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Programme du mois

Mercredi 1er septembre 2010

Vue de la côte sauvage du parc.
Vue de la côte sauvage du parc.

Le parc national Olympique (en anglais : Olympic National Park) est un parc national américain situé à proximité de la ville de Seattle, dans l’État de Washington, dans le Nord-Ouest des États-Unis.

Couvrant une superficie de 3 733,8 km2, ce parc est célèbre pour ses forêts pluviales, ses paysages de montagne et ses zones côtières. Le parc, situé sur la péninsule Olympique, englobe une grande partie du massif des montagnes Olympiques. Le début de la formation de ces montagnes, causé par la collision de plaques tectoniques, ne date que d’une vingtaine de millions d’années. Le toponyme provient du mont Olympe, le point culminant de la région, dont le nom lui est donné en 1788 par le capitaine de la marine John Meares lors d’un voyage d’exploration.

L’occupation humaine de la région remonte à plus de 10 000 ans, lorsque des Paléoaméricains l’arpentaient pour chasser et pratiquer la cueillette. Au fil des siècles, ils améliorèrent leurs techniques pour finalement se spécialiser dans la pêche jusqu’à l’arrivée des premiers explorateurs d’origine européenne. Alors que les premiers colons commencent à s’installer dans la région vers le milieu du XIXe siècle, les tribus amérindiennes locales, à la suite de traités signés en 1855, sont placées dans des réserves.

Depuis sa création le , le National Park Service est chargé de la protection de ses richesses naturelles et culturelles, qui attirent chaque année plus de trois millions de visiteurs. En 1976, le parc obtient de l’UNESCO le titre de réserve de biosphère et en 1981 il est promu en tant que patrimoine mondial. Avec le proche Sanctuaire national marin de la côte olympique (Olympic Coast National Marine Sanctuary), il forme un vaste écosystème marin et terrestre où de nombreuses espèces animales et végétales peuvent jouir d’une protection renforcée.

Jeudi 2 septembre 2010

Le Columbia près du barrage de Bonneville, 2004.
Le Columbia près du barrage de Bonneville, 2004.

Le Columbia (se prononce /kə.lʌm.bi.ə/ ou « co-lemb-bia » et se nomme Columbia River /kə.lʌm.bi.ə ˈɹɪvəɹ/ en anglais) est un fleuve circulant du Canada aux États-Unis avant de se jeter dans l’océan Pacifique.

C’est le plus grand cours d’eau de la région Nord-Ouest Pacifique de l’Amérique du Nord, que ce soit par sa longueur totale, la taille du bassin versant ou son débit à l’embouchure. Il prend sa source dans les montagnes Rocheuses en Colombie-Britannique, au Canada, puis coule dans les États américains de Washington et de l’Oregon avant de se jeter dans l’océan Pacifique à la hauteur de la ville d’Astoria. Le fleuve mesure environ 2 000 kilomètres et son principal affluent est la Snake. Son bassin versant est d’environ 670 000 kilomètres carrés, soit un peu plus que la taille de la France, et s’étend sur sept États américains et une Province canadienne.

En volume, la Columbia est le quatrième plus grand fleuve des États-Unis, et il a le plus grand débit des fleuves d’Amérique du Nord qui se jettent dans l’océan Pacifique. Son débit abondant et sa dénivelée relativement raide lui donnent un énorme potentiel pour la production d’énergie hydroélectrique. Les quatorze barrages hydroélectriques sur le cours principal du Columbia produisent à eux seuls plus d’énergie hydroélectrique que ceux de tout autre fleuve nord-américain.

Le Columbia et ses affluents ont été au centre de la culture et de l’économie de la région depuis des milliers d’années. Ils ont été utilisés pour le transport et comme axe de communication, reliant les nombreux groupes de populations de la région. Le système fluvial accueille de nombreuses espèces de poissons anadromes qui migrent entre les habitats d’eau douce et de mer de l’océan Pacifique. Ces poissons, surtout les espèces de saumons, fournirent une nourriture de base pour les peuples autochtones et, dans les siècles passés, les commerçants de tout l’Ouest de l’Amérique du Nord sont venus commercer ces poissons.

À la fin du XVIIIe siècle, le Columbia Rediviva, un navire américain, devint le premier à entrer dans l’embouchure du fleuve depuis l’océan Pacifique, et son commandant Robert Gray nomma sa découverte du nom de son bateau. Il fut suivi par l’explorateur britannique William Robert Broughton qui explora la chaîne côtière de l’Oregon dans la vallée de la Willamette. Dans les décennies suivantes, les compagnies commerciales de traite des fourrures utilisèrent le Columbia comme une voie de transport clé. Les explorateurs à terre venus de l’est entrèrent dans la vallée de la Willamette par la gorge du Columbia et les pionniers commencèrent à s’installer dans la vallée de la Willamette en nombre croissant depuis les deux voies d’accès découvertes. Les bateaux à vapeur naviguant le long du fleuve facilitèrent le commerce et les communications et l’arrivée du chemin de fer à la fin du XIXe siècle, avec des lignes suivant le lit du fleuve, permit de compléter ces liens…

Vendredi 3 septembre 2010

La Tour blanche, un des symboles de Thessalonique.
La Tour blanche, un des symboles de Thessalonique.

Thessalonique ou parfois Salonique (en grec moderne et ancien Θεσσαλονίκη, en ladino סלוניקה, en turc Selânik et pour les Bulgares Sólun) est la deuxième ville de Grèce (820 000 habitants en 2001), chef-lieu du nome du même nom, située au fond du golfe Thermaïque et de la périphérie (région) de Macédoine centrale.

Elle est fondée par un synœcisme organisé par Cassandre de Macédoine en 315 av. J.-C., qui la baptise en l’honneur de sa femme, Thessalonikè, fille de Philippe II de Macédoine. Grâce à sa localisation au croisement d’axes de communication, Thessalonique devient rapidement un centre commercial important. Son développement continue pendant la domination romaine, malgré le sac de la ville après la défaite de Persée de Macédoine à Pydna. Thessalonique profite de la création de la via Egnatia, la grande route transbalkanique méridionale. Une communauté cosmopolite de marchands s’y installe, faite de Juifs, d’Italiens et de Romains.

À la fin du IIIe siècle, l’empereur Galère y élit domicile et y construit un palais et de nombreux édifices publics. Dans sa lutte contre la chrétienté, il fait de saint Dimitri un martyr qui est devenu le saint patron et protecteur de la ville. Par l’édit de Thessalonique (), l’empereur Théodose Ier déclare obligatoire la foi en la divinité du Père, du Fils et du Saint Esprit et proscrit l’arianisme. Pendant les premiers siècles de l’Empire byzantin la ville, capitale d’un thème, continue son essor économique. Sa foire, les Demetria qui se tiennent en octobre, est une des plus importantes des Balkans. La ville s’enrichit de nombreux monuments et d’imposantes églises. À partir de la fin du VIe siècle Thessalonique subit plusieurs attaques. Elle est prise par les Sarrasins en 904 puis par les Normands en 1185. Suite à la quatrième croisade, Boniface Ier de Montferrat fonde le Royaume de Thessalonique (1204), un État latin que le despotat d’Épire reprend dès 1224 avant une conquête par les Paléologue en 1246. À la fin du XIVe siècle et au début du XVe siècle, Grecs et Ottomans se disputent la possession de la ville, assiégée à plusieurs reprises. Après avoir été protégée par Venise de 1423 à 1430, elle est alors définitivement prise par les Ottomans de Murad II.

En 1492, suite à l’expulsion des Juifs d’Espagne, Salonique, qui n’avait jusqu’alors abrité qu’une petite communauté juive, devient le centre mondial du judaïsme séfarade au point d’être surnommée la « Jérusalem des Balkans » et la « madre de Israël ». Au début du XVe siècle, on y compte 4 855 feux : 2 645 feux juifs, 1 229 feux musulmans et 981 feux chrétiens. Au XVIIIe siècle, Salonique reste le débouché naturel des Balkans : toutes les productions de la région transitent par son port. Le commerce de la ville est alors passé pratiquement intégralement dans les mains des Occidentaux qui ont commencé à s’y installer à la fin du XVIIe siècle. On peut voir là un des premiers signes du déclin de l’Empire ottoman

Samedi 4 septembre 2010

Une manche à air permet d’évaluer approximativement la vitesse du vent, et sa direction.
Une manche à air permet d’évaluer approximativement la vitesse du vent, et sa direction.

Le vent est le mouvement d’une atmosphère, masse de gaz située à la surface d’une planète. Les vents les plus violents connus ont lieu sur Neptune et sur Saturne. Le vent est essentiel à tous les phénomènes météorologiques. Il obéit aux lois de la dynamique des fluides, et est donc cousin des courants marins, avec lesquels il peut exister une interdépendance.

Les vents sont provoqués par un réchauffement inégalement réparti à la surface de la planète par l’énergie solaire, et par la rotation de la planète. Les vents sont généralement classifiés selon leur ampleur spatiale, leur vitesse, leur localisation géographique, le type de force qui les produit et leurs effets. La vitesse du vent est mesurée avec un anémomètre, mais peut être estimée par un manche à air, un drapeau, etc.

Le vent est l’acteur principal de l’oxygénation des océans, par agitation de leur surface. La circulation engendrée par les vents permet de disperser de nombreux agents minéraux et organiques. Le vent façonne la forme des plantes et du relief et influence le déplacement des populations d’insectes volants et la migration des oiseaux. Le vent a inspiré, dans les civilisations humaines, de nombreuses mythologies ayant influencé le sens de l’histoire. Il a influé sur les transports, voire les guerres, mais également fourni des sources d’énergie pour le travail purement mécanique et pour l’électricité. Il influe même sur certains loisirs


Convertisseur Bessemer de Republic Steel en soufflage en 1941.
Convertisseur Bessemer de Republic Steel en soufflage en 1941.

L’histoire de la production de l’acier, comme la plupart des histoires de découvertes et progrès techniques, n’est pas linéaire. On trouve des aciers à divers endroits de la planète au cours de l’histoire. Certaines innovations apparaissent sans se répandre : l’Europe découvre l’utilisation de la houille 1 000 ans après la Chine, les Arabes ne connaissant pas ce combustible. D’autres se diffusent différemment : l’adoption de l’énergie hydraulique permet au haut fourneau d’être réinventé partout où le minerai de fer s’y avère compatible.

Un inventaire des techniques commence avec la Renaissance, dont l’analyse se poursuit par des méthodes scientifiques jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Ces techniques, qui restent marquées par les contraintes locales et la transmission du savoir-faire, persisteront jusque dans la seconde moitié du XIXe siècle. C’est, en effet, à cette époque qu’apparaissent les innovations les plus marquantes. Toutes sont liées à la mise au point du procédé indirect : le couple constitué par le haut fourneau et le convertisseur fonde la sidérurgie moderne…

Dimanche 5 septembre 2010

Collection de boîtes anciennes toujours pleines, à Port Lockroy (Antarctique) en 2010.
Collection de boîtes anciennes toujours pleines, à Port Lockroy (Antarctique) en 2010.

Une boite de conserve est un contenant métallique hermétique, permettant la mise en conserve des aliments et leur maintien à température ambiante. Traditionnellement, elle s’ouvre à l’aide d’un ouvre-boîtes qui découpe le couvercle, à moins qu’elle ne soit dotée, comme c’est de plus en plus fréquemment le cas au XXIe siècle, d’un dispositif d’ouverture facilitée.

Inventée au début du XIXe siècle pour répondre aux besoins de la marine et des armées, elle a été utilisée par les collectivités avant de pénétrer, peu à peu, dans les foyers ; dès le milieu du XXe siècle, elle est utilisée partout dans le monde, principalement par l’industrie agroalimentaire, pour la conservation de la viande, du poisson, des légumes, des fruits, des plats cuisinés, des produits laitiers et des aliments pour animaux.

Du soin mis à sa fabrication et de la qualité hygiénique des produits conservés dépend la qualité sanitaire de la nourriture consommée par des millions d’êtres humains.

La boîte de conserve a eu un fort impact économique dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche et de la mécanisation. Sur le plan social, elle a bouleversé les conditions de travail, en particulier pour les femmes. Dans la vie quotidienne, elle a modifié les comportements alimentaires et donné la possibilité de réduire fortement le temps de préparation des repas.

Cet objet, devenu banal dans la seconde moitié du XXe siècle, est aussi devenu l’un des symboles de la société de consommation. Son recyclage est pris en compte dans celui des déchets et des autres emballages qui constitue l’un des enjeux des politiques de développement durable du XXIe siècle. Une fois utilisé dans son usage premier, il peut constituer un motif d’inventivité dans la vie domestique, où il se voit affecté à divers usages, surtout comme contenant léger et résistant. Dans le domaine de l’art, dégagé de sa fonction alimentaire, il sert de matériaux ou d’opportunité de réflexions sur la société.

Lundi 6 septembre 2010

L’Organisation pour la liberté des femmes en Irak (OLFI), également connue sous son sigle anglophone OWFI (pour Organization of Women’s Freedom in Iraq) est une organisation non-gouvernementale dédiée à la défense les droits des femmes en Irak. Elle est fondée en par Yanar Mohammed, Nasik Ahmad et Nadia Mahmood. Elle est favorable à la pleine égalité hommes-femmes et à la laïcité, hostile à l’islamisme et à l’occupation américaine. Sa présidente est Yanar Mohammed et sa porte-parole internationale, Houzan Mahmoud.

À l’origine de l’OLFI se trouve l’Organisation indépendante des femmes, active au Kurdistan de 1992 à 2003 malgré la répression gouvernementale et islamiste, et la Coalition de défense des droits des femmes irakiennes, fondée en 1998 par des irakiennes en exil. L’OLFI concentre son action sur la lutte contre la charia, contre les enlèvements et assassinats de femmes et contre les crimes d’honneur. Forte de plusieurs milliers de membres, elle dispose d’un réseau de soutien à l’extérieur, notamment aux États-Unis. Ses militantes et ses dirigeantes ont plusieurs fois fait l’objet de menaces de mort de la part d’organisations islamistes.


Illustration représentant Clovis par Eugène Viollet-le-Duc dans le Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe s au XVIe siècle - Tome 8, 1856, d’après la statue du XIIe siècle, présente à Notre-Dame de Corbeil.
Illustration représentant Clovis par Eugène Viollet-le-Duc dans le Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe s au XVIe siècle - Tome 8, 1856, d’après la statue du XIIe siècle, présente à Notre-Dame de Corbeil.

Clovis Ier (en allemand Chlodwig ou Chlodowech, en latin Chlodovechus), né en 466 et mort à Paris le , est roi des Francs saliens, puis roi de tous les Francs de 481 à 511.

Issu de la dynastie des Mérovingiens, il est le fils de Childéric Ier, roi des Francs saliens de Tournai, et de la reine Basine de Thuringe. Brillant chef militaire, il accroît considérablement le territoire du petit royaume des Francs saliens dont il hérite à la mort de son père pour unifier une grande partie des royaumes francs et annexer les territoires des Wisigoths dans le sud de la Gaule.

Le règne de Clovis est connu à travers la description qu’en fit l’évêque gallo-romain Grégoire de Tours, et dont l’Histoire des Francs, est riche d’enseignements, bien que ce texte semble essentiellement à visée édifiante.

Clovis fut considéré dans l’historiographie comme un des personnages historiques les plus importants de l’histoire de France ; le courant républicain en fit le premier roi de ce qui était devenu la France à partir du XIIIe siècle, et la tradition monarchiste vit en lui le premier roi chrétien du royaume des Francs.

Mardi 7 septembre 2010

Robert Browning, peint par Rudolph Lehmann.
Robert Browning, peint par Rudolph Lehmann.

L’œuvre poétique de Robert Browning (1812-1889) est ambitieuse, les recueils et les poèmes sont souvent longs (The Ring and the Book comprend plus de 20 000 vers et n’en connaît pas moins une grande popularité).

Le public a parfois été dérouté par l’originalité de la forme dans cette œuvre. Pendant longtemps, la critique s’est plutôt préoccupée de son sens ; aujourd’hui, en particulier avec les récents travaux d’universitaires français, l’accent est, justement, mis sur la forme, c’est-à-dire tous les éléments du discours qui concourent, autant que le sens des mots, à l’élaboration de la pensée et de la transmission de cette pensée.

Les poèmes de Browning se présentent sous la forme de monologues dramatiques, avec un locuteur s’exprimant le plus souvent à la première personne et s’adressant à un allocutaire silencieux mais non inerte. Ainsi, comme l’a montré Yann Tholoniat, il s’agit d’une poésie tout entière fondée sur l’oralité.

En cela, elle se démarque de celle de beaucoup de ses contemporains, en particulier de celle de Tennyson, l’autre grand poète victorien, plus porté, lui, sur l’euphonie des vers. Théâtre de la voix, démarche ironique, obscurité voire hermétisme du discours, intertextualité externe et interne, foisonnement de l’imagerie et du symbolisme, attirance pour le grotesque, syntaxe idiosyncrasique, style de la langue parlée, ponctuation très étudiée, polyphonie des voix, versification dotée d’une fonction structurelle autant que d’accompagnement, tels sont les grands aspects de cette technique d’expression.

Mercredi 8 septembre 2010

L’épave du Titanic, paquebot de la White Star Line, repose par près de 4 000 mètres de fond dans l’Atlantique Nord à quelques kilomètres de l’endroit où il a sombré le à h 20 du matin. Objet de fantasmes depuis la catastrophe, l’épave est recherchée pendant de nombreuses années. Des projets plus ou moins sérieux sont échafaudés pour tenter de renflouer le navire, mais n’aboutissent pas. Les premières recherches sérieuses débutent à la fin des années 1970 à l’instigation du milliardaire Jack Grimm, mais l’épave reste introuvable. Elle est finalement découverte le par Robert Duane Ballard dans le cadre d’une mission secrète pour la marine américaine. De nombreuses expéditions s’en suivent de 1986 à 2005.

L’épave repose en deux parties séparées par un vaste champ de débris. Si la partie avant est relativement bien conservée, la partie arrière est pour sa part disloquée. Au cours des expéditions, nombre d’objets du navire sont remontés à la surface et restaurés. Ces remontées, que certains qualifient de pillages, créent de vives polémiques. Cependant, ces pièces ne peuvent théoriquement être cédées qu’à des musées, à l’exception des morceaux de charbon, vendus comme souvenirs. L’épave est également explorée par le réalisateur James Cameron dans le cadre du tournage de son film Titanic. En 2003, le cinéaste produit un documentaire sur celle-ci, Les Fantômes du Titanic.

Le navire se désagrège progressivement, rongé par les micro-organismes qui peuplent les fonds marins. Les plongées ont également un impact sur son état. Les scientifiques pensent donc qu’elle aura disparu entre 2025 et 2050.

Jeudi 9 septembre 2010

Un cheval ailé blanc, tel que mentionné dans la légende de Chisséria et de Foncine.
Un cheval ailé blanc, tel que mentionné dans la légende de Chisséria et de Foncine.

Plusieurs chevaux légendaires sont mentionnés dans le massif du Jura. Il s’agit principalement de chevaux blancs et ailés se promenant près de sources, s’envolant au sommet des montagnes ou s’ébattant dans les forêts jurassiennes. On trouve également mention de chevaux sans tête, d’un cheval à trois pieds, ou encore de dangereuses montures qui noient les humains tentés de les monter dans la Loue. Ces animaux peuvent être montés durant une chasse sauvage ou simplement bloquer un passage, voire jouer des tours à ceux qui les enfourchent, ou les tuer.

Désiré Monnier et Gabriel Gravier voient pour ces légendes diverses origines possibles, celles des chevaux blancs et ailés semblent anciennes et issues de la tradition celtique, de la mythologie romaine, du Pégase de la mythologie grecque ou encore d’un génie tutélaire des Huns dont le souvenir se serait implanté dans la région. Le cheval Gauvin et les chevaux sans tête semblent être plus récents, destinés à effrayer les enfants.

Vendredi 10 septembre 2010

Manifestation pacifiste dans le Lustgarten de Berlin en 1921
Manifestation pacifiste dans le Lustgarten de Berlin en 1921

Le pacifisme naît en Allemagne au XIXe siècle à une époque où la guerre commence à être condamnée moralement. Influencé par des idées religieuses venant des États-Unis, il ne parvient à s’implanter qu’à la fin du siècle avec la diffusion de l’œuvre d’Hodgson Pratt et naît véritablement en 1892 avec la création de la Deutsche Friedensgesellschaft par les deux futurs prix Nobel de la paix Bertha von Suttner et Alfred Hermann Fried. Le mouvement a toutefois beaucoup de difficultés à s’imposer dans la société allemande en raison de la militarisation de celle-ci et de son profond désintérêt vis-à-vis des idées pacifistes mais aussi du fait de la confusion régnant au sein du mouvement pacifiste qui ne parvient pas à se fonder comme un mouvement unitaire.

Sur la scène internationale, le pacifisme allemand reste longtemps isolé et les relations franco-allemandes, profondément détériorées depuis la guerre franco-allemande de 1870, ont durablement empêché le pacifisme de progresser. Après avoir adopté une attitude de blocage lors des deux conférences de La Haye de 1899 et de 1907, le mouvement pacifiste allemand connaît un certain succès avec l’organisation des conférences interparlementaires de Bâle et de Berne, dont l’œuvre est cependant mise à mal par le déclenchement de la Première Guerre mondiale. À l’image de la division qui règne au sein du mouvement, les réactions des pacifistes allemands par rapport à la guerre sont très diverses. Le conflit permet de lever les positions ambiguës de certains et au sortir d’une guerre qui a paralysé le pacifisme international, c’est à un mouvement de plus en plus politisé auquel on a affaire. Deux ailes se font face, l’une modérée plaidant pour un statu quo et l’autre radicale, pour une démocratisation de l’Allemagne.

En 1918, les pacifistes allemands, pour la plupart profondément déçus par l’attitude et les vexations des Alliés (comme celle que représente le traité de Versailles), doivent se confronter à la question de la culpabilité allemande. Certains, à l’image de Foerster, font leur mea culpa, tandis que les autres refusent de se considérer coupables, plaidant davantage pour une responsabilité partagée par tous. L’Allemagne doit retrouver le rang politique et diplomatique qu’elle a perdu et doit rompre son isolement sur le plan européen. La révision du traité devient primordiale et l’un des moyens de l’atteindre est l’intégration au sein de la Société des Nations. Une fois ce but atteint, le mouvement pacifiste sombre, d’autant plus que l’arrivée au pouvoir d’Hitler en 1933 signe sa fin. Il ne renaît qu’après 1945.

Samedi 11 septembre 2010

Auditorium Yasuda, université de Tokyo.
Auditorium Yasuda, université de Tokyo.

L’université de Tokyo (東京大学, Tōkyō daigaku?, couramment abrégé en Tōdai, 東大) est une université nationale japonaise, située à Tokyo. Elle a été fondée en 1877 comme l’une des universités impériales du Japon et appartient depuis 2004 à l’association des universités nationales du Japon.

L’université compte trois campus principaux, répartis à Tokyo et dans sa région, plus précisément à Hongō, Komaba et Kashiwa. Elle forme quelque 28 000 étudiants, dont 2 100 étrangers, et compte 7 637 personnes travaillant dans des activités liées à la recherche ou à l’enseignement. Elle est structurée en dix facultés pour le 1er cycle et quatorze pour les cycles suivants. Elle compte par ailleurs plusieurs infrastructures, dont deux hôpitaux, un service de bibliothèques comptant plus de huit millions de titres, ainsi qu’un musée.

Parmi les anciens étudiants que compte l’université, 17 ont exercé la fonction de Premier ministre au Japon, six ont obtenu un prix Nobel, deux un prix Pritzker, deux ont été astronautes et un a obtenu une médaille Fields.


Richard Dawkins.
Richard Dawkins.

Richard Dawkins, né le 26 mars 1941 à Nairobi, est un éthologiste britannique, vulgarisateur et théoricien de l’évolution, membre de la Royal Society.

Professeur à l’université d’Oxford, Richard Dawkins est l’un des académiciens britanniques les plus célèbres.

Il acquiert la consécration avec son livre de 1976 intitulé The Selfish Gene (français : Le Gène égoïste), qui popularise la théorie de l’évolution centrée sur les gènes et introduit le terme de « mème ». En 1982, il développe cette théorie dans son ouvrage Phénotype étendu puis publie en 2006 The God Delusion (français : Pour en finir avec Dieu), vendu à plus d’un million d’exemplaires.

Il est reconnu comme un ardent défenseur du rationalisme, de la pensée scientifique et de l’athéisme. Il est aussi l’un des principaux critiques du dessein intelligent, du créationnisme, des religions et des pseudo-sciences dans le monde anglo-saxon.

Dimanche 12 septembre 2010

Le facteur anglais Burkat Shudi, en famille, accorde un clavecin vers 1742.
Le facteur anglais Burkat Shudi, en famille, accorde un clavecin vers 1742.

Instrument spécifique à la musique européenne, le clavecin apparaît au cours du XIVe siècle dans les pays bourguignons et italiens. Sous ses différentes formes (épinette, virginal, grand clavecin, clavicythériumetc.), il connaît un développement technique et une diffusion géographique rapides dans les pays d’Europe occidentale, gagnant la faveur des princes, des nobles puis de la bourgeoisie par ses possibilités musicales étendues et par son caractère d’objet de luxe et de prestige.

Il devient un des instruments les plus en vue dans le domaine de la musique profane ; les progrès de la facture suscitent ou accompagnent le développement du large répertoire qui lui est consacré dès le XVe siècle et qu’il partage tout d’abord avec l’orgue avant de trouver son indépendance et son caractère propre pendant la période baroque : il est tout à la fois concertant, soliste et vecteur principal de la basse continue.

Intimement lié à l’esthétique baroque et à la primauté du contrepoint, symbole musical de l’Ancien Régime, il est pratiquement abandonné vers la fin du XVIIIe siècle pour laisser la place au piano. Cette éclipse dure plus d’un siècle.

Il suscite à nouveau l’intérêt, de façon progressive, à partir de la fin du XIXe siècle, à la faveur de la redécouverte de la musique ancienne. De nombreuses évolutions techniques lui sont alors appliquées avant un retour marqué aux principes et méthodes de la facture traditionnelle dans la seconde moitié du XXe siècle. Il a dorénavant retrouvé une place significative dans l’interprétation d’œuvres anciennes ou contemporaines.

L’histoire du clavecin est, en tant que telle, une science récente car aucun traité d’ensemble sur ce sujet n’a été rédigé avant la période moderne. Elle s’appuie sur une iconographie et des documents écrits épars et disparates et sur l’étude des instruments anciens, souvent profondément altérés au cours de leur existence et aujourd’hui conservés dans les musées et les collections privées ; si nombre d’entre eux sont signés, datés et susceptibles d’un suivi dans les archives, beaucoup d’autres sont anonymes et ouvrent encore un vaste champ d’investigation aux experts.

Lundi 13 septembre 2010

Yohannes IV.
Yohannes IV.

Yohannes IV (ge'ez : ዮሐንስ አራተኛ, Écouter) (1837 - 1889) est un militaire et un homme politique éthiopien, Negusse Negest de 1872 à 1889. Né Kassa Mercha (ge'ez : ካሳ መርቻ), il est également connu sous son nom de cavalier Abba Bezbez (ge'ez : አባ በዝብዝ).

Yohannes est né en 1837, à Mai Beha, une ville du Tegré, dans le Nord de l’Empire éthiopien. L’éducation de Yohannes est partiellement assurée par son père, Mercha, Shum du Tembien. Il occupe sa première fonction importante dans les années 1860 après avoir collaboré avec Téwodros II lors de la pacification du Tegré dont il devient le gouverneur. Progressivement, il prend ses distances avec le Negusse Negest et se rebelle ouvertement à la fin des années 1860. Il coopère avec les Britanniques lors d’une expédition conduisant à la chute de Téwodros en 1868. La même année, il commence à préparer son armée afin d’affronter le nouveau souverain, Tekle Giyorgis II. Celui-ci décide de soumettre Yohannes en 1871 mais le dirigeant du Tegré lui inflige deux défaites.

Le 21 janvier 1872, Kassa Mercha est couronné Negusse Negest d’Éthiopie sous le nom de Yohannes IV. Il poursuit l’œuvre unificatrice de Téwodros II tout en s’en distinguant. Favorable à l’unité du pays, il laisse néanmoins aux seigneurs locaux une certaine marge de liberté et fait de son mieux pour garder un équilibre politico-militaire entre les gouverneurs de provinces. Outre l’unification politique, il est très attaché à l’unité de l’Église éthiopienne orthodoxe et il lance de grandes campagnes de conversion au christianisme. Il lutte en parallèle contre les missionnaires étrangers qu’il perçoit comme un bras religieux de la diplomatie européenne.

Enfin, Yohannes IV a également été un défenseur de l’indépendance éthiopienne. Suite à l’ouverture du canal de Suez en 1869, l’Éthiopie est la cible de divers plans d’invasion. La première guerre a lieu contre l’Égypte qui s’est installée dans la Corne de l’Afrique depuis le début des années 1870. Malgré une supériorité technique des Égyptiens, Yohannes IV remporte la bataille de Gundet et celle de Gura. Le second conflit, en 1887, oppose le Negusse Negest aux Italiens, présents à Metsewa depuis 1885. Après une victoire italienne, Ras Alula Engida, grand général de Yohannes IV, remporte la bataille de Dogali forçant ses ennemis à se retirer vers la côte.

Enfin, en 1889, il veut mettre fin aux offensives des Mahdistes soudanais qui touchent les populations éthiopiennes du Nord-Ouest. Le 9 mars 1889, il prépare une vaste armée et part vers Metemma où il affronte ses adversaires. Au cours de la bataille, Yohannes est touché à deux reprises. Le lendemain, il meurt de ses blessures, payant de sa vie la protection de l’indépendance de son pays.

S’il a été un unificateur moins impressionnant que Téwodros, sa politique n’a pas eu pour autant moins d’effet. Son règne a permis de préparer et faciliter la lutte de Menelik contre la nouvelle offensive coloniale italienne. Aux yeux des Éthiopiens, Yohannes demeure un souverain dévoué à sa religion et à sa patrie, pour laquelle il a su donner sa vie.

Mardi 14 septembre 2010

Smith de Grand Wootton (Smith of Wootton Major, également paru en français sous le titre Ferrant de Bourg-aux-Bois) est un ouvrage de J. R. R. Tolkien paru en 1967. Ce conte de fées, non lié aux récits sur la Terre du Milieu, relate les voyages d’un forgeron humain en Faërie, le pays des Elfes. Smith de Grand Wootton est le dernier ouvrage de Tolkien paru de son vivant, et il a fait l’objet de diverses interprétations allégoriques.


Le vignoble de Champagne à Verzenay.
Le vignoble de Champagne à Verzenay.

Le parc naturel régional de la Montagne de Reims est un parc naturel régional français situé dans l’Ouest du département de la Marne, en Champagne-Ardenne, dans le quart Nord-Est de la France. Datant de 1976, il est le second parc naturel créé au sein de la région, après celui de la Forêt d’Orient.

D’une superficie de 530 km2, le parc est organisé autour de la montagne de Reims, un plateau boisé, entouré sur ses flancs nord, sud et est par les coteaux du vignoble de Champagne. Ce vignoble produit le célèbre vin de Champagne qui fait partie intégrante du paysage, de la culture et de l’économie locale.

La faune du parc est riche de 59 espèces d’insectes, 36 espèces de mammifères, 22 de poissons et malacostraca, ainsi que plusieurs espèces d’amphibiens, oiseaux et reptiles, dont une partie est protégée. On recense également sur le territoire du parc plus de 150 espèces de plantes, dont les célèbres « faux de Verzy », où l’on trouve la plus importante concentration de hêtres tortillards d’Europe.

Mercredi 15 septembre 2010

Banja Luka (en serbe cyrillique : Бања Лука) ou Banjaluka (Бањалука), est une ville de Bosnie-Herzégovine et la capitale de l’entité de la République serbe de Bosnie. Au recensement de 1991, la ville intra muros comptait 143 079 habitants et sa zone métropolitaine, appelée Ville de Banja Luka (Град Бања Лука) et correspondant à une ex-municipalité du pays, 195 692 habitants. En 2010, la population de la ville était estimée à 228 645 habitants.

Banja Luka est la capitale historique de la Krajina de Bosnie (en bosnien, en croate et en serbe : Bosanska Krajina). Fondée à l’époque romaine sous le nom de Castra, elle a connu un important essor à partir du XVIe siècle en tant que capitale du pachalik de Bosnie au sein de l’Empire ottoman. Par sa population, Banja Luka est aujourd’hui la seconde ville de Bosnie-Herzégovine. Capitale politique, elle est le siège de la présidence de la République serbe de Bosnie, du gouvernement de la République serbe de Bosnie et de l’Assemblée nationale de la République serbe de Bosnie. Elle est le principal centre culturel des Serbes de Bosnie et le plus important centre économique de la République serbe de Bosnie. Partiellement détruite lors d’un tremblement de terre en 1969, la ville offre le visage d’une cité moderne, dotée de nombreux espaces verts.

Jeudi 16 septembre 2010

Lucien Bégule en 1874, autoportrait.
Lucien Bégule en 1874, autoportrait.

Lucien Bégule (né le à Saint-Genis-Laval, mort le à Lyon), est un peintre-verrier et archéologue français. Formé par Jean-Baptiste Chatigny, Pierre Bossan et Pierre Miciol, cet entrepreneur a développé son activité de peinture sur verre à la fin du XIXe siècle. Il crée notamment les « Ateliers de Choulans » spécialisés dans la réalisation de vitraux profanes et religieux. Il devient l’un des artistes majeurs de la région lyonnaise. Parmi les œuvres les plus marquantes, on peut citer les vitraux Saint Georges combattant le dragon et Louise Labbé respectivement primés lors des expositions universelles de Paris de 1889 et 1900.

À la suite de la loi de Séparation de 1905 la production des ateliers périclite. C’est alors que Bégule se recentre sur son activité d’archéologue, publiant de nombreux ouvrages sur l’architecture religieuse ainsi que de nombreuses photos archéologiques. Il devient ensuite inspecteur général de la Société française d’archéologie en 1929.


Jean Desbouvrie (né entre 1840 et 1847 à Roubaix et décédé à une date inconnue) était un français, dresseur d’oiseaux amateur, qui pensait pouvoir utiliser les hirondelles à des fins de communication militaire. À la fin du XIXe siècle, Desbouvrie parvint à convaincre le gouvernement français de lui confier des études de faisabilité sur l’utilisation militaire d’hirondelles comme messagères.

Ses premières expériences ont montré que les hirondelles disposaient d’une capacité à retrouver leur nid et que, quand elles le faisaient, elles battaient de vitesse les pigeons voyageurs. Desbouvrie a également réussi à contrarier le comportement migrateur naturel de ses oiseaux. Cependant, après avoir obtenu le soutien du gouvernement, Desbouvrie a négligé ses recherches, qu’il n’a jamais menées à bien dans le cadre d’une expérimentation rigoureuse.

Outre pour ses expériences sur les oiseaux, la presse internationale s’est aussi intéressée à Desbouvrie pour un sujet très différent : il a en effet soumis à l’Académie nationale de médecine de Paris un article sur l’alcoolisme chronique. L’académie a publié cet article, qui présentait l’alcoolisme chronique comme un problème majeur de santé publique et apportait une solution contre la « gueule de bois ». La théorie avancée par Desbouvrie était que, en consommant de la nourriture comportant une quantité appropriée de graisse et d’albumine, il était possible de se protéger contre les effets négatifs de l’alcool. Avec son manuscrit, il envoya une boîte de chocolats maison, en assurant qu’il avait longuement expérimenté la concoction sur lui-même.

Vendredi 17 septembre 2010

Natalie Portman au Festival de Cannes 2015.
Natalie Portman au Festival de Cannes 2015.

Natalie Portman, née Neta-Lee Hershlag le à Jérusalem, est une actrice et productrice israélo-américaine.

Elle fait ses débuts au cinéma en 1993, à douze ans, en interprétant le rôle de Mathilda dans le film Léon de Luc Besson, aux côtés de Jean Reno. Elle devient une vedette internationale à part entière en 1999, lors de la sortie de Star Wars, épisode I : La Menace fantôme dans lequel elle joue Padmé Amidala aux côtés de Liam Neeson et Ewan McGregor. Elle reprend ce rôle dans les épisodes II et III, sortis respectivement en 2002 et 2005.

Natalie Portman alterne des apparitions dans des blockbusters hollywoodiens avec des rôles dramatiques qui lui valent d'être reconnue pour la justesse de son jeu. Elle tourne avec de célèbres réalisateurs tels que Woody Allen (Tout le monde dit I love you), Michael Mann (Heat), Tim Burton (Mars Attacks!) ou encore Darren Aronofsky (Black Swan). En 2005, elle obtient le Golden Globe de la meilleure actrice dans un second rôle pour son rôle dans Closer, entre adultes consentants de Mike Nichols ; ce rôle lui vaut également une nomination aux Oscars. Elle est récompensée par le Saturn Awards de la meilleure actrice en 2007 pour son rôle dans V pour Vendetta. Elle remporte un deuxième Golden Globe en 2011 dans la catégorie meilleure actrice de film dramatique puis l'Oscar de la meilleure actrice, cette fois pour sa performance dans Black Swan.

En plus de ses activités artistiques, Natalie Portman est engagée aux côtés de la Foundation for International Community Assistance, une association à but non lucratif qui propose des solutions de microcrédit dans les pays en développement. En juin 2003, elle obtient un diplôme de psychologie sanctionnant quatre années d’études à l’université Harvard.


Contraste de la végétation entre un adret, caractérisée par une lande à genêt purgatif, et un ubac, recouvert par une hêtraie, dans une vallée du Massif central (vallée de la Biourière en Aubrac).
Contraste de la végétation entre un adret, caractérisée par une lande à genêt purgatif, et un ubac, recouvert par une hêtraie, dans une vallée du Massif central (vallée de la Biourière en Aubrac).

La flore du Massif central est très variée en raison de la grande superficie de ce massif, de sa position de carrefour entre différentes zones climatiques et de sa variété géologique. Les plantes que l'on peut croiser dans la partie occidentale, très humide, ne sont pas les mêmes que celles que l'on trouve dans la partie orientale, plus sèche, et la différence est encore plus grande avec les espèces que l'on peut trouver dans la partie sud (Causses, Cévennes), soumises à des influences méditerranéennes marquées. Cette composante spatiale n'est pas la seule à intervenir car l'exposition, l'altitude ou la nature du substrat sont aussi des facteurs déterminants. En effet, on peut souligner à ce propos l'opposition classique entre les versants exposés au sud et ceux exposés au nord (adret et ubac) ou encore les différences qui existent dans la végétation entre, d'une part, les sols acides (granite) et d'autre part, les sols basiques (calcaire ou basalte). Bien que l'altitude du Massif central soit faible par rapport à d'autres massifs montagneux comme les Alpes ou les Pyrénées, on observe un étagement de la végétation très net qui peut aller de la végétation méditerranéenne à la pelouse subalpine (cas des Cévennes). D'une façon générale, dans la majeure partie du Massif central, on peut distinguer quatre étages de végétation : un étage de plaine jusqu'à 500 m d'altitude (bien représenté dans la Limagne) ; un étage collinéen (jusqu'à 900 m d'altitude sur la majeure partie du massif sauf au nord-ouest où cette limite est plus basse) ; un étage montagnard (jusqu'à 1 500 m d'altitude) ; un étage subalpin (au-delà de 1 500 m d'altitude).

Dans les Cévennes, l'étage de plaine peut être qualifié d'« étage méditerranéen ». Ces limites peuvent évidemment varier suivant l'exposition (plus basses en versant nord).

Samedi 18 septembre 2010

La saison 1978-1979 du Racing Club de Strasbourg est la trente-quatrième saison du club alsacien en championnat de France de Division 1, sommet de la hiérarchie du football français depuis l'introduction du professionnalisme en 1932. Cette saison est importante dans l'histoire du club strasbourgeois puisque celui-ci devient pour la première fois champion de France.

L'équipe est dirigée par Gilbert Gress, jeune entraîneur de 36 ans désigné entraîneur français de l'année 1978. Celui-ci apporte une tactique innovante en demandant notamment à tous les joueurs de participer aux actions défensives et offensives. La préparation de l'équipe est également innovante avec un travail physique important et une attention particulière portée à l'hygiène de vie des joueurs. La population locale s'identifie fortement avec cette équipe qui comporte une majorité de jeunes joueurs alsaciens talentueux comme Léonard Specht, désigné meilleur jeune joueur 1978, René Deutschmann, l'international espoir Yves Ehrlacher, l'attaquant international Albert Gemmrich, Jean-Jacques Marx et Roland Wagner. Ces joueurs sont entourés de quelques footballeurs plus expérimentés comme le gardien Dominique Dropsy, le défenseur Raymond Domenech ou le meneur de jeu Francis Piasecki.

Le titre de champion du RC Strasbourg intervient après une troisième place obtenue en 1977-1978, qui fait suite à une relégation de Division 1 en 1976 et un titre de champion de Division 2 en 1977. Pour cette nouvelle saison de Division 1 1978-1979, le Racing vise une place dans le premier tiers du classement tandis que les clubs favoris pour remporter le titre sont l'AS Saint-Étienne et le FC Nantes, multiples champion de France dans les années 1970, et l'AS Monaco, champion en titre. Le RC Strasbourg conquiert la première place du classement dès la 5e journée. Il ne quitte plus sa place de leader et gagne peu à peu un statut d'outsider crédible jusqu'à gagner le championnat. Le club atteint en outre la demi-finale en Coupe de France et le huitième de finale en Coupe UEFA. La saison du titre de champion de France 1979 est suivi avec enthousiasme dans la région alsacienne. Après une cinquième place acquise en 1979-1980, Gilbert Gress est limogé en septembre 1980 à cause de profonds désaccords l'opposant au président du club. Cet évènement provoque des émeutes inédites au stade de la Meinau et marque le début du déclin sportif du club dans les années 1980.


Sentier dans le parc.
Sentier dans le parc.

Le parc national du Mont-Saint-Bruno est un petit parc national du Québec situé à Saint-Bruno-de-Montarville, à 15 km à l’est de Montréal. Le parc, d’une superficie de 8,8 km2, comprend notamment le mont Saint-Bruno, l’une des collines montérégiennes, culminant à 218 mètres. Malgré sa petite taille, la montagne est reconnue pour sa grande richesse faunique et florale. Elle est située au cœur de l’ancienne seigneurie de Montarville, où la série de lacs a permis la construction et l’exploitation de nombreux moulins à eau. Le bâtiment de l’un d’eux, le Vieux-Moulin, existe encore.

Au début du XXe siècle, la montagne devient un lieu de villégiature de luxe ainsi qu’un lieu recherché par les communautés religieuses pour leurs besoins alimentaires. L’une de ces communautés, Les Frères de Saint-Gabriel, se démarque avec la construction d’une maison d’enseignement et d’un arboretum. En 1976, le gouvernement du Québec acquiert une partie de la montagne et la transforme en parc en 1985. Depuis 1999, le parc est géré par la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ).

Le parc est visité par environ trois quarts de million de visiteurs chaque année. Il est possible d’y pratiquer la randonnée pédestre, le ski de fond et le ski alpin.

Dimanche 19 septembre 2010

Pommes de terre cuites de différentes façons.
Pommes de terre cuites de différentes façons.

La cuisine de la pomme de terre, tubercule consommé depuis plus de 8 000 ans, ne s’est véritablement développée qu’après le XVIe siècle (c’est-à-dire après la découverte de ce légume en Amérique par les explorateurs espagnols) et a mis près de trois siècles pour s’imposer dans certaines contrées. Au XXe siècle, cette cuisine se pratique sur tous les continents car la pomme de terre, source de glucides, de protéines et de vitamine C, facile à cultiver, devient l’un des aliments de base de l’humanité ; le mode de préparation peut cependant en modifier la valeur nutritionnelle.

Apprêtée dans sa peau ou épluchée (ce qui a donné lieu à de nouveaux ustensiles de cuisine), cuite dans les braises ou à la vapeur, bouillie, étuvée, grillée, sautée, frite, la patate — comme on dit familièrement en Belgique, au Canada et en France — sert de mets principal, d’accompagnement à d’autres aliments ou intervient comme ingrédient dans la composition d’omelettes, de ragoûts, etc. On l’utilise également comme épaississant en liaison, ou pour ses produits dérivés (fécule ou amidons modifiés).

Cette cuisine se fait traditionnellement à base de tubercules frais mais, de plus en plus, la part des produits conservés et transformés industriellement augmente, jusqu’à devenir prépondérante au XXIe siècle, surtout dans les pays occidentaux.

Lundi 20 septembre 2010

« The Mad Tea Party », illustration de John Tenniel (1865).
« The Mad Tea Party », illustration de John Tenniel (1865).

Alice au pays des merveilles est le 17e long-métrage d’animation et le 13e « Classique d’animation » des studios Disney. Sorti en 1951, ce film est l’adaptation du roman de Lewis Carroll, Les Aventures d’Alice au pays des merveilles (Alice’s Adventures in Wonderland, 1865) et de sa suite, De l'autre côté du miroir (Through the Looking-Glass, 1871).

L’œuvre de Lewis Carroll possède un long parcours au sein des studios Disney : c’est avec la série Alice Comedies, une adaptation très libre du livre mêlant animation et prises de vues réelles, que Walt Disney commence sa carrière à Hollywood en 1923. Par la suite, plusieurs projets reprennent le concept ou l’histoire d’Alice. À la fin des années 1930, avec le succès de Blanche-Neige et les Sept Nains, Disney décide d’en tirer un long métrage. Il pense d’abord reprendre le principe animation/prises de vues réelles avec Mary Pickford mais la Seconde Guerre mondiale force les studios à repousser le projet. Celui-ci est relancé au milieu des années 1940, avec le succès de Mélodie du Sud (1946) mais les problèmes liés à l’adaptation de l’œuvre de Carroll incitent Disney à se tourner vers l’animation pure.

À sa sortie, le film n’attire pas le public escompté qui, soutenu par la presse, critique les libertés prises avec l’œuvre originale. Au sein du studio, les créateurs du film, dont Walt Disney, estiment également que le film ne répond pas à leurs attentes. Par la suite, le film trouve le succès auprès d’une partie des étudiants des années 1960, ceux de la mouvance hippie. Malgré ses nombreux problèmes, le film gagne avec le temps son statut de « classique ». En 2010, une suite lui a été donnée, réalisée par Tim Burton, mélangeant prises de vues réelles et images de synthèse, intitulée également Alice au pays des merveilles.

Mardi 21 septembre 2010

Carte postale de l’Oiseau blanc, avec les portraits de Nungesser et Coli en médaillon (1927).
Carte postale de l’Oiseau blanc, avec les portraits de Nungesser et Coli en médaillon (1927).

L’Oiseau blanc est un avion biplan qui a disparu le avec ses deux pilotes, les Français Charles Nungesser et François Coli, lors de la première tentative de traversée aérienne de l’océan Atlantique Nord sans escale entre Paris et New York. Deux semaines après leur disparition, l’Américain Charles Lindbergh est le premier à réussir cette traversée à bord du Spirit of St. Louis.

La disparition de l’Oiseau blanc est considérée comme l’un des plus grands mystères de l’histoire de l’aviation. De nombreuses hypothèses ont circulé sur le sort de l’appareil et de ses passagers, mais la plus communément admise est qu’ils ont été pris dans un grain ou dans le brouillard et précipités dans l’océan. Toutefois, plusieurs enquêtes effectuées à partir des années 1980 laissent supposer que l’Oiseau blanc aurait atteint Terre-Neuve et se serait écrasé sur cette île ou la côte du Maine, aux États-Unis.

L’Oiseau blanc a laissé un important héritage et est évoqué dans quelques films, chansons et musées. De nombreuses rues, en France, portent les noms de Nungesser ou Coli. Une statue ainsi qu’un mémorial ont été érigés à l’aéroport Paris-Le Bourget, leur point de départ, et à Étretat, où ils ont été aperçus pour la dernière fois depuis la France.

Mercredi 22 septembre 2010

L’économie, ou l’activité économique (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía : « administration d’un foyer », créé à partir de οἶκος / oîkos : « maison  », dans le sens de patrimoine et νόμος / nómos : « loi, coutume ») est l’activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l’échange et la consommation de biens et de services.

Cependant, le mot est polysémique. L’économie est le concept étudié par les sciences économiques, celles-ci prenant appui sur des théories économiques, et sur la gestion pour sa mise en pratique. Le terme « d’économie » (economics en anglais), au sens uniquement d’économie politique, a été popularisé par les économistes néoclassiques tel qu’Alfred Marshall. Le mot « économie » devient alors, de façon concise, synonyme de « science économique » et peut être considéré comme substitut de l’expression « économie politique ». Cela correspond à l’influence notable des méthodes mathématiques utilisées dans le domaine des sciences naturelles.

On parle également de l’économie lato sensu comme de la situation économique d’un pays ou d’une zone, c’est-à-dire de sa position conjoncturelle (par rapport aux cycles économiques) ou structurelle. Dans ce sens, l’économie est donc un quasi synonyme à la fois de système et de régime. Enfin, de manière générale, en français, on parle d’économie comme synonyme de réduction de dépense ou d’épargne. L’économie peut en effet être le résultat d’une organisation interne plus efficiente : on parle alors d’économie interne. La baisse du coût moyen due à l’augmentation de la dimension de l’entreprise constitue une économie d’échelle ou économie de dimension. L’économie peut résulter d’un phénomène extérieur au pouvoir de décision de l’agent : on parle alors d’économie externe ou effet externe positif ou externalité positive. Les conséquences négatives de la réorganisation interne ou de l’action des autres agents externes peuvent aussi diminuer les économies de l’organisation.

L’économie au sens moderne du terme commence à s’imposer à partir des mercantilistes et développe à partir d’Adam Smith un important corpus analytique qui est généralement scindée en deux grandes branches : la microéconomie ou étude des comportements individuels et la macroéconomie qui émerge dans l’entre-deux-guerres. De nos jours l’économie applique ce corpus à l’analyse et à la gestion de nombreuses organisations humaines (puissance publique, entreprises privées, coopératives, etc.) et de certains domaines : international, finance, développement des pays, environnement, marché du travail, culture, agriculture, etc.

Jeudi 23 septembre 2010

Jument oldenbourg moderne à la robe baie sooty.
Jument oldenbourg moderne à la robe baie sooty.

L'oldenbourg ou oldenburg est une race de chevaux de selle de type demi-sangs originaire de l'ancien comté d'Oldenbourg, qui fait maintenant partie de la Basse-Saxe, en Allemagne. La race naquit au XVIe siècle à partir d'une jumenterie à usage agricole et carrossier à l'origine. L'ancien type de ce cheval, destiné à la traction, est connu sous le nom d'ostfriesen. L'oldenbourg fut croisé de nombreuses fois pour aboutir au modèle qu'on lui connaît aujourd'hui. La race est gérée par une association internationale qui tient un stud-book strict et veille à ce que chaque génération s'améliore par rapport à la précédente. L'oldenbourg est désormais un cheval puissant aux allures recherchées, avec une grande capacité de saut qui lui permet de se distinguer dans les sports équestres, notamment le saut d'obstacles et le dressage où des représentants de la race furent primés de nombreuses fois. L'élevage de ces chevaux se caractérise par un pedigree très libéral et l'usage exclusif d'étalons privés plutôt que la centralisation autour d'un haras national.


Le campanile de l’hôtel de ville où Martin et Martine sonnent les heures.
Le campanile de l’hôtel de ville où Martin et Martine sonnent les heures.

Cambrai est une commune française, située dans le département du Nord et dans la région Nord-Pas-de-Calais. Sous-préfecture du département, Cambrai est une ville moyenne qui compte 32 518 habitants au recensement de 2009 ; elle est au cœur de l'unité urbaine de Cambrai qui, avec 47 138 habitants, la place au 7e rang départemental. Son aire urbaine, plus étendue, rassemble 65 986 habitants en 2009.

Vers la fin de l'Empire romain, Cambrai remplace Bavay comme « capitale » de la cité des Nerviens. Au début de l'époque mérovingienne, Cambrai devient le siège d'un vaste évêché dont Fénelon, surnommé « le cygne de Cambrai », sera archevêque. La ville est le centre d'une petite principauté ecclésiastique à l'intérieur du Saint-Empire romain germanique jusqu'à son rattachement à la France en 1678.

Les terres fertiles qui l'entourent et l'industrie textile font sa prospérité au Moyen Âge mais à l'époque moderne, elle s'industrialise moins que ses voisines du Nord-Pas-de-Calais. Occupée et partiellement détruite par l'armée allemande pendant la Première Guerre mondiale, Cambrai voit se dérouler à ses portes en 1917 la bataille où les chars sont pour la première fois utilisés massivement. La Seconde Guerre mondiale est suivie de reconstructions et d'un rapide développement économique et démographique, brutalement inversé par le premier choc pétrolier de 1973.

De son passé historique mouvementé, Cambrai conserve un cadre de vie agréable et, malgré les destructions, un riche patrimoine monumental. Cambrai s'est affirmé comme le centre urbain du Cambrésis. Cité aux fonctions locales diversifiées, elle cherche néanmoins un nouveau souffle économique grâce à sa position sur les grands axes autoroutiers et fluviaux.

Vendredi 24 septembre 2010

Ronronnement d’un chat.

Le ronronnement est une vocalisation émise par certains félins et viverridés comme la genette commune. Produit à l’expiration comme à l’inspiration, ce son de basse fréquence apparaît dès l’âge de deux jours. Le mécanisme du ronronnement est encore mal expliqué. La théorie dominante est que le son est produit par des contractions des muscles du larynx déclenchées par une oscillation neurale et faisant vibrer les cordes vocales. La possibilité pour un félin de ronronner ou non est également un point débattu, notamment pour les grands félins de la sous-famille des Pantherinae.

Le chat domestique peut ronronner tant dans une situation de plaisir que de souffrance, c’est pourquoi la signification de cette vocalisation de contact est peu évidente. Fréquent chez le chat domestique, le ronronnement est essentiellement limité aux relations mère-progéniture dans la nature. Comparé au sourire par certains auteurs, son rôle social, tant avec des congénères qu’avec l’Homme est primordial. Une théorie assure au ronronnement un rôle curatif : les basses fréquences émises permettraient de renforcer les os, les muscles, les tendons et auraient même un rôle anti-douleur. La ronron-thérapie exploite l’effet apaisant du ronronnement sur l’Homme.

Les termes associés au mot ronronnement sont tirés de l’onomatopée « ronron » utilisée dès le XIXe siècle. L’utilisation du mot, comme du son, reste anecdotique dans la littérature, la publicité ou le cinéma.

Samedi 25 septembre 2010

Photo de Charles de Foucauld au Hoggar.
Photo de Charles de Foucauld au Hoggar.

Charles Eugène de Foucauld de Pontbriand ( - ) est un militaire français devenu explorateur et géographe, puis religieux catholique et linguiste.

Orphelin à l’âge de six ans, Charles de Foucauld fait carrière dans l’armée, intégrant Saint-Cyr et menant une vie dissolue. Il décide à 23 ans de démissionner de l’armée afin d’explorer le Maroc en se faisant passer pour un Juif. La qualité de ses travaux lui vaut la médaille d’or de la Société de Géographie, et une grande renommée suite à la publication de son livre Reconnaissance au Maroc (1888).

De retour en France et après diverses rencontres, il se « convertit » et devient religieux chez les Trappistes le , en France puis en Syrie. Sa quête d’un idéal encore plus radical de pauvreté, d’abnégation et de pénitence le pousse à quitter la trappe afin de devenir ermite en 1901. Il vit alors en Palestine, écrivant ses méditations qui seront le cœur de sa spiritualité, comprenant la Prière d’abandon. Ordonné prêtre, il décide de s’installer dans le Sahara, à Béni-Abbés (Algérie). Il ambitionne de fonder une nouvelle congrégation, mais personne ne le rejoint. Il vit avec les Berbères et développe un nouveau style d’apostolat, voulant prêcher non pas par les discours, mais par son exemple. Afin de mieux connaître les Touaregs, il étudie pendant plus de douze ans leur culture, publiant sous un pseudonyme le premier dictionnaire touareg-français. Les travaux de Charles de Foucauld sont une référence pour la connaissance de la culture touarègue.

Le , Charles de Foucauld est assassiné à la porte de son ermitage. Il est très vite considéré comme un saint et une véritable dévotion s’instaure, appuyée par le succès de la biographie de René Bazin (1921) qui devient un best-seller. De nouvelles congrégations religieuses, familles spirituelles et un renouveau de l’érémitisme s’inspirent des écrits et de la vie de Charles de Foucauld. Son procès en béatification commence dès 1927. Interrompu durant la guerre d’Algérie, il reprend ultérieurement et Foucauld est déclaré Vénérable le par le pape Jean-Paul II, puis Bienheureux le par le pape Benoît XVI.

Dimanche 26 septembre 2010

Scène de la peste de 1720 à la Tourette (Marseille), tableau de Michel Serre (musée Atger, Montpellier). L’inhumation des cadavres à la Tourette par le chevalier Roze, qui figure de façon exemplaire l’intervention de l’État, a été l’objet de représentations iconographiques nombreuses.
Scène de la peste de 1720 à la Tourette (Marseille), tableau de Michel Serre (musée Atger, Montpellier). L’inhumation des cadavres à la Tourette par le chevalier Roze, qui figure de façon exemplaire l’intervention de l’État, a été l’objet de représentations iconographiques nombreuses.

L’épidémie de peste qui éclate à Marseille en 1720 constitue un épisode historique marquant, toujours présent dans la mémoire collective des Marseillais.

Le Grand-Saint-Antoine, un bateau en provenance du Levant (la région de la Syrie), accostant à Marseille le 25 mai 1720 est à l’origine de l’épidémie. En effet, sa cargaison constituée d’étoffes et de balles de coton est contaminée par le bacille de Yersin responsable de la peste. À la suite de graves négligences, et malgré un dispositif de protection très strict comportant notamment la mise en quarantaine des passagers et des marchandises, la peste se propage dans la ville. Les quartiers déshérités et les plus anciens sont les plus touchés. La peste s’étend rapidement dans la cité où elle entraîne entre 30 et 40 000 décès sur 80 à 90 000 habitants, puis en Provence où elle fait entre 90 000 et 120 000 victimes sur une population de 400 000 habitants environ.


Que le spectacle commence (en version originale : Once More, with Feeling) est le 7e épisode de la saison 6 de la série télévisée Buffy contre les vampires. Cet épisode est d’abord connu pour être musical, à la fois hommage et parodie des comédies musicales hollywoodiennes. Un démon, interprété par Hinton Battle, légende vivante de Broadway, contraint les personnages à chanter et danser.

L’épisode est réalisé et mis en scène par le créateur de la série, Joss Whedon, qui a aussi composé et écrit les chansons. À ce titre, il fait partie des épisodes remarquables de la série. Sur le plan narratif, Que le spectacle commence noue ou dénoue de nombreuses intrigues importantes : Buffy et Spike, qui se sont beaucoup rapprochés dans les épisodes précédents, entament une liaison ; Tara découvre que Willow l’a manipulée en se servant de la magie ; Alex et Anya éprouvent des doutes sur leur mariage à venir ; Giles se décide à quitter Sunnydale. Pour toutes ces raisons, il s’agit d’un des épisodes les plus connus, au-delà du cercle des fans.

Lundi 27 septembre 2010

Test aérodynamique en soufflerie d’une Ford Flex à l’aide d’un gaz opaque.
Test aérodynamique en soufflerie d’une Ford Flex à l’aide d’un gaz opaque.

L’aérodynamique automobile est l’étude des phénomènes aérodynamiques induits par l’écoulement de l’air autour d’un véhicule automobile en mouvement. La connaissance de ces phénomènes permet entre autres, de réduire la consommation des véhicules en diminuant leur traînée, d’améliorer leur comportement routier en influant sur leur portance (ou leur déportance) et de diminuer les phénomènes aéroacoustiques ainsi que les turbulences à haute vitesse.

Prise en compte très tôt dans l’histoire de l’automobile, à l’image de la Jamais Contente profilée comme une torpille, l’aérodynamique automobile a pris de l’ampleur dans les années 1930. C’est en effet en 1934 aux États-Unis que la Chrysler Airflow, première automobile de série dessinée en respectant un profil aérodynamique, voit le jour. Par la suite, les automobiles ne vont cesser de s’améliorer, notamment après l’apparition des Formules 1 dont le championnat suscite encore aujourd’hui beaucoup d’effervescence dans ce domaine…


Cheval islandais au tölt.
Cheval islandais au tölt.

L’islandais est un petit cheval de selle qui forme l’unique race de cheval originaire d’Islande. Ces animaux sont vraisemblablement les descendants directs des montures amenées en bateau par les vikings lors de la colonisation de l’Islande. Les Islandais sont toujours restés très fiers de leurs chevaux dont ils parlent avec amour, en particulier dans leurs sagas. Les importations de chevaux sont interdites sur l’île depuis le Xe siècle et de ce fait, l’islandais n’a pas subi de croisements depuis les années 900. Il resta très longtemps une race exclusive à l’île d’Islande et la sélection naturelle lui permit d’acquérir une grande résistance aux conditions climatiques en se contentant d’une nourriture pauvre.

Bien qu’il y ait une relation étroite entre ces chevaux et des poneys, surtout celtiques, les Islandais ont gardé le nom de « cheval » pour désigner leurs montures. Ces animaux sont caractérisés par leur taille réduite, leur grande robustesse et rusticité, leurs robes très variées et leur particularité de posséder fréquemment cinq allures, soit le tölt et l’amble en plus des trois allures habituelles du cheval. Leur utilisation est multiple puisqu’ils servent encore au gardiennage des moutons sur leur île d’origine. Des courses et des concours d’allures spéciaux leur sont totalement réservés, ils peuvent également être élevés pour leur viande bien qu’ils fassent aussi d’excellentes montures de loisir…

Mardi 28 septembre 2010

Le cheval Gauvain a deux pattes dans la légende de Joux et celle du Jura bernois. Dessin au crayon modifié sous GIMP.
Le cheval Gauvain a deux pattes dans la légende de Joux et celle du Jura bernois. Dessin au crayon modifié sous GIMP.

Le cheval Gauvin ou Gauvain - chevau Gauvin en patois jurassien ou tchevâ Gâvïn en patois suisse - est un cheval légendaire et maléfique propre à la région française de Franche-Comté et à la Suisse. Rejoignant les chevaux légendaires du Jura], le cheval Gauvin semble avoir été une sorte de croquemitaine pour les enfants et un présage de mort.

Il est réputé se promener le long de cours d’eau, dans les forêts ou dans les cimetières, et tenter de tuer les personnes qui l’enfourchent en les noyant ou en les précipitant dans un gouffre. Mais les légendes varient, ainsi dans le Jura suisse , on le décrit traversant les villages dans un bruyant galop et enlevant les jeunes filles.

On trouve mention de ce cheval en 1854 par Désiré Monnier qui rapporte la légende de Chamblay, mais il est également connu à Montbarrey, Gillois, Augerans, Joux, Dole ou encore dans la forêt de Chaux.


Mercredi 29 septembre 2010

Trajectoires des 148 tornades.
Trajectoires des 148 tornades.

Le Super Outbreak est l’éruption de tornades la plus importante jamais enregistrée en 24 heures aux États-Unis d’Amérique. Du 3 au 4 avril 1974, 148 tornades frappèrent treize États ainsi que l’extrême Sud-Ouest de l’Ontario au Canada, sur 1 440 km2 de territoire, la plus grande partie se trouvant entre le Michigan et l’Alabama. Cet évènement dépasse de loin tout autre épisode d’orages violents dans l’histoire américaine, touchant les populations de l’Illinois, de l’Indiana, du Michigan, de l’Ohio, du Kentucky, du Tennessee, de l’Alabama, du Mississippi, de la Géorgie, de la Caroline du Nord, de la Virginie, de la Virginie-Occidentale et de l’État de New York.


Bernt Michael Holmboe (1795-1850).
Bernt Michael Holmboe (1795-1850).

Bernt Michael Holmboe, né le à Vang et mort le à Christiania (aujourd'hui Oslo), était un mathématicien norvégien. Il a reçu, dès son plus jeune âge, une éducation en dehors du cursus habituel et n'est entré à l'école qu'en 1810. Il a passé une courte période de sa vie à la Royal Frederick University, où il a pendant un temps été l'assistant de Christopher Hansteen.

Holmboe a ensuite été embauché comme professeur de mathématiques à l'École Cathédrale de Christiania en 1818, où il a rencontré le mathématicien désormais très célèbre Niels Henrik Abel. Il est souvent dit que le principal apport de Holmboe aux mathématiques est d'avoir été le professeur d'Abel, à la fois dans le cadre scolaire et privé. Les deux mathématiciens sont devenus amis et le resteront jusqu'à la mort d'Abel, en 1829, à l'âge de 26 ans. En 1826, Holmboe rejoint la Royal Frederick University où il travaillera jusqu’à sa mort en 1850.

Holmboe est à l’origine de la création d'un manuel scolaire de mathématiques en deux volumes destiné aux écoles secondaires de Norvège. Il a été largement utilisé, mais a été concurrencé par l'alternative proposée par Christopher Hansteen, déclenchant ce qui a sans doute été le premier débat à propos des manuels scolaires en Norvège.

Jeudi 30 septembre 2010

Pier Giorgio Frassati à 24 ans, en 1925.
Pier Giorgio Frassati à 24 ans, en 1925.

Pier Giorgio Frassati ( - ) est un étudiant, alpiniste et membre du Tiers Ordre dominicain, béatifié par le pape Jean-Paul II le à Rome.

Né à Turin dans une famille bourgeoise, son père, Alfredo Frassati, agnostique, est le fondateur du journal « La Stampa ». Sa mère, née Adélaïde Ametis, est une peintre reconnue. Pier Giorgio poursuit ses études malgré des difficultés scolaires. Très vite, il se met au service de la foi et de la charité, secourant les pauvres des taudis de Turin, sans même que sa famille ne s'en aperçoive. Avec ses amis, il se consacre à un apostolat de son cru, au sein d'une compagnie créée par lui, la « compagnie des types louches », qui mêle amitié spirituelle et plaisanteries lors d'excursions dans les Alpes.

L'arrivée du fascisme met fin à ses espoirs concernant l'émergence d'une démocratie chrétienne qu'il soutient par ses engagements associatifs et politiques. Il cherche alors à promouvoir la primauté de la paix en Europe, notamment à travers l'association « Pax Romana ». Lors de l'une de ses visites aux pauvres, il contracte la poliomyélite et meurt une semaine après le déclenchement de la maladie, le , à 24 ans.

Lors de son enterrement, de nombreuses personnes pauvres ayant bénéficié de son aide sont présentes. Ses proches se rendent alors compte de son activité secrète et, très vite, sa personne est particulièrement admirée. De nombreux groupes de jeunes catholiques s'inspirent de son exemple dans les années qui suivent. En 1981, son corps est exhumé et on le découvre intact. Il est alors transféré à la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Turin.

Il est déclaré vénérable en 1987, puis bienheureux en 1990, par le Pape Jean-Paul II. Décrit comme l'« homme des huit béatitudes » lors de sa béatification, il est déclaré saint patron des montagnards du fait de sa passion pour la montagne. Les papes Jean-Paul II et Benoît XVI le présentent comme un modèle de sainteté lors des différentes Journées mondiales de la jeunesse, ce qui a pour effet d'accroître encore sa notoriété.


Logo de la septième édition japonaise du vinyl de Beat It.
Logo de la septième édition japonaise du vinyl de Beat It.

Beat It est une chanson rock de l'artiste américain Michael Jackson, tirée de l'album Thriller sorti en 1982. Écrite et composée par Jackson, coproduite par Quincy Jones, elle est le 3e single extrait de cet album. À l'origine, Jones rêve d'une chanson de rock 'n' roll aux accents de musique noire alors que Jackson n'est pas attiré par le rock. Eddie Van Halen, du groupe de hard rock Van Halen, à la demande de Quincy Jones, marque la chanson par son célèbre solo de guitare, pour lequel il ne fut d'ailleurs pas payé, « Je l'ai fait comme un service, ça me semblait normal. » Les paroles de Beat It (employé dans la chanson dans le sens « Dégage ! ») évoquent la défaite et le courage, le fait de ne jamais se laisser battre et qu'il y a d'autres moyens que la violence.

À la suite des ventes excellentes des deux premiers singles de l'album Thriller, The Girl Is Mine et Billie Jean, Beat It sort le 14 février 1983 et obtient un énorme succès mondial autant commercial que critique en devenant l'un des singles les plus vendus de tous les temps. À la même période, Billie Jean et Beat It figurent toutes deux au top 5 des ventes de disques, un exploit rarement égalé par d'autres artistes. Beat It est certifié disque de platine en 1989. Le clip qui l'accompagne montre Jackson arrivant à séparer deux gangs et à les empêcher de se battre grâce au pouvoir de la danse.

Beat It est récompensée à de nombreuses reprises, notamment par deux Grammy Awards, deux American Music Awards et une entrée au Music Video Producers Hall of Fame. Reprise et samplée par plusieurs artistes, elle est également utilisée pour une campagne anti-drogue. Michael Jackson reçoit pour cela une récompense du président Ronald Reagan à la Maison-Blanche. Beat It est l'une des chansons phares de Jackson et figurait dans toutes ses tournées.