Wikipédia:Sélection/Île-du-Prince-Édouard

Ouragan Juan

ouragan Juan approchant de la Nouvelle-Écosse

L’ouragan Juan fut un ouragan de catégorie 2, selon l'échelle de Saffir-Simpson, qui a frappé les provinces canadiennes de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick et de l'Île-du-Prince-Édouard en 2003. Il s’est formé au sud des Bermudes le 24 septembre 2003 à partir d’une onde tropicale sur l’océan Atlantique. L’onde s’est intensifiée graduellement sur les eaux chaudes du Gulf Stream atteignant la catégorie 2 le 27 septembre en poursuivant une trajectoire franc nord. En passant au-dessus d’eaux plus froides, il perdit un peu d’intensité mais était toujours en catégorie 2 lorsqu'il frappa Halifax, tôt le 29 septembre. Cet ouragan fit des dommages pour environ 200 millions $US et causa la mort de 8 personnes, principalement dans la région d'Halifax. Il fut le pire ouragan que la côte-est canadienne ait connu depuis 1893.

Anne... la maison aux pignons verts

Anne... la maison aux pignons verts

Anne... la maison aux pignons verts (Anne of Green Gables) est un roman écrit par l'auteur canadien Lucy Maud Montgomery en 1908. Le livre était au départ prévu pour toucher les lecteurs de tous âges mais depuis quelques décennies il est considéré comme un livre pour enfants. L. M. Montgomery trouva l'inspiration sur un vieux bout de papier sur lequel elle avait écrit étant plus jeune : un couple adopte par erreur une petite fille au lieu d'un garçon mais décide de la garder. L'auteur s'inspira également de sa propre enfance à l'Île-du-Prince-Édouard ainsi que d'une photographie d'Evelyn Nesbit, issue d'un magazine américain, qu'elle avait collée au-dessus de son bureau et qui lui servit de modèle pour Anne Shirley, l'héroïne de son livre.

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Conférence de Charlottetown

Représentants à la Conférence de Charlottetown

La Conférence de Charlottetown était une conférence à Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard) pour les représentants des colonies de l'Amérique du Nord britannique pour discuter de la confédération canadienne. La conférence se déroula du 1er au 9 septembre 1864.

La conférence, telle qu'originalement planifiée, devait être une rencontre entre les représentants des colonies maritimes seulement : la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick et l'Île-du-Prince-Édouard. Terre-Neuve demande tardivement (le 18 août) la permission d'y participer, mais il est trop tard et il ne reste pas assez de temps pour organiser une délégation. La Grande-Bretagne encourageait une Union Maritime de ces colonies, dans l'espoir qu'elles deviendraient moins dépendantes de la Couronne, économiquement et politiquement, et qu'elles fourniraient une plus grande puissance économique et militaire dans la région dans le contexte de la Guerre civile américaine. Toutefois, une autre colonie, la Province du Canada (aujourd'hui l'Ontario et le Québec) a eu vent de la conférence et demanda à participer à la discussion d'une union éventuelle dont elle pourrait faire partie.

Déportation de l'île Saint-Jean

Bateaux transportant les Acadiens, par Myles Birket Foster (1866).
Bateaux transportant les Acadiens, par Myles Birket Foster (1866).

La déportation de l'île Saint-Jean, actuelle province de l'Île-du-Prince-Édouard, au Canada, de 1758 à 1759 est un épisode de la déportation des Acadiens (1755-1763), ayant lieu dans le contexte du Grand Dérangement.

La déportation de l'île Saint-Jean a lieu après le siège de Louisbourg. La déportation est ordonnée par l'amiral anglais Edward Boscawen et confiée au lieutenant-colonel Andrew Rollo. Après la chute de l'établissement français de Port-la-Joye le 17 août 1758, les Britanniques construisent le fort Amherst. La population de l'île ayant été sous-estimée, trois vagues successives de déportation sont nécessaires, quoique la troisième ne parvienne pas à capturer qui que ce soit. Certains prisonniers transitent par Louisbourg. Les militaires et membres de l'administration sont envoyés en Angleterre et les civils en France. De nombreux habitants parvinrent à s'échapper, notamment avec l'aide des Micmacs et du marin acadien Nicolas Gautier. Les gens restés sur l'île souffrent rapidement de famine. Plusieurs déportés restent prisonniers en Angleterre jusqu'en 1763…