Territoires occupés par Israël

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Territoires occupés est une expression qui trouve son origine dans la résolution 242 de l’Organisation des Nations unies (ONU) du , prévoyant le retrait d’Israël des « territoires occupés » en échange de la reconnaissance de tous les États de la région[1].

Ces territoires sont ceux qui ont été conquis lors de la guerre des Six Jours : la bande de Gaza, la péninsule du Sinaï, la Cisjordanie (dont Jérusalem-Est, partie de la Cisjordanie) et le plateau du Golan.

Sinaï modifier

Le Sinaï a été restitué en 1979 dans le cadre d’un traité de paix entre Israël et l’Égypte.

Territoires palestiniens occupés modifier

En rouge, les territoires partiellement autonomes ; en hachuré et en blanc (Jérusalem Est), les territoires palestiniens occupés.

L’expression « Territoires palestiniens » ou « Territoires palestiniens occupés » désigne parfois, de manière restrictive, l’ensemble des seuls territoires de l’ancienne Palestine mandataire britannique qui furent occupés par l’Égypte (cas de la bande de Gaza entre juillet 1948 et juin 1967) et la Jordanie de 1948 à 1967 (pour la Cisjordanie et Jérusalem-Est, pour la même période) puis par Israël à l’issue de la Guerre des Six Jours en 1967. Cette dénomination ne comprend alors ni la péninsule du Sinaï, ni le plateau du Golan.

Bande de Gaza modifier

Israël s'est retiré militairement en 2005 de la Bande de Gaza et a également évacué ses 21 colonies civiles fortes d'environ 9000 Israéliens mais contrôle toutes les frontières terrestres, aériennes et maritimes. Le siège d'Israël est total. La bande de Gaza est gouvernée par le groupe terroriste Hamas qui a gagné les élections palestiniennes locales en janvier 1996 et qui a ensuite mené une guerre civile contre les partisans de l'Autorité palestinienne, à l'intérieur de la zone de Gaza ; il a finalement gagné cette guerre civile au mois de juin 2007.

Cependant, en l'absence d'accord avec l'Autorité palestinienne et dans le contexte d'un refus par le Hamas de toute négociation avec les Israéliens et des envois de roquettes par le Hamas, Israël, conformément aux Accords d'Oslo[2], continue d'exercer un contrôle sur la bande de Gaza, notamment sur le registre d’état civil, les eaux territoriales, l'espace aérien et les postes frontières terminal au Nord et à l'Est de la bande de Gaza . La bande de Gaza n’est certes plus occupée depuis la mi- année 2005 mais des observateurs ont noté les risques de réoccupation du fait de la guerre commencée entre le Hamas et Israël le 7 octobre 2023[3], notamment du fait de déclarations de certains hommes politiques, membres des partis participant au gouvernement israélien, à l'occasion d'interviews sur différentes chaînes de télévision et de radio. A la faveur du conflit démarré le 7 octobre 2023, l'armée israélienne a " de facto " conquis à nouveau plus de la moitié de la bande de Gaza.

Notes et références modifier

  1. Voir Résolution 242, § 1.b : « respect et reconnaissance de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de l'indépendance politique de chaque État de la région et de son droit de vivre en paix à l'intérieur de frontières sûres et reconnues, à l'abri de menaces ou d'actes de violence.»
  2. Voir Annexe aux Accords d'Oslo, art. 6.
  3. « Guerre Israël-Hamas : vers une nouvelle occupation de la bande de Gaza ? », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi modifier