Ruggero Leoncavallo

compositeur italien
Ruggero Leoncavallo
Description de l'image Leonkavallo Postcard-1910.jpg.
Surnom Leoncavallo
Naissance
Naples,
Drapeau du Royaume d'Italie Royaume d'Italie
Décès (à 62 ans)
Montecatini Terme,
Drapeau du Royaume d'Italie Royaume d'Italie
Activité principale Compositeur

Œuvres principales

Ruggero Leoncavallo ( Naples - Montecatini Terme) est un compositeur italien.

Biographie modifier

Si le nom de Ruggero Leoncavallo reste attaché à l'opéra Pagliacci (Paillasse)[1], son premier opéra créé en 1892 et considéré comme l'un des manifestes du vérisme, sa biographie est truffée de légendes, qu'il a lui-même fabriquées.

De manière certaine, on sait qu'il est fils de magistrat, qu'il a étudié au conservatoire de Naples, qu'il a suivi à Bologne les cours du poète Giosuè Carducci, qu'il a voyagé en Égypte, avant d'arriver à Paris, où il a joué du piano pour gagner sa vie dans les cafés-concerts.

À Paris, Leoncavallo se lie d'amitié avec Jules Massenet et le baryton Victor Maurel. Il commence alors à rédiger des livrets, en s'inspirant de modèles littéraires (il avait déjà écrit Chatterton en 1876, qui ne sera créé qu'en 1896, mais c'est en 1892 qu'éclatera son talent avec Paillasse, dont le succès universel lui a ouvert de nombreux horizons.

Leoncavallo a pu ainsi aborder d'autres genres : opérette, drame musical, poème symphonique comme La Nuit de mai pour ténor et orchestre, inspiré par le poème d'Alfred de Musset, exécuté pour la première fois le à Paris ou encore Séraphitus Séraphîta, poème symphonique d'après Séraphîta d'Honoré de Balzac, créé à Milan à la Scala en 1894.

L'artiste reçoit parfois des commandes, comme Der Roland von Berlin de Guillaume II (1904), et il se lancera dans la composition d'opérettes, avant de renouer avec son style initial : Œdipe Roi (1920) qu'il ne verra pas représenté, puisqu'il meurt un an plus tôt.

Il fait partie de la Giovane Scuola.

En 1895, il avait épousé à Milan, la cantatrice française Marie Rose Jean, dite Berthe Rambaud, née à Carpentras en .

Une grande partie de son patrimoine est conservé aujourd'hui au Fondo Leoncavallo de Locarno. Le musée Leoncavallo de Brissago, tout proche, préserve la mémoire du compositeur, qui a été fait citoyen d'honneur de la commune en 1904.

Opéras modifier

Opérettes modifier

  • La jeunesse de Figaro (1906) ÉUA
  • Malbrouck () Teatro Nazionale, Rome
  • La reginetta delle rose () Teatro Costanzi, Rome
  • Are you There? () Prince of Wales Theatre, London
  • La candidata () Teatro Nazionale, Roma
  • Prestami tua moglie () Casino delle Terme, Montecatini
  • Goffredo Mameli () Théâtre Carlo-Felice, Gênes
  • A chi la giarrettiera? () Teatro Adriano, Rome
  • Il primo bacio () Salone di cura, Montecatini
  • La maschera nuda () Teatro Politeama, Naples

Film modifier

Livres modifier

  • Konrad Dryden, Ruggero Leoncavallo, Life and Works (Scarecrow Press Inc. 2007)
  • Gérard Denizeau, "Les véristes" (Paris, éditions Bleu Nuit, 2011)
  • Theodore Baker et Nicolas Slonimsky (trad. de l'anglais par Marie-Stella Pâris, préf. Nicolas Slonimsky), Dictionnaire biographique des musiciens [« Baker's Biographical Dictionary of Musicians »], t. 2 : H-O, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », (réimpr. 1905, 1919, 1940, 1958, 1978), 8e éd. (1re éd. 1900), 4728 p. (ISBN 2-221-06787-8), p. 2383
  • François Buhler, "Les Tziganes" de Leoncavallo, in "Aleko, l'opéra tzigane de Rachmaninov", Connaissances et Savoirs, Paris, 2016, p. 77 - 97, (ISBN 978-2-7539-0320-3)

Notes et références modifier

  1. Ruggero Leoncavallo, Paillasse, drame en 2 actes : Paroles françaises de Eugène Crosti, Milan, E. Sonzogno, , 204 p. (lire en ligne)

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