Siège de Foua et Kafraya

2015-2018
Siège de Foua et Kafraya
Description de cette image, également commentée ci-après
Tirs d'artillerie rebelles sur Foua et Kafraya, le 8 décembre 2016.
Informations générales
Date
(3 ans, 3 mois et 21 jours)
Lieu Foua et Kafraya
Issue Victoire des rebelles
Belligérants
Drapeau de la Syrie République arabe syrienne Hezbollah
Drapeau de l'Iran Iran
Ahrar al-Cham
Front al-Nosra (2015-2016)
Front Fatah al-Cham (2016-2017)
Hayat Tahrir al-Cham (à partir de 2017)
Armée syrienne libre Jound al-Aqsa (2015-2017)
Parti islamique du Turkestan
Katiba al-Tawhid wal-Jihad (2015)
Jamaat Imam Bukhari
Forces en présence
4 000 hommes[1] inconnues
Pertes
inconnues inconnues

Guerre civile syrienne

Batailles

Coordonnées 35° 58′ 54″ nord, 36° 42′ 06″ est
Géolocalisation sur la carte : Syrie
(Voir situation sur carte : Syrie)
Siège de Foua et Kafraya

Le siège de Foua et Kafraya a lieu du au , pendant la guerre civile syrienne. Situés au nord-est d'Idleb, Foua et Kafraya sont deux villages chiites duodécimains défendus par des milices locales qui se retrouvent encerclés et assiégés par les rebelles après leur victoire à la bataille d'Idleb en mars 2015.

Forces en présences modifier

Les petites villes de Foua et Kafraya, peuplées de chiites duodécimains[2], se retrouvent encerclées et assiégées par les rebelles après la prise de la ville d'Idleb par l'Armée de la conquête le . Peuplées à elles deux d'environ 20 000 habitants[3], elles sont défendues par envrion 4 000 miliciens[1] des Forces de défense nationale[4] et du Hezbollah[5],[2].

Parmi les groupes rebelles qui prennent part au siège figurent notamment Ahrar al-Cham[2], le Front al-Nosra[5], la 101e division d'infanterie[6], le Parti islamique du Turkestan[4], Jound al-Aqsa[4], la Katiba al-Tawhid wal-Jihad[7] et le Jamaat Imam Bukhari[8].

Déroulement modifier

Offensive de l'été 2015 modifier

Carte du siège de Foua et Kafraya :
  • Territoire contrôlé par le gouvernement syrien et ses alliés
  • Territoire contrôlé par les rebelles

En , les rebelles établissent le siège de Foua et Kafraya[9]. Au fil des mois, la situation devient très difficile pour les civils et les assiégés, qui manquent de nourriture, de médicaments, d'eau potable, et sont privés d'électricité[9],[2],[10].

Le , l'Armée de la conquête, principale coalition de groupes rebelles du gouvernorat d'Idleb, lance une offensive contre les deux villages chiites[5]. Elle annonce alors dans un communiqué avoir décidé de lancer la bataille de Foua et Kafraya « contre les forces et les milices iraniennes » en représailles à l'offensive de Zabadani menée par les loyalistes[5].

Début août, les rebelles intensifient leur offensive[11]. Dans la nuit du 9 au , ils font sauter un véhicule piégé et un tunnel[12]. Les 10 et , 1 400 obus sont tirés selon l'OSDH, au moins 11 civils et 12 miliciens loyalistes sont tués[13].

Le , une trêve de 48 heures est conclue entre le régime et les rebelles à Foua, Kafraya et Zabadani[14],[15]. Elle est ensuite prolongée jusqu'au 16[16]. Le 15, la trêve est rompue, les négociations sur un échange entre Zabadani d'une part et Foua et Kafraya de l'autre, échouent en raison du fait que les rebelles auraient demandé en plus la libération de prisonniers[17]. Fin août, le Front al-Nosra s'empare de la localité de Sawariyé, limitrophe de Foua[18].

Le , les rebelles lancent un nouvel assaut[15]. Neuf attaques à la voiture piégée sont commises, dont sept perpétrées par des kamikazes[15],[4]. Selon l'OSDH, au moins 29 rebelles, 21 loyalistes et sept civils sont tués dans cet assaut[15],[4].

Trêve de septembre 2015 modifier

Le , une nouvelle trêve de six mois est conclue[19],[20],[21]. Le 27, un nouvel accord de 72 heures est conclu tant à Zabadani que dans les deux villages chiites, afin de permettre notamment l'évacuation des blessés[22],[23].

Le , les évacuations débutent : 338 personnes quittent Foua et Kafraya, tandis que 126 autres se retirent de Zabadani. Les personnes évacuées sont des civils et des combattants blessés. Le premier groupe est amené en Turquie, pour ensuite rejoindre le Liban, et arriver à terme à Damas. Le deuxième groupe est conduit au Liban, pour ensuite gagner la Turquie et atteindre à terme le Nord de la Syrie[24],[25],[26],[27],[28].

Cependant, l'intervention militaire russe au suspend le projet d'un échange de la ville de Zabadani contre les deux villages de Foua et Kafraya[29].

Le , après des négociations entre l'ONU, le régime et les rebelles, des convois de camions chargés de vivres et de médicaments, accompagné d'équipes du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, du Comité international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge syrien, parviennent à entrer dans Madaya, assiégée par le régime, et Foua et Kafraya, assiégées par les rebelles[30],[31],[10].

Évacuations de décembre 2016 modifier

Arrivée de civils de Foua et Kafraya à Alep, le 20 décembre 2016.

En , la bataille d'Alep s'achève. Un accord de cessez-le-feu est conclu le sous la houlette de la Russie et de la Turquie pour évacuer les combattants et les civils assiégés vers le gouvernorat d'Idleb ou le nord du gouvernorat d'Alep[32],[33]. Mais l'Iran, le Hezbollah et les milices chiites s'opposent à cet accord, qu'ils estiment insuffisant, et réclament en contrepartie la levée du siège et une évacuation de Foua et Kafraya[34],[35]. Le , les hommes du Hezbollah coupent la route d'évacuation à Alep et interceptent un convoi qu'ils obligent à rebrousser chemin[36].

Sous la pression de l'Iran, un nouvel accord est annoncé le et prévoit l'évacuation d'une partie des habitants de Foua et Kafraya[37],[38]. Cependant le même jour, une vingtaine de rebelles interceptent une vingtaine de bus en route pour Foua et Kafraya, forcent les chauffeurs à descendre, puis mitraillent et incendient les véhicules[37],[38]. Un des chauffeurs est également tué[38]. L'identité des auteurs de l'attaque n'est pas connue — l'attaque est revendiquée par un groupe inconnu : le Siraya Tawhid, dirigée par un ancien chef de Jound al-Aqsa[39],[40] — mais l'OSDH fait état de divergences à propos de cette évacuation entre les deux plus puissants groupes rebelles de la région : le Front Fatah al-Cham et Ahrar al-Cham, le premier étant hostile à l'accord et le second, favorable[37],[41],[42].

Cependant l'incident ne rompt pas l'accord et les premiers bus quittent Foua et Kafraya dans la nuit du 18 au [42]. Selon l'OSDH, 500 civils quittent les deux villages chiites le [43]. Puis le , le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) affirme que 1 200 personnes ont été évacuées de Foua et Kafraya et conduites à Alep[44]. L'accord initial prévoyait cependant le départ de 2 500 personnes[42],[38],[45].

Dans la nuit du 29 au , un cessez-le-feu négocié par la Turquie et la Russie est instauré dans toute la Syrie[46],[47]. Cependant des violations sont rapidement observées : le soir du , les rebelles tirent une vingtaine d'obus sur Foua et Kafraya[48].

Évacuations d'avril 2017 modifier

Habitants de Foua et Kafraya protestant contre le siège, le 18 février 2017.

Le , l'accord dit des « quatre villes » — prévoyant l'échange de Zabadani et Madaya contre Foua et Kafraya — est réactivé après de nouvelles négociations en Turquie entre l'Iran, le Qatar et Ahrar al-Cham[49],[50]. L'accord concerne l'évacuation de 30 000 combattants et civils, dont 16 000 habitants des deux villages chiites[51]. Le début des évacuations, prévu le , est retardé à cause de l'attaque chimique de Khan Cheikhoun[52],[53],[50]. Le , des dizaines d'obus de mortier sont tirés par les rebelles sur Foua[50]. Le , les évacuations commencent : environ 5 000 personnes — 1 300 combattants et 3 700 civils — quittent Foua et Kafraya chargées dans des bus[54],[55]. Elles doivent se rendre à Alep, puis de là gagner Damas ou le gouvernorat de Lattaquié[54]. Cependant en raison d'un désaccord sur le nombre des combattants évacués, les bus se retrouvent bloqués à Rachidine, une localité tenue par les rebelles près d'Alep[54],[55]. Tandis que non loin de là, le convoi des 2 000 évacués de Zabadani et Madaya est également arrêté dans le quartier de Ramoussa, tenu par les loyalistes[54]. Le , dans l'après-midi, un kamikaze conduisant une camionnette transportant de l'aide alimentaire se fait alors exploser près des 75 bus stationnés à Rachidine[54]. L'attentat fait au moins 150 morts, dont 72 enfants[56],[57]. Quelques heures après, à la nuit tombée, les évacuations reprennent : les rescapés de Foua et Kafraya entrent dans Alep et les déplacés de Zabadani et Madaya se rendent dans le gouvernorat d'Idleb[58],[59].

La situation se bloque à nouveau pendant deux jours car les rebelles réclament la libération de 750 prisonniers, finalement le régime s'engage à en relâcher 500[60].

Le , 3 000 autres habitants de Foua et Kafraya, dont 700 combattants, sont évacués vers Alep, cette fois sans encombre[61],[60]. Au même moment, 500 rebelles et membres de leurs familles prennent place dans le dernier convoi de Zabadani[61],[62]. Zabadani, Madaya et les villages voisins de Serghaya et Jabal Charqi repassent alors entièrement sous le contrôle du régime[62],[60]. Au total, 11 000 personnes ont alors été évacuées[61],[62].

Le , en vertu de l'accord, 26 otages qataris, dont des membres de la famille royale, sont libérés et remis aux autorités irakiennes[63]. Ils avaient été enlevés en en Irak, probablement par des miliciens chiites des Kataeb Hezbollah, liés à l'Iran[63]. Pour favoriser l'accord d'évacuation et la libération des otages, le Qatar aurait payé de fortes sommes à des groupes rebelles et à des milices chiites[63].

Fin avril, 8 000 civils et les combattants du Hezbollah sont encore présents à Foua et Kafraya[62]. La dernière phase d’évacuation est initialement prévue pour juin, mais elle est reportée pour des raisons logistiques[64],[65].

Malgré le cessez-le-feu des combats éclatent ponctuellement à Foua et Kafraya : quatre miliciens sont notamment tués le dans une embuscade tendue par des rebelles[66].

Évacuations d'avril et mai 2018 modifier

Fin avril et début , des malades de Foua et Kafraya sont encore autorisés à sortir en échange de l'évacuation vers Idleb de combattants de Hayat Tahrir al-Cham encerclés au sud de Damas, à la fin de la bataille de la Ghouta orientale[67]. À cette période, 11 000 habitants de Foua et Kafraya ont été évacués depuis , mais environ 10 000 autres y sont toujours assiégés[67].

Reprise des combats en juin 2018 modifier

Dans la nuit du 9 au , les forces de Hayat Tahrir al-Cham lancent une importante offensive contre Foua et Kafraya[67]. Selon l'OSDH, au moins six miliciens loyalistes et trois djihadistes sont tués le [67].

Fin du siège, accords de juillet 2018 modifier

Le , un accord est conclu entre la Russie et la Turquie pour achever l'évacuation des combattants et des civils assiégés à Foua et Kafraya, en échange de la libération de 1 500 prisonniers détenus par le régime[68],[69],[70],[71]. Selon une organisation syrienne , The Syria Campaign, les libérations ne concernent cependant aucun des « militants pacifiques détenus depuis des années », mais plutôt des « détenus emprisonnés depuis deux ou trois mois »[72]. Dans la nuit du 18 et , les 5 000 civils et 1 900 miliciens loyalistes encore présents à Foua et Kafraya sont évacués à bord d'une centaine de bus en direction d'Alep[73],[74],[65],[75],[76],[71]. Le dernier convoi composé de 23 de bus et transportant près de 900 personnes est cependant intercepté par des djihadistes de Hayat Tahrir al-Cham[77],[72]. D'après l'OSDH, 700 des prisonniers auraient refusé de gagner le gouvernorat d'Idleb, les hommes de Hayat Tahrir al-Cham seraient alors intervenus pour exiger la libération de 700 prisonniers de plus[72]. Des bus sont caillassés, certains passagers sont frappés par les combattants et leurs effets personnels confisqués[77]. Le convoi arrive néanmoins à Alep le , les contacts entre la Russie et la Turquie ayant permis de contenir l'incident[77].

Bilan humain modifier

Selon des sources pro-régime de France Info, 2 200 personnes, dont 400 enfants, sont morts pendant le siège à la date du [3].

Notes et références modifier

  1. a et b Reuters, « Syria army, rebels reach deal on Zabadani, Idlib villages: source »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), dailystar,
  2. a b c et d Luc Mathieu, « A Madaya, «ce que nous avons vu est assez horrible, il n’y avait pas de vie» », Libération,
  3. a et b Franck Genauzeau, Dans l’ombre de la guerre syrienne, le martyre de Foua et Kafraya, France Info, 28 décembre 2016.
  4. a b c d et e (en) « 64 people killed in the violent attack on the two towns of al- Fu’ah and Kefrayya », OSDH,
  5. a b c et d Syrie : Al-Nosra et groupes alliés attaquent des villages chiites dans la province d'Idleb, AFP, 15 juillet 2017.
  6. Leith Fadel, Jaysh Al-Fateh Launches Their Largest Assault on Kafraya and Al-Fou’aa, Al-Masdar News, 31 août 2015.
  7. « Djihad au pays de Cham 7/Katibat al Tawhid wal Jihad »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Historicoblog,
  8. (en) « The Last Moments Of A Suicide Bomber In Syria », Radio Free Europe (consulté le )
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  10. a et b Laure Stephan, « Syrie : le récit « déchirant » du porte-parole du CICR dans Madaya assiégée », Le Monde,
  11. Les rebelles sur le point de prendre la province d’Idlib, AP, 11 août 2015.
  12. (en) « Violent attack launched by Jabhat al- Nusra the rebel and Islamist factions on the town of al- Fu’ah, and the clashes renew in Sahl al- Ghab », OSDH,
  13. (en) « More people killed in the two towns of al- Fu’ah and Kefrayya », OSDH,
  14. « Syrie : accord pour une trêve de 48 heures entre armée et rebelles dans trois localités », France 24 avec AFP,
  15. a b c et d « Syrie: 56 membres du régime exécutés par Al-Qaïda au nord-ouest du pays », AFP,
  16. « Syrie : la trêve à Zabadani et deux autres localités chiites prolongée jusqu'à dimanche », Reuters,
  17. « Fin de la trêve à Zabadani en Syrie, échec des discussions », Reuters,
  18. Georges Malbrunot, « Offensive djihadiste aux portes de Damas », Le Figaro, .
  19. « Le Hezbollah confirme la trêve à Zabadani, Foua et Kafraya », AFP,
  20. « Le Hezbollah confirme une trêve dans trois localités syriennes », AFP,
  21. « Syrie: cessez-le-feu de six mois à Zabadani », Le Figaro avec AFP,
  22. « Trêve de 72 heures dans trois localités de Syrie », Reuters,
  23. Lina Kennouche, « Zabadani : un deal qui prend forme », OLJ,
  24. « Syrie: des centaines de civils et de miliciens évacués », RFI,
  25. [vidéo]« SYRIE - Les évacuations entre régime et rebelles annoncent-elles la réussite d’un accord de paix ? », France 24,
  26. « Des attentats à la voiture piégée ont visé un quartier favorable au président syrien dans la ville de Homs », OLJ avec AFP,
  27. « Accord de Zabadani : arrivée de centaines d'évacués à Damas », AFP,
  28. « L’application de la deuxième phase de l’accord de Zabadani est passée par Beyrouth », OLJ,
  29. « Syrie : l'intervention russe enterre l'accord de trêve à Zabadani », Reuters,
  30. Amara Makhoul-Yatim, « Les civils syriens, otages des belligérants », France 24,
  31. « Syrie: malgré l'aide humanitaire, situation toujours critique à Madaya », RFI,
  32. « Syrie : les rebelles annoncent un accord pour une évacuation d'Alep », Le Point avec AFP,
  33. Benjamin Barthe, « L’évacuation d’Alep, une opération organisée par la Russie et la Turquie », Le Monde,
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  35. Luis Lema, « L’Iran a fait capoter l’accord sur la reddition d’Alep », Le Temps,
  36. Madjid Zerrouky et Benjamin Barthe, « Téhéran pose ses conditions à l’évacuation de l’est d’Alep », Le Monde,
  37. a b et c « Syrie: des bus chargés d'évacuer deux localités prorégime attaqués », AFP,
  38. a b c et d « Syrie : 350 personnes ont pu quitter Alep », Le Monde,
  39. Romain Caillet, « #Syrie : revendication de l'attaque contre les bus à #Sarmin par la brigade du Tawhid, un nouveau groupe qui est sans doute une couverture », twitter,
  40. Cédric Mas, « l'attaque des bus verts évacuant Fuah & Kefraya revendiquée par un nouveau groupe dirigé par un ancien Jund al Aqsa », twitter,
  41. (en) « 29 bus set off to start the evacuation of Kafriya and Al-Fu’ah, Jaish al-Fateh refuses an Iranian item about getting 4000 people out of both towns », OSDH,
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  71. a et b Élie Saïkali, « Le régime syrien a-t-il renoncé à Idleb ? », OLJ,
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  74. « Syrie: début de l'évacuation des localités pro-régime assiégées », AFP,
  75. « Syrie: fin de l'opération d'évacuation des habitants de Fouaa et Kefraya », RFI,
  76. « Syrie : les habitants de deux localités pro-régime assiégées ont été évacués », France 24 avec AFP et Reuters,
  77. a b et c Paul Khalifeh, « Syrie: un convoi attaqué pendant l’évacuation de Fouaa et Kefraya », RFI,