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Programme du mois

Samedi 1er février 2014

Cheval Hispano-Bretón à Ávila, dans la Sierra de Gredos, communauté autonome de Castille-et-León en Espagne.
Cheval Hispano-Bretón à Ávila, dans la Sierra de Gredos, communauté autonome de Castille-et-León en Espagne.

L’Hispano-Bretón est une race de chevaux de trait espagnole rustique. Elle est issue de croisements entre des chevaux autochtones espagnols et des chevaux de trait Bretons, pratiqués au début du XXe siècle. La race servait historiquement pour la traction agricole, mais elle est désormais élevée pour sa viande. Le registre d'élevage est créé en 1998. Le travail de sélection mené durant la décennie qui suit permet de nettement améliorer la morphologie des chevaux. Les éleveurs, ayant fait le choix de promouvoir la viande de leurs bêtes dès 2008, sont fortement touchés par la fraude européenne à la viande de cheval et la suppression des primes d'élevage en 2013.

Ces chevaux de trait généralement alezans ne possèdent pas de standard de race, mais sont caractérisés par leur aspect massif et bien construit. Ils sont surtout élevés en semi-liberté dans les zones montagneuses de la communauté autonome de Castille-et-León. Les meilleurs individus de la race se retrouvent chaque année aux foires de San Emiliano, en août.

Dimanche 2 février 2014

Robert Oppenheimer vers 1944, alors directeur scientifique du projet Manhattan.
Robert Oppenheimer vers 1944, alors directeur scientifique du projet Manhattan.

Julius Robert Oppenheimer ( à New York à Princeton, New Jersey, États-Unis) est un physicien américain qui s'est distingué en physique théorique puis comme directeur scientifique du Projet Manhattan. À cause de son rôle éminent, il est régulièrement surnommé le « père de la bombe atomique ».

Élevé dans une famille fortunée, intellectuelle et libérale, sa maîtrise de l'allemand, de l'anglais et du français est telle qu'il peut lire les ouvrages des plus grands chimistes, mathématiciens et physiciens de l'époque dans leur langue maternelle. Profitant des enseignements des meilleurs physiciens européens, il publie des articles importants en mécanique quantique, en physique des particules et en physique nucléaire. Il est également reconnu par la communauté scientifique pour la publication d'une thèse concernant la naissance des trous noirs dans l'Univers. Pendant les années 1930, ses travaux théoriques et son prestige font de l'université de Californie à Berkeley l'un des plus importants centres de recherche en physique.

En février 1943, malgré l'opposition des services de sécurité de l'armée américaine due au passé gauchiste d'Oppenheimer, le général Leslie Richard Groves le nomme directeur scientifique du Projet Manhattan. Sous sa direction efficace, le Laboratoire national de Los Alamos met au point les trois premières bombes atomiques de l'Histoire. Même s'il juge que les États-Unis auraient dû transmettre plus d'avertissements au Japon avant de bombarder Hiroshima et Nagasaki, il reste partisan de l'usage des bombes atomiques. Après la Seconde Guerre mondiale, il est nommé président du General Advisory Committee qui conseille la Commission de l'énergie atomique des États-Unis.

En 1953, pendant le maccarthysme, Oppenheimer voit son habilitation de sécurité révoquée en raison de son opposition au développement des armes thermonucléaires. En 1963, il est réhabilité politiquement lorsque le gouvernement des États-Unis lui décerne le prix Enrico Fermi. Il termine sa carrière à l’Institute for Advanced Study qui devient, sous sa direction, un centre de recherche fondamentale de premier plan.

Lundi 3 février 2014

Carte des deux entités chypriotes et la ligne verte tenue par les forces de l’ONU.
Les deux entités chypriotes et la ligne verte tenue par les forces de l’ONU.

La partition de Chypre (grec moderne : Διχοτόμηση της Κύπρου, turc : Kıbrıs bölüm) correspond à la division de facto de l'île en deux entités distinctes, géographiquement, culturellement et politiquement. Depuis l'été 1974, une ligne de démarcation sépare, au sud, la seule République chypriote reconnue quasi-internationalement et membre de l'Union européenne, la République de Chypre, dont la majorité des habitants appartient au groupe ethnolinguistique des Chypriotes grecs (près de 790 000 habitants en 2006 répartis sur 5 510 km2) et parle le grec chypriote et, au nord, la République « turque », appelée République turque de Chypre du Nord, seulement reconnue par la Turquie et composée en majorité de Turcs et de Chypriotes turcs (environ 265 000 habitants en 2006 répartis sur 3 355 km2) parlant le turc et le turc chypriote. Cet état de fait est la résultante historique conjuguée de l'ingérence étrangère sur l'île au XXe siècle et de facteurs historiques et communautaires plus anciens.

Avant 1974 et la séparation par une limite physique entre les deux communautés, l'île passe d'une période de domination politique et culturelle ottomane durant laquelle un nombre important de Turcs immigrent pour former la deuxième communauté après les descendants des Hellènes, au statut de colonie de l'Empire britannique. Dès 1931, des révoltes éclatent contre la domination de Londres ; en 1950, un premier référendum sur le rattachement de l'île à la Grèce est organisé mais le résultat n'est pas pris en compte par les Britanniques. Malgré l'indépendance de l'île accordée en 1961 et la tentative de former un gouvernement bi-communautaire, les tensions entre les deux groupes ethniques croissent jusqu'à leur apogée : la tentative de coup d'État de 1974 et à l'intervention turque qui en résulte. Si la communauté chypriote est partagée physiquement dès 1964, les évènements de l'histoire de l'île vont engendrer de profondes fractures sur bien d'autres aspects.

Mardi 4 février 2014

Présentation du Théâtre de Neptune face à l'habitation de Port-Royal. Dessin de Charles William Jefferys.
Présentation du Théâtre de Neptune face à l'habitation de Port-Royal. Dessin de Charles William Jefferys.

Le théâtre acadien est le théâtre produit en Acadie ou considéré comme tel. La dramaturge la plus connue est Antonine Maillet, dont la pièce de théâtre La Sagouine a été présentée plus de deux mille fois avec Viola Léger en tant qu'unique comédienne.

La première pièce, Le Théâtre de Neptune, fut créée par Marc Lescarbot en 1606. Il n'y eut pourtant pas de théâtre durant deux siècles en raison du contexte socio-économique et politique difficile. La tradition orale devint toutefois florissante avec les veillées et leur conteurs, ayant une influence jusqu'à ce jour. Les collèges acadiens développèrent une activité théâtrale à partir de 1864, notamment au Collège Saint-Joseph fondé par Camille Lefebvre à Memramcook. Des professeurs comme Alexandre Braud et Jean-Baptiste Jégo créèrent des pièces très populaires, souvent sur un thème nationaliste ou religieux. De petites productions paroissiales emboîtèrent le pas mais l'accent ne fut pas mis sur la dramaturgie, seuls Pascal Poirier et James Branch écrivirent de véritables pièces. Les premières troupes indépendantes furent fondées dans les années 1950, constituant une perte d'influence des collèges et de l'Église.

La production de Les Crasseux d'Antonine Maillet en 1968 est considérée comme le véritable début du théâtre acadien. Un programme d'arts dramatiques est créé l'année suivante à l'Université de Moncton, dont furent issus de nombreux artistes et artisans. Les troupes Les Feux chalins et le Théâtre amateur de Moncton furent fondées la même année. Présentée en 1971, La Sagouine d'Antonine Maillet connut un succès phénoménal à la suite de sa mise en scène au Théâtre du Rideau Vert de Montréal en 1972.

Le Théâtre populaire d'Acadie, la première troupe professionnelle, fut fondée en 1974 à Caraquet. Elle produisit, entre autres, Louis Mailloux de Jules Boudreau et Calixte Duguay ainsi que Le Djibou de Laval Goupil. Le Théâtre l'Escaouette fut fondé en 1977 à Moncton et donna une grande place à l'œuvre d'Herménégilde Chiasson, un artiste multidisciplinaire. Antonine Maillet poursuivit sa carrière, autant au théâtre qu'en littérature. Le théâtre acadien se diversifia dans ses genres et ses thèmes. Le TPA se concentra sur le répertoire alors que le Théâtre l'Escaouette favorisa la création. La dramaturgie s'améliora mais le manque de textes acadiens fut difficile à combler.

Le contexte économique difficile des années 1980 força la Compagnie Viola-Léger à cesser ses activités en 1989, trois ans après sa fondation, alors que les autres troupes annulèrent des productions. Les troupes se redirigèrent vers les productions pour enfants, où les textes d'Herménégilde Chiasson se démarquèrent. Le Pays de la Sagouine fut fondé en 1992 à Bouctouche d'après l'œuvre d'Antonine Maillet, qui continua à le fournir en textes. De plus en plus de pièces de théâtre furent publiées. Le théâtre redevint plus adulte au milieu des années 1990, et connut un renouveau par la fondation de troupes, dont Moncton Sable en 1996, et l'arrivée de nouveaux dramaturges, dont Gracia Couturier, mais Herménégilde Chiasson conserva une influence. La place qu'occupa les productions québécoises s'attira toutefois des critiques. Quelques nouveaux succès financiers et critiques, dont la reprise de la pièce Louis Mailloux, ainsi que la fondation de festivals, mirent tout de même en valeur les créations typiquement acadiennes.

Mercredi 5 février 2014

Warcraft III: Reign of Chaos est un jeu vidéo de stratégie en temps réel (STR) développé par Blizzard Entertainment. Il s'agit du troisième volet de la série Warcraft et du quatrième jeu de stratégie en temps réel développé par le studio après Warcraft: Orcs and Humans, Warcraft II: Tides of Darkness et StarCraft ayant connu de solides succès critiques et commerciaux. Les versions PC et Macintosh sont publiées en Amérique du Nord par Blizzard Entertainment le 3 juillet 2002, et en Europe par Sierra Entertainment le 5 juillet 2002. Le jeu se déroule dans le monde médiéval-fantastique d'Azeroth plusieurs années après les événements de Warcraft II: Beyond the Dark Portal. En plus des humains et des orcs déjà présents dans les deux premiers opus de la série, Warcraft III permet au joueur de commander deux nouvelles factions, les elfes de la nuit et les morts-vivants. Le jeu se distingue de son prédécesseur par ses graphismes entièrement en trois dimensions mais également par l'introduction d'un système de héros inspiré des jeux de rôle. À sa sortie, le jeu est très bien accueilli par la presse spécialisée, et il connaît rapidement un important succès commercial avec plus d’un million d'exemplaires vendus un mois après parution et 3 millions d'exemplaires vendus en moins d'un an. Le jeu est récompensé à de nombreuses reprises l’année de sa sortie avec notamment six titres de meilleur jeu PC de l’année et de nombreux titres de meilleur jeu de stratégie de l’année décernés par des sites et des magazines spécialisés.

Warcraft III bénéficie d'une extension, intitulée Warcraft III: The Frozen Throne, publiée par Blizzard Entertainment le . Comme le jeu original, celle-ci est bien accueillie par les critiques et rencontre rapidement un certain succès commercial avec plus d’un million d'exemplaires vendus en moins de deux mois. Aucune suite n'a été annoncée à ce jour mais en 2004, Blizzard a publié un jeu de rôle en ligne massivement multijoueur intitulé World of Warcraft basé sur l’univers du jeu. Avec plus de onze millions d'abonnés en 2011, celui-ci reste l'un des jeux les plus célèbres dans le monde.

Jeudi 6 février 2014

Poney Asturcón bai silver, dans son environnement naturel.
Poney Asturcón bai silver, dans son environnement naturel.

L'Asturcón est une race de poneys rustiques, originaire des Asturies, qui mesure environ 1,25 m. Les Romains décrivent et apprécient déjà ce petit cheval, grâce à son allure particulière, nommée l'amble. L'Asturcón connaît une grande popularité dans le monde romain où il est prisé, il l'est également comme cheval d'équitation pour les dames au Moyen Âge grâce à son amble, ce qui lui vaut d'être largement exporté. Avec le temps, il se fait oublier et la mention de son amble disparaît. Il devient un cheval de travail qui se raréfie au XXe siècle, avec la motorisation de l'agriculture et la guerre civile espagnole.

Dans les années 1970 et 1980, sa situation devenue critique attire l'attention d'éleveurs qui se mobilisent pour le sauver, en créant notamment une réserve dans la Sierra del Sueve. Ce poney de robe noire ou baie vit toujours traditionnellement en semi-liberté sur des hauteurs de 800 à 1 000 m. Désormais employé comme monture d'équitation pour les enfants, l'Asturcón est protégé dans les réserves naturelles des Asturies, et représente un symbole de la culture asturienne. La Fiesta del Asturcón (Fête de l'Asturcón), reconnue d'intérêt touristique régional, attire 3 000 personnes chaque année. La race reste néanmoins à faible effectif, avec 1 900 individus recensés en 2012.

Vendredi 7 février 2014

La finale du tournoi olympique de hockey sur glace entre la Russie et la République tchèque.
La finale du tournoi olympique de hockey sur glace entre la Russie et la République tchèque.

Les Jeux olympiques d'hiver de 1998, officiellement connus comme les XVIIIes Jeux olympiques d'hiver, ont lieu à Nagano au Japon du 7 au . La ville était déjà candidate pour accueillir les Jeux olympiques d'hiver de 1940 (finalement annulés) ainsi que ceux de 1972, mais elle a à chaque fois été éliminée au niveau des sélections japonaises. Nagano obtient l'organisation des Jeux lors de sa troisième candidature en s'imposant face aux villes d'Aoste en Italie, Jaca en Espagne, Östersund en Suède et Salt Lake City aux États-Unis. C'est la troisième fois qu'une ville japonaise organise les Jeux olympiques (été et hiver confondus), après Tokyo en 1964 et Sapporo en 1972. Tous les sites des compétitions se situent dans la préfecture de Nagano. Ils sont financés par les communes, la préfecture et l'état japonais. Le comité d'organisation, dont les recettes proviennent en grande partie des droits de télédiffusion et des sponsors, prend en charge tous les autres frais d'organisation.

Les Jeux rassemblent 2 176 athlètes de 72 pays, ce qui constitue un record à l'époque pour les Jeux d'hiver. Ils participent dans sept sports et quatorze disciplines qui regroupent un total de 68 épreuves officielles, soit 7 de plus qu'en 1994. Deux disciplines, le curling et le snowboard, font leur entrée au programme olympique et un tournoi féminin est ajouté en hockey sur glace. Cinq nations font leurs débuts aux Jeux d'hiver : l'Azerbaïdjan, le Kenya, la Macédoine, l'Uruguay et le Venezuela.

L'athlète la plus médaillée de ces Jeux est la fondeuse russe Larisa Lazutina qui obtient cinq médailles dont trois d'or. Le fondeur norvégien Bjørn Dæhlie remporte quant à lui quatre médailles dont trois d'or ; il porte son total à douze médailles dont huit d'or, un record pour les Jeux d'hiver. En hockey sur glace, les joueurs professionnels de la ligue nord-américaine (Ligue nationale de hockey) participent pour la première fois aux Jeux olympiques. L'équipe tchèque est cependant médaillée d'or au détriment des favoris canadiens et américains. En saut à ski, sport très populaire dans son pays, le Japonais Kazuyoshi Funaki remporte deux médailles d'or et une d'argent. Finalement, l'Américaine Tara Lipinski devient la plus jeune championne olympique de patinage artistique à l'âge de 15 ans et 255 jours. L'Allemagne domine le tableau des médailles avec 29 récompenses dont 12 en or. Elle est suivie de la Norvège et de la Russie, qui en gagnent respectivement 25 et 18. Le Japon remporte quant à lui dix médailles, ce qui représente le record du pays pour les Jeux d'hiver. Les mauvaises conditions météorologiques perturbent les compétitions : neuf épreuves dont sept en ski alpin doivent être reportées.

Les Jeux permettent, en outre, d'améliorer le réseau de transports et laissent plusieurs sites sportifs à la préfecture. Cependant, les retombées économiques ne se concrétisent qu'à court terme.

Samedi 8 février 2014

Entrée de la délégation ghanéenne à la cérémonie d'ouverture.
Entrée de la délégation ghanéenne à la cérémonie d'ouverture.

La participation du Ghana aux Jeux olympiques d'hiver de 2010 à Vancouver au Canada, du 12 au 28 février 2010, constitue la première participation du pays à des Jeux olympiques d'hiver. La délégation ghanéenne est représentée par un seul athlète, Kwame Nkrumah-Acheampong en ski alpin, également porte-drapeau du pays lors de la cérémonie d'ouverture de ces Jeux.

Le Ghana ne remporte aucune médaille durant ces Jeux olympiques, son seul sportif inscrit terminant 47e en slalom.

Dimanche 9 février 2014

Blason du Loiret, créé vers 1950 par Robert Louis, dessinateur héraldiste officiel de la commission des sceaux et armoiries de l'État et officiellement adopté par le Conseil général du Loiret et la Commission d'héraldique urbaine du Loiret le 10 octobre 1964.
Blason du Loiret, créé vers 1950 par Robert Louis, dessinateur héraldiste officiel de la commission des sceaux et armoiries de l'État et officiellement adopté par le Conseil général du Loiret et la Commission d'héraldique urbaine du Loiret le 10 octobre 1964.

L'histoire du département du Loiret, en tant qu'entité administrative, commence le par un décret de l'Assemblée constituante, qui n’entre cependant en vigueur que quelques mois plus tard, le . Il est constitué à partir d'une partie des anciennes provinces de l'Orléanais et du Berry. Mais l'histoire du territoire du département du Loiret est bien plus ancienne.

De nombreux sites attestent un peuplement très ancien de l'actuel territoire loirétain, où des hommes ont vécu dès le Paléolithique. Les peuples celtes des Carnutes et des Éduens s'installent dans la région au cours de la Tène, développant artisanat et commerce. La romanisation consécutive à la guerre des Gaules est rapide et permet notamment le développement d'un réseau de voies de communication autour de Cenabum, d'agglomérations secondaires et notamment de villes d'eaux comme Sceaux-du-Gâtinais et de fermes et villae dans les campagnes.

Vers 451, les Huns envahissent la région mais sont repoussés devant Orléans. Puis les Francs arrivent jusqu'à la Loire. Clovis, devenu chrétien, entre à Orléans qui devient, à sa mort, capitale d'un royaume franc dont le premier roi est Clodomir. Une période de paix et de prospérité suit sous le règne de Charlemagne. Jusqu'à Louis VII, Orléans fait figure de capitale. Peu à peu les rois agrandissent leur domaine. Successivement le Gâtinais, la seigneurie de Montargis, le comté de Gien, la seigneurie de Beaugency sont réunis à la couronne. Quatre sacres ont ainsi lieu dans la région en 848, 879, 987 et 1108.

Aux XIVe et XVe siècles, la guerre de Cent Ans dépeuple et ruine les campagnes ; elle prend fin dans la région par le siège d'Orléans et la victoire de Patay grâce à l'intervention de Jeanne d'Arc. Le XVIe siècle est quant à lui marqué par une renaissance architecturale et des lettres mais aussi par la Réforme qui voit Orléans s'ériger en capitale du protestantisme puis le massacre de la Saint-Barthélemy en 1572. Au XVIIe siècle sont réalisés de grands travaux comme le canal de Briare, le canal d'Orléans, les premières levées de Loire. Ils sont suivis au XVIIIe par d'autres comme le pont George-V à Orléans. Le territoire de l'actuel département du Loiret fait alors partie de la généralité d'Orléans, créée en 1558.

Après les disettes de la fin du XVIIIe siècle, la Révolution est l'occasion de grands espoirs, avec la création d'un nouveau cadre administratif, le département. Le XIXe siècle est marqué par une succession de régimes politiques et, à partir du Second Empire, par une période de prospérité économique reposant sur la production agricole (céréales en Beauce, vigne en val de Loire), l'évolution des moyens de transport (marine de Loire, puis chemins de fer) et de nouvelles industries.

La Première Guerre mondiale puis la Seconde Guerre mondiale meurtrissent durement le département qui, occupé, est aussi le siège d'une résistance vive. Cinq villes subissent d'importants dommages : Orléans, Gien, Sully-sur-Loire, Châteauneuf-sur-Loire et Saint-Denis-de-l'Hôtel. Après la période de reconstruction, le Loiret, situé aux portes de Paris, est un des départements qui bénéficient le plus des grands changements des Trente Glorieuses. Sa population augmente de 19 %. Grâce au développement d'un maillage de voies de communication modernes et aux bénéfices de la décentralisation, le Loiret connaît l'installation de nombreuses entreprises utilisant notamment des techniques de pointe avant de subir les effets de la crise économique du début du XXIe siècle.

Lundi 10 février 2014

Portrait d'Ecgberht dans un manuscrit généalogique du XIIIe siècle (British Library Royal MS 14 B V).
Portrait d'Ecgberht dans un manuscrit généalogique du XIIIe siècle (British Library Royal MS 14 B V).

Ecgberht ou Egbert est roi du Wessex de 802 jusqu'à sa mort, en 839.

Fils du roi Ealhmund de Kent, il est contraint à l'exil dans les années 780 par les rois Offa de Mercie et Beorhtric de Wessex. Après s'être réfugié à la cour de Charlemagne, il s'empare du trône du Wessex à la mort de Beorhtric. Les vingt premières années de son règne sont peu documentées, mais il parvient vraisemblablement à préserver son indépendance vis-à-vis de la Mercie, qui est alors le plus puissant royaume de l'île.

En 825, Ecgberht remporte la bataille d'Ellendun contre Beornwulf de Mercie et s'empare dans la foulée de l'Essex, du Kent, du Sussex et du Surrey, régions qui se trouvaient jusqu'alors dans l'orbite mercienne. Quatre ans plus tard, en 829, il vainc Wiglaf de Mercie et le chasse de son royaume, dont il prend le contrôle, avant de recevoir la soumission du roi de Northumbrie. Les triomphes d'Ecgberht, qui domine alors toute l'Angleterre, lui valent le titre de bretwalda dans la Chronique anglo-saxonne.

Ecgberht ne parvient cependant pas à asseoir durablement son hégémonie, et Wiglaf reprend le pouvoir en Mercie moins d'un an après avoir été chassé du pouvoir. Néanmoins, le Kent, le Sussex et le Surrey restent acquis au Wessex, et Ecgberht les attribue à son fils Æthelwulf, qui y règne sous son autorité. À la mort d'Ecgberht, Æthelwulf lui succède à la tête du Wessex, mais les royaumes du Sud-Est ne sont entièrement intégrés que deux décennies plus tard.

Mardi 11 février 2014

Suédois du Nord dans un pré.
Suédois du Nord dans un pré.

Le Suédois du Nord (suédois : Nordsvensk brukshäst) est une race de chevaux de trait polyvalents, développée en Suède à partir de l'ancien cheval de travail scandinave. Croisé avec diverses races nordiques et notamment des Frison, il l'est exclusivement avec le Døle Gudbrandsdal norvégien à partir du XXe siècle, ce qui le rend très proche de ce dernier. Son registre est ouvert en 1909, suivi en 1924 d'un registre séparé pour le type trotteur de la race. Des tests très sélectifs sont mis en place, incluant épreuves de traction et mesures au tractomètre. Le haras de Wången a joué un grand rôle dans la sélection du Suédois du Nord.

Ce cheval de format moyen, trapu et vif, portee une robe de couleur unie et souvent foncée. Il est particulièrement rustique et résistant aux maladies. La variante la plus légère de ce cheval est un trotteur, qui fait partie des races à sang froid. Le Suédois du Nord est désormais populaire comme cheval de selle et de course au trot, mais il reste employé dans l'agriculture et pour le débardage dans les forêts suédoises. La race est assez rare, et ne s'exporte pas.

Mercredi 12 février 2014

Joseph Malègue en 1933, l'année de sa révélation comme « un grand de la littérature ».
Joseph Malègue en 1933, l'année de sa révélation comme « un grand de la littérature ».

Joseph Malègue est un écrivain français né le à La Tour-d'Auvergne et mort à Nantes le .

Aîné de cinq enfants, renfermé et solitaire, il a cependant une enfance heureuse marquée par la foi de sa mère. Élève d'abord médiocre, il termine brillamment ses humanités, puis de nouveaux échecs dus à la maladie altèrent sa santé au physique et au moral, hypothéquant les carrières dont il rêve.

Sa famille appartient à la petite bourgeoisie rurale liée aux notables catholiques en déclin, évincés par une classe en ascension depuis la proclamation de la République en 1870. Cette première crise du catholicisme, aggravée par la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905 l'affecte lui et les siens. Elle précède de peu la crise moderniste de 1907, critique radicale mettant en cause scientifiquement l'interprétation traditionnelle des Évangiles. La crise, cette fois, ronge, chez Malègue, jusqu'à ses raisons de vivre.

Pour Hervé Serry, le modernisme contraint l'Église à faire taire un clergé tenté par cette critique, ouvrant ainsi un espace dans le champ intellectuel religieux pour les écrivains de la Renaissance littéraire catholique. L'Église compte, pour s'imposer à nouveau dans le domaine des idées, sur ces laïcs plus sûrs qu'un clergé formé aux savoirs liés à l'exercice de son autorité doctrinale, disposant, s'il le veut, des armes intellectuelles pour la subvertir.

Or, ses quinze années d'études à Paris mettent Malègue au contact des intelligences et acteurs (de tous bords) de ces bouleversements pénibles aux catholiques. Il acquiert ainsi, malgré son échec à l'École normale, une immense culture philosophique, théologique, sociologique, géographique, littéraire, économique, juridique, qui lui permet de comprendre et d'assumer ce que les écrivains de la renaissance catholique appréhendent mal, intellectuellement (le modernisme) ou sociologiquement (le déclin des notables catholiques). Malgré cet échec, les maladies, la Première Guerre mondiale et le sentiment souvent exprimé d'avoir « raté sa vie », il travaille de 1912 à 1933 à un très long manuscrit sur cette crise.

Le , à Nantes, il épouse Yvonne Pouzin première femme praticien hospitalier en France, alors âgée de 39 ans. Yvonne Pouzin va jouer un rôle décisif dans la carrière de son mari. Elle l'aide moralement à compléter puis à faire publier le manuscrit d'Augustin ou Le Maître est là. Ce roman, qui paraît en 1933, consacre tardivement le parfait inconnu qu'est Malègue jusque-là comme « un grand de la littérature ». Cinq décennies plus tard, Émile Goichot le considère toujours comme « le roman du modernisme ». Il souligne fortement l'importance de l'intelligence dans la démarche de la foi, face à cette plus grande crise du catholicisme qui le frappe en plein cœur. Dans ce roman « philosophique » et de la mort de Dieu (Lebrec), racontant beauté des femmes, splendeur des paysages, ironie des situations, sons, couleurs, odeurs, la pensée jaillit du récit concret pour marquer durablement ses lecteurs jusqu'au XXIe siècle avec des gens comme André Manaranche ou le pape François...

Jeudi 13 février 2014

Le hameau de la Houillère au début du XXIe siècle.
Le hameau de la Houillère au début du XXIe siècle.

Le hameau de la Houillère est un hameau situé sur les territoires des communes françaises de Ronchamp et de Champagney au cœur du bassin minier, dans le département de la Haute-Saône en région Bourgogne-Franche-Comté.

Il est créé après la découverte du gisement houiller de Ronchamp et devient le centre de l'exploitation minière de la seconde moitié du XVIIIe siècle à la première moitié du XIXe siècle. Il est alors conçu pour être indépendant des villages voisins. Ce hameau perd rapidement son intérêt au cours du XIXe siècle lorsque les travaux d'extraction se déplacent de plus en plus au sud du bassin minier. Malgré tout, certains bâtiments de la compagnie tels que l'infirmerie, l'écurie et le château de la Houillère continueront à fonctionner jusqu’à la fermeture des mines en 1958. Au début du XXIe siècle, il reste peu de traces des installations minières mais le hameau est toujours habité. L'ensemble des huit maisons d'ouvriers est répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel sous l'appellation de « cité ouvrière de la Houillère ».

Vendredi 14 février 2014

Nasser en 1968.
Nasser en 1968.

Gamal Abdel Nasser Hussein (arabe : جمال عبد الناصر حسين), né le à Alexandrie et mort le au Caire, est un homme d'État égyptien. Il fut le second président de l'Égypte de 1956 à sa mort. Après une carrière militaire, il organisa en 1952 le renversement de la monarchie et accéda au pouvoir. À la tête de l'Égypte, il mena une politique socialiste et panarabe appelée nassérisme. Il est aujourd'hui considéré comme l'un des dirigeants les plus influents du XXe siècle.

Nasser fut très tôt impliqué dans la lutte contre l'influence britannique en Égypte. Il intégra ensuite l'armée en 1938 et participa à la guerre israélo-arabe de 1948-1949. Déçu par la monarchie et souhaitant réformer la société égyptienne, Nasser fonda le mouvement des officiers libres qui renversa le roi Farouk en 1952. Après une lutte de pouvoir contre ses anciens associés, dont le président Mohammed Naguib, il prit le contrôle du gouvernement. Un référendum en 1956 permit l'adoption d'une nouvelle Constitution, la première de l'ère républicaine et l'accession de Nasser à la présidence.

La neutralité de l'Égypte durant la Guerre froide causa des tensions avec les puissances occidentales qui refusèrent de financer la construction du barrage d'Assouan. Nasser répliqua en nationalisant la compagnie du canal de Suez en 1956. Le Royaume-Uni, la France et Israël organisèrent une offensive pour reprendre le contrôle du canal mais furent contraints de se replier sous la pression conjointe des États-Unis et de l'Union soviétique. Cet incident accrut considérablement la popularité de Nasser dans le monde arabe et ses discours pour une union panarabe culminèrent avec la création de la République arabe unie avec la Syrie en 1958.

En 1962, Nasser adopta des mesures socialistes et mena des réformes pour moderniser l'Égypte. Malgré les revers à sa vision panarabe, comme la dissolution de l'union avec la Syrie et la guerre du Yémen, ses partisans prirent le pouvoir dans plusieurs pays arabes. Il fut élu président du mouvement des non-alignés en 1964 et, l'année suivante, il fut réélu président après avoir empêché tous ses opposants de se présenter. Après la défaite de l'Égypte lors de la guerre des Six Jours en 1967, Nasser démissionna avant de renoncer du fait des manifestations demandant son maintien au pouvoir. Après le conflit, Nasser se nomma premier ministre, lança des attaques pour reprendre les territoires perdus, dépolitisa l'armée et promit une libéralisation politique. Après la fin du sommet de la Ligue arabe en 1970, Nasser succomba à une crise cardiaque. Cinq millions de personnes assistèrent à ses funérailles au Caire et le monde arabe fut en deuil. Nasser reste au début du XXIe siècle un symbole de la dignité arabe du fait de ses efforts pour une plus grande justice sociale et sa défense du panarabisme, de la modernisation de l'Égypte et de l'anti-impérialisme. Ses détracteurs ont critiqué son autoritarisme, son populisme, les violations des droits de l'homme par son régime et son échec à créer des institutions civiles durables. Les historiens considèrent Nasser comme une figure centrale de l'histoire moderne du Moyen-Orient et du XXe siècle.

Samedi 15 février 2014

Illustration du XIXe siècle représentant l'arrestation du gouverneur Andros durant la révolte.
Illustration du XIXe siècle représentant l'arrestation du gouverneur Andros durant la révolte.

La révolte de Boston est un soulèvement populaire qui a eu lieu le 18 avril 1689 contre le gouverneur du dominion de Nouvelle-Angleterre, Edmund Andros.

Après sa nomination en 1686 à la tête du dominion de Nouvelle-Angleterre, créé l'année précédente pour unifier toutes les colonies anglaises de la région, Andros s'attira les foudres de la population locale en faisant appliquer les actes de Navigation, en limitant les réunions communales et en nommant des officiers de l'armée régulière à la tête des milices coloniales. Il suscita encore la colère des colons puritains en s'affiliant ouvertement avec l'Église d'Angleterre qui était détestée par les non-conformistes de Nouvelle-Angleterre.

En novembre et décembre 1688, le roi catholique Jacques II fut déposé lors de la Glorieuse Révolution, et la nouvelle provoqua une forte agitation lorsqu'elle parvint en Amérique. Le 18 avril 1689, une foule bien organisée composée de la milice provinciale et de nombreux civils se rassembla à Boston et arrêta les fonctionnaires du dominion. Les membres de l'Église d'Angleterre, considérés par les puritains comme des sympathisants de l'administration coloniale, furent également arrêtés par les rebelles. Le soulèvement ne fit aucune victime dans un camp comme dans l'autre. À la suite de la révolte, le dominion fut dissous et les anciennes autorités coloniales reprirent leurs fonctions.

Dimanche 16 février 2014

Gravure d'un trotteur Norfolk en 1861.
Gravure d'un trotteur Norfolk en 1861.

Le trotteur Norfolk est une race de chevaux carrossiers et de selle développée vers 1750 dans l'est de l'Angleterre, et en particulier dans le comté du Norfolk, auquel il doit son nom. Réputé pour être « un grand cheval trotteur d'attelage, élevé dans et autour du Norfolk », il est exporté vers de nombreux pays. Il influence significativement d'autres races au XIXe siècle, comme le Furioso-North Star, le trotteur français et le trotteur américain dit Standardbred. Il donne également naissance au carrossier du Yorkshire, par croisement avec des pur-sang. Il est utilisé sous la selle dans les zones où il n'y a pas de route, et surtout attelé. Réputé pour sa capacité à trotter sur de grandes distances, il excelle dans les courses de trot montées et attelées très populaires au début du XIXe siècle. La race telle qu'elle est connue décline après les années 1840 et finit par être fusionnée avec le carrossier du Yorkshire pour donner un cheval d'attelage élégant, nommé le Hackney.

Un registre généalogique (stud-book) est créé sur le tard, en 1883, alors que ces chevaux trotteurs ont essaimé dans toute l'Angleterre. Aussi est-il placé sous la responsabilité de la Hackney Horse Society, et prend-il le nom de Hackney, sous lequel il reste connu de nos jours.

Lundi 17 février 2014

Vaughan Coveny, ici en 2008 sous le maillot du Wellington Phoenix FC, est le meilleur buteur de l'histoire de la sélection.
Vaughan Coveny, ici en 2008 sous le maillot du Wellington Phoenix FC, est le meilleur buteur de l'histoire de la sélection.

L'équipe de Nouvelle-Zélande de football est constituée par une sélection des meilleurs joueurs néo-zélandais sous l'égide de la Fédération de Nouvelle-Zélande de football. Surnommée les « All Whites » ou les « Kiwis », elle représente le pays lors des compétitions continentales et internationales.

L'équipe nationale dispute la première rencontre de son histoire le face à l'Australie, match remporté sur le score de trois buts à un. Affiliée à la FIFA en 1948, la Fédération est membre fondateur de la Confédération du football d'Océanie en 1966. La sélection néo-zélandaise dispute ses premières qualifications à une phase finale de Coupe du monde en 1970.

Elle remporte son premier trophée en Coupe d'Océanie en 1973 et compte trois autres victoires dans cette compétition en 1998, 2002 et 2008. Elle compte également deux participations à une phase finale de la Coupe du monde, en 1982 et en 2010.

Meilleure nation de la Confédération du football d'Océanie depuis le départ de l'Australie vers la Confédération asiatique de football en 2006, elle occupe le 91e rang mondial du classement FIFA. Les Néo-Zélandais disputent leurs rencontres à domicile au Westpac Stadium, stade de 36 000 places situé à Wellington, ou au North Harbour Stadium d'Auckland, d'une capacité de 35 000 places. L'équipe est entraînée de 2005 à 2013 par le Néo-Zélandais Ricki Herbert.

Mardi 18 février 2014

La Jamaïque participe aux Jeux olympiques d'hiver de 1988, organisés à Calgary, au Canada. C'est la première participation de ce pays aux Jeux olympiques d'hiver. Les athlètes jamaïcains, qui ne participent qu'en bobsleigh, viennent de la force de défense jamaïcaine. Dudley Stokes, Devon Harris et Michael White sont les premiers membres de l'équipe. Caswell Allen, le quatrième homme, s'est blessé avant les Jeux olympiques. Il a donc été remplacé par Chris Stokes, présent au Canada pour encourager son frère Dudley.

Dudley Stokes et Michael White terminent à la 30e position sur 38 classés en bob à deux. Les chaînes de télévision américaines s'intéressent ensuite à l'équipe de bob à quatre. Cette équipe, qui a un accident dans la troisième manche et qui ne participe pas à la quatrième, inspirera le film Rasta Rockett, sorti en 1993.

Mercredi 19 février 2014

David Jacobson et Béliveau (à droite) en 2009.

Jean Arthur Béliveau C.C., G.O.Q. (né le à Trois-Rivières au Québec, Canada) est un joueur de hockey sur glace canadien. Après avoir joué en junior à Victoriaville puis à Québec, il devient semi-professionnel avec les As de Québec en 1951-1952. Deux saisons plus tard, il rejoint les Canadiens de Montréal de la Ligue nationale de hockey.

Dès 1955-1956, sa troisième saison dans la LNH, il remporte la Coupe Stanley mais également le trophée Art-Ross du meilleur pointeur avec 88 points et le trophée Hart du meilleur joueur de la ligue. Cette Coupe est en réalité la première de cinq victoires consécutives. En 1961, il devient capitaine de l'équipe et remporte encore cinq autres Coupes Stanley entre 1965 et 1971, la dernière saison à laquelle il participe.

À peine à la retraite, sa carrière est célébrée aussi bien par les Canadiens, qui décident de retirer le numéro 4 en octobre 1971, que par l'ensemble du monde du hockey. Ainsi, dès 1972, il est admis au Temple de la renommée qui accueille pour la sixième fois de son histoire un joueur moins de trois ans après son départ à la retraite. Au cours des années 1990 et 2000, le Québec et le Canada lui rendent également hommage puisqu'il est nommé Grand officier de l'Ordre national du Québec et également compagnon de l'Ordre du Canada.

Jeudi 20 février 2014

Un Carolina Marsh Tacky à Hilton-Head.
Un Carolina Marsh Tacky à Hilton-Head.

Le Carolina Marsh Tacky, Marsh Tacky ou simplement Tacky, est une race chevaline rare, native de Caroline du Sud aux États-Unis. Elle descend du cheval colonial espagnol, et se révèle proche du Florida Cracker et du cheval des Outer Banks de Caroline du Nord. Son origine remonte au moins à 400 ans. En 2006 et 2007, les deux organisations de la race ont travaillé ensemble à la réalisation de tests d'ADN, avec pour objectifs de déterminer la place du Tacky Marsh parmi les races de chevaux du monde, et d'établir un stud-book, finalement mis en place en 2010.

Ce petit cheval est bien adapté aux marais des plaines de sa Caroline du Sud natale. Le Marsh Tacky est développé à partir de chevaux espagnols amenés sur la côte par les explorateurs, les colons espagnols et les commerçants dès le XVIe siècle. Ces chevaux ont été utilisés par les colons pendant la Révolution américaine, puis pour les travaux agricoles, l'élevage du bétail et la chasse tout au long de l'histoire de la race.

La race est considérée comme étant en danger critique d'extinction, à la fois par l’American Livestock Breeds Conservancy et l'Equus Survival Trust. Il reste seulement 276 spécimens en 2011.

Vendredi 21 février 2014

Les médailles des Jeux d'Innsbruck.
Les médailles des Jeux d'Innsbruck.

Les Jeux olympiques d'hiver de 1964, officiellement connus comme les IXes Jeux olympiques d'hiver, ont lieu à Innsbruck en Autriche du 29 janvier au . La ville était déjà candidate, en vain, pour accueillir les Jeux de 1960. Innsbruck obtient l'organisation des Jeux de 1964 en devançant les villes de Calgary au Canada et Lahti en Finlande. Les sites sportifs, dont plusieurs sont construits à l'occasion des Jeux, se situent dans un rayon d'environ vingt kilomètres autour d'Innsbruck. Les Jeux rassemblent 1 091 athlètes de 36 pays, ce qui constitue un record à l'époque pour les Jeux d'hiver. Ils participent dans six sports et dix disciplines qui regroupent un total de trente-quatre épreuves officielles, soit sept de plus qu'en 1960. La luge fait son entrée au programme olympique. Trois nations asiatiques font leurs débuts aux Jeux d'hiver : la Corée du Nord, l'Inde et la Mongolie.

Deux sportives soviétiques dominent leur discipline respective : Lidia Skoblikova remporte les quatre courses féminines de patinage de vitesse alors que Klavdiya Boyarskikh gagne les trois épreuves de ski de fond. Le fondeur suédois Sixten Jernberg, trois fois médaillé lors de ces Jeux, devient le premier athlète à atteindre neuf médailles aux Jeux d'hiver. En ski alpin, les sœurs françaises Christine et Marielle Goitschel obtiennent chacune une médaille d'or et une d'argent. L'Union soviétique est première au tableau des médailles avec vingt-cinq récompenses dont onze en or. Elle est suivie de l'Autriche, pays organisateur, qui obtient douze médailles dont quatre d'or. Avant les Jeux, l'armée autrichienne est mobilisée pour faire face au manque de neige. Ils en amènent des milliers de mètres cubes du col du Brenner, proche de la frontière italienne. Les Jeux olympiques d'hiver se dérouleront une seconde fois à Innsbruck en 1976.

Samedi 22 février 2014

Arthur Vichot (au centre) champion de France sur route 2013.
Arthur Vichot (au centre) champion de France sur route 2013.

La saison 2013 de l'équipe cycliste FDJ.fr est la dix-septième de l'équipe dirigée par Marc Madiot. En tant qu'équipe World Tour, l'équipe participe à l'ensemble du calendrier de l'UCI World Tour, du Tour Down Under en janvier au Tour de Pékin en octobre. Parallèlement au World Tour, FDJ.fr peut participer aux courses des circuits continentaux de cyclisme.

Commençant la saison sous le nom de FDJ, l'équipe française prend le nom de FDJ.fr en cours de saison. Les principaux coureurs de cette formation sont Thibaut Pinot ainsi que les sprinteurs Arnaud Démare et Nacer Bouhanni.

L'équipe est victorieuse à trente-trois reprises sur le World Tour et deux circuits continentaux mais elle rate son Tour de France. Dix-septième du classement mondial par équipes de l'UCI, la formation française voit son meilleur représentant, Thibaut Pinot, occuper la trente-troisième place du classement individuel.

Dimanche 23 février 2014

Rodriguez signant des autographes après un concert en 2007.
Rodriguez signant des autographes après un concert en 2007.

Sixto Díaz Rodríguez, connu sous son nom d'artiste Rodriguez, né le à Détroit dans le Michigan, est un auteur-compositeur-interprète, musicien de rock et folk américain. Sa courte carrière se limite à la sortie de deux albums studio au début des années 1970, qui ne connaissent pas le succès, ainsi qu'à quelques brèves tournées en Australie. Revenu à une vie normale, enchaînant les petits boulots, il devient néanmoins très célèbre en Afrique du Sud, à son insu, où ses albums sont piratés puis diffusés en masse, au point de devenir l'un des artistes les plus appréciés des jeunes de la classe moyenne blanche. Censuré pour ses paroles contestataires évoquant les droits sociaux et la libération sexuelle, il participe à la montée du mouvement contre l'apartheid chez les Blancs.

Alors que le public sud-africain le croit mort, deux fans originaires du Cap le retrouvent grâce à Internet et organisent une série de concerts en Afrique du Sud en mars 1998, devant des milliers de personnes. Le film Sugar Man, qui raconte leur histoire, obtient l'Oscar du meilleur film documentaire en 2013 et permet à Rodriguez de connaître la célébrité aux États-Unis et en Europe, où il réalise des tournées en 2013 et 2014.

Lundi 24 février 2014

Journée de Lexington, gravure sur la bataille de Lexington par Nicolas Ponce (non datée 1775-1819).
Journée de Lexington, gravure sur la bataille de Lexington par Nicolas Ponce (non datée 1775-1819).

Les batailles de Lexington et Concord sont les premiers engagements militaires de la guerre d'indépendance des États-Unis. Elles se déroulent le dans le comté de Middlesex de la province de la baie du Massachusetts, ou plus précisément dans les villes de Lexington, Concord, Lincoln, Menotomy (devenue Arlington de nos jours) et à Cambridge, près de Boston. Ces batailles ont marqué le déclenchement d'un conflit armé ouvert entre le Royaume de Grande-Bretagne et ses Treize colonies dans la partie continentale de l'Amérique du Nord britannique.

Environ 700 militaires de l'armée régulière britannique, sous le commandement du lieutenant-colonel Francis Smith, reçoivent des ordres secrets pour capturer et détruire les entrepôts d'armes que détiendrait la milice du Massachusetts établie à Concord. Grâce à des renseignements, les Patriots sont avertis plusieurs semaines avant l'expédition anglaise et déplacent la plupart de leurs stocks en des lieux plus sûrs. Ils obtiennent également des informations sur les plans britanniques dans la nuit précédant la bataille et sont alors en mesure d'avertir rapidement les milices de la région des mouvements de l'ennemi. Les premiers coups de feu sont tirés à Lexington alors que le soleil se lève. Les miliciens, moins nombreux, sont rapidement dépassés et l'armée britannique poursuit sa route à Concord en quête des entrepôts d'armes. Au North Bridge, à Concord, près de 500 miliciens combattent et défont trois compagnies des troupes du Roi. Après une bataille rangée, les Britanniques se retrouvent en infériorité numérique face aux Minutemen. Davantage de miliciens arrivent peu après et infligent de lourdes pertes aux militaires lors de leur retraite vers Boston. De retour à Lexington, l'expédition de Smith est secourue par des renforts sous le commandement du brigadier-général Hugh Percy. La force combinée de près de 1 700 hommes reprend sa marche vers Boston sous un feu nourri et, dans une retraite tactique, finit par atteindre Charlestown. Les multiples milices bloquent alors les minces accès terrestres à Boston et Charlestown, initiant le siège de Boston.

Les batailles de Lexington et Concord sont symboliques pour les Américains car elles sont des éléments déclencheurs de la future indépendance des États-Unis et des preuves visibles de leur recherche de liberté. Les explications sur le déroulement de ce ont fluctué au fil du temps et des témoignages, notamment concernant l'identité de l'agresseur et du camp à l'origine du premier tir, jusqu'à en avoir une version mythifiée correspondant à leur recherche d'identité nationale propre, même si elle est parfois éloignée de la vérité.

Mardi 25 février 2014

Rencontre de poètes et de musiciens, scène du Genji Monogatari (XIIe siècle), Musée Gotoh, Tokyo.
Rencontre de poètes et de musiciens, scène du Genji Monogatari (XIIe siècle), Musée Gotoh, Tokyo.

Sept haï-kaïs est un cycle de mélodies de Maurice Delage pour soprano et ensemble de musique de chambre avec flûte, hautbois, clarinette en sibémol, piano et quatuor à cordes.

Composée en 1924 sur des tankas et des haïkus classiques, traduits du japonais par le compositeur, l'œuvre a été créée le par Jane Bathori, sous la direction de Darius Milhaud, lors d’un concert de la Société musicale indépendante (SMI). Cette société de concerts avait été fondée en 1909 par Maurice Ravel et d'autres amis de Delage, pour s'affranchir des restrictions liées aux formes et aux styles des œuvres programmées par la Société nationale de musique (SNM).

Plus brèves et plus complexes que les Quatre poèmes hindous créés en 1914, ces mélodies en prolongent l'esthétique « de la plus haute exigence intellectuelle et d'un souci poussé à l'extrême de la litote ».

Moins célèbres que les Trois poésies de la lyrique japonaise de Stravinsky (1913), dont la traduction en français était déjà de Maurice Delage, les Sept haï-kaïs représentent un trait d'union culturel entre la musique japonaise et la musique française contemporaine, et sont considérés comme le chef-d'œuvre de la maturité de leur auteur.

Mercredi 26 février 2014

Au premier plan, la colonne de la Déesse. Au second plan, la Vieille Bourse (à droite).
Au premier plan, la colonne de la Déesse. Au second plan, la Vieille Bourse (à droite).

La place du Général-de-Gaulle est un espace public urbain de la commune de Lille dans le département français du Nord. La place est de type grand-place qui se caractérise par un aspect complètement minéral que l'on retrouve dans de nombreuses villes des anciens Pays-Bas. Il s'agit de la place historique et principale de la ville.

Longtemps considérée comme une partie du forum cité en 1066 dans l'acte de fondation de la collégiale Saint-Pierre, l'origine de la place remonterait au XIVe siècle par la volonté de l'échevinage de la ville d'en faire un marché. La Deûle est canalisée, le sol est progressivement asséché par des remblais, puis pavé afin de créer une place du Marché. Au XVIIe siècle, la construction de la bourse de commerce divise la place en Grand-Place et Petite-Place (actuelle place du Théâtre). Après la libération de Lille durant la Seconde Guerre mondiale, elle est renommée en hommage à Charles de Gaulle. La place est localement appelée « Grand'Place » ou, plus rarement, « place de la Déesse ».

La place du Général-de-Gaulle a conservé son rôle de grand-place : c'est toujours un lieu de fête et d'échanges, y compris commerciaux, et de manifestations de tous types. C'est toujours le cœur de la braderie de Lille. Le commerce des livres, avec la librairie le Furet du Nord et les nombreux bouquinistes, est aussi important sur la place.

La place est bordée par divers bâtiments ; huit sont classés ou inscrits au titre des monuments historiques, parmi lesquels le Théâtre du Nord (ancienne Grande Garde) et la Vieille Bourse (ancienne bourse de commerce). Au centre de la place, trône la colonne de la Déesse. Érigée en 1845, elle représente l'héroïsme des Lillois durant le siège de Lille en 1792.

Jeudi 27 février 2014

Rame MF 88 à la station Louis Blanc.
Rame MF 88 à la station Louis Blanc.

Le MF 88 (Metro Fer appel d'offre 1988) est un matériel roulant sur fer du métro de Paris. Il équipe depuis 1994 la seule ligne 7 bis. Directement dérivé du prototype Boa, ce matériel apporte de nombreuses innovations, comme l'informatique embarquée ou l'intercirculation entre les voitures, dont certaines ont été reprises par les matériels plus récents.

Ce matériel est également doté de roues indépendantes orientables dans les courbes, ce qui évite les habituels crissements. Pressentie comme l'innovation qui remplacera les traditionnels bogies, cette technologie s'est révélée fragile et a provoqué un coût d'entretien anormalement élevé du matériel et de la voie. Ce handicap s'ajoute à d'autres problèmes de fiabilité dont l'addition pourrait entraîner la radiation anticipée de ces rames.

Vendredi 28 février 2014

Le Sud de l'Angleterre sous le règne de Wiglaf.
Le Sud de l'Angleterre sous le règne de Wiglaf.

Wiglaf est roi de Mercie de 827 à 829, puis de 830 à sa mort, survenue en 839 ou 840.

D'ascendance incertaine, il monte sur le trône d'un royaume en proie à d'intenses luttes dynastiques et dont la mainmise sur le reste de l'Angleterre est remise en question par l'ascension du Wessex. Après seulement trois années de règne, il est chassé du pouvoir en 829 par Egbert de Wessex, qui prend directement le contrôle de la Mercie. Néanmoins, Wiglaf recouvre son trône dès l'année suivante, et conserve le pouvoir pendant la décennie qui suit.

Le très faible nombre de monnaies frappées durant son second règne trahit peut-être une relation de vassalité vis-à-vis d'Egbert, mais il n'en existe aucune preuve explicite, et Wiglaf se comporte par ailleurs en souverain parfaitement indépendant. Il rétablit l'influence mercienne dans une partie de ses anciennes dépendances, notamment dans le Berkshire et en Essex, mais les autres restent acquises au Wessex.

Wiglaf meurt en 839 ou 840. Une tradition de l'abbaye d'Evesham lui donne pour successeur son fils Wigmund, mais la plupart des sources ne le mentionnent pas et font succéder à Wiglaf un certain Beorhtwulf, qui ne lui est pas apparenté. Wiglaf est inhumé à Repton, près de Derby.