Polémique sur le nom du quartier La Négresse

La polémique sur le nom du quartier La Négresse concerne l'utilisation du mot « nègre » dans le nom de « La Négresse », un quartier de la ville de Biarritz, en France. Ce terme, qui renvoie au passé esclavagiste du port voisin de Bayonne, a une connotation péjorative et est aujourd'hui jugé raciste pour désigner une personne noire. Également, cette dénomination s'accompagne de représentations stéréotypées de femmes noires, affichées dans le quartier, notamment sur des enseignes et sur le logo, aujourd'hui retiré, des « fêtes de la Négresse ».

Enseigne stéréotypée d'une boutique de tissu du quartier La Négresse.

Depuis 2013, certains élus locaux et associations antiracistes demandent que le quartier soit renommé ou retrouve son nom basque d'origine : Harausta.

Origine et évolution du nom du quartier modifier

Quartier Harausta modifier

Lieu-dit Harausta (orthographié ici Herausta, en bas à droite) sur une carte de Cassini en 1771.

À l'origine, ce quartier excentré de Biarritz s'appelait le « quartier Harausta », mot basque signifiant « endroit poussiéreux »[1]. Ce nom, relevé dès le XVIIe siècle, lui venait de l'auberge Harausta qui s'y trouvait. Il est encore utilisé par les bascophones âgés — sous la forme « hameau de harausta dit La Négresse »[1] —, et une rue du quartier porte encore ce nom.

Une femme noire originaire des colonies d'Amérique modifier

Au début du XIXe siècle, travaille dans l'auberge une femme noire. À cette époque, Bayonne est encore un port négrier, d'où des armateurs organisent des expéditions de traite[2],[3].

Des recherches historiques ont montré récemment que cette femme a vécu dans le quartier entre 1810 et 1814, et qu'elle a été amenée dans l'hexagone par un colon d'Amérique[4]. D'autres documents officiels font état d'une auberge appelée « La Négresse » dans les années 1850, et dont le propriétaire était issu d'une famille impliquée dans le trafic négrier[4].

Ce sont les soldats de la Grande Armée de Napoléon Ier qui, de passage à Biarritz après leur déroute en Espagne en 1813-1814, donnèrent à cette femme le sobriquet de « La Négresse »[5].

Attribution officielle du nom au quartier modifier

La ville de Biarritz a ensuite, par délibération municipale du , donné le nom de « La Négresse » au quartier[6]. Selon l'historien Egoitz Urrutikoetxea, l'attribution officielle de ce nom s'inscrit dans un contexte de dénigrement de la langue basque, écartée de la culture dominante du XIXe siècle[7].

Plus d'un siècle plus tard, le , c'est par un vote du conseil municipal que la nouvelle voie desservant la zone artisanale est dénommée « rue de La Négresse ».

Premiers changements de noms dans le quartier modifier

La gare de Biarritz (anciennement gare de Biarritz-La Négresse), a depuis retiré le mot « Négresse » de sa dénomination publique[8]. De même, sur le boulevard Marcel Dassault, l'arrêt de bus Biarritz - La Négresse est devenu en 2018 l'arrêt Viaduc - Gare de Biarritz.

En , ce sont les nouveaux propriétaires de la pharmacie, anciennement Pharmacie de la Négresse, qui retirent de leur devanture le mot de « Négresse »[9].

L'hypothèse réfutée de la déformation d'une expression gasconne modifier

L'Académie gasconne Bayonne-Adour[a] émet en 2020 l'hypothèse que le nom du quartier soit une déformation du toponyme « Lana Gresa » (lande d'argile) en gascon[11], bien qu'aucun document ne puisse l'attester[12]. Cette hypothèse a depuis été réfutée[4].

Localisation modifier

Pancartes et enseignes du quartier La Négresse.

Le quartier de La Négresse se situe au sud de la ville de Biarritz. De nombreux lieux et enseignes arborent le nom de « La Négresse » dans le quartier (garage de la Négresse, rue de la Négresse, gymnase de la Négresse, péage autoroutier de la Négresse…), de même qu'une rue porte encore le nom d'« Harausta ».

Carte

Débats et campagnes autour du changement du nom modifier

Une première interrogation sur une occultation temporaire pendant un sommet franco-africain modifier

Lorsque Biarritz accueille en 1994 le sommet franco-africain, un grand panneau indique alors Les docks de la Négresse en bout de piste de l'Aéroport de Biarritz-Pays Basque. Le maire de l'époque, Didier Borotra (UDF), propose au ministère des Affaires étrangères, dirigé par Alain Juppé, de le retirer. Ce dernier refuse catégoriquement[8]. Les plaques ayant trait au quartier sont toutefois voilées temporairement[13].

Premières demandes officielles de changement de nom modifier

En , considérant que ce nom rappelle l'époque de l'esclavage, l'élu socialiste de Biarritz, Galéry Gourret, demande au conseil municipal de Didier Borotra (MoDem) que le quartier soit rebaptisé[14]. Après consultation des conseils de quartier, majoritairement favorables au statu quo, le conseil municipal rejette la demande[15].

En 2015, à la suite d'une banderole annonçant les « fêtes de la Négresse », et arborant le dessin stéréotypé d'une femme noire, le débat sur la connotation du nom prend une dimension nationale[16]. Alain Jakubowicz, président de la Licra, demande alors que le quartier soit renommé. La requête, jugée « ridicule » par le maire Michel Veunac (MoDem), est à nouveau rejetée[17]. Un sondage libre est organisé sur le site internet du journal Sud Ouest, avec 94,3 % des 6 181 participants en faveur du maintien du nom[15].

Relance du débat par l'association Mémoires et Partages modifier

Manifestation en gare de Biarritz et interpellation de Karfa Diallo modifier

Le , profitant de la tenue du 45e sommet du G7 à Biarritz, l'écrivain et militant Karfa Diallo, accompagné de l'ancien élu biarrot Galéry Gourret-Houssein et de quelques membres de l'association Mémoires et Partages, organise un happening devant la gare de la ville pour interpeller les habitants sur la dénomination du quartier[18]. Selon eux, le sobriquet de « négresse » comporte une connotation raciste et péjorative, et constitue une offense et une humiliation envers les personnes noires. Cette dénomination s'accompagne de représentations caricaturales dans l'espace public (fresques commerciales, logo des fêtes de La Négresse). Pour Karfa Diallo, cela « légitime une stigmatisation de la femme noire sous une forme d'hypersexualisation avec des fresques que l'on retrouve dans le quartier avec tous les stéréotypes racistes : lèvres pulpeuses, postérieur ample... Cette hypersexualisation de la femme noire ne fait que valider des clichés racistes et misogynes dans l'espace public »[19].

Karfa Diallo fait également part de son incompréhension : « nous savons que la ville de Biarritz et ses habitants ne sont pas racistes, alors pourquoi laisser ce nom ? »[20]. Il réclame donc, soit que le quartier reprenne son nom basque initial d'Harausta, soit que la mairie installe des plaques explicatives pour plus de pédagogie, « à l'instar des institutions qui partout dans le monde s'engagent à déconstruire les dominations héritées des crimes du passé, la ville de Biarritz s'honorerait à rentrer dans cette œuvre de mémoire et de justice »[17].

La manifestation en gare de Biarritz est interrompue par l'interpellation et le placement en garde à vue pendant 24 heures de Karfa Diallo, qui est ensuite poursuivi pour rébellion devant le tribunal correctionnel de Bayonne[21]. Il est alors soutenu par un important comité comprenant plusieurs partis ou associations (EELV Aquitaine, La France Insoumise, Solidaires étudiant-e-s Bordeaux, ou Darwin Climax Coalitions), des élus (dont Danièle Obono, Kalvin Soiresse Njall, Loïc Prud'homme, Pierre Laurent, Philippe Poutou, Michel Larive), ainsi que de nombreuses personnalités : Patrick Chamoiseau, Achille Mbembe, Jean-Louis Sagot-Duvauroux, Greg Germain, Hervé Le Corre, Doudou Diène, Firmine Richard, Dominique Sopo, Pap Ndiaye, Geneviève Fraisse, François Durpaire, Benjamin Stora, Serge Bilé, Saïd Bouamama, Catherine Coquery-Vidrovitch, Olympe Bhêly-Quenum, Françoise Vergès, Anne-Marie Garat, Patrick Girard-Haddad, Maha Abdelhamid, Aya Cissoko, William Adjete Wilson, Gabriel Okoundji, Isabelle Garo, Marie-Laure de Noray, Marie-Rose Abomo-Maurin, Thomas Deltombe[22],[23]. Au-delà de la question des violences policières, ce comité soutient « le combat contre les dénominations racistes » telles que celle du quartier La Négresse. Karfa Diallo est jugé le , et relaxé le [24].

Nouvelle demande après changement d'équipe municipale modifier

Le , profitant du changement de direction à la mairie, à la suite des dernières élections municipales, l'association revient à Biarritz pour présenter à nouveau sa demande de rétablissement du nom basque d'origine du quartier. Ils sont reçus par Thomas Habas, attaché de cabinet de la nouvelle maire Maider Arosteguy (LR)[25]. Parallèlement à cette rencontre, Karfa Diallo donne une conférence intitulée « Pourquoi le quartier de la Négresse doit retrouver son nom basque ? » au café Le Polo à Biarritz, et lance une visite guidée « Sur les traces de la Négresse de Biarritz »[26].

Le , la maire Maider Arosteguy fait connaître sa réponse. Pour elle, la demande de changement de nom n'émane que de touristes ou d'associations étrangères à la ville. Elle ne voit donc aucune raison de redonner le nom d'Harausta au quartier, et considère au contraire que celui de « la Négresse » est même un hommage rendu à la personnalité dont le sobriquet a été donné comme nom au quartier : « C'était une femme chef d'entreprise, en fait, et je trouve très bien qu'un tel symbole perdure jusqu'à nous grâce au nom du quartier »[8]. Cependant, si la maire refuse de revenir à l'ancien nom, elle reconnaît toutefois que « garder le nom tel quel, sans explication, pose bien évidemment problème ». Aussi, elle semble ouverte à la solution consistant à retrouver le vrai nom, ou prénom, de la femme noire surnommée « la Négresse »[17].

Certains élus biarrots affichent quant à eux clairement leur soutien à la demande de changement de nom, à l'image de la conseillère municipale d’opposition Lysiann Brao (EELV). Pour cette dernière, la définition du mot négresse est claire et renvoie à l'esclavage. Aussi, elle milite soit pour que le nom du quartier retrouve son nom basque, soit pour que des recherches historiques récupèrent le vrai nom de la femme noire qui a tenu l'auberge : « si on veut vraiment lui rendre hommage, il faut que le quartier porte son nom, pas seulement son surnom ». De même, l'écrivaine bayonnaise Marie Darrieussecq soutient le changement de nom et considère que le mot « négresse », utilisé et créé pour l'esclavage, représente une « insulte atroce »[8].

L'historien Jean-Yves Mollier comprend la démarche et pense aussi qu'il est temps de rebaptiser le quartier avec un accompagnement pédagogique. Tout comme la sociologue Marie-France Malonga, qui interroge : « imaginez si on appelait un lieu le “quartier du Youpin”, le “quartier du Bougnoule”, du “Chinetoque” »[8].

Action en justice au tribunal administratif de Pau modifier

En octobre 2020, l'association Mémoires & Partages, par l'intermédiaire de son avocat Me William Bourdon, adresse un courrier formel à la maire de Biarritz, laissant à celle-ci un délai de deux mois pour agir sur la dénomination du quartier, avant le lancement d'une action en justice. Dans ce courrier, Me Bourdon affirme que « cette demande s'inscrit dans un mouvement de prise de conscience – tant à l'échelle nationale qu'internationale – de la nécessité de s'interroger sur la subsistance dans nos sociétés de traces d'événements aujourd'hui justement qualifiés de crimes contre l'humanité »[17]. À titre d'exemple, il cite notamment le cas de la Commission de toponymie du Québec qui, en 2015, a annoncé le changement de nom de onze lieux contenant le mot « nègre », en français ou en anglais, estimant qu’ils étaient susceptibles de « porter atteinte à la dignité des membres de la communauté noire »[27].

Le , devant le refus de la mairie de mettre la problématique du nom de quartier à l'agenda du conseil municipal, l'association Mémoires et Partages saisit le tribunal administratif de Pau, afin qu'il contraigne la municipalité à revenir sur les délibérations « illégales » ayant octroyé le nom de « la Négresse » à un quartier et une rue de la commune[17],[28].

Karfa Diallo et Me William Bourdon devant le tribunal administratif de Pau, 7 décembre 2023.

Le procès s'ouvre le , trois ans après le dépôt du recours. L'association Mémoires & Partages, représentée par Me William Bourdon, demande que la délibération municipale d'attribution du nom de "La Négresse" au quartier soit reconnue comme illégale[29]. Elle invoque notamment la jurisprudence, pour qui « l'attribution d'un nom à un espace public ne doit être ni de nature à provoquer des troubles à l'ordre public, ni à heurter la sensibilité des personnes, ni à porter atteinte à l'image de la ville ou du quartier concerné »[30]. Comme exemple, elle cite le rejet d’une rue André Tisserand à Belfort, en 2016[31]. Si Me Bourdon se défend de vouloir gommer l’histoire : « on ne veut pas faire disparaître les rues Colbert ou les librairies Blaise Cendrars », il estime néanmoins que : « dans un espace public, l’appellation Négresse renvoie à une image racialisée, au passé colonial, à l’esclave »[32]. Pour la rapporteure publique, « le terme est péjoratif et peut inciter le Conseil municipal à une modification de son propre chef ». Elle suggère toutefois aux juges de rejeter la requête de l'association Mémoires & Partages, estimant que ce nom « ne peut être retenu comme une atteinte à la dignité humaine »[32]. Quant à Me Pierre Cambot, avocat de la ville de Biarritz, il affirme que le nom de La Négresse est « une marque de reconnaissance », concernant une femme « dont on ne sait si elle était noire ou brune »[32] (malgré les dernières recherches historiques[4]).

Par jugement du 21 décembre 2023, la juridiction administrative a débouté l'association de sa requête. Dans le jugement rendu, il est estimé « qu'en dépit de l’évolution sémantique du terme "négresse" depuis 1861 vers une connotation péjorative, la dénomination en cause ne pouvait être regardée comme portant atteinte au principe de sauvegarde de la dignité humaine ». Le tribunal souligne aussi que le conseil municipal de Biarritz a donné ce nom en 1861 dans une « perspective mémorielle, en hommage à la personne considérée et à l’histoire locale qui l’accompagne, et non dans le but de présenter de manière dégradante, humiliante ou avilissante une esclave ou descendante d’esclave à la peau noire ou de stigmatiser les membres d’une communauté pour un motif raciste ». Enfin, le tribunal a relevé « qu'il n'était pas établi, ni d’ailleurs allégué, que le nom "La Négresse", utilisé constamment depuis 150 ans, avait été de nature à heurter la sensibilité des habitants de la commune »[33].

Me William Bourdon déplore une décision « timorée » de la part du tribunal administratif « qui n'a pas pris ses responsabilités ». Selon lui, « ce terme est bien plus que péjoratif, il est raciste. Personne ne peut contester qu'une dénomination à caractère raciste ne soit pas attentatoire à la dignité »[34].

Démarches de l'association féministe Les Bask'Elles modifier

Les Bask'Elles, association féministe locale, prépare une exposition itinérante intitulée Chemin pour l'égalité : les femmes de l'ombre à la lumière. Refusant de participer à la polémique, elles ont entrepris des recherches historiques et espèrent retrouver le vrai nom de la femme noire dont le quartier de la Négresse a gardé le souvenir[4].

Patrick Serres, président de l'association anti-raciste Mémoires et Partages, regrette de son côté que « cette association Bask'Elles qui veut faire sortir les femmes de l'ombre, se refuse à dénoncer l'appellation raciste du quartier tout en se servant de cette actualité pour faire connaitre leur cause »[35].

Péage autoroutier et Fêtes de la Négresse modifier

En 2022, l'association Mémoires et Partages, dirigée par Karfa Diallo, relance la société d'autoroute Vinci pour qu'elle renomme sa sortie et son péage sur l'autoroute A63[36].

De même, en réaction au visuel stéréotypé choisi par le Comité des fêtes de La Négresse, l'association obtient que les organisateurs de ces fêtes l'abandonnent dans un souci d'apaisement[37].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les deux langues basque et gascon (variété de gascon dit « maritime ») sont historiquement parlées de longue date à Bayonne et sa voisine Biarritz, jusqu'au XXe siècle compris[10].

Références modifier

  1. a et b Hector Iglesias, « À propos de quelques noms de lieux d'Anglet et de Biarritz », Revue d'études basques, no 2,‎ , p. 1–21 (ISSN 1273-3830, DOI 10.4000/lapurdum.1770, lire en ligne, consulté le ).
  2. De Cauna et Graff 2009.
  3. Pierre Penin, « Bayonne : pas à pas à travers le passé négrier de la ville », sur SudOuest.fr, (consulté le )
  4. a b c d et e Céline Arnal, « Biarritz : le mystère du nom du quartier de la Négresse en partie résolu », France Bleu Pays basque, (consulté le ).
  5. Dr Joseph Laborde, Le Vieux Biarritz, Biarritz-Bayonne, impr. Lamaignère, , 192 p., p. 4.
  6. Guy Manaranché, « Une question vraiment d'actualité », sur Côte basque express, (consulté le ).
  7. Egoitz Urrutikoetxea, « La Négresse », sur www.mediabask.eus, (consulté le )
  8. a b c d et e Véronique Fourcade, « Un nom qui fait des histoires », Sud Ouest, (consulté le ).
  9. Pierre Penin et Raphaëlle Gourin, « Biarritz : la pharmacie du quartier La Négresse retire le nom controversé », Sud Ouest, (consulté le ).
  10. Jean-Baptiste Coyos, « Les langues basque et gasconne à Bayonne en ce début de XXIe siècle », communication au colloque Bayonne, Carrefour de Langues et de Cultures,-, Centre de recherche sur la langue et les textes basques (IKER), UPPA-UBM-CNRS, (HAL artxibo-00069681).
  11. (ca) Miquèu Baris, « A perpaus deu nom "la Négresse" a Biàrritz », sur Jornalet, (consulté le ).
  12. Concession de Guy Mondorge, partisan de l'hypothèse, dans Raphaëlle Gourin, « Biarritz : les origines gasconnes du quartier de « La Négresse » », Sud Ouest, , p. 18.
  13. Alexandre de La Cerda, « Biarritz : il y a 25 ans, les « Rois Mages » précédaient au Casino les actuels dirigeants du G7 », sur BasKulture, (consulté le ).
  14. Galéry Gourret-Houssein, « Le G7 à Biarritz avec son quartier La Négresse », Sud Ouest, (consulté le ).
  15. a et b C. Bo., « Biarritz : faut-il débaptiser le quartier de la Négresse ? », Sud Ouest, (consulté le ).
  16. Thomas Villepreux et Muriel Bonneville, « La Négresse à Biarritz, un nom de quartier qui fâche », Sud Ouest, (consulté le ).
  17. a b c d et e Camille Polloni, « À Biarritz, le quartier de «La Négresse» est à nouveau contesté », sur Mediapart, (consulté le ).
  18. Valeria Emanuele et Béatrice Dugué, « "La France a débaptisé des noms de collabos, pourquoi pas celles qui portent des noms de négriers ?" », sur radiofrance.fr, France Inter, (consulté le ).
  19. Pierre Desorgues, « En France, à Biarritz, une association souhaite renommer le quartier de "La Négresse" », TV5 Monde, (consulté le ).
  20. M.K., « Faut-il rebaptiser le quartier de la Négresse à Biarritz ? Le militant Karfa Diallo convoqué au tribunal ce jeudi », France 3 Nouvelle-Aquitaine, (consulté le ).
  21. Maite Ubiria, « Poursuivi pour avoir dénoncé le nom du quartier « La Négresse » », sur mediabask.eus, (consulté le ).
  22. « Procès de la Négresse : soutenons le combat contre les dénominations racistes », Regards, (version du sur Internet Archive).
  23. « Le nom de ce quartier est à nouveau contesté », sur histoirecoloniale.net, (version du sur Internet Archive), citant Polloni 2020.
  24. Pierre Penin, « Biarritz : Karfa Diallo relaxé par la justice des faits de rébellion », Sud Ouest, (consulté le ).
  25. Véronique Fourcade, « Biarritz : ils veulent changer le nom du quartier de la Négresse », Sud Ouest, (consulté le ).
  26. Raphaëlle Gourin, « Biarritz. Toujours en lutte pour changer le nom du quartier de la Négresse », Sud Ouest, (consulté le ).
  27. « Les mots « nègre » et « nigger » bannis de la toponymie québécoise », ICI Ottawa-Gatineau, ICI Radio-Canada Télé, (consulté le ).
  28. Bixente Vrignon et Stéphane Garcia, « Quartier "La Négresse" à Biarritz : l'association antiraciste "Mémoires et Partages" attaque la mairie », France Bleu Pays basque et France Bleu Gironde, (consulté le ).
  29. Jeanne Péru-Gelly, « Un quartier peut-il s'appeler "la Négresse" ? Le tribunal rendra sa décision dans les prochains jours », sur Outre-mer la 1ère, (consulté le )
  30. « Question écrite : Dénomination des rues et des édifices publics », sur Sénat, (consulté le )
  31. Philippe Piot, « Rue Tisserand à Belfort : le juge attend le retrait de la décision du conseil municipal », sur L'Est Républicain.fr (consulté le )
  32. a b et c Yoann Boffo, « Quartier La Négresse à Biarritz : « Le maintien du nom n’est pas une atteinte à la dignité », pour la rapporteure publique », sur SudOuest.fr, (consulté le )
  33. « Dénomination du quartier « La Négresse » à Biarritz : rejet du recours de l'association Mémoires et Partages », sur pau.tribunal-administratif.fr (consulté le )
  34. « Le quartier "La Négresse" de Biarritz peut conserver son nom, juge le tribunal administratif de Pau », sur Outre-mer la 1ère, (consulté le )
  35. Patrick Carl, « Le recours administratif contre l'appellation « la négresse » de Biarritz », Retour sur, Mémoires et Partages, (consulté le ).
  36. Raphaëlle Gourin, « Biarritz : une pétition pour que Vinci débaptise le péage de « La Négresse » », Sud Ouest, (consulté le ).
  37. Véronique Fourcade, « Biarritz : le comité des fêtes de La Négresse renonce à son logo dans un souci d’apaisement », Sud Ouest, (consulté le ).

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Jacques de Cauna et Marion Graff, La traite bayonnaise au XVIIIe siècle : Instructions, journal de bord, projets d'armement, Pau, Cairn, coll. « Écrits du for privé des Pays de l'Adour », , 180 p. (ISBN 978-2-35068-160-3). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Articles connexes modifier