Wikipédia:Sélection/Émilie-Romagne

Life Racing Engines

La Life 190 en démonstration à Goodwood.
La Life 190 en démonstration à Goodwood.

Life Racing Engines est un atelier semi-artisanal de construction de moteurs de compétition et une éphémère écurie italienne de sport automobile basée à Formigine, près de Modène en Italie et fondée par Ernesto Vita, Franco Rocchi et Gianni Marelli.

En 1989, Ernesto Vita crée l'officine Life Racing Engines puis, après avoir racheté un ancien châssis de l'écurie First Racing de Lamberto Leoni, fonde l'écurie de Formule 1 Life Racing Engines, qu'il engage en championnat du monde en 1990 pour promouvoir son activité de motoriste. La monoplace, dotée d'un moteur inédit Life Racing Engines-Rocchi W12, est confiée au pilote débutant Gary Brabham puis au quasi-retraité Bruno Giacomelli.

L'écurie a tenté, sans succès, de se qualifier à douze Grands Prix de Formule 1 avec son propre moteur W12, puis à deux autres Grands Prix avec un moteur V8 d'origine Judd. À l'issue de la saison 1990 du championnat du monde de Formule 1, l'écurie cesse tout engagement en compétition automobile tandis que l'atelier de construction est définitivement fermé, faute de moyens financiers.

Lamborghini Gallardo Superleggera

Lamborghini Gallardo Superleggera.
Lamborghini Gallardo Superleggera.

La Lamborghini Gallardo Superleggera est un modèle d’automobile produit par le constructeur italien de voitures de sport Lamborghini. Très étroitement dérivée de la Gallardo « classique », elle en constitue une version dépouillée et radicale. Son moteur V10 retravaillé et sa structure allégée font de la Gallardo Superleggera un véhicule beaucoup plus destiné à la piste qu'au grand tourisme. Une vocation sportive clairement revendiquée : en reprenant une appellation chargée d’histoire, la Superleggera se veut l’héritière d’une longue lignée sportive, puisant ses racines dans les origines du sport automobile.

Très puissante et efficace malgré une certaine tendance aux compromis dans sa définition, la Gallardo Superleggera se positionne sur le créneau des sportives extrêmes et concurrence des modèles à la « philosophie » comparable, principalement la Porsche 911 GT3 RS et la Ferrari 430 Scuderia. Confrontée à ces rivales, la Lamborghini tient son rang en opposant à l'agilité de la Porsche sa puissance, son adhérence et sa motricité. Mais elle s’avère toutefois moins aboutie que la Ferrari, redoutable sur route comme sur circuit.

Bimota Tesi

Une Bimota Tesi 3/D Factory.
Une Bimota Tesi 3/D Factory.

La Bimota Tesi est un modèle de motocyclette, produit par le constructeur italien Bimota. Si le premier prototype est dévoilé en 1983, il faut attendre 1990 pour qu'un modèle autorisé à circuler sur route ouverte soit commercialisé ; c'est la Tesi 1/D. La Tesi 2/D, fruit du travail d'un préparateur italien qui la propose sous son propre nom (Vyrus 984 C³ 4V), reprend la lignée arrêtée en 1994, suivie en 2007 par la Tesi 3/D, faisant ainsi perdurer ce modèle jusqu'à aujourd'hui.

Hormis les prototypes et un modèle de compétition, toutes sont équipées de moteurs bicylindre en V, fournis par Ducati. La principale innovation des Bimota Tesi est de proposer un bras oscillant et un système de guidage dans le moyeu de la roue à la place de la fourche télescopique. Ce principe est censé annuler l'effet de « plongée » de la fourche classique lors d'un freinage et de permettre de conserver une meilleure stabilité de la moto.

Ferrari (entreprise)

La supercar Ferrari Enzo
La supercar Ferrari Enzo

Ferrari est un constructeur automobile italien installé à Maranello, en Italie. Fondé par Enzo Ferrari en 1947, il est considéré comme « la plus fameuse des marques de l'histoire de l'automobile ». Constructeur en série de sportives de prestige, Ferrari s'est rapidement imposé comme une référence automobile, aussi bien techniquement qu'esthétiquement.

L'histoire de Ferrari est indissociable de celle de la Scuderia Ferrari, écurie automobile évoluant en Sport-Prototypes tout comme en Grand Tourisme — et plus tard en Formule 1 — depuis 1929, au sein de laquelle le constructeur a construit ses plus grands succès. Forte de son expérience en compétition, la marque au « cheval cabré » (« cavallino rampante ») y puise les techniques équipant ses modèles de série, comme en attestent les Ferrari 288 GTO, F50 ou encore Enzo, modèles aux performances exceptionnelles.

De la 166 MM, première automobile d'Enzo Ferrari portant son nom, à la plus récente 458 Italia, Ferrari suscite toujours une « fascination irrésistible ». Enzo Ferrari aimait d'ailleurs décrire une automobile Ferrari comme l'« incarnation d'une belle mécanique pour les hommes qui ont le désir de se récompenser eux-mêmes, de réaliser un rêve et d'insuffler pendant longtemps encore à leur vie le feu de la passion juvénile ».

Ferrari 250 GTE

Ferrari 250 GTE de 1962.
Ferrari 250 GTE de 1962.

La Ferrari 250 GTE (Gran Turismo Evoluzione) ou GT 2+2, apparue en 1960, est une automobile de tourisme développée par le constructeur italien Ferrari, dessinée par Pininfarina et carrossée par Scaglietti. Même si quelques rares Ferrari – surtout des commandes spéciales – furent dotées d'un espace restreint derrière leurs deux seuls sièges, la 250 GTE inaugure une nouvelle gamme de carrosserie pour Ferrari, les « GT 2+2 ».

En dépit d'une certaine condescendance des « puristes » automobiles, les GT 2+2 ou coupés 4 places connaissent un grand succès et deviennent, durant de nombreuses années, la spécialité du constructeur. D'ailleurs, la 250 GTE et sa descendante, la 330 GT, représentent à l'époque plus de 50 % de la production de la firme. Décrite comme « une voiture de tourisme non seulement grande, mais aussi glorieuse », la 250 GTE sera la Ferrari la plus vendue de son temps.

En 1964, la 250 GTE est remplacée par la Ferrari 330 America, qui fut produite à 50 exemplaires pour la plupart exportés outre-Atlantique. Il s'agit stricto sensu du même modèle dont la cylindrée est augmentée à 4 litres.

Ferrari D50

Lancia D50 en démonstration à Goodwood
Lancia D50 en démonstration à Goodwood

La Lancia D50 est une monoplace de Formule 1 conçue par l’ingénieur italien Vittorio Jano en 1953 pour le compte de la Scuderia Lancia qui l’a engagée en championnat du monde de Formule 1 en 1954 et 1955. Cette monoplace novatrice (premier moteur V8 semi-porteur engagé en Formule 1) ne disputera toutefois que quatre Grands Prix sous sa dénomination originelle à la suite du décès de son pilote Alberto Ascari, au drame des 24 Heures du Mans 1955 et à la faillite de la firme Lancia e Cia. Fin 1955, Lancia, en cessation de paiement, quitte la compétition automobile et offre à la Scuderia Ferrari ses châssis D50 qui seront engagés en 1956 sous la dénomination Lancia-Ferrari D50, en 1957 sous le nom de Ferrari 801 et serviront de base à la conception de la Ferrari D246 engagée en 1958.

Les différentes versions de D50 ont pris le départ de 18 Grands Prix de championnat du monde et décroché 5 victoires, 19 podiums, 8 pole positions et 6 meilleurs tours en course. Juan Manuel Fangio devient champion du monde à son volant en 1956.

Ferrari 250

La Ferrari 250 GTO est le modèle le plus emblématique de la série des 250.
La Ferrari 250 GTO est le modèle le plus emblématique de la série des 250.

Les Ferrari 250 sont une série emblématique d’automobiles de course et de Grand Tourisme produites par le constructeur italien Ferrari du début des années 1950 au milieu des années 1960. Cette appellation fait directement référence à leur inhabituelle mais « prodigieuse mécanique », un moteur V12 « Colombo » – du nom de son concepteur Gioachino Colombo – d’une cylindrée unitaire de 250 cm3.

Inauguré en 1952 par la 250 MM, jamais jusqu’alors une motorisation n’avait dominé aussi longtemps au niveau international le sport automobile, les Ferrari 250 remportant aussi bien les Mille Miglia et la Targa Florio que les 24 Heures du Mans ou encore les 12 Heures de Sebring. Cette impressionnante domination ne sera d’ailleurs jamais réitérée par aucun constructeur automobile. Mais au delà de la compétition, cette série marque également un tournant dans l’histoire du constructeur, le faisant passer du statut de petit manufacturier d’automobiles de course à celui de constructeur d’automobiles de prestige d’importance.

À partir de 1964, les Ferrari 250 sont progressivement remplacées par les Ferrari 275 et 330.