The Globe and Mail

journal anglophone quotidien canadien

The Globe and Mail
Image illustrative de l’article The Globe and Mail

Pays Drapeau du Canada Canada
Langue Anglais
Périodicité Quotidienne
Format Grand format
Prix au numéro 4,00 $ CA (la semaine)
7,00 $ CA (le samedi)
Fondateur George Brown
Date de fondation 1844
Ville d’édition Toronto

Propriétaire The Globe and Mail Inc.
Woodbridge (100 %)
Rédacteur en chef Edward Greenspon
ISSN 0319-0714
Site web www.theglobeandmail.com

The Globe and Mail est un journal canadien quotidien de langue anglaise fondé en 1844. Distribué dans toutes les provinces, c'est le journal le plus lu du Canada[1]. Le Globe and Mail est une filiale de Woodbridge Company, holding de la famille Thomson qui contrôle également Thomson Reuters.

Son siège est à Toronto.

Histoire modifier

The Globe, couverture du 3 janvier 1910.
La rédaction du Globe and Mail le 6 juin 1944.

Le prédécesseur du Globe and Mail était The Globe, fondé en 1844 par George Brown, un immigrant écossais[2] qui deviendra un des pères de la Confédération. Ses politiques libérales le menèrent finalement à solliciter l'appui des Clear Grits, les ancêtres du Parti libéral du Canada. The Globe fit ses débuts à Toronto en tant que feuille de parti mensuelle pour le Reform Party de Brown. Toutefois, attiré par les éventuels profits dans le milieu de l'édition de quotidiens, il se mit bientôt à viser un large lectorat constitué de propriétaires franc qui étaient attirés par l'idéologie libérale.

Il fusionne en 1936 avec The Mail and Empire, quand il devint The Globe and Mail[2]. En 1962, le journal ajoute à ses parutions un cahier Report on Business, qui deviendra un magazine et une chaîne de télévision (Report on Business Television). La ligne éditoriale du journal était conservatrice et orientée vers le monde de la finance[3]. Toutefois, depuis 1998 et le lancement d'un concurrent, le National Post, le Globe and Mail penche de plus en plus vers le libéralisme (au sens américain du terme).

Au cours des années, le Globe and Mail a quelquefois été accusé de « Quebec bashing » après la publication de certains articles. Le dernier cas est arrivé en septembre 2006, lorsque la journaliste Jan Wong attribue à la loi 101, qui impose la prédominance du français dans l'affichage commercial, la cause de la fusillade au collège Dawson à Montréal ; le coupable étant un fils d'immigrant, la journaliste prétendait que la loi 101 marginalise les personnes qui ne sont pas « Québécois de souche ». Cette controverse a pris un ampleur inusitée lorsque plusieurs politiciens ont vivement protesté ; le Premier ministre du Québec, Jean Charest, et le Premier ministre du Canada, Stephen Harper, ont écrit au journal pour condamner l'article en question[4]. Après avoir d'abord défendu le droit de sa journaliste de présenter ses opinions, le journal a fini par présenter ses excuses. La journaliste Jan Wong a finalement été licenciée par le journal, sans indemnités[5].

Ligne éditoriale modifier

Soutien lors des élections modifier

Soutien lors des élections générales ontariennes modifier

1985 Parti libéral de l'Ontario[6]

Soutien lors des élections fédérales modifier

1984 Progressiste-conservateur[7]
1988 Progressiste-conservateur[8]
1993 Libéral (minoritaire[note 1])[9]
1997 Progressiste-conservateur[10]

Soutien lors des référendums modifier

1992 Oui[11]

Personnalités clés modifier

Éditeurs modifier

Bureaux étrangers modifier

Amérique du Nord
Europe
Moyen-Orient, Asie et Afrique

Éditorialistes modifier

Anciennes personnalités modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Le journal indique souhaiter que le gouvernement soit minoritaire.

Références modifier

  1. « The Globe and Mail », sur Courrier International
  2. a et b (en) « The Globe and Mail », sur Encyclopedia Britannica
  3. (en) David Hayes, Power and Influence: The Globe and Mail and the News Revolution, Key Porter Books, .
  4. (en) « Globe and Mail defends piece on Dawson shootings », CBC,‎ (lire en ligne)
  5. (en) « Jan Wong's bid to keep $209K Globe settlement backfires, now she’s on the hook for $239,000 », National Post,‎ (lire en ligne)
  6. R. B. Byers, Canadian annual review of politics and public affairs, 1985, University of Toronto Press, (ISBN 978-1-4426-7198-0 et 1-4426-7198-X, OCLC 314201595, lire en ligne), p. 268
  7. (en) « For the Conservatives », The Globe and Mail, Toronto,‎ , p. 5
  8. (en) « For the Conservatives (3) », The Globe and Mail, Toronto,‎ , p. D6
  9. (en) « To put the Liberals on a leash », The Globe and Mail, Toronto,‎ , A22
  10. (en) « Who made the case to govern? », The Globe and Mail, Toronto,‎ , A20
  11. (en) « Yes to diversity, Yes to the accord », The Globe and Mail,‎ , A30

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • (en) David Hayes, Power and Influence: The Globe and Mail and the News Revolution, Key Porter Books, .
  • (en) Claire Brownell, « Globe and Mail’s unionized staff vote to approve new collective agreement », Financial Post,‎ (lire en ligne).

Liens externes modifier