Wikipédia:Sélection/Éducation

Éducation au Mali

Le système éducatif malien, hérité de la colonisation française mais dont les objectifs ont été redéfinis sous la présidence de Modibo Keïta connaît une profonde évolution ces quinze dernières années avec l’augmentation de la scolarisation des enfants. Le taux brut de scolarisation en 2001/2002 était de 64% (75 % pour les garçons, 54 % pour les filles).

Malgré une politique faisant appel au secteur privé et une implication importante des ONG, le système éducatif malien reste confronté à de nombreuses difficultés : retard dans la scolarisation des filles, manque de moyens (infrastructures, manuels scolaires, personnel) dû notamment aux restrictions budgétaires imposées par les institutions internationales, classes surchargées, abandons fréquents.

A côté du système classique se développent d’autres formes de scolarisation comme les clos d’enfants pour les plus jeunes ou les médersas.

Commentaire littéraire au baccalauréat français

Mosaïque de photo d'auteur francophones
Le commentaire littéraire doit situer le texte étudié au sein de l'histoire de la littérature

Le commentaire littéraire est un des trois sujets proposés à l'écrit de l'épreuve anticipée de français de l'examen du baccalauréat en France, avec la dissertation et l'écriture d'invention. L'exercice est également pratiqué, dans une dimension davantage stylistique cependant, lors du cursus littéraire en université.

Le commentaire littéraire, anciennement dénommé « commentaire composé » ou « commentaire de texte » est, selon le programme d'enseignement du français de l'Éducation nationale, « le lieu d’expression d’un jugement personnel sur un texte, dans un vocabulaire précis et pertinent qui permet de le caractériser dans sa spécificité ». Il doit faire ressortir la spécificité littéraire de l'extrait étudié, à travers une méthodologie rigoureuse. L'exercice est ancien, même s'il a été surtout institué depuis 1902.

Le commentaire littéraire ne concerne que l'exercice proposé par les programmes du lycée, voie générale et technologique, depuis 1972. Noté sur 16 points, le coefficient est égal à 2, excepté dans la série littéraire où il est de 3. Le commentaire est une épreuve au choix à l'écrit, mais obligatoire à l'oral, quelle que soit la section d'enseignement...

Affaire Louis Mailloux

Caraquet vers 1900.
Caraquet vers 1900.

L’affaire Louis Mailloux est une série d’événements violents assimilés à une jacquerie ayant secoué la ville de Caraquet, au Nouveau-Brunswick, en .

La loi 87, votée en 1871, vise à réformer le système d’éducation public de la province, en abolissant entre autres les écoles confessionnelles et améliorant le financement. Cette loi cause la Question des écoles du Nouveau-Brunswick qui, durant quatre ans, occasionne de nombreux problèmes politiques dans la province et dans le reste du Canada.

Caraquet devient l’une des villes ayant la plus forte opposition. La situation précaire d’une partie de la population, exacerbée par le contrôle d’une minorité de marchands anglophones, dégénère en janvier 1875. Plusieurs émeutes et manifestations, liées ou non entre elles et à la question scolaire, ont lieu. La police intervient à l’aide d’une milice et est plus tard rejointe par l’armée. Le 27 janvier, une fusillade a lieu dans la maison d’André Albert. Deux personnes, John Gifford et Louis Mailloux, y trouvent la mort…

Bernt Michael Holmboe

Bernt Michael Holmboe (1795-1850).
Bernt Michael Holmboe (1795-1850).

Bernt Michael Holmboe, né le à Vang et mort le à Christiania (aujourd'hui Oslo), était un mathématicien norvégien. Il a reçu, dès son plus jeune âge, une éducation en dehors du cursus habituel et n'est entré à l'école qu'en 1810. Il a passé une courte période de sa vie à la Royal Frederick University, où il a pendant un temps été l'assistant de Christopher Hansteen.

Holmboe a ensuite été embauché comme professeur de mathématiques à l'École Cathédrale de Christiania en 1818, où il a rencontré le mathématicien désormais très célèbre Niels Henrik Abel. Il est souvent dit que le principal apport de Holmboe aux mathématiques est d'avoir été le professeur d'Abel, à la fois dans le cadre scolaire et privé. Les deux mathématiciens sont devenus amis et le resteront jusqu'à la mort d'Abel, en 1829, à l'âge de 26 ans. En 1826, Holmboe rejoint la Royal Frederick University où il travaillera jusqu’à sa mort en 1850.

Holmboe est à l’origine de la création d'un manuel scolaire de mathématiques en deux volumes destiné aux écoles secondaires de Norvège. Il a été largement utilisé, mais a été concurrencé par l'alternative proposée par Christopher Hansteen, déclenchant ce qui a sans doute été le premier débat à propos des manuels scolaires en Norvège.

Hugo Steinhaus

Hugo Steinhaus (1968).
Hugo Steinhaus (1968).

Władysław Hugo Dionizy Steinhaus, né le à Jasło et mort le à Wrocław, est un mathématicien et professeur polonais. Steinhaus a obtenu son Ph.D. sous la direction de David Hilbert à l'université de Göttingen en 1911, et est plus tard devenu professeur à l'université de Lwów, où il a cofondé l'École mathématique de Lwów. Il est connu pour avoir « découvert » le mathématicien Stefan Banach, avec qui il a publié le théorème de Banach-Steinhaus, fondamental en analyse fonctionnelle. Après la Seconde Guerre mondiale, Steinhaus a joué un rôle important dans la constitution du département de mathématiques de l'université de Wrocław et plus généralement dans le renouveau des mathématiques polonaises.

Auteur de plus de 170 articles et ouvrages scientifiques, Steinhaus a laissé sa marque dans de nombreuses branches des mathématiques, comme l'analyse fonctionnelle, la géométrie, la logique mathématique ou la trigonométrie. Il est notamment considéré comme l'un des pionniers de la théorie des jeux et de la théorie des probabilités.

William Smith Clark

Portrait de William Smith Clark.
Portrait de William Smith Clark.

William Smith Clark, né le et mort le , est un scientifique américain. Également colonel pendant la guerre de Sécession et membre de la Chambre des représentants du Massachusetts, il contribue à la création d’établissements d’enseignement supérieur dédiés à l’agriculture dans le Massachusetts comme au Japon.

Il est connu pour son implication dans le développement de l’agriculture dans le Massachusetts, notamment par sa contribution pour la création du collège d’agriculture d’Amherst, qu’il dirige quelques années. Il est appelé en 1876 par le gouvernement japonais pour développer l’agriculture à Hokkaidō, et y participe en aidant à la création du collège d'agriculture de Sapporo. Il y mène par ailleurs une activité de prosélytisme chrétien.

Ses dernières années sont marquées par son implication dans une société d’exploitation de mines en Amérique du Nord. Cette dernière périclite en 1882 en raison de la gestion de son associé, ce qui entraine sa ruine, et sa mort peu après en 1886.

Lycée militaire de Saint-Cyr

Vue d'une partie des bâtiments.
Vue d'une partie des bâtiments.

Le lycée militaire de Saint-Cyr (ou Coldo) est l'un des six lycées de la Défense (anciens lycées militaires) du ministère de la Défense français, situé sur la commune de Saint-Cyr-l'École, dans le département des Yvelines. Il se situe dans un cadre historique particulièrement riche : en effet, l’ont précédé le lycée la Maison royale de Saint-Louis, le Prytanée militaire et l'École spéciale militaire. Les devises du lycée sont « Plutôt mourir » et « La véritable école du commandement est donc la culture générale ».

Le but premier du lycée est l'aide à l'éducation des jeunes dont les parents sont au service de l'État, et ce n'est que pour les classes préparatoires aux grandes écoles qu'il effectue sa mission de formation des jeunes élèves-officiers.

Cité scolaire François Ier (Vitry-le-François)

Vue de la cité scolaire.
Vue de la cité scolaire.

La cité scolaire François-Ier est un ensemble d'établissements publics regroupant deux lycées, un lycée d'enseignement général et technologique et un lycée professionnel, une classe spéciale de mission générale d'insertion, des sections de BTS et un GRETA. Avant 1974, elle comptait aussi un collège, celui du Vieux-Port.

Elle est située dans la ville de Vitry-le-François, dans le département de la Marne. Le complexe est situé à proximité du canal de la Marne à la Saône et derrière le port de plaisance de la ville. Il est créé en 1958, mais n'est achevé qu'en 1971. Les bâtiments le composant, aux noms de personnalités du monde des arts ou des sciences, sont édifiés les uns après les autres sur cette période. Un projet de restructuration est commencé en 1991, mais, suite à des retards dans les travaux, il n'est terminé qu'en 1997.

Parmi les plus importantes cités scolaires de Champagne-Ardenne, l'établissement François Ier scolarise la grande majorité des collégiens et lycéens de la circonscription de Vitry-le-François et de ses alentours. Située au sein d'un bassin d'emploi défavorisé, la cité scolaire présente cependant, depuis plusieurs années, des résultats exceptionnels au baccalauréat. Ainsi, le taux de réussite de l'établissement est supérieur de cinq points au taux attendu en référence académique et supérieur de huit points au taux attendu en référence nationale…

Lycée Molière (Paris)

Façade principale du lycée, donnant sur l’avenue du Ranelagh.
Façade principale du lycée, donnant sur l’avenue du Ranelagh.

Le lycée Molière est un établissement public local d’enseignement français, construit en 1888, regroupant un collège et un lycée. Il est situé 71, rue du Ranelagh, à Paris, dans le 16e arrondissement, et porte le nom du dramaturge français Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière (1622-1673).

Il s’agit, à l’origine, du troisième lycée de jeunes filles bâti dans la capitale. Voué, au départ, à la formation intellectuelle des demoiselles de l’ouest parisien, dans un cadre public, le lycée Molière devient progressivement un vecteur d’émancipation féminine (salariale et politique, notamment). Le lycée devient mixte en 1973, et se consacre, aujourd’hui, à la préparation du brevet pour les élèves du collège, du baccalauréat pour les élèves du lycée et de concours pour les élèves des classes préparatoires aux grandes écoles.

Histoire de l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris

L’entrée intérieure de l’ESPCI.
L’entrée intérieure de l’ESPCI.

L’histoire de l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris (ESPCI) commence en 1882, lorsque quelques représentants de l’industrie chimique française s’inquiètent du retard pris par rapport à l’Allemagne, qui bénéficiait de l’annexion de Mulhouse à la suite de la guerre de 1870. L’EMPCI, qui allait devenir quelques décennies plus tard l’ESPCI, fut créée dans un contexte de faiblesse générale de la science française, due notamment à la pauvreté de son système universitaire. Pour contrer la puissance germanique, et notamment la force économique de son industrie chimique, quelques savants d’origine alsacienne décidèrent de prendre modèle sur le système d’enseignement supérieur et de recherche allemand, et notamment sur sa capacité à articuler science et industrie, à l’instar des laboratoires de Justus von Liebig.

L’histoire de cette institution illustre la forte intrication des sphères scientifiques et industrielles à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, puis la montée, au cours du XXe siècle, du modèle de la « science pure, » dégagée de tout impératif économique. L’histoire de l’école se découpe ainsi en deux grandes périodes : la première voit l’institution essentiellement tournée vers les impératifs économiques et industriels. La seconde la voit se rapprocher de la recherche fondamentale. Cependant, l’école conserva toujours, et conserve encore aujourd’hui, une véritable tradition d’ancrage dans l’industrie. Pour Pierre-Gilles de Gennes comme pour son successeur, il s’agit d’associer la recherche la plus fondamentale aux applications les plus directement utiles.

Par ailleurs, l’ESPCI a abrité les recherches de quelques grandes figures de la science française, dont plusieurs prix Nobel : Pierre et Marie Curie, Pierre-Gilles de Gennes et Georges Charpak. L’histoire de cette institution permet notamment de mieux comprendre le contexte des découvertes qui y ont été faites, et l’esprit dans lesquelles elles ont été faites. Ainsi, ce contexte a notamment été celui de la découverte du radium par les Curie. L’histoire de l’ESPCI permet ainsi de nuancer l’idée d’une opposition trop tranchée entre science et industrie.

École des arts industriels et des mines

Bâtiment historique de l'École des arts industriels et des mines (1854-1871) et de l'Institut industriel du Nord (1872-1875), 2-4 rue du Lombard.
Bâtiment historique de l'École des arts industriels et des mines (1854-1871) et de l'Institut industriel du Nord (1872-1875), 2-4 rue du Lombard.

École des arts industriels et des mines est la dénomination sous le Second Empire de l'école publique de formation d'ingénieurs civils à Lille, créée en 1854 pour répondre aux besoins de l'industrie du Nord de la France.

Elle succède aux chaires municipales de physique expérimentale, de chimie appliquée aux arts industriels et de mécanique créées respectivement en 1817, 1822 et 1826.

L'école assure initialement un enseignement professionnel de type Arts et métiers. Suite à des réformes des études en 1857 et 1860, la formation se transforme en enseignement supérieur industriel sur le modèle de l'École centrale des arts et manufactures ; les élèves-ingénieurs sont alors recrutés au niveau du baccalauréat et l'école délivre un diplôme d'ingénieur industriel. Les principaux domaines de formation des deux premières années d'études et de la troisième année optionnelle sont la construction des machines, la filature et le tissage, la chimie et la métallurgie, ainsi que l'exploitation des mines.

Après la guerre franco-allemande de 1870 et la chute de l'Empire, une réforme des études conduit à l'établissement de l'Institut industriel du Nord dans les locaux de l'école, rue du Lombard à Lille, en 1872. Son héritière au XXIe siècle est l'École centrale de Lille.

École nationale de l'aviation civile

L'École nationale de l'aviation civile, ou ÉNAC, est une grande école française fondée le qui a pour mission d'assurer la formation initiale et le perfectionnement des cadres et principaux acteurs de l'aviation civile. Elle a le statut d'établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle du ministère de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, elle est membre de la conférence des grandes écoles, membre associé de l'université de Toulouse, membre du pôle de compétitivité Aerospace Valley, du groupement des écoles d'aéronautique et l'un des cinq membres fondateurs de France Aérotech.

L'ÉNAC assure plusieurs formations orientées vers le domaine de l'aéronautique civile, et en particulier vers les activités du transport aérien : compagnies aériennes, aéroports, équipementiers, construction aéronautique et spatiale, administrations et organismes français et internationaux de l'aviation civile. L'école propose environ vingt-cinq programmes de formation différents, incluant des formations d'ingénieurs, de contrôleurs aériens, de pilotes de ligne, de gestionnaires, de techniciens supérieurs et d'instructeurs avions.

Université de New York

L'université de New York (en anglais : New York University (ou NYU), anciennement University of the City of New York) est une université privée américaine située à New York. Son campus principal est situé dans le quartier de Greenwich Village de Manhattan. Fondée en 1831 par l'homme politique américain Albert Gallatin et un groupe de New-Yorkais, l'université de New York est devenue la plus grande université privée à but non lucratif du pays, avec un nombre total d'étudiants supérieur à 40 000. L'université regroupe quinze établissements (Schools, Colleges et Divisions) répartis sur six campus à travers Manhattan.

Observatoire astronomique de l'université de l'Illinois

L'observatoire astronomique de l'université de l'Illinois est un observatoire astronomique américain construit en 1896. Il se trouve sur l'avenue Souths Matthews à Urbana, dans le comté de Champaign, en Illinois. Inscrit sur le Registre national des lieux historiques (National Register of Historic Places) le , il a été intégré à la liste des National Historic Landmarks (NHL) par le département de l'Intérieur des États-Unis le .

L'observatoire contient une lunette astronomique de 300 mm construite par John Alfred Brashear, mais aucun de ses instruments n’est plus utilisé pour la recherche professionnelle aujourd'hui. L'établissement a joué un rôle important dans le développement de l'astronomie car il fut le siège d’une innovation-clé dans le domaine de la photométrie astronomique. Il a été dirigé par des scientifiques tels que Joel Stebbins et Robert H. Baker…

Université Fordham

L'université Fordham, (en anglais Fordham University) est une université américaine catholique privée située à New York. Elle est considérée comme un établissement indépendant, toutefois, elle conserve de forts liens avec son héritage jésuite. Elle fait partie des 28 établissements membres de l'association des colleges et universités jésuites (Association of Jesuit Colleges and Universities). Dans The Fiske Guide to Colleges 1998, on pouvait ainsi lire que « pour la plupart des étudiants, l'influence catholique est positive », et la plupart des étudiants disent eux-mêmes que cet héritage catholique est l'un des tous meilleurs attributs de cette université.

En 2007, Fordham est référencée comme l'une des soixante-dix meilleures universités des États-Unis d'après le U.S. News & World Report. Dans le magazine BusinessWeek, elle est même classée à la 34e place, et l'école de droit (Fordham University School of Law), est classée au 25e rang national dans la catégorie des écoles de droit. L'école de droit fait ainsi à présent partie des quinze établissements les plus sélectifs du pays. En 2004, l'école d'assistance sociale fut quant à elle classée quatorzième par le U.S. News & World Report. Fordham est donc une université renommée et hautement sélective. En 2007, elle a reçu plus de 22 000 demandes d'inscription pour moins de 2 000 places dans ses facultés undergraduate. Elle constitue l'un des trois principaux établissements d'enseignement supérieur de la ville de New York après sa rivale new-yorkaise privée Columbia, membre de la prestigieuse Ivy League et l'université de New York, qui est quant à elle publique.

City College of New York

Le City College of The City University of New York (City College de l'Université de la Ville de New York), fréquemment nommé City College of New York, CCNY ou, de manière plus familière, City, est un établissement d'enseignement supérieur dépendant de l'Université de la Ville de New York (City University of New York, CUNY). Il s'agit de la plus ancienne des vingt-trois institutions d'enseignement supérieur qui composent cette dernière.

Le campus, d'une surface de 14,16 hectares, est situé le long de Convent Avenue, entre la 130e rue et la 141e rue, sur une colline surplombant le quartier de Harlem, au nord de Manhattan. La plupart de ses bâtiments, construits dans un style néogothique, sont l'œuvre de l'architecte George Browne Post, et plusieurs d'entre eux ont reçu la distinction de landmarks.

Le CCNY, fondé en 1847, fut en outre le premier établissement supérieur public et gratuit des États-Unis. Il est aussi, depuis de nombreuses années, considéré comme le campus le plus prestigieux de la City University of New York.

Dartmouth College

légende de l'image

Le Dartmouth College est une université privée du nord-est des États-Unis, située dans la ville de Hanover, dans l'État du New Hampshire. Elle fait partie de la prestigieuse Ivy League et constitue l'une des neufs universités coloniales fondées avant la Révolution américaine. Elle est l'un des plus anciens établissements d'enseignement supérieur américain et la plus petite de l'Ivy League avec 5 744 étudiants. Créé en 1769 par Eleazar Wheelock, avec des fonds levés partiellement par les efforts d'un prêcheur appelé Samson Occom (1723-1792), le Dartmouth College fonctionne aujourd'hui avec un budget annuel de 629,4 millions de dollars et une dotation (endowment) de 3,7 milliards de dollars en 2007. Trois écoles spécialisées se trouvent sur son campus : une école de médecine, d'ingénierie et de commerce.

Université de Heidelberg

Un sceau rond sur le pourtour duquel figure la mention « s : universitatis studii heydelbergensis ».
Logo de L'université de Heidelberg

L'université de Heidelberg (en allemand Ruprecht-Karls-Universität Heidelberg ou Ruperto Carola du nom de ses deux fondateurs), située à Heidelberg, en Bade-Wurtemberg, est la plus ancienne université allemande. Elle est membre du groupe de Coimbre et sa stratégie « Heidelberg: Realising the Potential of a Comprehensive University » a été retenue en 2007 par le programme d'initiative d'excellence allemande.

Robert Ier, électeur palatin, fonde l'université de Heidelberg en 1386, pendant le Grand Schisme d'Occident. Au XVIe siècle, elle devient un haut-lieu de la Réforme protestante. Affectée ensuite par la guerre de Trente Ans et la guerre de la Ligue d'Augsbourg, elle est réformée en 1803 par Charles Ier de Bade et connaît alors une période florissante du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Pendant le Troisième Reich, l'université adhère à l'idéologie nazie. Réouverte rapidement après la guerre, elle connaît alors une période de dénazification. À partir des années 1960, l'université se développe pour accueillir plus d'étudiants ; le campus de Neuenheimer Feld dédié aux sciences et à la médecine est construit alors que l'implantation de l'université dans le centre-ville historique de Heidelberg et dans le quartier de Bergheim est rationalisée...

Universités de Douai

L’ancienne université de Douai est une université créée peu de temps après le transfert de suzeraineté sur le comté de Flandre du Royaume de France à l'Empire (Pays-Bas espagnols). Autorisée par une bulle papale en 1559 et comprenant cinq facultés, elle ouvrit ses portes en 1562. Elle devint française en 1688.

L'université compta jusqu’à huit collèges, dix huit refuges d’abbayes et vingt deux séminaires, associés aux facultés des arts, théologie, droit canon et droit civil, médecine. La renommée de l'université attira de nombreux professeurs et étudiants français et flamands, mais aussi anglais, écossais et irlandais. « Seconde du royaume avec 1 705 étudiants en 1744, l’université de Douai est, au XVIIIe siècle, un vecteur de la culture française ».

Centre de la Contre-Réforme catholique, l'université de Douai fut impliquée dans des controverses politico-religieuses. Elle accueillit ainsi les intellectuels catholiques anglais récusants en exil sur le continent, en particulier des professeurs de théologie d'Oxford ; c'est dans le collège anglais de Douai que fut achevée en 1609 la traduction de la Bible en anglais connue sous le nom de « Bible de Douay-Rheims », sur laquelle John Fitzgerald Kennedy prêta serment de président des États-Unis en 1961. Après avoir accueilli les adversaires de l'anglicanisme d'outre-Manche et lutté contre le luthéranisme et le calvinisme diffusés aux Pays-Bas espagnols, l'université de Douai s'opposa à la doctrine du gallicanisme promue par le français Bossuet. En 1692, la « fourberie de Douai » permit au pouvoir royal d’éloigner de l'université les professeurs partisans du jansénisme

Université de Bretagne-Sud

Bâtiment des sciences à Lorient.
Bâtiment des sciences à Lorient.

L’université de Bretagne-Sud (nom officiel : Bretagne-Sud, abrégée en UBS), est une université publique située dans le département du Morbihan en France. Créée en 1995, l’UBS est la quatrième et la plus jeune université publique bretonne après celles de Rennes-I, Rennes-II et de Bretagne occidentale. Les six composantes de l’université sont réparties sur les campus de Vannes et de Lorient. Une antenne de l’IUT de Lorient est implantée depuis 2001 à Pontivy.

L’université est pluridisciplinaire (droit, économie, gestion, arts, lettres, langues étrangères, histoire, géographie, action sociale, mathématiques, informatique, biologie, chimie). Elle forme quelque 7 800 étudiants.

Elle est membre de plusieurs pôles de recherche comme l’université européenne de Bretagne, dont elle est co-fondatrice et qui regroupe les principaux centres de recherche bretons, ou encore le réseau des universités de l’Ouest Atlantique qui regroupe les dix universités présentes dans les quatre régions de Bretagne, Limousin, Pays de la Loire et Poitou-Charentes. Elle dispose par ailleurs d’une fondation depuis le .

Université de Cergy-Pontoise


L’université de Cergy-Pontoise est une université française située dans le département du Val-d’Oise et la région Île-de-France. Elle est implantée principalement dans les villes de Cergy, de Pontoise et de Neuville-sur-Oise, et dispose d’un total de douze sites. C’est l’une des cinq universités de l’académie de Versailles.

Elle est créée en 1991 dans le cadre des universités nouvelles à partir d’implantations universitaires plus anciennes, ouvertes à partir de 1989. L’établissement intègre le pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) de Cergy-Pontoise Val-d’Oise lors de sa création en 2006, et passe aux compétences élargies en 2009.

L’établissement dispense des formations dans les domaines des arts-lettres-langues, du droit-économie-gestion, des sciences humaines et sociales et des sciences et technologie, ainsi que des préparations à des concours à quelques 11 338 étudiants.

Ses activités de recherche sont assurées par quelque 500 enseignants-chercheurs et 350 doctorants, et elles sont structurées autour de quatre pôles : « étude des matériaux et sciences expérimentales », « analyse, modélisation et management de systèmes complexes », « technologies de l’intelligence embarquée » et « transferts culturels et transmission des savoirs ».

Université du Littoral Côte d'Opale

Entrée du site de Dunkerque.
Entrée du site de Dunkerque.

L’université du Littoral-Côte-d'Opale (ULCO) est une université française située dans la région des Hauts-de-France en France. Elle est implantée dans quatre villes du littoral de cette région, à Boulogne-sur-Mer, Calais, Saint-Omer et Dunkerque, et dispose dans cette dernière ville de son implantation principale. C’est l’une des six universités de l’académie de Lille.

Créé en 1991 dans le cadre des universités nouvelles à partir d’implantations universitaires plus anciennes, ouvertes à partir de 1963, l’établissement intègre le PRES Université Lille-Nord-de-France lors de sa création en 2009, et passe aux compétences élargies l’année suivante.

L’établissement dispense des formations dans les domaines des Arts-Lettres-Langues, du Droit-Économie-Gestion, des Sciences Humaines et Sociales, du sport, et des Sciences et Technologie à près de 10 000 étudiants, majoritairement inscrits en premier cycle.

Ses activités de recherches sont structurées autour de trois pôles, « environnement, milieux littoraux, développement durable », « mathématiques et sciences pour l’ingénieur » et « langues, littérature, histoire et culture », et sont organisées en douze laboratoires.

Université de Nîmes

L'université de Nîmes (anciennement Centre universitaire de formation et de recherche de Nîmes, appelé aussi UNÎMES), est une université située à Nîmes, dans le département du Gard, en France. Elle est créée en 2007 à partir d'un centre universitaire ouvert, lui, en 2002 ; elle est alors la cinquième université de l'académie de Montpellier.

Les composantes de l'université sont réparties sur trois sites dans l'agglomération nîmoise. Son implantation principale est dans le fort Vauban, au nord du centre-ville de Nîmes, et elle dispose d'un site secondaire aux Carmes, dans le centre-ville, ainsi qu'une implantation dans le parc scientifique Georges Besse, au sud de l'agglomération. Un quatrième site, voué à devenir le site principal, doit entrer en service en 2013 dans l'est du centre-ville.

L’université est pluridisciplinaire, et forme quelque 3 276 étudiants dans les domaines des sciences, du droit et de la gestion, ainsi que des lettres et des sciences humaines. Ses activités de recherches sont effectuées sous la tutelle d'autres établissements de la région. Elle est, par ailleurs, membre du pôle de recherche et d'enseignement supérieur université Montpellier Sud de France depuis sa création en 2009.

Université Paris VII - Diderot

Les Grands Moulins dans leur environnement urbain.
Les Grands Moulins dans leur environnement urbain.

L’université Paris Diderot (nom officiel : Paris-VII) est une université pluridisciplinaire située à Paris en France, et est une des huit universités de l’académie de Paris. Elle a été créée en 1971 suite à la scission de l’université de Paris. Depuis son déménagement en 2007 du campus de Jussieu, elle est principalement implantée dans le quartier de Paris Rive Gauche. L’université est membre du PRES Sorbonne Paris Cité depuis le .

Elle est spécialisée dans le domaine des sciences, des formations du domaine de la santé, des sciences humaines et sociales, ainsi que des arts, lettres et langues. Ses activités de recherche se concentrent autour de 102 équipes (dont près de 80 % associées à de grands organismes de recherche) et regroupent près de 2 300 doctorants et 2 000 enseignants-chercheurs. Elle forme près de 25 000 étudiants.

Parmi les personnalités liées à l’université, deux enseignants ont obtenu un prix Nobel, et deux autres ont exercé la fonction de ministre de l’éducation nationale en France.

Université Rennes 2 Haute Bretagne

Le bâtiment de la présidence, siège de l’administration de l’université
Le bâtiment de la présidence, siège de l’administration de l’université

L’université Rennes 2 Haute Bretagne, est une université publique située à Rennes en France. Elle est avec l’université de Rennes 1 l’une des deux universités rennaises. Elle a été créée en 1969, issue de l’ancienne faculté de lettres de l’université de Rennes dont l’origine remonte à la création de l’université de Bretagne en 1460 à Nantes.

Son campus principal est situé au Nord-Ouest de Rennes dans le quartier de Villejean, comme l’autre campus situé à La Harpe. Une antenne, qu’elle partage avec l’université de Rennes 1, est située depuis 1991 à Saint-Brieuc sur le campus Mazier.

L’université est spécialisée dans les sciences humaines, les sciences sociales, les langues étrangères, et dans le sport. Elle forme quelques 17 000 étudiants, répartis dans ses trois campus. Elle est le plus grand pôle de recherche et d’enseignement dans le domaine des sciences humaines et sociales dans l’Ouest de la France.

Les activités de l’université sont visibles au-delà de ses murs, notamment par les Presses universitaires de Rennes dont elle est à l’origine, par les activités du PRES Université européenne de Bretagne dont elle est co-fondatrice, mais aussi par ses activités culturelles liées à celles de la ville de Rennes, notamment par l’accueil de festivals, ou par les activités de la salle du Tambour.

Université de Tokyo

Auditorium Yasuda, université de Tokyo.
Auditorium Yasuda, université de Tokyo.

L’université de Tokyo (東京大学, Tōkyō daigaku?, couramment abrégé en Tōdai, 東大) est une université nationale japonaise, située à Tokyo. Elle a été fondée en 1877 comme l’une des universités impériales du Japon et appartient depuis 2004 à l’association des universités nationales du Japon.

L’université compte trois campus principaux, répartis à Tokyo et dans sa région, plus précisément à Hongō, Komaba et Kashiwa. Elle forme quelque 28 000 étudiants, dont 2 100 étrangers, et compte 7 637 personnes travaillant dans des activités liées à la recherche ou à l’enseignement. Elle est structurée en dix facultés pour le 1er cycle et quatorze pour les cycles suivants. Elle compte par ailleurs plusieurs infrastructures, dont deux hôpitaux, un service de bibliothèques comptant plus de huit millions de titres, ainsi qu’un musée.

Parmi les anciens étudiants que compte l’université, 17 ont exercé la fonction de Premier ministre au Japon, six ont obtenu un prix Nobel, deux un prix Pritzker, deux ont été astronautes et un a obtenu une médaille Fields.

Université de Kyōto

Photo de la tour de l’horloge de l’université.
La tour de l’horloge de l’université.

L’université de Kyōto (京都大学, Kyōto daigaku?), dont le nom est couramment abrégé en Kyōdai (京大?), est une université japonaise située à Kyōto. Elle a été fondée en 1897 en tant qu’université impériale du Japon et appartient depuis 2004 à l’association des universités nationales du Japon.

Elle compte environ 22 000 étudiants, tous cycles confondus, dont 1 430 étudiants étrangers, 2 875 enseignants et 2 533 personnels administratifs. Ses trois campus sont situés à Kyōto et dans sa périphérie, plus particulièrement les quartiers de Yoshida et de Katsura, ainsi que dans la ville d’Uji. Elle est organisée en dix facultés pour le premier cycle et en dix-sept pour les suivants et compte par ailleurs plusieurs infrastructures comme un hôpital universitaire, un service de bibliothèques comprenant plus de six millions de livres, ainsi qu’un musée. Parmi les personnalités liées à l’université, cinq anciens étudiants ont obtenu un prix Nobel, deux ont obtenu une médaille Fields, deux ont été Premiers ministres du Japon, et un président de Taïwan.

Université du Tōhoku

Entrée du campus de Kawauchi.
Entrée du campus de Kawauchi.


L'université du Tōhoku (東北大学, Tōhoku daigaku?), souvent abrégé en Tōhokudai (東北大?), est une université japonaise située à Sendai, dans la préfecture de Miyagi dans la région du Tōhoku. Elle a été fondée en 1907 comme l'une des universités impériales du Japon et appartient depuis 2004 à l'association des universités nationales du Japon.

L'université compte trois campus principaux répartis à Sendai, plus précisément à Katahira, Seiryo et dans la zone Kawauchi-Aobayama. Elle forme quelque 18 225 étudiants, dont 1 511 étrangers, et compte 5 819 personnes travaillant dans des activités liées à la recherche ou à l'enseignement. Elle est structurée en dix facultés pour le 1er cycle et quinze pour les cycles suivants. Elle compte par ailleurs plusieurs infrastructures, dont un hôpital, un service de bibliothèques comptant plus de 3,8 millions de titres, ainsi qu'un musée.

Parmi les personnalités liées à l’université, un ancien étudiant a obtenu un prix Nobel et un autre un prix Albert Lasker, et plusieurs inventions comme l'antenne Yagi-Uda ou la mémoire flash ont en partie été développées par des chercheurs de l'établissement.

Université de Kyūshū

Campus d'Ito.
Campus d'Ito.

L'université de Kyūshū (九州大学, Kyūshū Daigaku?), souvent abrégée en Kyudai (九大, Kyūdai?), est une université nationale japonaise située à Fukuoka, dans l'île de Kyūshū. Elle a été fondée en 1903 sous la forme d'un collège de médecine avant d'acquérir en 1911 le statut université impériale, et appartient depuis 2004 à l'association des universités nationales du Japon.

L'université compte trois campus principaux répartis à Fukuoka, plus précisément à Ōhashi, à Chikushi, et à Ito. Elle forme quelque 18 743 étudiants, dont 1 713 étrangers, et compte 4 940 personnes travaillant dans des activités liées à la recherche ou à l'enseignement. Elle est structurée en douze facultés pour le 1er cycle et dix-sept pour les cycles suivants. Elle comprend par ailleurs un hôpital, des bibliothèques totalisant un peu plus de quatre millions de titres et un musée.

Université Waseda

Auditorium Ōkuma, Université Waseda.
Auditorium Ōkuma, Université Waseda.

L'Université Waseda (早稲田大学, Waseda daigaku?), couramment abrégé en Sōdai (早大?), est une université japonaise privée située à Tokyo. Elle est fondée en 1882 par l'homme d'État Ōkuma Shigenobu comme école spécialisée, et accède au statut d'université en 1920.

L'université compte trois campus principaux dans la partie nord de l'arrondissement de Shinjuku. Elle forme en 2011 quelque 53 500 étudiants, dont 2 400 étrangers, et compte 5 900 personnes travaillant dans des activités liées à la recherche ou à l'enseignement. Elle est structurée en treize facultés pour le 1er cycle comme pour les cycles suivants, et en six écoles supérieures. Elle compte par ailleurs plusieurs infrastructures, dont un service de bibliothèques comptant plus de cinq millions de titres, ainsi que deux musées.

Parmi les anciens étudiants que compte l'université, sept ont exercé la fonction de Premier ministre au Japon, et plusieurs ont remporté les principaux prix littéraires de l'archipel, ainsi que treize titres olympiques.

Homer va à la fac

Homer va à la fac (Homer Goes to College) est le 3e épisode de la saison 5 de la série télévisée d’animation Les Simpson. Il a été pour la première fois diffusé aux États-Unis sur la Fox le et en France sur France 3 le . Dans cet épisode, il est révélé qu’Homer n’a pas de diplôme, et il est envoyé à l’Université de Springfield pour obtenir un diplôme de physique nucléaire. Homer, qui ne connaît l’université que par le biais de mauvaises comédies, fait le pitre et est mis sous le tutorat d’un groupe de garçons. Ces garçons, qui sont le stéréotype même du nerd, tentent d’aider Homer, mais celui-ci préfère leur apprendre à faire la fête et décide de faire une blague à une université concurrente. Ils volent la mascotte de Springfield A&M, mais ses amis sont pris sur le fait et expulsés. Homer les invite à vivre chez lui, mais sa famille ne supporte rapidement plus ces nouveaux colocataires.

Homer va à la fac a été réalisé par Jim Reardon et est le dernier épisode écrit par Conan O’Brien seul. O’Brien a quitté la série au cours de la production de la saison pour animer sa propre émission, Late Night with Conan O’Brien. Il travaillait sur cet épisode quand il a été informé qu’il avait reçu ce poste et a été forcé de rompre son contrat. Le concept de l’épisode est que Homer tente d’obtenir son diplôme universitaire, mais fonde toute sa connaissance de l’université sur de « mauvais films dérivés d’American College »…