Wikipédia:Sélection/Catalogne

Guerre de Trente Ans

La guerre de Trente Ans est une série de conflits armés qui a déchiré l’Europe de 1618 à 1648. Les causes en sont multiples mais son déclencheur est la révolte des sujets tchèques protestants de la maison de Habsbourg, la répression qui suivit et le désir des Habsbourg d’accroître leur hégémonie et celle de la religion catholique dans le Saint-Empire.

Ces conflits ont opposé le camp des Habsbourg d’Espagne et du Saint-Empire, soutenus par la papauté, aux États allemands protestants du Saint-Empire, auxquels étaient alliées les puissances européennes voisines à majorité protestante, Provinces-Unies et pays scandinaves, ainsi que la France qui, bien que catholique et luttant contre les protestants chez elle, entendait réduire la puissance de la maison de Habsbourg sur le continent européen.

Cette guerre a impliqué l'ensemble des puissances européennes selon qu'elles étaient pour ou contre le parti de l'Empereur, à l'exception de l'Angleterre et de la Russie – qui ont néanmoins indirectement œuvré contre le parti des Habsbourg. L'emploi de mercenaires était la règle. Les combats se déroulèrent surtout dans les territoires d’Europe centrale dépendant du Saint-Empire, puis se portèrent sur la plaine de Flandre, le nord de l'Italie ou encore dans la péninsule Ibérique. Les batailles, les famines, les massacres ont provoqué plusieurs millions de morts. Cette « guerre civile européenne » a lourdement pesé sur la démographie et l'économie des États allemands et du royaume d'Espagne, et assis l'hégémonie de la France, qui s'épanouira davantage encore sous Louis XIV.

Sagrada Família

La Sagrada Família, Barcelone : la façade de la Passion.
La Sagrada Família, Barcelone : la façade de la Passion.

La Sagrada Família, temple expiatori de la sagrada Família de son nom complet en catalan, ou templo expiatorio de la sagrada Familia en espagnol (en français : temple expiatoire de la sainte Famille), est un grand temple catholique de Barcelone. C’est l’un des exemples les plus connus du modernisme catalan et un monument emblématique de la ville. Œuvre inachevée de l’architecte catalan Antoni Gaudí, la Sagrada Família est située dans le quartier éponyme (district de l’Eixample). L’architecte a conçu une minutieuse symbologie qui fait de cet édifice un poème mystique. Il a également fait preuve de grandes audaces de construction formelle, telles la manière de concevoir la structure d’arc parabolique ou la combinaison des traitements sculpturaux naturalistes et de l’abstraction des tours. Selon les données de l’année 2004, la Sagrada Família est le monument le plus visité d’Espagne, dépassant l’Alhambra de Grenade et le musée du Prado à Madrid : en 2008, elle a en effet attiré plus de 2,7 millions de visiteurs. L’œuvre réalisée du vivant d’Antoni Gaudí, la crypte et la façade de la Nativité, a été déclarée patrimoine de l’humanité par l’Unesco en 2005.

S’agissant d’un temple expiatoire, les travaux sont exclusivement financés grâce à l’aumône. En conséquence, il n’a pas été possible de construire simultanément les différentes parties du monument lorsqu’il l’eut fallu, mais depuis les années 1990, l’affluence de visiteurs et le renom mondial de l’œuvre ont fait évoluer la situation économique.

La Sagrada Família est une église catholique mais n’est pas une cathédrale. Le siège de l’évêché de Barcelone est la cathédrale Sainte-Eulalie, édifice construit à l’époque médiévale et situé au cœur du quartier gothique.

Joan Miró

Joan Miró, photographié par Carl van Vechten, le 13 juin 1935, à Barcelone.
Joan Miró, photographié par Carl van Vechten, le 13 juin 1935, à Barcelone.

Joan Miró est un peintre, sculpteur, graveur et céramiste espagnol né à Barcelone le et mort à Palma de Majorque le (à 90 ans). Se définissant avant tout comme « Catalan international », il est l'un des principaux représentants du mouvement surréaliste.

Son œuvre reflète son attrait pour le subconscient, pour l'« esprit enfantin » et pour son pays. À ses débuts, il montre de fortes influences fauvistes, cubistes et expressionnistes, avant d'évoluer dans de la peinture plane avec un certain côté naïf. Le tableau intitulé La Ferme, peint en 1920, est l'une des toiles les plus connues de cette époque.

À partir de son départ pour Paris, son œuvre devient plus onirique, ce qui correspond aux grandes lignes du mouvement surréaliste auquel il adhère. Dans de nombreux entretiens et écrits des années 1930, Miró manifeste son désir d'abandonner les méthodes conventionnelles de la peinture, pour — selon ses propres mots — « les tuer, les assassiner ou les violer », favorisant ainsi une forme d'expression contemporaine. Il ne veut se plier à aucune exigence, ni à celles de l'esthétique et de ses méthodes, ni à celles du surréalisme.

En son honneur, la Fondation Joan-Miró a été créée à Barcelone, en 1975. C'est un centre culturel et artistique, dévolu à la présentation des nouvelles tendances de l'art contemporain. Elle est initialement alimentée par un important fonds offert par le maître. D'autres lieux possèdent d'importantes collections d'œuvres de Miró, comme la Fondation Pilar et Joan Miró de Palma de Majorque, le Musée national d'art moderne de Paris, le musée d'art moderne de Lille et le Museum of Modern Art de New York.

FC Barcelone (football)

La devise du club écrite dans les tribunes du Camp Nou.
La devise du club écrite dans les tribunes du Camp Nou.

La section football du FC Barcelone (dont le nom officiel en catalan est Futbol Club Barcelona et le diminutif Barça) est un club de football espagnol fondé en 1899, qui évolue dans le championnat d'Espagne de football.

L'histoire du FC Barcelone en a fait un des porte-drapeau de la Catalogne et du catalanisme, un rôle souligné par sa devise « més que un club ». Ceci n'empêche pas le club d'avoir des supporteurs dans tout le pays et même en dehors de l'Espagne. Il nourrit une très ancienne et profonde rivalité avec le Real Madrid, le club de la capitale espagnole. Leur duel, connu comme el Clásico, décide régulièrement de l'issue du championnat d'Espagne dont les deux clubs dominent largement le palmarès. Les deux institutions sont d'ailleurs les seules, avec l'Athletic Bilbao, à avoir participé à toutes les éditions de la Primera División depuis sa création en 1929.

Établis dans le stade du Camp Nou, qui remplace en 1957 le stade des Corts, les Blaugranas ont remporté vingt-quatre championnats, vingt-huit Coupes d'Espagne, cinq Ligues des champions, quatre Coupes des vainqueurs de coupe, trois Coupes des villes de foire et trois Coupes du monde des clubs.

Depuis le mandat du président Laporta, initié en 2003, le Barça connaît un succès sportif inédit dans son histoire, et devient le club le plus populaire d'Europe. Josep Guardiola rencontre en quatre ans un succès exceptionnel, dont un inédit sextuplé en 2008-2009 (Championnat, Coupe et Supercoupe d'Espagne, Ligue des champions, Supercoupe de l'UEFA et Coupe du monde des clubs). Le club est dirigé par Josep Maria Bartomeu, qui succède à Sandro Rosell le . Pour sa première saison sur le banc, l'entraîneur Luis Enrique remporte en 2014-2015 la Ligue des champions, le Championnat et la Coupe.

Grand Prix automobile d'Espagne 2011

Sebastian Vettel s'impose pour la quatrième fois de la saison.
Sebastian Vettel s'impose pour la quatrième fois de la saison.

Le Grand Prix automobile d'Espagne 2011 (Formula 1 Gran Premio de España Santander 2011), disputé le sur le Circuit de Catalogne, est la 844e épreuve du championnat du monde de Formule 1 courue depuis 1950 et la cinquième manche du championnat 2011. Il s'agit de la quarante-et-unième édition du Grand Prix d'Espagne comptant pour le championnat du monde, la vingtième disputée à Barcelone.

L'épreuve est dominée par l'Allemand Sebastian Vettel, pilote Red Bull Racing et champion du monde en titre. Après avoir manqué la pole position pour la première fois de la saison, il mène la course pendant trente-neuf des soixante-six tours de l'épreuve et remporte sa quatrième victoire de l'année. Les deux autres marches du podium sont occupées par les pilotes McLaren : Lewis Hamilton s'empare de la deuxième position, devant son compatriote Jenson Button. À l'issue de la course, Sebastian Vettel accroît son avance sur ses concurrents en tête du championnat du monde avec 118 points sur 125 possibles. Il devance notamment Lewis Hamilton, Mark Webber et Jenson Button. Quinze des vingt-quatre pilotes en lice au championnat ont marqué des points à l'issue de ce Grand Prix.

Chez les constructeurs, Red Bull Racing conserve la tête du championnat avec 185 points (sur 215 possibles au maximum) devant McLaren, qui signe son quatrième podium en cinq courses, Ferrari et Lotus Renault GP. Huit des douze écuries en lice au championnat ont marqué des points à l'issue de ce Grand Prix, Williams, Team Lotus, Virgin et HRT n'en ayant pas encore marqué.

Casa Milà

Vue frontale de la Casa Milà. Photo prise le 26 juin 2007.
Vue frontale de la Casa Milà. Photo prise le 26 juin 2007.

La Casa Milà (en catalan, « maison Milà »), surnommée ironiquement « La Pedrera » (en catalan, « la carrière »), est un édifice de Barcelone, érigé entre 1906 et 1910 par l'architecte catalan Antoni Gaudí.

La Casa Milà, conçue comme un hôtel particulier, est généralement classée comme œuvre monumentale du modernisme catalan de la première décennie du XXe siècle, dont Gaudí était le chef de file. Ce fut l'avant-dernier projet conduit par l'architecte qui utilisa ici ses techniques clefs : l'inspiration naturaliste et l'arc caténaire.

Malgré l'opposition répétée du conseil municipal à l'édification de ce bâtiment en dehors des limites du plan Cerdà et les moqueries des Barcelonais, la Casa Milà fait partie, un siècle après sa construction, des lieux emblématiques de la ville et des dix sites les plus touristiques de Barcelone. Elle figure sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Casa Batlló

Façade de l'édifice en septembre 2007
Façade de l'édifice en septembre 2007

La Casa BatllóÉcouter (en catalan et castillan : « maison Batlló ») est un édifice moderniste conçu par l'architecte Antoni Gaudí, chef de file de ce mouvement, de 1905 à 1907. Il est situé dans l'Illa de la Discòrdia, au 43 Passeig de Gràcia à Barcelone.

L'immeuble fut commandé par Josep Batlló i Casanovas, industriel du textile. La partie la plus connue de l'édifice est la façade, considérée comme l'une des plus originales de l'architecte, qui utilisa la pierre, le fer forgé, le trencadis de verre et la céramique polychrome ; Gaudí se fit seconder par les architectes Josep Maria Jujol et Joan Rubió i Bellver.

L'édifice, qui figure sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, est ouvert au public et a reçu 600 000 visiteurs en 2011.

Pedro de la Rosa

Pedro de la Rosa au Grand Prix de Malaisie, en 2010, avec les couleurs de Sauber.
Pedro de la Rosa au Grand Prix de Malaisie, en 2010, avec les couleurs de Sauber.

Pedro Martínez de la Rosa, plus connu sous le nom de Pedro de la Rosa, est un pilote automobile espagnol né le à Barcelone. Auteur de 105 départs en Formule 1 entre 1999 et 2012, il obtient un podium lors du Grand Prix de Hongrie 2006.

Pedro de la Rosa fait ses débuts en monoplace en 1989. Après plusieurs titres de champion dans diverses formules de promotion, il s'exile au Japon, en quête de nouveaux titres et de budget. Sacré champion de Formula Nippon en 1997, il devient pilote-essayeur d'Arrows en Formule 1 l'année suivante. Lors du Grand Prix d'Australie 1999, il fait ses débuts officiels en Formule 1 et inscrit le seul point de la saison de son équipe. L'année suivante, resté chez Arrows, il est dominé par son coéquipier. Pour la saison 2001, non-conservé par Arrows, il rejoint Jaguar Racing où il est régulièrement l'égal de son coéquipier plus expérimenté. Il entretient toutefois avec lui des relations tendues et est remplacé fin 2002, après une saison sans aucun point.

Non reconduit par son écurie, Pedro de la Rosa devient pilote-essayeur pour McLaren Racing en 2003. Il reste au sein de l'écurie britannique lors des saisons suivantes et participe au Grand Prix de Bahreïn 2005 et à la deuxième moitié de la saison 2006. Après avoir obtenu son unique podium dans la discipline, il redevient pilote-essayeur McLaren jusqu'en 2010.

Pedro de la Rosa redevient titulaire en 2010 avec BMW Sauber F1 Team. Largement dominé par son coéquipier débutant, il est remplacé après le Grand Prix d'Italie. En 2011, il rejoint à nouveau McLaren comme pilote-essayeur, puis effectue une pige pour Sauber au Grand Prix du Canada. En 2012, à 41 ans, il signe avec la modeste écurie espagnole, HRT Formula One Team. L'équipe est liquidée à la fin de la saison et de la Rosa devient pilote d'essai pour la Scuderia Ferrari jusqu'en 2014.

Parallèlement à ses activités de pilote, de la Rosa a été président du Grand Prix Drivers' Association de 2008 à 2010 et de 2012 à 2014.

Frontière entre l'Espagne et la France

Carte avec relief ombré des Pyrénées en français.
Carte avec relief ombré des Pyrénées en français.

La frontière entre l'Espagne et la France est la frontière internationale terrestre et maritime séparant les deux pays, de l'Atlantique à la Méditerranée. Courant sur 623 kilomètres le long des Pyrénées, et interrompue par la principauté d'Andorre, c'est la plus longue frontière terrestre de la France métropolitaine.

Elle n’acquiert son acception de limite entre États qu’au XVIe siècle, à compter de l’avènement et de l’affrontement des monarchies des deux pays, c’est-à-dire sous les règnes de François Ier et de Charles Quint. Avant cette période, les Pyrénées ont vu passer les Celtes, les Carthaginois, les Romains, les Vandales, les Suèves, les Wisigoths, les Maures, les Francs et les Anglais, sans qu’une frontière militaire ou politique ne soit établie entre États.

Le premier acte mentionnant une frontière entre les deux royaumes date de 1659. Il est signé sur l’île des Faisans par le cardinal Mazarin et don Luis de Haro, au nom de leurs souverains respectifs ; plusieurs territoires sont alors échangés. Mais le bornage de la frontière demeure encore imprécis en de nombreux points, et les contestations et les heurts entre populations locales demeurent fréquents, au point que Napoléon III et Isabelle II font rédiger un nouveau traité, qui, par touches successives en 1856, 1862 et 1866, détermine le bornage connu aujourd’hui de la frontière terrestre entre l’Espagne et la France. Le traité de 1995 donne une nouvelle dimension à la frontière, permettant aux collectivités transfrontalières d’aborder des domaines tels que l'urbanisme, l’environnement, l’utilisation des infrastructures ou la gestion urbaine.

Les différents affrontements militaires qui émaillent l'histoire de la frontière ont laissé des fortifications visibles sur toute sa longueur, qui a été, au cours du XXe siècle un acteur de deux conflits majeurs, la guerre d'Espagne provoquant un exode frontalier vers le nord de quelques 450 000 Espagnols et la Seconde Guerre mondiale voyant nombre de Juifs fuyant le nazisme, aux côtés de soldats voulant rejoindre l'Angleterre ou l'Afrique du Nord.

Outre les particularités territoriales que constituent Andorre et l'île des Faisans, l'enclave espagnole de Llívia en territoire français et le pays Quint — propriété de l'Espagne, mais d'usufruit français —, sont les fruits de l'histoire. La frontière est aujourd'hui traversée par des voies internationales, essentiellement à ses extrémités, qu'elles soient routières ou ferroviaires, sans oublier les anciens chemins pastoraux ou des pèlerins de Saint-Jacques, empruntés également par les randonneurs.

La frontière est également un lieu d'échanges économiques traditionnels, dont les lies et passeries sont une survivance. Plus récents sont les groupements de coopération territoriale qui contribuent au développement transfrontalier du massif pyrénéen, à côté d'initiatives locales portant sur le développement de l’économie rurale, du tourisme et de la culture.

Ricardo Zamora

Ricardo Zamora en 1930 à Madrid.
Ricardo Zamora en 1930 à Madrid.

Ricardo Zamora Martínez, né le à Barcelone et mort le dans la même ville, est un footballeur international espagnol. Il est considéré comme l'un des plus grands gardiens de but de tous les temps.

Issu d'une famille bourgeoise de Barcelone, Ricardo Zamora commence le football dès son plus jeune âge. Repéré par les grands clubs de sa ville, il fait ses débuts dans l'équipe première de l'Español de Barcelone à quinze ans, puis rejoint le FC Barcelone en 1919, club avec lequel il remporte deux Coupes d'Espagne. En 1920, il fait ses débuts internationaux avec l'équipe nationale espagnole, devenant au cours des Jeux olympiques d'Anvers, une « star continentale ». En 1922, il retourne à l'Español, remportant pour seul titre majeur la Coupe d'Espagne en 1929.

L'année suivante, Ricardo Zamora est recruté par le Real Madrid, avec lequel il est sacré double champion d'Espagne, remportant également deux Coupes d'Espagne. En 1936, il met un terme à sa carrière internationale, avec 46 sélections, en raison de la Guerre d'Espagne. Emprisonné, il parvient à s'évader et rejoint l'OGC Nice, où il achève sa carrière de joueur. Après le conflit, il retourne dans son pays natal et devient entraîneur de plusieurs clubs, comme l'Atlético Aviación, le Celta de Vigo, l'Espanyol Barcelone, entraînant même brièvement la sélection nationale espagnole. Il meurt en 1978 dans sa ville natale.

Pratiquant un jeu spectaculaire pour une efficacité remarquable, Zamora est ainsi considéré comme l'un des meilleurs gardiens de tous les temps et le meilleur gardien espagnol. Il est également le premier joueur à devenir un véritable phénomène médiatique.

Plan Cerdà

Projet original du plan Cerdà.
Projet original du plan Cerdà.

Le Plan Cerdà est un plan de réforme, d'aménagement et d'extension urbaine de la ville de Barcelone proposé en 1860 par Ildefons Cerdà. C'est un plan hippodamien avec une structure quadrangulaire, régulière et ouverte. Ce plan est à l'origine de la renaissance de la cité comtale.

Ce plan est imposé par le gouvernement central espagnol à la place du plan d'Antoni Rovira i Trias qui avait gagné le concours de la ville, créant une forte polémique. L'actuel quartier de l'Eixample (« l'Extension ») nait de ce plan, et se développe sur d'immenses terrains vagues qui sont jusqu'alors considérés comme zone militaire stratégique.

Le plan Cerdà propose un damier continu de blocs carrés de 113,3 mètres depuis Besòs jusqu'à Montjuïc, doté de rues de 20, 30 et 60 mètres de large. Le plan apporte une nouveauté rapport au plan hippodamien standard en coupant les angles de chaque bloc par un chanfrein à 45 degrés pour permettre une meilleure visibilité.

La mise en œuvre du plan Cerdà dure presque un siècle. Au fil du temps, le plan est transformé et de nombreux points importants ne sont pas mis en application. Les intérêts des propriétaires terriens et la spéculation ont desservi le plan.

Shambhala (PortAventura)

Vue de Shambhala, en blanc, et de Dragon Khan, en rouge.
Vue de Shambhala, en blanc, et de Dragon Khan, en rouge.

Shambhala est un parcours de montagnes russes en métal de PortAventura Park, situé à Salou, en Catalogne, en Espagne. Ce sont des hyper montagnes russes conçues et développées par le constructeur suisse Bolliger & Mabillard. Shambhala détient trois records d'Europe. Ce sont les montagnes russes les plus hautes avec 76 mètres, les montagnes russes ayant la descente la plus haute avec 78 mètres, et les hyper montagnes russes les plus rapides avec une vitesse de 134 km/h. Ces trois records étaient auparavant détenus par l'attraction du même type Silver Star, située dans le parc allemand Europa-Park. Les montagnes russes Furius Baco, également situées à PortAventura Park, sont toujours les plus rapides du continent avec une vitesse de 135 km/h.

Après plus de neuf mois de travaux, Shambhala est inauguré le en présence d'Artur Mas, président de la Generalitat de Catalogne. Son thème est une expédition dans le royaume de la mythologie bouddhiste Shambhala, situé dans les montagnes inaccessibles de l'Himalaya. L'attraction est construite dans une nouvelle zone du quartier chinois décorée avec des temples, un village de montagnes et des sommets enneigés. Elle est située à côté des montagnes russes Dragon Khan, dont elle croise le parcours à quatre reprises...

Salvador Dalí

Salvador Dalí photographié par Carl van Vechten, le 29 novembre 1939.
Salvador Dalí photographié par Carl van Vechten, le 29 novembre 1939.

Salvador Felipe Jacinto Dalí i Domènech, premier marquis de Dalí y de Púbol, dit Salvador Dalí, né à Figueras le et mort dans la même ville le , est un peintre, sculpteur, graveur, scénariste et écrivain catalan de nationalité espagnole. Il est considéré comme l'un des principaux représentants du surréalisme et comme l'un des plus célèbres peintres du XXe siècle.

Influencé très jeune par l'impressionnisme, il quitta Figueres pour recevoir une éducation artistique académique à Madrid où il se lia d'amitié avec Federico García Lorca et Luis Buñuel et chercha son style entre différents mouvements artistiques. Sur les conseils de Joan Miró, il rejoignit Paris à l'issue de ses études et intégra le groupe des surréalistes où il rencontra sa femme Gala. Il trouva son propre style à partir de 1929, année où il devint surréaliste à part entière et inventa la méthode paranoïaque-critique. Exclu de ce groupe quelques années après, il vécut la guerre d'Espagne en exil en Europe avant de quitter la France en guerre pour New York où il fit fortune et résida huit ans. À son retour en Catalogne en 1949, il opéra un virage vers le catholicisme, se rapprocha de la peinture de la Renaissance et s’inspira des évolutions scientifiques de son temps pour faire évoluer son style vers ce qu'il nomma « mysticisme corpusculaire »

François de Calvo

Grandes armes de François de Calvo.
Grandes armes de François de Calvo.

François de Calvo, comte de Calvo, baptisé à Barcelone le et mort à Deinze le , est un gentilhomme et militaire français d'origine catalane du XVIIe siècle.

Issu d'une bonne famille catalane, il fait le choix de s'engager dans l'armée française alors que la guerre des faucheurs fait rage. Colonel en 1654, il passe dans la cavalerie et lève un régiment. Militaire remarquable, Calvo participe à toutes les campagnes du règne de Louis XIV et s'illustre notamment en Catalogne et en Hollande. Général estimé du roi pour son efficacité, il est fait lieutenant général des armées en 1676 à la suite de son intrépide défense de Maastricht. Il devient chevalier des ordres du roi un peu avant sa mort, en 1688.