieurs manuels scolaires qui se réfèrent à des idées et à des théories explicitement racistes. En , il est nommé résident supérieur de l'Annam-Tonkin, en Indochine, où il meurt quelques mois plus tard des suites du choléra.

Biographie modifier

Issu d'un milieu janséniste[1], il étudie le droit, obtenant un doctorat en droit en 1857 ; et finalement sous l'influence du zoologiste, Louis Pierre Gratiolet (1815-1865), il s'intéresse à la physiologie, devenant l'un des plus brillants élèves de Claude Bernard. Docteur en médecine en 1863 (thèse sur la greffe animale soutenue le samedi 8 aout 1863), docteur ès sciences en 1866, professeur de physiologie à Bordeaux en 1866 (ce fut le plus jeune professeur de France) puis à la Sorbonne en 1869, il devient membre de l'Académie des sciences en 1882. Il a rédigé de nombreux manuels scolaires aux thèses ethnocentrées, qui pourraient sembler racistes de nos jours, comme de nombreux écrits du XIXe siècle. Cet ethnocentrisme fut toutefois corrigé lors de son expérience de terrain lorsqu'il fut en poste au Tonkin. Il contribua à établir le paradigme racial républicain qui colora la colonisation française de ses conceptions sur l'inégalité des races, mais, à l'instar de l'antisémitisme, il serait anachronique de juger des écrits de la fin du XIXe siècle à l'aune des valeurs du XXIe siècle[2].

Il meurt du choléra à Hanoï, sept mois après sa nomination comme résident général du protectorat du Tonkin. Il est inhumé à Auxerre[3] au cimetière Dunand[4].

Paul Bert a été l'époux de Joséphine Clayton, protestante d'origine écossaise[5]. Ils ont trois filles dont deux, Henriette (1866-1933) et Léonie (1876-1923), ont chacune épousé un frère Chailley, Joseph pour la première, et André pour la seconde. Pauline (1869-1961) épousa Antony Klobukowski. Il eut un fils illégitime, Paul Berthelot, qui fut un militant anarchiste et un pionnier de l'espéranto.

Œuvre scientifique modifier

Paul Bert dans les années 1860-1870

Le nom de Paul Bert est associé à la physiologie de la plongée sous-marine. Il est le premier à avoir décrit de façon systématique l'état de convulsion lié à la toxicité de l'oxygène sous forte pression partielle pour le système nerveux central dit « effet Paul Bert ». Il publie un ouvrage récapitulatif en 1878, La Pression barométrique, où il décrit différentes expériences sur les manifestations causées par les variations de la pression atmosphérique et de la pression d'oxygène sur l'être humain, et ce, à l'aide d'un caisson étanche de grande taille, pouvant contenir un homme. Il détaille ainsi les effets du manque (hypoxie) ou du trop plein d'oxygène (hyperoxie).

Il va appliquer ses connaissances à la réalisation d'un scaphandre muni d'un régulateur de pression. Il travaille également, durant les années 1870, sur les gaz anesthésiants, notamment le protoxyde d'azote.

En 1874, il prépare les aéronautes Joseph Crocé-Spinelli et Théodore Sivel à une ascension en ballon à 7 300 mètres d'altitude. L'année suivante, alors que les deux aéronautes se lancent dans une nouvelle ascension en compagnie de Gaston Tissandier, ils ne reçoivent pas à temps une lettre de Paul Bert les informant que leur réserve en oxygène ne sera pas suffisante pour trois hommes. Seul Tissandier survit à l'expédition.

Parcours politique modifier

De nombreuses voies publiques et établissements scolaires portent le nom de Paul Bert. Il a laissé sa marque dans trois domaines : l'Instruction publique, les cultes, et les colonies. Il a été député de l'Yonne de 1872 à 1886, ministre de l'Instruction publique et des Cultes du gouvernement Gambetta du au , et le premier Résident supérieur au Tonkin et en Annam en 1886.

Paul Bert a été, avec Jules Ferry, Marcellin Berthelot et Jean Macé, le promoteur[6] de l'école gratuite, laïque et obligatoire (par exemple, loi du imposant la création d'au moins une École normale de garçons mais aussi de filles par département, pour la formation des « hussards noirs »). Il s'attacha spécialement à la scolarisation des enfants et des jeunes filles, et rédigea plusieurs ouvrages d'enseignement scientifique d'une grande valeur pédagogique, mais dans lesquels il exprimait – et par lesquels furent diffusées – ses idées concernant la supériorité de la race blanche. Ministre des Cultes, il se consacra à la lutte contre le cléricalisme. Il a été membre de plusieurs sociétés de libres penseurs dont la plupart se sont créées au début des années 1880. Il publia en 1880 l'ouvrage "La morale des Jésuites" puis en 1881 un manuel d'instruction civique de coloration nettement anticléricale, qui fut mis à l'Index par l'Église catholique. Paul Bert fut membre fondateur et vice-président jusqu'à sa mort de l'Union de propagande démocratique anticléricale.

Les funérailles nationales civiles de Paul Bert, centrées à Auxerre où il est inhumé, ont provoqué un scandale chez les catholiques.

Libre-penseur et positiviste, fidèle à la devise « Ni Dieu, ni maître, à bas la calotte et vive la Sociale »[7], Paul Bert opposait la science à la religion. Il considérait en effet que ces deux systèmes de valeurs et de croyances étaient antagonistes. Il écrivait : « Avec la science, plus de superstitions possibles, plus d'espérances insensées, plus de ces crédulités niaises, de ces croyances aux miracles, à l'anarchie dans la nature. » Adepte de la science expérimentale, il refusait de s'intéresser aux questions de l'existence de Dieu et encore moins de la croyance en Dieu. Il fit inscrire sur sa stèle funéraire « Science » et « Patrie » pour affirmer son ultime conviction de la science contre la religion. Etienne Récamier[8] et le physicien et historien des sciences Pierre Duhem font allusion à son laïcisme intransigeant dans un album satirique intitulé Au pays des gorilles (1883)[9],[10].

Comme beaucoup de républicains de cette époque, Paul Bert a entretenu des relations étroites avec la franc-maçonnerie, mais il n'a jamais été franc-maçon. Il avait collaboré avec Jean Macé, qui fut un franc-maçon authentique, dans la direction de la Ligue de l'enseignement[11],[12].

Thèses racialistes modifier

Membre actif de la Société d'anthropologie de Paris à partir de 1861, Paul Bert participe activement à la diffusion des thèses racialistes[13] de cette société, notamment quand il devient ministre de l'Instruction publique[14]. Il est ainsi le rédacteur de plusieurs manuels scolaires qui se réfèrent à des idées et à des théories explicitement racistes[15],[16]. Selon plusieurs historiens[17],[13], il a aussi participé clairement à donner une orientation nationaliste aux manuels scolaires de la IIIe République, notamment les manuels d'histoire, de géographie et de français. Ces manuels, utilisés des écoles primaires à l'enseignement secondaire, ont été pour certains réédités de 1880 jusqu'aux années 1930. Son plus grand succès, la Première année d'enseignement scientifique (1883), devenu dès 1884 la Deuxième année, a été traduit en anglais en 1899 et diffusé en Angleterre mais sans grand succès, semble-t-il.

On peut retrouver dans ses ouvrages les extraits suivants:

  • « Les Nègres (fig. 23) ont la peau noire, les cheveux frisés comme de la laine, les mâchoires en avant, le nez épaté ; ils sont bien moins intelligents que les Chinois, et surtout que les Blancs (...). Il faut bien voir que les Blancs étant plus intelligents, plus travailleurs, plus courageux que les autres, ont envahi le monde entier et menacent de détruire ou de subjuguer toutes les races inférieures. Et il y a de ces hommes qui sont vraiment inférieurs. Ainsi l'Australie est peuplée par des hommes de petite taille, à peau noirâtre, à cheveux noirs et droits, à tête très petite, qui vivent en petits groupes, n'ont ni culture ni animaux domestiques (sauf une espèce de chien), et sont fort peu intelligents. »[18].
  • « Tous les hommes ne sont pas identiques à ceux de ce pays-ci. Déjà, dans notre petit village, il y a des blonds et des bruns qui sont assez différents les uns des autres [...] Les Nègres ont la peau noire, les cheveux frisés comme de la laine, les mâchoires en avant, le nez épaté; ils sont bien moins intelligents que les Chinois, et surtout que les Blancs. »
  • « Les Nègres, peu intelligents, n'ont jamais bâti que des huttes parfois réunies en assez grand nombre pour faire une ville ; ils n'ont point d'industries ; la culture de la terre est chez eux au maximum de simplicité. Ce ne sont pas cependant les derniers des hommes. Il faut mettre après eux, comme intelligence, les petites races d'hommes qui habitent les régions les plus inaccessibles de l'Afrique (...). Bien au-dessus du Nègre, nous élèverons l'homme à la peau jaunâtre (...). Il a fondé de grands empires, créé une civilisation fort avancée (...) mais tout cela semble de nos jours tombé en décadence (...). Mais la race intelligente entre toutes, celle qui envahit et tend à détruire ou à subjuguer les autres, c'est celle à laquelle nous appartenons, c'est la race blanche. »[19].

En 1883, Paul Bert est élu président d'honneur de la « Société pour la protection des colons et l'avenir de l'Algérie ». À l'instar d'une majorité des Français, il n'est pas question pour lui d'accorder des droits politiques aux indigènes. L'ancien ministre de l'instruction publique réduit singulièrement ses visées éducatives pour les colonies. Son objectif est d'adapter l'enseignement au niveau culturel des populations, afin de former des auxiliaires de la colonisation. « Il faut placer l'indigène en position de s'assimiler ou de disparaître. »[16].

Il faut noter que cette présentation d'un « Paul Bert raciste » est relativisée par l'auteur Patrice Decormeille ("Paul Bert, Race et Culture publié dans Peut-on encore chanter la douce France ? dirigé par Michel Wieviorka , Entretiens d'Auxerre, éd. de l'Aube, Paris 2007. Cf. dans le livre de Wieviorka p.192 à 207)[Qui ?] qui affirment se baser sur le « contexte historique ». Il affirme que les reproches adressés à Paul Bert seraient moins imputables au racisme qu'à de l'ethnocentrisme [20] ; il convient de noter ici que l'ethnocentrisme étant considéré comme une conséquence du racisme, cela revient peu ou prou au même.

En janvier 1886, il est nommé Résident supérieur du protectorat de l'Annam-Tonkin. Il arrive à Hanoï le . Il y meurt du choléra sept mois plus tard. Il est inhumé au cimetière Saint-Amâtre d'Auxerre ; un grand gisant de bronze de Bartholdi orne sa tombe.

Hommages et postérité modifier

Le boulevard Paul-Bert à Haïphong est renommé boulevard Lê Hồng Phong après la révolution d'Août en 1945, boulevard Hong Bang en 1954, puis rue Ðiện Biên Phủ depuis 1963[21].
Émile Peynot, Monument à Paul Bert (1889), Auxerre[22].

En 1876, Franceline Ribard lui rend hommage, lors de la publication de sa thèse de médecine, pour son engagement et son soutien à l'instruction des filles et des femmes. Le peintre Henri Patrice Dillon exécute une grande toile intitulée Les Funérailles de Paul Bert (1887)[23]. En 2015, Paul Bert est le 18e personnage le plus célébré au fronton des établissements français d'enseignement public des premier et second degrés : pas moins de 180 écoles, collèges et lycées lui ont emprunté leur nom, derrière notamment Jules Ferry (642), Jacques Prévert (472) et Jean Moulin (434)[24]. Toutefois, après sa rénovation, le groupe scolaire Paul-Bert de Malakoff (Hauts-de-Seine) prend le nom de Paulette Nardal[25],[26]. De même, de nombreuses villes ont choisi son nom pour baptiser une de leurs voies, places, etc., notamment : Aix-en-Provence, Angers, Auxerre sa ville natale (un pont), Bayonne, Brest, Clermont-l’Hérault, Dammarie-les-Lys (la place de l’église), Lens[a], Lyon, Paris, Saint-Mandé, Toulouse, Tours (un quartier), Vénissieux, ou encore Romilly-sur-Seine (Aube).

Œuvres et publications modifier

  • De la greffe animale, [Thèse de médecine de Paris no 118], imp. de E. Martinet, 1863, lire en ligne.
  • Catalogue méthodique des animaux vertébrés qui vivent à l'état sauvage dans le département de l'Yonne : avec la clef des espèces et leur diagnose, V. Masson et fils (Paris), 1864, 1 vol. (XXII-129 p.-2 pl.) ; 22 cm, lire en ligne sur Gallica.
  • Recherches expérimentales pour servir à l'histoire de la vitalité propre des tissus animaux, [Thèse présentée à la Faculté des sciences de Paris, pour obtenir le titre de Docteur ès sciences naturelles], impr. de E. Martinet (Paris), 1866, In-4° , 96 p., 2 pl., lire en ligne sur Gallica.
  • Éloge de Pierre Gratiolet, [prononcé le à la séance publique annuelle de la Société de secours des amis des sciences], impr. de C. Lahure (Paris), 1866, 31 p. ; in-8, lire en ligne sur Gallica.
  • Recherches expérimentales pour servir à l'histoire de la vitalité propre des tissus animaux. Suivi de Propositions de zoologie, de botanique et de géologie données par la faculté, Paris, E. Martinet, (lire en ligne).
  • Recherches sur les mouvements de la sensitive ("Mimosa pudica", Linn.), J.-B. Baillière et fils (Paris), 1867, In-8° , 38 p., lire en ligne sur Gallica.
  • Notice sur les titres et travaux scientifiques du Dr Paul Bert, Paris, Imprimerie de E. Martinet, 1868, lire en ligne.
  • Notice sur les titres et travaux scientifiques du Dr Paul Bert. Aout 1868, Paris, Impr. de E. Martinet, 1868, lire en ligne.
  • Leçons sur la physiologie comparée de la respiration professées au Muséum d'histoire naturelle, J.-B. Baillière et fils (Paris), 1870, 1 vol. (XXXV-588-48 p.) : ill. ; in-8, lire en ligne sur Gallica.
  • La pression barométrique : recherches de physiologie expérimentale, Paris, Masson, 1878, lire en ligne.
  • Notice sur les travaux scientifiques de M. Paul Bert (), Paris, Impr. Emile Martinet, 1878, lire en ligne.
  • La morale des Jésuites, Paris, G. Charpentier, 1880, lire en ligne.
  • Leçons, discours et conférences, Paris, G. Charpentier, 1881, lire en ligne.
  • Leçons de zoologie, professées à la Sorbonne, enseignement secondaire des jeunes filles, G. Masson (Paris), 1881, In-8° , V-561 p., fig., lire en ligne sur Gallica.
  • Banquet offert à M. Paul Bert par les Instituteurs de France () . Discours de M. Paul Bert, imp. de C. Murat (Paris), 1881 [monographie imprimée], In-18, lire en ligne sur Gallica.
  • Les Actes du grand ministère imp. de C. Marpon et E. Flammarion (Paris), 1882, In-8°, lire en ligne sur Gallica.
  • Lectures sur l'histoire naturelle des animaux, suivies d'un vocabulaire des mots techniques employés dans l'ouvrage, Hachette (Paris), 1882, In-16, IV-394 p., fig. lire en ligne sur Gallica.
  • (da) Livet og livsfunktionerne hos mennesket og de hojere dyr, [Traduction en danois par F. Levison], Coppenhague, Philipsens, 1882, lire en ligne.
  • L'instruction civique à l'école : notions fondamentales, Picard-Bernheim (Paris), 1882, 178 p. : fig. ; in-18, lire en ligne sur Gallica.
  • La première année d'enseignement scientifique, sciences naturelles et physiques : animaux, végétaux, pierres et terrains, physique, chimie, physiologie végétale : ouvrage répondant aux nouvelles matières obligatoires de l'enseignement primaire(8e édition), A. Colin (Paris), 1884, 1 vol. (336 p.) : fig. ; in-12, lire en ligne sur Gallica.
  • Lettres de Kabylie. La politique algérienne, A. Lemerre (Paris), 1885, In-8°, lire en ligne sur Gallica.
  • Premières notions de zoologie : lectures à l'usage des élèves des établissements d’enseignement secondaire, des écoles normales primaires et des écoles primaires supérieures, Paris, G. Masson, , 4e éd., VII-229 p., 1 vol. ill. ; 18 cm, lire en ligne sur Gallica.
  • Leçons d'anatomie et de physiologie animales, G. Masson (Paris), 1886, 1 vol. (260 p.) : fig. ; in-8, lire en ligne sur Gallica.
  • Lectures et leçons de choses, à l'usage de l'enseignement primaire et des classes élémentaires des lycées et collèges, A. Picard-Bernheim (Paris), 1887, 1 vol. (210 p.) : ill. ; in-18, lire en ligne sur Gallica.
  • La Première Année d'enseignement scientifique : sciences naturelles et physiques, A. Colin (Paris), 1887, 167 p. : ill. ; 19 cm, lire en ligne sur Gallica.
  • La Deuxième Année d'enseignement scientifique (sciences naturelles et physiques) : animaux, végétaux, pierres et terrains, Paris, A. Colin, , 336 p., ill., 18 cm, lire en ligne sur Gallica.
  • La Deuxième Année d'enseignement scientifique : la science appliquée, [supplément répondant aux arrêtés ministériels de et ... (Nouvelle édition (41e) conforme aux programmes)], A. Colin (Paris), 1900, p. 325-356 ; in-16, lire en ligne sur Gallica.
  • A l'ordre du jour, (2e éd.), P. Ollendorff (Paris), 1885, 1 vol. (348 p.) ; in-18, lire en ligne sur Gallica.
  • Lectures et leçons de choses, avec 150 gravures expliquées, à l'usage de l'enseignement primaire et des classes élémentaires des lycées et collèges, [ouvrage répondant aux derniers programmes officiels], (12e édition), A. Picard et Kaan (Paris), 1902, 1 vol. (210 p.) : ill. ; in-12, lire en ligne sur Gallica.
  • Histoire de la Révocation de l'Edit de Nantes à Bordeaux et dans le Bordelais : diocèse de Bordeaux. 1653-1715, Bordeaux, Marcel Mounastre-Picamilh, , 106 p. (lire en ligne)

En collaboration modifier

  • L'Œuvre de Claude Bernard, notices par Ernest Renan, Paul Bert et Armand Moreau ; introduction par Mathias Duval ; table alphabétique et analytique des œuvres complètes de Claude Bernard par le Dr Roger de la Coudraie ; bibliographie par G. Malloizel, J. B. Baillière et fils (Paris), 1881, 1 vol. (384 p.) : portr. ; in-8, lire en ligne sur Gallica.
  • Avec Raphaël Blanchard, Éléments de zoologie, G. Masson (Paris), 1885, 1 vol. (692 p.) : fig. ; in-16, lire en ligne sur Gallica.
  • Avec Anna Clayton, Les Colonies françaises, C. Bayle (Paris), 1889, 1 vol. (235 p.) ; in-16, lire en ligne sur Gallica.

Préface modifier

  • Histoire de l'Algérie racontée aux petits enfants, [Leçons, résumés, exercices oraux ou écrits par M. Jules Renard. Ouvrage destiné aux élèves des écoles primaires et publié sous le patronage du Conseil municipal d'Oran], A. Jourdan (Alger), 1884 [monographie imprimée], In-16, lire en ligne sur Gallica.

Autre modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Il s'agit de la rue où se trouve le Louvre-Lens.
  2. Car elle dessert le carrefour du boulevard Ambroise-Croizat et de la rue Paul-Bert à Vénissieux.

Références modifier

  1. Léo Hamon, Du jansénisme à la laïcité : le Jansénisme et les Origines de la déchristianisation, Paris/Paris, éd. Maison des sciences de l'homme, coll. « Entretiens d'Auxerre », , 256 p. (ISBN 2-7351-0239-4 et 978-2735102396, lire en ligne), p. 6.
  2. Decormeille 2007, p. à préciser.
  3. Alain Bataille, « Funérailles et tombeau de Paul Bert », sur societepaulbert.fr, société Paul-Bert.
  4. « Le tombeau de Paul Bert au cimetière Dunand, sculpture de Bartholdi à Auxerre », sur petit-petit-patrimoine.com.
  5. Jacqueline Lalouette, « Épouser une protestante : le choix de républicains et de libres penseurs au siècle dernier », Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français (1903-), vol. 137,‎ , p. 197–231 (ISSN 0037-9050, lire en ligne, consulté le )
  6. Pierre Pierrard, L’Église et la Révolution : 1789-1889, Paris, Éditions Nouvelle Cité, , 272 p. (ISBN 2-85313-176-2 (édité erroné) et 2-85313-176-9, BNF 34956520), p. 227.
  7. « Paul Bert parle encore de justice », sur auxerretv.com.
  8. Comité d'Histoire de la BnF, « Etienne Récamier », sur bnf.fr (consulté le ).
  9. Etienne Récamier, Au pays des gorilles, Paris, E. Dentu,
  10. Jacqueline Lalouette, La Libre-pensée en France, 1848-1940, Paris, Albin Michel, , 640 p. (ISBN 9782226297341), p. 248
  11. Kotovtchikhine 2001, p. 264-268.
  12. Daniel Ligou, Dictionnaire de la franc-maçonnerie, Paris, PUF, coll. « Grands dictionnaires », , 2e éd. (1re éd. 1987), 1301 p. (ISBN 2-13-040110-4 et 978-2130401100), p. 136.
  13. a et b « Paul Bert, les Blancs et les autres », sur contreculture.org.
  14. Reynaud Paligot 2006, p. à préciser.
  15. Cambefort 2001, p. 66.
  16. a et b Reynaud Paligot 2006, p. 140-141.
  17. Suzanne Citron, Le Mythe national : l'histoire de France revisitée, Éditions de l'Atelier, coll. « L'Atelier en poche », , 366 p. (ISBN 978-2-7082-4528-0 et 2-7082-4528-7), à préciser.
  18. Paul Bert 1888, p. 17-18.
  19. Paul Bert 1885, p. 91-93.
  20. Decormeille 2007, p. non précisée.
  21. (vi) « Phố Paul Bert Hải phòng xưa », sur tuyphongdaothu.wordpress.com, (consulté le ).
  22. « Monument à Paul Bert – Auxerre », sur e-monumen.net.
  23. Dominic Saucier, « Henri Patrice Dillon – Site de Sommières et Son Histoire », sur sommieresetsonhistoire.org, (consulté le )
  24. « De Jules Ferry à Pierre Perret, l'étonnant palmarès des noms d'écoles, de collèges et de lycées en France », sur lemonde.fr, (consulté en ).
  25. Tessa Grauman et Guy Étienne, « Une école de Malakoff porte désormais le nom de la militante de Martinique Paulette Nardal », sur Martinique la 1ère, (consulté le )
  26. Tessa Grauman et Guy Étienne, « Travaux de l’élémentaire Paulette-Nardal », sur malakoff.fr, (consulté le )
  27. « Square Thomas-Jefferson », sur paris.fr (consulté le ).
  28. Site de la société Paul-Bert.
  29. « Réseau Paul Bert », bordeaux.fr, consulté le 19 avril 2022.
  30. « RPBFM - Radio Paul Bert, la radio participative du réseau social et culturel Paul Bert », sur RPBFM (consulté le ).

Annexes modifier

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Bibliographie modifier

Informations du Parlement modifier

  • « Paul Bert », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
  • « De la nécessité de créer des Facultés nouvelles » [Rapport de M. Bert à l'assemblée nationale. Société de biologie, séance du / Académie de médecine, séance du 26 mai], in: Le progrès médical, 1874, série 01, tome 02, 1874, p. 299, 314-15, 332-33, lire en ligne.

Autres ouvrages modifier

  • Edgar Bérillon, L'œuvre scientifique de Paul Bert, Paris, Picard-Bernheim, 1887, lire en ligne.
  • Bertrand Beyern, Guide des tombes d'hommes célèbres, Le Cherche midi, , 385 p. (ISBN 978-2-7491-2169-7, lire en ligne), p. 272.
  • Yves Cambefort, L'enseignement de la zoologie entre philosophie et leçon de choses. Les manuels pour l'enseignement secondaire de 1794 à 1914, Institut national de Recherche pédagogique, , 109 p..
  • Élie de Cyon, « La guerre à Dieu et la morale laïque, réponse à M. Paul Bert », aux Bureaux du Journal Le Gaulois, Paris,‎ (lire en ligne).
  • Rémi Dalisson, Paul Bert, l’inventeur de l’école laïque, Armand Colin, , 336 p.
  • Rémi Dalisson, « Paul Bert, logiques et contradictions de l’engagement républicain d’un grand scientifique », in J. Broch (dir.), Médecins et politique (XVIe– XXesiècles). Études d’histoire des idées politiques et sociales, Bordeaux, LEH Édition, coll. « Les Cahiers du droit de la santé », 2019, p. 95-116.
  • Patrice Decormeille, « Paul Bert, race et culture », dans Michel Wieviorka (dir.), Peut-on encore chanter la douce France ?, Paris, éd. de l'Aube, (ISBN 978-2752603449).
  • Inconnu chez Delhomme et Briguet (Lyon et Paris), Le Bon Instituteur ou la Véritable Instruction civique opposée à l'instruction civique de M. Paul Bert, Paris, Hachette Livre BNF, coll. « Sciences sociales », (1re éd. 1886), 434 p., Nouvelle édition, revue avec soin et considérablement augmentée par un de ses amis, en un volume (ISBN 978-2-01-195388-9 et 2-01-195388-X) lire en ligne sur Gallica.
  • Claude Martin, « Anesthésie par le protoxyde d'azote sous pression. Méthode de M. le Professeur Paul Bert », lire en ligne, in De l'Anesthésie par le protoxyde d'azote, avec ou sans tension, suivie d'une note sur la germination en présence du protoxyde d'azote sous pression, [mémoire lu à la Société de médecine de Lyon (séance du )], Paris, A. Delahaye et E. Lecrosnier, 1883, lire en ligne.
  • Pierre Huard, « Paul Bert, homme politique (1833-1886). Sa carrière eut pour théâtre la France et le Viet-Nam. », in: Histoire des sciences médicales, 1979, 13 (3), p. 237-246, lire en ligne.
  • Pierre Huard : « L'œuvre scientifique de Paul Bert. », in Histoire des sciences médicales, 1979, 13 (2), p. 159-170, lire en ligne.
  • Stéphane Kotovtchikhine, Paul Bert et l'Instruction publique, Dijon, Éditions Universitaires de Dijon, coll. « Publications de l'université de Bourgogne », , 501 p. (ISBN 2-905965-48-7 et 978-2905965486), « Paul Bert et la Franc-Maçonnerie », p. 264-268.
  • Carole Reynaud Paligot, La République raciale (1860-1930), Paris, PUF, , p. 69-141.
  • William Rostène, « Paul Bert : précurseur de la médecine des mers et des airs », Pour la science, no 346,‎ , p. 7-11.
  • William Rostène et Julien Freu, L'Héritage de Paul, Éditions Alvik, , 269 p. (ISBN 978-2-914833-62-2 et 2-914833-62-8, BNF 40963652).
  • J. B. Rottenstein, Traité d'anesthésie chirurgicale contenant la description et les applications de la méthode anesthésique de M. Paul Bert, Paris, Germer Baillière, 1880, lire en ligne.
  • Jean-Pierre Soisson, Paul Bert, l'Idéal républicain, Éditions de Bourgogne, 2008, 170 p.

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