Wikipédia:Sélection/Architecture et Urbanisme

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Architecture religieuse : Abbatiale de Saint-Philbert-de-Grand-LieuAbbaye de MozacAbbaye Notre-Dame du BecAbbaye Notre-Dame du Val (Mériel)Abbaye de Saint-Wandrille de FontenelleAbbaye de Sainte-Marie-au-BoisBasilique-cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Privat de MendeCathédrale Notre-Dame du HavreCathédrale Sainte-Élisabeth de KošiceCimetière juif de BesançonCimetières de NantesÉglise Saint-Pierre d'AulnaySainte-Anne-du-BocageCathédrale Notre-Dame de ConstanceAkhtala (monastère)BorobudurGochavankKtuts AnapatMakaravankNoravankSevanavankTemple de Portunus

Châteaux : Château d'AngersChâteau de Beauregard (Valais)Château de ClissonChâteau de ComperChâteau de FontainebleauChâteau de KisimulChâteau de TourbillonChâteau médiéval de PouancéFort de BregilleFort de Beauregard (Besançon)Grange de VaulerentHôtel de BlossacRemparts de Vannes

Villa et palais : Le Plantier de CostebelleCapitole de l'État d'OregonAchilleionPalais de DioclétienAncien palais du TrocadéroChâteau Beauce

Architecture contemporaine : Chrysler BuildingGare de ProvinsGateway ArchGeorge Washington Masonic National MemorialEileen GrayWalter GropiusZaha HadidImmeuble De HeugCharles Rennie MackintoshHannes MeyerOld TraffordIeoh Ming PeiPiscine de la BroucheterreLudwig Mies van der RoheEero SaarinenSIS BuildingStade de la Côte FeuilléeStade de la MossonStade VélodromeCastel BérangerJ. André FouilhouxEl Capitan TheatreJean ProuvéMaison Mattot

Urbanisme : Allées de Tourny (Périgueux)Plan CerdàPrairie AvenuePlace du CodercPlace du Général-de-Gaulle (Lille)Place Maurice-MollardPlace PlumancyClaude-Marius Vaïsse

Ponts : Pont du BonhommePont DucharmePont Félix-Gabriel-Marchand (Mansfield-et-Pontefract)Pont de HartlandPont de Koror-BabeldaobViaduc-métro de Charenton

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Articles de qualité (liste indicative)

Abbaye de Chaalis

Ruines de l’église abbatiale et chapelle.
Ruines de l’église abbatiale et chapelle.

L’abbaye royale de Chaalis est une ancienne abbaye cistercienne située à Fontaine-Chaalis, au centre de la forêt d'Ermenonville, face à la Mer de sable, dans le département de l’Oise, en région des Hauts-de-France, à environ quarante kilomètres au nord-est de Paris.

Elle est fondée en 1136 par le roi de France Louis VI et confiée aux moines de l'abbaye de Pontigny. Une abbatiale de grande dimension est construite au début du XIIIe siècle et bénéficie de dons considérables et de faveurs. L'abbaye devient un centre économique et intellectuel important, accueillant à plusieurs reprises les rois de France et comptant plusieurs intellectuels parmi ses membres. Elle possède par ailleurs un très grand nombre de dépendances sous la forme de granges monastiques qui contribuent à lui assurer des revenus colossaux. Après une période de déclin à la fin du Moyen Âge, l'abbaye connaît une période de renaissance artistique avec ses premiers abbés commendataires venus d'Italie. Hippolyte d'Este fait ainsi venir des artistes tels que Sebastiano Serlio ou Le Primatice. Au XVIIIe siècle, de nouveaux bâtiments conventuels sont construits par l'architecte Jean Aubert, sans jamais être achevés. À la suite de sa vente comme bien national pendant la Révolution et de la destruction de l'abbatiale, le domaine est transformé au XIXe siècle en résidence de chasse. Nélie Jacquemart, grande collectionneuse et dernière propriétaire du domaine, le lègue à l'Institut de France avec les œuvres d'art qui y sont conservées.

Le domaine, classé au titre des monuments historiques le , contient actuellement les ruines de l'ancienne abbatiale et du cloître, l'ancienne chapelle abbatiale et ses fresques de la Renaissance, une roseraie et un parc, ainsi que le musée Jacquemart-André et ses collections de peintures, sculptures et arts décoratifs installées dans le château.

Abbaye de Cîteaux

L’abbaye de Cîteaux, située dans la commune de Saint-Nicolas-lès-Cîteaux en Bourgogne, berceau et chef de l’Ordre cistercien, fut fondée par Robert, abbé de Molesmes en 1098. Maison-mère, à la tête de plusieurs centaines de monastères ayant marqué pendant plus de sept siècles la vie spirituelle, économique et sociale du monde chrétien, elle fit de Cîteaux un centre spirituel majeur de l’Europe. L’abbaye et son immense domaine furent vendus en 1791.

Les Cisterciens-Trappistes de l'Ordre cistercien de la stricte observance (O.C.S.O.) qui l’occupent depuis 1898 lui ont redonné une vie spirituelle. Elle a aujourd’hui retrouvé son rang de chef de l'Ordre des Cisterciens-Trappistes et perpétue sa tradition et sa longue histoire.

Abbaye d'Hautecombe

Vue générale de l'abbaye depuis l'embarcadère du nouveau port.
Vue générale de l'abbaye depuis l'embarcadère du nouveau port.

L'abbaye royale d'Hautecombe est une abbaye en activité située dans la commune de Saint-Pierre-de-Curtille sur la rive occidentale du lac du Bourget, en Savoie. Elle a été fondée en 1125 par Amédée de Lausanne, avec l'aide du comte Amédée III de Savoie et l'appui de Bernard de Clairvaux, et construite durant le XIIe siècle par des moines cisterciens. Elle est particulièrement connue pour être la nécropole de la Maison de Savoie (comtes de Savoie, leur famille, et quelques membres de la famille ducale de Savoie) puis de quelques-uns des rois et reines d'Italie.

Après une période particulièrement active et prospère jusqu'au début du XVe siècle, l'abbaye, comme nombre d'autres maisons religieuses à cette époque, tombe sous le régime de la commende (gestion des biens matériels par une personne extérieure à l'abbaye), et la piété de la vie religieuse s'en ressent fortement. Les vocations se font graduellement moins nombreuses jusqu'au XVIIIe siècle, et la vocation de nécropole est complètement perdue. La Révolution française (qui agrège la Savoie indépendante à la France sous le nom de département du Mont-Blanc) chasse les rares derniers moines et détruit une partie de l'édifice.

Après le Congrès de Vienne, l'abbaye en ruine, revenue dans le royaume de Sardaigne, est restaurée par la volonté de Charles-Félix de Savoie et de Marie-Christine de Bourbon-Siciles au début du XIXe siècle, travaux menés sous la conduite de l'architecte Ernesto Melano, et à nouveau confiée aux cisterciens à partir de 1826 ; elle retrouve sa fonction de tombeau des souverains avec l'inhumation du couple royal.

L'annexion de la Savoie change peu de choses au régime de l'abbaye, qui appartient à une fondation privée fondée par Charles-Félix et dirigée par l'abbé de la communauté religieuse qui occupe les lieux. Bien que relativement épargnée par la loi de séparation des Églises et de l'État en 1905, l'abbaye fait face à une crise après la première guerre mondiale, qui amène le remplacement des cisterciens par des moines bénédictins de 1922 à 1992. Durant la Seconde Guerre mondiale, Hautecombe héberge un temps des religieux polonais, mais ceux-ci sont arrêtés par la Gestapo dans l'enceinte de l'abbaye.

À la fin des années 1980, les bénédictins souhaitent quitter ce lieu, devenu trop touristique, ce qui les détourne de leur vocation monacale. Ils décident alors de partir pour l'abbaye Notre-Dame de Ganagobie et demandent à la communauté du Chemin Neuf de venir les remplacer ; elle accepte en 1992. Cette communauté s’inspire à la fois de la spiritualité de saint Ignace de Loyola et de l’expérience du renouveau charismatique, et utilise en particulier cette abbaye comme maison de formation théologique.

Abbaye Saint-Victor de Marseille

Abbaye Saint-Victor de Marseille (vue générale).
Abbaye Saint-Victor de Marseille (vue générale).

L’abbaye Saint-Victor de Marseille a été fondée au Ve siècle par Jean Cassien, à proximité des tombes de martyrs de Marseille, parmi lesquels saint Victor de Marseille († en 303 ou 304), qui lui donna son nom. L'abbaye prit une importance considérable au tournant du premier millénaire par son rayonnement dans toute la Provence. L'un de ses abbés, Guillaume de Grimoard, fut élu pape en 1362 sous le nom d'Urbain V. À partir du XVe siècle, l’abbaye entama un déclin irrémédiable.

Depuis plus de 1 500 ans, Saint-Victor est un des hauts lieux du catholicisme dans le sud de la France. Bien que le monastère ait été démantelé lors de la Révolution française, l’église est encore utilisée.

En 1968, le maire de Marseille Gaston Defferre fait replacer dans les cryptes de l’abbaye la riche collection de sarcophages de la fin du IVe siècle à la première moitié du Ve siècle que contenait l’église. Ces sarcophages étaient précédemment exposés au musée du château Borély. Ce transfert fait de l’abbaye de Saint-Victor le musée d’art chrétien du Ier millénaire le plus important en Provence après celui d’Arles.

Alexanderplatz

Vue panoramique de l'Alexanderplatz.
Vue panoramique de l'Alexanderplatz.

L'Alexanderplatz est une place de Berlin. Située dans le quartier Mitte (Centre), dans la partie est de la ville, l'Alex, comme la surnomment les Berlinois, est un des principaux centres d'activité de Berlin. La place est fréquentée quotidiennement par plus de 360 000 personnes. Elle tient son nom de la visite que fit à Berlin l'empereur russe Alexandre Ier en 1805.

Cette modeste place de marché située aux portes de Berlin à la fin du XVIIe siècle, devient au début du XXe siècle un énorme centre de correspondance combinant métro, train et tramway au cœur d'une des plus grandes métropoles européennes. Elle attire des grands magasins qui en font un lieu animé sinon prestigieux. Le trafic généré nécessite une première restructuration de la place, endommagée lors de la Seconde Guerre mondiale. Cependant, la partition de l'Allemagne en fait la vitrine de l'architecture socialiste de l'époque et le centre de Berlin-Est : elle se couvre d'immeubles monumentaux, et sur l'Alexanderplatz se tient le plus grand rassemblement qui précède la chute du mur de Berlin. Après la réunion des deux Allemagnes, des plans sont mis au point pour composer avec une architecture qui a mal vieilli. Le projet, sans doute trop ambitieux dès le départ, se heurte de plus aujourd'hui aux problèmes budgétaires du pays ainsi qu'au ralentissement de l'activité économique à Berlin.

Amphithéâtre de Tours

Galerie du vomitoire ouest.
Galerie du vomitoire ouest.

L'amphithéâtre de Tours est un monument de spectacle antique situé dans le centre historique de la ville, derrière la cathédrale. Il est construit au Ier siècle, à l'époque où Tours, sous le nom de Caesarodunum, est le chef-lieu de la petite cité des Turons. L'emplacement retenu, le sommet d'une petite colline en marge de la zone urbanisée antique, le met à l'abri des crues, facilite la circulation à ses abords et le signale de loin comme un symbole ostentatoire de la puissance de la ville. Édifice de structure massive et de forme sensiblement elliptique, ses dimensions estimées sont alors de 122 m sur 94 m. Agrandi au IIe siècle (156 × 134 m), il devient l'un des plus vastes de tout l'Empire romain au point d'être parfois qualifié de « monstre architectural », et au XXIe siècle ses dimensions colossales ne sont pas explicables au regard de la taille de Caesarodunum et de la cité des Turons. Transformé en forteresse au IIIe siècle, il est intégré au rempart défensif du Bas-Empire, dont il constitue l'élément structurant, dans la première moitié du IVe siècle. Il tombe progressivement en ruine au cours du Moyen Âge en même temps que des habitations prennent appui sur ses structures et le dissimulent peu à peu.

Totalement oublié jusqu'au XIXe siècle, il est redécouvert en 1853 grâce aux actions menées par la Société archéologique de Touraine, dans un contexte national très favorable aux sociétés savantes et aux études archéologiques. Les caves des maisons qui se sont construites sur ses murs font l'objet de relevés et d'observations à partir de 1962 et jusqu'au milieu des années 1970, complétées par un travail de fond sur l'évolution topographique et architecturale du quartier au cours des siècles, dans les années 2000. Vers la même époque, la découverte fortuite de nouveaux vestiges jusque là inconnus est l'occasion de reprendre les données archéologiques et bibliographiques plus anciennes, de les réinterpréter pour proposer une nouvelle histoire du monument ; ce réexamen, qui comprend entre autres la constitution de plans de l'amphithéâtre aux échelles 1/1000 et 1/20, est toujours en cours en 2017.

Les vestiges actuels de l'amphithéâtre de Tours sont enfouis dans des maisons du quartier canonial de la cathédrale ; ses vomitoires réaménagés en caves, parfois sur deux niveaux superposés, sont inaccessibles au public. Seules des rues témoignent de son existence : l’une emprunte partiellement le tracé du pourtour de sa cavea tandis qu'une autre traverse l'arène presque en son centre ; les deux dernières soulignent, mais de façon moins suggestive, son pourtour du nord-ouest au nord-est. Le parcellaire rayonnant du quartier, si caractéristique en vue aérienne ou sur un plan cadastral, ainsi que des pans de murs modernes plaqués contre la partie sud de son ellipse en proposent un autre témoignage. Si certaines des maisons qui se sont construites à son emplacement font partie des édifices inscrits comme monuments historiques, les vestiges de l'amphithéâtre, en eux-mêmes, ne font à ce titre l'objet d'aucune mesure de protection. Toutefois, le périmètre et le quartier de la cathédrale où se trouve l’amphithéâtre font partie du secteur sauvegardé de la ville.

Aqueduc de Fontenay

Vestiges de l'aqueduc exposés à Véretz.
Vestiges de l'aqueduc exposés à Véretz.

L’aqueduc de Fontenay, parfois appelé aqueduc du Cher, est un aqueduc, en grande partie souterrain, qui participait selon toute vraisemblance à l’approvisionnement en eau de la ville antique de Caesarodunum, devenue Tours, aux côtés de sources, de puits et d'un autre aqueduc intra muros. Il doit son nom le plus usuel au lieu-dit proche de Bléré où se situait son point de départ, à environ 25 km à l'est sud-est de Tours, à proximité d'une source principale ; la nappe phréatique dont elle est issue est toujours exploitée au XXIe siècle. Il recevait également, tout au long de son parcours, le tribut de plusieurs sources de moindre importance.

L'itinéraire de l'aqueduc empruntait la vallée du Cher le long de sa rive gauche, totalement ou partiellement encastré dans le coteau calcaire à l'exception de quelques ouvrages d'art requis pour le franchissement de vallons, presque en ligne droite entre Bléré et Saint-Avertin, commune limitrophe de Tours dont elle est séparée par le Cher. Si une grande partie de son parcours est attestée, son tracé n'a pas pu être reconnu au-delà de Saint-Avertin, dans un secteur profondément bouleversé par l'urbanisation, ce qui entretient encore le doute sur sa destination finale et même sur une interruption prématurée de son chantier.

Il fut construit sous le Haut-Empire, probablement au Ier siècle de notre ère, en même temps que les principaux monuments publics de Caesarodunum, sans qu'une date plus précise puisse être proposée. Il a fait l'objet d'un entretien et de réfections réguliers jusqu'à son abandon à une période qu'il n'est pas possible, en 2015, de définir, mais qui semble antérieure au Moyen Âge tardif. Il n'en subsiste que de rares vestiges facilement accessibles, comme à l'entrée du camping municipal de Véretz (portion de canal exposée après avoir été déplacée) ou en bordure d’une route (piles et canalisation). Bien souvent, l'aqueduc ne se révèle que par des anomalies de relief du terrain (talus allongé) peu suggestives. La fragilité du coteau qui le supporte a entraîné, par éboulement, la destruction d'une partie non négligeable de ses maçonneries. Un tronçon du canal voûté dégagé du remblai qui le recouvrait, situé sur un domaine privé de la commune d'Athée-sur-Cher, fait l'objet d'une protection en tant que monument historique classé.

Aqueduc de Luynes

Vue de la partie sud des vestiges du pont-aqueduc.
Vue de la partie sud des vestiges du pont-aqueduc.

L'aqueduc de Luynes est un ancien pont-aqueduc gallo-romain situé à Luynes, dans le département d'Indre-et-Loire, en France. Avec la pile de Cinq-Mars, c'est le plus célèbre monument romain du département d'Indre-et-Loire, malgré des dimensions modestes. C'est également l'un des aqueducs antiques les mieux conservés du nord-ouest de la France. Fréquemment mentionné dans des publications scientifiques ou touristiques depuis le XVIIe siècle, il faut attendre 1966 pour qu'une étude complète de l'ouvrage soit réalisée et publiée. Des travaux plus récents, au début des années 2000, permettent de progresser dans la connaissance de ce monument, mais, en même temps, suscitent de nouvelles interrogations sur sa chronologie et sa fonction.

L'aqueduc est tout d'abord aérien, pour franchir un vallon sur le flanc duquel se situaient ses probables captages dont l'emplacement n'est pas précisément identifié. C'est cette partie aérienne qui est connue, de manière réductrice, sous le nom d'aqueduc de Luynes : les vestiges, sous forme de quarante-quatre piles dont neuf sont encore réunies par huit arches consécutives, s'étendent sur une longueur d'environ 270 mètres, sur les 500 mètres que le pont-aqueduc parcourait pour franchir le vallon. Son tracé aval, souterrain et long de plus d'un kilomètre, n'est pas attesté, bien que certains indices aient été révélés par la photographie aérienne, et sa ou ses destinations finales restent ignorées, au sein d'un vaste complexe de maçonneries antiques du site de Malliacum (Luynes à l'époque antique) qui n'ont fait l'objet que d'études détaillées mais ponctuelles.

La date de sa construction n'est pas connue, mais il a été manifestement l'objet de plusieurs campagnes de construction ou de réfection ; il a même probablement succédé, au moins sur une partie de son parcours, à une ou plusieurs autres structures dont la nature et la fonction ne sont pas déterminées ; l'hypothèse qui ferait de l'une de ces structures (un mur continu) le mur porteur d'un aqueduc antérieur est posée.

Propriété de la commune de Luynes, il est classé monument historique dès 1862.

Architecture aux États-Unis

Le Chrysler Building (à gauche) et l'Empire State Building (à droite), à New York, inaugurés en 1929 et 1931, de style art déco.
Le Chrysler Building (à gauche) et l'Empire State Building (à droite), à New York, inaugurés en 1929 et 1931, de style art déco.

Les exemples d'architecture les plus anciens aux États-Unis se répartissent en deux foyers principaux.

Le premier se situe dans la moitié orientale, où l'on trouve des témoignages très anciens de la culture des Mound Builders qui construisaient des tertres zoomorphes et des pyramides de terre pour enterrer leurs morts. Située dans la vallée du Mississippi, la ville de Cahokia comptait au XIIe siècle entre 15 000 et 30 000 habitants. Le site, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, possédait quelque 120 tumulus et/ou temples.

Le Sud-Ouest est la seconde région qui abritait des civilisations amérindiennes disparues au moment où Christophe Colomb « découvre » l'Amérique : les sites archéologiques les plus connus viennent de la culture Anasazi comme Mesa Verde (Colorado) et Chaco Canyon (Nouveau-Mexique), tous deux classés au patrimoine de l'humanité. Occupé depuis 1150, Acoma est le plus ancien pueblo des États-Unis : il s'agit d'un village aménagé sur une mesa et constitué de maisons à toit plat construites en adobe, une brique de terre crue séchée au soleil. Elles tiennent grâce à des poutres en bois apparentes. Leur forme cubique et leur enchevêtrement donnent aux villages cet aspect si singulier qui sera repris par la suite par les Américains (style pueblo).

Basilique Notre-Dame-de-la-Garde

Vue générale de l'édifice.
Vue générale de l'édifice.

Notre-Dame de la Garde, également appelée localement « la Bonne Mère », est une des basiliques mineures de l'Église catholique. Elle est située sur un piton calcaire de 149 mètres d'altitude au sud du Vieux-Port de Marseille, surélevé de treize mètres grâce aux murs et soubassements d'un ancien fort.

Construite par l'architecte Henri Espérandieu dans le style romano-byzantin et consacrée le , elle remplace une chapelle du même nom édifiée en 1214 et reconstruite au XVe siècle. Bâtie sur les bases d'un fort du XVIe siècle construit par François Ier en 1536 pour résister au siège de Charles Quint, la basilique comporte deux parties : une église basse, ou crypte, creusée dans le roc et de style roman, et, au-dessus, une église haute de style romano-byzantin, décorée de mosaïques. Au sommet d'un clocher carré de 41 mètres de haut surmonté lui-même d'une sorte de tour de 12,5 mètres qui lui sert de piédestal, se dresse une statue monumentale de 11,2 mètres de la Vierge à l'Enfant, réalisée en cuivre doré à la feuille.

Notre-Dame de la Garde, qui s’identifie à Marseille, est souvent considérée par la population, quelle que soit la conviction religieuse de chacun, comme la gardienne et la protectrice de la cité.

Basilique Saint-Sauveur de Rennes

Façade de l'église vue depuis la rue du Guesclin.
Façade de l'église vue depuis la rue du Guesclin.

La basilique Saint-Sauveur de Rennes est une basilique mineure de l’Église catholique romaine, sous le vocable de Notre-Dame des Miracles et Vertus, située au cœur du centre-ville historique de Rennes en France. Sa fondation, sous le vocable de Saint-Sauveur, est antérieure au XIIe siècle. Agrandie à plusieurs reprises et reconstruite au début du XVIIIe siècle, elle a été le siège d'une paroisse pendant près de 300 ans, jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, puis à nouveau à partir de 2002. Suite à plusieurs événements qualifiés de miraculeux aux XIVe et XVIIIe siècle, le culte de Notre Dame s’y développe fortement pour aboutir à une érection en basilique en 1916. De style classique, cet édifice se distingue particulièrement par son mobilier : baldaquin du maître-autel, chaire en fer forgé, orgue, ainsi que les nombreux ex-voto déposés par les fidèles.

Bibracte

Bassin monumental de Bibracte.

Bibracte était la capitale du peuple celte des Éduens de la fin du IIe siècle av. J.-C. à la fin du Ier siècle av. J.-C. Centre névralgique du pouvoir de l’aristocratie éduenne, c’était aussi un important lieu d’artisanat et de commerces où se cotoyaient mineurs, forgerons et frappeurs de monnaies sur une superficie de près de 135 hectares.

Ce site remarquable, situé sur la commune de Saint-Léger-sous-Beuvray (Saône-et-Loire) dans le Morvan au sommet du mont Beuvray, est au confluent des bassins de la Saône, de l’Yonne, de la Seine et de la Loire. Le Beuvray est constitué de trois sommets : le Theurot de la Wivre avec sa pierre, le Theurot de la Roche et le Porrey qui est le point culminant. Le site héberge le musée de la civilisation celtique qui retrace la vie de cette cité de quelques 5 à 10 milliers d’âmes au sein d’un oppidum fortifié que les fouilles archéologiques du mont Beuvray révèlent peu à peu. La conservation et la gestion du site est gérée par la société anonyme d’économie mixte nationale (SAEMN) éponyme du lieu qui est devenue un établissement public en 2007.

Caixa de Rotllan

Vue générale de l'édifice.
Vue générale de l'édifice.

La Caixa de Rotllan (prononcé « cache » de Roland) est un dolmen daté de la seconde moitié du IIIe millénaire av. J.-C., situé sur le territoire de la commune d'Arles-sur-Tech, dans le département français des Pyrénées-Orientales.

Son nom signifie « tombeau de Roland » en catalan. En effet, une légende affirme que le chevalier Roland a vécu dans la région du Vallespir et que son corps, après sa mort à la bataille de Roncevaux, y a été ramené par son cheval et inhumé à cet endroit. Si les dolmens sont bien d'anciennes sépultures, ils ont cependant été érigés bien avant les aventures réelles ou supposées du chevalier légendaire.

Le dolmen est constitué de trois pierres verticales formant un H surmontées d'une dalle, l'ensemble délimitant une chambre de forme rectangulaire. De dimensions moyennes, en plan simple (c'est-à-dire sans couloir), orienté vers le sud-est, il possède des caractéristiques fréquentes dans les dolmens de ce département. Bâtiment remarqué depuis au moins le Moyen Âge, il est classé à l'inventaire des monuments historiques mais n'a jamais fait l'objet de fouilles archéologiques.

Casa Batlló

Façade de l'édifice en septembre 2007
Façade de l'édifice en septembre 2007

La Casa BatllóÉcouter (en catalan et castillan : « maison Batlló ») est un édifice moderniste conçu par l'architecte Antoni Gaudí, chef de file de ce mouvement, de 1905 à 1907. Il est situé dans l'Illa de la Discòrdia, au 43 Passeig de Gràcia à Barcelone.

L'immeuble fut commandé par Josep Batlló i Casanovas, industriel du textile. La partie la plus connue de l'édifice est la façade, considérée comme l'une des plus originales de l'architecte, qui utilisa la pierre, le fer forgé, le trencadis de verre et la céramique polychrome ; Gaudí se fit seconder par les architectes Josep Maria Jujol et Joan Rubió i Bellver.

L'édifice, qui figure sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, est ouvert au public et a reçu 600 000 visiteurs en 2011.

Casa Milà

Vue frontale de la Casa Milà. Photo prise le 26 juin 2007.
Vue frontale de la Casa Milà. Photo prise le 26 juin 2007.

La Casa Milà (en catalan, « maison Milà »), surnommée ironiquement « La Pedrera » (en catalan, « la carrière »), est un édifice de Barcelone, érigé entre 1906 et 1910 par l'architecte catalan Antoni Gaudí.

La Casa Milà, conçue comme un hôtel particulier, est généralement classée comme œuvre monumentale du modernisme catalan de la première décennie du XXe siècle, dont Gaudí était le chef de file. Ce fut l'avant-dernier projet conduit par l'architecte qui utilisa ici ses techniques clefs : l'inspiration naturaliste et l'arc caténaire.

Malgré l'opposition répétée du conseil municipal à l'édification de ce bâtiment en dehors des limites du plan Cerdà et les moqueries des Barcelonais, la Casa Milà fait partie, un siècle après sa construction, des lieux emblématiques de la ville et des dix sites les plus touristiques de Barcelone. Elle figure sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Casbah d'Alger

Ruelle de la Casbah.
Ruelle de la Casbah.

La casbah d'Alger, communément appelée la Casbah (en arabe : القصبة, Al Kasabah, « la citadelle »), correspond à la vieille ville ou médina d'Alger, capitale de l'Algérie, dont elle forme un quartier historique inscrit au patrimoine mondial de l'humanité de l'Unesco depuis 1992. Administrativement, elle est située dans la commune de Casbah, au sein de la wilaya d'Alger.

Son histoire remonte à l'Antiquité, où elle est d'abord un port punique, puis berbère et enfin romain. Fondée au Xe siècle par les Berbères sous la dynastie des Zirides, elle est ensuite enrichie par les apports des autres dynasties berbères qui dominent successivement le Maghreb central. Elle atteint son apogée durant la période de la régence d'Alger, du pouvoir politique de laquelle elle est le siège. Conquise par les Français en 1830, elle est progressivement marginalisée car les centres de pouvoir sont déplacés vers la nouvelle ville. Elle occupe un rôle central pendant la guerre d'Algérie, servant de bastion aux indépendantistes du FLN. À l'indépendance du pays, en 1962, elle ne retrouve pas son rôle central et redevient un espace marginalisé de la ville.

Exemple d'architecture islamique et d'urbanisme des médinas arabo-berbères, elle est aussi un symbole de la culture algérienne, un objet d'inspiration artistique et le siège d'un savoir-faire artisanal ancestral.

Elle est menacée par le manque d'entretien et d’intérêt de ses habitants et de l'administration, malgré son classement par l'Unesco. Des acteurs locaux se battent pour faire vivre son patrimoine matériel et immatériel.

Cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille

Vue de la cathédrale.
Vue de la cathédrale.

La cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille est la cathédrale de Lille, dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. De style néo-gothique, elle est située dans le quartier du Vieux-Lille, à l'emplacement de l'ancienne motte castrale.

Élevée en l'honneur de la Vierge Marie sous le vocable de Notre-Dame-de-la-Treille, du nom d'une statue miraculeuse qui fait l'objet d'une dévotion particulière à Lille depuis le XIIIe siècle, la cathédrale n'est à l'origine qu'une chapelle votive. Le projet de son édification, porté par une commission qui réunit des représentants du clergé et de la haute bourgeoisie industrielle créée en 1853 par Charles Kolb-Bernard, véritable chef laïc du catholicisme lillois, répond à un double objectif. D'abord, reconstruire une grande église au cœur de la ville, après la destruction pendant la Révolution de la collégiale Saint-Pierre qui abritait la statue de Notre-Dame de la Treille depuis plus de six cents ans. Ensuite, promouvoir la création d'un siège épiscopal à Lille, qui appartient alors à l'archidiocèse de Cambrai, création jugée indispensable pour asseoir le statut de capitale religieuse de la ville et disposer des ressources nécessaires à la moralisation d'une population ouvrière qui ne cesse de croître sous les effets de la révolution industrielle. C'est pourquoi l'édifice est conçu d'emblée par ses commanditaires comme une future cathédrale.

Sa construction, qui s'est étalée sur près de cent cinquante ans, a débuté en 1854 par la pose d'une première pierre et le lancement d'un concours international pour la conception d'un édifice inspiré du « gothique de la première moitié du XIIIe siècle ». Parmi les 41 projets déposés, les deux premiers prix sont attribués à des projets anglais. Mais l'idée de confier la construction d'une église en l'honneur de la Vierge à des architectes étrangers de confession anglicane soulève de telles objections que la réalisation du projet échoit finalement à l'architecte lillois Charles Leroy. Engagée en 1856, la construction de l'église rencontre ensuite de nombreuses difficultés, en particulier pour réunir les financements nécessaires à la poursuite des travaux. Ils sont réalisés par tranche, sous la direction de plusieurs générations d'architectes, de 1856 à 1975, pour s'achever en 1999 par la pose d'une façade très moderne, une partie du programme initial, qui comportait notamment un massif ouest constitué de deux grandes tours encadrant une rosace, ayant été abandonnée.

Château du Petit Trianon

Château du Petit Trianon (façade sud)
Château du Petit Trianon (façade sud)

Le château du Petit Trianon est un château situé dans le domaine du Petit Trianon, au sein du parc de Versailles, dans les Yvelines, en France. Construit par l'architecte du roi Louis XV, Ange-Jacques Gabriel, de 1762 à 1768, il est considéré comme un chef-d'œuvre du néoclassicisme, alliant le goût le plus moderne et l'intégration à la nature environnante.

Édifié pour madame de Pompadour, qui meurt avant de le voir achevé, il est inauguré par madame du Barry en 1768, presque vingt ans après les premiers aménagements du Nouveau jardin du roi. Car, s'il est le plus imposant du domaine du Petit Trianon, il n'en est pourtant pas le premier bâtiment, mais se situe au contraire dans la continuité d'un projet qui s'étale sur quatre décennies. Il est offert par Louis XVI, dès son avènement, à sa jeune épouse Marie-Antoinette qui lui donne son empreinte, associant pour toujours, dans l'imaginaire du public, l'édifice et la Reine.

De plan carré de vingt-trois mètres de côté, l'édifice doit sa particularité à ses quatre façades comprenant cinq hautes fenêtres scandées par des colonnes ou pilastres de l'ordre corinthien. Par la déclivité du terrain, le château n'est accessible en rez-de chaussée que par les faces donnant sur le sud et sur l'est, cet étage étant réservé au service. L'étage « noble », où l'on entre par le grand escalier d'un vestibule conçu comme une cour intérieure, comprend les pièces de réception et l'appartement de la Reine. Un entresol de trois pièces abrite la bibliothèque de Marie-Antoinette. En attique, plusieurs logements autrefois attribués à Louis XV et sa suite accueillent aujourd'hui l'évocation des « Dames de Trianon », ces femmes qui ont imprégné ces murs de leur marque.

La décoration, confiée par l'architecte Gabriel à Honoré Guibert, est entièrement basée sur la nature et le goût de l'antique. Véritable prolongement architectural des jardins avoisinants, le château est orné de sculptures de fleurs et de fruits, les peintures sont des allégories des saisons ou des fleurs, les meubles sont agrémentés de motifs champêtres.

Symbole d'une monarchie nouvelle, qui aspire à plus d'intimité et de quiétude que la représentation permanente imposée par Louis XIV, le château du Petit Trianon est aussi la fragilité du système que condamne la Révolution française de 1789. Néanmoins épargné par les années, il demeure le « château des femmes », bénéficiant au XIXe siècle de l'engouement des souveraines Marie-Louise, Marie-Amélie et Eugénie. Les campagnes de restauration réalisées au début du XXIe siècle lui redonnent l'allure qu'il avait le jour où Marie-Antoinette le quitte pour la dernière fois, comme si le temps s'était arrêté.

Classé avec le château de Versailles et ses dépendances au titre des monuments historiques par la liste de 1862 et par arrêté du 31 octobre 1906, il est également inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1979. Il est aujourd'hui ouvert au public dans le cadre du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, au sein du Domaine de Marie-Antoinette.

Cité de Carcassonne

Remparts de la Cité de Carcassonne
Remparts de la Cité de Carcassonne

La Cité de Carcassonne est un ensemble architectural médiéval qui se trouve dans la ville française de Carcassonne dans le département de l'Aude. Elle est située sur la rive droite de l'Aude, au sud-est de la ville actuelle. Cette Cité médiévale fortifiée, dont les origines remontent à la période gallo-romaine, doit sa renommée à sa double enceinte, atteignant près de 3 km de développement et comportant cinquante-deux tours, qui domine de manière spectaculaire la vallée de l'Aude. La Cité comprend également un château (le château comtal) et une basilique (la basilique Saint-Nazaire).

Sauvée de la destruction puis restaurée au XIXe siècle de manière parfois controversée sous la direction de Viollet-le-Duc, la Cité de Carcassonne est depuis 1997 classée au patrimoine mondial par l'UNESCO. Le château comtal, les fortifications, les lices et les tours appartiennent à l'État et sont gérés par le centre des monuments nationaux, tandis que les lices et le reste de la Cité font partie du domaine municipal..

Duchesse Anne (trois-mâts carré)

Le Duchesse Anne, façon nuit américaine, devant le Musée portuaire de Dunkerque face à l'Hôtel de ville.
Le Duchesse Anne, façon nuit américaine, devant le Musée portuaire de Dunkerque face à l'Hôtel de ville.

Le (ou la) Duchesse Anne, ex-Grossherzogin Elisabeth est le plus grand voilier, et le dernier trois-mâts carré français. Construit en 1901 par le chantier Johann C. Tecklenborg de Bremerhaven-Geestemünde (Brême) selon les plans de Georg W. Claussen, il est considéré comme un chef-d'œuvre d'architecture navale, en raison notamment de la forme profilée de sa coque en acier et de l'équilibre général du navire, qui ménagent un espace habitable d'une grande capacité, tout en innovant en matière de sécurité.

Ancien navire-école de la marine marchande allemande, passé sous pavillon français et remis à la Marine nationale française comme dédommagement de guerre, basé à Lorient et Brest sans jamais appareiller, il échappe de peu à la démolition, grâce à l'opiniâtreté de quelques passionnés dans les années 1970. Après une très longue restauration visant à lui faire retrouver son état d'origine, et conserver son authenticité de navire-école, il est, aujourd'hui, un bateau musée qui peut être visité dans le port de Dunkerque. Utilisé dans le cadre d'actions de communication événementielle, mais étant définitivement à quai, sa notoriété n'égale pas celle du Belem qui bénéficie, pour sa part, des effets médiatiques des rassemblements de gréements traditionnels.

La Duchesse Anne, qui a trois sister-ships et de nombreux « cousins », fait l'objet d'un classement au titre objet des monuments historiques depuis le 5 novembre 1982.

Église Saint-Nazaire de Barbadell

Vue générale de l'édifice.
Vue générale de l'édifice.

L'église Saint-Nazaire de Barbadell (catalan : Sant Nazari de Barbadell) est une église catholique désaffectée de styles préroman et roman située à Bouleternère, dans le département français des Pyrénées-Orientales.

Bâtie sans doute avant l'an mille, l'église Saint-Nazaire se développe du XIe au XIIIe siècles avec le village de Barbadell, dont elle est l'église paroissiale. Au XIVe siècle, Barbadell, pour des raisons mal connues (inondations, guerres, peste ou un ensemble de plusieurs de ces facteurs) connaît un fort dépeuplement, jusqu'à disparaitre complètement au cours du XVIe siècle. L'église Saint-Nazaire, devenue simple chapelle isolée, n'est pas oubliée par les habitants de Bouleternère qui continuent à lui faire des dons par testament.

Au XVIIIe siècle, des ermites se succèdent à Saint-Nazaire, l'entretiennent et y maintiennent un culte, lui évitant l'abandon connu par de nombreuses églises rurales à la Révolution française. Cet abandon n'est cependant que repoussé : au cours du XIXe siècle, l'ancienne église change plusieurs fois de propriétaire, puis se voit partagée entre plusieurs propriétés. Elle est transformée pour devenir un bâtiment à usage agricole, puis une habitation, ce qui la dégrade fortement.

L'ancienne église est complètement rénovée depuis 1997, année où les trois propriétaires fondent une association de sauvegarde à laquelle ils lèguent le bâtiment.

Au XXIe siècle, l'église retrouve son aspect médiéval. Elle est constituée d'une nef rectangulaire orientée ouest-est prolongée d'un chevet plat dont l'axe est légèrement décalé vers le sud. Les murs de la nef sont renforcés d'arcs doubleaux et formerets soutenant une voûte en berceau. Le bâtiment est surmonté d'un clocher-mur et couvert d'un toit en lauzes. Des traces d'un décor peint au XVIIIe siècle subsistent sur les parois intérieures.

L'église Saint-Nazaire est entourée de murets et de canaux anciens, montrant que les habitants de Barbadell ont dû maintes fois, au cours des siècles, lutter contre les inondations et les crues de la rivière Boulès au bord de laquelle est construit ce bâtiment.

Empire State Building

Empire State Building

L’Empire State Building est un gratte-ciel de style Art déco situé sur l’île de Manhattan, à New York. Il est situé dans le quartier de Midtown au 350 de la 5e Avenue, entre les 33e et 34e rues. Inauguré le 1er mai 1931, il mesure 381 mètres (449 avec l’antenne) et compte 102 étages. Il est actuellement le plus grand building de New York (position qu’il a retrouvée suite à la destruction des tours jumelles du World Trade Center) et a été pendant des décennies le plus haut immeuble du monde. Le building tire son nom du surnom de l’État de New York, The Empire State, qui apparaît notamment sur les plaques d’immatriculation.

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Enceinte gallo-romaine de Tours

La muraille sud de l'enceinte et la tour du Petit-Cupidon en arrière-plan.
La muraille sud de l'enceinte et la tour du Petit-Cupidon en arrière-plan.

L'enceinte gallo-romaine de Tours est une muraille entourant la ville de Civitas Turonorum (le quartier de la cathédrale de l'actuelle ville de Tours) et construite à l'époque du Bas-Empire romain ; elle est généralement dénommée « enceinte du castrum ». C'est la seule construction gallo-romaine de Tours dont des vestiges soient encore visibles et librement accessibles au public. L'enceinte est partiellement inscrite au titre des monuments historiques depuis 1927.

Elle a été construite dans la première moitié du IVe siècle dans le quartier nord-est de la ville ouverte du Haut Empire, probablement en réponse à l'insécurité qui régnait en Gaule à cette période. De nombreuses cités adoptaient alors des dispositifs similaires. Sa mise en place ne s'est cependant manifestement pas opérée dans l'urgence. Cette enceinte d'un périmètre de 1 245 mètres, édifiée exclusivement au moyen de matériaux de remploi prélevés sur les bâtiments en place, prenait appui sur l'amphithéâtre de Tours qui fut aménagé en porte monumentale au sud de la ville nouvelle ; une quinzaine de tours la renforçaient et elle était percée de plusieurs portes et poternes ; la Loire baignait sa muraille nord. Quand Tours s'agrandit et se dota de nouvelles enceintes au XIIe siècle puis deux siècles plus tard, la muraille du castrum servit de base à la partie est des nouvelles réalisations.

Les fouilles archéologiques minutieuses réalisées de 1974 à 1978 sur le site du château de Tours (appelé « site 3 » par les archéologues), suivies des études exhaustives du début des années 1980, complétées à la fin du XXe siècle et au début du XXIe siècle, permettent à présent de bien appréhender son architecture. L'incertitude est cependant encore presque totale quant à la structuration de l'espace à l'intérieur de la Cité, les neuf hectares enclos par l'enceinte, le nombre et les caractéristiques sociales de ses résidents ; une hypothèse semble toutefois prendre corps, qui verrait la moitié nord de l'espace habitée par des « civils », dont des représentants du pouvoir administratif, la moitié sud étant réservée aux religieux, autour du pôle épiscopal. Enfin, la ville de Tours du Bas-Empire ne se résolvait certainement pas à ce réduit fortifié, mais l'organisation de l'espace hors-les-murs reste en 2014 une énigme.

Ermitage Saint-Guillem de Combret

Vue de l'ermitage.
Vue de l'ermitage.

L'ermitage Saint-Guillem de Combret est une petite chapelle romane rurale située sur le flanc méridional du massif du Canigou, dans le département français des Pyrénées-Orientales. Il se trouve à égale distance des villages de Prats-de-Mollo, siège de la paroisse dont dépendait la chapelle, et du Tech, chef-lieu de la commune à laquelle elle appartient.

Selon la légende, la chapelle fut construite par un ermite nommé Guillem qui, au début du Moyen Âge, se serait installé en ce lieu après avoir défait les esprits mauvais qui le hantaient. La construction romane date du XIIe siècle, peut-être appuyée sur un bâtiment un peu plus ancien. La chapelle est classée monument historique, de même que divers objets (dont une cloche rare en fer forgé) qui en sont issus. Deux manuscrits médiévaux destinés aux prêtres officiant dans cette église sont également parvenus jusqu'au XXIe siècle.

L'ermitage est attesté depuis plus de mille ans comme lieu d'accueil et de repos des voyageurs. Son site est traversé par plusieurs sentiers de randonnée et propose un refuge, en cours de reconstruction en 2014. Si elle n'abrite plus d'ermite depuis 1840, l'église est encore un lieu de recueillement deux fois par an, lors de festivités religieuses traditionnelles catalanes (aplecs) pour les fêtes de saint Guillem et de sainte Marie-Madeleine, à qui elle était originellement dédiée.

Fort de Planoise

Vue générale du fort
Vue générale de l'édifice

Le fort de Planoise, de son nom officiel fort Moncey, est un ensemble de fortifications militaires bisontines de type Séré de Rivières dont l'ouvrage le plus important est le fort principal situé au centre d'un véritable môle, regroupant plusieurs abris, des chemins de traverses ainsi que quatre grandes batteries annexes utilisées pour le stockage de poudre, le casernement et l'usage de mortiers. L'ensemble fortifié fut bâti à Besançon, en France, entre 1877 et 1892 dans le but de protéger le pont d'Avanne-Aveney interdisant les routes de Dijon et de Lyon, plusieurs voies ferrées capitales ainsi que pour soutenir de nombreuses batteries de la ville.

Dans leur architecture, les ouvrages du fort ne comprennent pas globalement d'éléments particulièrement techniques ou technologiques avancés pour l'époque. On note cependant une spécificité concernant la façade du front de gorge, ainsi que la présence d'une batterie unique en son genre car elle fut réalisée en fonction du mortier 200 mm de Bange MIe 1880 et MIe 1881. Aussi, le grand nombre d'ouvrages qui composent la place sur près de dix hectares rendent le site de Planoise particulier, car il est en effet le plus grand complexe militaire de Besançon intra-muros, et le second de l'agglomération après le môle défensif de Montfaucon.

Malgré sa position stratégique primordiale, le fort de Planoise ne fut pas utilisé lors de conflits, comme pendant la Première ou la Seconde Guerre mondiale à l'instar d'autres édifices militaires importants. Entre 1976 et 2013, le fort était utilisé par le Mouvement Emmaüs de Besançon comme lieu de vente. Sa visite est de ce fait soumise à autorisation, bien que les nombreuses batteries et ouvrages annexes soient libres d'accès. Les alentours de l'édifice ainsi que toute la colline sont un lieu de promenade et de pique-nique privilégié pour les Bisontins en recherche de verdure et d'un large panorama sur la capitale comtoise, ainsi qu'une piste prisée pour l'exercice du parapente.

Fortifications de la Rhune à l'époque contemporaine

La Rhune depuis un avant-poste espagnol situé sur le Mandalé.
La Rhune depuis un avant-poste espagnol situé sur le Mandalé.

Les fortifications de la Rhune à l’époque contemporaine sont des ouvrages militaires, situés sur la montagne de la Rhune, à proximité immédiate et à l'ouest de la frontière entre l'Espagne et la France. Ils ont été construits pour certains d’entre eux lors de la campagne de 1793 - 1794 et réutilisés par la suite pour contenir l'avancée des troupes de la coalition anglo-hispano-portugaise du futur duc de Wellington. Plus de vingt redoutes se répartissent sur le territoire des communes d'Ascain, de Sare et d'Urrugne et partiellement sur ceux de Saint-Pée-sur-Nivelle et de Biriatou.

Les combats de la fin du XVIIIe siècle se sont déroulés principalement sur la commune d’Urrugne. Les forces révolutionnaires sont alors déployées dans les redoutes Louis XIV, de Bertuste, de la Bayonnette et des Émigrés situées sur la frontière et surveillant la Bidassoa ainsi que la route qui vient de Vera de Bidassoa. Le dispositif parvient à contenir l’avancée des assaillants espagnols. Théophile de La Tour d'Auvergne, « premier grenadier de la République », s’illustre particulièrement durant ces affrontements.

Toute autre est la situation du début du XIXe siècle. Wellington s’avance en conquérant et essaie avec succès de faire sauter le verrou de Sare, en partant à l’assaut des pentes de la Rhune, avant de se diriger vers Bayonne. Sous les ordres du maréchal Soult, l’armée française résiste vaillamment en défendant les redoutes de Zuhalmendi, de Grenada ou de la chapelle de la Madeleine. La faiblesse du dispositif, mal adapté à des actions de contre-attaque, alliée à l’inexpérience des défenseurs des redoutes d’Ermitebaïta et de Mendibidea, permet aux troupes de la coalition anglo-hispano-portugaise de pénétrer le dispositif de défense et, finalement, de repousser les forces françaises vers Saint-Pée-sur-Nivelle.

Les redoutes, perchées sur les hauteurs, sont construites selon deux plans principaux, adaptés à la topographie. On trouve ainsi des redoutes en étoile, comme celle de Santa-Barbara, celle dite « de la borne frontière 29 » (BF 29), ou encore celle de la Bayonnette. D’autres forment des quadrilatères assez réguliers, telle la redoute de la chapelle de la Madeleine, ou des pentagones, comme la redoute des Émigrés ou celle de la chapelle d’Olhain. Un troisième type regroupe des formes moins usitées, comme l’ovoïde redoute Louis XIV de Sare, qui est probablement une réutilisation d’un ouvrage protohistorique. Treize de ces fortifications font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques.

Pont du Golden Gate

Le pont du Golden Gate.
Le pont du Golden Gate.

Le pont du Golden Gate (en anglais Golden Gate Bridge) est un pont suspendu américain situé dans l'État de Californie, traversant le Golden Gate, détroit par lequel la baie de San Francisco débouche dans l’océan Pacifique. Il permet ainsi de relier la ville de San Francisco, située à la pointe nord de la péninsule de San Francisco, à la ville de Sausalito, située à la pointe sud de la péninsule du comté de Marin. Financée par la Work Projects Administration, sa construction, qui se heurte à de nombreuses difficultés, débute en 1933 et s’étale sur une durée de quatre ans, pour s’achever en 1937.

Jusqu’en 1964, c'est le pont suspendu le plus long du monde et constitue au XXIe siècle le monument le plus célèbre de San Francisco. Il est en outre aisément reconnaissable à sa couleur orange international et à l’architecture de ses deux pylônes. Selon un classement de l’American Society of Civil Engineers, l'ouvrage d'art fait partie des Sept Merveilles du monde moderne.

Grande Mosquée de Kairouan

Galerie devant la salle de prière de la mosquée.
Galerie devant la salle de prière de la mosquée.

La Grande Mosquée de Kairouan (arabe : الجامع الكبير بالقيروان), également appelée mosquée Oqba Ibn Nafi (arabe : جامع عقبة بن نافع) en souvenir de son fondateur, est l'une des principales mosquées de Tunisie située à Kairouan, parfois considérée comme la quatrième ville sainte de l'islam. L'édifice reste le sanctuaire le plus ancien et le plus prestigieux de l'Occident musulman. Il a été classé, avec la ville de Kairouan, au patrimoine mondial de l'Unesco en 1988.

Élevée par Oqba Ibn Nafi al-Fihri à partir de 670 (correspondant à l'an 50 de l'hégire), alors que la ville de Kairouan est fondée, elle est considérée, dans le Maghreb, comme l'ancêtre de toutes les mosquées de la région aussi bien que l'un des plus importants monuments islamiques et un chef-d'œuvre universel d'architecture. D'un point de vue esthétique, la Grande mosquée de Kairouan apparaît comme le plus bel édifice de la civilisation musulmane au Maghreb. Son ancienneté et la qualité de son architecture font d'elle un joyau de l'art islamique. Nombreux sont les ouvrages et les manuels d'art musulman qui font référence à la mosquée…

Hameau de la Reine

Le hameau, tel qu'il se présente au visiteur venant du pavillon de Jussieu.
Le hameau, tel qu'il se présente au visiteur venant du pavillon de Jussieu.

Le hameau de la Reine est une dépendance du Petit Trianon située dans le parc du château de Versailles, dans les Yvelines, en France. Ce hameau d'agrément fut commandé durant l'hiver 17821783 par la reine Marie-Antoinette qui souhaitait s'éloigner des contraintes de la cour de Versailles, avec la nostalgie d'une vie plus rustique, dans un décor de nature inspiré par les écrits de Rousseau, un petit paradis où le théâtre et la fête lui feraient oublier sa condition de reine. Ce lieu champêtre, qui était aussi une exploitation agricole, marquait l'influence des idées des physiocrates et philosophes des Lumières sur l'aristocratie de l'époque. La construction en fut confiée à l'architecte Richard Mique sur l'inspiration du hameau de Chantilly et des dessins du peintre Hubert Robert.

Autour d'un étang artificiel pour la pêche à la carpe et au brochet, Richard Mique fit ériger douze chaumières à pans de bois, d'inspiration normande ou flamande, dans la partie nord des jardins, aux abords du Petit Trianon et dans le prolongement du jardin anglais. Une ferme pour produire du lait et des œufs pour la reine, une tour en guise de phare, un colombier, un boudoir, une grange, un moulin, une maison pour le garde furent ainsi construits, chaque bâtiment étant agrémenté d'un potager, d'un verger ou d'un jardin fleuri. La plus importante de ces maisons est la « Maison de la Reine » au centre du hameau, que divise une rivière traversée par un petit pont de pierre.

Abandonné après la Révolution française, le hameau de la Reine a fait l'objet de trois campagnes majeures de restauration : l'une menée par Napoléon Ier de 1810 à 1812 représente l'essentiel de la base actuelle. La deuxième a été réalisée grâce au mécénat de John Rockefeller Jr dans les années 1930. Enfin, le hameau a été rénové à partir des années 1990, sous l'impulsion de Pierre-André Lablaude, architecte en chef des monuments historiques, et il a été ouvert au public en 2006 au sein d'un espace nommé Domaine de Marie-Antoinette.

Hôpital Saint-Jacques (Nantes)

Entrée principale de l'hôpital Saint-Jacques avec la chapelle au centre.
Entrée principale de l'hôpital Saint-Jacques avec la chapelle au centre.

L'hôpital Saint-Jacques est le deuxième plus ancien des sept établissements hospitaliers gérés par le Centre hospitalier universitaire de la ville de Nantes (France), sur le territoire de laquelle il est implanté. Il se situe le long de la rive gauche de la Loire (bras de Pirmil), dans le quartier Saint-Jacques, au sud de la ville.

Édifié au début du XIXe siècle sur l'emplacement d'un ancien prieuré devenu dépôt de mendicité, il est destiné à remplacer l'hospice municipal alors en activité, baptisé Sanitat, devenu vétuste. À l'origine, le rôle de Saint-Jacques est d'offrir un hospice pour les aliénés, les vieillards indigents et les orphelins. Conçu selon les connaissances les plus avancées du début du XIXe siècle, il est l'objet d'aménagements réguliers pour répondre à l'évolution des techniques médicales et sanitaires, et à l'augmentation de la population accueillie. La destruction de l'Hôtel-Dieu, en 1943, fait de Saint-Jacques le grand hôpital généraliste de l'agglomération nantaise jusqu'en 1967. Il retrouve par la suite sa vocation d'origine, et est consacré à la gériatrie et à la psychiatrie.

Hôtel-Dieu de Carpentras

Façade principale
Façade principale

L'hôtel-Dieu de Carpentras, construit au milieu du XVIIIe siècle, est l'un des hôpitaux de la capitale du Comtat Venaissin. S'il ne fut pas le premier de Carpentras, il fut le plus imposant. Succédant à cinq autres établissements hospitaliers dont les durées de fonctionnement se chevauchèrent souvent, il fut commandité par Joseph-Dominique d'Inguimbert, dit dom Malachie, évêque de Carpentras, et le rôle qui fut le sien pendant deux siècles n'est pas indépendant de l'histoire de ses prédécesseurs. Il en est à la fois le successeur et l'aboutissement. Sa construction commença en 1750, et il fut desservi, selon la volonté de l'évêque, par des sœurs hospitalières à partir de 1764.

Son architecte, Antoine d'Allemand, selon les instructions de dom Malachie, avait construit des pièces et des ensembles vastes et confortables. Cette option permit, au fil des décennies, soit de restaurer, soit d'adapter les bâtiments et les services hospitaliers. Le plus grand dommage qu'il eut à subir fut un incendie qui se déclara en 1847 et détruisit la quasi-totalité de la toiture ainsi qu'une partie de l'escalier et du hall d'honneur. Il put être restauré et réaménagé grâce à Isidore Moricelly, qui légua sa fortune à sa ville natale. Ceci permit aussi de créer, au cours de l'année 1934, en annexe de l'hôtel-Dieu, une clinique d'accouchement qui porta son nom. Cet ensemble resta en fonction jusqu'en 2002 ; tous ses services furent alors transférés dans le nouveau Pôle-Santé. Classé monument historique dès 1862, ses locaux sont prévus pour accueillir la nouvelle Bibliothèque Inguimbertine en 2015. Depuis novembre 2008, sa cour d'honneur reçoit, en saison, le marché aux truffes, l'un des plus importants de France.

Jardin archéologique de l'hôpital de Lisieux

Vue des éléments du præfurnium des thermes privés de la villa.
Vue des éléments du præfurnium des thermes privés de la villa.

Le jardin archéologique de l'hôpital est un jardin public situé à proximité de l'hôpital Robert-Bisson, à Lisieux, dans le département du Calvados (en Basse-Normandie). Les vestiges gallo-romains exposés ont été dégagés lors des fouilles archéologiques effectuées de 1978 à 1985, et comprennent un édifice thermal et un édifice privé ; les archéologues ont pu retracer l'histoire de ce quartier du Ier siècle au IIIe siècle.

Lors des fouilles, fut découvert un décor peint riche et d'une grande qualité, « excellent témoignage sur la peinture romaine en Gaule au IIe siècle ». Les représentations figurées similaires à celles découvertes sur le site sont très exceptionnelles, moins de six ensembles de cette qualité étant connus pour la Gaule.

Joseph Priestley House

Façade arrière de la Joseph Priestley House vue depuis la Priestley Avenue en 2007.
Façade arrière de la Joseph Priestley House vue depuis la Priestley Avenue en 2007.

La Joseph Priestley House est la demeure américaine du théologien, prêtre dissident, philosophe naturel, pédagogue et théoricien de la politique du XVIIIe siècle, le britannique Joseph Priestley (1733-1804). Il y vécut de 1798, jusqu’à sa mort en 1804. Située à Northumberland, dans une région rurale de Pennsylvanie, la maison, conçue par son épouse Mary Priestley, en style géorgien et avec quelques accents fédéralistes, est aujourd’hui un musée dédié à son célèbre propriétaire.

Fuyant les persécutions religieuses et les troubles politiques au Royaume-Uni, les Priestley émigrent aux États-Unis en 1794, à la recherche d’une vie paisible. Cependant, des différends politiques et troubles familiaux s’acharnent sur Priestley au cours des dix dernières années de son existence.

Après la mort des Priestley, leur maison reste en mains privées jusqu’au tournant du XXe siècle, lorsque George Gilbert Pond, professeur de chimie à ce qui est aujourd’hui l’Université d’État de Pennsylvanie, l’achète et tente d’y fonder le premier musée Priestley. Il meurt avant d’avoir pu achever son projet et ce n’est pas avant les années 1960 que la maison est restaurée par la Pennsylvania Historical and Museum Commission et le National Historic Landmark. Une seconde rénovation est entreprise dans les années 1990, pour lui redonner l’aspect qu’elle avait à l’époque de Priestley. La maison a souvent servi aux célébrations de l’American Chemical Society (la société américaine de chimie), qui y célébra, par exemple, le centenaire puis le bicentenaire de la découverte de l’oxygène par Priestley, ainsi que le 250e anniversaire de sa naissance.

Léonard de Vinci

Léonard de Vinci
Léonard de Vinci

Léonard de Vinci (Leonardo di ser Piero da VinciLeonardo di serP iero da Vinci écouter, dit Leonardo da Vinci), né à Vinci le et mort à Amboise le , est un peintre italien et un homme d'esprit universel, à la fois artiste, scientifique, ingénieur, inventeur, anatomiste, peintre, sculpteur, architecte, urbaniste, botaniste, musicien, poète, philosophe et écrivain.

Après son enfance à Vinci, Léonard est élève auprès du célèbre peintre et sculpteur florentin Andrea del Verrocchio. Ses premiers travaux importants sont réalisés au service du duc Ludovic Sforza à Milan. Il œuvre ensuite à Rome, Bologne et Venise et passe les dernières années de sa vie en France, à l'invitation du roi François Ier.

Léonard de Vinci est souvent décrit comme l'archétype et le symbole de l'homme de la Renaissance, un génie universel et un philosophe humaniste dont la curiosité infinie est seulement égalée par la force d'invention. Il est considéré comme un des plus grands peintres de tous les temps et peut-être la personne la plus talentueuse dans le plus grand nombre de domaines différents ayant jamais vécu.

C'est d'abord comme peintre que Léonard de Vinci est reconnu. Deux de ses œuvres, La Joconde et La Cène, sont des peintures très célèbres, souvent copiées et parodiées, et son dessin de l’Homme de Vitruve est également repris dans de nombreux travaux dérivés. Seules une quinzaine d'œuvres sont parvenues jusqu'à nous ; ce petit nombre est dû à ses expérimentations constantes et parfois désastreuses de nouvelles techniques et à sa procrastination chronique. Néanmoins, ces quelques œuvres, jointes à ses carnets, qui contiennent des dessins, des diagrammes scientifiques et des réflexions sur la nature de la peinture, sont un legs aux générations suivantes d'artistes seulement égalé par Michel-Ange.

Comme ingénieur et inventeur, Léonard développe des idées très en avance sur son temps, comme l'avion, l'hélicoptère, le char de combat, le sous-marin jusqu'à l'automobile. Très peu de ses projets sont construits, ou même seulement réalisables de son vivant, mais certaines de ses plus petites inventions comme une machine pour mesurer la limite élastique d'un câble entrent dans le monde de la manufacture. En tant que scientifique, Léonard de Vinci a beaucoup fait progresser la connaissance dans les domaines de l'anatomie, du génie civil, de l'optique et de l'hydrodynamique.

Monastère d'Arkadi

Façade de l'église dans l'enceinte du monastère.
Façade de l'église dans l'enceinte du monastère.

Le monastère d'Arkadi (en grec : Μονή Αρκαδίου / Moní Arkadhíou) est un monastère orthodoxe situé sur un plateau fertile à 23 km au sud-est de Rethymnon, sur l'île de Crète (en Grèce).

L'église actuelle date du XVIe siècle et est marquée par l'influence de la Renaissance, l'île étant vénitienne à cette époque. Cette influence est visible dans l'architecture, qui mélange éléments romans et baroques. Cette église à deux nefs fut détruite par les Turcs en 1866, et reconstruite depuis. Dès le XVIe siècle, le monastère fut un lieu de science et d'art, possédant une école, et une bibliothèque riche de nombreux livres anciens. Entouré d'épaisses et hautes murailles et situé sur un plateau difficilement accessible, le monastère est une véritable forteresse.

Arkadi fut un centre actif et un des hauts lieux de la résistance contre l'occupation ottomane, ce qui fit sa célébrité. Pendant la révolte crétoise de 1866, 943 Grecs y trouvèrent refuge : des résistants et une majorité de femmes et d'enfants. Après trois jours de combat, et sur les ordres du supérieur du monastère, l'higoumène Gabriel, les Crétois firent sauter les barils de poudre, préférant se sacrifier plutôt que de se rendre. Tous sauf une centaine sont morts lors de l'assaut. 1 500 Turcs et Égyptiens périrent aussi dans la bataille.

Le monastère est devenu aujourd'hui un sanctuaire national en l'honneur de la résistance crétoise. Le 8 novembre est désormais le jour de fêtes commémoratives, à Arkadi et à Rethymnon. L'explosion ne mit pas un terme à l'insurrection crétoise, mais attira l'attention de l'Europe sur ce peuple, qui se battait pour son indépendance.

Monument de la Liberté

Le Monument de la Liberté (letton : Brīvības Piemineklis), situé à Rīga en Lettonie, est un mémorial érigé en l'honneur des soldats morts au combat durant la Guerre d'indépendance lettone (1918-1920). Inauguré le lors du 17e anniversaire de l'indépendance du pays, ce monument est appelé affectueusement « Milda » par les habitants de la ville. Considéré comme un symbole important de la liberté, de l'indépendance et de la souveraineté de la Lettonie, il est souvent le lieu central de manifestations publiques et de cérémonies officielles. C'est également le monument le plus haut d'Europe dans son genre avec une hauteur de 42 mètres.

Les nombreux bas-reliefs et sculptures du Monument de la Liberté dépeignent la culture et l'histoire de la Lettonie. L'idée du monument voit le jour au début des années 1920, lorsque le Premier ministre de Lettonie, Zigfrīds Anna Meierovics, lance différents concours en vue de la conception d'une colonne du mémorial. Après plusieurs concours, le monument est finalement construit au début des années 1930, selon le projet vainqueur intitulé « Brille comme une étoile ! » du sculpteur letton Kārlis Zāle. Les travaux de construction sont financés par des dons privés...

Motte castrale

Le château à motte de Saint-Sylvain-d’Anjou, reconstitution d’une motte du XIe siècle.
Le château à motte de Saint-Sylvain-d’Anjou, reconstitution d’une motte du XIe siècle.

La motte castrale est un ouvrage de défense construit en terre et bois dans l’Occident médiéval entre la fin du Xe siècle et le début du XIIIe siècle selon les régions. Nouvel élément fort de l’organisation spatiale de l’an mil, elle sert également de résidence seigneuriale et favorise la vie économique.

Il est généralement composé d’un rehaussement important de terre rapportée et tassée, de forme circulaire, la motte, au sommet de laquelle est édifiée une tour de bois ayant fonction de donjon.

La motte est considérée comme le précurseur du château fort.

Ordre cistercien

Blason de l'ordre.

L’ordre cistercien (ordo cisterciensis, o. cist.), également connu sous le nom d’ordre de Cîteaux ou encore de saint ordre de Cîteaux (sacer ordro cisterciensis, s.o.c.) est un ordre monastique chrétien réformé, son origine remonte à la fondation de l'abbaye de Cîteaux par Robert de Molesme en 1098.

L'ordre cistercien va jouer un rôle de premier plan dans l'histoire religieuse du XIIe siècle. Par son organisation et par son autorité spirituelle, il s'impose dans tout l'Occident, jusque sur ses franges. Son influence se révèle particulièrement forte à l'est de l'Elbe où l'ordre fait « progresser à la fois le christianisme, la civilisation et la mise en valeur des terres ».

Restauration de la règle bénédictine inspirée par la réforme grégorienne, l'ordre cistercien promeut ascétisme, rigueur liturgique et érige, dans une certaine mesure, le travail comme une valeur cardinale, ainsi que le prouve son patrimoine technique, artistique et architectural. Outre le rôle social, qu’il occupe jusqu’à la Révolution, l’ordre exerce une influence de premier plan dans les domaines intellectuel ou économique ainsi que dans le domaine des arts et de la spiritualité.

Il doit son considérable développement à Bernard de Clairvaux (1090-1153), homme d’une personnalité et d’un charisme exceptionnels. Son rayonnement et son prestige personnel en ont fait au XIIe siècle le plus célèbre des cisterciens. S'il n'en est le fondateur, il demeure le maître spirituel de l’ordre.

L'ordre cistercien comprend aujourd'hui plusieurs obédiences et congrégations. L'ordre de la « Commune Observance » comptait en 1988 plus de 1 300 moines et de 1 500 moniales, répartis respectivement dans 62 et 64 monastères. L'ordre cistercien de la stricte observance (aussi appelé o.c.s.o.) comprend actuellement près de 3 000 religieux trappistes et 1 875 trappistines, répartis respectivement dans quatre-vingt-onze abbayes et soixante couvents dans le monde entier.

Le symbole de l'ordre est la feuille d'eau (cîteaux).

Palais d'Aix-la-Chapelle

L'octogone de la chapelle du palais d'Aix-la-Chapelle

Le palais d'Aix-la-Chapelle était un ensemble de bâtiments résidentiels, politiques et religieux choisi par Charlemagne pour être le centre du pouvoir carolingien. Le palais était situé dans la ville actuelle d’Aix-la-Chapelle qui se trouve au nord-ouest de l’Allemagne, dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie. L’essentiel du palais carolingien a été construit dans les années 790, mais les travaux continuèrent jusqu’à la mort de Charlemagne en 814. C’est Eudes de Metz qui dessina les plans du palais qui s’inscrivait dans le programme de rénovation du royaume voulue par le souverain. Aujourd’hui, la majeure partie du palais a été détruite, mais il subsiste la chapelle palatine qui est considérée comme l’un des trésors de l’architecture carolingienne ainsi qu'un exemple d’architecture caractéristique de la Renaissance carolingienne.

Palais des papes d'Avignon

Le Palais des papes, à Avignon, est la plus grande des constructions gothiques du Moyen Âge. À la fois forteresse et palais, la résidence pontificale fut pendant le XIVe siècle le siège de la chrétienté d'Occident. Six conclaves se sont tenus dans le palais d'Avignon qui aboutirent à l'élection de Benoît XII, en 1335 ; de Clément VI, en 1342 ; d'Innocent VI, en 1352 ; d'Urbain V, en 1362 ; de Grégoire XI, en 1370, et de Benoît XIII, en 1394.

Le palais, qui est l'imbrication de deux bâtiments, le palais vieux de Benoît XII, véritable forteresse assise sur l'inexpugnable rocher des Doms, et le palais neuf de Clément VI, le plus fastueux des pontifes avignonnais, est non seulement le plus grand édifice gothique mais aussi celui où s'est exprimé dans toute sa plénitude le style du gothique international. Il est le fruit, pour sa construction et son ornementation, du travail conjoint des meilleurs architectes français, Pierre Peysson et Jean du Louvres, dit de Loubières, et des plus grands fresquistes de l'École de Sienne, Simone Martini et Matteo Giovanetti.

De plus la bibliothèque pontificale d'Avignon, la plus grande d'Europe à l'époque avec 2 000 volumes, cristallisa autour d'elle un groupe de clercs passionnés de belles-lettres dont allait être issu Pétrarque, le fondateur de l'humanisme. Tandis que la chapelle clémentine, dite Grande Chapelle, attira à elle compositeurs, chantres et musiciens. Ce fut là que Clément VI apprécia la Messe de Notre-Dame de Guillaume de Machault, que Philippe de Vitry, à son invite, put donner la pleine mesure de son Ars Nova et que vint étudier Johannes Ciconia.

Le palais fut aussi le lieu qui, par son ampleur, permit « une transformation générale du mode de vie et d'organisation de l'Église ». Il facilita la centralisation des services et l'adaptation de leur fonctionnement aux besoins pontificaux en permettant de créer une véritable administration. Les effectifs de la Curie, de 200, à la fin du XIIIe siècle, étaient passés à 300 au début du XIVe siècle, pour atteindre 500 personnes en 1316. À cela s'ajoutèrent plus d'un millier de fonctionnaires laïcs qui purent œuvrer à l'intérieur du palais...

Palais des papes de Sorgues

Palais des papes de Sorgues, album Laincel, musée Calvet.
Palais des papes de Sorgues, album Laincel, musée Calvet.

Le palais des papes de Sorgues est la première résidence pontificale construite par la papauté d'Avignon au XIVe siècle. Il fut voulu par Jean XXII et sa construction précède de 18 ans celle du palais des papes d'Avignon. Cette demeure somptueuse a servi de modèle pour l'édification des livrées cardinalices avignonnaises. Il n'en reste aujourd'hui que des vestiges, le palais ayant été démantelé au cours de la Révolution française par les entrepreneurs en bâtiment auxquels la commune de Sorgues l'avait vendu.

Ce site est encore méconnu, y compris par les historiens, puisqu'il reste d'une part à comparer les archives de Rome et d'Avignon, qui seules peuvent permettre d'affiner les connaissances actuelles sur le bâtiment, ses occupants, ses visiteurs, ses restaurations et sa destruction, d'autre part à engager des fouilles archéologiques, les ruines actuelles (palais, verger, annexes et environnement médiéval) étant toujours enfouies sous deux à trois mètres de limon.

Panthéon (Rome)

Facade du Panthéon
Facade du Panthéon

Le Panthéon de Rome est un édifice religieux antique situé sur la piazza della Rotonda (Rome), bâti sur l'ordre d'Agrippa au Ier siècle av. J.-C., endommagé par plusieurs incendies, et entièrement reconstruit sous Hadrien (début du IIe siècle). À l’origine, le Panthéon était un temple dédié à toutes les divinités de la religion antique. Il fut converti en église chrétienne au VIIe siècle. C’est le plus grand monument romain antique qui nous soit parvenu en état pratiquement intact, du fait de son utilisation ininterrompue jusqu'à nos jours. Il a donné son nom à un quartier de Rome.

Le nom du Panthéon est issu de l'adjectif grec πάνθειον / pántheion, qui signifie « de tous les dieux ». La plupart des auteurs latins le nomment sous la forme grécisante Pantheon. La forme latinisée Pantheum est attestée chez Pline l'Ancien.

Le Panthéon supporte la plus grande coupole de toute l’Antiquité (43,3 m de diamètre à l'intérieur), qui reste la plus grande du monde en béton non armé. Après presque deux millénaires, cette construction remarquable ne présente pas de signe de faiblesse de sa structure en dépit des mutilations volontaires et des mouvements telluriques répétés.

Parc national de Kejimkujik

Lac Kejimkujik
Lac Kejimkujik

Le parc national de Kejimkujik est un parc national du Canada situé en Nouvelle-Écosse, à environ 174 km à l'ouest d'Halifax. Le parc qui protège 404 km2 comporte deux secteurs. Le principal, dans une pénéplaine du centre-sud de la province, protège une forêt mixte, des cours d'eau et des lacs peu profonds. Il est riche de plusieurs espèces animales et végétales qui ne sont ordinairement présents que beaucoup plus au sud sur la côte atlantique. Le parc possède aussi une annexe sur l'océan Atlantique avec une côte découpée avec deux lagunes et des plages où niche le pluvier siffleur.

Les terres du parc sont occupées depuis au moins 4 500 ans par les Micmacs et leurs aïeux, comme en témoignent 38 sites archéologiques et trois sites villageois micmacs. Il comporte aussi quatre sites de pétroglyphes — l'un des plus important regroupement de l'est de l'Amérique du Nord. Partiellement abandonné à l'arrivée des Français en Acadie, les Micmacs sont retournés sur le site au cours du XIXe siècle pour tenter d'en cultiver le sol avant de servir par la suite de guides de chasse et de pêche.

La partie centrale a été reconnue en 1994 comme lieu historique national en tant que paysage culturel commémorant la vie des Micmacs en ces lieux.

Le région du parc a servi au cours du XIXe siècle pour l'agriculture, l'exploitation forestière et a même connu une petite ruée vers l'or. À partir du début du XXe siècle, plusieurs clubs de chasse et de pêche s'installent sur le territoire, ouvrant ainsi le temps de sa vocation touristique. Le parc a été créé en 1967 suite à une entente fédérale-provinciale officialisée en 1974.

Administré par Parcs Canada, le parc est fréquenté par 54 000 visiteurs par an. Depuis 2001, le parc est inclus comme aire centrale de la réserve de biosphère de Southwest Nova, reconnue par l'UNESCO. Il est aussi reconnu comme réserve de ciel étoilé par la société royale d'astronomie du Canada et son annexe côtière fait partie d'une zone importante pour la conservation des oiseaux.

Parc national du mont Rainier

Vue du mont Rainier.
Vue du mont Rainier.

Le parc national du Mont Rainier (en anglais : Mount Rainier National Park) est un parc national américain situé dans l'État de Washington dans le Nord-Ouest des États-Unis.

Couvrant une superficie de près de 956 km2, ce parc est célèbre pour le mont Rainier. Cet imposant stratovolcan, dont le sommet culmine à plus de 4 000 m, appartient au massif de la chaîne des Cascades.

L'occupation humaine de la région remonte à près de 8 000 ans, lorsque des Paléoaméricains l'arpentent pour chasser et pratiquer la cueillette. Après l'arrivée des premiers explorateurs d'origine européenne, les tribus locales de langues salish sont très touchées par des épidémies de variole amenée sur le continent par les colons dès la fin du XVIIIe siècle.

La région devient le cinquième parc national américain le durant la présidence de William McKinley. Administré par le National Park Service, dont la mission est de protéger ses richesses naturelles et culturelles, le parc abrite plus de 1 000 espèces végétales et plus de 300 espèces de vertébrés.

Pavillon français

Façade Est du Pavillon français
Façade Est du Pavillon français

Le Pavillon français est une fabrique de jardin construite pour Louis XV et Madame de Pompadour par Ange-Jacques Gabriel au sein du Jardin français du Petit Trianon, dans le parc du château de Versailles.

Construit en 1750, ce pavillon s'intègre au cœur du jardin à la française et les hautes portes-fenêtres ouvrent sur ses perspectives. À la fois centre et prolongement naturel du « nouveau jardin du roi » créé pour le divertir de sa mélancolie, il sert de salon de musique, de jeu et de conversation. Il est considéré comme un chef-d'œuvre d'équilibre entre noblesse et fantaisie. L'originalité de son plan comprend, au sein d'un large cercle, un salon octogonal accosté de quatre petits cabinets carrés disposés en croix.

Les croisées, sur des façades en pierres de refend, sont surmontées de mascarons représentant les saisons, exécutés par Jules-Antoine Rousseau. La balustrade est animée de huit groupes d'enfants, allégories des quatre saisons et des quatre éléments, et huit vases de fleurs, du même sculpteur. Le salon circulaire est décoré de lambris sculptés par Jacques Verbeckt, autrefois couverts de couleurs pastels assorties à l'atmosphère champêtre et désormais en dorures. Huit colonnes corinthiennes soutiennent une corniche ornée de divers gallinacés, en évocation de la ménagerie domestique toute proche.

Transformé en café durant la Révolution française, il redevient avec l'Empire un lieu de fête comme sous l'Ancien Régime avant de se dégrader lentement. Il bénéficie d'une première campagne de restauration à la fin du XIXe siècle, peu fidèle à l'état initial, avant d'être entièrement restauré en 2008. Classé avec le château de Versailles et ses dépendances au titre des monuments historiques par la liste de 1862 et par arrêté du 31 octobre 1906, il est accessible au public dans le cadre du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, au sein du Domaine de Marie-Antoinette.

Pemberley

Chatsworth, peint par William Marlow, tel qu'a pu le voir Jane Austen, lorsqu'elle imaginait Pemberley.
Chatsworth, peint par William Marlow, tel qu'a pu le voir Jane Austen, lorsqu'elle imaginait Pemberley.

Pemberley est une propriété fictive citée dans le roman Orgueil et Préjugés, l'œuvre la plus célèbre de la femme de lettres britannique Jane Austen, paru en 1813. C'est le domaine et la résidence ancestrale (Country House) de Mr Darcy, le principal personnage masculin du récit. Ce domaine imaginaire, qu'elle situe dans le Derbyshire, à cinq miles de la petite ville tout aussi fictive de Lambton, est considéré par ceux qui ont la chance de le fréquenter comme un endroit « délicieux » et un modèle inimitable. Elle le décrit de façon beaucoup plus précise et détaillée que tous les autres domaines présentés dans ses six romans.

On considère habituellement que Jane Austen s'est inspirée de Chatsworth, le grand domaine des Cavendish, situé près de Bakewell dans le parc national de Peak District et propriété, au moment de la publication du roman, du 6e duc de Devonshire, William Cavendish. Cependant, la manière dont est présenté Pemberley et la place particulière qu'il tient dans la diégèse font de cette grande propriété au luxe discret, en totale harmonie avec son cadre naturel, un espace symbolique. Point d'aboutissement du roman et de la quête de l'héroïne, c'est un lieu de vie idéal qui reflète parfaitement la personnalité profonde de son propriétaire ainsi que ses qualités morales. La visite du domaine est une révélation pour Elizabeth Bennet et l'aide à se débarrasser de ses derniers préjugés ; l'arrivée, impromptue, du propriétaire lui permet, à elle, de rencontrer le « véritable » Darcy, et au lecteur d'anticiper le dénouement romanesque.

Pétra

Vue d'Al Khazneh
Vue d'Al Khazneh

Pétra (de πέτρα petra, « rocher » en grec ancien ; البتراء Al-Butrāʾ en arabe), de son nom sémitique Reqem ou Raqmu (« la Bariolée »), est une ancienne cité troglodytique située dans l'actuelle Jordanie, au cœur d'un bassin bordé par les montagnes qui forment le flanc oriental de l'Arabah (Wadi Araba), grande vallée prolongeant le grand rift vers le nord et qui s'étend de la mer Morte au golfe d'Aqaba.

Créée dans l'Antiquité vers la fin du VIIIe siècle av. J.-C. par les Édomites, elle est ensuite occupée vers le VIe siècle av. J.-C. par les Nabatéens qui la font prospérer grâce à sa position sur la route des caravanes transportant l'encens, les épices et d'autres produits de luxe entre l'Égypte, la Syrie, l'Arabie du Sud et la Méditerranée. Vers le VIIIe siècle, la modification des routes commerciales et les séismes entraînent l'abandon progressif de la ville par ses habitants. Pétra a abrité à son apogée jusqu'à vingt-cinq mille habitants. Tombé dans l'oubli à l'époque moderne, le site est redécouvert par le monde occidental grâce à l'explorateur suisse Jean Louis Burckhardt en 1812.

Les nombreux bâtiments, dont les façades monumentales sont directement taillées dans la roche, en font un ensemble architectural unique qui, depuis le , est inscrit sur la liste du patrimoine de l'humanité par l'UNESCO. La zone autour du site est également, depuis 1993, un parc national archéologique.

Phare de la Vieille

Le phare par temps calme ; la tour Temperley (aujourd'hui disparue) était située sur la droite.
Le phare par temps calme ; la tour Temperley (aujourd'hui disparue) était située sur la droite.

Le phare de la Vieille est un phare maritime du Finistère (France) construit de 1882 à 1887 sur le rocher de Gorlebella (« la roche la plus éloignée » en breton).

Il éclaire et sécurise fortement le passage dangereux du raz de Sein, de concert avec la tourelle de la Plate (cardinale ouest). Il est situé dans le raz de Sein à moins d'un mille marin à l'ouest de la pointe du Raz sur la commune de Plogoff et appartient à l'État français.

L'« Enfer » de la Vieille doit sa célébrité à sa situation isolée en mer dans une zone agitée. De plus, il se démarque par son histoire et son passé riches : entre les études de faisabilité et le premier allumage, près de dix ans ont été nécessaires pour sa construction. Lors de son automatisation en 1995, les gardiens en place refusèrent la relève en signe de protestation.

Il a été inscrit monument historique par arrêté du 31 décembre 2015.

Phare de Pointe-au-Père

Le phare de Pointe-au-Père construit en 1909.
Le phare de Pointe-au-Père construit en 1909.

Le phare de Pointe-au-Père est un phare maritime situé à Rimouski, au Québec (Canada). Sa construction, en 1909, est liée aux pressions des armateurs et à la volonté du gouvernement canadien d'améliorer les aides à la navigation sur le fleuve Saint-Laurent au début du XXe siècle. C'est le troisième phare à être construit à Pointe-au-Père, et le principal bâtiment de la station d'aide à la navigation de Pointe-au-Père.

Construit selon les plans de l'ingénieur français Henri de Miffonis, il prend la forme d'une tour octogonale à arcs-boutants en béton armé aux lignes épurées correspondant aux principes de l'architecture moderne. Le phare est équipé d'un feu dioptrique de 3e classe muni d'une lentille de Fresnel, et son éclairage se fait en utilisant le principe du manchon à incandescence, jusqu'à son électrification en 1940. Après un lent déclin, le poste de pilotage quitte Pointe-au-Père en 1959, et le phare même est remplacé par une tour automatisée en 1975. Sept gardiens se sont succédé pendant ces 66 années d'opération, une tâche difficile exigeant souvent douze heures de travail par jour.

Le site de la station d'aide est déclaré lieu historique national du Canada en 1974, avant que le phare ne soit lui-même reconnu édifice fédéral du patrimoine en 1990. À partir de 1977, Parcs Canada devient propriétaire du lieu historique et, en 1980, fait effectuer des rénovations majeures au phare pour consolider sa structure. En 1982, Parcs Canada signe une entente avec le Musée de la mer, un organisme culturel rimouskois, et le phare devient alors un centre d'interprétation muséal. Sa visite permet de grimper au sommet des 33 mètres du phare.

Pile de Cinq-Mars

La pile de Cinq-Mars.
La pile de Cinq-Mars.

La pile de Cinq-Mars est une tour pleine antique, haute de près de 30 mètres et exceptionnellement bien conservée, qui domine la vallée de la Loire sur le territoire de la commune de Cinq-Mars-la-Pile en Indre-et-Loire, à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Tours, au flanc d'un coteau le long duquel les preuves d'occupation humaine à l'époque antique sont nombreuses.

Ce très probable monument funéraire (mausolée ou cénotaphe) est à rapprocher du groupe hétérogène des édifices analogues rencontrés dans le Sud-Ouest de la France, notamment en Charente-Maritime et dans le Gers. Il en diffère toutefois par son architecture — un parement en briques recouvre un noyau de maçonnerie — et son décor composé de douze panneaux décorés de motifs géométriques dont la signification est inconnue mais qui en font un monument unique en France. Son implantation, en dehors d'un enclos funéraire, semble également inhabituelle.

Ce monument est célèbre depuis longtemps et même Rabelais y fait allusion dans Gargantua. Depuis le XIXe siècle, époque des premières études complètes et des premières fouilles organisées, de nombreuses théories, plus ou moins fantaisistes, ont été échafaudées pour expliquer son origine et sa fonction, certaines d'entre elles tentant même d'expliquer le nom de « Cinq-Mars » ; aucune n'est apparue pleinement convaincante. L'avancée majeure du début du XXIe siècle pour la compréhension de ce monument est la découverte en 2005, dans son environnement immédiat, de structures (podium, bâtiment) et d'éléments de décor (statue) qui montrent que la pile n'est pas un édifice isolé ; il doit être considéré comme l'une des composantes d'un site plus vaste, qui pourrait être celui du tombeau ou du monument à la gloire d'un dignitaire turon ou romain pouvant s'enorgueillir de notables faits d'armes et construit dans la seconde moitié du IIe siècle ou au début du IIIe siècle. La pile de Cinq-Mars, peut-être construite dans un second temps, serait alors un édifice destiné à signaler l'emplacement de ce mausolée ou de ce cénotaphe et à montrer encore plus explicitement la puissance et/ou la gloire de cette personne. La famille de ce dignitaire aurait pu habiter à proximité, dans un site encore à découvrir, peut-être sur le plateau au nord de la pile.

Le site a fait l'objet, en 2010, d'aménagements permettant un meilleur accueil et une meilleure information des visiteurs. Depuis 2014, les murs du podium sont en cours de restauration.

Pont

Du pont naturel (ici le pont d'Arc de Vallon-Pont-d'Arc en France) ...
Du pont naturel (ici le pont d'Arc de Vallon-Pont-d'Arc en France) ...

Un pont est une construction qui permet de franchir une dépression ou un obstacle (cours d'eau, voie de communication, vallée, etc.) en passant par-dessus cette séparation. Le franchissement supporte le passage d'hommes et de véhicules dans le cas d'un pont routier ou d'eau dans le cas d'un aqueduc. Les ponts font partie de la famille des ouvrages d'art et leur construction relève du domaine du génie civil.

L’évolution de la technologie des ponts peut être divisée en deux périodes : la période romaine et la période contemporaine. L'Empire romain, qui occupait la majeure partie de l'Europe, maîtrisait les techniques de construction. Le pont représentatif de cette période était le pont en arc en plein cintre. Le matériau de construction de base était la pierre. Pendant plus de 2 000 ans, la conception des ponts n’a pas connu d’évolution.

La période contemporaine a commencé avec la révolution industrielle, lorsque le développement des échanges commerciaux a nécessité la construction d'une grande quantité de réseaux de chemins de fer, de routes et de ponts et où parallèlement les connaissances théoriques ont fait des progrès considérables. Cette période a commencé il y a près de 200 ans. Elle est marquée par le développement des ponts en béton armé puis en précontraints, des ponts suspendus de grandes portées et des ponts à haubans, qui ont tous été rendus possibles avec l'introduction de l'acier.

La forme des ponts évolue en fonction du matériau disponible. Jusqu’au XXIe siècle, deux matériaux ont principalement influencé la forme : la pierre et l’acier. De nouveaux matériaux issus de l’industrie de la construction ont été introduits et les méthodes et moyens de calculs ont évolué. Des prototypes de ponts ont été construits avec un béton à ultra hautes performances possédant une résistance à la compression pouvant aller jusqu’à 200 MPa. Des ponts ont également été construits avec des matériaux composites, assemblages de résines et de fibres de carbone, pouvant résister à des efforts extrêmement élevés. Des formes nouvelles sont apparues. L’histoire des ponts est en continuelle évolution.

Cinq classes de ponts sont définies selon leur structure : les ponts voûtés, les ponts à poutres, les pont en arc, les ponts suspendus et les ponts haubanés. Des critères spécifiques conduisent pour chacune de ces classes à définir une typologie qui lui est propre. Le matériau utilisé est un des critères de différenciation communs à l’ensemble des classes. Selon le matériau, les modes de conception, de construction et de surveillance et d’entretien seront différents. Chaque type de pont est adapté à une plage de portée, les ponts suspendus permettant les plus grandes portées...

Pont du Forth

Situé à 14 kilomètres à l’ouest de la ville écossaise d’Édimbourg, le pont du Forth est le deuxième plus long pont de type cantilever au monde quant à sa portée libre (le premier étant le Pont de Québec) et le premier de grande taille jamais construit. Sa longueur est supérieure à 2,5 kilomètres. Il est uniquement destiné au trafic ferroviaire et permet de relier le council area d’Édimbourg à celui de Fife and Kinross en enjambant le fleuve Forth. Il constitue ainsi un axe majeur de transport entre le nord-est et le sud-est du pays, doublé depuis 1964 par le pont autoroutier du Forth. Il est inscrit depuis 1999 sur la liste indicative du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Pont George-V

Le pont d'Orléans, dénommé pont Royal, puis pont National et, au cours de la Première Guerre mondiale, pont George-V en l'honneur du roi d'Angleterre George V, est un pont voûté en maçonnerie franchissant la Loire à Orléans, dans le département du Loiret, en France. Il est situé à 1,2 km en aval du pont René-Thinat et 700 mètres en amont du pont Maréchal-Joffre, dans l'axe de la rue Royale, sur la rive droite, et de l'avenue Dauphine, sur la rive gauche.

Le XVIIIe siècle a été, en France, un âge d'or pour la construction des ponts, tant par le nombre de ceux qui furent édifiés que par les progrès réalisés dans l'exécution et la structure de ce type d'ouvrages. Le pont George-V figure parmi ces ouvrages remarquables.

Il a été construit de 1751 à 1760 selon les plans de Jean Hupeau. C'est Daniel Trudaine, conseiller d'État, intendant des finances chargé du détail des Ponts-et-Chaussées de 1743 à sa mort en 1769, qui le fit exécuter. Les travaux furent dirigés par Hupeau, assisté de Robert Soyer et de deux stagiaires, Jean Cadet de Limay et François Lecreux.

Port-Royal des Champs

Le site de Port-Royal des Champs est un ensemble constitué des ruines de l’abbaye de Port-Royal, du musée des Granges et d’un domaine forestier et paysager. Situé au cœur de la vallée de Chevreuse, au sud-ouest de Paris, dans la commune de Magny-les-Hameaux (Yvelines), il est le témoin de l’histoire de l’abbaye de Port-Royal et du jansénisme.

Malgré un riche passé, il ne reste aujourd’hui presque rien de ce monastère fondé en 1204.

Cet endroit fut le théâtre d’une intense vie religieuse, intellectuelle et politique du XIIIe siècle à nos jours. D’abord simple abbaye cistercienne féminine au cœur du bassin parisien, Port-Royal devient au XVIIe siècle l’un des symboles de la contestation politique et religieuse, face à l’absolutisme royal naissant et aux réformes théologiques et ecclésiologiques de l’Église tridentine.

Qualifié d’« affreux désert » par la marquise de Sévigné à cause de son isolement, Port-Royal apparaît comme une thébaïde pour les admirateurs des Solitaires, c’est-à-dire un endroit privilégié où le chrétien est à même d’œuvrer pour son salut sans être tenté par le monde matériel. Attirant ou repoussant, il fascine le monde intellectuel et religieux du XVIIe siècle.

Détruits au début du XVIIIe siècle sur ordre de Louis XIV, l’abbaye et son domaine deviennent des lieux de mémoire et d’histoire, séduisant et inspirant visiteurs et intellectuels.

Port-Royal des Champs est aujourd’hui classé comme musée national.

Primatiale Saint-Jean de Lyon

La primatiale vue depuis Fourvière.
La primatiale vue depuis Fourvière.

La primatiale Saint-Jean-Baptiste-et-Saint-Étienne (dite aussi, plus simplement, cathédrale Saint-Jean) est le siège épiscopal de l'archidiocèse de Lyon. Elle a rang de cathédrale et de primatiale : l'archevêque de Lyon a le titre de Primat des Gaules ; le titulaire depuis 2002 est Mgr Philippe Barbarin.

Elle est située dans le cinquième arrondissement de Lyon, au cœur du quartier médiéval et Renaissance du Vieux Lyon, dont elle est un des éléments marquants. Au Moyen Âge, elle faisait partie d'un complexe d'églises et d'autres bâtiments ecclésiaux, le groupe cathédral, qui comprenait entre autres les églises Saint-Étienne et Sainte-Croix, détruites à la Révolution, ainsi que l'actuelle manécanterie.

Originellement, l'église a été consacrée sous le patronage de saint Étienne, tandis que son baptistère était consacré sous celui de saint Jean-Baptiste, mais, comme cela est fréquent, le vocable du baptistère s'est ensuite appliqué dans la désignation courante. La première cathédrale dont l'existence est attestée, et que les sources de l'époque se contentent d'appeler maxima ecclesia, c'est-à-dire la « grande église », a été bâtie par Patient. La seconde, plus grande et datée du IXe siècle, est l'œuvre de Leidrade.

L'édifice actuel est un projet de longue haleine, porté dans sa conception par trois archevêques successifs au moment où l'architecture occidentale bascule du roman au gothique : Guichard de Pontigny envisage et entame la construction d'une église romane, Jean Belles-mains entame la transformation de l'édifice en un ouvrage gothique dont les ressorts techniques ne sont pas encore pleinement maîtrisés, enfin Renaud de Forez transforme le projet, grâce à l'évolution des savoir-faire, pour donner à la cathédrale son aspect actuel. La construction s'étale sur trois siècles, de 1175 à 1480. Le site contraint, entre colline et rivière, ainsi que les luttes politiques entre les différentes puissances régentant Lyon au Moyen Âge central, ont empêché la cathédrale de disposer d'un terrain aussi vaste et aussi favorable que ses concepteurs l'auraient souhaité. Par ailleurs, l'absence du savoir-faire particulier des bâtisseurs de cathédrale du Bassin parisien est une des causes de la relative modestie des dimensions et de l'ornementation de Saint-Jean.

Fortement endommagée par les guerres de religion en 1562, puis par la Révolution française et le siège de Lyon en 1793, la primatiale est restaurée au XIXe siècle. Les premiers travaux sont assez modestes et fortement empreints de classicisme ; mais cette politique change vigoureusement avec l'arrivée d'un nouvel architecte, Tony Desjardins, qui donne un élan inédit à la restauration. De son point de vue, non seulement les travaux doivent rendre à l'église son aspect médiéval, mais cet aspect est à sublimer pour faire de Saint-Jean une « cathédrale idéale » reflétant l'esprit gothique du XIIIe siècle...

Roazhon Park

Vue intérieure du stade en 2007.
Vue intérieure du stade en 2007.

Le Roazhon Park, anciennement stade de la route de Lorient, est un stade de football situé à Rennes, en France. Inauguré le , il est depuis cette date le terrain de jeu du Stade rennais football club. Propriété de la ville de Rennes, il est rénové à plusieurs reprises avant-guerre, dans les années 1950 et à la fin des années 1980. Entre 1999 et 2004, l'ensemble des tribunes du stade sont rénovées ou entièrement reconstruites, ce qui lui permet d'accroître sensiblement sa capacité d'accueil pour atteindre un peu moins de 30 000 places assises.

Quinzième stade français au nombre de places proposées, il accueille également ponctuellement quelques autres événements sportifs et culturels. Situé dans le quartier Bourg-l'Évesque - la Touche - Moulin du Comte, il est bordé par le paisible cours de la Vilaine, et se trouve au centre des installations du Stade rennais FC. À sa proximité immédiate se trouvent le centre de formation et le centre d'entraînement Henri-Guérin, alors que le stade abrite en son sein la boutique et le restaurant du club.

Rockefeller Center

Arbre de Noël et patinoire du Rockefeller Center.
Arbre de Noël et patinoire du Rockefeller Center.

Le Rockefeller Center est un complexe commercial construit par la famille Rockefeller composé de dix-neuf bâtiments. Il est situé dans le quartier de Midtown, entre la 5e avenue et l'avenue des Amériques de l'île de Manhattan, New York. C'est à ce niveau que se trouvent les boutiques de luxe de New York. Il fut déclaré National Historic Landmark en 1988. Le Rockefeller Center se compose de nombreux commerces et salles de spectacle, dont la réputation, comme celle du Radio City Music Hall a franchi les frontières de la ville et du pays. Le complexe est une destination touristique, en raison des très nombreuses décorations de la Rockefeller Plaza et de la vue offerte par l'observatoire du GE Building.

Sagrada Família

La Sagrada Família, Barcelone : la façade de la Passion.
La Sagrada Família, Barcelone : la façade de la Passion.

La Sagrada Família, temple expiatori de la sagrada Família de son nom complet en catalan, ou templo expiatorio de la sagrada Familia en espagnol (en français : temple expiatoire de la sainte Famille), est un grand temple catholique de Barcelone. C’est l’un des exemples les plus connus du modernisme catalan et un monument emblématique de la ville. Œuvre inachevée de l’architecte catalan Antoni Gaudí, la Sagrada Família est située dans le quartier éponyme (district de l’Eixample). L’architecte a conçu une minutieuse symbologie qui fait de cet édifice un poème mystique. Il a également fait preuve de grandes audaces de construction formelle, telles la manière de concevoir la structure d’arc parabolique ou la combinaison des traitements sculpturaux naturalistes et de l’abstraction des tours. Selon les données de l’année 2004, la Sagrada Família est le monument le plus visité d’Espagne, dépassant l’Alhambra de Grenade et le musée du Prado à Madrid : en 2008, elle a en effet attiré plus de 2,7 millions de visiteurs. L’œuvre réalisée du vivant d’Antoni Gaudí, la crypte et la façade de la Nativité, a été déclarée patrimoine de l’humanité par l’Unesco en 2005.

S’agissant d’un temple expiatoire, les travaux sont exclusivement financés grâce à l’aumône. En conséquence, il n’a pas été possible de construire simultanément les différentes parties du monument lorsqu’il l’eut fallu, mais depuis les années 1990, l’affluence de visiteurs et le renom mondial de l’œuvre ont fait évoluer la situation économique.

La Sagrada Família est une église catholique mais n’est pas une cathédrale. Le siège de l’évêché de Barcelone est la cathédrale Sainte-Eulalie, édifice construit à l’époque médiévale et situé au cœur du quartier gothique.

Stade de la Meinau

Vue extérieure de la Meinau.
Vue extérieure de la Meinau.

Le stade de la Meinau, communément appelé la Meinau, est un stade de football situé à Strasbourg, en France. Il s’agit du principal équipement sportif de la ville.

Le site du stade de la Meinau est utilisé pour y jouer au football depuis 1906, lorsque le club du FC Frankonia transforme progressivement la prairie du jardin Haemmerlé en terrain de football. À partir de 1914, le pré est utilisé par le FC Neudorf, qui se renomme Racing Club de Strasbourg en 1919. La première tribune, en bois, est construite en 1921, année où le jardin prend le nom de stade de la Meinau. L’enceinte est rénovée en 1951, avant d’être complètement reconstruite en 1984.

De plus de 40 000 places, la capacité est ensuite réduite à 29 000 places, dont 24 000 assises, pour mettre le stade aux normes de sécurité et de confort. La Meinau est le douzième plus grand stade français en nombre de places proposées. Si le club résident est le RC Strasbourg, l’enceinte accueille ponctuellement d’autres évènements sportifs ou culturels. Le stade se situe le long du Krimmeri, un bras non canalisé du Rhin, dans le quartier de la Meinau.

Statue de la Liberté

Statue de la Liberté
Statue de la Liberté

La statue de la Liberté (Statue of Liberty) est l'un des monuments les plus célèbres de la ville de New York. Officiellement La Liberté éclairant le monde, elle est située sur Liberty Island au sud de Manhattan, à l'embouchure de l'Hudson et à proximité d'Ellis Island. Elle est offerte par les Français en 1886, pour célébrer le centenaire de la déclaration d'indépendance américaine et en signe d'amitié entre les deux nations. L'inauguration de la statue est célébrée le 28 octobre 1886 en présence du président des États-Unis, Grover Cleveland. L'idée vient d'Édouard Laboulaye, juriste et professeur au Collège de France, en 1865. Le projet est confié en 1871 au sculpteur français Auguste Bartholdi. Le choix des cuivres devant être employés à la construction est confié à l'architecte Eugène Viollet-le-Duc, qui a l'idée d'employer la technique du repoussé. En 1879, à la mort d'Eugène Viollet-le-Duc, Bartholdi fait appel à l'ingénieur Gustave Eiffel pour décider de la structure interne de la statue. Ce dernier imagine un pylône métallique qui supporte les plaques de cuivre martelées et fixées. La statue fait en outre partie des National Historic Landmarks depuis le 15 octobre 1924 et de la liste du patrimoine mondial établie par l'UNESCO depuis 1984.

La statue de la Liberté, en plus d'être un monument très important de la ville de New York, est devenue l'un des symboles des États-Unis, représentant de manière plus générale la liberté et l'émancipation vis-à-vis de l'oppression. Au plan architectural, la statue rappelle le Colosse de Rhodes, l'une des Sept Merveilles du monde antique. Elle constitue enfin l'élément principal du monument national de la statue de la Liberté, géré par le National Park Service (NPS).

Synagogue

Vitrail de la synagogue Sixth and I], Washington D.C.
Vitrail de la synagogue Sixth and I], Washington D.C.

Une synagogue (du grec Συναγωγή Sunagôgê, « assemblée » adapté de l'hébreu בית כנסת, Beit Knesset, « maison de l'assemblée ») est un lieu de culte juif.

L'origine de la synagogue, c'est-à-dire d'un lieu de rassemblement des fidèles dissocié de l'ancien rituel de l'autel du Temple, remonte peut-être aux prophètes et à leurs disciples ; mais la synagogue en tant qu'institution caractéristique du judaïsme naquit avec l'œuvre d'Ezra. Elle y a depuis pris une telle importance que « la Synagogue » en vient à désigner figurativement le système du judaïsme, par opposition à « l'Église ».

Les synagogues possèdent habituellement un sanctuaire, c'est-à-dire un grand hall de prière, dans lequel sont contenus les Livres de la Torah. Elles peuvent aussi comporter une salle pour les événements communautaires. Cependant, elles contiennent surtout des petites pièces réservées à l'étude, voire un Beit midrash (« maison d'étude ») : c'est que, bien qu'initialement destinée au culte, la synagogue devient au cours de l'histoire juive le lieu du Talmud Torah, c'est-à-dire l'enseignement de la tradition et de la langue hébraïque, que ce soit pour les enfants ou les adultes. La prépondérance de ce rôle est telle que Philon d'Alexandrie, puis les Juifs de Venise et ceux des pays ashkénazes parlant le yiddish désignaient les synagogues du nom de « didaskaleia », « scuola » ou « שול » (shoul, cf. all. Schule), c'est-à-dire « école ». Ce nom est toujours utilisé pour désigner les synagogues de manière informelle, surtout dans les milieux ashkénazes.

Synagogue de Besançon

Vue générale de l’édifice.
Vue générale de l’édifice.

La synagogue de Besançon (hébreu : בית הכנסת הגדול בזאנסון, Beit ha knesset hagadol bezanson, yiddish : שול פון בעזאנסאן), plus rarement dénommée temple israélite de Besançon, est le principal lieu de culte juif de la ville de Besançon (Bourgogne-Franche-Comté), situé au 27 quai de Strasbourg, dans le quartier de Battant. Elle succède à une ancienne synagogue devenue trop vétuste et surtout trop étroite pour accueillir l'ensemble de la communauté, qui était en pleine croissance dans les années 1860. La construction dure de 1869 à 1871, dirigée par l'architecte franc-comtois Pierre Marnotte qui fait naître un chef-d’œuvre de style mauresque. Elle est le principal site de réunion des Juifs de la ville. Malgré de lourdes menaces durant la Seconde Guerre mondiale et l'occupation allemande, le bâtiment n'a connu aucun changement significatif quant à son affectation et son architecture.

Le plan, les décors et le mobilier font de cet édifice l'un des plus originaux de la ville. Outre son style atypique, on note la présence remarquable de minarets, de vitraux, d'une sculpture des tables de la Loi, d'un orgue, ainsi que d'une arche sainte (ou heikhal), particuliers dans leur raffinement ou leur réalisation. La synagogue est toujours active, et ouverte au public notamment lors des journées européennes du patrimoine. Le service religieux maintient les traditions du rite séfarade, bien qu'hommes et femmes ne soient plus séparés. Les offices traditionnels n'attirent cependant pas plus de trente fidèles, et les grandes fêtes comme la Pâque et le Nouvel an moins d'une centaine, alors que la synagogue peut accueillir deux cent seize fidèles. L'édifice constitue le siège du consistoire de Besançon. Les personnalités juives de la ville ont toutes été liées à la synagogue, non seulement les rabbins tels Paul Haguenauer, mort en déportation, ou René Gutman, mais aussi les Veil-Picard et les autres grandes familles juives de la ville. Avec le cimetière israélite, la synagogue témoigne de l'importance de la communauté juive bisontine.

Temple gallo-romain de Tours

Vestiges de la cella du temple.
Vestiges de la cella du temple.

Le temple gallo-romain de Tours est un ancien édifice cultuel de type fanum, daté de la fin du Ier siècle de notre ère et qui se situait dans le centre-ville de la cité antique de Caesarodunum, correspondant également au cœur de la ville contemporaine de Tours, dans le département d'Indre-et-Loire.

Il a selon toute probabilité succédé, au même emplacement, à un premier sanctuaire construit dans la première moitié du Ier siècle. Il appartenait au groupe assez restreint des temples urbains d'inspiration celtique à sanctuaire circulaire, comme la tour de Vésone à Périgueux. Sa cella mesurait probablement plus d'une trentaine de mètres de diamètre pour au moins vingt de haut ; elle était précédée à l'est d'un pronaos de style romain classique surmonté d'un fronton triangulaire, l'ensemble étant inscrit dans un péribole d'environ 0,7 hectare. L'édifice apparaît ainsi comme le résultat de la rencontre de deux cultures religieuses mais aussi architecturales, même si les raisons qui ont conduit au choix d'un édifice au plan si particulier sont inconnues. De nombreux éléments de son architecture, de son décor et de son environnement restent à découvrir. Enfin, historiens et archéologues ne savent rien des dates d'abandon et de destruction du temple, tout comme de la ou des divinités auxquelles il était consacré. Pourtant, dès le Haut Moyen Âge, une nécropole occupait le site de cet ancien monument et une enceinte urbaine du XVe siècle réutilisa certaines de ses structures.

Son existence était révélée par des textes médiévaux, mais pas son emplacement. Fortuitement mis au jour à la faveur des travaux de déblaiement des ruines de Tours après la Seconde Guerre mondiale et rapidement examinés, ses vestiges, alors encore imposants, furent en grande partie détruits face à l'urgence de la reconstruction. Le temple fit l'objet de deux campagnes de fouilles préventives, dans les années 1990 et au tournant du troisième millénaire ; ses abords immédiats furent partiellement étudiés en 2000 et en 2011. Il ne reste plus de ce grand temple que de très rares vestiges connus, tous souterrains, portés à l'Inventaire général du patrimoine culturel, mais tout porte à croire que d'autres parties existent encore, scellées dans les fondations des immeubles reconstruits après la guerre.

Théâtre anatomique

Gravure de 1612 représentant le théâtre anatomique de Leyde avec des squelettes humains et animaux dans les gradins prévus pour le public.
Gravure de 1612 représentant le théâtre anatomique de Leyde avec des squelettes humains et animaux dans les gradins prévus pour le public.

Pour l'histoire de l'anatomie, un théâtre anatomique est un édifice spécialisé où l'on procédait à des dissections anatomiques en public durant les Temps modernes et au début de l'Époque contemporaine en Occident.

Apparus en Europe du Sud avec le XVIe siècle, soit environ deux cents ans après la résurgence historique de la dissection humaine à vocation scientifique, disparue depuis l'Antiquité grecque, les théâtres anatomiques demeurèrent des structures démontables jusqu'à ce que fussent érigées les premières installations permanentes à Salamanque au début des années 1550, dans d'autres villes espagnoles durant les années qui suivirent, puis surtout à Padoue en 1584.

La plupart du temps, ils étaient conçus sous la forme d'amphithéâtres en bois au centre desquels le cadavre à étudier était placé sur une table de dissection, l'anatomiste conduisant la leçon à proximité, éventuellement installé sur une chaire. Par conséquent, et en plus de parler aussi de « théâtre d'anatomie » ou de « theatrum anatomicum », on emploie souvent les termes « amphithéâtre anatomique » ou « amphithéâtre d'anatomie » pour désigner ces ensembles imposants qui, en ménageant pour l'assistance des gradins concentriques, manifestaient par leur architecture le triomphe du regard en tant que nouveau moyen privilégié d'accéder à la connaissance anatomique, en sus des traités spécialisés jusqu'alors sollicités.

Ainsi disposés, les théâtres anatomiques attirèrent bien au-delà des seuls médecins et étudiants en médecine à qui ces structures d'enseignement universitaire étaient principalement destinées : ils accueillirent de nombreux curieux issus de milieux sociaux variés et donnèrent lieu ce faisant, selon toute vraisemblance, à l'invention de la place de spectacle payante. Rituels sacrés célébrant l'habileté de Dieu en tant que Créateur, les dissections publiques y devinrent dès lors de véritables divertissements mondains, des fêtes inscrites au calendrier des réjouissances proposées par la ville. Mais après avoir vu leur attrait culminer aux XVIIe et XVIIIe siècles, elles perdirent rapidement de leur intérêt au début du XIXe du fait d'une conjonction de facteurs. Ce mouvement entraîna la disparition ou la reconversion des structures dédiées ainsi que la clôture d'un chapitre désormais méconnu de l'histoire de l'architecture, de la médecine et de la scène.

Théâtre de la Reine

Entrée du théâtre.
Entrée du théâtre.

Le théâtre de la Reine est un théâtre construit pour la reine Marie-Antoinette par l'architecte Richard Mique de juin 1778 à juillet 1779. Il est situé dans le domaine du Petit Trianon, dans le parc du château de Versailles, dissimulé entre les charmilles du Jardin français et les hauts arbres du Jardin alpin. L'extérieur du bâtiment, à l'apparence d'une dépendance, contraste avec la décoration sophistiquée de son intérieur, paré de soie et de velours bleus et de sculptures dorées, pourtant tout de faux-semblant. Il est inauguré en 1780, dix ans après l'ouverture du « Grand Théâtre », comme on nomme alors l'Opéra royal du château de Versailles.

Cette petite salle de comédie est pour la Reine un lieu secret, loin de la cour de Versailles et de ses tourments. Elle vient jouer elle-même la comédie, au sein d'une troupe réduite à son entourage intime, en souvenir de son goût, depuis l'enfance, pour le théâtre et la déclamation. On y interprète les auteurs à la mode, certains d'entre eux, comme Beaumarchais, étant même interdits à la cour. La scène, deux fois plus vaste que la salle, ainsi que la machinerie, complexe et des plus modernes, sont l'œuvre du machiniste Boullet, de l'Opéra de Paris.

Le théâtre de Trianon est épargné lors de la Révolution française, jugé sans valeur. Plusieurs reines et impératrices, Marie-Louise, Marie-Amélie et Eugénie, se sont, au cours du XIXe siècle, approprié le lieu, devenu en quelque sorte l'apanage des femmes. Affecté au musée, il est très peu visité et, après quelques campagnes de restauration, est resté intact jusqu'à aujourd'hui, y compris sa machinerie, exemplaire quasi unique du XVIIIe siècle.

Thomas Jefferson

Thomas Jefferson, Charles Willson Peale, Philadelphie, 1791.
Thomas Jefferson, Charles Willson Peale, Philadelphie, 1791.

Thomas Jefferson, né le à Shadwell (colonie de Virginie) et mort le à Monticello (Virginie), est un homme d'État américain, troisième président des États-Unis, en fonction de 1801 à 1809. Il est également secrétaire d'État des États-Unis entre 1790 et 1793 et vice-président de 1797 à 1801.

Né au sein d'une famille d'origine britannique, il fait ses études en Virginie. Il sort diplômé du collège de William et Mary et exerce un temps les fonctions de magistrat, défendant parfois des esclaves cherchant à recouvrer leur liberté. Durant la révolution américaine, il représente la Virginie au Congrès continental et participe activement à la rédaction de la Déclaration d'indépendance des États-Unis en 1776 ; il est également à l'origine de la loi sur la liberté religieuse et sert en tant que gouverneur de son État pendant la guerre contre les Anglais de 1779 à 1781. Jefferson occupe ensuite le poste d'ambassadeur en France de 1785 à 1789 puis devient le premier secrétaire d'État des États-Unis sous la présidence de George Washington. Au côté de James Madison, il fonde le Parti républicain-démocrate qui s'oppose au Parti fédéraliste quant à la politique du pays et conteste la position du gouvernement au sujet des lois sur les étrangers et la sédition.

Tōdai-ji

Le Daibutsu-den (salle du Bouddha) du Tōdai-ji, qui abrite la statue colossale en bronze de 14,73 mètres représentant Vairocana.
Le Daibutsu-den (salle du Bouddha) du Tōdai-ji, qui abrite la statue colossale en bronze de 14,73 mètres représentant Vairocana.

Le Tōdai-ji (東大寺?, littéralement « Grand temple de l’est »), de son nom complet Kegon-shū daihonzan Tōdai-ji (華厳宗大本山東大寺?), est un temple bouddhiste situé à Nara au Japon. Il est le centre des écoles Kegon et Ritsu, mais toutes les branches du bouddhisme japonais y sont étudiées et le site comprend de nombreux temples et sanctuaires annexes. Dans l’enceinte se trouve la plus grande construction en bois au monde, le daibutsu-den (大仏殿?, Salle du Grand Bouddha), qui abrite une statue colossale en bronze du bouddha Vairocana appelée Daibutsu (大仏?), c'est-à-dire « Grand Bouddha ». Le bâtiment, d’une largeur de huit travées de piliers (soit 57 mètres), est de plus aux deux tiers plus petit que le temple originel qui en comprenait douze.

De nombreux bâtiments secondaires ont été groupés tout autour de la Salle du Grand Bouddha sur le flanc de coteau légèrement incliné du mont Wakakusa. Parmi eux, le Kaidan-in (戒壇院?, salle d’ordination), le Shōsō-in (正倉院?), ancien grenier qui fut transformé en entrepôt d’objets d’art et le Hokke-dō (法華堂?), réputé pour sa collection de sculptures du VIIIe siècle. Le rôle du temple est étroitement lié à la fonction impériale, les rites et cérémonies qui s’y déroulent devant protéger le pays et la famille de l’empereur.

Le temple, construit au VIIIe siècle, est détruit et reconstruit presque intégralement deux fois au cours de son histoire, au XIIe et au XVIe siècle. Son édification sous l’égide de l’empereur Shōmu entre 745 et 752 requiert la mobilisation de toutes les ressources du jeune État japonais et grève durablement les finances publiques. Le monumentalisme inédit du projet traduit l’idéal politique de Shōmu, c’est-à-dire un État centralisé fondé sur le bouddhisme. Par la religion, Shōmu compte accroître le contrôle encore lâche de la cour impériale sur les provinces en établissant un vaste réseau de temples à travers tout le pays, réunis sous la coupe du Tōdai-ji. Toutefois, la puissance des temples de Nara devient telle au VIIIe siècle qu’elle donne l’impression de pouvoir même menacer l’hégémonie de la cour, conduisant les empereurs à des mesures fiscales et politiques importantes, notamment le déplacement de la capitale. Le Tōdai-ji ne joue ainsi un rôle politique et religieux prépondérant que durant quelques décennies, son influence déclinant ensuite peu à peu, ce qui entraîne des difficultés majeures pour la gestion de ses domaines répartis dans tout le pays. Toutefois, symbole de l’empereur et de l’État, le Tōdai-ji verra se mobiliser pleinement le gouvernement et la population pour sa reconstruction après les destructions de 1180 et de 1567 en raison de guerres civiles…

Transformations de Paris sous le Second Empire

Le boulevard Haussmann.
Le boulevard Haussmann.

Les transformations de Paris sous le Second Empire ou travaux haussmanniens constituent une modernisation d’ensemble de la capitale française menée à bien de 1852 à 1870 par Napoléon III et le préfet Haussmann.

Le projet a couvert tous les domaines de l’urbanisme, aussi bien au cœur de Paris que dans ses quartiers extérieurs : rues et boulevards, réglementation des façades, espaces verts, mobilier urbain, égouts et réseaux d’abduction d’eau, équipements et monuments publics.

Violemment critiquée par certains de ses contemporains, oubliée pendant une partie du XXe siècle puis réhabilitée par le discrédit de l’urbanisme d’après-guerre, cette œuvre conditionne toujours l’usage quotidien de la ville par ses habitants. Elle a posé le fondement de la représentation populaire de la capitale française à travers le monde en superposant au vieux Paris et à ses ruelles pittoresques un Paris moderne fait de grands boulevards et de places dégagées.

Viaduc de Millau

Le viaduc de Millau est un pont à haubans autoroutier franchissant la vallée du Tarn, dans le département de l'Aveyron, en France. Il franchit une brèche de 2 460 mètres de longueur et de 270 mètres de profondeur au point le plus haut, dans un panorama de grande qualité et avec des vents susceptibles de souffler à plus de 200 km/h.

Dernier maillon de l’autoroute A75 permettant de relier Clermont-Ferrand à Béziers, ce projet a nécessité treize ans d'études techniques et financières. Les études ont commencé en 1988 et l’ouvrage a été inauguré le , seulement trois ans après la pose de la première pierre. Conçu par Michel Virlogeux et ses équipes pour ce qui concerne le tracé et les principes de franchissement, l’ouvrage a été dessiné par l’architecte Norman Foster. D’un coût de 320 millions d’euros, il a été financé et réalisé par le groupe Eiffage dans le cadre d’une concession, la première de ce type puisque sa durée est de 75 ans...

Bons articles (liste indicative)

Abbatiale Notre-Dame de Mouzon

Vue générale extérieure.
Vue générale extérieure.

L'abbatiale Notre-Dame de Mouzon est l'ancienne église de l'abbaye de Mouzon, dans les Ardennes en France.

L'évolution de cette abbatiale au Moyen Âge est liée aux reliques abritées en ce lieu, notamment celles de saint Victor et de saint Arnoul. Objet d'un culte ostentatoire, ces reliques deviennent sources de revenus matériels. L'affluence des pèlerins impose la construction de cet édifice, au XIIe siècle et XIIIe siècle, qui s'inspire des premières constructions de style gothique, mais en annonce déjà, par certains choix techniques, une deuxième génération. Les dimensions relativement réduites du lieu, comparé à ces vaisseaux de pierre que sont les grandes cathédrales, permettent aux visiteurs d'embrasser sans peine du regard toute l'enveloppe de l'église, avec à l'intérieur des différences d'intensité dans la lumière donnant du relief aux éléments d'architecture et au mobilier religieux. La présence d'un reclusoir à quelques mètres du chœur de l'abbatiale est également un témoignage de la diversité des formes qu'emprunte alors la vie religieuse en Occident.

Au début du XVIIIe siècle, un orgue y est mis en place par Christophe Moucherel ainsi qu'un maître-autel de style baroque. Lors de la Révolution, le bâtiment est préservé par la commune, malgré la dissolution de la communauté monastique, en devenant l'église paroissiale.

Cette église est cependant l'objet d'une certaine désaffection et d'un manque d'entretien qui la fragilise. Mais elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques dès l'émission de la première liste des monuments ainsi protégés, la liste de 1840. De 1855 à 1890, elle bénéficie d'une importante campagne de restauration. Ces travaux, souhaités par Prosper Mérimée, sont menés sous la houlette de l'architecte Émile Boeswillwald. Ils permettent de sauvegarder le bâtiment. Néanmoins, la façade occidentale est profondément modifiée.

Abbaye de Beaugerais

Vue générale des restes de l'église abbatiale (façade nord-ouest).
Vue générale des restes de l'église abbatiale (façade nord-ouest).

L'abbaye de Beaugerais (ou abbaye de Baugerais) est une ancienne abbaye cistercienne, située sur le territoire de l'actuelle commune de Loché-sur-Indrois, dans le département d'Indre-et-Loire, en France.

Fondée au milieu du XIIe siècle par un ermite qui bénéficie de l'appui des augustins de Sainte-Barbe-en-Auge (Mézidon-Canon, département du Calvados), elle passe très vite sous le contrôle des cisterciens de l'abbaye de Louroux ; s'ensuivent alors deux siècles de richesse, grâce aux nombreux dons des seigneurs et des riches propriétaires, mais Beaugerais est implantée dans une zone géographique où abbayes et prieurés sont déjà nombreux, ce qui occasionne certains « conflits de voisinage ». Dès la première moitié du XIVe siècle, la situation change du tout au tout : arrêt des dons, nécessité pour l'abbaye de participer financièrement à la guerre de Cent Ans, pillage et possible destruction partielle des bâtiments par les Anglais dans les années 1360, ou en tout cas réaménagement en profondeur des bâtiments avec construction d'une nouvelle abbatiale. Un siècle plus tard, l'abbaye de Beaugerais passe sous le régime de la commende, l'un de ses plus célèbres abbés étant au XVIIe siècle Michel de Marolles. Elle se redresse temporairement, ses bâtiments sont reconstruits mais le nombre de ses moines diminue inexorablement. Lorsque survient la Révolution française, ils ne sont plus que deux. L'abbaye est vendue comme bien national en 1792 et la plupart des bâtiments détruits moins de dix ans plus tard.

Au XXIe siècle, il ne reste des bâtiments de Beaugerais que la nef de la première abbatiale amputée de l'une de ses travées — le chœur et le transept ont disparu —, quelques pans de murs attribuables à une seconde abbatiale et une toute petite partie du cloître. Ces vestiges sont inscrits au titre des monuments historiques.

Abbaye de Mozac

Façade de l’abbatiale.
Façade de l’abbatiale.

L’abbaye Saint-Pierre et Saint-Caprais de Mozac, ou plus communément appelée abbaye de Mozac, est l’une des plus anciennes et des plus importantes abbayes de Basse-Auvergne. Située à Mozac (près de Riom dans le Puy-de-Dôme), elle est fondée à la fin du VIIe siècle et régie dès l’origine par la règle de saint Benoît. Elle est rattachée à l’abbaye de Cluny en 1095 et porte le titre d’« abbaye royale » (sous la protection du roi de France). Les moines la quittent à la Révolution française et l’abbatiale devient l’église paroissiale unique du village de Mozac en 1790.

L’église abbatiale et les bâtiments conventuels autour de l’ancien cloître sont un haut-lieu de l’architecture romane et sont classés monuments historiques. L’abbaye est inscrite dans le « Grand itinéraire culturel européen » comme un des sites clunisiens emblématiques, label décerné par le Conseil de l’Europe à la Fédération des sites clunisiens dont fait partie la commune de Mozac…

Abbaye de Sainte-Marie-au-Bois

Sainte-Marie-au-Bois est une ancienne abbaye de l’ordre des chanoines réguliers de Prémontré, située sur la commune de Vilcey-sur-Trey, Meurthe-et-Moselle, France, édifiée près d’une source, au fond d’une petite vallée où coule un affluent du Trey. Longtemps considérée comme la plus ancienne implantation de l’ordre de Prémontré en Lorraine, elle a pour abbé au début du XVIIe siècle Servais de Lairuelz, qui conduit la réforme de son ordre, d’abord en Lorraine puis au-delà. Au début de la Première Guerre mondiale, l’écrivain et poète français Charles Péguy séjourne dans l’ancienne abbaye, devenue une ferme. Aujourd’hui, ses vestiges remarquables font de Sainte-Marie-au-Bois un rare témoin architectural de l’ordre de Prémontré au XIIe siècle.

Abbaye de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu

Façace de l'abbaye.
Façace de l'abbaye.

L'abbaye de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu est l'abbatiale de l'ancienne abbaye fondée au IXe siècle par des moines bénédictins et située à Saint-Philbert-de-Grand-Lieu en France.

L'abbatiale, édifice de style carolingien, a accueilli un temps le corps de saint Philibert dont la commune tirera son nom. Suite à l'attaque du site par les Normands, les moines s'enfuient avec le corps du saint et se réfugient à Tournus. La communauté se reforme alors pour fonder un prieuré. Utilisée au XIXe siècle comme marché couvert, l'abbatiale ne sert alors plus à la célébration du culte. Des fouilles mettent à jour le sarcophage du saint et l'édifice est classé au titre des Monuments historiques en 1896. L'abbatiale est réaffectée au culte depuis 1936. C'est aujourd'hui l'un des monuments importants du pays de Retz ouvert aux visiteurs.

Abbaye Notre-Dame du Bec

Abbaye Notre-Dame du Bec
Abbaye Notre-Dame du Bec

L’abbaye Notre-Dame du Bec est une abbaye catholique bénédictine faisant aujourd’hui partie de la congrégation de Sainte-Marie de Mont-Olivet et située au Bec-Hellouin, près de Brionne, dans le département de l’Eure. Elle a été fondée en 1034 par Herluin, chevalier du comte Gilbert de Brionne.

Avec l’arrivée de l’italien Lanfranc de Pavie, prieur et maître de l’école monastique, puis d’Anselme de Cantorbéry, le Bec devient l’un des principaux foyers de la vie intellectuelle du XIe siècle : le futur pape Alexandre II y étudie vers 1050 ainsi que nombre de futurs légats et évêques.

Depuis près de 1 000 ans, l’abbaye du Bec est liée par l’histoire à la cathédrale de Cantorbéry, à qui elle a donné trois archevêques…

Abbaye Notre-Dame du Val

Vue des bâtiments restants
L’abbaye Notre-Dame du Val est une ancienne abbaye cistercienne située sur le territoire des communes de Mériel et Villiers-Adam dans le Val-d’Oise, à trente kilomètres au nord de Paris. Elle est la plus ancienne fondation cistercienne d’Île-de-France, dès 1125, soit plus d’un siècle avant les abbayes voisines de Royaumont et de Maubuisson. Devenue carrière de pierres et ruinée en 1822 puis en 1845, il en subsiste aujourd’hui plusieurs bâtiments dont un des plus beaux dortoirs monastiques médiévaux de France et une galerie du cloître. L’abbaye du Val est classée monument historique depuis 1947 pour le bâtiment des moines, et depuis 1965 pour les autres corps de bâtiment. Le domaine d’une superficie de cent-vingt hectares à l’orée de la forêt de L’Isle-Adam constitue un site inscrit depuis 1950.

Abbaye Saint-Wandrille de Fontenelle

Détail architectural de l'abbaye de Saint-Wandrille de Fontenelle, décembre 2004
Détail architectural de l'abbaye de Saint-Wandrille de Fontenelle, décembre 2004

L’abbaye Saint-Wandrille, anciennement abbaye de Fontenelle, est une abbaye bénédictine de la congrégation de Solesmes située sur l'ancienne commune de Saint-Wandrille-Rançon au sein de la commune nouvelle de Rives-en-Seine, dans le département de la Seine-Maritime, en région Normandie. Fondée en 649, l'abbaye a connu une longue histoire marquée par trois grandes périodes de saccages et de destructions : celles liées aux incursions des Vikings, puis celles engendrées par les guerres de Religion, et enfin celles consécutives à la Révolution française. C'est encore aujourd'hui une abbaye de moines bénédictins.

L'abbaye fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862 et par arrêtés des et .

Achilleion

L’Achilleion en 1932.
L’Achilleion en 1932.

L’Achilleion ou Achilléon (en grec moderne : Αχίλλειο ou Αχίλλειον) est un palais néoclassique de style pompéien situé en périphérie du village de Gastouri, dans le dème d’Achilleio, sur l’île grecque de Corfou.

Construit en 1889-1891 en l’honneur du héros homérique Achille par l’impératrice Élisabeth d’Autriche-Hongrie (plus connue sous le nom de « Sissi »), il est racheté par le Kaiser Guillaume II d’Allemagne en 1907 puis occupé par les troupes françaises et serbes, qui en font un hôpital militaire pendant la Première Guerre mondiale.

Après la signature du traité de Versailles, l’Achilleion est nationalisé par l’État grec en guise de réparations de guerre. Occupé par les troupes de l’Axe pendant la Deuxième Guerre mondiale, il est rendu à la Grèce à la Libération puis transformé en casino et en musée en 1962. Aujourd’hui, même si la résidence accueille sporadiquement des sommets européens (comme lors de la signature du traité de Corfou en 1994), c’est surtout un musée dédié à ses deux plus célèbres propriétaires.

Allées de Tourny (Périgueux)

La préfecture de la Dordogne, sur les allées de Tourny à Périgueux.
La préfecture de la Dordogne, sur les allées de Tourny à Périgueux.

Les allées de Tourny sont des allées situées dans le centre-ville de Périgueux, dans le département français de la Dordogne.

Leur histoire remonte au XVIIIe siècle, lorsque l'intendant Louis-Urbain-Aubert de Tourny les crée entre 1743 et 1748. En 1909, le monument aux morts des mobiles de la Dordogne est construit dans sa partie orientale, dénommée « esplanade du Souvenir » en 1997. Les allées sont classées comme site d'intérêt pittoresque depuis 1950. Depuis les années 1980, elles accueillent différentes manifestations.

Anfield

Le mythique "Kop of Anfield" - tribune accueillant les supporters les plus fervents du Liverpool FC - tel qu'on peut le voir en parcourant "Anfield Road", la rue qui mène au stade du même nom.
Le mythique "Kop of Anfield" - tribune accueillant les supporters les plus fervents du Liverpool FC - tel qu'on peut le voir en parcourant "Anfield Road", la rue qui mène au stade du même nom.

Anfield est un stade de football situé à Liverpool, en Angleterre. Construit en 1884, il est d'abord l'enceinte d'Everton. En 1892, Everton quitte Anfield pour Goodison Park et le Liverpool Football Club est créé pour jouer à Anfield. Parfois appelé Anfield Road, il est resté plus d'un siècle plus tard le terrain du Liverpool Football Club.

Anfield a dû être reconstruit plusieurs fois pour améliorer la sécurité des spectateurs et suite aux deux tragédies qui ont touché le club des Reds. Sa capacité actuelle est de 45 522 places, toutes assises. Le stade est célèbre pour la ferveur de ses supporteurs et le chant You'll Never Walk Alone.

Des matchs de compétitions nationales et internationales ont eu lieu à Anfield. Le stade a accueilli des rencontres du championnat d'Europe de football 1996, des équipes nationales de football anglaise et galloise, et des matchs de Coupe d'Angleterre de football en terrain neutre.

Anfield est desservi par des trains et des bus mais les places de parking sont peu nombreuses. Le stade pourrait disparaître en cas de la construction du Stanley Park Stadium.

Architecture acadienne

Le château Albert, dessiné par Nazaire Dugas en 1906, et la station-service Irving Oil, conçue par Samuel Roy en 1939.
Le château Albert, dessiné par Nazaire Dugas en 1906, et la station-service Irving Oil, conçue par Samuel Roy en 1939.

On appelle architecture acadienne un style d’architecture traditionnelle utilisé par les Acadiens, surtout dans les provinces maritimes du Canada, et, par extension, l’architecture en général faite par les Acadiens.

Fondée en 1604, l’Acadie voit se développer une architecture d’inspiration française adaptée aux conditions climatiques et aux matériaux locaux. Plus tard, des techniques de construction amérindiennes sont utilisées, surtout pour améliorer l’isolation des maisons. Durant le déportation des Acadiens, entre 1755 et 1763, la plupart des constructions acadiennes sont démolies. Durant plusieurs années, les maisons, construites à la hâte, sont de piètre qualité. Malgré l’amélioration des conditions de vie, l’architecture reste simple jusqu’au milieu du XIXe siècle. Les traces d’inspiration française s'effacent alors progressivement devant les influences américaine et anglaise. C'est alors que les premiers architectes acadiens commencent leur carrière…

Architecture sous la dynastie Song

La pagode Liuhe, ou pagode des Six Harmonies, à Hangzhou, 60 m de hauteur, érigée en 1156 et complètement construite en 1165.
La pagode Liuhe, ou pagode des Six Harmonies, à Hangzhou, 60 m de hauteur, érigée en 1156 et complètement construite en 1165.

L'architecture sous la dynastie Song (960-1279) s'appuie sur les réussites de ses prédécesseurs. L'architecture chinoise durant la période de la dynastie Song se caractérise par ses pagodes bouddhistes, ses grands ponts en pierre et en bois, ses tombeaux somptueux et l'architecture de ses palais. Bien que les traités architecturaux existent auparavant, cette période de l'histoire de la Chine voit fleurir un certain nombre de travaux plus matures, décrivant les dimensions et les matériaux. Ils sont également mieux organisés. En plus des exemples de construction encore existants, les illustrations et dessins de l'architecture Song qui ont été publiés dans des livres aident également les historiens à comprendre les nuances architecturales de cette période.

Les professions d'architecte, artisan, charpentier et ingénieur de structure ne sont pas considérées comme des professions majeures par rapport aux fonctionnaires confucianistes de la Chine pré-moderne. Les connaissances architecturales sont transmises par voie orale depuis des milliers d'années en Chine, traditionnellement entre artisans de pères en fils. Toutefois, il existe des agences et des écoles gouvernementales pour la construction et l'ingénierie. Les manuels d'architecture de la période Song aident non seulement un grand nombre d'ateliers privés, mais aussi les employés du gouvernement chargés de recruter les artisans pour le gouvernement central.

Arsenal des galères

L'Arsenal des galères fut construit par Colbert dans la deuxième moitié du XVIIe siècle pour accueillir et armer les galères du roi Louis XIV, à Marseille, important port de guerre français sur la Méditerranée. Il fut établi sur un site occupé depuis le XIIIe siècle de façon discontinue par les galères des rois de Naples puis de France au temps des guerres d'Italie. Il ne fut en réalité pleinement opérationnel que moins de cent ans, les galères perdant au début du XVIIIe siècle leur rôle dans les marines de guerres au profit des vaisseaux.

L'Arsenal accueillit jusqu'en 1748 les condamnés aux travaux forcés, les galériens. Il était situé sur les rives Est et Sud du Vieux-Port et, bien qu'aujourd'hui il n'en reste pratiquement rien, son emplacement marque encore l'urbanisme de la ville.

Basilique de Damous El Karita

Photo de la basilique vue de l'ouest.
Basilique de Damous El Karita vue de l'ouest

La basilique de Damous El Karita est une basilique chrétienne tunisienne en ruines datant de l'Antiquité tardive et de l'époque byzantine. Elle est située sur le plateau de l'odéon au sein du site archéologique de Carthage.

Complexe architectural chrétien le plus important connu au sein de la capitale de l'Afrique proconsulaire, il est selon Noël Duval à la fois l'un des « plus célèbres monuments paléochrétiens » mais aussi l'un des « plus maltraités et mal connus ». Le complexe architectural a en effet constitué l'un des ensembles cultuels chrétiens les plus conséquents de l'Afrique du Nord de l'Antiquité tardive et alto-médiévale. Outre deux églises, l'ensemble a comporté au moins un martyrium, des hypogées et une rotonde souterraine à l'interprétation complexe et qui fait débat.

Il s'agit du premier monument chrétien découvert à Carthage mais l'ensemble a été fouillé « incomplètement [et] dans des conditions désastreuses » selon Noël Duval. Si la construction est dégagée à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle par le père Alfred Louis Delattre, la fouille du complexe n'a jamais été achevée ; des études partielles ont encore eu lieu à la fin des années 1990 sur la rotonde par une étude tuniso-autrichienne sous la direction d'Heimo Dolenz...

Bataille de Trois-Rivières

Monument du lieu historique national de la bataille-de-Trois-Rivières.

La bataille de Trois-Rivières eut lieu le lors de l'Invasion du Canada par les patriotes américains, une campagne militaire visant à inclure une 14e colonie à la Révolution américaine. Il s'agit donc d'une bataille de la guerre d'indépendance des États-Unis, qui opposa les troupes britanniques du lieutenant-colonel Simon Fraser à une colonne de l'armée continentale américaine du brigadier-général William Thompson. Elle avait pour but, pour les Américains, de stopper l'avancée des Britanniques suite à la levée du siège de Québec au début du mois de mai 1776.

Grâce à une ruse d'un fermier local, Antoine Gauthier, les troupes britanniques furent averties des intentions des Américains et purent se préparer à leur venue, alors que ces derniers furent quant à eux retardés par le détour que leur fit faire Gauthier. Suite à cette bataille, les Américains furent acculés à une retraite désorganisée qui permit entre autres la capture du brigadier-général Thompson. Les forces américaines, menées par le brigadier-général John Sullivan, battirent en retraite vers le Fort Saint-Jean, puis vers le Fort Ticonderoga, ce qui mit fin à l'invasion.

Il s'agit de la dernière bataille de la guerre d'Indépendance à avoir eu lieu sur le sol québécois. Son site a été désigné en 1920 lieu historique national par la commission des lieux et monuments historiques du Canada.

Behemoth (Canada's Wonderland)

Le lift hill et la première descente de Behemoth
Le lift hill et la première descente de Behemoth

Behemoth est une attraction de type montagnes russes en métal du parc Canada's Wonderland, situé à Vaughan, en Ontario, au Canada. Ce sont des hyper montagnes russes conçues et développées par le constructeur suisse Bolliger & Mabillard. Behemoth détenait les titres des montagnes russes les plus hautes et les plus rapides du Canada jusqu'en 2012 avec l'ouverture de Leviathan, des montagnes russes également produites par Bolliger & Mabillard et construites à l'autre bout de Canada's Wonderland.

Après une année et demie de préparation et de construction, l'attraction ouvre en mai 2008. Avec ses grandes vitesses, sa hauteur de 70 mètres et des changements rapides de direction, c'est l'une des attractions offrant le plus de sensations fortes à Canada's Wonderland. Behemoth a aussi l'un des plus grands débits de passagers du parc.

Les wagons sont des prototypes, les premiers sur des montagnes russes de ce genre, caractérisés par des rangées arrière surélevées et une disposition en « V » des sièges, ce qui garantit à tous les passagers une vue dégagée. La durée du parcours est d'environ trois minutes et les trains atteignent une vitesse maximale de 123,9 km/h en 3,9 secondes pendant la première descente. Elle est suivie de cinq bosses, d'un demi-tour et de deux hélices.

Belvédère (Petit Trianon)

Belvédère du Petit Trianon
Belvédère du Petit Trianon

Le Belvédère est une fabrique de style néoclassique, érigée entre 1778 et 1781 par Richard Mique, pour la reine de France Marie-Antoinette, au sein du Jardin anglais du Petit Trianon, dans le parc du château de Versailles.

Petit pavillon d'architecture octogonale, il fait partie des fabriques disposées dans le nouveau jardin du Petit Trianon par l'architecte de la Reine et sert de salon de musique. Il est flanqué d'un rocher artificiel d'où jaillit une cascade et est entouré de montagnes en miniature, l'ensemble composant un jardin alpin. Il est gardé par huit sphinges de pierre, sculptées par Joseph Deschamps. Ce dernier est aussi à l'origine de la décoration des huit façades, dont les bas-reliefs sont une allégorie aux quatre saisons et dont les frontons sont ornés des attributs de la chasse et du jardinage. Le salon intérieur est luxueusement décoré, les arabesques peintes sur du stuc représentent des scènes de la nature, le sol est pavé de marbre et le plafond, œuvre de Jean-Jacques Lagrenée, évoque des angelots évoluant dans un ciel bleu.

Endommagés par deux siècles de dégradations et d'altérations, le belvédère et le rocher retrouvent en 2012 leur état d'Ancien Régime, à la suite d'une restauration complète du jardin alpin. Classé avec le château de Versailles et ses dépendances au titre des monuments historiques par la liste de 1862 et par arrêté du 31 octobre 1906, il est accessible au public dans le cadre du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, au sein du Domaine de Marie-Antoinette.

Blockhaus d'Éperlecques

Photographie aérienne du blockhaus en 1944 ou 1945.
Photographie aérienne du blockhaus en 1944 ou 1945.

Le blockhaus d'Éperlecques (également appelé « bunker de Watten ») est un bunker de la Seconde Guerre mondiale situé dans la forêt d'Éperlecques appartenant à la commune du même nom dans le département français du Pas-de-Calais. De nom de code Kraftwerk Nord West, il fut construit par l'Allemagne nazie de 1943 à 1944 pour servir de base de lancement aux missiles V2 visant Londres et le Sud de l'Angleterre.

Construit pour accueillir plus de 100 missiles à la fois et en lancer 36 par jour, le blockhaus aurait abrité une usine d'oxygène liquide et une gare protégée des bombes permettant d'approvisionner le site en fusées et en ravitaillement depuis les usines de production en Allemagne. Il fut construit par des travailleurs forcés issus des camps de concentration ou de travail ainsi que par des Français enrôlés de force.

Le blockhaus ne fut jamais achevé du fait des bombardements répétés des Britanniques et des Américains dans le cadre de l'opération Crossbow. Les attaques causèrent des dégâts importants et l'empêchèrent d'être utilisé dans son rôle initial ; une partie du bâtiment fut transformée en usine de production d'oxygène liquide. Le site fut capturé par les Alliés au début du mois de septembre 1944 même si son but réel ne fut découvert qu'après la fin de la guerre. Le blockhaus est classé monument historique français depuis 1986. En 2012, c'est un musée qui présente le site et le programme balistique allemand.

Bregille

De haut en bas et de gauche à droite : vue générale de la colline depuis le fort de Chaudanne, voiture du funiculaire de Bregille, vue de Bregille village, la rue du fort de Bregille et une tour HLM du quartier.
De haut en bas et de gauche à droite : vue générale de la colline depuis le fort de Chaudanne, voiture du funiculaire de Bregille, vue de Bregille village, la rue du fort de Bregille et une tour HLM du quartier.

Bregille est un quartier de la ville française de Besançon situé sur la rive droite du Doubs, limitrophe du centre historique à l'ouest, du quartier des Clairs-Soleils au nord et des Chaprais au nord-est. Il s'est développé sur la colline de Bregille, qui culmine à 458 mètres, soit près de 200 mètres en amont de la rivière. Au recensement de 1999, il comptait environ 3 100 habitants, appelés Bregillots.

À l'origine, le quartier de Bregille est un village prospère, appartenant au clergé de Besançon. Peu à peu, le modeste hameau se développe, notamment grâce à la vigne au XVIe siècle, mais aussi et surtout grâce à l'industrie dans le secteur des Prés-de-Vaux au début du XIXe siècle. Cependant, le site est de nombreuses fois sinistré au cours de conflits opposant la ville de Besançon à des rivaux tels que les Écorcheurs, ou encore les Autrichiens, en 1814, ce qui trouble fortement son développement. Après avoir été utilisé pour ses ressources en eau alimentant la ville, le secteur se reconvertit dans la construction de salins, connus dans la région et la France entière, accessibles notamment par le funiculaire de Bregille. Aujourd'hui, Bregille est un quartier qui garde un caractère champêtre et vivant, et qui est essentiellement une zone résidentielle et forestière.

Le quartier comporte un grand nombre de villas cossues, ainsi que quelques monuments tels que le château de la Juive, l'église Sainte-Jeanne-d'Arc, les forts de Bregille et de Beauregard ou encore le cimetière juif de la ville. Le secteur dispose d'un environnement exceptionnel et diversifié, avec notamment le lieu-dit du Grand Désert, et de nombreux sentiers pédestres, qui offrent une promenade au cœur de la forêt de Bregille.

Capitole de l'État d'Oregon

Le Capitole de l'État d'Oregon.
Le Capitole de l'État d'Oregon.

Le Capitole de l’État d’Oregon (en anglais Oregon State Capitol) aux États-Unis est le bâtiment abritant l'assemblée législative, les bureaux du gouverneur, du secrétaire d'État et du Trésorier de l'État d'Oregon. Il se situe dans la ville de Salem, capitale de l'État. Le bâtiment actuel, construit pendant la Grande Dépression entre 1936 et 1938 et agrandi en 1977, est le troisième bâtiment abritant le gouvernement de l'État à Salem. Les deux précédents ont été détruits par le feu, l'un en 1855 et l'autre en 1935.

C'est la société d'architectes de New York Trowbridge & Livingston qui a conçu cet immeuble Art déco en association avec Francis Keally. La plus grande partie des murs intérieurs et extérieurs sont en marbre. Le bâtiment a été enregistré au Registre national des lieux historiques en 1988. L'agence gouvernementale des travaux publics PWA finança partiellement la construction du bâtiment. La partie centrale du bâtiment qui possède un dôme de 51 mètres de haut coûta 2,5 millions de dollars alors que les ailes dont la superficie atteint 21 716 m2 ont couté 12,5 millions de dollars. Les jardins entourant le bâtiment abritent des œuvres d'art, des fontaines et des végétaux notamment les emblèmes de l'État : le pin de l'Oregon et le Mahonia à feuilles de houx appelé Oregon-grape aux États-Unis.

Cathédrale Notre-Dame de Constance

Cathédrale Notre-Dame de Constance (vue générale).
Cathédrale Notre-Dame de Constance (vue générale).

La cathédrale Notre-Dame de Constance est l'ancien siège de l'évêché de Constance, en Allemagne. La première construction de l'édifice remonte aux premiers temps de la création du siège épiscopal, vers l'an 600, et est mentionnée pour la première fois en l'an 780. Elle fut pendant douze siècles le siège de l'évêque de Constance et accueillit les débats du Concile de Constance (1414-1418). Depuis la disparition de l'évêché de Constance en 1821, la cathédrale est utilisée comme église paroissiale.

D'un point de vue architectural, il s'agit d'une des plus grandes églises romanes du sud-ouest de l'Allemagne. Cette basilique, construite sur un plan en forme de croix latine (composée d'une nef de neuf travées flanquée de collatéraux, d'un transept saillant et d'une abside à plan carré), fut consacrée en 1089. La construction romane a évolué dans le style gothique avec le large bloc de la tour de l'ouest, comprenant le portail occidental (XIIe – XVe siècle), la rangée de chapelles annexes (XVe siècle), et plus particulièrement le sommet néo-gothique de la tour, datant seulement du XIXe siècle.

La rotonde de Saint-Maurice, de style roman, comportant un Saint-Sépulcre du gothique primitif, est un lieu important de pèlerinage sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle (le Schwabenweg, ou route souabe). La cathédrale, plus haut bâtiment de la vieille ville, à la silhouette facilement reconnaissable, se détache comme le symbole de la cité.

L'ameublement des époques gothique et romane subsiste seulement ponctuellement ; à l'intérieur de l'église le mobilier des époques baroque, classique et néo-gothique se superpose. Les saints patrons de la basilique sont la Vierge Marie et les patrons de l'ancien évêché de Constance, saint Pélage et Conrad de Constance.

Cathédrale Notre-Dame du Havre

Vue générale de l’édifice.
Vue générale de l’édifice.

La cathédrale Notre-Dame du Havre ou cathédrale Notre-Dame-de-Grâce du Havre (anciennement : église Notre-Dame du Havre de Grâce, avant d’être élevée au rang de cathédrale en 1974) est un bâtiment gothique et de style renaissance construit aux XVIe et XVIIe siècles, avec une façade baroque achevée au cours du deuxième quart du XVIIIe siècle. C’est le plus ancien édifice du centre-ville du Havre (classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO) et l’un des seuls rescapés des destructions de la Seconde Guerre mondiale — après restauration et reconstruction partielle —, qui témoigne de l’histoire de la ville et des guerres qui l'ont touchée.

La dédicace de la cathédrale Notre-Dame du Havre a lieu le 7 décembre (si le 7 décembre tombe un dimanche, alors la fête est avancée au 6 décembre, comme le prévoit le missel), la veille de l’Immaculée conception, bien qu’en général, elle soit fêtée le lendemain, pendant la messe de l’Immaculée conception, en présence de l’évêque du Havre (le , les 35 ans du diocèse et le 35e anniversaire de la consécration de Notre-Dame du Havre en cathédrale ont été fêtés).

Cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Privat de Mende

Basilique-cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Privat de Mende (vue générale).
Basilique-cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Privat de Mende (vue générale).

La basilique-cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Privat de Mende est le siège épiscopal du diocèse de Mende. Située dans le centre-ville de la préfecture de la Lozère, elle est classée monument historique depuis 1906. Il s’agit du seul édifice pleinement gothique de l’ensemble du département.

L’église, dont la construction fut décidée dans les années 1360 par le pape Urbain V, a succédé à trois autres sanctuaires, le premier d’époque mérovingienne, le deuxième préroman, l’avant-dernier roman. Richement décorée, elle fut victime des troubles des guerres de religion et dut être en grande partie reconstruite au début du XVIIe siècle ; elle sera achevée au XIXe siècle par l’adjonction d’un portail néo-gothique…

Cathédrale Sainte-Élisabeth de Košice

Vue d'ensemble de la cathédrale, avec la chapelle Saint Michel.
Vue d'ensemble de la cathédrale, avec la chapelle Saint Michel.

La cathédrale Sainte-Élisabeth (slovaque : Dóm svätej Alžbety, hongrois : Szent Erzsébet-főszékesegyház, allemand : Dom der Heiligen Elisbeth) est la plus grande église de Slovaquie avec une superficie de 1 200 m2 et une capacité de 5 000 personnes. Située à Košice, c'est en outre la cathédrale gothique de style occidental la plus à l'est d'Europe. Dédiée à sainte Élisabeth de Hongrie, elle se situe au centre de la rue Hlavná, qui s'élargit au niveau de l'église, ce qui lui donne sa forme oblongue caractéristique. C'est l'église principale de l'archidiocèse de Košice et l'église paroissiale de la paroisse Sainte-Élisabeth de Košice. La construction eut une influence certaine sur les édifices des villes des environs comme Prešov, Bardejov, Sabinov, Rožňava mais également sur l'architecture religieuse de certaines églises de Pologne et de Transsylvanie (Sibiu, Braşov à Cluj).

La cathédrale gothique de Košice est composée d'un sanctuaire, de cinq parties fermées, de deux tours, d'une sacristie avec étage au nord et de deux chapelles ainsi que d'un vestibule du côté sud. La disposition intérieure est unique. La nef principale et quatre nefs secondaires croisent en leurs centres le transept qui est de même hauteur et largueur que la nef principale avec laquelle il forme une croix grecque. Cela crée au milieu de la cathédrale un espace central volumineux et de l'extérieur trois frontons d'égales dimensions munis d'un portail richement décoré qui font partie de l'apogée de l'art de la taille de la pierre au Moyen Âge de l'Europe centrale.

Sa construction s'est étalée sur plus de cent ans des environs de l'an 1380 à 1490. Depuis, elle subit plusieurs rénovations dont la plus importante entre 1877 et 1896 magnifia le style gothique originel. Le complexe englobant la cathédrale, la chapelle Saint-Michel et la tour Urban ont été déclarés monument culturel national en 1970.

Chapelle Saint-Paul de Manhattan

La chapelle Saint-Paul vue depuis Broadway, du côté est.
La chapelle Saint-Paul vue depuis Broadway, du côté est.

La chapelle Saint-Paul (St. Paul's Chapel, en anglais) est un édifice religieux, qui se trouve au sud de Manhattan, dans la ville de New York. Son entrée se trouve à l'est sur Broadway, au numéro 209. Elle appartient à la paroisse de Trinity Church, l'église voisine, dont elle dépend. Construite au XVIIIe siècle, cette chapelle constitue la plus ancienne église de Manhattan encore debout. Comme son nom l'indique, elle est placée sous le patronage de saint Paul, l'un des apôtres de Jésus. Lieu symbolique de l'histoire de la ville, elle échappe aux flammes du Grand Incendie de 1776, et, bien que située à proximité du World Trade Center, elle subit peu de dommages, et sert de lieu de repos pour les pompiers et les secouristes, au moment des attentats du 11 septembre 2001.

Château d'Angers

Vue de la façade sud, la porte des Champs et des fossés-jardins du château.
Vue de la façade sud, la porte des Champs et des fossés-jardins du château.

Le château d'Angers, aussi appelé château des ducs d'Anjou, est situé dans la ville d'Angers, dans le département de Maine-et-Loire, en France.

La forteresse est édifiée sur un promontoire de schiste ardoisier qui domine la Maine. Le site est occupé dès l'Antiquité du fait de sa position défensive stratégique. Par la suite, les comtes d'Anjou y installent leurs demeures, jusqu'à la fin de l'empire Plantagenêt, qui voit le royaume de France conquérir le comté d'Anjou. Louis IX fait construire le château actuel au XIIIe siècle, tandis que les ducs d'Anjou le transforment en résidence seigneuriale au XVe siècle. Yolande d'Aragon y donne naissance à René d'Anjou. Au XVIIe siècle, suite aux troubles des guerres de religion, le roi ordonne la destruction du château, mais seule la partie supérieure des tours est détruite. Il est, par la suite, transformé en prison, puis en garnison et dépôt de munition pendant la Seconde Guerre mondiale. Au début du XXIe siècle, il héberge la tenture de l'Apocalypse, et est un des sites touristiques les plus visités de Maine-et-Loire. Son ouverture au tourisme est gérée par le Centre des monuments nationaux.

Château de Clisson

Vue générale de nuit.
Vue générale de nuit.

Le château de Clisson se situe dans la ville de Clisson, sur un promontoire granitique dominant la rive gauche de la Sèvre nantaise.

Édifié par la puissante famille de Clisson du XIIIe au XVe siècle, ce château fort devient un point stratégique et défensif sur les Marches de Bretagne protégeant la frontière du duché de Bretagne. Le château n'est alors qu'une enceinte polygonale agrémentée de tours défensives. Après la chute des seigneurs de Clisson, le château devient la propriété des ducs de Bretagne puis de leurs descendants. Le duc François II de Bretagne transforme le château en véritable forteresse avec l'adjonction d'une seconde enceinte munie de nombreuses tours défensives couvrant la partie ouest, plus exposée.

Déserté par ses châtelains au milieu du XVIIIe siècle, le château est incendié par les troupes républicaines pendant la guerre de Vendée. Longtemps en ruines, il est en cours de restauration. Le château fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1924 ; les fortifications et terrains d'assiette ont été inscrits en 2004.

Château de Comper

Le château actuel, un manoir de style Renaissance abritant le Centre de l'imaginaire arthurien.
Le château actuel, un manoir de style Renaissance abritant le Centre de l'imaginaire arthurien.

Le château de Comper est situé au nord de la forêt de Paimpont, à trois kilomètres à l'est du bourg de Concoret en France. À l'origine château fort médiéval profitant d'une position stratégique enviable grâce à la protection offerte par le vaste étang et la forêt qui l'entourent, il a connu diverses destructions et reconstructions au fil de son histoire, passant aux mains des barons de Gaël-Montfort, à celles des Laval, des Rieux, des Coligny et des La Trémoïlle. Démantelé en 1598 sur ordre d'Henri IV, il est incendié durant la Révolution française.

Il reste peu de traces de ses parties féodales, le manoir de style Renaissance ayant été reconstruit comme lieu d'habitation au XIXe siècle. Il est le seul des cinq châteaux historiquement liés à la forêt de Paimpont (et donc à la légende arthurienne) subsistant à ce jour, et se retrouve au centre de plusieurs légendes qui en font le lieu de naissance et de résidence de la fée Viviane.

Il abrite les expositions du Centre de l'imaginaire arthurien depuis 1990. Il fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis juin 1996.

Château de Fontainebleau

Château de Fontainebleau en 2011.
Château de Fontainebleau en 2011.

Le château royal de Fontainebleau est un château de styles principalement Renaissance et classique, jouxtant le centre-ville de Fontainebleau (Seine-et-Marne), à une soixantaine de kilomètres au sud-est de Paris, en France. Les premières traces d'un château à Fontainebleau remontent au XIIe siècle. Les derniers travaux furent effectués au XIXe siècle.

Haut lieu de l'Histoire de France, le château de Fontainebleau a été l'une des demeures des souverains français depuis François Ier (qui en fit sa demeure favorite) jusqu'à Napoléon III. Plusieurs rois ont laissé leur empreinte dans la construction et l'histoire du château, qui est ainsi un témoin des différentes phases de l'Histoire de France depuis le Moyen Âge. Entouré d'un vaste parc et voisin de la forêt de Fontainebleau, le château se compose d'éléments de styles médiévaux, Renaissance, et classiques. Il témoigne de la rencontre entre l'art italien et la tradition française exprimée tant dans son architecture que dans ses décors intérieurs. Cette spécificité s'explique par la volonté de François Ier de créer à Fontainebleau une « nouvelle Rome » dans laquelle les artistes italiens viennent exprimer leur talent et influencer l'art français. C'est ainsi que naquit l'École de Fontainebleau, qui représenta la période la plus riche de l'art renaissant en France, et inspira la peinture française jusqu'au milieu du XVIIe siècle, voire au-delà. Napoléon Ier surnomma ainsi le château la « maison des siècles », évoquant ainsi les souvenirs historiques dont les lieux sont le témoignage.

Depuis 1981, le château fait partie avec son parc du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Château de Kisimul

Vue du château de Kisimul depuis le sud-ouest avec Castlebay et Barra au dernier plan.
Vue du château de Kisimul depuis le sud-ouest avec Castlebay et Barra au dernier plan.

Le château de Kisimul, en anglais Kisimul Castle, en gaélique écossais Caisteal Chiosmuil, est un petit château fort du Royaume-Uni situé en Écosse, dans les Hébrides extérieures. L'édifice de type maison-tour est construit sur un îlot rocheux au ras de l'eau face à Castlebay, la principale localité de l'île de Barra. Fief ancestral du chef du clan MacNeil, il est l'un des plus vieux châteaux d'Écosse et a la particularité de n'être jamais tombé aux mains des ennemis. Il fait l'objet de nombreuses modifications architecturales entre les XVe et XVIIe siècles avant d'être abandonné puis vendu en 1838. Durant un siècle, il se dégrade en raison des conditions atmosphériques et de l'action humaine, les pierres du château faisant l'objet d'un commerce. Racheté par ses anciens propriétaires en 1937, il est restauré jusqu'en 1970 et constitue depuis un site touristique classé en catégorie A.

Château de la Juive

Le château de la Juive, à Besançon.
Le château de la Juive, à Besançon.

Le château de Clementigney, plus connu sous le nom de château de la Juive est l'une des plus remarquables demeures particulières de Besançon (Franche-Comté). Il est situé sur la commune limitrophe de Chalezeule, à deux pas du quartier historique de Bregille et sur le bout du mont de Brégille. Le bâtiment de base a été construit à une date inconnue, mais les premières traces à son sujet remontent à la fin du XVIIIe siècle, avant que la puissante famille juive Lippman n'en devienne propriétaire. C'est d'ailleurs une de leur descendante, Léonie Allegri, qui demande à l'architecte franc-comtois Alphonse Delacroix de la transformer en un véritable château. Entre 1850 et 1870, il donne naissance au bâtiment tel qu'on le connaît aujourd'hui, avec son style gothique et son échauguette caractéristique. Le dynamisme de la propriétaire donne à la demeure son surnom toujours actuel, le « château de la Juive ». Par la suite, l'édifice change de main et devient un hôtel-restaurant réputé pour sa gastronomie de qualité et ses décors remarquables, gagnant une réputation nationale et attirant plusieurs célébrités. Cependant, cette vocation se termine au début des années 2000, lorsque le dernier chef cuisinier meurt, le château acquérant depuis lors une fonction purement résidentielle.

Château de Montrésor

Les châteaux de Montrésor Logis Renaissance (à gauche) et forteresse médiévale (à droite).
Les châteaux de Montrésor Logis Renaissance (à gauche) et forteresse médiévale (à droite).

Le château de Montrésor est situé sur le territoire de la commune homonyme, dans le sud-est du département d'Indre-et-Loire (37), en France, à une quinzaine de kilomètres à l'est de la ville de Loches.

Un éperon rocheux a accueilli successivement un donjon attribué à Foulques Nerra et intégré au système défensif des comtes d'Anjou en Touraine, une forteresse médiévale construite par Jean IV de Bueil, grand Maître des arbalétriers de France, puis un logis Renaissance édifié par Imbert de Batarnay, influent personnage auprès de quatre rois de France. Après la période révolutionnaire au cours de laquelle le château, mal entretenu, est passé entre les mains de plusieurs propriétaires successifs, le comte Xavier Branicki, émigré polonais, mécène et maire de Montrésor de 1860 à 1870, rachète le domaine en 1849, répare certaines parties du château, en reconstruit d'autres ; il meuble le logis principal en style Second Empire et le décore avec de nombreuses œuvres d'art. Sa famille, toujours propriétaire, habite une partie d'un château presque totalement ouvert au public.

Le village lui-même, d'abord construit au pied du château, ne s'est véritablement développé qu'à partir du Moyen Âge ; au XXIe siècle, il s'est tourné vers une activité touristique dont le château constitue l'un des principaux atouts.

Château de Tantallon

Vue du château de Tantallon depuis le sud.
Vue du château de Tantallon depuis le sud.

Le château de Tantallon (Tantallon Castle, en anglais) est une forteresse du milieu du XIVe siècle située à cinq kilomètres à l’est de North Berwick, dans l’East Lothian, en Écosse. Il se dresse sur un promontoire donnant sur le Firth of Forth, au sud de l’île de Bass Rock. Dernier château entouré d’une courtine à avoir été construit en Écosse, Tantallon ne possède, en réalité, qu’un mur d’enceinte protégeant l’accès au promontoire, les trois autres côtés étant naturellement défendus par des falaises donnant sur la mer.

Le château fut construit vers le milieu du XIVe siècle par William Douglas, Ier comte de Douglas. Il fut transmis à son fils illégitime, fait comte d’Angus par la suite, et, malgré de nombreuses vicissitudes, demeura la propriété de ses descendants durant une grande partie de son histoire. Il fut notamment assiégé en 1491 par le roi Jacques IV, puis, en 1528, par Jacques V, son successeur, qui le détruisirent en grande partie. Par la suite, il fut pris par les covenantaires, en 1639, pendant la première guerre des évêques, et à nouveau détruit en 1651, lors de l’invasion de l’Écosse par Oliver Cromwell. Il fut vendu par les Douglas en 1699, et tomba peu à peu en ruines, avant de passer finalement sous la protection de Historic Scotland. Il constitue désormais une attraction touristique importante et est classé en catégorie A et listé comme Scheduled Ancient Monument. En 2009, des photographies furent publiées dans la presse britannique montrant un supposé fantôme apparaissant à une des fenêtres du château.

Château du Lude (Sarthe)

Le château du Lude en 2007.
Le château du Lude en 2007.

Le château du Lude se situe dans la commune du Lude dans le département français de la Sarthe.

Situé parmi les châteaux de la Loire les plus au nord, le site est occupé dès le Moyen Âge et devient un point stratégique aux confins du Maine, de l'Anjou et de la Touraine. Occupé par les Anglais pendant la guerre de Cent Ans, le château devient la propriété de Jean Daillon, chambellan du roi Louis XI, en 1457. Pendant deux siècles, les Daillon œuvrent à l'embellissement du château, et transforment l'ancienne forteresse médiévale en logis de plaisance. Réaménagé à la fin du XVIIIe siècle par la marquise de la Vieuville, puis un siècle plus tard par le marquis de Talhouët, le château du Lude témoigne de quatre siècles d'architecture française.

Les jardins, façonnés par les différents propriétaires du lieu, ont servi de cadre à un son et lumière qui a fait la renommée du Lude pendant près de quarante ans. Ils accueillent depuis le début des années 2000 plusieurs manifestations, comme la Fête des jardiniers, au cours de laquelle est décerné le prix P.J. Redouté. Le château du Lude détient le label « Jardin remarquable ».

Château médiéval de Pouancé

Le château médiéval surplombant l'étang de Pouancé
Le château médiéval surplombant l’étang de Pouancé

Le château médiéval de Pouancé est situé dans la commune de Pouancé, dans le département de Maine-et-Loire (France), à la frontière occidentale de l’ancienne province de l’Anjou, face à la Bretagne. Avec l’enceinte urbaine de la ville, dont une partie est encore visible aujourd’hui, il couvre une superficie de trois hectares. On le surnomme parfois « second château de l’Anjou » en terme d’importance, juste après le château d’Angers. Il fait partie des Marches de Bretagne et est le pendant angevin du château de Châteaubriant.

Sur un site fortifié au moins dès le XIe siècle, le château fort actuel est construit du XIIe au XVe siècles. Assiégé à plusieurs reprises pendant la guerre de Cent Ans, il devient une forteresse de premier plan à la fin du XVe siècle, lors du conflit entre le royaume de France et le duché de Bretagne. Le château fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le . Il a subi 40 ans de fouilles ponctuelles et de rénovations. Cependant, de nombreuses questions restent en suspens, le site n'ayant pas fait l'objet de recherches approfondies.

Cheval noir (légende)

Un cheval noir, protagoniste du conte du diable bâtisseur d’églises au Québec.
Un cheval noir, protagoniste du conte du diable bâtisseur d’églises au Québec.

Le cheval noir bâtisseur est un conte de tradition orale avec plusieurs variantes, au Québec et dans d'autres régions du Canada francophone. Il met le plus souvent en scène un magnifique cheval noir, plus rarement blanc, qui aide à construire une chapelle, une église ou une cathédrale. Impressionné par le courage de l'animal, un ouvrier bienveillant lui enlève sa bride. La construction de l'édifice s'interrompt alors qu'elle était presque achevée et le cheval s'enfuit, suggérant qu'il est le diable. Une pierre manque toujours au sommet de la bâtisse religieuse.

Ce conte est présent sur les deux rives du fleuve Saint-Laurent, notamment à Saint-Augustin-de-Desmaures, Saint-Michel-de-Bellechasse, Saint-Laurent-de-l'Île-d'Orléans, Trois-Pistoles, L'Islet et dans d'autres localités québécoises. Il existe aussi dans un quartier francophone de Saint-Boniface au Manitoba. L'association du diable au cheval noir est un motif fréquent dans l'imaginaire québécois, peut-être lié à l'éthique morale de l'Église et à la peur d'une rencontre avec le Malin.

Chevalement du puits Sainte-Marie

Bâtiment carré surmonté d'une tour en béton équipée de deux bigues de contrefort.
Vue d'ensemble du chevalement

Le chevalement du puits Sainte-Marie est un chevalement en béton armé construit en 1924 par l'ingénieur liégeois Charles Tournay sur le puits Sainte-Marie dans la commune de Ronchamp en Haute-Saône, dans l'est de la France. Après la fermeture du puits, il est conservé par le département après avoir échappé à la démolition. Le chevalement est restauré en 1979 avant d'être inscrit comme monument historique et d'obtenir le label « Patrimoine du XXe siècle » le . Il est le seul chevalement conservé dans le bassin minier et l'un des derniers témoins architecturaux de l'activité minière locale.

Chrysler Building

Photographie du Chrysler Building.

Le Chrysler Building est l’un des gratte-ciels les plus célèbres de New York, aux États-Unis. Il est situé à l’intersection de la Lexington Avenue et de la 42e rue, dans le quartier de Midtown, à Manhattan. Le Chrysler Building, qui mesure 319 mètres, et compte 77 étages, est l’un des symboles de la ville de New York, et il est en outre le « gratte-ciel préféré des New-Yorkais », devant son célèbre rival, l’Empire State Building. Il fut le plus haut bâtiment du monde entre 1930 et 1931, jusqu'à la construction de ce dernier, qui est redevenu le plus haut gratte-ciel de la ville depuis les attentats du World Trade Center.

La construction du Chrysler Building, dirigée par l'architecte américain William Van Alen, s’est étalée entre 1928 et 1930, et le bâtiment a été ouvert au public après une cérémonie le 27 mai 1930. Le bâtiment a été déclaré National Historic Landmark le 8 décembre 1976. Le Chrysler Building a été rénové en 1978, avec la construction d'un hall, composé essentiellement de marbre, d'acier et de granite, semblable à celui de l’Empire State Building. En outre, la flèche a été rénovée en 1995, car l’acier inoxydable avait perdu de son éclat avec le temps. Le bâtiment appartient aujourd’hui à Abu Dhabi Investment Council (75 %) et à Tishman Speyer Properties (25 %).

Cimetière juif de Besançon

Vue générale du cimetière.
Vue générale du cimetière.

Le cimetière juif, ou cimetière israélite de Besançon, est un cimetière dédié aux Juifs situé dans la ville de Besançon, en Bourgogne-Franche-Comté. Il s'agit d'un des deux seuls sites entièrement consacrés à l'inhumation de la communauté juive dans la région, et l'un des rares de France pour une ville de cette taille. Il fait suite à un autre cimetière bien plus ancien situé auparavant dans le lieu-dit de Calmoutier, mais qui fut vendu par la Municipalité au XVe siècle et probablement détruit à la suite de l'expulsion des Juifs de la ville.

Lorsque la communauté est de nouveau autorisée à revenir dans la capitale comtoise après la Révolution française, elle y fonde l'actuel cimetière. Il est acquis à la fin du XVIIIe siècle par deux notables et agrandi en 1839 ; un projet comprenant la création d'un logement de gardien est envisagé en 1887 mais ne voit finalement jamais le jour. Le cimetière dans sa forme actuelle date donc de la fin du XIXe siècle et n'a subi depuis lors aucun changement significatif. On note cependant au XXe siècle l'édification d'un monument aux morts pour les Juifs de la Première Guerre mondiale, ainsi que la dégradation de quelques tombes lors de l'occupation allemande.

Le cimetière, libre d'accès, accueille encore de nos jours les dépouilles de Juifs ayant souhaité y être enterrés. On peut notamment y admirer des caveaux monumentaux, dont une pyramide haute de sept mètres, un mausolée de marbre et bronze, ainsi que divers autres éléments notables mais dans une moindre mesure. Plusieurs personnalités de la ville sont inhumées sur le site, dont des membres de la famille Veil-Picard, Lippman ou encore Weil.

Claude-Marius Vaïsse

Portrait du préfet Claude-Marius Vaïsse (1799-1864).
Portrait du préfet Claude-Marius Vaïsse (1799-1864).

Claude-Marius Vaïsse est un fonctionnaire et homme politique français né à Marseille le et mort à Lyon le . Ministre de l'Intérieur pendant onze semaines dans l'éphémère petit ministère en 1851, les travaux de rénovation urbaine de Lyon, qu'il mène en tant que préfet du Rhône sous le Second Empire font connaître à la ville des transformations semblables à celles de Paris à la même époque, et lui valent le surnom d'« Haussmann lyonnais ». En poste à Lyon de jusqu'à sa mort, il conduit notamment la rénovation du centre-ville avec le percement de la rue Impériale (actuelle rue de la République) et de la rue de l'Impératrice (actuelle rue Édouard-Herriot). Il fait également créer le Parc de la Tête d'or.

Le premier et le plus significatif de ces grands travaux a été le percement de la rue Impériale, actuelle rue de la République, avec la construction du palais de la Bourse et du Commerce sur son chemin. La réalisation du chantier nécessite d’abattre 289 maisons anciennes. Le percement de la rue de l'Impératrice, actuelle rue Édouard-Herriot, complète la rénovation du centre quelques années plus tard. Ce quartier devient en une décennie un espace bourgeois avec des immeubles monumentaux.

Col Rogers

Vue du chaînon Sir Donald à partir du col Rogers.
Vue du chaînon Sir Donald à partir du col Rogers.

Le col Rogers (anglais : Rogers Pass) est un col de montagne et un lieu historique national canadien de la Colombie-Britannique situé au centre du parc national des Glaciers. Ce col de la chaîne Selkirk, découvert en 1882 par Albert Bowman Rogers, a marqué un jalon important dans la construction du premier chemin de fer transcontinental du Canada. Il a été utilisé entre 1885 et 1917 par le chemin de fer du Canadien Pacifique, mais son franchissement a été remplacé par le tunnel Connaught à la suite des nombreuses avalanches que subissait le col. La route Transcanadienne a été inaugurée par le Premier ministre John Diefenbaker en 1962 à partir de ce col.

Le col possède un musée consacré à son histoire et une aire de service. Le lieu historique administré par Parcs Canada est visité par plus de 430 000 visiteurs par an.

Construction du World Trade Center

WTC 1&2.
WTC 1&2.

Le projet de construction du World Trade Center fut lancé par David Rockefeller et son frère Nelson, puis développé par l'autorité portuaire de New York qui embaucha l'architecte Minoru Yamasaki. Ce dernier arriva déjà avec l'idée de construire des tours jumelles. Et, après de longues négociations les États du New Jersey et de New York, qui supervisaient l'autorité portuaire, acceptèrent le projet. Le chantier commença sur le site du Radio Row dans le Downtown de Manhattan. Pour rassurer le gouverneur du New Jersey, l'autorité portuaire fut d'accord pour racheter l'entreprise en faillite Hudson & Manhattan Railroad, qui était chargée du transport des travailleurs de banlieue venant du New Jersey et allant dans le Lower Manhattan.

Les tours jumelles furent conçues sur une structure carrée en aluminium de 63 mètres de côté. Au centre des tours furent placées les gaines électriques et les cages d'ascenseurs. Afin de laisser plus de place pour les bureaux, la majorité des colonnes porteuses furent placées en bordure du périmètre des bâtiments, de manière plus resserrée. La conception et la construction du World Trade Center demandèrent aussi l'utilisation de techniques novatrices comme le fait de couler des murs en béton armé dans le sol afin d'isoler les fondations des immeubles des possibles infiltrations de l'Hudson tout proche, ou bien la réalisation de tests en soufflerie. La construction réelle de la tour Nord commença en août 1968 et celle de la tour Sud en 1969. La construction fut très rapide, en partie grâce à l'utilisation en grand nombre de composants préfabriqués. Les premiers locataires arrivèrent dans la tour Nord en décembre 1970 et dans la tour Sud en janvier 1972. Quatre autres bâtiments plus petits furent ensuite construits. L'inauguration du centre eut lieu le 4 avril 1973. Dans les années 1980, une 7e tour fut construite.

Les sept bâtiments constituant le site du World Trade Center, dont les deux tours jumelles, ont été détruits à la suite des attaques terroristes du 11 septembre 2001 sur New York.

Couvent des Feuillants

Vue du couvent en direction du nord depuis l'emplacement de l'actuelle rue de Rivoli (illustration du XIXe siècle d'après une vue de 1707). À gauche, l'alignement de bâtiments ainsi que le passage longeant le mur de clôture correspondent à l'axe de l'actuelle rue de Castiglione. L'allée de traverse centrale du jardin, perpendiculaire à cet axe, correspond au tracé de l'actuelle rue du Mont-Thabor.
Vue du couvent en direction du nord depuis l'emplacement de l'actuelle rue de Rivoli (illustration du XIXe siècle d'après une vue de 1707). À gauche, l'alignement de bâtiments ainsi que le passage longeant le mur de clôture correspondent à l'axe de l'actuelle rue de Castiglione. L'allée de traverse centrale du jardin, perpendiculaire à cet axe, correspond au tracé de l'actuelle rue du Mont-Thabor.

Le monastère royal de Saint-Bernard, plus connu sous le nom de couvent des Feuillants, était un monastère parisien fondé en 1587 par Henri III pour les religieux de l'ordre cistercien réformé des Feuillants. Situés rue Saint-Honoré, derrière les actuels no 229-235 de cette rue, près de l'angle de l’actuelle rue de Castiglione, ses bâtiments ont été rasés au début du XIXe siècle.

Sécularisé et nationalisé en 1790, le couvent servit notamment de lieu de réunion à un éphémère rassemblement politique, le club des Feuillants.

Disneyland

Le château de la Belle au bois dormant de Disneyland, devenu l’emblème du parc.
Le château de la Belle au bois dormant de Disneyland, devenu l’emblème du parc.

Disneyland, ou officiellement Disneyland Park, est un parc à thèmes situé dans la ville d'Anaheim, en Californie, aux États-Unis. Il est le seul « royaume enchanté » conçu et vu par Walt Disney et a été inauguré le . Il fut construit en un peu plus d'un an par les équipes de Walt Disney Imagineering. Walt Disney dut pour le construire emprunter de l'argent en partie à ABC en échange de la production de la fameuse série Disneyland nommée par la suite Wonderful World of Walt Disney.

Le parc a été construit sur une ancienne orangeraie d'Anaheim de 730 000 m2 (73 hectares), dans le comté d'Orange, à une trentaine de kilomètres au sud-est de Los Angeles. Seuls 340 000 m2 (34 ha) constituent le parc proprement dit. Le parc est surnommé « L'endroit le plus joyeux du monde » (Happiest Place on Earth).

Le parc fait partie du complexe Disneyland Resort qui comprend aussi un autre parc, Disney California Adventure, plusieurs hôtels et une zone commerciale.

Domaine de la Garenne Lemot

Vue de l'allée d'accès à la villa Lemot.
Vue de l'allée d'accès à la villa Lemot.

Le domaine de la Garenne Lemot est un parc situé sur les communes de Gétigné et Clisson en Loire-Atlantique et de Cugand en Vendée. Il a été créé par le sculpteur François-Frédéric Lemot au début du XIXe siècle. L'ensemble se veut un hommage aux paysages et à l'architecture de l'Italie. Le domaine se compose d'une villa néo-palladienne surplombant la vallée de la Sèvre nantaise ainsi que des bois et des jardins où sont érigés des fabriques et des statues rappelant le style Antique ainsi que les maisons du jardinier et du portier de style italianisant.

Le conseil général de la Loire-Atlantique achète le domaine à la famille Lemot en 1968. Il est inscrit au titre des monuments historiques l'année suivante, et classé par étapes depuis 1988. Aujourd'hui, c'est un lieu de promenade et un centre culturel où sont régulièrement organisés des expositions d'art contemporain et des spectacles.

Efteling

Les montagnes russes en bois à double voie Joris en de Draak.
Les montagnes russes en bois à double voie Joris en de Draak.

Efteling est un parc à thèmes ainsi qu’un complexe de loisirs situé aux Pays-Bas, à Kaatsheuvel dans la commune de Loon op Zand. Avec pour thèmes les contes et légendes, il est un des plus importants d’Europe bien qu’il ne soit essentiellement connu qu’aux Pays-Bas, en Allemagne et en Belgique. Situé dans le peloton de tête des parcs les plus visités en Europe, Efteling a reçu plus de cent millions de visiteurs depuis son ouverture. Reconnu par les connaisseurs du genre comme l’un des meilleurs, c’est aussi l’un des plus anciens parcs encore existants.

Ses racines remontent en effet jusqu’en 1935 lorsque deux clercs locaux fondent un terrain de jeux. Efteling est officiellement inauguré le (à titre de comparaison, le premier Disneyland date de 1955), lors de l’inauguration du Bois des Contes de fées, qui marque le début de son succès.

Aussi Efteling est-il depuis lors en constante évolution ; à l’inverse d’autres exemples dans ce domaine, il s’est développé dans la durée et offre aujourd’hui une variété très large d’attractions qui satisfont tous les âges et tous les goûts. Certaines réalisations ont été commandées à des sociétés spécialisées de renommée internationale, telles que Vekoma et Intamin. Mais la qualité première d’Efteling tient dans l’unité de son style : celui de l’illustrateur de contes pour enfants Anton Pieck (1895-1987), qui confère au parc son âme et son atmosphère si particulières. Efteling est innovateur dans le domaine des parcs de loisirs.

Église Saint-Jean-Baptiste de Montrésor

Église Saint-Jean-Baptiste.
Église Saint-Jean-Baptiste.

L'église Saint-Jean-Baptiste est une ancienne collégiale située à Montrésor dans le département d'Indre-et-Loire en France.

Fondée en 1521 par Imbert de Batarnay, seigneur de Montrésor, qui souhaite en faire la sépulture de sa famille, et dédiée à Saint-Jean-Baptiste, elle est immédiatement élevée au rang de collégiale et abrite un chapitre de cinq puis douze chanoines. Imbert de Batarnay meurt avant la fin de la construction mais son corps y est finalement inhumé un peu plus tard. À partir de 1700, avec la création de la paroisse de Montrésor, elle assure la fonction d'église paroissiale. À la Révolution française, alors que le chapitre de chanoines s'est fortement réduit depuis un siècle, les derniers d'entre eux se dispersent mais l'église, bien que pillée et victime d'importantes dégradations en 1793, conserve sa fonction paroissiale, qu'elle assure encore au XXIe siècle.

Elle observe le plan assez original d'une croix de Lorraine. Si son architecture est marquée par la fin de l'époque gothique, son décor, extérieur comme intérieur, porte l'empreinte des débuts de la Renaissance française. L'église a fait l'objet de nombreuses restaurations et réparations, notamment dans la seconde partie du XIXe siècle sous l'impulsion de la famille Branicki, et surtout de Xavier Branicki, maire de Montrésor de 1860 à 1870 et généreux mécène pour sa commune. La restauration du tombeau des Batarnay est l'une des interventions les plus symboliques de cette époque, tout comme la décoration intérieure de l'église faisant appel à des tableaux de la Renaissance italienne ou de l'école classique.

Elle est classée au titre des monuments historiques par la liste de 1840 ; elle renferme dix-neuf objets faisant l'objet d'une protection et recensés dans la base Palissy du ministère de la Culture et de la Communication.

Église Saint-Michel de Košice

Vue d'ensemble de l'église Saint-Michel.
Vue d'ensemble de l'église Saint-Michel.

L'église Saint-Michel (slovaque : Kostol svätého Michala), souvent encore appelée chapelle Saint-Michel (Kaplnka svätého Michala), est une église gothique composée d'une seule nef, située au centre de la ville de Košice en Slovaquie. L’édifice fut construit durant la seconde moitié du XIVe siècle et est situé juste à côté de la cathédrale Sainte-Élisabeth dont il était la chapelle funéraire. Celle-ci fut longtemps entourée d'un cimetière, qui fut remplacé par un parc après son démantèlement en 1771. De ce passé, la chapelle a conservé sa consécration à saint Michel et un ossuaire. Elle a également fait l'objet de plusieurs modifications et rénovations, dont les plus importantes, entraînant une modification du plan, eurent lieu au XVe siècle et au début du XXe siècle. La chapelle reçut le titre d'église en 2006, après une dernière rénovation.

Le complexe formant le cœur de la cité de Košice et comprenant la cathédrale Sainte-Élisabeth, l'église Saint-Michel et la tour Urban a été déclaré « monument culturel national » en 1970.

Église Saint-Pierre d'Aulnay

L’église Saint-Pierre (officiellement Saint-Pierre de la Tour) est la principale église paroissiale du village d'Aulnay, une petite ville du nord-est du département de la Charente-Maritime.

Édifiée sans doute au cours des années 1120 - 1140 à la demande des chanoines de Poitiers, elle s'élève sur un site occupé à l'époque gallo-romaine par un temple païen, puis par au moins un sanctuaire chrétien. Durant une partie du Moyen Âge, elle est une étape pour les pèlerins en partance vers Saint-Jacques-de-Compostelle, avant de sombrer dans une certaine léthargie au cours des siècles suivants. Redécouverte au cours du XIXe siècle, elle est parmi les premiers édifices français à obtenir un classement aux monuments historiques en 1840.

Étape remarquable sur la route des trésors de Saintonge, elle est avant tout l'un des quatre sites du département à être inscrits au patrimoine mondial par l'UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France...

Église Saint-Sauveur de Bellême

Le clocher-porche en façade.
Le clocher-porche en façade.

L’église Saint-Sauveur de Bellême est une église paroissiale de culte catholique située dans la ville de Bellême, dans le département de l'Orne. Elle est la seule église subsistante de la ville.

À l'emplacement d'une ancienne chapelle, cette église est construite aux XVIe et XVIIe siècles dans le style classique. L'intérieur comporte des éléments anciens mais a été largement repris au XIXe siècle. La nef est flanquée de quatre chapelles au nord et d'autant au sud.

La tour (clocher-porche) est inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1936 puis l’édifice tout entier en 1987. Des éléments de la statuaire, des tableaux, des boiseries et du mobilier sont inscrits comme objets à l'inventaire des monuments historiques.

Église Saint-Sulpice de Jumet

Façade de l'église Saint-Sulpice de Jumet vue depuis le sud-ouest.
Façade de l'église Saint-Sulpice de Jumet vue depuis le sud-ouest.

L'église Saint-Sulpice est un édifice religieux situé à Jumet, section de la ville belge de Charleroi, dans la province de Hainaut.

Les traces matérielles les plus anciennes d'un édifice religieux à cet endroit datent du Xe siècle. Trois églises précédant la construction actuelle sont identifiées lors de fouilles effectuées en 1967. De style classique, le bâtiment actuel est érigé entre 1750 et 1753 par un architecte anonyme. L'église de brique et pierre calcaire est très homogène. Elle est classée depuis 1949 au patrimoine culturel.

Eilean Donan

Vue générale d'Eilean Donan et de son château baignée par les eaux du loch Duich.
Vue générale d'Eilean Donan et de son château baignée par les eaux du loch Duich.

Eilean Donan est une petite île du Royaume-Uni située en Écosse, dans le Council Area de Highland. Elle est reliée à l'île de Grande-Bretagne par un pont en pierre qui conduit à un château fort occupant une bonne partie de l'île. Cet édifice, construit et remanié à de nombreuses reprises à partir du début du XIIIe siècle, est abandonné à l'état de ruine en 1719 à la suite d'une bataille qui l'endommage fortement. Racheté par le clan MacRae, il est reconstruit entre 1912 et 1932 en préservant le style architectural. Depuis, il accueille de nombreux visiteurs qui le considèrent comme le château le plus romantique d'Écosse. Il fait aussi partie des châteaux les plus photographiés d'Écosse et il a également servi de décor pour de nombreux films.

Eileen Gray


Eileen Gray en 1910
Eileen Gray en 1910

Eileen Gray (née Kathleen Eileen Moray Smith) le à Enniscorthy, République d'Irlande et décédée le , à Paris, France est une artiste spécialiste de la laque, designer de mobilier, et architecte irlandaise. Elle est surtout connue pour avoir incorporé de luxueuses finitions laquées sur des meubles d'esthétique Art déco puis évolué vers le mobilier à structure en acier tubulaire de Style international dans les années 1920.

Dans le domaine architectural, elle est célèbre pour avoir créé la Villa E-1027 avec Jean Badovici, interprétation libre de l'architecture moderniste. Après avoir été largement oubliée par le corps architectural pendant de longues années, elle a connu un regain de popularité à la fin de sa vie. Aujourd'hui, elle fait partie du « Panthéon » des architectes et designers qui ont marqué cette discipline de leur empreinte. En témoignent les expositions posthumes et les classements au titre des monuments historiques de certaines de ses œuvres.

Fort de Beauregard (Besançon)

Vue générale de l'édifice.
Vue générale de l'édifice.

Le fort de Beauregard (ou fort Beauregard) est une fortification située à Besançon construite de 1791 à 1870. Érigé au sommet d'une butte secondaire du mont de Brégille connue sous les noms de Mandelier, puis Beauregard, l’emplacement avait une importance stratégique, notamment à partir du siège de Besançon, en 1674, qui opposa le royaume de France aux Provinces-Unies et à la monarchie catholique espagnole. Un ouvrage fut construit à la fin du XVIIIe siècle, mais il fallut attendre 1814 et les événements de la campagne de France pour que les stratèges militaires, le général Marulaz en tête, prennent réellement en main l'édification d'un véritable fort. Dès sa construction, le bâtiment avait la particularité d'intégrer un système polygonal, ce qui faisait de lui le premier, ou l'un des premiers, de ce type en France. Sa principale mission était l'appui du fort de Bregille, alors magasin central de la ville, et la défense des lignes orientales du centre historique de Besançon.

Après de nombreuses modifications, le fort de Beauregard est définitivement achevé en 1870, alors qu'éclate la guerre franco-prussienne. Mais la capitale comtoise ne fait l'objet que d'un blocus ; ensuite l'ouvrage ne sert pas non plus lors de la Première et de la Seconde Guerre mondiale. À l'image de nombreux autres forts de la ville, Beauregard, désormais obsolète, est peu à peu abandonné. C'est ainsi que de nombreux éléments architecturaux sont dégradés, par l'usure du temps. Récemment, la ville de Besançon, devenue propriétaire du site, a réhabilité le site du fort en y aménageant un square, offrant un panorama sur la vieille ville et un lieu de convivialité aux Bregillots et aux Bisontins.

Fort de Bregille

Vue générale de l'édifice
Vue générale de l'édifice

Le fort de Bregille, de son nom officiel fort Morand, est une fortification militaire située à 446 mètres d'altitude au sommet de la colline de Bregille, à Besançon. Construit de 1820 à 1832, ce fort occupe un site stratégique du quartier de Bregille surplombant et protégeant la vieille ville de Besançon auparavant vulnérable, avec le fort Beauregard. Il remplace un ouvrage militaire basique établi à la fin du XVIIIe siècle, et jugé obsolète notamment à cause de sa prise par l'ennemi en 1814.

Quasiment inutilisé militairement de sa création à nos jours, excepté à une occasion durant la Seconde Guerre mondiale, l'édifice accueille aujourd'hui une fourrière animale pour la SPA et pour la police municipale. Bien que l'accès au fort de Bregille soit strictement interdit aux visiteurs, ses alentours restent un lieu de promenade privilégié pour les bisontins en recherche de verdure et d'un large panorama sur la capitale comtoise.

Funiculaire de Bregille

Vue de la gare basse en 2007.
Vue de la gare basse en 2007.

Le funiculaire de Beauregard-Bregille, appelé communément funiculaire de Bregille, est un funiculaire et une ligne de tramway située à Besançon dans le département français du Doubs. Imaginée en 1899 par Émile Picard, la ligne reliait le bas et le haut de la colline de Bregille pour que les curistes de Besançon-les-Bains puissent accéder facilement aux bois et espaces verts de la ville ; cependant le funiculaire ne fut opérationnel qu'à partir de 1912, alors que le thermalisme est en déclin. Pourtant la ligne fonctionne jusqu'en 1987 malgré de nombreux problèmes financiers survenus au fil de son histoire, mais un dysfonctionnement technique viendra mettre un terme à l'activité du funiculaire. Cette ligne historique n'est plus en service de nos jours, mais une procédure en vue d'une inscription au titre des Monuments historiques est en cours.

Gare de Limoges-Bénédictins

La gare de Limoges-Bénédictins (los Benedetins en occitan), réalisée entre 1924 et 1929 par Roger Gonthier, porte ce nom en raison de sa construction sur le site d’un ancien monastère bénédictin fermé à la Révolution.

Elle est l'incarnation de la prospérité de la cité des arts du feu d’avant la crise des années 1930, et est devenue un des plus célèbres exemples architecturaux des arts nouveau et déco. Unique par sa forme, sa position au-dessus des voies, son passé, notamment l'accueil qui lui fut réservé ainsi que l'incendie de 1998, le monument est vraisemblablement considéré comme l'un des édifices les plus connus de Limoges et du Limousin, à tel point qu'il est devenu un symbole de la capitale régionale au même titre que la porcelaine et le basket, et est souvent qualifié de plus belle gare d'Europe.

Gare de Provins

Vue du bâtiment des voyageurs et de l’ensemble de la gare.
Vue du bâtiment des voyageurs et de l’ensemble de la gare.

La gare de Provins est une gare ferroviaire de la ligne de Longueville à Esternay située à proximité du centre-ville de la commune de Provins, dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

Le chemin de fer arriva à Provins le . La gare fit l’objet de nombreux projets qui, pour la plupart, n’ont pas été réalisés. Elle a connu plusieurs périodes d’améliorations et de déclins. Au début du XXe siècle, elle bénéficiait d’une desserte importante dont il ne reste plus que l’accès vers Paris. Cependant plusieurs projets visent à remettre en place certaines des anciennes lignes.

C’est aujourd’hui une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) desservie par les trains du réseau Transilien Paris-Est (ligne P) à partir de la gare de l’Est à Paris. En matière de fret, la Société générale de chemins de fer et de transports automobiles (CFTA) gère la gare de Provins.

Elle est aussi une gare touristique utilisée par l’Association de jeunes pour l’entretien et la conservation des trains d’autrefois (AJECTA) pour de nombreuses manifestations.

Gateway Arch

La Gateway Arch de nuit.
La Gateway Arch de nuit.

La Gateway Arch (« Arche passerelle »), Gateway to the West (« passerelle/porte de l'Ouest ») ou St. Louis Arch (« Arche de Saint-Louis »), est une arche située dans le Jefferson National Expansion Memorial dans le centre-ville de Saint-Louis dans le Missouri, aux États-Unis. Symbole de la ville, cette arche recouverte d'acier inoxydable mesure 192 mètres de hauteur, ce qui en fait le plus grand monument qui peut se visiter dans l'État, la plus grande arche du monde et le monument non naturel le plus haut du pays. Elle est consacrée à la conquête de l'Ouest, comme le mémorial dont elle fait partie.

L'arche est située sur la rive ouest du fleuve Mississippi, quelques kilomètres après sa confluence avec le Missouri et presque sur un axe nord-sud, où la ville de Saint-Louis a été fondée en 1764. L'arche est une conception de l'architecte finno-américain Eero Saarinen, tandis que le Germano-Américain Hannskarl Bandel (Severud Associates) en est l'ingénieur structurel.

La construction commence le — après le décès de son concepteur — et est achevée le . Le monument en lui seul a coûté plus de 13,4 millions de dollars à l'époque, soit près de 96 millions de dollars en 2013. Il a ouvert partiellement au public le et a été inauguré officiellement le .

Grange de Vaulerent

La grange, son pigeonnier et une partie du corps de logis.
La grange, son pigeonnier et une partie du corps de logis.

La grange de Vaulerent est une ancienne grange cistercienne située à Villeron, dans la plaine de France à l'est du Val-d'Oise.

Il s'agit d'une exploitation agricole ayant appartenu à l'abbaye de Chaalis à partir du XIIe siècle. La grange assure encore aujourd'hui, presque 800 ans plus tard, cette fonction agricole. Exploitée directement par l'abbaye cistercienne royale et ses moines convers jusqu'en 1315, elle est ensuite mise en fermage. Elle reste propriété de l'abbaye royale jusqu'en 1791, date à laquelle elle est vendue comme bien national.

Les bâtiments actuels comprennent notamment un bâtiment de stockage, la grange proprement dite, dont la construction remonte au XIIIe siècle et qui, longue de 72 mètres, constitue l'un des bâtiments agricoles cisterciens parmi les plus imposants en France. Cette grange est classée au titre des monuments historiques par la liste de 1889, le colombier des XVIe et XVIIe siècles, le puits et les caves des XIIe et XIIIe siècles étant inscrits au titre des monuments historiques depuis le .

Historique du logement social en France

Photo du bâtiment du moulin Saulnier
Le moulin Saulnier, dans la chocolaterie Menier

Le logement social est en France le logement destiné, suite à une initiative publique ou privée, à des personnes à revenus modestes qui ont des difficultés à se loger sur le marché libre. L'expression concerne à la fois la construction de logements, l’occupation et la gestion de ce patrimoine. Le logement social est issu du logement ouvrier qui existe sous différentes formes : logement collectif, groupé, individuel. Fin 2008, la proportion de logements locatifs sociaux dans le parc de résidences principales était de 17 %, le nombre de logements sociaux étant de 4,3 millions.

L'historique du logement social en France démarre à la fin du XVIIIe siècle, tandis que le XIXe siècle est la période qui permet de développer les initiatives qui aboutissent finalement au XXe siècle au financement public du logement social, et in fine à la loi DALO ; soit principalement quatre périodes : le temps des précurseurs de 1775 aux années 1880, le développement du « logement bon marché » et les premières lois des années 1880 aux années 1920, le temps des bâtisseurs des années 1920 aux années 1970 et enfin les dernières lois des années 1970 aux années 2000.

Hôtel d'Alluye

L’hôtel d'Alluye vu depuis le haut de la rue Saint-Honoré, en mai 2012.
L’hôtel d'Alluye vu depuis le haut de la rue Saint-Honoré, en mai 2012.

L’hôtel d’Alluye est un hôtel particulier du XVIe siècle situé au n° 8 de la rue Saint-Honoré, à Blois, dans le département français du Loir-et-Cher. Construit par Florimond Robertet alors qu'il était secrétaire et notaire du roi Louis XII, l'hôtel porte le nom de sa baronnie d'Alluye.

Bâti entre 1498 et 1508, l'hôtel d'Alluye est l'un des premiers monuments de style Renaissance construit à Blois. Édifié sur un quadrilatère de 30 mètres de côté, il a longtemps constitué la plus vaste résidence privée du centre-ville. Situé dans l'actuelle rue Saint-Honoré, sa façade allie éléments gothiques (culs-de-lampe) et renaissants (volutes) tandis que sa cour intérieure présente des motifs beaucoup plus italianisants, comme des médaillons figurant des empereurs romains.

Longtemps propriété de la famille Robertet, l'hôtel d'Alluye passe aux Hurault de Saint-Denis puis aux Bégon dans la première moitié du XVIIe siècle, avant d'être revendu aux Louët de Terrouanne au début du XVIIIe siècle. Racheté par un ancien notaire en 1832, l'hôtel est finalement vendu à la Mutuelle générale d'assurance de Loir-et-Cher en 1866. Depuis 2007 toutefois, l'ancienne résidence de Florimond Robertet est divisée en une dizaine d'appartements de standing.

Au fil des siècles et de ses propriétaires successifs, l'hôtel d'Alluye a connu d'importantes transformations et seules son aile sud et, dans une moindre mesure, son aile orientale conservent leur aspect d'origine. L'aile ouest du bâtiment a quant à elle été détruite dès le début du XVIIe siècle tandis que l'aile nord a été démolie en 1812. Classé monument historique par décret du 6 novembre 1929, l'hôtel d'Alluye peut exceptionnellement être ouvert au public, notamment lors des Journées européennes du patrimoine.

Hôtel de Blossac

Façade de l'hôtel de Blossac, côté jardin.
Façade de l'hôtel de Blossac, côté jardin.

L’hôtel de Blossac est un hôtel particulier du XVIIIe siècle situé dans le centre historique de Rennes.

Composé de deux ailes principales accolées, ce bâtiment, assorti de communs, est construit en 1728 à la suite de l'incendie de Rennes de 1720, sur un dessin supposé de Jacques Gabriel. Il présente une architecture classique unique en Bretagne, notamment pour sa superficie, la taille de son bâti, l'assemblage architectural de plusieurs bâtiments et son escalier d'honneur.

Propriété de la famille de La Bourdonnaye, comtes de Blossac, pendant près de deux siècles, il est loué par la ville comme résidence du commandant en chef de la province de Bretagne, avec un faste rappelant la cour de France. À la Révolution française, il est divisé en appartements et devient un immeuble, où naît Paul Féval.

Classé au titre des monuments historiques en 1947, il fait l'objet d'une restauration extérieure complète étalée sur une trentaine d'années alors que les appartements laissent place à des bureaux. Il appartient intégralement à l'État depuis 1982 et abrite, dans des locaux réaménagés et restaurés, la Direction régionale des Affaires culturelles de Bretagne et, dans les communs, le Service territorial de l'architecture et du patrimoine d'Ille-et-Vilaine.

Hôtel du Châtelet

Façade donnant sur la cour d'honneur.
Façade donnant sur la cour d'honneur.

L'hôtel du Châtelet est un bâtiment néoclassique situé au 127, rue de Grenelle, dans le 7e arrondissement de Paris.

Construit entre 1770 et 1776 pour le duc du Châtelet, il est successivement le siège de l'École des Ponts et Chaussées, la résidence des intendants de la Maison de Napoléon Ier et Louis XVIII, l'ambassade de l'Empire ottoman, celle de l'Empire d'Autriche, le siège de l'archevêché de Paris jusqu'en 1905, avant de devenir, l'année suivante, celui du ministère français du travail qui vient d'être créé. En 2012, il héberge le ministère du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social et la résidence officielle du ministre.

Hôtel Gabriel

L'hôtel Gabriel.
L'hôtel Gabriel.

L'hôtel Gabriel est un ensemble de bâtiments du XVIIIe siècle situé dans l'enclos du port à Lorient, en France. Ils sont l'œuvre de Jacques Gabriel, dans le cadre d'une commande passée par la compagnie perpétuelle des Indes pour la construction d'un siège des ventes de ses marchandises.

Les deux pavillons sont construits selon un plan symétrique et dans un style classique. Ils sont situés de part et d'autre d'une cour d'honneur, bordés au sud par un jardin à la française de deux hectares, et au nord par une place d'armes. Ils sont détruits lors de la Seconde Guerre mondiale mais reconstruits à l'identique entre 1956 et 1959.

Récupérés par la Marine royale en 1770 après la dissolution de la compagnie perpétuelle des Indes, ils sont utilisés par son état-major pendant près de deux siècles. En 2000, la municipalité de Lorient les rachète et y installe son service des archives.

La Grande Borne

La rue du Labyrinthe, mars 2007.
La rue du Labyrinthe, mars 2007.

La Grande Borne est une vaste cité d’habitat social de 3 685 logements (dont 206 individuels) édifiée par l’architecte Émile Aillaud sous la maîtrise d’ouvrage de l’Office public HLM interdépartemental de la région parisienne, sur le territoire des communes de Grigny et Viry-Châtillon, dans l’Essonne (91) entre 1967 et 1971. La cité fut bâtie à l’origine dans le cadre de la résorption des bidonvilles de la région parisienne et fut surtout utilisée pour reloger les habitants du 13e arrondissement de Paris alors en pleine transformation. La réalisation de la cité fut confiée à l’entreprise Bouygues. À l’exception de 90 logements appartenant à la SA HLM Logirep et d’une partie du secteur des Patios, l’ensemble de la cité est géré par l’OPIEVOY (OPAC Interdépartemental de l’Essonne, du Val-d'Oise et des Yvelines). Quoique divisée en « quartiers» puis en « secteurs » d’environ 150 logements, la cité de la Grande Borne demeure néanmoins profondément unitaire, de par sa conception d’ensemble, l’emploi d’éléments et de procédés architectoniques répétitifs et l’« esprit du lieu », fondé sur l’intégration poussée dès la conception d’un travail plastique (couleur, fresques, sculptures) dans le cadre architectural singulier de ce grand ensemble atypique. Le nombre d’habitants de la Grande Borne peut être estimé à environ 13 000 (12 939 habitants selon le recensement général de la population de 1999).

La Roche-aux-Fées

Vue d’ensemble de la Roche-aux-Fées.
Vue d’ensemble de la Roche-aux-Fées.

La Roche-aux-Fées est un dolmen en forme d'allée couverte situé dans la commune d'Essé, dans le département français d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne. Son nom vient d'une légende prétendant que les pierres auraient été apportées par des fées, légende souvent à l'origine du nom de « roche aux fées » donné à des dolmens ou allées couvertes.

Le dolmen est composé de plus d'une quarantaine de pierres formant un couloir quatre fois plus long que large. Son orientation nord-nord-ouest – sud-sud-est est telle que le soleil se lève dans l'alignement de celui-ci lors du solstice d'hiver.

C'est un des mille premiers monuments historiques classés en France et un des quatre situés à l'époque en Ille-et-Vilaine.

Labyrinthe

L'une des plus anciennes représentations connues de labyrinthe, sur une tablette d'époque mycénienne à Pylos, musée national archéologique d'Athènes
L'une des plus anciennes représentations connues de labyrinthe, sur une tablette d'époque mycénienne à Pylos, musée national archéologique d'Athènes

Un labyrinthe (λαβύρινθος / labúrinthos en grec ancien, labyrinthus en latin) est un tracé sinueux, muni ou non d'embranchements, d'impasses et de fausses pistes, destiné à perdre ou à ralentir celui qui cherche à s'y déplacer.

Ce motif, apparu dès la préhistoire, se retrouve dans de très nombreuses civilisations sous des formes diverses.

Le mot désigne dans la mythologie grecque une série complexe de galeries construites par Dédale pour enfermer le Minotaure. En latin, labyrinthus signifie « enclos de bâtiments dont il est difficile de trouver l’issue ».

L'origine du mot est vraisemblablement préhellénique. On a tenté autrefois divers rapprochements étymologiques, par exemple avec le terme grec labrys, nom de la hache crétoise à double tranchant, avec laquelle aurait été creusé le labyrinthe. Les langues préhelléniques étant inconnues, il est normal que l'on ne trouve aucune étymologie satisfaisante. La forme la plus ancienne connue est da-pu2-ri-to- en mycénien de Knossos (le signe pu2 note ordinairement phu), avec d à l'initiale et non l.

De nos jours, le terme de labyrinthe désigne une organisation complexe, tortueuse, concrète (architecture, urbanisme, jardins, paysages…) ou abstraite (structures, façons de penser…), où la personne peut se perdre. Le cheminement du labyrinthe est difficile à suivre et à saisir dans sa globalité.

L'Âme de la France

L'Âme de la France en bronze dans son cadre actuel à Hell-Bourg, sur fond de montagnes et entourée de fanjans.

L’Âme de la France est le nom donné par le sculpteur français Carlo Sarrabezolles à trois statues monumentales identiques qu’il a réalisées dans trois matériaux différents durant l’entre-deux-guerres, la première en plâtre en 1921, la deuxième en pierre en 1922 et la dernière en bronze en 1930. D’une hauteur de 3,20 mètres, elles représentent une guerrière aux seins nus levant les bras vers le ciel.

Réalisée à partir du premier des trois modèles, la sculpture la plus récente est actuellement installée sur un piédestal à l’entrée d’Hell-Bourg, dans les Hauts de l’île de La Réunion, département d’outre-mer de l’océan Indien. Elle a été offerte par le député Lucien Gasparin à la commune de Salazie en 1931 et a depuis lors traversé l’histoire réunionnaise d’une façon irrégulière.

Le Plantier de Costebelle

Édifice principal du Plantier de Costebelle.
Édifice principal du Plantier de Costebelle.

Le Plantier de Costebelle est une maison d’architecture néo-palladienne construite à partir de 1857 par la baronne Hortense Pauline Husson de Prailly. Située sur la commune de Hyères-les-Palmiers, dans le département du Var, sur le versant est du mont des Oiseaux et des collines de Costebelle, la propriété surplombe la rade d'Hyères, la presqu'île de Giens et les îles de Porquerolles et de Port-Cros. Lieu de villégiature dans la deuxième moitié du XIXe siècle pour d'éminents ecclésiastiques (le père dominicain Henri Lacordaire et l'évêque d'Orléans, Monseigneur Félix Dupanloup), la « Villa des Palmiers » (ainsi baptisée par madame de Prailly) accueille également l'écrivain légitimiste Armand de Pontmartin. Mais la plus illustre visite à ce jour reste le passage à la Villa des Palmiers de la Reine Victoria du Royaume-Uni, en 1892.

À partir de 1896, le romancier et académicien français Paul Bourget (1852 † 1935), auteur du Disciple, achète la propriété, qui prend alors son nom actuel, « Le Plantier de Costebelle », et y reçoit de nombreuses personnalités du monde littéraire, tels André Gide, Henry James, Edith Wharton, de la sphère politique (Lady Randolph Churchill, Charles Maurras, Maurice Barrès) ou même militaire (le maréchal Joseph Joffre), et ce, jusqu'à sa mort, en 1935...

Lunettes de Trois-Châtels et de Tousey

La lunette de Tousey (à gauche) et celle de Trois-Châtels (à droite) en 2011.
La lunette de Tousey (à gauche) et celle de Trois-Châtels (à droite) en 2011.

Les lunettes de Trois-Châtels (officiellement lunette de Rostaing) et de Tousey (officiellement lunette d'Arçon), parfois désignées sous le terme de fort, sont des ouvrages fortifiés situés dans la ville de Besançon, en Franche-Comté. Il s'agit de deux lunettes militaires construites à la fin du XVIIIe siècle afin d'appuyer le front de la citadelle de Vauban, et de la protéger contre les attaques de revers sur le front arrière. La position qu'elles occupent fut historiquement stratégique, notamment lors de l'affrontement franco-espagnol de 1674, puis lorsque Vauban s'y intéressa pour améliorer la défense de la citadelle. Mais ce n'est qu'au début des années 1790 que les deux ouvrages voient le jour, avant d'être reconstruits durant la Restauration, car jugés bien trop vétustes. Ils furent utilisés lors de la Seconde Guerre mondiale, notamment par les Alliés venus libérer la ville, avant de sombrer peu à peu dans l'abandon, à l'instar de nombreux édifices de ce type. Néanmoins, Trois-Châtels et Tousey sont sauvées par un propriétaire privé, qui les rachète, et en restaure une bonne partie.

Maison Gabrielle-Roy

La maison Gabrielle-Roy en 2010.
La maison Gabrielle-Roy en 2010.

La maison Gabrielle-Roy, située dans un quartier résidentiel de Saint-Boniface au Canada, est la résidence natale de l'écrivaine canadienne Gabrielle Roy. Construite en 1905, il s'agit d'une grande maison de style Four Square, un style architectural courant au début du XXe siècle au Manitoba, qui s'en distingue néanmoins par sa véranda et sa lucarne.

Gabrielle Roy a occupé cette maison de sa naissance en 1909 jusqu'en 1937. Elle a habité l'imaginaire de l'auteur, en particulier dans le roman Rue Deschambault. Achetée par un organisme en 1997, elle a été restaurée à son état de 1918 et convertie en maison-musée en 2003. Elle a été reconnue structure du patrimoine de Winnipeg en 1982, reconnue site provincial du patrimoine par la province du Manitoba en 2001 et désignée lieu historique national du Canada en 2009.

Maison Joseph-Gauvreau

Maison Gauvreau à Rimouski.
Maison Gauvreau à Rimouski.

La maison Joseph-Gauvreau est un immeuble patrimonial situé à Rimouski dans la région du Bas-Saint-Laurent au Québec. Cette maison bourgeoise de style éclectique, construite en 1906 et 1907 pour le Dr Joseph Gauvreau, lui sert de résidence principale, abritant également son cabinet médical et une clinique d'hydrothérapie, dont la notoriété s’étendra à tout le Québec. Gauvreau est aussi l'un des pionniers de l'hygiène et de la médecine préventive au Québec. L'amputation d'un bras en 1909 le contraint à abandonner la pratique médicale et à déménager à Montréal.

Entre 1930 et 1947, la maison est la propriété de Jules-André Brillant, le fondateur de Québec-Téléphone et conseiller législatif du Québec. C'est l'une des rares maisons épargnées par l'incendie de Rimouski en 1950. L'année suivante, elle est déplacée par la Société immobilière Irving pour faire place à une station-service.

En 1984, devant la menace de sa démolition afin d'agrandir la station-service, un groupe de citoyens se mobilise et obtient son classement comme immeuble patrimonial en 1985. La maison est vendue à Réjean Frenette en 1998, qui la redéménage à son emplacement d'origine et la restaure pour lui donner son aspect du début du XXe siècle. Elle comprend depuis 2007 une chocolaterie et trois salles de réunions.

Maison Ravenscrag

La maison Ravenscrag vers 1901.
La maison Ravenscrag vers 1901.

La maison Ravenscrag (aussi connue sous les noms de maison Hugh-Allan, maison Hugh-Montagu-Allan et pavillon Allan Memorial) est une maison bourgeoise située dans le quartier du Mille carré doré à Montréal au Canada. Elle fut successivement la résidence de Sir Hugh Allan de 1863 à 1882 et de son fils ainé Sir Hugh Montagu Allan de 1882 à 1940. En 1940, cette maison devint la propriété de l’hôpital Royal Victoria et elle abrite depuis 1943 l’institut Allan Memorial qui héberge le département de psychiatrie de l’hôpital et du centre universitaire de santé McGill.

Construite essentiellement entre 1861 et 1863, cette résidence fut principalement conçue et réalisée par l’architecte Victor Roy dans le style néorenaissance italienne en suivant les principes de l'architecture victorienne. L’architecte John William Hopkins de la firme William & Wily contribua également à la conception et à la réalisation de plusieurs pièces de la maison. La demeure comporta à l’origine plus de 72 pièces et fut pourvue de l’équipement le plus avancé de son temps, notamment en termes de plomberie et de chauffage.

Hugh Allan baptisa sa résidence « Ravenscrag » suite à sa construction dans les années 1860. Cette résidence fait partie de l’ancien domaine de Hugh Allan qui comprend également l'écurie, la maison du gardien, le belvédère et le parc. Ce domaine fut reconnu par la Ville de Montréal en 1987 et par le gouvernement du Québec en 2005 comme une partie intégrante du « site patrimonial du Mont-Royal ». Il fut également déclaré être intégré au « secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle Hôpital Royal Victoria » par la Ville en 2004.

Maison Riel

La maison Riel en juillet 2010.
La maison Riel en juillet 2010.

La maison Riel est une maison musée de Winnipeg au Manitoba datant de 1880 et marquée par une figure politique canadienne de l'époque, Louis Riel. Sa construction est typique de l'architecture de la colonie de la rivière Rouge. Cependant, ce sont sa mère et ses frères qui y vécurent, lui-même n'y séjournant qu'à l'été 1883 et quelques jours de décembre 1885 quand, après sa condamnation à la pendaison, sa dépouille y est exposée deux jours avant d'être enterrée à Saint-Boniface. À l'instigation d'un de ses frères, le premier bureau de poste de Saint-Vital y est ouvert, la famille l'habitant jusqu'en 1968, année de son acquisition par une société historique.

La maison Riel appartient à la famille Riel et à ses descendants jusqu'en avril 1968, lorsqu'elle est achetée par la Société historique du Manitoba. Sa propriété est transférée au gouvernement fédéral le 15 avril 1970. L'organisme lui enlève deux couches de parements, l'annexe ayant contenu le bureau de poste ainsi que la véranda. La maison est entièrement restaurée en 1979 et 1980 pour retrouver son allure de 1886. La maison est aménagée en musée. La maison est désignée lieu historique national par la commission des lieux et monuments historiques du Canada le pour sa commémoration de Louis Riel et parce qu'il s'agit aussi d'une maison typique, par sa construction et sa situation, des lots riverains métis. Elle est ensuite reconnue édifice fédéral du patrimoine par le bureau d'examen des édifices fédéraux du patrimoine le Les activités d'interprétation et l'animation sont assurées par la société historique de Saint-Boniface, au bénéfice d'environ 4 000 personnes par an.

Mausolée des Évêques-de-Trois-Rivières

Mausolée des Évêques-de-Trois-Rivières.

Le mausolée des Évêques-de-Trois-Rivières est un monument funéraire situé à Trois-Rivières au Québec. Il a été construit en 1965 et 1996, dans le cadre d'une campagne de rénovation à la cathédrale de l'Assomption visant à remplacer la crypte par une salle communautaire au sous-sol. Il est situé dans le cimetière Saint-Michel, un cimetière ouvert au début des années 1920. Ce monument moderne, qui comprend un mausolée de dix tombeaux et une chapelle funéraire a été construit selon les plans des architectes Jean-Claude Leclerc et Roger Villemure.

Il s'agit d'un édifice empreint de symbolisme. La chapelle évoque l’ascension des âmes avec sa forme de demi-cône élancée. Quant au mausolée, sa forme massive rappelle le repos des corps en terre. Il s'agit de l'un des rares mausolées construits au Québec au XXe siècle et le seul mausolée extérieur réservé à des religieux.

Il a été cité immeuble patrimonial par la ville de Trois-Rivières en 2007 et classé immeuble patrimonial en 2009 par le ministère de la Culture et des Communications.

Nemesis (Alton Towers)

Photographie de l'attraction.
Photographie de l'attraction.

Nemesis est un parcours de montagnes russes en métal du parc Alton Towers, situé à Alton, dans le comté anglais du Staffordshire, au Royaume-Uni. Ce sont des montagnes russes inversées développées par le constructeur suisse Bolliger & Mabillard. Ouvertes en 1994, ce sont les premières montagnes russes inversées et la première attraction de Bolliger & Mabillard en Europe.

L'histoire de l'attraction est celle d'une créature extraterrestre dérangée pendant des travaux de maintenance à Alton Towers. Pour la contrôler, 200 hommes l'ont clouée au sol avec plusieurs tonnes d'acier, qui sont devenues les rails de l'attraction. La gare représente la créature.

Le parcours a une longueur de 716 mètres et une descente de 31,7 mètres. Le train, qui atteint une vitesse maximale de 80,5 km/h, traverse quatre inversions : deux tire-bouchons, un looping vertical et un zero-G roll. À cause des restrictions de hauteur imposées par les autorités locales, le parcours a été construit en grande partie sous le niveau du sol, dans une immense fosse.

Nemesis est une attraction très populaire. Appréciée pour son intensité, son intégration au terrain et sa décoration, elle est considérée comme faisant partie des meilleures montagnes russes inversées du monde.

Notre-Dame de la Libération

Photo de Notre-Dame de la Libération
Notre-Dame de la Libération

Notre-Dame de la Libération est un lieu de culte chrétien édifié au sein d'un ancien fort, surplombant à près de 500 mètres d'altitude la ville de Besançon (Doubs) sur le mont des Buis. Originellement, ce site militaire construit durant le conflit Franco-Prusse de 1870 devait renforcer les défenses de la capitale comtoise, mais fut, comme de nombreux autres édifices bisontins de ce type, laissé à l'abandon après être devenu désuet.

Après la Seconde Guerre mondiale, l'archevêque Mgr Maurice-Louis Dubourg voulait bâtir un édifice de commémoration et de mémoire puisque la ville ne fut pas ravagée par les bombardements. Au bout de quelques années de travaux, le monument fut consacré en 1949 en grande pompe. Par la suite, des plaques commémoratives tapissant les murs de l'édifice et rendant hommage aux diocésains ainsi qu'à l'ensemble des Bisontins morts pendant la Seconde Guerre mondiale furent ajoutées, de même qu'une statue monumentale de la Vierge Marie, d'une hauteur de sept mètres.

Après que le bâtiment fut devenu vétuste et même jugé dans un état préoccupant, une réhabilitation totale de Notre-Dame de la Libération eut lieu en 2011, redonnant toute sa splendeur à l'édifice. Aujourd'hui cette église, une des plus petites de la ville mais paradoxalement une des plus connues, accueille de nombreuses cérémonies et commémorations, en plus des prières quotidiennes des fidèles. Aussi, beaucoup de visiteurs sont attirés par ce haut lieu de devoir de mémoire, et par son panorama exceptionnel sur la ville de Besançon et ses environs.

Oblivion (Alton Towers)

Oblivion.
Oblivion.

Oblivion est un parcours de montagnes russes en métal du parc Alton Towers, situé à Alton, dans le comté anglais du Staffordshire, au Royaume-Uni. C'est une machine plongeante développée par le constructeur suisse Bolliger & Mabillard. Ouverte le , c'est la première attraction de ce type au monde.

Construit dans le plus grand secret, Oblivion est annoncé comme le premier parcours de montagnes russes au monde avec une descente verticale. Elle est cependant inclinée de 87 degrés. L'attraction, dont le nom signifie « oubli », est construite dans une zone du parc créée pour l'occasion et appelée « X-Sector ». Elle représente des installations militaires sinistres.

La descente, principal élément du parcours a une hauteur de 54,9 mètres. Les wagons y atteignent une vitesse de 109 km/h et elle mène dans un tunnel. Le parcours, d'une longueur de 372,5 mètres, dure une minute et quinze secondes. Oblivion a sept wagons individuels. Ce sont de larges wagons rectangulaires sur lesquels 16 passagers peuvent prendre place sur deux rangs.

Observatoire astronomique de l'université de l'Illinois

L'observatoire astronomique de l'université de l'Illinois est un observatoire astronomique américain construit en 1896. Il se trouve sur l'avenue Souths Matthews à Urbana, dans le comté de Champaign, en Illinois. Inscrit sur le Registre national des lieux historiques (National Register of Historic Places) le , il a été intégré à la liste des National Historic Landmarks (NHL) par le département de l'Intérieur des États-Unis le .

L'observatoire contient une lunette astronomique de 300 mm construite par John Alfred Brashear, mais aucun de ses instruments n’est plus utilisé pour la recherche professionnelle aujourd'hui. L'établissement a joué un rôle important dans le développement de l'astronomie car il fut le siège d’une innovation-clé dans le domaine de la photométrie astronomique. Il a été dirigé par des scientifiques tels que Joel Stebbins et Robert H. Baker…

Oktoberfest

Oktoberfest.
Oktoberfest.

L'Oktoberfest (« fête d'octobre » en allemand) est une fête de la bière se déroulant à Munich en Allemagne. De nos jours, elle commence systématiquement un samedi de septembre à midi exactement et se termine généralement le premier dimanche d'octobre et dure de seize à dix-huit jours. L'Oktoberfest a lieu près du centre de Munich, sur un terrain vague de 42 hectares servant le reste de l'année soit pour des foires plus petites, soit de parking. Ce site s'appelle Theresienwiese (Prairie de Thérèse) et souvent raccourci par les Bavarois en die Wiesn, « la prairie ». Par extension, le terme désigne également la fête en général.

Afin de préserver le caractère familial de la fête, une fête foraine et des lieux de restauration sont installés autour des tentes. L'Oktoberfest est la plus grande fête foraine au monde. On y trouve des attractions historiques mais aussi de très modernes.

Créée le à l'occasion du mariage du futur roi Louis Ier de Bavière avec la princesse Thérèse de Saxe-Hildburghausen le , le jubilé de la fête a été célébré en 2010 à l'occasion de son 200e anniversaire. En 2009, elle a attiré 5,7 millions de visiteurs en seize jours. La fête commence par un défilé de plus de huit mille personnes portant le costume traditionnel : la culotte de peau pour les hommes et la robe à manches bouffantes et tablier de couleurs vives (Dirndl) pour les femmes. Le public se rassemble dans de grandes tentes festives où il peut consommer de la bière en écoutant de la musique. Environ 6 millions de litres sont ainsi bus chaque année…

Old Trafford

Le stade de football Old Trafford - Theatre of Dreams (Théâtre des rêves).
Le stade de football Old Trafford - Theatre of Dreams (Théâtre des rêves).

Old Trafford est un stade de football situé dans le comté du Grand Manchester, en Angleterre. Construit en 1909, il est la résidence de Manchester United depuis 1910, à l’exception de la période 1941 à 1949, quand le stade est détruit par des bombardements allemands. Pendant cette période, Manchester United doit alors partager l’ancien terrain de Manchester City, Maine Road, avec son rival.

Surnommé le « Théâtre des Rêves » par sir Bobby Charlton, il est le troisième stade d’Angleterre en termes de places disponibles, derrière les stades de Wembley et de Twickenham, avec une capacité de 76 212 spectateurs. Old Trafford et Wembley sont les uniques stades d’Angleterre à être évalués par l’UEFA comme stades cinq étoiles.

Des matchs de compétitions internationales de la Coupe du monde de football de 1966, remportée par l’Angleterre à domicile, et du championnat d’Europe de football 1996 ont eu lieu à Old Trafford. Le stade accueille aussi des rencontres de rugby à XIII et des concerts. Situé à environ 800 mètres du stade de cricket portant le même nom, il est desservi par la ligne de tramway Manchester Metrolink.

Ouvrage de La Ferté

Façade du bloc 1 de l'ouvrage.
Façade du bloc 1 de l'ouvrage.

L'ouvrage de la Ferté est un ouvrage fortifié de la ligne Maginot situé sur les communes de Villy et de La Ferté-sur-Chiers, dans le département des Ardennes. L'ouvrage, bâti au sommet d'une colline (cote 215) ayant pour nom « la Croix de Villy », est parfois appelé « ouvrage de Villy-La-Ferté ».

C'est un petit ouvrage d'infanterie, comptant deux blocs. Construit à partir de 1935, l'ouvrage a été endommagé par les combats de . Il est l'un des ouvrages les plus célèbres de la ligne, marquant la limite septentrionale de la ligne fortifiée et constituant le premier ouvrage attaqué par les Allemands. Ce petit fort sans grande puissance de feu (des mitrailleuses, des fusils mitrailleurs, des goulottes lance-grenade et quelques canons antichar de petit calibre), fut longé par le nord, puis pilonné par plus de 250 canons allemands. Il ne bénéficia pas de l'appui des deux casemates censées l'épauler, équipées de canons de 75 mm mais prématurément abandonnées. Attaqué par l'ouest alors qu'il était conçu pour se défendre contre des attaques venant du nord et de l'est, l'intégralité de sa garnison fut anéantie durant la nuit du 18 au 19 mai 1940.

Palais de Dioclétien

Reconstitution du palais de Dioclétien
Reconstitution du palais de Dioclétien

Le palais de Dioclétien (en croate : Dioklecijanova palača) est la résidence impériale fortifiée construite par l'empereur Dioclétien sur la côte dalmate pour s'y retirer après son abdication volontaire en 305. C'est l'un des édifices de l'Antiquité tardive les mieux conservés. Ces vestiges sont préservés dans le cœur historique de Split, en Croatie. Contrairement à une légende populaire, la ville — Spalatum en latin — doit son nom à celui de la cité grecque voisine d'Aspalathos — « buisson blanc » — et non au terme latin signifiant palais — palatium. L'empereur Dioclétien y vécut l'essentiel des dernières années de sa vie et, à sa mort, son corps fut déposé dans un sarcophage placé dans le mausolée qu'il y avait fait construire.

Le palais est un témoignage exceptionnel de la mise en scène architecturale de l'idéologie tétrarchique qui ne survécut pas à son fondateur. Réunissant une résidence de prestige, un temple dynastique et un mausolée, c'est le prototype d'un modèle palatial tétrarchique qui connut deux autres itérations moins grandioses, à Romuliana pour Galère et à Šarkamen sans doute pour Maximin Daïa.

Après la disparition de son commanditaire, le palais continua jusqu'au VIe siècle de servir de résidence officielle pour l'administration provinciale et de grands personnages en exil, mais elle abrita aussi une manufacture de textile. Après les invasions slaves, une petite ville se développa dans ses murs et succéda à Salone comme siège épiscopal et siège administratif des autorités byzantines. Elle finit par passer sous contrôle vénitien et demeura une place forte de la République jusqu'à la dissolution de cette dernière en 1797. Dès le XVIe siècle, les vestiges du palais attirèrent l'attention des architectes et érudits européens, et eurent une influence certaine sur le courant néoclassique.

Palais de Westminster

Big Ben, dominant le palais de Westminster, à Londres.
Big Ben, dominant le palais de Westminster, à Londres.

Le palais de Westminster (en anglais : Palace of Westminster), également désigné sous le nom de Chambres du Parlement (Houses of Parliament), est le lieu où siègent la Chambre des communes (House of Commons) et la Chambre des lords (House of Lords) du Royaume-Uni. Le palais borde la rive gauche (ouest) de la Tamise et se situe dans l’arrondissement londonien de la Cité de Westminster.

L’édifice servait à l’origine de résidence royale, mais aucun monarque anglais ou britannique n’y a plus vécu depuis le XVIe siècle. La plus vieille section du palais, Westminster Hall, remonte à l’an 1097. Cependant, la plus grande partie du bâtiment date du XIXe siècle : l’ancien Palais de Westminster, en effet, fut presque entièrement détruit par un incendie survenu le . L’architecte responsable de la reconstruction, Sir Charles Barry, inscrivit le nouveau bâtiment dans le plus pur style néogothique, en référence à l’époque des Tudor. L’une des attractions les plus célèbres du palais de Westminster est sa tour de l'Horloge (Clock Tower), qui abrite Big Ben.

Le palais, immense complexe de plus de mille pièces, contient en plus des salles de la Chambre des lords et de la Chambre des communes, les bureaux des commissions parlementaires, des bibliothèques, des vestibules, des salles à manger, des bars ou même des gymnases. Il est le lieu d’importantes cérémonies officielles, et tout particulièrement celle chaque année de l’ouverture de la session parlementaire (le State Opening of Parliament). Le palais de Westminster est étroitement associé dans les esprits aux deux chambres parlementaires, comme en témoigne parfois l’utilisation du terme Westminster pour désigner le Parlement.

Palais des beaux-arts de Lille

La façade du palais des beaux-arts.
La façade du palais des beaux-arts.

Le palais des beaux-arts de Lille est un musée municipal d'art et d'antiquités situé place de la République à Lille, dans la région Hauts-de-France. C'est l’un des plus grands musées de France et le plus grand musée des beaux-arts de province en nombre d'œuvres exposées.

Créé en 1792 sous l'impulsion du peintre Louis Joseph Watteau, le fonds initial du musée est constitué d'œuvres confisquées aux émigrés et aux institutions religieuses de la ville au lendemain de la Révolution, parmi lesquelles plusieurs tableaux de Rubens, Van Dyck ou Jordaens. Il s'enrichit, en 1803, des œuvres données par l'État conformément aux dispositions du décret Chaptal, à l'origine de la création de nombreux musées de province. Si l'État reste ensuite un contributeur important aux collections du musée, ce sont surtout les legs et donations, à partir des années 1850, qui conduisent à la constitution du fonds actuel. En 1881, la collection de tableaux atteint une dimension telle que Géry Legrand, maire de Lille, décide la construction d'un palais des beaux-arts pour les accueillir. Son ouverture, en 1892, offre l'occasion de regrouper plusieurs collections de peintures, et aussi de sculptures, de dessins, de pièces anciennes et d'objets d'art, jusqu'alors dispersées. Les acquisitions de la ville sont par ailleurs très dynamiques jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale. Elles comprennent quelques œuvres majeures, de David, Goya, Delacroix, Courbet, Corot ou Puvis de Chavannes, dont certaines ont marqué l'histoire de la peinture, mais surtout des œuvres anciennes ou contemporaines d'artistes d'origine régionale et locale qui viennent compléter les autres formes d'apports. Il en résulte des collections où les pièces flamandes et hollandaises du XVe au XVIIe siècle et françaises du XIXe siècle tiennent une place de tout premier rang.

Palais du Trocadéro

Le palais du Trocadéro et sa fontaine pendant l'exposition universelle de 1900, vu depuis les jardins.

Le palais du Trocadéro était une construction de la seconde moitié du XIXe siècle de tendance éclectique, d'inspirations mauresque et néo-byzantine situé dans le 16e arrondissement de Paris, sur la colline de Chaillot, entre la place du Trocadéro et les jardins du même nom. Il était composé d'une salle de spectacle de 4 600 places prolongée de chaque côté par deux ailes courbées, accueillant chacune un musée (le musée des Monuments français et le musée d'ethnographie) et des salles de conférences.

Construit à l'occasion de l'exposition universelle de 1878, il n'était pas destiné à survivre à l'événement ; si le bâtiment est finalement conservé pendant une soixantaine d'années, il est l'objet de nombreuses critiques concernant son style architectural, son progressif délabrement et la mauvaise acoustique de la grande salle, rapidement désertée par les orchestres. Il est démantelé en 1935 pour l'exposition spécialisée de 1937, afin de laisser la place à une nouvelle construction, le palais de Chaillot.

Palladianisme

Une villa avec un portique superposé, venant de la quatrième section du livre Les Quatre Livres de l’architecture par Andrea Palladio.
Une villa avec un portique superposé, venant de la quatrième section du livre Les Quatre Livres de l’architecture par Andrea Palladio.

Le palladianisme est le néologisme qui désigne un style architectural originaire de Vénétie lancé par l’architecte italien Andrea Palladio au cours de la période Renaissance ainsi que les édifices s’en inspirant au milieu du XVIIe siècle. Un renouveau a lieu à partir du XVIIIe siècle, on emploiera alors l’expression néo-palladianisme, sans qu’on puisse constater une synthèse réelle avec les styles locaux.

Le palladianisme connut une forte popularité pendant le XVIe siècle en Italie, principalement en Vénétie, où Palladio créa la majeure partie de son œuvre. Ce style devient brièvement populaire au milieu du XVIIe siècle en Europe grâce au Grand Tour effectué en Italie par de jeunes étudiants. Au début du XVIIIe siècle, il redevient à la mode, sous l’appellation de néo-palladianisme, dans beaucoup de pays d’Europe (en France et en Irlande notamment). Plus tard, lorsque le style perd la cote en Europe, celui-ci connaît un regain de popularité en Amérique du Nord, plus particulièrement avec les édifices imaginés par Thomas Jefferson

Pavillon frais

Vue de la façade du Pavillon frais
Vue de la façade du Pavillon frais

Le Pavillon frais ou Salon frais est une fabrique construite pour Louis XV et Madame de Pompadour par Ange-Jacques Gabriel au sein du Jardin français du Petit Trianon, dans le parc du château de Versailles.

Nouvel édifice de ce petit domaine désiré par le roi pour s'éloigner des contraintes de la Cour, construit de 1751 à 1753, il fait face au Pavillon français et sert de salle à manger d'été où l'on peut « prendre le frais » et déguster les produits du potager tout proche. Ce pavillon, comportant une unique pièce, est conçu comme une architecture de verdure et est entièrement revêtu de treillage vert. Il est agrémenté d'un jardinet rectangulaire et symétrique, entouré d'arcades qui sont elles-mêmes surmontées de vases en corbeille, l'ensemble créant une harmonie architecturale et horticole. Deux petits bassins ovales à l'extrémité des parterres de fleurs complètent le décor.

Abandonné aux intempéries et aux dégradations à la Révolution française, le pavillon est rasé en 1810 et le jardin remplacé par du gazon. Dans les années 1980, puis en 2010, grâce au mécénat et après une campagne archéologique, il est entièrement reconstruit sur le modèle d'origine et le dessin du jardin initial est fidèlement reproduit. Seules les arcades n'ont pas encore été restituées.

Phare d'Eckmühl

Phare d’Eckmühl, Penmarc'h, Finistère, France.
Phare d’Eckmühl, Penmarc'h, Finistère, France.

Le phare d'Eckmühl est un phare maritime situé sur la pointe de Saint-Pierre, à Penmarc'h, dans le Finistère en France. Il mesure plus de 60 mètres de haut. Il a été inauguré le et doit son nom au titre de noblesse de la donatrice qui l'a en grande partie financé. Il sécurise l'une des côtes les plus dangereuses de France en raison de ses nombreux rochers.

Ses murs sont entièrement bâtis en granite de Kersanton et la paroi interne de sa cage d'escaliers est recouverte de plaques d'opaline. C'est aujourd'hui l'un des monuments les plus visités du Finistère.

Place du Coderc

L'angle nord-est de la place du Coderc en 2009.
L'angle nord-est de la place du Coderc en 2009.

La place du Coderc est une place située à Périgueux, dans le département de la Dordogne, en France.

L'histoire de la place remonte au Moyen Âge. Elle accueille dès lors les bâtiments les plus importants de la cité, dont la maison de la Commune à partir de l'Ancien Régime. Lorsque la première halle est édifiée vers 1400, la place du Coderc devient un lieu notable du marché traditionnel. Au cours des siècles suivants, des familles principalement aisées se succèdent sur et autour de la place, laissant derrière elles des traces de leur patrimoine. Après la Révolution française, le Coderc est la place exécutoire pendant un demi-siècle environ. Le commerce se développe ensuite ; dans les années 1970, on compte une trentaine de magasins dans le quartier.

Place du Général-de-Gaulle (Lille)

Au premier plan, la colonne de la Déesse. Au second plan, la Vieille Bourse (à droite).
Au premier plan, la colonne de la Déesse. Au second plan, la Vieille Bourse (à droite).

La place du Général-de-Gaulle est un espace public urbain de la commune de Lille dans le département français du Nord. La place est de type grand-place qui se caractérise par un aspect complètement minéral que l'on retrouve dans de nombreuses villes des anciens Pays-Bas. Il s'agit de la place historique et principale de la ville.

Longtemps considérée comme une partie du forum cité en 1066 dans l'acte de fondation de la collégiale Saint-Pierre, l'origine de la place remonterait au XIVe siècle par la volonté de l'échevinage de la ville d'en faire un marché. La Deûle est canalisée, le sol est progressivement asséché par des remblais, puis pavé afin de créer une place du Marché. Au XVIIe siècle, la construction de la bourse de commerce divise la place en Grand-Place et Petite-Place (actuelle place du Théâtre). Après la libération de Lille durant la Seconde Guerre mondiale, elle est renommée en hommage à Charles de Gaulle. La place est localement appelée « Grand'Place » ou, plus rarement, « place de la Déesse ».

La place du Général-de-Gaulle a conservé son rôle de grand-place : c'est toujours un lieu de fête et d'échanges, y compris commerciaux, et de manifestations de tous types. C'est toujours le cœur de la braderie de Lille. Le commerce des livres, avec la librairie le Furet du Nord et les nombreux bouquinistes, est aussi important sur la place.

La place est bordée par divers bâtiments ; huit sont classés ou inscrits au titre des monuments historiques, parmi lesquels le Théâtre du Nord (ancienne Grande Garde) et la Vieille Bourse (ancienne bourse de commerce). Au centre de la place, trône la colonne de la Déesse. Érigée en 1845, elle représente l'héroïsme des Lillois durant le siège de Lille en 1792.

Place Maurice-Mollard

La place Maurice-Mollard et l'hôtel de ville d'Aix-les-Bains.
La place Maurice-Mollard et l'hôtel de ville d'Aix-les-Bains.

La place Maurice-Mollard, du nom d'un ancien maire de la ville, est une place publique située dans le centre historique d'Aix-les-Bains, dans l'ouest de la Savoie.

Chargée en histoire, la place a connu de nombreux aménagements urbains au fil des siècles. Elle abrite également des bâtiments ou objets inscrits voire classés au titre des monuments historiques : l'arc de Campanus et le temple de Diane datent de l'époque romaine, les thermes nationaux, du XVIIIe siècle, sont partiellement construits sur les fondations d'anciens thermes romains et l'hôtel de ville a pour origine un château féodal. Il accueille également un musée archéologique classé musée de France où sont conservés des témoignages romains d'Aquae, nom que portait Aix-les-Bains dans l'Antiquité.

La place est aussi un important lieu de vie communale puisqu'elle regroupe de nombreux services publics, dont l'état civil et la salle du conseil municipal, ainsi que l'office de tourisme installé dans les thermes nationaux. De nombreuses manifestations sont organisées sur la place, comme la corrida des lumières, et le départ du circuit touristique de la ville en petit train.

Place Plumancy

La place Plumancy en 2010.
La place Plumancy en 2010.

La place Plumancy est un rond-point français situé dans le centre-ville de Périgueux, dans le département de la Dordogne.

L'histoire de la place remonte au XIXe siècle, ce qui en fait le plus ancien rond-point de la commune. Auparavant dénommée « place ronde Saint-Martin », elle porte le nom du sous-intendant militaire Jean Plumancy depuis 1866. La fontaine au centre du rond-point est érigée en 1890 pour distribuer l'eau dans le quartier. Au fil du temps, cette dernière se dégrade souvent et fait l'objet de plusieurs restaurations successives.

Plan Cerdà

Projet original du plan Cerdà.
Projet original du plan Cerdà.

Le Plan Cerdà est un plan de réforme, d'aménagement et d'extension urbaine de la ville de Barcelone proposé en 1860 par Ildefons Cerdà. C'est un plan hippodamien avec une structure quadrangulaire, régulière et ouverte. Ce plan est à l'origine de la renaissance de la cité comtale.

Ce plan est imposé par le gouvernement central espagnol à la place du plan d'Antoni Rovira i Trias qui avait gagné le concours de la ville, créant une forte polémique. L'actuel quartier de l'Eixample (« l'Extension ») nait de ce plan, et se développe sur d'immenses terrains vagues qui sont jusqu'alors considérés comme zone militaire stratégique.

Le plan Cerdà propose un damier continu de blocs carrés de 113,3 mètres depuis Besòs jusqu'à Montjuïc, doté de rues de 20, 30 et 60 mètres de large. Le plan apporte une nouveauté rapport au plan hippodamien standard en coupant les angles de chaque bloc par un chanfrein à 45 degrés pour permettre une meilleure visibilité.

La mise en œuvre du plan Cerdà dure presque un siècle. Au fil du temps, le plan est transformé et de nombreux points importants ne sont pas mis en application. Les intérêts des propriétaires terriens et la spéculation ont desservi le plan.

Planoise

Planoise depuis Chaudanne.
Planoise depuis Chaudanne.

Planoise est l'un des quartiers de Besançon qui font partie du canton de Besançon-Planoise, dans le Doubs. Il est situé au sud-ouest de Besançon, entre la colline de Planoise et le quartier des Hauts-de-Chazal. Il est limitrophe de la commune d'Avanne-Aveney. Ses habitants sont appelés les « Planoisiens » et les « Planoisiennes ».

Le quartier est principalement constitué d'un habitat récent composé de barres d'immeubles et de tours, construites à partir des années 1960 sur une zone qui, jusque-là, avait un caractère champêtre. De ce fait, son patrimoine architectural ne présente guère d'intérêt. À noter cependant que des bâtiments tels que les Archives départementales du Doubs ou encore la « Statue de la diversité » donnent du relief et diversifient l'architecture de cette « petite ville ». La municipalité, à l'instar de ce qui a lieu actuellement dans les quartiers similaires de nombreuses autres grandes villes françaises, y mène une politique de réhabilitation. Elle comprend entre autres, la rénovation de barres HLM et la construction d'un nouveau pôle santé. Avec plus de 8 000 logements, le parc immobilier de Planoise représente 14 % de l'ensemble des logements de Besançon.

Pont de Des Rivières

Pont de Des Rivières
Pont de Des Rivières

Le pont de Des Rivières est un pont couvert qui franchit la rivière aux Brochets à Notre-Dame-de-Stanbridge au Québec au Canada, près du hameau de Malmaison. Il est le seul pont authentique ayant un treillis de type Howe au Québec. Il est aussi remarquable de par ses culées en pierre et son parement en planches verticales à couvre-joints.

Érigé en 1884, il est le troisième pont à être construit sur ce site. Il est contemporain du développement du hameau de Malmaison par les frères François-Guillaume et Henri Desrivières qui y ont construit un barrage, un moulin à farine et un moulin à scie durant les années 1840. À son apogée, le hameau avait une population d'environ 200 habitants, ainsi qu'une chapelle et une école. Ce lieu sera lentement abandonné à la fin du XIXe siècle. Le pont a été rehaussé en 1912 pour éviter qu'il ne soit emporté par les eaux. Il a été restauré en 1998.

Le ministère de la Culture et des Communications du Québec a classé l'ouvrage en tant qu'immeuble patrimonial en 2015 en tant que seul exemplaire subsistant de pont de ferme Howe au Québec et comme exemple de pont construit au Québec avant le développement du modèle typique de pont couvert du ministère de la Colonisation.

Pont de Hartland

Vue générale du pont sous la neige.
Vue générale du pont sous la neige depuis Somerville.

Le pont de Hartland (anglais : Hartland Bridge) est un pont couvert traversant le fleuve Saint-Jean entre Hartland et Somerville, au Nouveau-Brunswick (Canada). Avec ses 391 mètres de longueur, il est le plus long pont couvert au monde. Construit en 1901 mais pas encore couvert, il se détériore rapidement sous l'effet des intempéries et il est partiellement détruit lors d'un embâcle en 1920. Profitant de sa fermeture et des réparations, il est couvert et rouvre en 1922. Il devient un lieu historique national en 1977. Présent dans la culture néo-brunswickoise, il est également un site fréquenté par les touristes.

Pont de Koror-Babeldaob

Vue du pont de Koror-Babeldaob.
Vue du pont de Koror-Babeldaob.

Le pont de Koror-Babeldaob, aussi appelé pont de l’amitié Japon-Palaos ou encore pont K-B, en anglais Koror-Babeldaob Bridge, Japan-Palau Friendship Bridge et K-B Bridge, est un pont à haubans en béton armé. Il est situé aux Palaos, un pays d’Océanie situé à l’est des Philippines, au nord de l’Indonésie et à l’ouest des États fédérés de Micronésie, et relie l’île de Babeldaob à celle de Koror depuis le , date de son inauguration. Construit de à grâce à des fonds japonais, il remplace l’ancien pont à poutres cantilever en béton précontraint terminé en et qui s’est soudainement effondré le en tuant deux personnes et en blessant quatre autres. À la suite de cet accident, un pont provisoire flottant a été mis en place afin de rétablir la liaison entre Koror, la plus grande ville du pays, et Babeldaob, sa plus grande île, où se trouve l’aéroport international Roman-Tmetuchl.

Pont du Bonhomme

Le pont lors de ses premières années.
Le pont lors de ses premières années.

Le pont du Bonhomme est situé dans la région de Lorient, en France. Il relie les villes de Kervignac et de Lanester en franchissant le Blavet et remplace un bac utilisé depuis le XVIIe siècle. Son emplacement à l'entrée de la vallée est choisi de façon à permettre aux bateaux à voile de continuer à relier la commune d'Hennebont située en amont.

Le premier ouvrage est un pont à haubans et tablier en poutre en treillis, fabriqué entre 1900 et 1904 par Ferdinand Arnodin. Plusieurs fois endommagé pendant la Seconde Guerre mondiale, il est remis en état après le conflit et exploité jusqu'en 1974. Il est ensuite démoli, à l'exception de ses deux piliers, et remplacé par un second ouvrage de Jacques Mathivat qui reprend la technique du pont à poutres.

Pont Ducharme

Vue du pont Ducharme du côte ouest.

Le pont Ducharme est un pont couvert ayant une structure en treillis de type Town élaboré traversant la rivière Bostonnais au cœur de la municipalité de La Bostonnais, au Québec (Canada). Ce pont datant de 1946 est composé d'une travée d'une longueur de 41,76 m. Il a été classé immeuble patrimonial en 2006 par le ministère de la Culture et des Communications en tant qu'exemple tardif de pont couvert de type Town élaboré, une ferme développée par le ministère de la Colonisation du Québec au tournant du XXe siècle. Il a été nommé en l'honneur de Charles Romulus Ducharme, qui était le député représentant la localité à l'Assemblée législative du Québec lors de son inauguration.

Pont Félix-Gabriel-Marchand (Mansfield-et-Pontefract)

Vue du pont depuis la berge
pont Félix-Gabriel-Marchand

Le pont Félix-Gabriel-Marchand est un pont couvert qui traverse la rivière Coulonge, dans la municipalité de Mansfield-et-Pontefract, au Québec (Canada). Érigé en 1898, ce pont est unique au Québec pour sa structure qui superpose deux treillis différents. C'est également le seul pont couvert québécois construit au XIXe siècle situé en dehors de l'Estrie. Le pont a été classé immeuble patrimonial le .

Prairie Avenue

Résidence de Marshall Field sur Prairie Avenue
Résidence de Marshall Field sur Prairie Avenue

Prairie Avenue est une voie nord-sud de South Side à Chicago, longue d’une vingtaine de kilomètres, qui s’étendait à l’origine de la Seizième rue dans le secteur communautaire de Near South Side jusqu’à la limite méridionale de la ville et même au-delà. L’histoire de l’avenue est particulièrement riche depuis l’époque des cavaliers et attelages. Lors des trois dernières décennies du XIXe siècle, une section de six blocks de l’avenue était habitée par les familles les plus en vue de Chicago.

Plusieurs figures historiques de la ville vécurent dans cette rue. En particulier pendant la période de reconstruction qui suivit le grand incendie de 1871, lorsque les plus importantes familles de la ville s’installèrent dans l’avenue. Ses résidents marquèrent l’histoire de le la cité et jouèrent un rôle prépondérant au niveau national ou international. Ils influencèrent sa vie politique, son architecture, sa vie culturelle, son économie, ainsi que son système législatif et gouvernemental.

Prieuré de la Primaudière

Vue du Prieuré de la Primaudière, chapelle et bâtiments conventuels.
Vue du Prieuré de la Primaudière, chapelle et bâtiments conventuels.

Le prieuré de la Primaudière est un ancien prieuré datant des XIIIe et XVIIIe siècles, bâti sur les communes d'Armaillé en Maine-et-Loire et de Juigné-des-Moutiers en Loire-Atlantique, dans la région Pays de la Loire, en France.

Il est fondé par les moines de l'ordre de Grandmont en 1207 avec l'aide et le soutien des seigneurs locaux. Les derniers moines le quittent en 1762. Le bâtiment principal est la chapelle de la Primaudière, construite au XIIIe siècle. Lieu de pèlerinage au Moyen Âge, l'organisation du prieuré est typique de l'architecture grandmontaine, notamment par l'organisation des ouvertures dans la chapelle, et ses deux portes, une pour les fidèles et la seconde pour les moines la desservant.

Puits de Moïse

Vue de la sculpture, le prophète Zacharie au centre.
Vue de la sculpture, le prophète Zacharie au centre.

Le puits de Moïse est le vestige d'un calvaire situé au milieu d'un puits autrefois au centre du grand cloître de la Chartreuse de Champmol. Il se trouve actuellement au sein du parc du centre hospitalier spécialisé de Dijon, en Bourgogne.

Commandé par Philippe II de Bourgogne, il est l'œuvre du sculpteur hollandais Claus Sluter et de son neveu Claus de Werve, avec la participation du peintre Jean Malouel pour la polychromie. Selon les comptes des ducs de Bourgogne, il a été sculpté et peint entre 1396 et 1405. Détruit dans sa partie haute au cours du XVIIIe siècle, il n'en subsiste plus que la partie basse, constituée d'une pile hexagonale surmontée de six statues de prophètes de l'Ancien Testament. Seuls quelques fragments des statues situées autour de la croix sont actuellement conservés au musée archéologique de Dijon. Ce calvaire qui montre le lien typologique entre l'Ancien et le Nouveau Testament est aussi une œuvre marquée par de nombreux symboles cartusiens. Enfin, de nombreux indices font du monument une œuvre de propagande en faveur du duc de Bourgogne.

Le puits de Moïse n'a cessé de marquer ses visiteurs, par son réalisme et la magnificence de ses décorations. Il est considéré comme un chef-d'œuvre de la sculpture du gothique international et un précurseur de l'art de la Renaissance. Il a fait l'objet de plusieurs répliques et inspiré de nombreux artistes, anciens ou contemporains.

Remparts de Vannes

La tour du Connétable vue du nord.
La tour du Connétable vue du nord.

Les remparts de Vannes sont les fortifications érigées entre les IIIe et XVIIe siècles pour protéger la ville de Vannes dans le département du Morbihan en France. Fondée par les Romains à la fin du Ier siècle av. J.-C. sous le règne d’Auguste, la civitas Venetorum se voit contrainte de se protéger derrière un castrum à la fin du IIIe siècle, alors même qu’une crise majeure secoue l’empire romain. Cette première enceinte demeure la seule protection de la cité pendant plus d’un millénaire. C’est à l’époque du duc Jean IV, à la fin du XIVe siècle, que l’enceinte de la ville est réédifiée et étendue vers le sud pour protéger les nouveaux quartiers. Le duc veut faire de Vannes non seulement un lieu de résidence mais également une place forte sur laquelle il peut s’appuyer en cas de conflit. La superficie de la ville intra-muros est doublée et le duc adjoint à la nouvelle enceinte sa forteresse de l’Hermine.

Les guerres de la Ligue de la fin du XVIe siècle obligent la ville à se doter de plusieurs bastions polygonaux (Gréguennic, Haute-Folie, Brozilay, Notre-Dame). L’éperon de la Garenne est la dernier ouvrage défensif construit à Vannes vers 1630. À partir de 1670, le roi Louis XIV vend morceau par morceau les éléments des remparts afin de financer ses guerres. L’événement le plus significatif est, en 1697, le don à la ville de Vannes des ruines du château de l’Hermine, qui servent alors au réaménagement du port et à l’entretien des bâtiments municipaux…

Sainte-Anne-du-Bocage

Vue de Sainte-Anne-du-Bocage.
Vue de Sainte-Anne-du-Bocage.

Sainte-Anne-du-Bocage ou simplement Le Bocage est un sanctuaire catholique situé à Caraquet, au Nouveau-Brunswick (Canada).

Construit sur un terrain légué par Alexis Landry en 1791, le sanctuaire comprend une chapelle, un chemin de croix, un puits, une fontaine, un cimetière et des monuments, le tout dans un bocage. La chapelle, qui est l'un des plus vieux lieux de cultes acadiens, est également une énigme. La raison exacte de sa construction est en effet inconnue mais liée à la querelle historique entre les habitants de l'est et de l'ouest de la ville. Devenu lieu de pèlerinage durant la seconde moitié du XIXe siècle, le sanctuaire est toujours très fréquenté, autant par les habitants de la ville que les touristes.

Shambhala (PortAventura)

Vue de Shambhala, en blanc, et de Dragon Khan, en rouge.
Vue de Shambhala, en blanc, et de Dragon Khan, en rouge.

Shambhala est un parcours de montagnes russes en métal de PortAventura Park, situé à Salou, en Catalogne, en Espagne. Ce sont des hyper montagnes russes conçues et développées par le constructeur suisse Bolliger & Mabillard. Shambhala détient trois records d'Europe. Ce sont les montagnes russes les plus hautes avec 76 mètres, les montagnes russes ayant la descente la plus haute avec 78 mètres, et les hyper montagnes russes les plus rapides avec une vitesse de 134 km/h. Ces trois records étaient auparavant détenus par l'attraction du même type Silver Star, située dans le parc allemand Europa-Park. Les montagnes russes Furius Baco, également situées à PortAventura Park, sont toujours les plus rapides du continent avec une vitesse de 135 km/h.

Après plus de neuf mois de travaux, Shambhala est inauguré le en présence d'Artur Mas, président de la Generalitat de Catalogne. Son thème est une expédition dans le royaume de la mythologie bouddhiste Shambhala, situé dans les montagnes inaccessibles de l'Himalaya. L'attraction est construite dans une nouvelle zone du quartier chinois décorée avec des temples, un village de montagnes et des sommets enneigés. Elle est située à côté des montagnes russes Dragon Khan, dont elle croise le parcours à quatre reprises...

Site archéologique de Jublains

Fragment de fresque représentant un pigeon trouvé sur le site du sanctuaire (Musée archéologique départemental de Jublains)
Fragment de fresque représentant un pigeon trouvé sur le site du sanctuaire (Musée archéologique départemental de Jublains)

Le site archéologique de Jublains est un ensemble de vestiges, datés principalement de l'époque romaine, présents sur le territoire de l'actuelle commune française de Jublains, située dans le département de la Mayenne (région des Pays de la Loire).

Lieu d'un sanctuaire du peuple celte des Diablintes, une ville du nom de Noviodunum est créée par les Romains, devient la capitale de ce peuple au moment de l'organisation administrative augustéenne et s'urbanise dans la seconde moitié du Ier siècle. La cité est dotée d'une parure monumentale, avec un ensemble de monuments publics témoignant de la diffusion du mode de vie romain : théâtre, forum et thermes, outre le sanctuaire celte qui est reconstruit en dur. La cité témoigne aussi des difficultés rencontrées à partir du IIIe siècle, avec la construction d'un élément fortifié qui constitue encore l'élément le plus impressionnant du site. Durant l'Antiquité tardive, la cité perd son statut de capitale, lorsque l'entité diablinte est rattachée au territoire des Cénomans.

Essentiellement connu pour le camp romain, classé monument historique en 1840, le site recèle d'autres vestiges intéressants tels que le théâtre, les thermes et le temple romain. Même si un simple bourg a remplacé la cité romaine, les vestiges remarquablement conservés font de Jublains un site considéré comme exceptionnel dans l'Ouest de la France. Le département de la Mayenne a ainsi décidé de procéder à de nombreuses acquisitions foncières afin que les recherches puissent se poursuivre.

Stade de la Mosson

Vue intérieure du stade lors du match entre l'Australie et les Fidji lors de la Coupe du monde de rugby à XV en 2007
Vue intérieure du stade lors du match entre l'Australie et les Fidji lors de la Coupe du monde de rugby à XV en 2007

Le stade de la Mosson est un stade de football situé à Montpellier, en France. Depuis la Coupe du monde de football de 1998, son nom officiel est stade de la Mosson-Mondial 98. Inauguré en 1972, il est, depuis 1974, le stade résident du Montpellier Hérault Sport Club, la principale équipe de football de Montpellier.

Géré par la communauté d'agglomération de Montpellier, il a connu de nombreuses rénovations. L'ensemble des tribunes du stade actuel est construit entre 1988 et 1997, ce qui porte sa capacité d'accueil à 35 500 places assises et lui permet d'accueillir la Coupe du monde de football. La dernière rénovation date de 2007 pour la Coupe du monde de rugby ; sa capacité est alors ramenée à 32 939 places assises. Dixième stade français au nombre de places proposées, l'enceinte est donc également utilisée pour des matchs de rugby à XV. Situé dans le quartier de La Paillade, il doit son nom à la rivière Mosson, qui coule à proximité, et dont les crues, lors d'orages cévenols, peuvent provoquer des dégâts au stade.

Stade Vélodrome

Les gradins du Stade Vélodrome.
Les gradins du Stade Vélodrome.

Le stade Vélodrome est une enceinte sportive située à Marseille en France. Bati dans le 8e arrondissement de la ville, c'est le principal équipement sportif de Marseille. Le Vélodrome est, depuis son inauguration en 1937, utilisé par le club de football de l'Olympique de Marseille.

Depuis 2014, le stade vélodrome est classé stades quatre ou cinq étoiles, le deuxième stade de France en termes de places disponibles, derrière le Stade de France.

Le stade n'est pas réservé au football : il accueille dans ses débuts des courses cyclistes (d'où le nom de Vélodrome) mais aussi des rencontres du Marseille XIII, club phocéen du rugby à XIII dans les années 1950, certaines rencontres de phase finale du Championnat de France de rugby à XV et du RC Toulon ainsi que des concerts.

Temple d'Auguste et de Livie

Le Temple d'Auguste et de Livie à Vienne.
Le Temple d'Auguste et de Livie à Vienne.

Le temple d'Auguste et de Livie est un temple romain périptère sine postico hexastyle corinthien édifié au début du Ier siècle, qui se situait dans le centre-ville de la cité antique de Vienna, correspondant également au centre de la ville contemporaine de Vienne, dans le département français de l'Isère et la région Rhône-Alpes.

Lors de sa construction, le temple est dédié au culte impérial, pour honorer l'empereur Auguste et son épouse Livie. Il présente deux états de construction. Du bâtiment primitif construit en pierre du Midi, il ne reste que la partie arrière : mur en grand appareil à l'ouest, pilastres d'angle, retours avec pilastres et colonnes. Ce premier état est daté du dernier quart du Ier siècle , par comparaison avec la Maison Carrée de Nîmes, le Temple romain de Château-Bas à Vernègues et d'autres édifices en Narbonnaise. La plus grande partie de l'édifice est reconstruit en pierres de Seyssel et choin. Selon les spécialistes de l'ornementation antique, ces chapiteaux traités de manière plus naturelle auraient été sculptés vers la moitié du Ier siècle, ce qui correspond aux premières utilisations du choin dans la cité. La reconstruction partielle interviendrait donc quelques décennies après la construction. Or, on ne peut imaginer qu'un tel édifice destiné à honorer Auguste soit resté inachevé autant de temps. Le bâtiment a donc dû subir un incendie (dont on voit des traces sur la partie arrière et sur le podium), ou un léger séisme ayant provoqué l'effondrement de la partie orientale de l'édifice, la partie arrière ayant mieux résisté du fait de la présence de la cella et du mur ouest. Cette reconstruction intervient sans doute avant que Livie soit divinisée en 42 car on a remis l'inscription initiale sur la frise du nouveau fronton et ajouté ensuite celle de Livie sur l'architrave. On peut penser que si la reconstruction du temple était intervenue après la divination de Livie, une inscription comportant l'ensemble de la dédicace aurait orné la frise, sans déborder sur l'architecture.

Avec la chute de l'Empire romain d'Occident et la forte christianisation en Gaule, le temple est devenu l'église paroissiale de Sainte-Marie-la-Vieille puis Notre-Dame-de-la-Vie jusqu'à la Révolution française. À partir de 1792, l'église devient le temple de la Raison puis le tribunal de commerce de Vienne, ensuite le musée ainsi que la bibliothèque de Vienne (jusqu'en 1852), et enfin, après 28 ans de travaux, l'édifice regagne son aspect primitif de temple romain. C'est aujourd'hui, avec la Maison Carrée de Nîmes, le seul édifice de ce type qui se soit aussi bien conservé sur le sol de l'ancienne Gaule ; il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840.

Temple de l'Amour

Temple de l'Amour
Temple de l'Amour

Le Temple de l'Amour est une fabrique érigée en 1777-1778, par l'architecte Richard Mique, sur un îlot de la rivière artificielle situé à l'est du jardin anglais du Petit Trianon, dans le parc du château de Versailles.

Cette petite rotonde à l'antique est, avec le Belvédère, l'une des deux fabriques néoclassiques du Jardin anglais imaginé par Marie-Antoinette qu'elle pouvait contempler depuis les fenêtres du château du Petit Trianon. Le temple, dont les décors sculptés sont l'œuvre de Joseph Deschamps, est constitué de douze colonnes corinthiennes surmontées d'une coupole ornée des attributs de l'Amour. Il abrite en son centre une réplique, par Louis-Philippe Mouchy, de la sculpture L'Amour se taillant un arc dans la massue d'Hercule, qui lui donne son nom.

Symbole des fêtes données au XVIIIe siècle, il s'est lentement dégradé au fil des siècles, envahi par la végétation, mais a été restauré en 2005. Classé avec le château de Versailles et ses dépendances au titre des monuments historiques par la liste de 1862 et par arrêté du 31 octobre 1906, il est accessible au public dans le cadre du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, au sein du Domaine de Marie-Antoinette.

Thomas Elfe

Thomas Elfe (17191775) est un architecte d'intérieur et ébéniste anglais. Né et formé à Londres, il immigre en Amérique dans les années 1740 et s'installe définitivement à Charleston dans la Province de Caroline du Sud. Le contexte socio-économique de la région lui permet de prospérer. Il invente, crée, et commercialise du mobilier de qualité apprécié des familles fortunées. Chef d'entreprise aux méthodes innovantes, il devient le plus célèbre artisan de meubles pendant l'époque coloniale de l'Amérique au XVIIIe siècle. Des exemplaires de ses œuvres sont désormais exposés dans plusieurs monuments et musées américains.

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