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Programme du mois

1er et 2 mars 2006

Le pont du Golden Gate, San Francisco.
Le pont du Golden Gate, San Francisco.

San Francisco est la 4e plus grande ville de Californie, sur la côte occidentale des États-Unis, après Los Angeles, San Diego, et San José. Elle compte 884 363 habitants, et se trouve à l'extrémité nord de la péninsule de San Francisco, entre l'océan Pacifique et la baie de San Francisco. L'agglomération, qui s'étend jusqu'à San José au sud, regroupe plus de 7 millions d'habitants en 2004 et se place ainsi derrière New York, Los Angeles et Chicago. Les principaux symboles de la ville sont le pont du Golden Gate, l'île d'Alcatraz, la Transamerica Pyramid et les cable cars. Elle est aussi connue pour son quartier gay et le relief tout particulier de ses rues.

3 et 4 mars 2006

Le viaduc de Millau est un pont à haubans autoroutier franchissant la vallée du Tarn, dans le département de l'Aveyron, en France. Il franchit une brèche de 2 460 mètres de longueur et de 270 mètres de profondeur au point le plus haut, dans un panorama de grande qualité et avec des vents susceptibles de souffler à plus de 200 km/h.

Dernier maillon de l’autoroute A75 permettant de relier Clermont-Ferrand à Béziers, ce projet a nécessité treize ans d'études techniques et financières. Les études ont commencé en 1988 et l’ouvrage a été inauguré le , seulement trois ans après la pose de la première pierre. Conçu par Michel Virlogeux et ses équipes pour ce qui concerne le tracé et les principes de franchissement, l’ouvrage a été dessiné par l’architecte Norman Foster. D’un coût de 320 millions d’euros, il a été financé et réalisé par le groupe Eiffage dans le cadre d’une concession, la première de ce type puisque sa durée est de 75 ans...

5 et 6 mars 2006

L’ukulélé est un instrument à cordes pincées traditionnel des îles Hawaï, proche du cavaquinho portugais dont il est une adaptation.

Instrument facile d'accès, très bon marché dans la première moitié du XXe siècle, ce petit instrument polyvalent composante indispensable d'un orchestre hawaïen fut rapidement adopté par divers courants musicaux — de la chanson populaire au jazz — parfois parce qu'il apportait une dimension humoristique ou exotique à un ensemble.

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7 et 8 mars 2006

Le sceau du pape Grégoire VII (1073-1085) porte son numéro.
Le sceau du pape Grégoire VII (1073-1085) porte son numéro.

Lorsqu'à l'issue du conclave le nom du nouveau pape est proclamé à la foule romaine, le cardinal protodiacre à qui revient cette tâche l'annonce en latin :

Ce nom de règne est désormais le seul nom sous lequel sera désigné le nouveau pape pendant toute la durée de son pontificat, c'est-à-dire en principe, jusqu'à la fin de sa vie. La coutume de changer de nom en montant sur le trône pontifical ne date pas des origines de la fonction pontificale, mais, en accordant les noms des papes modernes avec les anciens, en respectant une unité de style dans la nomenclature de tous les papes depuis les origines, elle contribue à sa manière à la pérennité de cette institution.

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9 et 10 mars 2006

Le paintball est une activité de loisir opposant en général deux équipes dont les joueurs sont équipés d'un masque de protection et d'un lanceur (ou marqueur) propulsant des billes de gélatine colorée.

Dans sa version la plus pratiquée, deux équipes de 7 ou de 5 personnes s'affrontent pour récupérer un drapeau situé à la base adverse pour le ramener à sa base en un temps limité. Les joueurs touchés par une ou plusieurs billes ayant éclaté sont éliminés de la partie.

Le paintball ne doit pas être confondu avec l'airsoft qui se pratique avec des répliques d'armes plus réalistes et des billes de plus petit calibre (6 mm) en plastique dur.

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11 et 12 mars 2006

Les fontaines Wallace sont des points d'eau potable publics qui se présentent sous la forme de petits édicules en fonte répartis sur tout le territoire de la ville de Paris, principalement sur les trottoirs les plus fréquentés. Elles tiennent leur nom de l'Anglais Richard Wallace qui a financé leur édification. D'une grande réussite esthétique, elles sont reconnues dans le monde entier comme un des symboles de Paris.

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13 et 14 mars 2006

Little Boy (anglais pour « petit garçon ») était le nom de code de la bombe atomique qui fut larguée sur Hiroshima au Japon le 6 août 1945 par le B-29 Enola Gay de l'armée américaine. Elle fut la première bombe atomique utilisée de manière offensive, la seconde fut Fat Man, qui détruisit Nagasaki trois jours plus tard.

L'arme fut developpée au cours de la Seconde Guerre mondiale dans le cadre du Projet Manhattan, et tirait sa puissance explosive de l'uranium enrichi.

Little Boy était la deuxième explosion nucléaire de l'histoire après l'essai de Trinity.

D'une longueur de 3 m et d'un diamètre de 71 cm, elle avait une masse de 4 000 kg. Elle contenait un peu plus de 64 kg de U-235 parmi lesquels seuls 700 grammes entrèrent en fission.

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15 et 16 mars 2006

Coupe aux chasseurs, Iran du Nord-Ouest, XIIe ‑ XIIIe siècle, musée du Louvre.
Coupe aux chasseurs, Iran du Nord-Ouest, XIIe ‑ XIIIe siècle, musée du Louvre.

La céramique, considérée comme un « art mineur » en Europe, est l'un des médias artistiques les plus utilisés dans les arts de l'Islam à toutes les époques et dans toutes les régions.

Le statut de la céramique dans les mentalités du monde islamique est assez difficile à établir, d'autant que les pièces sont de qualité très variable, depuis la vaisselle commune jusqu'aux objets réservés à une élite. Les productions les plus coûteuses et les plus délicates ont évidemment un rôle de luxe, destiné à la cour, et ne sont pas forcément utilitaires.

La céramique est un art d'atelier, c'est pourquoi les noms de potiers restent le plus souvent inconnus, les pièces ne recevant pas de signatures. En revanche, on connaît un certain nombre de marques d'ateliers. Les lieux de production restent également souvent assez flous, d'autant que les céramiques sont fréquemment exportées, parfois sur de grandes distances, comme produits de valeurs ou comme contenants.

17 et 18 mars 2006

Gousses de vanille
Gousses de vanille

La vanille (Vanilla planifolia) est une espèce d'orchidées lianescentes tropicale originaire du Mexique dont les fruits, appelés gousses, produisent une épice portant aussi le nom de vanille. Deux autres espèces du genre Vanilla, qui en compte plus d’une centaine, sont également utilisées pour produire cette épice : il s’agit de la vanille de Tahiti (Vanilla tahitensis) et du vanillon (Vanilla pompona). Ces trois espèces sont les seules orchidées cultivées pour des raisons autres qu’ornementales.

La culture de la vanille s’est répandue dans diverses régions tropicales humides du monde, en particulier, Madagascar (où elle fait vivre 80 000 planteurs) et l’Indonésie.


19 et 20 mars 2006

Autoportrait aux camélias (Die Malerin mit Kamelienzweig) par Paula Modersohn-Becker, 1907, au musée Folkwang à Essen (Allemagne).
Autoportrait aux camélias (Die Malerin mit Kamelienzweig) par Paula Modersohn-Becker, 1907, au musée Folkwang à Essen (Allemagne).

Paula Modersohn-Becker (8 février 187621 novembre 1907) est une peintre allemande et l’une des représentantes les plus précoces de l’expressionnisme dans son pays. Originaire de Dresde, elle s’engagea dans des études de peinture et rejoignit les artistes indépendants réunis à Worpswede, qui prônaient un retour à la nature et aux valeurs simples de la paysannerie. Le manque d’audace des peintres worpswediens la poussa à s’ouvrir aux inspirations extérieures, par des séjours répétés à Paris près de l’avant-garde artistique.

Durant quatorze années, elle créa 750 toiles, treize estampes et un millier de dessins. Sa peinture présente des aspects mêlant l’impressionnisme de Cézanne ou Gauguin, le cubisme de Picasso, le fauvisme, l’art japonais ou encore la Renaissance allemande. La force expressive de son œuvre résume à elle seule les principaux aspects de l’art au début du XXe siècle. L’artiste, jusqu’à aujourd'hui, reste méconnue au-delà des pays germanophones.

21 et 22 mars 2006

Kylix, type de vase à boire le plus fréquent en Grèce antique, v. 500 av. J.-C., British Museum.
Kylix, type de vase à boire le plus fréquent en Grèce antique, v. 500 av. J.-C., British Museum.

Le régime alimentaire des Grecs antiques se caractérise par sa frugalité, reflet de conditions difficiles pour l'agriculture grecque. Il se fonde sur la « triade méditerranéenne » : céréales (orge et blé), huile d'olive et vin. Complété par des figues, des légumes et fruits secs ou encore du poisson séché. La viande est l’apanage des plus riches ou la marque des jours de fête, occasion de vastes sacrifices religieux. Les goûts restent simples et la cuisine, une simple activité domestique.

Les Grecs font trois repas par jour :

  • un petit-déjeuner (ἀκρατισμός / akratismós) composé de pain d'orge trempé dans du vin pur (ἄκρατος / ákratos), éventuellement agrémenté de figues ou d'olives ;
  • un déjeuner (ἄριστον / ariston) sommaire, pris vers midi ou au début de l'après-midi ;
  • un dîner (δεῖπνον / deĩpnon), le plus important repas de la journée, qui a généralement lieu la nuit tombée.

Il peut s'y ajouter un goûter (ἑσπέρισμα / hespérisma) en début de soirée.

Cette austérité est revendiquée par les Grecs face à des Perses jugés décadents. Quant aux Spartiates, qu'ils ne mangent que « le gras du bœuf et le noyau des olives », ou non, en tout cas leur brouet noir ne peut pas être qualifié de grande cuisine... En réalité, les Grecs se montrent plus frugaux qu’ils ne le sont, et chez les Barbares, ils savent faire preuve d’un solide coup de fourchette. À l’époque romaine, ils pourront même rivaliser avec le fameux Apicius.

23 et 24 mars 2006

L’ivoire Barberini, musée du Louvre
L’ivoire Barberini, musée du Louvre

L’ivoire Barberini est un objet d’art byzantin datant de l’Antiquité tardive. Il est conservé au musée du Louvre à Paris.

C'est un feuillet d’ivoire composé de quatre plaques sculptées dans le style classicisant dit théodosien tardif, représentant le thème de l’empereur triomphateur. L’œuvre est généralement datée de la première moitié du VIe siècle et attribuée à un atelier impérial de Constantinople, tandis que l’empereur figuré est identifié soit à Anastase Ier soit beaucoup plus probablement à Justinien.

Il n’est pas certain que le feuillet appartenait à un diptyque, c’est-à-dire qu’il existait un autre ensemble comparable de plaques formant un second feuillet, où aurait pu être représentée par exemple l’impératrice : le poids de ce premier feuillet est déjà trop important pour qu’il puisse être manipulé aisément et remplir une fonction utilitaire. Par ailleurs, il n’y a pas trace de charnière, qui pourrait indiquer une reliure.

La question de l’identification de l’empereur représenté sur le panneau central constitue le problème central qui a occupé les commentateurs de l’ivoire Barberini : son premier propriétaire moderne connu, Peiresc, y reconnaissait sans hésitation apparente Héraclius et faisait de l’officier lui offrant la statuette de victoire son fils Constantin III. Par la suite, on a reconnu sous les traits de l’empereur aussi bien Constantin Ier, que Constance II, Zénon Ier, et surtout Anastase Ier ou Justinien.

L’identification est compliquée par le fait que l’empereur représenté n’est pas nécessairement celui sous le règne duquel l’ivoire a été réalisé : la datation de l’ivoire n'est donc pas conclusive quant à l’identification de la figure impériale, mais elle est indéniablement une indication précieuse.

25 et 26 mars 2006

Vue d'artiste de l'insertion de la sonde Cassini-Huygens dans l'orbite de Saturne.
Vue d'artiste de l'insertion de la sonde Cassini-Huygens dans l'orbite de Saturne.

Cassini-Huygens est une mission d'exploration spatiale de la planète Saturne et ses lunes par une sonde spatiale développée par l'agence spatiale américaine de la NASA avec des participations importantes de l'Agence spatiale européenne (ESA) et de l'Agence spatiale italienne (ASI). Lancé en octobre 1997 l'engin s'est placé en orbite autour de Saturne en 2004. En 2005 l'atterrisseur européen Huygens après s'être détaché de la sonde mère s'est posé à la surface de la lune Titan et a pu retransmettre des informations collectées durant la descente et après son atterrissage. L'orbiteur Cassini orbite depuis autour de Saturne et poursuit l'étude scientifique de la planète géante en profitant de ses passages à faible distance de ses satellites pour collecter des données détaillées sur ceux-ci. La mission d'une durée initiale de 4 ans a été prolongée à deux reprises  : de 2008 à 2010 (Equinox mission) et de 2010 à 2017 (Solstice Mission). Il est prévu que la sonde spatiale s'écrase sur la planète Saturne à l'issue de cette dernière phase.

Le principe d'une mission d'étude du système de Saturne émerge en 1982 à la fois dans les communautés scientifiques américaine et européenne. Après avoir travaillé sur des projets séparés, la NASA et l'Agence spatiale européenne lancent à la fin des années 1980 le développement d'une mission conjointe : la NASA développe l'orbiteur et l'ESA l'atterrisseur qui doit se poser sur Titan. Le projet frôle à plusieurs reprises l'annulation à la suite des difficultés budgétaires de la NASA. Des mouvements écologistes tentent d'interdire le lancement de la sonde spatiale à cause du plutonium embarqué pour alimenter en énergie la sonde spatiale. Finalement la sonde spatiale est lancée le 15 octobre 1997 par un lanceur lourd Titan IV-B.

Cassini-Huygens est une mission particulièrement ambitieuse et couteuse (3,26 milliards $) rattachée à ce titre au programme Flagship de la NASA. Avec une masse totale de 5,6 tonnes (dont 3,1 tonnes de carburant et 350 kg pour l'atterrisseur Huygens) il s'agit du plus gros engin spatial lancé vers les planètes externes. L'orbiteur Cassini embarque 12 instruments scientifiques dont un radar tandis que Huygens en emporte six. Cassini est stabilisé trois axes et son énergie est fournie par trois générateurs thermoélectriques à radioisotope utilisant du plutonium.

La mission Cassini-Huygens a rempli tous ses objectifs scientifiques en fournissant une moisson de données sur Saturne, sa magnétosphère, ses anneaux, Titan et les autres lunes de la planète géante. Les caméras de l'orbiteur ont également fourni certaines des plus belles images du système solaire. Cassini a notamment permis d'obtenir les premières images détaillées de Phœbé, d'analyser en détail la structure des anneaux de Saturne, d'étudier Titan de manière approfondie et de découvrir une dizaine de nouvelles lunes de Saturne de petite taille (moins de 10 km), portant le nombre total de satellites saturniens à 62 (nombre connu au 1er mai 2012). La sonde a permis également de découvrir de nouveaux anneaux de Saturne.

27 et 28 mars 2006

Le zoo de la Palmyre est actuellement le parc zoologique privé le plus fréquenté de France, l'un des plus renommés d'Europe, et un élément phare du patrimoine de la région Nouvelle-Aquitaine.

Il a été créé en 1966 par le Rochefortais Claude Caillé, âgé alors de 35 ans, au cœur de la Côte de Beauté et des plages de la Charente-Maritime, à 15 km de Royan, dans la forêt de la commune de Les Mathes - La Palmyre.

S'étendant sur 14 hectares aménagés en jardin paysager dans un site naturel, il offre au visiteur l'opportunité d'observer plus de 1 600 animaux en tous genres, répartis en 130 espèces, tout au long d'un parcours de plus de 4 km.

Tournant le dos aux anciennes pratiques des parcs zoologiques, le parc met l'accent sur une amélioration constante de la qualité de vie des animaux, et joue un rôle important dans la réintroduction dans leur milieu naturel de certaines espèces menacées. Il joue également un rôle pédagogique auprès du visiteur en l'informant sur la biologie et le comportement des espèces, ainsi qu'en le sensibilisant aux menaces nécessitant de mettre en œuvre des mesures de conservation.

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Du 29 au 31 mars 2006

Voiture brûlée en France en novembre 2005

Les violences urbaines sont des troubles à l’ordre public relativement graves qui voient la violence s’exprimer dans une ou plusieurs villes d’un ou plusieurs pays.

Comme Norbert Elias, l’historien Jean-Claude Chesnais a souligné la baisse tendancielle de la violence dans les sociétés modernes en n’étudiant cependant que la violence proprement physique, alors que Yves Michaud explique la perception de son développement.

Les violences urbaines sont un phénomène déjà ancien : émeutes raciales aux États-Unis en 1968, émeutes de Chicago en 1919, à Harlem en 1935... Selon le philosophe Jean-Marie Muller, « la violence qui vient d’embraser les banlieues françaises n’est pas un moyen d’action, mais un moyen d’expression. Cette violence étant l’expression d’un désir de communication, un besoin de dialogue, il appartient à la société d’entendre cet appel. Le véritable défi lancé par ces violences à la société est de déconstruire la culture de violence qui domine notre civilisation.»

Devant cette répétition, le sociologue afro-américain Kenneth Clark concluait que les réponses apportées avaient donc échoué. Sophie Body-Gendrot analyse les violences urbaines en France, telles celles de 2005, comme « le symptôme d’une perte de confiance dans les institutions », et celle-ci est d’autant plus forte que l’implication de ces institutions dans l’intégration a été traditionnellement importante. Elle vise surtout les équipements et les institutions publiques, et à travers eux, l’État et ses représentants.

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