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Programme du mois

Vendredi 1er mai 2015

Vue générale de l'édifice.
Vue générale de l'édifice.

L'église Saint-Nazaire de Barbadell (catalan : Sant Nazari de Barbadell) est une église catholique désaffectée de styles préroman et roman située à Bouleternère, dans le département français des Pyrénées-Orientales.

Bâtie sans doute avant l'an mille, l'église Saint-Nazaire se développe du XIe au XIIIe siècles avec le village de Barbadell, dont elle est l'église paroissiale. Au XIVe siècle, Barbadell, pour des raisons mal connues (inondations, guerres, peste ou un ensemble de plusieurs de ces facteurs) connaît un fort dépeuplement, jusqu'à disparaitre complètement au cours du XVIe siècle. L'église Saint-Nazaire, devenue simple chapelle isolée, n'est pas oubliée par les habitants de Bouleternère qui continuent à lui faire des dons par testament.

Au XVIIIe siècle, des ermites se succèdent à Saint-Nazaire, l'entretiennent et y maintiennent un culte, lui évitant l'abandon connu par de nombreuses églises rurales à la Révolution française. Cet abandon n'est cependant que repoussé : au cours du XIXe siècle, l'ancienne église change plusieurs fois de propriétaire, puis se voit partagée entre plusieurs propriétés. Elle est transformée pour devenir un bâtiment à usage agricole, puis une habitation, ce qui la dégrade fortement.

L'ancienne église est complètement rénovée depuis 1997, année où les trois propriétaires fondent une association de sauvegarde à laquelle ils lèguent le bâtiment.

Au XXIe siècle, l'église retrouve son aspect médiéval. Elle est constituée d'une nef rectangulaire orientée ouest-est prolongée d'un chevet plat dont l'axe est légèrement décalé vers le sud. Les murs de la nef sont renforcés d'arcs doubleaux et formerets soutenant une voûte en berceau. Le bâtiment est surmonté d'un clocher-mur et couvert d'un toit en lauzes. Des traces d'un décor peint au XVIIIe siècle subsistent sur les parois intérieures.

L'église Saint-Nazaire est entourée de murets et de canaux anciens, montrant que les habitants de Barbadell ont dû maintes fois, au cours des siècles, lutter contre les inondations et les crues de la rivière Boulès au bord de laquelle est construit ce bâtiment.

Samedi 2 mai 2015

Portrait de Manuel Minginfel.
Portrait de Manuel Minginfel.

Manuel Minginfel est un haltérophile micronésien, né le . Surnommé « l'homme le plus fort du Pacifique », il a été sélectionné pour les Jeux olympiques d'été de 2000, 2004, 2008 et 2012. Minginfel a obtenu une médaille d'argent à l'épreuve de l'épaulé-jeté lors des championnats du monde d'haltérophilie 2006 dans la catégorie des moins de 62 kg, et s'est classé quatrième au poids cumulé.

Il est nonuple champion d'Océanie d'haltérophilie et undecuple champion du Pacifique sud. Il est également multiple médaillé aux Jeux du Pacifique sud, aux Mini-jeux du Pacifique sud, aux Jeux de la Micronésie et aux Jeux des États fédérés de Micronésie. Il est détenteur de plusieurs records d'Océanie et du Pacifique sud, mais aussi de records des championnats du monde dans la catégorie 35-39 ans. La carrière au haut niveau de cet athlète est d'une exceptionnelle longévité.

Dimanche 3 mai 2015

Le palais du Trocadéro et sa fontaine pendant l'exposition universelle de 1900, vu depuis les jardins.

Le palais du Trocadéro était une construction de la seconde moitié du XIXe siècle de tendance éclectique, d'inspirations mauresque et néo-byzantine situé dans le 16e arrondissement de Paris, sur la colline de Chaillot, entre la place du Trocadéro et les jardins du même nom. Il était composé d'une salle de spectacle de 4 600 places prolongée de chaque côté par deux ailes courbées, accueillant chacune un musée (le musée des Monuments français et le musée d'ethnographie) et des salles de conférences.

Construit à l'occasion de l'exposition universelle de 1878, il n'était pas destiné à survivre à l'événement ; si le bâtiment est finalement conservé pendant une soixantaine d'années, il est l'objet de nombreuses critiques concernant son style architectural, son progressif délabrement et la mauvaise acoustique de la grande salle, rapidement désertée par les orchestres. Il est démantelé en 1935 pour l'exposition spécialisée de 1937, afin de laisser la place à une nouvelle construction, le palais de Chaillot.

Lundi 4 mai 2015

La place Maurice-Mollard et l'hôtel de ville d'Aix-les-Bains.
La place Maurice-Mollard et l'hôtel de ville d'Aix-les-Bains.

La place Maurice-Mollard, du nom d'un ancien maire de la ville, est une place publique située dans le centre historique d'Aix-les-Bains, dans l'ouest de la Savoie.

Chargée en histoire, la place a connu de nombreux aménagements urbains au fil des siècles. Elle abrite également des bâtiments ou objets inscrits voire classés au titre des monuments historiques : l'arc de Campanus et le temple de Diane datent de l'époque romaine, les thermes nationaux, du XVIIIe siècle, sont partiellement construits sur les fondations d'anciens thermes romains et l'hôtel de ville a pour origine un château féodal. Il accueille également un musée archéologique classé musée de France où sont conservés des témoignages romains d'Aquae, nom que portait Aix-les-Bains dans l'Antiquité.

La place est aussi un important lieu de vie communale puisqu'elle regroupe de nombreux services publics, dont l'état civil et la salle du conseil municipal, ainsi que l'office de tourisme installé dans les thermes nationaux. De nombreuses manifestations sont organisées sur la place, comme la corrida des lumières, et le départ du circuit touristique de la ville en petit train.

Mardi 5 mai 2015

Pénélope Leprevost et Mylord Carthago au CSI 5 de Hambourg en 2012.
Pénélope Leprevost et Mylord Carthago au CSI 5 de Hambourg en 2012.

Mylord Carthago est un étalon gris de race selle français, champion de concours de saut d'obstacles. Issu de la lignée du Selle français Almé par sa mère et de l'étalon Holsteiner Carthago, son potentiel est détecté très tôt. À sept ans, il est confié à la cavalière normande Pénélope Leprevost qui le forme et en fait son cheval de tête. Le couple remporte les titres de vice-champion d'Europe et du monde en saut d'obstacles, en 2010 et 2012. Cumulant le sport avec sa carrière de reproducteur, Mylord est aussi l'un des derniers étalons nationaux français. La menace de sa vente après les Jeux équestres mondiaux de 2014 entraîne de nombreuses réactions négatives, tant du public des concours de saut d'obstacles que de personnalités politiques.

Atteint d'arthrose cervicale, Mylord est officiellement mis à la retraite pendant le salon du cheval de Paris en décembre 2014. Réputé pour la qualité de son tempérament et de son mental, il est désormais un étalon reproducteur à plein temps. La qualité de ses poulains est reconnue, Mylord ayant été sacré 4e meilleur père de jeunes chevaux en 2013.

Mercredi 6 mai 2015

Randonnée équestre sur une jument postier breton, près de Bourbriac.
Randonnée équestre sur une jument postier breton, près de Bourbriac.

L’équitation en Bretagne est pratiquée dès l'époque celte, perdurant par nécessité militaire et pour les déplacements. Si les courses de chevaux représentent une tradition très ancienne en Basse-Bretagne, le sport hippique, codifié en Angleterre, s'implante au XIXe siècle, au détriment de traditions plus populaires. La pratique de l'équitation se raréfie avec l'amélioration des transports aux XIXe siècle et XXe siècle, avant de connaître de profondes mutations causées par la croissance des marchés du sport et du loisir.

Le tourisme équestre est désormais très présent en Bretagne, notamment le long du circuit régional de randonnée Equibreizh. Les sports équestres ont valu, depuis la fin du XXe siècle, des récompenses européennes et mondiales à des Bretons, en particulier en endurance grâce à des cavaliers de niveau international comme Stéphane Fleury et Élodie Le Labourier. Nonobstant, la plupart des compétitions équestres organisées en Bretagne concernent le saut d'obstacles, en particulier au stade équestre du Val Porée et à Lorient.

Jeudi 7 mai 2015

La sélection britannique, championne olympique.
La sélection britannique, championne olympique.

Le football est un des vingt-deux sports officiels aux Jeux olympiques de 1908. La compétition se déroule par matchs à élimination directe (quarts de finale, demi-finales et finale) du 19 au . Tous les matchs sont joués à Londres au stade olympique, d’une capacité de 66 288 spectateurs, construit spécialement pour les Jeux. Le tournoi est organisé par le Comité olympique britannique (British Olympic Association) ainsi que par la Fédération anglaise de football (The Football Association). Cinquième édition d’une épreuve de football lors de Jeux olympiques, il ne s’agit cependant que de la troisième à être reconnue par le CIO. Cette épreuve, réservée pour la première fois aux équipes nationales, est de ce fait la première à être reconnue par la FIFA.

Huit équipes sont initialement inscrites, mais avant même le début du tournoi, la crise bosniaque en réduit le nombre à six, les deux équipes de l’Empire austro-hongrois, la Hongrie et la Bohême, s’étant retirées. Durant la compétition, le Danois Sophus Nielsen inscrit dix buts dans un même match contre la France, la rencontre se terminant sur le score de dix-sept buts à un, la plus lourde défaite de l’équipe nationale française et la plus large victoire de celle du Danemark. La médaille d’or est remportée par la Grande-Bretagne, après une victoire en finale par deux buts à zéro, face aux Danois. Parmi les joueurs sélectionnés, se trouve le célèbre mathématicien danois Harald Bohr.

Vendredi 8 mai 2015

L'église et le centre.
L'église et le centre.

Genillé (prononcé [ ʒənije]) est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire. Habité dès le Néolithique, ce bourg rural de la vallée de l'Indrois fut un important vicus attesté dès l'époque mérovingienne, époque à laquelle on y battait monnaie. La paroisse voit son histoire marquée par deux personnages, Adam Fumée proche conseiller de Charles VII, Louis XI puis Charles VIII dans la seconde moitié du XVe siècle puis Michel de Marolles au XVIIe siècle, abbé de Villeloin, grand collectionneur, homme de lettres et de salons. Au milieu du XIXe siècle, une grande ferme s'installe à Genillé, mettant en œuvre les techniques de culture les plus modernes et le président Patrice de Mac Mahon y fait une visite en 1877 ; l'exploitation se poursuit, avec des fortunes diverses, jusqu'en 1951.

Même si Genillé a connu, comme la très grande majorité des communes rurales de France, une baisse importante de sa population dès la fin du XIXe siècle, son statut de « gros bourg » d'environ 1 500 habitants a permis à son territoire de rester suffisamment attractif pour conserver une activité artisanale et commerciale. Depuis trente-cinq ans, la population augmente à nouveau pour atteindre, en 2012, 1 624 habitants, Genillé confortant ainsi sa place de première commune du canton devant le chef-lieu de celui-ci, Montrésor. La commune dispose de réserves foncières pour la construction de logements et de nouvelles entreprises s'y créent, même si les nouveaux habitants travaillent pour la plupart en-dehors de la commune, notamment à Loches.

La partition du territoire communal est assez comparable à celle des communes voisines : la vallée de l'Indrois sépare d'ouest en est un plateau dont la partie nord est dédiée aux activités agricoles tandis que la partie sud est majoritairement couverte par la forêt domaniale de Loches. Cette variété de territoires entraîne une importante diversité faunistique et floristique, avec plusieurs secteurs « sous observation » comme trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) et un site protégé du réseau Natura 2000.

Samedi 9 mai 2015

Un cheval de race finlandaise à la robe alezan, porteur du gène flaxen qui donne les crins lavés.
Un cheval de race finlandaise à la robe alezan, porteur du gène flaxen qui donne les crins lavés.

Le gène flaxen est un gène de dilution qui décolore les crins de la robe du cheval alezan, donnant un phénotype nommé l’alezan crins lavés. Les crins du cheval, c'est-à-dire la crinière, la queue et les fanons, sont alors dans les tons blonds, plus clairs que le fond de sa robe qui reste dans des tons fauves à roux. Le gène flaxen est présumé récessif, il n'agit que sur le pigment alezan en donnant des crins blonds, qu'il s'agisse d'un alezan classique ou d'un alezan brûlé. Il ne faut pas confondre le gène flaxen avec le gène silver, qui n'agit que sur le pigment noir, ni avec le palomino qui est dû au gène crème.

Certaines races de chevaux, comme l'Haflinger, sont sélectionnées sur cette particularité. La robe alezan crins lavés peut cependant apparaître chez de nombreuses autres races, y compris le Pur-sang. En France, elle est réputée pour être la robe de Poly, un poney Shetland mis en scène dans une série télévisée.

Dimanche 10 mai 2015

Publicité, tirée à un « presqu'un seul exemplaire » 1, pour la première des deux séries. Davos, 1882.
Publicité, tirée à un « presqu'un seul exemplaire » 1, pour la première des deux séries. Davos, 1882.

Emblèmes moraux (Moral Emblems) est un recueil de poèmes de Robert Louis Stevenson illustré par l'auteur. Il se composait initialement de deux petites plaquettes de poésies et de gravures, toutes deux publiées à quelques dizaines d'exemplaires à Davos en 1882. Stevenson en est à la fois l'auteur, l'illustrateur, le graveur et, en association avec son beau-fils Lloyd Osbourne, alors âgé de treize ans, l'éditeur. Le titre d'Emblèmes moraux a été repris pour une édition collective posthume, publiée en 1921, rassemblant plusieurs plaquettes de Stevenson, pour la plupart illustrées par lui et initialement imprimées à Davos, entre 1881 et 1882, par Lloyd Osbourne. Les éditions originales des Emblèmes moraux, très rares, sont recherchées et appréciées tant pour leurs qualités graphiques et littéraires que pour leur dimension ludique.

Lundi 11 mai 2015

Caricature de Tom Merry évoquant Jack l'Éventreur sur la page couverture de l'édition du 21 septembre 1889 du magazine Puck.
Caricature de Tom Merry évoquant Jack l'Éventreur sur la page couverture de l'édition du 21 septembre 1889 du magazine Puck.

Au moins cent suspects dans l'affaire « Jack l'Éventreur » ont été proposés, mais aucun n'a été retenu par un nombre significatif d'experts, malgré des débats approfondis ou encore parce que les propositions ont été jugées superficielles ou farfelues. Surnommé « Jack l'Éventreur » par la presse, ce tueur en série a été impliqué dans cinq des meurtres de Whitechapel entre août et novembre 1888 dans ce district de Londres.

Mardi 12 mai 2015

La Groac'h de l'île du Lok d'après Théophile Busnel, pour les Contes et légendes de Basse-Bretagne (1891).
La Groac'h de l'île du Lok d'après Théophile Busnel, pour les Contes et légendes de Basse-Bretagne (1891).

Une groac'h (breton pour « fée », « sorcière » ou « vieille femme », pl. groagez) est une fée bretonne liée à l'eau. Multiforme, elle est souvent vieille et nocturne, apparentée aux ogres et aux sorcières, parfois avec des dents de morse. Réputée vivre dans des cavernes, sous le sable ou sous la mer, la groac'h a du pouvoir sur les éléments de la nature et maîtrise la métamorphose. Elle est surtout connue comme une figure malveillante, en particulier à cause du conte d'Émile Souvestre La Groac'h de l'île du Lok. La fée y séduit les hommes qu'elle change en poissons et les sert comme repas à ses hôtes, sur l'une des îles de l'archipel des Glénan. D'autres contes les présentent comme de vieilles fées solitaires pouvant combler de cadeaux et de dons les humains qui leur rendent visite.

Plusieurs toponymes de Basse-Bretagne sont attribués à une groac'h, en particulier des mégalithes dans les Côtes-d'Armor, ainsi que l'île de Groix dans le Morbihan, et le phare de la Vieille sur Ouessant. L'origine de ces fées appartenant à l'archétype de « la Vieille » est à rechercher dans des divinités féminines antiques diabolisées avec le christianisme. L'influence des écrivains bretons, au XIXe siècle, les a rapprochées de la figure féerique classique. La groac'h apparaît régulièrement dans des œuvres littéraires récentes, comme La Pâleur et le Sang de Nicolas Bréhal.

Mercredi 13 mai 2015

Le match de football Brésil - Hongrie du 27 juin 1954, surnommé la « bataille de Berne », est devenu pour différentes raisons un épisode important de l'histoire du football. Comptant pour les quarts de finale de la Coupe du monde de 1954, il s'agit de la première confrontation entre l'équipe du Brésil et celle de Hongrie, considérées alors comme deux des meilleures sélections du monde.

La rencontre, qualifiée de « finale officieuse » en raison des qualités des deux sélections, est marquée par une violence inhabituelle, notamment de la part des Brésiliens, très « nerveux ». Les Hongrois fêtent ostentatoirement leurs buts devant des supporteurs brésiliens échauffés. En fin de match, l'arbitre est contraint d'expulser plusieurs joueurs, dont Nílton Santos et le capitaine hongrois József Bozsik, ce qui ne suffit pas à réduire la tension sur le terrain.

À l'issue du match remporté par les Hongrois, les supporteurs brésiliens envahissent le terrain tandis que les joueurs se dirigent vers les vestiaires. Une bagarre générale éclate, entraînant plusieurs blessures. L'entraîneur Gusztáv Sebes reçoit une bouteille au visage. La Hongrie continuera toutefois son parcours jusqu'en finale.

Jeudi 14 mai 2015

Heroes of Wrestling est un spectacle de catch organisé par Fosstone Productions qui a eu lieu le , diffusé en paiement à la séance aux États-Unis ainsi qu'au Canada. Il s'agit de l'unique spectacle de catch produit par cette société qui a alors souhaité remettre en scène d'anciennes gloires du catch des années 1980 et du début des années 1990. Neuf matchs ont été programmés ce soir-là et les deux matchs phares annoncés ont été Jim Neidhart contre Jake Roberts ainsi que Yokozuna contre King Kong Bundy mais en raison de problèmes causés par Roberts, ces deux matchs se sont transformés en match par équipe. Ce spectacle est vivement critiqué après sa diffusion à cause non seulement de la condition physique des différents lutteurs, mais aussi des problèmes de la production.

Vendredi 15 mai 2015

Henri II, extrait d'une miniature de l'Historia Anglorum de Matthieu Paris, vers 1250-1255.
Henri II, extrait d'une miniature de l'Historia Anglorum de Matthieu Paris, vers 1250-1255.

Henri II (5 mars 1133 - 6 juillet 1189) fut comte d'Anjou et du Maine, duc de Normandie et d'Aquitaine et roi d'Angleterre.

Fils de Geoffroy V d'Anjou et de Mathilde l'Emperesse, fille du roi Henri d'Angleterre, il participa aux efforts de sa mère pour reprendre le trône d'Angleterre occupé par Étienne de Blois et fut fait duc de Normandie à l'âge de 17 ans. Il hérita de l'Anjou en 1151 et épousa peu après Aliénor d'Aquitaine dont le mariage avec le roi Louis VII de France avait récemment été annulé par le second concile de Beaugency. Étienne signa un traité de paix après l'expédition d'Henri en Angleterre en 1153 et ce dernier monta sur le trône un an plus tard.

Henri II se révéla un souverain énergique et parfois brutal qui chercha à récupérer les terres et les privilèges de son grand-père, Henri. Au début de son règne, il restaura l'administration royale dévastée par la guerre civile et rétablit l'autorité de la Couronne sur le pays de Galles et ses possessions continentales. Sa volonté d'accroître le contrôle royal de l'Église lui valut l'opposition de son ami Thomas Becket, l'archevêque de Cantorbéry, et la dispute qui dura une grande partie des années 1160 se solda par l'assassinat de l'ecclésiastique en 1170. Sur le continent, Henri II entra en conflit avec Louis VII et les deux souverains s'affrontèrent dans ce qui a été qualifié de « guerre froide » pendant plusieurs décennies. Henri II agrandit ses possessions continentales souvent aux dépens du roi de France et en 1172, il contrôlait l'Angleterre, une grande partie du pays de Galles, la moitié orientale de l'Irlande et la moitié occidentale de la France ; ces territoires ont été qualifiés d'« Empire Plantagenêt » par les historiens.

Henri II et Aliénor eurent huit enfants et cela provoqua de fortes tensions sur la succession et le partage de l'Empire, des frictions encouragées par Louis VII et son fils Philippe II. En 1173, le fils aîné d'Henri II, Henri le Jeune organisa un soulèvement pour protester contre sa mise à l'écart du gouvernement et il fut rejoint par sa mère et ses frères Richard et Geoffroy ainsi que par les comtes de Flandre et de Boulogne. Cette grande Révolte fut écrasée mais la réconciliation ne dura pas longtemps et Henri le Jeune mourut après une nouvelle révolte en 1183. L'invasion de l'Irlande permit à Henri II d'offrir des terres à son fils cadet Jean mais le roi avait du mal à satisfaire les désirs de pouvoir de tous ses fils. Philippe II parvint à convaincre Richard qu'il risquait d'être évincé de la succession au profit de Jean et il se révolta en 1189. Henri II fut vaincu et il mourut peu après au château de Chinon d'une hémorragie digestive provoquée par un ulcère.

L'Empire Plantagenêt s'effondra rapidement sous le règne de Jean dans les premières années du XIIIe siècle mais les réformes d'Henri II eurent un impact durable notamment dans le domaine juridique et la définition du droit anglais. Les historiens du XVIIIe siècle considéraient qu'il avait largement contribué à la création d'une monarchie anglaise et finalement, d'une Grande-Bretagne unifiée. L'expansion de l'Empire britannique durant l'époque victorienne entraîna un regain d'intérêt pour sa création de l'Empire Plantagenêt même si son traitement de Becket et de ses fils ont fait l'objet de débats.

Samedi 16 mai 2015

La centrale thermique après 1924.
La centrale thermique après 1924.

La centrale thermique de Ronchamp est une centrale à charbon implantée à proximité du puits du Chanois dans la ville de Ronchamp, en Haute-Saône, dans la région française de Bourgogne-Franche-Comté.

Elle est exploitée par les houillères de Ronchamp de sa construction entre 1906 et 1907 jusqu’à la nationalisation en 1946, elle devient alors propriété d'Électricité de France jusqu'à sa fermeture en 1958. Elle est agrandie deux fois entre 1910 et 1924, pour atteindre une puissance de 30 MW. Sa production annuelle varie alors entre 5 et 37 GWh jusqu'en 1950.

Après sa fermeture en 1958, ses installations sont rapidement démantelées, mais les bâtiments sont lentement démolis tout au long de la seconde moitié du XXe siècle. Des vestiges et des traces subsistent au début du XXIe siècle.

Dimanche 17 mai 2015

L'entrée de la patinoire souterraine de Gjøvik.
L'entrée de la patinoire souterraine de Gjøvik.

Les Jeux olympiques d'hiver de 1994, officiellement connus comme les XVIIes Jeux olympiques d'hiver, ont lieu à Lillehammer en Norvège du 12 au . Ce sont les premiers Jeux d'hiver qui ne se déroulent pas la même année que les Jeux d'été. La ville était déjà candidate pour accueillir les Jeux olympiques d'hiver de 1992, finalement attribués à Albertville. Pour l'organisation de ces Jeux, quatre villes sont en compétition et Lillehammer remporte les suffrages du Comité international olympique (CIO) lors du 3e tour face à la ville suédoise d'Östersund. C'est la deuxième fois qu'une ville norvégienne accueille les Jeux d'hiver après Oslo en 1952. La moitié des sites de compétition sont situés à Lillehammer, les autres à proximité immédiate de la ville, suivant l'idée de « Jeux compacts » voulus par le comité d'organisation.

Ces Jeux d'hiver réunissent 1 739 athlètes issus de 67 nations, qui participent à six sports et 61 épreuves, soit quatre de plus qu'en 1992. Quatre pays font leur entrée aux Jeux d'hiver, Israël, la Bosnie-Herzégovine, les Samoa américaines et Trinité-et-Tobago, tandis qu'une partie des anciennes républiques de l'URSS participent pour la première fois sous leurs propres couleurs, de même que la Slovaquie et la République tchèque.

À l'issue de ces Jeux, la Russie arrive en tête du tableau des médailles avec onze titres olympiques, mais ce sont les athlètes norvégiens qui comptent le plus grand nombre de médailles avec 26 récompenses, dont dix en or. La fondeuse italienne Manuela Di Centa est l'athlète la plus médaillée de ces Jeux ; elle réalise par ailleurs une performance exceptionnelle en montant sur le podium lors de chacune des cinq courses qu'elle a disputées, en remportant notamment deux fois la médaille d'or. La Russe Lyubov Egorova et le Norvégien Bjørn Dæhlie, tous les deux spécialistes du ski de fond, comptent chacun quatre médailles. Avec ses trois titres olympiques, Egorova est d'ailleurs l'athlète ayant remporté le plus de médailles d'or lors de ces Jeux, en compagnie du patineur de vitesse norvégien Johann Olav Koss.

Lundi 18 mai 2015

Vincent Clerc.
Vincent Clerc.

Vincent Clerc, né le à Échirolles (Isère), est un joueur de rugby à XV et à sept international français. Il joue au poste d'ailier au sein de l'effectif du Stade toulousain après avoir quitté en 2002 le FC Grenoble.

En près de dix ans au plus haut niveau, Vincent Clerc a inscrit à son palmarès trois titres de champion de France (2008, 2011 et 2012), trois Coupes d'Europe (2003, 2005 et 2010), trois victoires dans le Tournoi des Six Nations (2004, 2007, 2010), dont deux éditions en réussissant à réaliser le Grand Chelem (2004 et 2010), une quatrième place et une finale en Coupe du monde. Il est le meilleur marqueur de la Coupe du monde 2011 avec six essais (à égalité avec l'Anglais Chris Ashton), il est le deuxième meilleur marqueur du rugby français, à quatre longueurs de Serge Blanco. Il est le meilleur marqueur de l'histoire de la Coupe d'Europe.

De petite taille physique, Vincent Clerc est un des ailiers les plus efficaces dans la finition, utilisant au mieux ses ressources athlétiques.

Mardi 19 mai 2015

Walter Spanghero, né le à Payra-sur-l'Hers, est un joueur international français de rugby à XV, devenu dirigeant sportif et homme d'affaires. Walter Spanghero est considéré comme l'un des meilleurs joueurs français de sa génération et comme un grand joueur de l'histoire du rugby français. Il compte cinquante-et-une sélections en équipe de France, dont vingt-trois fois au poste de troisième ligne centre, cinq fois comme troisième ligne aile et vingt-trois fois au poste de deuxième ligne entre 1964 et 1973. Il marque quatre essais, il est désigné capitaine à onze reprises.

Walter Spanghero est un des acteurs de la victoire française lors de trois Tournois des Cinq Nations (1967, 1968 et 1973) dont un Grand Chelem en 1968. Il participe aux tournées en Afrique du Sud en 1964, 1967 et 1971, en Australie en 1968 et 1972 et en Nouvelle-Zélande en 1968.

Après avoir travaillé à la ferme paternelle, puis dans une banque, il est devenu le chef d'entreprise d'une société locale indépendante de location de voitures de la région toulousaine avant de céder cette affaire.

Mercredi 20 mai 2015

L'armée napoléonienne en campagne, d'après Jacques Swebach.
L'armée napoléonienne en campagne, d'après Jacques Swebach.

Les aspects économiques et logistiques des guerres napoléoniennes sont constitués par l'ensemble des facteurs économiques qui concoururent à la gestion matérielle – politique économique, production, etc. – et financière – financement des dépenses de guerre, etc. – des guerres menées sous le Premier Empire et par les causes et conséquences économiques de ces conflits. Ils couvrent également la gestion des ressources industrielles en vue de la production des armes et équipements militaires et l'organisation de celle-ci ou encore la logistique militaire et l'intendance militaire en vue de l'approvisionnement des armées en campagne.

Lors de tout conflit d'envergure, la gestion des ressources économiques et logistiques des belligérants en vue de l'équipement et de l'approvisionnement de leurs forces armées est l'un des aspects majeurs de la « conduite de la guerre », tout autant que la tactique et la stratégie militaires sur les théâtres d'opérations et champs de bataille, et les guerres napoléoniennes n'y font pas exception.

Napoléon s'intéressa personnellement aux questions de logistique et d'« économie militaire » dès l'époque du Consulat et fut efficacement secondé par Pierre Daru, intendant général de la Grande Armée dès 1806 et qui occupa encore par la suite différents postes-clés dans l'administration et l'intendance militaires des armées napoléoniennes. Les deux hommes furent à l'origine de la réforme ou de l'organisation de différents corps et services chargés de ces missions logistiques et administratives comme ceux des « commissaires-ordonnateurs de guerre », des « inspecteurs aux revues » ou des services du train.

En ce commencement du XIXe siècle, qui voit les débuts de la Révolution industrielle, la France, nettement moins engagée dans ce processus que son principal adversaire le Royaume-Uni, doit avant tout compter sur l'artisanat et la petite industrie – les manufactures – pour la fourniture de matériel et d'équipements à ses armées. Avec les conquêtes militaires du Consulat et de l'Empire, qui viennent s'ajouter à celles de la Révolution (notamment l'Italie et la Belgique), c'est presque toute l'Europe qui, de gré ou de force, se retrouva impliquée jusqu'en 1813 dans l'« effort de guerre » napoléonien, y compris dans son financement par le biais d'indemnités de guerre imposées aux nations vaincues.

À la veille de la campagne de Russie de 1812, l'armée napoléonienne aligne quelque 690 000 soldats français et étrangers. Si ces chiffres restent « modestes » par rapport aux millions d'hommes mobilisés au cours des guerres mondiales du XXe siècle, armer, équiper et nourrir une telle force armée représentera un effort économique et logistique considérable pour l'époque.

Jeudi 21 mai 2015

Pie-grièche masquée mâle en Turquie.
Pie-grièche masquée mâle en Turquie.

La Pie-grièche masquée (Lanius nubicus) est une espèce de passereaux de la famille des Laniidae. Cet oiseau est la plus petite espèce de son genre, Lanius, et possède une longue queue et un bec crochu. Chez le mâle, les parties supérieures sont principalement noires, avec du blanc sur la calotte, le front, sur un large sourcil et sur des taches sur les tectrices scapulaires et les ailes. La gorge, le cou et les parties inférieures sont blanches, à l'exception de la poitrine et des flancs orange. La femelle ressemble au mâle mais est plus terne, avec des parties supérieures noir brunâtre, et les scapulaires et les parties inférieures grisâtres ou chamoisées. Le juvénile a les parties supérieures gris-brun avec le front plus pâle et des stries de la tête jusqu'au croupion, les parties inférieures blanc cassé et barrées, et les ailes brunes, à l'exception de taches blanches sur les rémiges primaires. Le cri d'alerte est court et grinçant, mais le chant est plus mélodieux, rappelant ceux de certaines espèces d'hypolaïs.

La saison de reproduction de la Pie-grièche masquée commence en avril. Le couple construit un nid soigné, placé dans un arbre, et la femelle pond généralement de quatre à six œufs. La couvaison dure 14 à 16 jours, et les poussins sont nourris par les deux parents pendant 18 à 20 jours après l'éclosion. Une fois leur premier envol pris, les juvéniles restent dépendants des adultes pendant trois à quatre semaines. Cette pie-grièche se nourrit principalement de gros insectes, et parfois de petits invertébrés ; elle empale parfois ses proies sur des épines ou sur des barbelés.

La Pie-grièche masquée se reproduit dans le Sud-Est de l'Europe et dans l'Est du bassin méditerranéen, avec une population distincte dans l'Est de l'Irak et l'Ouest de l'Iran, bien qu'aucune sous-espèce ne soit distinguée. Cet oiseau est migrateur, passant l'hiver dans le Nord-Est de l'Afrique. Bien que les déplacements migratoires concernent des distances faibles, des oiseaux erratiques ont été observés dans de nombreuses autres zones, et notamment le Nord et l'Ouest de l'Europe. La Pie-grièche masquée occupe les boisements ouverts parsemés d'arbustes et de quelques gros arbres. Elle s'expose moins que d'autres pies-grièches, évitant les habitats très ouverts et se perchant souvent en des lieux moins exposés. Les populations de ce passereau sont en déclin dans certaines zones de son aire de distribution européenne, mais pas de façon suffisamment marquée pour justifier de menaces. Ainsi, cette espèce est considérée comme de « préoccupation mineure » par l'Union internationale pour la conservation de la nature.

Vendredi 22 mai 2015

La chartreuse du Liget.
La chartreuse du Liget.

Chemillé-sur-Indrois (prononcé [ ʃəmije sy.ʁ-ɛ̃d.ʁ-wa]) est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire. Station préhistorique attestée dès le Moustérien, le site de Chemillé-sur-Indrois est, depuis le Néolithique, continuellement occupé par l'homme. Chemillé commence à se développer sous les comtes d'Anjou. C'est Henri Plantagenêt qui est probablement à l'origine de l'essor de la paroisse quand il fonde la chartreuse du Liget — une des rares abbayes de cet ordre en Touraine — en expiation du meurtre de Thomas Becket. Jusqu'à la Révolution française, l'histoire de Chemillé se confond avec celle de cette riche abbaye.

Comme beaucoup d'autres communes, Chemillé-sur-Indrois doit faire face à une baisse importante de sa population au cours du XXe siècle, conséquence d'un exode rural massif mais, à la différence d'autres localités environnantes, la reprise démographique ne se manifeste pas et la population communale évolue autour de 200 habitants depuis une vingtaine d'années. La vocation agricole du territoire, si elle se maintient malgré tout, n'est plus un facteur de développement local ; l'industrie n'est pas installée et les artisans et commerces sont rares. Un important projet touristique voit le jour dans les années 1970 avec la création d'un plan d'eau de 37 hectares qui permet de développer le secteur tertiaire via les offres de services attachées à ce type d'aménagement (camping, pêche, loisirs nautiques, etc.).

Le patrimoine communal bâti repose principalement sur les vestiges de l'ancienne chartreuse du Liget et de ses dépendances, mieux conservées, situées à la Corroirie, ainsi que sur l'église Saint-Vincent, partiellement inscrits ou classés au titre des monuments historiques. La forêt de Loches au sud de la commune et une zone de pelouses calcaires près du plan d'eau ont fait l'objet d'une délimitation en tant que zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF).

Samedi 23 mai 2015

Margot la fée est, dans les traditions de Bretagne et de la Mayenne, le nom générique de certaines fées terrestres. Elles sont surtout connues en Centre-Bretagne, particulièrement dans les Côtes-d'Armor. Vraisemblablement issues de la fée Morgane et avant elles d'un aspect de la Terre mère, les Margot la fée sont assez puissantes. Elles peuvent se rendre invisibles, se métamorphoser et transformer autrui. Réputées excellentes danseuses, souvent généreuses et parfois cruelles, elles prennent plaisir à mettre les humains à l'épreuve par le don d'or et d'objets. Elles sont créditées d'avoir bâti plusieurs monuments, et posséderaient d'immenses trésors cachés sous la terre. Elles ont des animaux, souvent du bétail.

Contes et légendes parlent des habitudes de ces fées, qui enlèvent les enfants humains pour les remplacer par les leurs et deviennent les marraines de bébés qu'elles nomment et couvrent de dons plus ou moins arrangeants. Elles récompensent les justes et punissent ceux qui leur font du mal, se montrent avides, ou font preuve d'indiscrétion envers elles. Elles se montrent parfois voleuses. De nombreux mégalithes et rochers seraient les demeures de ces fées, ou bien leurs meubles et leurs outils : table, fuseau, chambre, sabot, fauteuil, berceau... Elles ont fait l'objet de cultes et de croyances, en particulier à la grotte Margot. Ces croyances, jusqu'à la fin du XIXe siècle, ont poussé plusieurs personnes à leur offrir des animaux en sacrifice et à rechercher leurs trésors supposés.

Dimanche 24 mai 2015

Quickly de Kreisker monté par Abdelkebir Ouaddar au CHI de Genève en 2013.
Quickly de Kreisker monté par Abdelkebir Ouaddar au CHI de Genève en 2013.

Quickly de Kreisker est un étalon de race Selle français concourant en saut d'obstacles, né le dans un élevage du Finistère. Issu de Diamant de Semilly et Briseis d'Helby par Laudanum, il est vendu par l'agence Fences à deux ans. Il évolue quelques années en France sur le cycle classique, formé par Benjamin Robert et les écuries bretonnes de Bruno Souloumiac. Fin 2012, le roi du Maroc Mohammed VI l'achète sous la supervision de Marcel Rozier, et le confie à Abdelkebir Ouaddar, un cavalier marocain.

L'entente du couple entraîné par Rozier en région parisienne se révèle excellente. Quickly de Kreisker accède au plus haut niveau, avec une progression « fulgurante » sur les années 2013 et 2014. Il décroche notamment une seconde place au Jumping international de France, et le Morocco Royal Tour deux années de suite. Quickly de Kreisker est régulièrement n°1 du classement mondial des chevaux de saut d'obstacles en début de saison 2014 et 2015. Il est très apprécié, tant du public français que du public marocain.

Lundi 25 mai 2015

Maison Gauvreau à Rimouski.
Maison Gauvreau à Rimouski.

La maison Joseph-Gauvreau est un immeuble patrimonial situé à Rimouski dans la région du Bas-Saint-Laurent au Québec. Cette maison bourgeoise de style éclectique, construite en 1906 et 1907 pour le Dr Joseph Gauvreau, lui sert de résidence principale, abritant également son cabinet médical et une clinique d'hydrothérapie, dont la notoriété s’étendra à tout le Québec. Gauvreau est aussi l'un des pionniers de l'hygiène et de la médecine préventive au Québec. L'amputation d'un bras en 1909 le contraint à abandonner la pratique médicale et à déménager à Montréal.

Entre 1930 et 1947, la maison est la propriété de Jules-André Brillant, le fondateur de Québec-Téléphone et conseiller législatif du Québec. C'est l'une des rares maisons épargnées par l'incendie de Rimouski en 1950. L'année suivante, elle est déplacée par la Société immobilière Irving pour faire place à une station-service.

En 1984, devant la menace de sa démolition afin d'agrandir la station-service, un groupe de citoyens se mobilise et obtient son classement comme immeuble patrimonial en 1985. La maison est vendue à Réjean Frenette en 1998, qui la redéménage à son emplacement d'origine et la restaure pour lui donner son aspect du début du XXe siècle. Elle comprend depuis 2007 une chocolaterie et trois salles de réunions.

Mardi 26 mai 2015

Les Basses-Pyrénées : en jaune pâle les trois provinces basques françaises ; en rouge, le Béarn.
Les Basses-Pyrénées : en jaune pâle les trois provinces basques françaises ; en rouge, le Béarn.

Les institutions du Pays basque français avant 1789 résultent grandement — dans ce territoire constituant aujourd'hui une partie du département français des Pyrénées-Atlantiques et situé à la frontière avec l’Espagne — d’une structure sociale établie autour de la maison basque (l’etxe), et de son mode de transmission intergénérationnelle, ainsi que de la gestion des terres communes. Cela se traduit par la jouissance partagée d’une propriété indivise. Cette gestion commune des Basques est considérée être à l’origine des assemblées paroissiales, qui forment le socle des institutions délibératives du Pays basque.

Au Ier millénaire de notre ère, et sous l'influence romaine, la région aujourd'hui occupée par le Labourd, la Basse-Navarre et la Soule, connaît une première évolution organisationnelle tendant vers plus de démocratie. Les trois provinces traversent l’époque féodale avec des fortunes diverses, au gré des dynasties, navarraise, française ou anglaise, qui les gouvernent. Elles connaissent un nivellement social de plus en plus marqué depuis cette période, malgré des tentatives soit centralisatrices, soit de caste, destinées à introduire en force le pouvoir royal ou personnel de quelques élites. Certains modes de gestions territoriaux existant encore aujourd’hui trouvent leur origine à cette époque, comme les kayolars de Soule.

Chacune de ces provinces jouit, durant l’Ancien Régime, d’un système administratif, politique et financier qui donne une large place aux assemblées paroissiales. La plus originale de ces assemblées, du fait de l’exclusion de la noblesse et du clergé des organes de décision, est le Biltzar du Labourd, par comparaison à la Cour d'ordre souletine et aux États généraux de Basse-Navarre. Les institutions des trois provinces parviennent, à des degrés divers, à sauvegarder une partie de leurs privilèges jusqu'à la Révolution ; ceux-ci ont été régulièrement renouvelés par lettres patentes des différents suzerains, pour tenir compte de la pauvreté économique de la région, des dévastations militaires liées aux incursions espagnoles répétées, de l'entretien d'une milice locale importante et de la loyauté affirmée des populations civiles à la Couronne régnante par leur mobilisation armée dans la défense des frontières. Jusqu'au bout, la Basse-Navarre conserve et défend un statut particulier de royaume frontalier, reconnu à l'aube de chaque nouveau règne, par un serment respectueux et protecteur du nouveau suzerain français.

Malgré une forte opposition, unanimement partagée par les trois corps que sont la noblesse, le clergé et le tiers, les institutions locales des trois provinces sont définitivement remplacées par les règles issues de la nuit du 4 août 1789 ; l'abolition des privilèges et la mise en place du département des Basses-Pyrénées, qui regroupe le Béarn, la Soule, la Basse-Navarre, le Labourd et Bayonne, mettent un point final aux particularités institutionnelles et aux privilèges locaux qui ont traversé près de dix-huit siècles.

Mercredi 27 mai 2015

John Adair (par Nicola Marschall, 1908).
John Adair (par Nicola Marschall, 1908).

John Adair, né le et mort le , est un pionnier, militaire et homme d'État américain. Il est le 8e gouverneur du Kentucky et le représentant de cet État à la Chambre des représentants et au Sénat des États-Unis.

Originaire de Caroline du Sud, Adair s'enrôle dans la milice durant la guerre d'indépendance des États-Unis. Il est capturé deux fois et détenu comme prisonnier par les Britanniques. Après la guerre, il est élu délégué à la convention de la Caroline du Sud pour ratifier la Constitution des États-Unis. Après avoir déménagé dans le Kentucky en 1786, John Adair participe à la guerre amérindienne du Nord-Ouest, dans laquelle il prend part à une escarmouche contre le chef de la tribu des Miamis, Michikinikwa, près de Fort St. Clair en 1792. Son combat durant la guerre le fait connaître et il entre en politique en 1792 comme délégué à la convention constitutionnelle du Kentucky.

Après la séparation du Kentucky et de la Virginie, Adair est élu à la Chambre des représentants du Kentucky en 1793 et y reste jusqu'en 1803. Il est élu président de la Chambre du Kentucky en 1802 et 1803, ainsi que délégué à la deuxième convention constitutionnelle de l'État en 1799. En novembre 1805, il reprend le siège au Sénat des États-Unis laissé vacant par John Breckinridge qui démissionne pour devenir procureur général des États-Unis, mais il échoue à remporter l'élection de plein mandat en novembre 1806 en raison de son implication dans la conspiration de Burr. Après une longue bataille juridique, il est acquitté et son accusateur, le général James Wilkinson, est condamné à présenter des excuses, mais la publicité négative induite par cette affaire l'écarte de la vie politique pendant près d'une décennie.

La participation de John Adair à la guerre anglo-américaine de 1812 et ses prises de positions pour défendre les soldats du Kentucky, accusés par Andrew Jackson d'avoir fait preuve de lâcheté lors de la bataille de La Nouvelle-Orléans, rétablissent sa réputation. Il retourne à la Chambre des représentants en 1817 et Isaac Shelby, gouverneur du Kentucky et ancien officier commandant d'Adair durant la guerre, le nomme adjudant-général de la milice du Kentucky. En 1820, Adair est élu gouverneur sur les promesses d'une aide financière pour les habitants durement touchés par la crise bancaire de 1819. À cette fin, il crée la Banque du Commonwealth, mais l'essentiel de ses réformes financières ultérieures est jugé inconstitutionnel par la Cour d'appel du Kentucky, ce qui déclenche la controverse des Cours d'appel du Kentucky. Après son mandat de gouverneur, Adair obtient un mandat à la Chambre des représentants des États-Unis, mais ne concourt pas à sa réélection. Il meurt le dans sa ferme à Harrodsburg dans le Kentucky. Trois comtés portent le nom d’« Adair » en son hommage, dans le Kentucky, le Missouri et l'Iowa, tout comme les villes d'Adairville au Kentucky et d'Adair dans l'Iowa.

Jeudi 28 mai 2015

Pierre Albaladejo au stade Maurice-Boyau en 2015.
Pierre Albaladejo au stade Maurice-Boyau en 2015.

Pierre Albaladejo, né le à Dax (Landes), est un joueur de rugby à XV international français qui évolue principalement au poste de demi d'ouverture des années 1950 jusqu'au milieu des années 1960, devenu ensuite commentateur sportif et homme d'affaires.

Il compte trente sélections en équipe de France entre 1954 et 1964. Il marque 104 points. Il est capable de jouer des deux pieds, notamment lors de ses tentatives de drop. Fidèle au club de l'US Dax, il est un des acteurs de la victoire française lors de quatre Tournois des Cinq Nations (1954, 1960, 1961 et 1962). Il participe à la tournée en Nouvelle-Zélande et en Australie en 1961 et en Afrique du Sud en 1964. Il est finaliste du Championnat de France de rugby en 1956, 1961, 1963 et 1966.

Pierre Albaladejo devient le premier consultant sportif à la radio en 1968. Il devient en janvier commentateur sportif sur Antenne 2 aux côtés de Roger Couderc. Après avoir travaillé avec Pierre Salviac, puis quitté France 2 en , il poursuit sa carrière de commentateur à la radio jusqu'en 2007.

Vendredi 29 mai 2015

Armes actuelles de la ville de Périgueux.
Armes actuelles de la ville de Périgueux.

L'histoire de Périgueux inventorie, étudie et interprète l'ensemble des évènements, anciens ou plus récents, liés à cette ville française.

Si le lieu est habité depuis la Préhistoire, la première ville, nommée Vesunna, date de la Rome antique. Sous l'Empire romain, Périgueux devient une puissante cité de la Gaule aquitaine. Lors des invasions barbares, Vésone est détruite vers 410. Puis un nouveau centre fortifié, appelé le bourg du Puy-Saint-Front, se développe vers la fin du Xe siècle. Jusqu'au XIIIe siècle, le pouvoir politique est tout entier entre les mains de l'évêque, qui protège jalousement l'autonomie de sa ville. Il faut attendre 1250 pour voir la bourgeoisie contrebalancer son autorité, un siècle avant sa soumission définitive au royaume de France.

À la Renaissance, Périgueux continue à se développer et devient un carrefour commercial dans la région. Mais ce premier âge d'or est fauché par les guerres de religion, durant lesquelles une grande partie des marchands sont pillés. Durant la monarchie absolue, Périgueux reste une cité modeste en France, dont la principale richesse est sa situation en tant que carrefour commercial. Sous la Révolution, la ville devient officiellement le chef-lieu du département de la Dordogne.

Ce n'est que sous Napoléon que la ville connaît un essor urbain, lors de sa fusion en 1813 avec la commune de Saint-Martin. La Belle Époque marque l'essor de nombreuses industries — notamment la métallurgie et les ateliers de chemin de fer. La Seconde Guerre mondiale voit Périgueux, située en zone libre, être le centre de plusieurs réseaux de la Résistance.

À la sortie de la guerre, Périgueux se redresse rapidement sur les aspects urbain, économique et politique de la ville.

Samedi 30 mai 2015

Civils arméniens occupant une ligne de défense contre les Turcs dans la ville en mai 1915.
Civils arméniens occupant une ligne de défense contre les Turcs dans la ville en mai 1915.

La défense de Van (également connue sous le nom de siège de Van ou résistance de Van pour les Arméniens ; arménien : Վանի հերոսամարտ Vani herosamart et rébellion ou révolte de Van pour les Turcs ; turc : Van İsyanı/İhtilâli) est une insurrection qui s'est déroulée en 1915, au cours de la campagne du Caucase, face aux massacres de l'Empire ottoman contre la population arménienne dans le vilayet de Van. Plusieurs observateurs contemporains et historiens qui suivirent ont affirmé que le gouvernement ottoman avait délibérément incité la résistance armée arménienne en imposant d'épouvantables conditions aux Arméniens, pour justifier le génocide des Arméniens qui commençait dans l'empire. Toutefois, les décisions de déportation et d'extermination ont été prises avant cet épisode.

Les témoignages recueillis montrent que la position arménienne à Van constitue un acte de résistance face au massacre. Basée principalement dans la ville de Van, cette résistance est l'un des rares cas pendant le génocide arménien où les Arméniens se sont battus contre les forces armées de l'Empire. Après cinq semaines de combats acharnés, les troupes russes entrent dans la ville mettant en fuite les troupes turques. Ils découvrent les cadavres de quelque 55 000 civils arméniens massacrés.

Dimanche 31 mai 2015

Évariste-Vital Luminais, La Fuite du roi Gradlon, vers 1884 (détail).
Évariste-Vital Luminais, La Fuite du roi Gradlon, vers 1884 (détail).

Dahut ou Dahud, parfois confondue avec Ahès, est un personnage majeur de la légende de la ville d'Ys, l'un des récits les plus connus du légendaire breton. Issue d'une figure féminine de l'Autre Monde propre à la mythologie celtique, Dahut était certainement une femme inspirée d'une déesse mère ou une fée gardienne des vannes empêchant les eaux de se répandre dans la ville sur laquelle elle règne. Son rôle et sa nature sont ensuite nettement modifiés par l'influence de la religion chrétienne et de la littérature.

Remaniée, sa légende en fait la fille unique de Gradlon, le roi de Cornouaille. Elle construit (ou fait construire) la ville d’Ys où le plaisir règne en maître, provoquant la colère d'un homme d'Église. Princesse de cette ville, Dahut finit par provoquer la submersion d'Ys par l’océan à cause de ses péchés. Selon différents collectages bretons plus tardifs, elle n’en est pas morte et continue de hanter la baie de Douarnenez et les côtes du Trégor sous la forme d’une sirène. Dahut intervient aussi dans un conte du roi Marc'h. Émile Souvestre introduit de nombreux détails littéraires sur sa luxure dans sa version de la légende, notamment la nuit que Dahut passe avec le Diable, cause de la submersion d'Ys. La version de Charles Guyot, écrite au début du XXe siècle, en fait la fille de Malgven, la « reine du Nord ». C'est généralement cette dernière version qui est reprise comme version canon de l'histoire de Dahut depuis le milieu du XXe siècle, en particulier par Jean Markale et Michel Le Bris.

Dahut est devenue un symbole du mal dans les versions courantes de sa légende. Cependant, d'autres analyses y voient l'incarnation d'un pouvoir spirituel féminin combattu par le christianisme ou une allégorie de la mer. Plusieurs artistes se font l'écho de cette vision et proposent une vision païenne de Dahut, dans laquelle elle a un enfant et se cache depuis dans sa cité engloutie. Sa légende connait un grand succès littéraire depuis le XIXe siècle. Elle reste très populaire de nos jours, Dahut apparaît dans de nombreux opéras, des chansons, des romans, des spectacles et des bandes dessinées.