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A Hard Day's Night (album)

Les Beatles à l'aéroport John-F.-Kennedy.
Les Beatles sur le tarmac de l'aéroport international John-F.-Kennedy de New York, le 7 février 1964.

A Hard Day's Night est le troisième album des Beatles, paru le en Grande-Bretagne, sur le label Parlophone, en tant que bande originale de leur premier film, qui porte le même nom (Quatre garçons dans le vent en version francophone). Seules les chansons de la face A du disque figurent dans le long-métrage, bien que certaines de la face B aient été également composées à cet usage. L'album sort le 26 juin aux États-Unis, édité par United Artists, avec une légère différence dans la liste des chansons.

Il est enregistré dans la première partie de l'année 1964, alors que les Beatles passent du statut de vedettes dans leur propre pays, où la Beatlemania a pris naissance quelques mois plus tôt, à celui de superstars mondiales. Puisqu'un film mettant en scène cet incroyable phénomène, qui emporte toute la génération des baby boomers, est en préparation, Paul McCartney et surtout John Lennon doivent pour la première fois « composer sur commande ». Ils écrivent toutes les chansons de cet album, qui est donc le premier des Beatles à ne comporter aucune reprise, et qui reste le seul intégralement signé Lennon/McCartney.

Le titre de l'album et du film provient d'un accident de langage de Ringo Starr (« Ce fut une dure journée… de nuit », ou « Ce fut la nuit d'une dure journée »), que John Lennon avait déjà utilisé dans son livre In His Own Write. Ce troisième 33 tours du groupe en l'espace de dix-huit mois se distingue notamment par le son de la guitare électrique à douze cordes employée ici pour la première fois par George Harrison.

De janvier à juin 1964, au milieu d'un inimaginable tourbillon qui les voit notamment conquérir l'Amérique, les Fab Four réalisent donc un album qui passe 21 semaines en tête du hit-parade britannique, et 14 semaines à la première place des classements aux États-Unis (où les chansons de l'album original sont réparties sur deux publications, A Hard Day's Night et Something New, distribuées respectivement par United Artists et Capitol). Deux singles et deux EP sont également publiés et connaissent un destin identique des deux côtés de l'Atlantique, tandis que le film, qui est à l'affiche dans le même temps, connaît un succès international.

Abbas Kiarostami

Abbas Kiarostami

Abbas Kiarostami (en persan : عباس کیارستمی, Abbās Kiārostami) est un réalisateur, scénariste et producteur de cinéma iranien né en 1940 à Téhéran, Iran.

Dans le monde du cinéma depuis les années 1970, Kiarostami signe plus de quarante films dont des courts métrages, des documentaires ou encore des films dramatiques. La critique l’a majoritairement loué pour des œuvres telles que la trilogie du tremblement de terre, ou Le Goût de la cerise en 1997 et Le vent nous emportera en 1999.

Avant de se tourner vers le cinéma un peu plus tard, il débute en produisant des dessins animés, des génériques et des supports publicitaires. Il est également poète, photographe, peintre, illustrateur et dessinateur graphiste. Kiarostami est un des réalisateurs de la Nouvelle Vague iranienne.

Kiarostami est connu pour filmer les enfants comme protagonistes de films documentaires à style narratif, ainsi que pour des innovations en termes de réalisation. Il utilise la poésie iranienne contemporaine dans les dialogues, les titres et les thèmes de ses films.

Alice au pays des merveilles (film, 1951)

« The Mad Tea Party », illustration de John Tenniel (1865).
« The Mad Tea Party », illustration de John Tenniel (1865).

Alice au pays des merveilles est le 17e long-métrage d’animation et le 13e « Classique d’animation » des studios Disney. Sorti en 1951, ce film est l’adaptation du roman de Lewis Carroll, Les Aventures d’Alice au pays des merveilles (Alice’s Adventures in Wonderland, 1865) et de sa suite, De l'autre côté du miroir (Through the Looking-Glass, 1871).

L’œuvre de Lewis Carroll possède un long parcours au sein des studios Disney : c’est avec la série Alice Comedies, une adaptation très libre du livre mêlant animation et prises de vues réelles, que Walt Disney commence sa carrière à Hollywood en 1923. Par la suite, plusieurs projets reprennent le concept ou l’histoire d’Alice. À la fin des années 1930, avec le succès de Blanche-Neige et les Sept Nains, Disney décide d’en tirer un long métrage. Il pense d’abord reprendre le principe animation/prises de vues réelles avec Mary Pickford mais la Seconde Guerre mondiale force les studios à repousser le projet. Celui-ci est relancé au milieu des années 1940, avec le succès de Mélodie du Sud (1946) mais les problèmes liés à l’adaptation de l’œuvre de Carroll incitent Disney à se tourner vers l’animation pure.

À sa sortie, le film n’attire pas le public escompté qui, soutenu par la presse, critique les libertés prises avec l’œuvre originale. Au sein du studio, les créateurs du film, dont Walt Disney, estiment également que le film ne répond pas à leurs attentes. Par la suite, le film trouve le succès auprès d’une partie des étudiants des années 1960, ceux de la mouvance hippie. Malgré ses nombreux problèmes, le film gagne avec le temps son statut de « classique ». En 2010, une suite lui a été donnée, réalisée par Tim Burton, mélangeant prises de vues réelles et images de synthèse, intitulée également Alice au pays des merveilles.

Atlantide, l'empire perdu

Lettre A dans l'écriture atlante crée pour le film par l'artiste John Emerson
Lettre A dans l'écriture atlante crée pour le film par l'artiste John Emerson

Atlantide, l'empire perdu, ou Atlantis, l'empire perdu, au Québec (Atlantis, the Lost Empire), est le 71e long-métrage d’animation et le 41e « classique d’animation » des studios Disney, sorti en 2001. Écrit par Tab Murphy, réalisé par Gary Trousdale et Kirk Wise et produit par Don Hahn, le film présente l'histoire d'un jeune homme en 1914 qui obtient un livre rare, le Manuscrit du Berger, qui l'aidera avec une équipe d'aventuriers à découvrir la ville perdue de l'Atlantide. La distribution comporte des acteurs reconnus comme Michael J. Fox, Cree Summer, James Garner, Leonard Nimoy, Don Novello et Jim Varney dans son dernier rôle.

La production du film démarre après la sortie du Bossu de Notre-Dame en 1996 et, au lieu de faire une énième comédie musicale, l'équipe choisit de faire un film d'aventure en animation inspiré par les œuvres de Jules Verne. Le film comporte un style visuel distinctif issu de la coopération de l'auteur de comics Mike Mignola, ce qui donna au film un intérêt pour ses fans. À sa sortie, c'est la production de Disney utilisant le plus l'animation numérique (Pixar étant alors un studio indépendant) et l'un des rares utilisant le format anamorphosé. Le linguiste Marc Okrand, créateur du klingon, a créé pour le film une langue fictive, l'atlante, tandis que James Newton Howard a composé la bande-son du film.

Le film a été présenté à une époque où l'intérêt du public pour l'animation traditionnelle changeait pour le tout numérique, quelques semaines après la sortie du premier opus de Shrek. La première du film a eu lieu le 3 juin 2001 à l'El Capitan Theatre, salle détenue par Disney, mais la sortie du film aux États-Unis n'a pas apporté le succès escompté. Produit pour 100 millions de $ US, le film n'a rapporté que 84 millions aux États-Unis, mais totalise plus de 186 millions à l'international. Ce mauvais score a stoppé les idées d'adaptation du film telles qu'une série télévisée et une attraction. Les raisons évoquées sont principalement liées au public mal cerné, un film d'aventure pour un public plus adulte, mais une animation Disney traditionnellement associée à la musique et au jeune public. Les trois épisodes entamés de la série ont été groupés sous la forme d'une suite sortie directement en vidéo en 2003 : Les Énigmes de l'Atlantide.

Bambi (film, 1942)

Bambi est le 6e long-métrage d'animation et le 5e « Classique d'animation » des studios Disney, sorti en 1942. Ce film est l'adaptation du roman Bambi, Eine Lebensgeschichte aus dem Walde (Bambi, l'histoire d'une vie dans les bois) de Felix Salten, paru en 1923.

Walt Disney a entamé le projet d'adapter cette œuvre dès 1935, juste après le début de la production de son premier long métrage Blanche-Neige et les Sept Nains. Mais en raison de différents contre-temps, le film a été plusieurs fois retardé. Pinocchio, Fantasia et Dumbo sont ainsi sortis avant Bambi. Malgré ou grâce à cela, il propose une qualité graphique incontestable, présentant des décors et des personnages très réalistes.

Dans ce film, Bambi, un faon nouveau-né, apprend, au hasard de ses promenades, mille et une choses qui sont pour lui autant de sources d'émerveillement. De l'été à l'automne, il découvre ainsi les saisons une à une et affronte, pour la toute première fois, l'hiver. Une suite intitulée Bambi 2 est sortie en 2006.

Blade Runner (film)

Personnes déguisées en réplicants du film Blade Runner à la Comic-Con 2007. De gauche à droite, Rachel, Roy Batty et Zhora.
Personnes déguisées en réplicants du film Blade Runner à la Comic-Con 2007. De gauche à droite, Rachel, Roy Batty et Zhora.

Blade Runner est un film américain de science-fiction, réalisé par Ridley Scott et sorti en 1982. Son scénario s'inspire assez librement du roman Do Androids Dream of Electric Sheep? écrit par Philip K. Dick, à qui le film est dédié. Il se situe à Los Angeles en 2019 et met en scène Rick Deckard, interprété par Harrison Ford, un ancien policier qui reprend du service pour traquer un groupe de réplicants, robots créés à l'image de l'Homme, mené par l'énigmatique Roy Batty (interprété par Rutger Hauer).

Le développement du projet ainsi que le tournage du film sont difficiles. Les producteurs, peu satisfaits de la version du réalisateur, opèrent quelques changements, modifiant notamment la fin du film. À sa sortie, le film est un échec commercial aux États-Unis et est accueilli durement par la critique. Il remporte néanmoins trois BAFTA Awards ainsi que le prix Hugo et rencontre le succès dans le reste du monde.

La réputation du film s'améliore avec les années notamment lorsqu'une version director's cut, approuvée par Ridley Scott, sort en 1992. Cette version instaure plus clairement le doute quant à l'identité réelle de Deckard et renforce donc la thématique principale du film qui est un questionnement sur notre humanité. Le style visuel du film et son ambiance néo-noire en font désormais une référence de la science-fiction et plus particulièrement du mouvement cyberpunk. Il est sélectionné en 1993 par la National Film Registry de la Bibliothèque du Congrès pour être conservé en raison de son importance et, en 2007, par l'American Film Institute dans son classement des 100 plus grands films américains de tous les temps, à la 97e place. Il est considéré comme un film majeur de l'histoire du cinéma car précurseur de différents styles grâce à l'utilisation de thèmes récurrents ; nombre d'autres films, de séries télévisées et de jeux vidéo s'en sont inspirés.

Une version restaurée, baptisée « final cut », sort en 2007.

Blanche-Neige et les Sept Nains

Simplet, l’un des sept nains de « Blanche-Neige et les Sept Nains », à côté d’un de ses compagnons.
Simplet, l’un des sept nains de « Blanche-Neige et les Sept Nains », à côté d’un de ses compagnons.

Blanche-Neige et les Sept Nains est le premier long-métrage d’animation et « classique d’animation » des studios Disney, sorti le au Carthay Circle Theater de Hollywood. Le film est une adaptation du conte éponyme des frères Grimm paru en 1812, conte fortement ancré dans les traditions européennes.

S’il n’est pas, contrairement à ce qui est souvent affirmé, le premier long-métrage d’animation de l’histoire du cinéma, Blanche-Neige et les Sept Nains éclipse ses prédécesseurs en raison de l’impact qu’il a suscité sur le public aux États-Unis comme à l’international, grâce au travail des nombreux artistes des studios Disney. Considéré par beaucoup comme un chef-d’œuvre, le film marque aussi une étape dans l’animation et même le septième art par les innovations tant techniques qu’artistiques développées et utilisées pour ce film. Le budget de production, 1,5 million de $US, marque un record pour l’époque. L’investissement réalisé par l’entreprise fondée par Walt Disney a été largement rentabilisé par les revenus engendrés à la sortie et toujours aujourd’hui, faisant du film un succès indéniable.

Casablanca (film)

Capture d'écran du titre du film.
Capture d'écran du titre du film.

Casablanca est un film américain de 1942 réalisé par Michael Curtiz avec comme têtes d’affiche Humphrey Bogart et Ingrid Bergman. L’action se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale dans la ville de Casablanca, alors contrôlée par le gouvernement de Vichy.

Le sujet principal du film est le conflit de Rick Blaine (Humphrey Bogart) entre l’amour et la vertu : il doit choisir entre ses sentiments pour Ilsa Lund (Ingrid Bergman) et son besoin de faire ce qui est juste pour aider le mari de celle-ci, le héros de la Résistance Victor Laszlo, qui doit fuir Casablanca pour continuer son combat contre les nazis.

Le film a connu un succès immédiat, qui ne s’est pas démenti depuis. La plupart des critiques ont vanté les performances charismatiques de Bogart et Bergman, l’alchimie entre ces deux vedettes, la profondeur des personnages de fiction, la finesse du scénario ainsi que l’impact émotionnel du film dans sa globalité.

Lauréat de l’Oscar du meilleur film en 1944, Casablanca est aujourd’hui considéré comme le troisième plus grand film américain, derrière Citizen Kane et Le Parrain, par l’American Film Institute.

Cendrillon (film, 1950)

Le Château de Cendrillon au Magic Kingdom.
Le Château de Cendrillon au Magic Kingdom.

Cendrillon est le 16e long-métrage d'animation et le 12e « Classique d'animation » des studios Disney. Sorti en 1950, il s'inspire du conte de Charles Perrault Cendrillon ou la Petite Pantoufle de verre, paru en 1697, et de la version des frères Grimm, Aschenputtel, publiée en 1812.

Le film Cendrillon partage de nombreux éléments avec Blanche-Neige et les Sept Nains, le premier long métrage du studio Disney, sorti en 1937, et est presque similaire : au niveau scénaristique, au niveau graphique, la personnalité et l'aspect des héroïnes, l'atmosphère, l'époque des événements et les éléments qui en font des contes de fées. Les deux films sont aussi des entreprises risquées pour le studio : Blanche-Neige parce qu'il était le premier long métrage, et Cendrillon parce qu'il devait renflouer le studio, qui était alors dans une position financière difficile. D'ailleurs, après huit années de compilations, le long métrage Cendrillon était très attendu. Heureusement pour la suite, les deux films ont été des succès tant commerciaux qu'artistiques, même si en comparaison des productions de la fin des années 1930 ou du début des années 1940, Cendrillon est pour de nombreux auteurs de qualité légèrement inférieure. On peut y voir à la fois les conséquences des années précédentes, difficiles pour le studio, mais aussi un certain désengagement de Walt Disney pour ce type de film.

Cendrillon, en partie grâce à son succès, marque le retour du studio Disney dans la production de longs métrages d'animation. Il fait aussi entrer l'entreprise Disney dans une nouvelle période faste, avec une diversification des productions, pour la plupart initiées ou ayant leurs racines à la fin des années 1940. Entre 1950 et 1955, le studio se lance dans la télévision, les longs métrages en prise de vue réelle et les parcs à thèmes. Un autre effet du film est un impact psychologique assez fort, car il conforte un imaginaire spécifique de Disney, établi dans les productions précédentes, et qui sera prolongé dans les suivantes. En analysant ce film, de nombreux auteurs évoquent une formule, une recette, des conventions définissant une notion de « classique Disney ». Ces éléments ont été assimilés par des générations d'enfants puis d'adultes, et, pour certains spécialistes, les effets de cet imaginaire imposé ne sont pas sans conséquence.

L'histoire de Cendrillon a été prolongée dans les années 2000 avec deux suites, sorties directement sur le marché vidéo : Cendrillon 2 : Une vie de princesse en 2002 et Le Sortilège de Cendrillon en 2007.

Cinéma

Illustration de l'article en lumière

Le cinéma est un art du spectacle. Il expose au public un film, c’est-à-dire une œuvre composée d’images en mouvement projetées sur un support. Depuis son invention, le cinéma est devenu à la fois un art populaire, un divertissement, une industrie et un média. C’est la succession rapide de ces images, qui, par illusion, fournit une image animée au spectateur, reproduisant notamment les mouvements et trajectoires de la vie réelle.

Le terme « cinéma » est l’apocope de « cinématographe ». Ce mot polysémique peut donc désigner l’art, sa technique ou encore la salle dans laquelle il est projeté, par métonymie.

Si les films sont des objets culturels issus d’une culture spécifique et qu’ils reflètent, leur diffusion est potentiellement universelle grâce au développement de technologies spécifiques qui ont permis un rayonnement mondial des films, par le sous-titrage ou le doublage des dialogues ainsi que par leur mise à disposition dans des formats domestiques (cassettes, DVD, Internet, etc.). Ils sont susceptibles aussi de devenir de purs produits commerciaux, au sens où les sommes drainées par cette industrie peuvent être colossales, malgré les coûts de production, eu égard au nombre potentiellement important de spectateurs payants.

Cinéma grec

Mélina Mercouri, star de Jamais le dimanche, en 1982.
Mélina Mercouri, star de Jamais le dimanche, en 1982.

Le cinéma grec recouvre les productions cinématographiques réalisées en Grèce ou considérées comme grecques. Il est surtout connu par ses grands réalisateurs que sont Theo Angelopoulos, Michael Cacoyannis, Costa-Gavras et Jules Dassin et les grandes actrices Melina Mercouri et Irène Papas. Il existe en 2012 un peu plus de 4 000 films grecs connus et conservés, la plupart uniquement destinés à la diffusion nationale.

Les premières projections de films, des frères Lumière, eurent lieu en novembre 1896, à Athènes. Les premiers films tournés en Grèce, en 1897, sont attribués à Frederic Villiers. Les frères Manákis, pionniers du cinéma dans les Balkans, filmèrent l'actualité et le folklore. Après quelques courts métrages du comique Spyridion en 1911, le premier long métrage grec attesté, inaugurant le genre typiquement grec du « film en fustanelle », fut Golfo de Kostas Bahatoris, sorti en 1914. Daphnis et Chloé (1931) d'Orestis Laskos proposa les premières scènes de nu du cinéma européen ; L'Amoureux de la bergère (1932) de Dimitris Tsakiris est considéré comme le premier film parlant grec et Corruption sociale (1932) de Stelios Tatassopoulos fut le premier film grec engagé politiquement. Ensuite, le cinéma grec entra en crise, pour des raisons techniques et financières en partie liées à l'avènement du parlant. La production fut même délocalisée en Égypte.

Après la Seconde Guerre mondiale, le cinéma grec se développa grâce, entre autres, au grand studio de production Finos Film. Dans les années 1960, il connut ce qui est considéré comme son apogée avec jusqu'à plus de cent films par an et jusqu'à 137 millions d'entrées en 1967. Ce fut aussi l'« âge d'or » de la comédie grecque. Cependant, ces films peu originaux furent produits à la chaîne pour des raisons commerciales. En parallèle, les pistes qu'avait ouvertes Cacoyannis avec Stella, femme libre en 1955 furent suivies par de nouveaux réalisateurs, permettant la naissance d'un véritable cinéma intellectuel grec.

La dictature des colonels fut une période de transition. Le cinéma populaire disparut face à l'arrivée de la télévision et des grandes productions hollywoodiennes. En parallèle, la censure mit un coup d'arrêt au cinéma d'auteur. Le « Nouveau Cinéma grec » s'imposa dans les années 1970, avec des affrontements entre anciens et nouveaux, principalement au festival de Thessalonique. Cependant, après un immense succès critique international, le Nouveau Cinéma grec atteignit ses limites sur les plans du financement et de la diffusion, au début des années 1980. Il fut alors sauvé par le Centre du cinéma grec qui lui assura un financement pérenne. Malgré tout, du milieu des années 1980 aux début des années 2000, le cinéma grec connut un passage à vide, à l'exception des succès de Theo Angelopoulos, avant un renouveau à la fin de cette dernière décennie. De jeunes auteurs, comme Athiná-Rachél Tsangári ou Pános H. Koútras, qui s'éloignent des structures traditionnelles de financement et de création sont à nouveau récompensés dans les festivals internationaux.

Cinéma iranien

Le cinéma iranien ou cinéma persan est l'activité cinématographique de l'Iran.

L'industrie cinématographique voit le jour en Iran dès 1900, quand la cour ramène un cinématographe de France. Une production spécifiquement iranienne se développe au long du XXe siècle. L'émergence du cinema motafavet ou cinéma différent dans les années 1960 - 1970 marque un tournant dans l'histoire de l'industrie du film en Iran, tout comme la révolution iranienne de 1979. Les nouvelles contraintes qui pèsent sur les réalisateurs suite à l'avènement du régime islamique révolutionnaire vont influencer le cinéma iranien tout au long des années 1980. À partir des années 1990, le cinéma iranien connaît une reconnaissance croissante sur la scène internationale : des films iraniens obtiennent fréquemment des récompenses dans les festivals internationaux, et des festivals voués au cinéma iranien se tiennent régulièrement dans le monde.

Cinéma sonore

Le cinéma sonore allie images en mouvement et son. La première projection publique d'un film parlant a eu lieu à Paris, en 1900. Cependant, il a fallu attendre plusieurs années pour que la synchronisation devienne concluante et soit commercialisée. Ainsi, la première projection commerciale eut lieu à New York, en . Après l'introduction du son, des films incluant un dialogue furent tournés, aussi connus sous le nom de « talkies », dont Le Chanteur de jazz sorti en .

Au début des années 1930, les films parlants bénéficièrent d'un succès mondial. Aux États-Unis, ils ont aidé le cinéma hollywoodien à garder sa position de premier cinéma commercial et culturel mondial. Cependant, en Europe et à un degré moindre dans le reste du monde, ce cinéma fut reçu avec méfiance par les réalisateurs et les critiques qui craignaient alors que le dialogue devînt le centre du film, délaissant l'aspect esthétique de l'image.

Clint Eastwood

Clint Eastwood en 2008.
Clint Eastwood en 2008.

Clinton Elias Eastwood Jr, usuellement appelé Clint Eastwood (prononcé /klɪnt istwʊd/), est un acteur, réalisateur, producteur et compositeur américain, né le à San Francisco.

Autodidacte, il entre grâce à des amis au studio Universal où il interprète d’abord de petits rôles dans des séries B, puis l’un des rôles phares d’une longue série, Rawhide. Il se fait alors remarquer par Sergio Leone qui l’embauche pour la Trilogie du dollar. Devenu célèbre, il interprète de nombreux rôles, d’abord pour Universal, puis pour Warner Bros., notamment ceux de L’Inspecteur Harry. En 1968, il devient producteur avec la création de la société Malpaso et réalise son premier film en 1971, avec Un frisson dans la nuit. Aujourd’hui, avec plus de quatre-vingts films à son actif, parmi lesquels Impitoyable, Sur la route de Madison ou encore Mystic River et plus récemment Million Dollar Baby et Gran Torino, Eastwood est parmi les cinéastes les plus connus du monde entier.

D’abord reconnu pour ses rôles d’aliénés, moralement ambigus, ou encore d’anti-héros, dans des films d’action violents ou des westerns, il a ensuite endossé des rôles plus touchants dans des films empreints d’un certain classicisme, influencés par le cinéma de John Ford et de Howard Hawks. Il est également connu pour ses comédies telles que Doux, dur et dingue et Ça va cogner. Eastwood a ainsi été récompensé à de nombreuses reprises, remportant notamment quatre Oscars, cinq Golden Globes, trois Césars et la Palme des Palmes au Festival de Cannes en 2009.

Conquête de l'Ouest

Paul Kane, Camping on the Prairie, huile sur papier imprimée en 1846. La scène montre Paul Kane (1810-1871) accompagné de son guide dans les Grandes Plaines du Dakota.
Paul Kane, Camping on the Prairie, huile sur papier imprimée en 1846. La scène montre Paul Kane (1810-1871) accompagné de son guide dans les Grandes Plaines du Dakota.

La conquête de l’Ouest est le processus de colonisation, par des populations essentiellement d’origine européenne (typiquement WASP) et le gouvernement des États-Unis, au XIXe siècle, de l’immense territoire qui s’étend, en Amérique du Nord, entre le fleuve Mississippi et l’océan Pacifique, peuplé jusqu’alors par les peuples amérindiens. Cet événement fondateur de la culture américaine a été popularisé dans le monde par les westerns.

De l’achat de la Louisiane à la France en 1803 jusqu’aux derniers territoires cédés par le Mexique en 1853, les États-Unis acquièrent leurs frontières actuelles à l’Ouest (hormis l’Alaska), et s’assurent la possession d’une façade sur l’océan Pacifique. Ces nouveaux territoires sont quasiment inconnus des Européens, mis à part la vallée du Missouri, fréquentée par quelques aventuriers français, et une poignée d’implantations espagnoles dans le Sud-Ouest. La première étape de la conquête est l’exploration des terres à l’ouest du Mississippi, et elle est d’abord le fait des trappeurs et autres mountain men. En 1804, persuadé que l’expansion consoliderait la prospérité et les idéaux de la jeune démocratie américaine, le président Thomas Jefferson envoie les capitaines Lewis et Clark en reconnaissance vers l’océan Pacifique en passant par la vallée du Missouri. Leurs découvertes sont, par la suite, complétées par des expéditions militaires et scientifiques, comme celle de John Charles Frémont, qui prennent contact avec différentes tribus amérindiennes.

L’idée d’une « terre promise » à l’Ouest grandit parmi la population de l’Est. Dans les années 1840, la croyance en un droit quasi divin du peuple américain à s’approprier les terres de l’Ouest, malgré les Amérindiens ou les autres nations, prend le nom de « Destinée manifeste ». Déjà, des colons américains s’installent dans le Texas, où ils proclament leur indépendance vis-à-vis du Mexique en 1835. La guerre entre les États-Unis et le Mexique en 1847 règle définitivement le différend. À l’issue de ce conflit, les États-Unis acquièrent, entre autres, la Californie, qui devient, en 1849, le théâtre d’une ruée vers l’or à l’ampleur jamais égalée jusqu’à présent, attirant des populations du monde entier. D’autres découvertes de filons incitent, plus tard, à l’implantation de pionniers dans plusieurs régions de l’Ouest américain. Pour accéder aux nouveaux territoires, et, d’abord, rejoindre la Californie et l’Oregon, ou l’Utah dans le cas des Mormons, les colons empruntent des pistes traversant d’immenses étendues. Les communications et les transports d’un bout à l’autre du pays posent d’énormes problèmes logistiques, qui sont finalement surmontés par le télégraphe en 1861 et la première ligne de chemin de fer transcontinentale en 1869. Dans les années 1850, les États-Unis se divisent sur la question de l’esclavage, et la question se pose sur sa propagation ou son interdiction dans les territoires de l’Ouest, destinés à devenir des États. Cette situation aboutit à la guerre de Sécession...

Diane Keaton

Diane Keaton en 2012.
Diane Keaton en 2012.

Diane Keaton, née Diane Hall le à Los Angeles, est une actrice, réalisatrice et productrice de cinéma américaine.

Jeune fille, elle commence sa carrière sur scène dans les années 1960 et fait ses débuts à l'écran en 1970. Son premier rôle majeur au cinéma lui est alors attribué par Francis Ford Coppola grâce auquel elle interprète le rôle de Kay Adams-Corleone dans Le Parrain. Mais les films qui marquent le début de sa carrière sont ceux du réalisateur et acteur Woody Allen : Tombe les filles et tais-toi en 1972, Woody et les Robots en 1973 ainsi que Guerre et Amour en 1975. Les longs métrages du cinéaste imposent Keaton en tant qu'actrice comique. En 1978, Annie Hall lui vaut même l'Oscar de la meilleure actrice.

Mais Diane Keaton amène sa carrière cinématographique vers d'autres genres afin de ne pas être cataloguée comme actrice de comédie. Elle change donc de registre et devient une interprète dramatique accomplie grâce au film À la recherche de Mister Goodbar. En 1982 et 1997, elle reçoit une nomination aux Oscars pour Reds et Simples Secrets. Artiste reconnue, la filmographie de Diane Keaton ne cesse de s'accroître avec des films comme Baby Boom, Le Père de la mariée, Le Club des ex, Tout peut arriver, Esprit de famille, Ainsi va la vie ou encore Le Book Club. En plus de sa carrière filmique, Diane Keaton possède divers passe-temps : elle est à l'occasion collectionneuse de photographies, promotrice immobilière, écrivaine et chanteuse. Égérie de L'Oréal depuis 2006, son style extravagant inspire le monde de la mode au cinéma.

Dumbo (film, 1941)

Manège de Dumbo à Tokyo Disneyland.
Manège de Dumbo à Tokyo Disneyland.

Dumbo est le 5e long-métrage d’animation et le 4e « Classique d’animation » des studios Disney, sorti aux États-Unis en . Il est basé sur une histoire éponyme écrite par Helen Aberson et illustrée par Harold Perl, parue en 1939.

La production de ce film avait pour but de compenser les faibles revenus de Pinocchio et Fantasia, tous deux sortis en 1940. Le scénario d’origine, proche d’une version du Vilain Petit Canard mais avec un pachyderme, a été développé par Joe Grant et Dick Huemer pour devenir un film de 64 minutes, soit l’un des longs métrages les plus courts des studios Disney. Malgré sa brièveté et les nombreuses économies réalisées durant sa production, le film est devenu l’un des films préférés du public grâce à son histoire simple mais émouvante.

El drama del 15 de octubre

Scène extraite du film.
Scène extraite du film.

El drama del 15 de octubre (littéralement en français, « Le drame du 15 octobre ») est un film muet colombien en noir et blanc réalisé par les frères Francesco et Vincenzo Di Domenico et présenté au public pour la première fois en novembre 1915 au Salón Olympia de Bogota, en Colombie.

Considéré comme le premier long métrage documentaire cinématographique réalisé en Colombie, ce film relate l'assassinat du général Rafael Uribe Uribe à travers une reconstitution des faits. Il est vivement critiqué en raison de l'apparition des meurtriers et du corps du défunt militaire dans le film. Il n'existe aucune copie de ce documentaire qui est interdit en salle sur ordre de la justice avant d'être détruit. Si le scandale qui suit sa sortie entraîne un ralentissement de la production régulière de films les années suivantes, il n'empêche qu'il revêt une importance particulière, montrant que le cinéma colombien est marqué dès ses origines par la représentation de la criminalité, thématique considérée comme l'une des plus répandues et des plus polémiques de ce cinéma national.

Fantasia (film, 1940)

Fantasia est le troisième long-métrage d’animation et « Classique d'animation » des studios Disney, sorti à la fin de l'année 1940. Sa production a été lancée peu après Blanche-Neige et les Sept Nains (1937), en parallèle de Pinocchio sorti au début de l'année 1940.

Ce film est une expérimentation sans dialogue dont le but est d'illustrer ou d’accompagner avec l'animation des thèmes de la musique classique. Huit extraits musicaux, joués pour la plupart par l'orchestre de Philadelphie sous la direction de Leopold Stokowski, composent les sept séquences de ce dessin animé. C'est aussi pour de nombreux auteurs et critiques une œuvre d’art d’un genre nouveau, un pont entre les arts et une « nouvelle forme de présenter l’art » (un nouveau média).

Les huit œuvres musicales choisies sont :

Fantasia, qui n'eut pas à sa sortie le succès habituel des productions Disney de l'époque, est le premier volet d'une série voulue par Walt Disney. Grâce à la volonté de Roy Edward Disney, neveu de Walt, un second volet Fantasia 2000 est sorti en 1999.

Festival de Cannes

Fondé en 1946, sur une idée de Jean Zay, le Festival international du film de Cannes, appelé plus couramment Festival de Cannes, est devenu au fil des années le festival de cinéma le plus médiatisé au monde, et son influence n’a cessé de grandir grâce aux médias et sponsors présents pour l'événement, notamment lors de la cérémonie d'ouverture et de la traditionnelle montée des marches : le fameux tapis rouge et les vingt-quatre « marches de la gloire ». Malgré ce prestige, le Festival fut souvent critiqué, et il fut à l’origine de plusieurs scandales, ou controverses que relayèrent magazines et journaux, français et étrangers.

Chaque année, durant la seconde quinzaine de mai, la ville de Cannes (Alpes-Maritimes) est envahie par des cinéastes et prise d'assaut par des milliers de photographes. C'est au Palais des Festivals et des Congrès, situé sur le boulevard de la Croisette, que les principales projections et récompenses ont lieu.

Gary Oldman

Gary Oldman
Gary Oldman

Gary Oldman, né Leonard Gary Oldman le à Londres, est un acteur, réalisateur, scénariste et producteur britannique.

Il est particulièrement célèbre pour ses rôles de « méchants » au cinéma, tels que le comte Dracula dans Dracula, l'adaptation de Francis Ford Coppola, Lee Harvey Oswald dans JFK d'Oliver Stone, le flic sadique et corrompu de Léon, réalisé par Luc Besson, et divers autres rôles de terroristes. Ces dernières années, il s'est tourné vers des rôles encore plus grand public, en participant entre autres aux franchises de Harry Potter (2004) et de Batman (2005).

Ses interprétations ont souvent été remarquées par la critique, notamment pour son premier grand rôle au cinéma, celui de Sid Vicious, le chanteur des Sex Pistols, qu'il a endossé dans Sid et Nancy en 1986, performance toujours acclamée depuis.

Il est réputé pour sa performance d'acteur dans l'interprétation pleine de justesse de ses personnages, pour sa capacité à changer de voix ou d'accent pour chaque rôle et pour son retrait de la scène hollywoodienne, étant souvent considéré comme un « actor's actor » comme le sont entre autres Meryl Streep et Robert De Niro.

En 1997, il est passé derrière la caméra pour réaliser Ne pas avaler, un film britannique indépendant largement inspiré de sa propre enfance dans une banlieue de Londres, et présenté en compétition au Festival de Cannes.

George Harrison

George Harrison en 1974 à la Maison-Blanche
George Harrison en 1974 à la Maison-Blanche

George Harrison MBE (né le à Liverpool, et mort le à Los Angeles) est un musicien, auteur-compositeur, chanteur et producteur de cinéma britannique, guitariste et plus jeune membre des Beatles.

Fils d'une famille de la classe moyenne de Liverpool, il est un ami d'enfance de Paul McCartney, qui le propose, début 1958 à John Lennon, pour qu'il intègre sa formation, The Quarrymen. À trois, ils forment le noyau du groupe qui devient les Beatles en 1960 et, après l'arrivée de Ringo Starr et à partir de 1963, un des plus grands phénomènes de l'histoire de la musique populaire du XXe siècle.

L'influence de Harrison dans la musique des Beatles va croissante au fil des années. Il est tout d'abord le guitariste solo et un des trois chanteurs d'un groupe qui se distingue très vite pour la qualité de ses harmonies vocales. À partir de 1965, il introduit la spiritualité, la musique et les instruments indiens dans l'univers musical des Fab Four. Enfin, il compose quelques-unes de leurs plus belles chansons durant les dernières années, comme While My Guitar Gently Weeps, Something ou Here Comes the Sun. Il est aussi un pionnier de l'utilisation du synthétiseur dans le rock. À mesure que son talent de compositeur s'affirme, sa frustration de rester dans l'ombre du tandem Lennon/McCartney grandit. Elle participe aux dissensions qui conduisent à la séparation des Beatles en 1970.

Harrison connaît une belle réussite artistique et commerciale au début de sa carrière solo, avec son triple album All Things Must Pass et sa chanson My Sweet Lord. Il organise en 1971 un concert pour le Bangladesh, le premier concert de bienfaisance de l'histoire du rock. Il se lance également dans le cinéma, en fondant la société de production HandMade Films, qui produit notamment le film des Monty Python La Vie de Brian, dans lequel il fait une brève apparition. Il connaît des hauts et des bas dans sa carrière solo, avant de créer en 1988 le supergroupe Traveling Wilburys, avec Roy Orbison, Tom Petty, Jeff Lynne et Bob Dylan, formation qui produit deux albums.

Tout d'abord marié à Pattie Boyd de 1966 à 1977, il épouse Olivia Trinidad Arias en 1978, avec qui il a un fils, Dhani. Ses apparitions se font rares au cours des années 1990, durant lesquelles il participe au projet Anthology des Beatles et travaille épisodiquement à un hypothétique album, finalement publié après sa mort, Brainwashed. Un cancer de l'œsophage lui est diagnostiqué en 1997. Il y succombe le 29 novembre 2001, déjà fragilisé par une tentative d'assassinat dont il a été victime en 1999. Dix ans après sa mort, il est encore considéré par le public comme l'un des grands artistes de son époque.

Harrison Ford

Harrison Ford en mars 2017.
Harrison Ford en mars 2017.

Harrison Ford est un acteur américain, né le à Chicago dans l'Illinois.

Sa collaboration avec George Lucas, qui a été le premier à lui donner l'occasion de s'affirmer en tant qu'acteur avec American Graffiti, lui permet d'accéder au rang de vedette internationale avec les rôles de Han Solo dans la trilogie originelle de Star Wars et d’Indiana Jones.

Son statut d'acteur majeur du cinéma de divertissement lui vaut d'être consacré « star du siècle du box-office » en 1994 par l'Association nationale des propriétaires de salles de spectacle. En effet, les films dans lesquels il a tenu un rôle majeur ont engrangé près de six milliards de dollars de recettes dans le monde.

Depuis plusieurs années, Harrison Ford met sa notoriété au service de la conservation de la nature en sensibilisant l'opinion notamment sur le cas critique de la déforestation des forêts tropicales.

John Cassavetes

John Cassavetes - Edge of the City trailer 1957

John Cassavetes (9 décembre 1929 à New York - 3 février 1989 à Los Angeles) est un acteur, scénariste et réalisateur américain. Il commence sa carrière comme comédien. Sa notoriété prend forme quand il passe au cinéma, notamment dans Face au crime (Crime in the streets) de Don Siegel. Mais c'est surtout derrière la caméra, en tant que cinéaste, que John Cassavetes va se distinguer. Il réalise en 1961, Shadows, avec une troupe amateur et avec ses propres moyens. Faces, Une femme sous influence, Opening Night persistent dans une dynamique indépendante. Il libère le jeu d’acteur qu’il place au centre de son dispositif cinématographique et focalise son œuvre sur la classe moyenne américaine.

Ses films révèlent le talent de son épouse Gena Rowlands et de plusieurs de ses amis tels Peter Falk ou Ben Gazzara. Cinéaste reconnu pour son style personnel privilégiant le jeu de l’acteur, et pour sa désinvolture à l’égard de la technique cinématographique, il marque les générations suivantes de réalisateurs américains.

Kevin Bacon

Kevin Bacon en 2007.
Kevin Bacon en 2007.

Kevin Bacon, né Kevin Norwood Bacon le à Philadelphie, est un acteur, réalisateur, producteur et musicien américain.

Remarqué par le public américain dans le film musical Footloose en 1984, il a interprété un certain nombre de méchants, notamment dans Sleepers, Hypnose, Sexcrimes, La Rivière sauvage, La Loi criminelle, Mauvais piège, Hollow Man ou X-Men : Le Commencement. Cependant, qualifié d'acteur de genre, il est également connu pour des seconds rôles dans JFK, Apollo 13, Mystic River, The Woodsman ou plus récemment Crazy, Stupid, Love.

En 2010, il est nommé à l'Emmy et reçoit le Golden Globe et le Screen Actors Guild Award du meilleur acteur dans une mini-série ou un téléfilm pour son rôle du lieutenant colonel Mike Srobl dans le téléfilm Taking Chance et a depuis 2003 son étoile sur le Hollywood Walk of Fame.

Il forme avec son frère le groupe de rock The Bacon Brothers depuis 1995 et son nom a servi de base au jeu sur le cinéma populaire aux États-Unis, The Six Degrees of Kevin Bacon (« Les six degrés de Kevin Bacon »), dont le but est de relier un acteur à Kevin Bacon par le moins de films communs possible.

Kinétoscope

Kinétoscope de Thomas Edison 1894

La première caméra argentique du cinéma, le Kinétographe, enregistre dès 1890 les premiers films du cinéma. Le Kinétoscope est le plus ancien dispositif de l’histoire du cinéma, destiné à visualiser les œuvres photographiques donnant l’illusion du mouvement, les films enregistrés par cette caméra, qui dépassent en durée la rotation cyclique du jouet optique (limitée à deux secondes) et peuvent ainsi atteindre quelques minutes.

Affirmation de John Barnes (historien) : {{Citation bloc|The cinema, as we know it today, began with the invention of the Kinetograph and Kinetoscope. These two instruments represent the first practical method of cinematography (le cinéma, tel que nous le connaissons aujourd'hui, commença avec l'invention du kinétographe et du kinétoscope. Ces deux machines sont la première méthode réussie de prise de vues cinématographique).

Les deux machines sont très différentes dans leur conception, et préfigurent la dichotomie qui reste valable de nos jours dans l’industrie du film : une machine vouée à la prise de vues, une autre à la visualisation des œuvres.

Ce procédé à deux machines est imaginé en 1887-1888 par l’inventeur et industriel américain Thomas Edison, l’inventeur du Phonographe, qui rêve d’apporter {{citation|pour l'œil ce que le phonographe fait pour l'oreille. En 1889, il confie l’étude et la fabrication de ce couple de machines à son bras droit, un ingénieur électricien, le franco-britannique William Kennedy Laurie Dickson.

En 1891, le kinétoscope est présenté au public et à la presse, notamment le devant une assemblée invitée de cent-cinquante militantes de la Federation of Women’s Clubs. Le quotidien américain The New York Sun relate ainsi l’événement : « Sur la face supérieure de la boîte, se trouvait un trou, de 1 pouce de diamètre environ. Et, alors qu'elles se penchaient pour regarder, elles virent l'image d’un homme. C'était une très belle image. Il s'inclina, tout en souriant et en agitant la main puis enleva son chapeau avec grâce et le plus grand naturel. Chaque mouvement était parfait. » Le film dure moins de dix secondes, dont il ne reste plus aujourd’hui que deux secondes, et s'intitule Dickson Greeting (Le Salut de Dickson), et l’homme très cérémonieux qui salue en direction du public (regard caméra) n'est autre que William Dickson. Le succès est donc au rendez-vous, et les spectatrices manifestent leur étonnement et leur enthousiasme. Dickson a montré sa liberté par rapport aux canons de la photographie et a choisi d’être filmé jusqu’à mi-cuisse, un cadrage que l’on nommera plus tard plan américain.

La Belle au bois dormant (film, 1959)

Le Château de la Belle au bois dormant de Disneyland.
Le Château de la Belle au bois dormant de Disneyland.

La Belle au bois dormant (Sleeping Beauty), est le 20e long-métrage d'animation et le 16e « Classique d'animation » des studios Disney. Sorti en 1959, il est adapté des versions du conte La Belle au bois dormant de Charles Perrault (1697) et des Frères Grimm (Dornröschen, 1812).

Avec La Belle au bois dormant, le studio Disney reprend des ingrédients de la recette lui ayant assuré le succès de Blanche-Neige et les Sept Nains (1937) et Cendrillon (1950) mais malgré une indéniable qualité technique, le succès n'est pas au rendez-vous. Le public de la fin des années 1950 préfère les films familiaux, les westerns et les productions télévisuelles comme Disneyland et The Mickey Mouse Club. Graphiquement, le film est remarqué pour ses décors évoquant le gothique et les enluminures des Très Riches Heures du duc de Berry. Le personnage de la sorcière, Maléfique, est pour de nombreux auteurs l'élément le plus marquant du film que ce soit sa tenue, sa personnalité ou sa métamorphose en dragon. Le Prince charmant sort aussi son épingle du jeu avec un rôle plus développé que les incarnations des précédents contes de fées adaptés par le studio.

La Belle et le Clochard

Photo d’un cocker.
Cocker spaniel anglais, couleur zibeline.

La Belle et le Clochard (Lady and the Tramp) est le 19e long-métrage d’animation et le 15e « Classique d’animation » des studios Disney. Sorti en 1955, il est adapté d’une histoire de Ward Greene, Happy Dan, the Whistling Dog, parue en 1937.

La Belle et le Clochard marque une étape importante dans l’histoire des studios Disney à plusieurs titres : c’est le premier de leurs longs métrages d’animation à utiliser le format d’image CinemaScope (2,55:1), utilisé à partir de 1953, et à bénéficier du son stéréo (quatre voies), si l’on excepte la tentative de Fantasia (1940) en « Fantasound ». Cependant, peu de salles étant encore équipées à cette époque pour le CinemaScope, il fut entièrement retourné au format 1,37:1. C’est également le premier film distribué par Buena Vista Pictures Distribution, une société créée en 1954 par Walt Disney afin de ne plus être dépendant d’autres groupes cinématographiques (Disney était jusqu’alors distribué par RKO Radio Pictures).

L’histoire du film est aussi marquée par la présence de la chanteuse Peggy Lee, qui, à la fin des années 1980, assigna le studio en justice avec succès pour obtenir des dédommagements sur la vente de cassettes vidéo du film, support non prévu dans son contrat initial. La chanteuse fut suivie par d’autres professionnels, et les contrats ont, par la suite, été modifiés pour éviter ce type de procès.

Une suite intitulée La Belle et le Clochard 2 : L’Appel de la rue est sortie directement en vidéo en 2001.

La Horde sauvage (film, 1969)

Sam Peckinpah (à gauche) et William Holden sur le tournage du film en 1968.
Sam Peckinpah (à gauche) et William Holden sur le tournage du film en 1968.

La Horde sauvage (The Wild Bunch) est un film américain réalisé par Sam Peckinpah sorti en 1969, avec, comme acteurs principaux, William Holden, Ernest Borgnine, Robert Ryan, Edmond O'Brien, Warren Oates, Jaime Sánchez et Ben Johnson.

Le film, dont l'action se déroule sur la frontière entre le Texas et le Mexique, relate les derniers jours d'une bande de bandits tentant d'exister dans un monde moderne qui ne leur correspond plus. Controversé à cause de sa violence, il est célèbre pour sa mise en scène très dynamique et complexe, utilisant des effets de multi-angle, des plans très courts et des ralentis alors révolutionnaires en 1969.

Présenté par Peckinpah comme étant « simplement ce qui arrive quand des tueurs se rendent au Mexique », La Horde sauvage fait en réalité écho aux images de la guerre du Viêt Nam qui divise alors l'Amérique. C'est une épopée de la défaite et de toutes les valeurs, y compris religieuses. À partir d'un scénario de western, Peckinpah dépeint un monde nihiliste et immoral, où le progrès s'avère destructeur, et dont la violence n'épargne rien ni personne, pas même les enfants.

Le film obtient plusieurs distinctions, dont deux nominations aux Oscars en 1970 et une pour Sam Peckinpah aux Directors Guild of America Awards. La valeur patrimoniale de La Horde sauvage est reconnue à partir de la fin des années 1990, lorsque l’œuvre est ajoutée au National Film Registry pour être conservée à la bibliothèque du Congrès, ou lorsqu'elle est mentionnée dans plusieurs classements des meilleurs films de l'histoire du cinéma.

Initialement amputé par la MPAA qui trouve le film trop violent, puis à nouveau par les distributeurs, à sa sortie en salles, car jugé trop long, La Horde sauvage est disponible depuis 1995 en DVD et en Blu-ray, dans une version plus proche de celle voulue par Peckinpah.

La tragedia del silencio

Scène extraite du film.
Scène extraite du film.

La tragedia del silencio (littéralement en français « La Tragédie du silence ») est un long métrage muet colombien en noir et blanc réalisé par Arturo Acevedo Vallarino et présenté au public pour la première fois le au théâtre Faenza de Bogota, en Colombie. Considéré comme le premier film entièrement colombien, il relate l'histoire d'un homme qui serait atteint de la lèpre. Par ailleurs, c'est le seul film colombien durant la période du cinéma muet pour lequel une musique originale, interprétée durant la projection, ait été composée, cette dernière ayant été écrite par Alberto Urdaneta Forero.

Lors de sa première exploitation en salle, ce long métrage est bien reçu par le public et par la critique. Il est ensuite exploité au Panama et au Venezuela où le succès est également au rendez-vous. Ce film est l'un des premiers exemples de l'importance que donne la Colombie à l'image véhiculée par son cinéma national. En effet, à cause du thème de la lèpre qui y est abordé, il est critiqué par certains commentateurs qui craignent une répercussion négative sur l'image du pays. Même si ce film n'existe dorénavant plus dans sa version intégrale, la Fundación Patrimonio Fílmico Colombiano est cependant parvenue à en conserver dans ses archives un extrait d'une durée de 22 minutes et 45 secondes.

Le Cheval venu de la mer

Un poney Connemara d'origine irlandaise, comme celui-ci, a été choisi pour tourner les scènes dans l'océan Atlantique.
Un poney Connemara d'origine irlandaise, comme celui-ci, a été choisi pour tourner les scènes dans l'océan Atlantique.

Le Cheval venu de la mer (Into the West) est un film britannico-irlandais d'aventure fantastique, réalisé par Mike Newell, tourné et sorti en 1992. Écrit par Jim Sheridan d'après une histoire de Michael Pearce, il met en scène les nomades appelés travellers et la mythologie irlandaise à travers l'histoire de deux jeunes frères nourris de contes et légendes et passionnés par les westerns américains, qui traversent l'île d'Irlande d'est en ouest sur un cheval blanc, poursuivis par la police, pendant que leur père, hanté par le souvenir de sa femme disparue, tente de les retrouver et de regagner sa dignité perdue.

Porté par la musique de Patrick Doyle, Le Cheval venu de la mer a reçu plusieurs récompenses lors de festivals. Il est bien accueilli par la critique et le public, surtout en ce qui concerne le jeu des acteurs Gabriel Byrne, Ellen Barkin, et des deux enfants Ciarán Fitzgerald et Rúaidhrí Conroy, mais aussi les paysages qu'il met en scène. Il est souvent qualifié de « film sympathique, mais néanmoins modeste » dans son montage et sa réalisation.

Sa richesse thématique en fait un récit initiatique à la fois « western occidental » et « conte de fées moderne », abordant les thèmes de la condition des nomades, de la reconstruction familiale après le deuil et de la symbolique du cheval blanc dans une Irlande qui apparaît comme un pays contrasté, entre la banlieue de Dublin et les paysages sauvages du Connemara. Cette multiplicité des thèmes vaut au Cheval venu de la mer d'être fréquemment exploité dans un but pédagogique.

Le Livre de la jungle (film, 1967)

Le Livre de la jungle (The Jungle Book) est le 24e long-métrage d'animation et le 19e « Classique d'animation » des studios Disney. Sorti en 1967, il est inspiré du livre du même nom de Rudyard Kipling, paru en 1894. Le film présente le jeune Mowgli élevé par des loups et qui, accompagné de la panthère Bagheera, doit retourner dans un village auprès des hommes pour échapper au tigre mangeur d'hommes et terreur de la jungle, Shere Khan. Durant son voyage, Mowgli rencontre Kaa le serpent hypnotiseur, un groupe d'éléphants, Baloo l'ours bon-vivant et un groupe de singes mené par le Roi Louie qui cherche à devenir un homme.

Le film est marqué par une qualité graphique élevée, mais surtout par l'utilisation d'acteurs vocaux célèbres ayant fortement influencé voire inspiré les personnages comme Phil Harris (Baloo), Louis Prima (Roi Louie) et George Sanders (Shere Khan). Pour plusieurs auteurs, la présence de fortes personnalités vocales et un scénario assez simple sans vrais méchants font du Livre de la jungle une succession de scènes musicales divertissantes, mais où il manque un petit quelque chose. Le film est aussi marqué par la mort de Walt Disney quelques mois avant sa sortie. Pour le studio Disney, l'ensemble marque le début d'une période désignée à la fois comme une forme de déclin, de léthargie, mais aussi de perpétuelle réutilisation d'une même formule, justement utilisée pour Le Livre de la jungle.

Malgré les critiques, Le Livre de la jungle est un succès commercial et sert de base à de nombreux produits dérivés. Deux séries animées « spin-off » ont été créées : Le Livre de la jungle, souvenirs d'enfance (1996-1998), qui raconte l'enfance des personnages, et Super Baloo (1990-1994), où Baloo travaille comme pilote d'avion. Un remake en prise de vue réelle a été produit en 1994 avec le même titre Le Livre de la jungle‎ ainsi qu'une préquelle avec acteurs intitulée The Jungle Book: Mowgli's Story. Une suite au film d'animation est réalisée en 2003 avec Le Livre de la jungle 2.

Le Mari de l'Indienne (film, 1914)

Une scène du film.
Une scène du film.

Le Mari de l'Indienne (The Squaw Man) est un western américain réalisé par Cecil B. DeMille et Oscar Apfel, d'après la pièce éponyme d'Edwin Milton Royle, et ayant pour vedette Dustin Farnum.

Dans un contexte de domination de la Motion Picture Patents Company à l'Est des États-Unis, de plus en plus de films sont tournés dans l'Ouest pour échapper à ses règles. Le Mari de l'Indienne est le premier long métrage tourné à Hollywood.

Pour produire le film, Jesse L. Lasky, Samuel Goldwyn et Cecil B. DeMille fondent la Jesse L. Lasky Feature Play Company, qui deviendra plus tard la Paramount Pictures suite à sa fusion avec la Famous Players d'Adolph Zukor.

Le Pré de Béjine

Le Pré de Béjine (en russe : Бежин луг, en alphabet phonétique international : [bʲeʒin lug]) est un film soviétique de 1937, réalisé par Sergueï Eisenstein et célèbre pour avoir été détruit en grande partie avant son achèvement.

Il raconte l'histoire d'un jeune fermier tentant de s'opposer à son propre père, qui a l'intention de trahir le gouvernement soviétique en sabotant la récolte annuelle. Le film culmine sur le meurtre du garçon et une émeute. Le titre vient du nom d'une nouvelle d'Ivan Tourgueniev, bien que le film ne soit pas adapté de cette œuvre mais de la vie de Pavlik Morozov, un jeune Russe qui devint un martyr politique après son assassinat par sa famille en 1932, le jeune homme ayant dénoncé son père au gouvernement. Morozov fut ensuite mis à l'honneur dans les programmes scolaires, les poèmes, la musique, et dans ce film.

Commandé par un groupe de jeunes communistes, la production du film s'étala de 1935 à 1937, avant d'être arrêtée par le gouvernement central soviétique, qui disait qu'il contenait des erreurs artistiques, sociales et politiques. Certains, toutefois, prirent l'exemple de ce film pour critiquer l'ingérence du gouvernement sur le cinéma, étendant cette critique à Joseph Staline lui-même. Eisenstein considéra ensuite son travail comme étant une erreur. Un certain nombre de personnes furent arrêtées pendant les évènements qui s'ensuivirent.

On a longtemps cru que Le Pré de Béjine avait été perdu dans les bombardements pendant la Seconde Guerre mondiale. Cependant, dans les années 1960, une partie du montage et des photogrammes fut retrouvée. À partir de ces morceaux, une reconstitution, basée sur le scénario original, fut entreprise. Riche en symbolisme religieux, le film et son histoire devint un sujet d'études. L'intérêt qui fut porté au film dans et hors de l'industrie cinématographique est dû à sa nature historique, les circonstances de sa production et de son échec, et à la beauté de son image. En dépit de l'échec du film, Eisenstein continua sa carrière : il gagna des prix, et devint directeur artistique du grand studio Mosfilm.

Le Roi et l'Oiseau

Photo de deux hommes attablés dans un studio, entourés de planches à dessin et de figurines, concentrés sur une feuille qu'ils examinent tous deux.
Paul Grimault (à gauche) et André Sarrut (à droite), à l'époque de leur collaboration au sein du studio des Gémeaux. Devant eux, les statuettes des personnages, qui servent de références d'échelle et de proportion pour les animateurs.

Le Roi et l'Oiseau est un dessin animé français créé par Paul Grimault sur des textes de Jacques Prévert, d'après La Bergère et le Ramoneur de Hans Christian Andersen. Sorti en 1980, sa préparation a commencé dès 1946.

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les ambitions sont grandes pour le studio d'animation des Gémeaux : il se veut le premier du genre en Europe grâce au projet confié à Grimault qui doit aboutir au premier long-métrage d'animation français. À la fin de la décennie, des désaccords financiers vont cependant mener l'équipe d'animation à sa perte : une partie est congédiée par les producteurs tandis que les membres restants se pressent d'achever ce qui est déjà accompli : Le Roi et l'Oiseau sort ainsi une première fois en mai 1953 dans une version intitulée La Bergère et le Ramoneur mais désavouée par Grimault et Prévert. Les « restes » de celle-ci sont néanmoins jugés impressionnants et le film remporte un prix au Festival de Venise ainsi que l'admiration de nombreux techniciens du monde de l'animation, dont les futurs fondateurs du Studio Ghibli.

Des années plus tard, les droits d'auteur du film sont rachetés par Grimault, qui se remet au travail malgré la disparition entretemps de l'équipe originale et le décès de Prévert survenu lors des derniers préparatifs pour la mise en chantier de la nouvelle version. Définitive et intitulée Le Roi et l'Oiseau, celle-ci sort finalement au cinéma en mars 1980 où elle reçoit un accueil critique très favorable et de nombreuses récompenses — c'est notamment la première fois que le Prix Louis-Delluc récompense un film d'animation.

Le Roi et l'Oiseau constitue un jalon dans l'histoire du dessin animé : premier long-métrage d'animation mis en chantier en France, il s'éloigne des canons du style de Walt Disney et veut proposer au-delà du public d'enfants et d'adolescents traditionnel des réflexions philosophiques grâce à une fable politique et sociale. Il est d'autre part une aventure humaine, le fruit de la collaboration étroite de très nombreux techniciens du monde de l'animation, formés en même temps que chaque version progresse. Le Roi et l'Oiseau est enfin le symbole d'une profonde complicité créative entre Grimault et Prévert, qui ne cessera qu'au décès du poète, alors que tous deux travaillent encore sur le film.

Le Voyage de Chihiro

Cosplay du Sans-Visage.
Cosplay du Sans-Visage.

Le Voyage de Chihiro (千と千尋の神隠し, Sen to Chihiro no kamikakushi?, littéralement « Kamikakushi de Sen et Chihiro ») est un film d'animation japonais écrit et réalisé par Hayao Miyazaki et produit par le studio Ghibli, sorti en 2001.

Le film raconte l'histoire de Chihiro, une fillette de dix ans qui, alors qu'elle se rend en famille dans sa nouvelle maison, entre dans le monde des esprits. Après la transformation de ses parents en porcs par la sorcière Yubaba, Chihiro prend un emploi dans l'établissement de bains de Yubaba pour retrouver ses parents et le monde humain.

Miyazaki écrit le scénario en s'inspirant de la fille de son producteur associé Seiji Okuda qui vient lui rendre visite chaque été. Il y développe plusieurs thèmes qui lui sont chers, dont l'intégration par le travail collectif, le voyage initiatique, le renouement avec les valeurs ancestrales (notamment le shinto) et le danger de la société moderne pour la nature et les traditions. La production de Chihiro débute en 2000 avec un budget de 19 millions de dollars. La composition de la bande originale du film est confiée à Joe Hisaishi.

Le Voyage de Chihiro est le plus grand succès de l'histoire du cinéma japonais, avec 23 millions de spectateurs au Japon et 274 millions de dollars de recettes dans le monde. Acclamé par la critique internationale, le film est considéré comme l'un des meilleurs des années 2000. Il remporte plusieurs récompenses, dont l'Oscar du meilleur film d'animation et l'Ours d'or du meilleur film de 2002.

L'Échange (film, 2008)

Angelina Jolie sur le tournage du film (2007).
Angelina Jolie sur le tournage du film (2007).

L’Échange (Changeling) est un film dramatique américain réalisé par Clint Eastwood et écrit par Joseph Michael Straczynski, sorti en 2008. Inspiré de faits réels qui se sont déroulés en 1928 à Los Angeles, il raconte l’histoire d’une mère, interprétée par Angelina Jolie, dont le fils est enlevé et qui est confrontée à la corruption des autorités de la ville. L’Échange traite aussi de l’impuissance de la femme et de la violence faite aux enfants.

Après avoir pris connaissance de cette affaire au Los Angeles City Hall, Straczynski passe une année de recherche sur les faits historiques ; il a d’ailleurs déclaré que 95 % du script proviennent de près de 6 000 pages de documentation. La plupart des rôles sont d’ailleurs inspirés de personnes réelles. C’est la première version de son script qui est choisie pour le tournage. Pour Straczynski, il s’agit de son premier scénario adapté au cinéma, après des créations pour la télévision.

Lors de la préproduction du film, Ron Howard est d’abord pressenti pour la réalisation du film mais d’autres projets l’empêchent de travailler sur ce tournage et Clint Eastwood le remplace. Howard et Imagine Entertainment collaborent avec Brian Grazer pour produire le film aux côtés de la Malpaso Productions, alors qu’Universal Pictures finance et distribue le film. Plusieurs acteurs se présentent pour le film, mais Clint Eastwood choisit Angelina Jolie pour son visage car il lui semble correspondre à la période du film. La distribution comprend également John Malkovich, Jeffrey Donovan, Jason Butler Harner, Michael Kelly et Amy Ryan. Le tournage débute le à Los Angeles et se termine en décembre de la même année.

Les 101 Dalmatiens (film, 1961)

Un dalmatien femelle.
Un dalmatien femelle.

Les 101 Dalmatiens (One Hundred and One Dalmatians) est le 21e long-métrage d'animation et le 17e « Classique d'animation » des studios Disney. Sorti en 1961, il est adapté du roman de Dodie Smith The One Hundred and One Dalmatians (1956).

Ce film est le premier à avoir utilisé la technique de la xérographie dans le domaine de l'animation, procédé allongeant la liste des nombreuses innovations techniques des studios Disney et sans lequel le film n'aurait jamais vu le jour (étant donné le nombre de chiens à animer). Le film innove aussi en se déroulant à l'époque contemporaine (on y regarde la télévision) et en s'éloignant de la recherche du réalisme parfait pour les personnages humains. Le film est enfin marqué par son « méchant », caricatural et haut en couleur, Cruella d'Enfer, qui éclipse pour la première fois les autres personnages.

Un remake en prises de vue réelles a été réalisé en 1996, Les 101 Dalmatiens avec Glenn Close en Cruella, suivi des 102 Dalmatiens en 2000. Côté animation, une série TV, Les 101 Dalmatiens, la série (1997-1998), a été créée, ainsi qu'un second long-métrage, intitulé Les 101 Dalmatiens 2 : Sur la trace des héros, sorti en 2003.

Les Aristochats

Promotion du film à Amsterdam en 1971, avec des costumes représentant deux personnages dont Scat Cat.
Promotion du film à Amsterdam en 1971, avec des costumes représentant deux personnages dont Scat Cat.

Les Aristochats (The Aristocats) est le 25e long-métrage d'animation et le 20e « Classique d'animation » des studios Disney. Sorti en 1970 et réalisé par Wolfgang Reitherman, ce film est inspiré d'une histoire de Tom McGowan et Tom Rowe, qui met en scène des chats, désignés comme héritiers par une vieille dame parisienne, aux prises avec un majordome qui souhaite bénéficier seul et plus rapidement de cet héritage.

Ce film est le dernier dont la production a été approuvée par Walt Disney, décédé fin 1966, avant que le film ne soit réalisé. L'élément le plus important du film est sa musique, avec la participation de Maurice Chevalier et des frères Sherman. Malgré un succès en salles, les critiques négatives sont nombreuses surtout à cause de la réutilisation d'une recette classique, tant dans le scénario que dans l'animation, dans les acteurs ou dans la musique. Cet usage est souvent vu comme une conséquence du décès de Walt Disney tandis que d'autres évoquent la mise à la retraite progressive de la plupart des artistes du studio. L'absence d'un méchant d'envergure est aussi un sujet de critiques.

Pour les studios Disney, après Le Livre de la jungle en 1967, le film s'inscrit dans les prémices de la période de déclin des années 1970 qui précède une forme de léthargie tout au long des années 1980, avant le Second âge d'or, débutant en 1989.

Les Aventures de Winnie l'ourson (film)

Ralph Wright devant l'affiche de Winnie l'ourson et l'Arbre à miel en 1968.
Ralph Wright devant l'affiche de Winnie l'ourson et l'Arbre à miel en 1968.

Les Aventures de Winnie l'ourson ou Les Merveilleuses Aventures de Winnie l'ourson au Québec (The Many Adventures of Winnie the Pooh) est le 28e long métrage d'animation et le 22e « Classique d'animation » des studios Disney. Sorti en 1977 et basé sur les personnages d'Alan Alexander Milne créés en 1926, ce film est en fait la réunion de trois moyens métrages préexistants : Winnie l'ourson et l'Arbre à miel (1966), Winnie l'ourson dans le vent (1968) et Winnie l'ourson et le Tigre fou (1974), agrémentés de transitions inédites.

Les critiques sont peu nombreuses en raison de l'exploitation d'abord en moyen métrage puis en une compilation. Certains spécialistes de Disney font même l'impasse sur ce long métrage dans leur anthologie. Le principal intérêt du film est de regrouper les premiers moyens métrages consacrés à Winnie l'ourson avant que le studio ne se lance à partir des années 1980 dans une exploitation plus large de la franchise Winnie l'ourson, avec des séries d'animations et plusieurs longs métrages. À partir de 2002, les éditions DVD du film Les Aventures de Winnie l'ourson comportent, en bonus, un moyen métrage supplémentaire, Sacrée journée pour Bourriquet, produit en 1983.

Les Sept Samouraïs


Les Sept Samouraïs (七人の侍, Shichinin no samurai?) est un film japonais réalisé par Akira Kurosawa, sorti le .

L'histoire se déroule dans le Japon médiéval de la fin du XVIe siècle et montre comment un village paysan recrute sept samouraïs pour lutter contre les bandits qui ravagent les campagnes environnantes.

Ce film a largement contribué à la renommée internationale de son réalisateur, bien plus encore que Rashōmon, sorti quatre ans plus tôt. De même, le rôle de Kikuchiyo a amplement participé à la notoriété mondiale de Toshirō Mifune.

C'est l'un des films japonais les plus célèbres dans le monde. Même si la version intégrale a longtemps été inconnue en-dehors de son pays d'origine, le film a obtenu un Lion d'argent à la Mostra de Venise en 1954 puis a connu un grand succès commercial dans le monde, notamment grâce à l'universalité de son histoire et à l'interprétation des acteurs. Il s'agit aussi d'un des films de samouraïs les plus connus et il est parfois considéré comme l'un des meilleurs films d'action de l'histoire. Il n'a cessé d'exercer une grande influence sur le cinéma mondial et a connu plusieurs adaptations plus ou moins libres, dont le western Les Sept Mercenaires en 1960.

Lucky Luke

Station de métro « Parc » à Charleroi : céramique représentant les principaux personnages de la série de bande dessinée humoristique Lucky Luke créé par Morris. Réalisée en 1996 à l'occasion du cinquantenaire de la série.
Station de métro « Parc » à Charleroi : céramique représentant les principaux personnages de la série de bande dessinée humoristique Lucky Luke créé par Morris. Réalisée en 1996 à l'occasion du cinquantenaire de la série.

Lucky Luke est une série de bande dessinée franco-belge de western humoristique créée par le dessinateur belge Morris dans l'Almanach 1947, un hors-série du journal Spirou publié en 1946. Morris est aidé, à partir de la neuvième histoire, par plusieurs scénaristes, dont le plus fameux est René Goscinny. Depuis la mort de Morris en 2001, le dessin est assuré par Achdé.

La série met en scène Lucky Luke, cow-boy solitaire au Far West, connu pour être « L'homme qui tire plus vite que son ombre », accompagné par son cheval Jolly Jumper et la plupart du temps par le chien Rantanplan. Lors de ses aventures, il doit rétablir la justice dans le Far West en pourchassant des bandits dont les plus connus sont les frères Dalton. La série est truffée d'éléments humoristiques qui parodient les œuvres de western.

Elle compte, en 2013, soixante-dix-sept albums parus tout d'abord aux éditions Dupuis, puis Dargaud et enfin Lucky Comics. Chaque histoire a aussi été pré-publiée dans un journal : entre 1946 et 1967 dans Spirou, entre 1967 et 1973 dans le journal Pilote, entre 1974 et 1975 dans Lucky Luke, de 1975 à 1976 dans l'édition française de Tintin, puis la série change de support entre les histoires avec Spirou et Pif Gadget, mais aussi dans des magazines comme Paris Match ou VSD.

Il s'agit d'une des bandes dessinées les plus connues et les plus vendues en Europe, elle a été traduite dans de nombreuses langues. La série a aussi été adaptée sur de nombreux supports, en longs-métrages d'animation et séries animées pour la télévision, en films, jeux vidéo, jouets et jeux de société. Le terme « Lucky Luke » est depuis devenu dans les sociétés française et belge synonyme de rapidité.

M. Night Shyamalan

M. Night Shyamalan en mars 2016.
M. Night Shyamalan en mars 2016.

Manoj Nelliyattu Shyamalan (en malayalam : മനോജ് നൈറ്റ് ശ്യാമളൻ), dit M. Night Shyamalan (/ˈʃɑməlɑn/), est un réalisateur américain d’origine indienne, scénariste, producteur et acteur de cinéma né le à Mahé dans le territoire de Pondichéry. Il a notamment été nommé à deux reprises aux Oscars pour sa réalisation et son scénario de Sixième Sens, en 1999.

Il interprète un rôle dans la plupart de ses films, de la même manière qu'Alfred Hitchcock par exemple. Il joue ainsi le rôle du docteur Hill dans Sixième Sens ou encore celui d'un dealer dans Incassable. Ses apparitions vont généralement au-delà du simple caméo en raison de leur importance dans le scénario. Il est également connu pour écrire ses propres scénarios aux allures contemporaines et surnaturelles.

Souvent à l’origine de polémiques, selon Alessandro Di Giuseppe, critique du Quotidien du cinéma, M. Night Shyamalan s’est démarqué des autres réalisateurs de sa génération comme l’un des nouveaux maîtres du thriller.

S'il a été reçu avec enthousiasme, autant par la critique que par le public, avec Sixième Sens, Incassable, Signes ou Le Village ; La Jeune Fille de l'eau est une déception tant critique que publique. Ses films suivants Phénomènes, Le Dernier Maître de l'air et After Earth sont sévèrement critiqués mais restent de relatives réussites financières.

Avec The Visit (2015) et Split (2017) Shyamalan confirme son retour aussi bien auprès des critiques que du public.

Mary Poppins (film)

Mary Poppins est un film musical américain de Robert Stevenson adapté du roman éponyme de Pamela L. Travers et sorti en 1964. Mêlant prises de vues réelles et animation, il est considéré comme le 23e long métrage d'animation des studios Disney.

Après une longue période de tractations entre Walt Disney et Pamela L. Travers pour obtenir les droits d'adaptation, la production du film commence en 1960 pour s'achever en 1964. Cette période fait l'objet d'un long métrage de fiction, Dans l'ombre de Mary (Saving Mr. Banks) réalisé par John Lee Hancock, sorti en 2013 avec Tom Hanks dans le rôle de Walt Disney. Révélant le talent de Julie Andrews et confirmant celui de Dick Van Dyke, Mary Poppins est l'une des productions Disney les plus chaleureusement accueillies par le public et la presse, remportant de nombreux prix (dont cinq Oscars), bien que certains spécialistes estiment que sa forme rappelle plus les années 1940 que le milieu des années 1960. Le film est remarquable sur plusieurs points, comme le traitement en « comédie musicale » ou le mélange entre prises de vue réelles et animation, même si cette dernière, qui constitue pourtant l'activité originelle des studios Disney, passe au second plan, phénomène qui s'amplifiera dans les décennies suivantes. Réalisé à une période qui voit l'institutionnalisation des critiques chez une élite intellectuelle devenue le fer de lance des détracteurs de Disney, Mary Poppins est aussi une œuvre-testament qui couronne la carrière de Walt Disney, mort deux ans plus tard.

Merlin l'Enchanteur (film, 1963)

The Sword in the Stone à Hong Kong Disneyland.
The Sword in the Stone à Hong Kong Disneyland.

Merlin l'Enchanteur (The Sword in the Stone) est le 22e long-métrage d'animation et le 18e « classique d'animation » des studios Disney. Sorti en 1963, il est adapté du livre de Terence Hanbury White L'Épée dans la pierre (1938) et s'inspire librement du magicien Merlin, célèbre personnage de la légende arthurienne.

Le film reprend des thèmes habituels de Disney, le monde médiéval et la magie, mais pour de nombreux auteurs cette adaptation d'une légende ne possède pas les qualités d'un « classique de Disney ». La genèse du film doit essentiellement à l'obstination d'un homme, le scénariste Bill Peet qui développe seul la majeure partie de la trame du film, histoire et personnages compris. Mais la production de l'œuvre se fait à une période où le studio et la société Disney se consacrent à d'autres sujets, les films en prise de vue réelle, la télévision ou les parcs à thèmes. Les longs métrages d'animation sont relégués au second plan aussi pour des raisons budgétaires. Les critiques attribuent les raisons de l'échec de Merlin l'Enchanteur aussi bien au sujet du film en lui-même, au scénariste et à son adaptation de l'histoire de White, au réalisateur Wolfgang Reitherman ayant un style inapproprié, ainsi qu'aux acteurs ayant prêté leur voix. Mais la plupart reconnaissent la qualité artistique du film avec par exemple un duel final de magiciens qui voit s'opposer Merlin et Madame Mim dans une succession de métamorphoses. En résumé, Merlin l'Enchanteur possède une animation de qualité mais n'a pas marqué le public.

Orgueil et Préjugés (film, 1940)

Greer Garson, dans le rôle d'Elizabeth Bennet.
Greer Garson, dans le rôle d'Elizabeth Bennet.

Orgueil et Préjugés (Pride and Prejudice) est un film américain réalisé par Robert Z. Leonard, sorti en juillet 1940 aux États-Unis.

Le scénario est co-écrit par Jane Murfin, une des scénaristes attitrées des comédies de la Metro-Goldwyn-Mayer, et l'écrivain britannique Aldous Huxley, dont le nom est supposé servir de caution littéraire. En effet, le film ne s'inspire pas directement du roman d'origine, publié en 1813, mais d'une adaptation théâtrale à succès, Pride and Prejudice, A Sentimental Comedy in Three Acts (« Orgueil et Préjugés, comédie sentimentale en trois actes »), de l'Australienne Helen Jerome, créée aux États-Unis fin 1935. Cette adaptation obéit à deux tendances : la volonté de restituer l'ironie de Jane Austen, et celle d'obtenir l'atmosphère légère caractéristique des comédies romantiques de l'âge d'or hollywoodien. C'est ce qui explique des simplifications dans le déroulement de l'action et d'autres différences notables entre le film et le roman, comme la suppression de la visite de Pemberley par l'héroïne et la transformation finale de Lady Catherine de Bourgh en un personnage plutôt sympathique.

Les rôles de Darcy et d'Elizabeth Bennet sont tenus par deux acteurs bien connus des théâtres londoniens : Laurence Olivier, auréolé de ses premiers succès hollywoodiens, et Greer Garson, la nouvelle star de la MGM.

Le film a été intégralement tourné dans les vastes studios de la MGM entre février et . Il s'agit de la première tentative d'adaptation cinématographique de ce grand classique de la littérature anglaise. Il faut attendre 2005 pour voir la seule autre adaptation au cinéma, par Joe Wright, avec Keira Knightley et Matthew Macfadyen, même si le roman a fait, entre-temps, l'objet de fréquentes adaptations télévisuelles.

Peau d'âne (film, 1970)

Catherine Deneuve (ici en 1969) interprète l'héroïne éponyme.
Catherine Deneuve (ici en 1969) interprète l'héroïne éponyme.

Peau d'âne est un film musical français de Jacques Demy, sorti en 1970 et inspiré du conte de Charles Perrault, paru en 1694.

Le film reprend l'intrigue du conte : une princesse forcée d'épouser son père fuit son royaume en se dissimulant sous une peau d'âne. Suscitant l'hostilité par son déguisement, elle parvient à conserver son secret jusqu'à sa rencontre fortuite avec le prince d'un château voisin. Une fois leur amour avoué et l'identité de la princesse révélée, les noces des deux jeunes gens sont célébrées dans l'harmonie retrouvée. À cette histoire merveilleuse, le réalisateur apporte une esthétique « pop » caractéristique des années 1960 mais encore inédite dans le cinéma français.

Cette troisième collaboration entre Jacques Demy et Catherine Deneuve permet au réalisateur de réaffirmer la force et la singularité de son univers cinématographique, ce « Demy-monde » qui mêle références féériques et poétiques, et à l'actrice de gagner un nouveau rôle de beauté iconique.

Considéré comme un film culte grâce à l'audace de ses thèmes et de son parti pris visuel, ainsi qu'à sa musique signée Michel Legrand, Peau d'âne constitue le plus grand succès au box-office de Jacques Demy.

Il a été restauré en 2003 et en 2014 sous la houlette de la cinéaste Agnès Varda, compagne du réalisateur.

Peter Pan (film, 1953)

Peter Pan est le 18e long-métrage d'animation et le 14e « Classique d'animation » des studios Disney. Sorti en 1953 sous le titre Les Aventures de Peter Pan, il est l'adaptation de la pièce homonyme de J. M. Barrie créée en 1904.

Le film tente, comme Alice au pays des merveilles (1951), d'adapter une œuvre récente de la littérature jeunesse britannique. Plusieurs auteurs s'accordent pour dire que Disney a réussi cette adaptation, Peter Pan devenant l'un des chefs-d'œuvre des studios. Toutefois, le film Peter Pan est régulièrement utilisé par d'autres auteurs pour critiquer le studio. Parmi les points les plus souvent relevés comme sources de critiques sont l'aspect (trop) séduisant de la Fée Clochette, les métaphores homosexuelles autour de plusieurs personnages (Peter Pan en tête), et l'usage de stéréotypes sur les Amérindiens. La production du film, assez difficile au niveau de l'adaptation, souffre aussi de la diversification, à l'époque, des activités de la société Disney et des nombreux projets de Walt Disney.

En 2002, le film a fait l'objet d'une suite : Peter Pan 2 : Retour au Pays imaginaire.

Pinocchio (film, 1940)

Pinocchio au Magic Kingdom.
Pinocchio au Magic Kingdom.

Pinocchio est le deuxième long-métrage d’animation et « Classique d’animation » des studios Disney, sorti en 1940 et inspiré du conte de Carlo Collodi, Avventure di Pinocchio, storia di un burattino (1881).

Avec ce nouveau long-métrage d’animation, Disney espérait renouveler le succès de Blanche-Neige et les Sept Nains (1937) mais la Seconde Guerre mondiale ne permit pas d’atteindre le résultat escompté à l’époque. De plus, Walt Disney était à la même époque sur un projet plus ambitieux, Fantasia (1940). Le film constitue une prouesse significative dans les techniques d’animation, et il est souvent considéré comme le chef d’œuvre ultime de Disney. Il comporte malgré tout une part beaucoup plus sombre que les autres classiques de Disney.

Pulp Fiction

Une femme brune allongée sur le ventre les jambes à demi-repliées et fumant une cigarette, avec un pistolet et un magazine posé devant elle, parodiant Uma Thurman sur l'affiche du film.
Parodie de l'affiche du film.

Pulp Fiction, ou Fiction Pulpeuse au Québec, est un film de gangsters américain réalisé par Quentin Tarantino et sorti en 1994. Utilisant la technique de narration non linéaire, il entremêle plusieurs histoires ayant pour protagonistes des membres de la pègre de Los Angeles et se distingue par ses dialogues stylisés, son mélange de violence et d'humour et ses nombreuses références à la culture populaire. Sa distribution principale se compose notamment de John Travolta, dont la carrière a été relancée par ce film, Samuel L. Jackson, Bruce Willis et Uma Thurman.

Il a été récompensé par la Palme d'or au Festival de Cannes 1994, ainsi que par l'Oscar du meilleur scénario original l'année suivante, et a été un succès aussi bien critique que commercial, établissant ainsi définitivement la réputation de Tarantino. Il est, selon le classement établi en 2007 par l'AFI, le 94e meilleur film américain de tous les temps. L'AFI le classe également à la 7e place de sa liste des meilleurs films de gangsters.

Le film revendique son artificialité et est considéré comme l'un des principaux représentants du cinéma postmoderne. Sa structure et son style non conventionnels en ont fait un film culte dont l'influence s'est ressentie sur de nombreux autres films mais aussi dans d'autres domaines culturels. Il tient son nom des pulp magazines, type de revues très populaires dans la première moitié du XXe siècle aux États-Unis et connues pour leur violence graphique et leurs dialogues incisifs.

Renaud

Alain Meilland et Renaud dans la loge de la MCB avant le premier passage au Printemps de Bourges 1978.
Alain Meilland et Renaud dans la loge de la MCB avant le premier passage au Printemps de Bourges 1978.

Renaud Séchan dit Renaud est un auteur-compositeur-interprète français né à Paris le .

Avec 23 albums totalisant plus de 15 millions d'exemplaires, Renaud est l'un des chanteurs les plus populaires en France et l'un des plus connus dans la francophonie. Il utilise ses chansons pour critiquer la société, rendre hommage ou faire sourire par un usage intensif d'argot dans ses paroles.

Il s'est lui-même surnommé le chanteur énervant en raison de ses multiples engagements pour des causes comme les droits de l'homme, l'écologisme ou l'antimilitarisme qui transparaissent fréquemment dans ses chansons et qui ont suscité de nombreuses réactions tout au long de sa carrière. Si elles ont souvent été contestées, il est devenu au fil des années l'un des Français les plus populaires.

Il a également joué dans quelques films, notamment dans l'adaptation de Germinal par Claude Berri en 1993, et dans Wanted de Brad Mirman en 2003.

Ringo Starr

Ringo Starr en 2007.
Ringo Starr en 2007.

Richard Starkey MBE (né le à Liverpool), connu sous le nom de Ringo Starr, est un musicien, chanteur, auteur-compositeur et acteur britannique, membre le plus âgé des Beatles, dont il est le batteur de 1962 à leur séparation en 1970. Il est considéré par plusieurs musiciens dont les trois autres Beatles, et par le public comme un des meilleurs batteurs de l'histoire du rock. L'excellence de sa tenue de tempo comme la façon dont il a su se couler dans la musique de plus en plus complexe du groupe ont fait sa réputation, bien que son jeu ait parfois été sous-estimé pour son apparent manque de technicité.

Son enfance est ponctuée de maladies sévères qui nuisent fortement à son éducation. En 1957, alors que Liverpool connaît un fort engouement pour la musique skiffle, il entre comme batteur dans son premier groupe, puis rejoint en 1959 Rory Storm and The Hurricanes, avec lesquels il gagne une certaine expérience de la scène. En 1962, il est finalement appelé par les Beatles pour remplacer Pete Best et démarrer avec eux la carrière discographique qui les mène à une des plus importantes réussites artistiques et commerciales de l'histoire de la musique populaire du XXe siècle.

Au sein du groupe, il se voit attribuer quelques chansons adaptées à son timbre vocal, notamment les célèbres Yellow Submarine et With a Little Help from My Friends. Outre la batterie, il lui arrive également d'avoir recours à d'autres instruments de percussion. Il s'essaie également à la composition et interprète, au sein des Beatles, deux chansons de son cru, Don't Pass Me By et Octopus's Garden. De plus, ses lapsus et erreurs de langage, surnommés « ringoïsmes » par John Lennon, sont parfois à l'origine des titres d'œuvres du groupe comme A Hard Day's Night (une chanson, un album et un film) ou encore Tomorrow Never Knows. Très populaire, il se fait apprécier des autres membres du groupe par son humour et sa gentillesse. Dans les films des Beatles, il montre également un certain talent d'acteur.

Après la séparation des Beatles en 1970, il se lance dans une carrière solo en enregistrant plusieurs albums. Il parvient même à faire participer ses trois anciens partenaires sur son album Ringo, et ceux-ci lui composent à l'occasion des chansons. Il connaît une période de vide dans les années 1980, et sombre un temps dans l'alcoolisme avant de signer son retour en 1989 avec son « All-Starr Band ». Il continue, depuis, à faire des tournées avec ce groupe à la composition variable et à publier des albums live et en studio au succès mitigé. Il s'implique également au cinéma et apparaît dans plusieurs films. Il épouse par ailleurs une ex-James Bond girl, Barbara Bach en 1981, après un premier mariage avec Maureen Cox, dont il a eu plusieurs enfants, parmi lesquels le batteur Zak Starkey.

Robin des Bois (film, 1973)

Robin des Bois (Robin Hood) est le 27e long-métrage d'animation et le 21e « Classique d'animation » des studios Disney. Sorti en 1973, il s'inspire à la fois de la légende de Robin des Bois et du Roman de Renart, un recueil de récits médiévaux français des XIIe et XIIIe siècles.

Le studio Disney envisage d’adapter le Roman de Renart dès les années 1930. De nombreuses idées remontant à ce projet sont reprises pour adapter la légende du voleur justicier anglais, notamment l'utilisation d'animaux anthropomorphes comme personnages. Le projet porté par Ken Anderson est validé par Walt Disney peu avant sa mort en 1966, ce qui lance la production de Robin des Bois.

La réalisation de Robin des Bois est marquée par la réutilisation d'éléments d'animation des précédentes productions Disney, tandis que des acteurs reproduisent peu ou prou des prestations antérieures : ainsi Phil Harris, qui interprétait l'ours Baloo dans Le Livre de la jungle (1967), joue à nouveau un ours, Petit Jean.

Du côté du scénario, offrir le rôle de héros à un voleur entre en conflit avec la morale établie et diffusée par le studio. Le scénario du film et les personnalités des personnages sont vivement critiqués, et malgré un succès relatif en salle, le film ne se hisse pas à la hauteur des précédentes productions du studio. De nombreux critiques attribuent les problèmes du film à l'atmosphère qui règne à l'époque au sein des studios Disney, toujours affectés par la mort de leur fondateur.

Satyajit Ray

Portrait de Satyajit Ray en 1997.
Portrait de Satyajit Ray en 1997.

Satyajit Ray (সত্যজিত রায় en bengali Écouter) est un réalisateur, écrivain et compositeur indien bengali, né le à Calcutta et mort dans la même ville le .

Né dans une famille aisée, d'un père écrivain et poète majeur de la littérature bengalie, Sukumar Ray, il reçoit une bonne éducation, en héritier de la Renaissance bengalie. Il étudie au Presidency college, avant de rejoindre l'université de Visva-Bharati, fondée par le poète Rabindranath Tagore à Santiniketan.

D'abord maquettiste publicitaire, il fonde en 1942 un ciné-club à Bombay, puis la Calcutta Film Society en 1947 : cinéastes américains comme européens y sont projetés, notamment les néo-réalistes qui font forte impression. C'est la rencontre avec le cinéaste français Jean Renoir, lors du tournage en Inde du film Le Fleuve et le visionnage du film italien néo-réaliste Le Voleur de bicyclette, lors d'un voyage à Londres, qui le décident à se lancer dans la réalisation cinématographique, alors qu'il exerce le métier d'illustrateur dans une maison d'édition.

Inspiré par le roman Pather Panchali de Bibhutibhushan Bandopadhyay, il décide d'en faire un film et le tourne en décor réel, faisant appel à des amis pour tenir les rôles d'acteurs, et le finançant tout seul. À court de fonds, il obtient un prêt du gouvernement du Bengale ce qui lui permet d'achever le film. C'est un succès tant artistique que commercial, et Ray reçoit un prix en 1956 au Festival de Cannes, faisant découvrir au monde l'industrie cinématographique indienne.

Le cinéma de Ray est réaliste ; ses premiers travaux sont pleins de compassion et d'émotion ; son travail postérieur est plus politisé et parfois cynique, mais il y infuse toujours son humour typique.

Ray a réalisé 37 films, parmi lesquels des courts et des longs métrages ainsi que des documentaires. Le premier film de Satyajit Ray, La Complainte du sentier, remporta onze distinctions internationales, dont le prix du document humain au Festival de Cannes 1956. C'est le premier volet de la trilogie d'Apu, qui sera suivi par Aparajito (L'Invaincu) et Apur Sansar (Le Monde d'Apu). Ray a exercé au cours de sa vie un large éventail de métiers, dont l'écriture de scénarios, le casting, la composition musicale de bandes originales, le tournage, la direction artistique, la conception et la réalisation de ses propres génériques et affiches publicitaires... En dehors du cinéma, il était écrivain, éditeur, illustrateur, graphiste et critique de cinéma. Il a remporté de nombreuses récompenses au cours de sa carrière, dont un Oscar pour son œuvre en 1992. Il a été décoré également de la Bharat Ratna, la plus haute distinction de l'Inde en 1992.

Silly Symphonies

Les Silly Symphonies sont une série de courts-métrages d'animation produits entre 1929 et 1939 par les studios Disney. Chacun des courts métrages est une Silly Symphony. Contrairement aux dessins animés mettant en scène Mickey Mouse, Donald Duck, Dingo ou encore Pluto, les Silly Symphonies n'ont pas de personnages récurrents. Les histoires prennent principalement leurs sources dans les contes populaires européens et américains. Cela a permis un monde plus diversifié et plus proche de la fantaisie.

La plupart des studios concurrents de Disney ont été influencés par la série des Silly Symphonies, bien plus que par les séries de Mickey Mouse ou Donald Duck. Plusieurs studios ont créé des dessins animés plus aux moins musicaux : Leon Schlesinger au sein de Warner Bros. lance les Looney Tunes dont le premier court métrage sort en avril 1930 est réalisé par Hugh Harman et Rudolf Ising, des anciens de Disney. En 1931, Harman et Ising créent une autre série pour Warner, les Merrie Melodies. En 1934, insatisfaits chez Warner, Harman et Ising fondent leur propre studio, signent un contrat avec la Metro-Goldwyn-Mayer et lancent la série Happy Harmonies. On peut aussi citer Color Classics du Fleischer Studios lancée en 1934, après la nécessité de ce studio de réduire la production de Betty Boop.

Star Wars

Le logo de Star Wars tel qu'il apparaît en introduction des films et sur de nombreux produits dérivés.
Le logo de Star Wars tel qu'il apparaît en introduction des films et sur de nombreux produits dérivés.

Star Wars (à l'origine nommé sous son titre français, La Guerre des étoiles) est un univers de science-fiction créé par George Lucas. D'abord conçue comme une trilogie cinématographique sortie entre 1977 et 1983, la saga s'accroît ensuite, entre 1999 et 2005, de trois nouveaux films, qui racontent des événements antérieurs à la première trilogie. Cette dernière (épisodes IV, V et VI) ainsi que la deuxième trilogie dite « Prélogie » (épisodes I, II et III) connaissent un immense succès commercial et un accueil critique généralement positif. Dans un souci de cohérence, et pour atteindre un résultat qu'il n'avait pas pu obtenir dès le départ, le créateur de la saga retravaille également les films de sa première trilogie, ressortis en 1997 et 2004 dans de nouvelles versions.

Les droits d'auteur de Star Wars sont achetés en par la Walt Disney Company pour 4,05 milliards de dollars : la sortie au cinéma du septième épisode de la saga et premier de la troisième trilogie (épisodes VII, VIII et IX) est alors planifiée pour 2015. Le Réveil de la Force devient en l'espace d'un mois le plus important succès commercial de la franchise. Il est suivi par Les Derniers Jedi en 2017 et L'Ascension de Skywalker en 2019. Par ailleurs, Disney et la société de production Lucasfilm inaugurent en 2016 une série de films dérivés regroupés sous le sigle A Star Wars Story, avec la sortie de Rogue One dont les événements se situent juste avant l'épisode IV. Si Disney annonce en de nouveaux films qui n'appartiendront pas à la saga de la famille Skywalker, le studio met leur développement en pause après l'accueil mitigé des derniers opus. La franchise se tourne alors sur la plateforme de streaming Disney+, lancée en avec la série The Mandalorian, précédant d'autres séries mettant en scène des personnages filmiques ou d'animation, comme Ahsoka.

En accord avec les lois du genre space opera, l'action se déroule « il y a bien longtemps, dans une galaxie très lointaine » et se fonde sur la lutte entre les chevaliers Jedi et les Sith. Le personnage central des deux premières trilogies cinématographiques, Anakin Skywalker, cède à la tentation du côté obscur de la Force pour devenir Dark Vador, puis connaît sa rédemption grâce à l'action de son fils, Luke. La troisième trilogie, à partir de l'épisode VII, se déroule trois décennies plus tard avec une nouvelle génération de héros et d'antagonistes. Les nombreux personnages emblématiques, humains et extraterrestres, ont permis de lancer quelques carrières d'acteurs, notamment Harrison Ford et Natalie Portman. L'univers a été décliné dans divers produits dérivés conçus ou non sous l'égide de Lucas : romans, bandes dessinées, jeux vidéo, séries télévisées, etc. L'histoire de la série est ainsi élargie et approfondie par divers médias.

Le monde de Star Wars est inspiré de nombreuses œuvres cinématographiques (film à épisodes, western, cinéma japonais), mais aussi littéraires (essentiellement d'après les ouvrages d'Edgar Rice Burroughs, de Frank Herbert, de Joseph Campbell, mais aussi d'Isaac Asimov et de J. R. R. Tolkien) et de faits historiques réels. À son tour, le monde créé par George Lucas a influencé une génération de réalisateurs et contribué à la création de nouvelles techniques dans le domaine du cinéma, notamment en ce qui concerne le montage, les bruitages et les effets spéciaux. L'univers de Star Wars a fait l'objet de nombreuses parodies et hommages et a donné naissance à une grande communauté de fans, qui s'exprime par le biais de diverses manifestations telles que la Star Wars Celebration.

Steve Jobs

Steve Jobs présentant l'iPhone 4 en blanc, lors du discours d'ouverture (Keynote) de sa présentation du 7 juin 2010.
Steve Jobs présentant l'iPhone 4 en blanc, lors du discours d'ouverture (Keynote) de sa présentation du 7 juin 2010.

Steven Paul Jobs, dit Steve Jobs, (né le 24 février 1955 à San Francisco et mort le 5 octobre 2011 à son domicile de Palo Alto) est un entrepreneur et inventeur américain, largement reconnu comme un visionnaire et un des pionniers de la révolution de l'ordinateur personnel. Cofondateur, directeur général et président du conseil d'administration d'Apple Inc., il dirige aussi les studios Pixar et devient membre du conseil d'administration de Disney lors du rachat en 2006 de Pixar par Disney.

Apple est créée le 1er avril 1976 à Cupertino par Steve Jobs, Ronald Wayne et Steve Wozniak. Au début des années 1980, Steve Jobs saisit le potentiel commercial des travaux du Xerox Parc sur le couple interface graphique/souris, ce qui conduit à la conception du Lisa, puis du Macintosh en 1984, les premiers ordinateurs grand public à profiter de ces innovations. Après avoir perdu une lutte de pouvoir à la tête d'Apple avec le directeur général qu'il avait pourtant recruté, John Sculley, il quitte l'entreprise en septembre 1985 pour fonder NeXT.

En 1986, il rachète la division Graphics Group de Lucasfilm, la transforme en Pixar Animation Studios et rencontre le succès commercial en 1995 avec Toy Story, un film dont il est le producteur délégué. Il reste directeur-général propriétaire de la compagnie (à 50,1 %) jusqu'à son acquisition par la Walt Disney Company en 2006.

En 1996, Apple rachète NeXT. L'opération permet à Steve Jobs de revenir à la tête de la firme qu'il a cofondée et fournit à Apple le code de NeXTSTEP à partir duquel est développé le système d'exploitation Mac OS X. Il supervise durant les quatorze années suivantes la création, le lancement et le développement de l'iMac (1998), de l'iPod, d'iTunes et de la chaîne de magasins Apple Store (2001), de l'iTunes Store (2003), de l'iPhone (2007) et de l'iPad (2010), présentant les différents produits à un rythme pluriannuel lors de ses fameuses keynotes et faisant de sa compagnie une des plus riches au monde au moment de sa mort.

En 2003, Steve Jobs apprend qu'il est atteint d'une forme rare de cancer pancréatique. Il passe les années suivantes à lutter contre la maladie, subissant plusieurs hospitalisations et arrêts de travail, apparaissant de plus en plus amaigri au fur et à mesure que sa santé décline. Il meurt le 5 octobre 2011 à son domicile de Palo Alto, à l'âge de 56 ans. Sa mort soulève une importante vague d'émotion à travers le monde.

Studios Disney de 1950 à 1973

L'histoire des Studios Disney de 1950 à 1973 est marquée par le retour de la production des longs métrages d'animation semblables à ceux du « Premier Âge d'Or » (1937-1941), avec en premier lieu Cendrillon (1950), et par une importante diversification des productions du studio. Celui-ci s'engage dans les films en prises de vues réelles, avec acteurs, mais aussi dans la production d'émissions et séries télévisuelles. En dehors de l'activité de studio, l'entreprise entame aussi la construction d'un premier parc à thèmes en Californie au début des années 1950, Disneyland, puis un second en Floride à la fin des années 1960, le complexe de Walt Disney World Resort.

La période pourrait s'achever brutalement avec la mort de Walt Disney en 1966. Elle se prolonge toutefois jusqu'en 1973, date de sortie du dernier long métrage initié par le fondateur du studio. Du côté des courts métrages, la plupart des séries phares du studio sont stoppées officiellement en 1956, mais quelques-unes continuent au plus tard jusqu'en 1961, sauf les productions de division éducative Walt Disney Educational Productions. Le film d'animation Les Aventures de Winnie l'ourson, sorti en 1977, est souvent associé à cette période en raison de son succès mais, comme c'est en réalité une compilation de trois moyens métrages produits en 1966, 1967 et 1974, il est préférable de le dissocier de la période.

The Walt Disney Company

Entrée du siège social de Disney à Burbank.
Entrée du siège social de Disney à Burbank.

The Walt Disney Company est une entreprise américaine créée en 1923 par Walt Disney, sous le nom Disney Brothers Studios. Elle est en 2012 le premier groupe de divertissement au monde, présent dans l'industrie des médias (journaux, radios, télévision, internet) avec des émissions et séries télévisées (Alias, Desperate Housewives etc.), du cinéma avec des courts métrages d'animation (Mickey Mouse, Donald Duck, Dingo, etc.), des longs métrages d'animation et des films en prises de vues réelles, dans l'industrie du tourisme (parcs d'attractions dont Disneyland et Walt Disney World Resort, hôtels, bateaux de croisière) et des loisirs (spectacles) ainsi que les produits dérivés de ses nombreuses productions (jeux et jouets, jeux vidéo, vêtements, etc.). Elle assure aussi la distribution de productions de tiers.

La société est rebaptisée Walt Disney Productions en 1929, puis The Walt Disney Company en 1986 et a été re-déclarée le 11 février 1987 dans l'État du Delaware, comme de nombreuses sociétés américaines. Son siège social est situé à Burbank en Californie. La société est à l'origine un studio d'animation fondé par Walt et son frère Roy Oliver Disney au début des années 1920, qui obtient un important succès avec une série lancée en 1928, Mickey Mouse. Les années 1940 amorcent plusieurs changements avec une introduction en bourse et des besoins financiers très tendus qui amènent à une diversification des productions dans les années 1950.

Le studio produit alors des films avec acteurs, des émissions pour la télévision et construit son premier parc à thème. Après la mort de Walt en 1966, puis celle de son frère en 1971, la société fait face à un certain marasme essentiellement dans ses productions. Au début des années 1980, lors une tentative d'OPA à son encontre, la société est contrainte de changer son actionnariat et d'élire un nouveau PDG, Michael Eisner. Ce dernier lance, à partir du milieu des années 1980, de nombreux projets qui permettent à l'entreprise de devenir rentable à la fin de la décennie en capitalisant sur ses productions telles que Disney Channel, Disney Store ou les développements des parcs à thèmes.

Le studio diversifie ses productions cinématographiques en créant ou achetant d'autres studios (Miramax, Touchstone, Hollywood). Au milieu des années 1990, l'entreprise se diversifie dans les nouvelles technologies liées à internet (Walt Disney Internet Group), les jeux vidéo (Disney Interactive) et devient un important groupe de média, avec l'achat d'ABC-ESPN (production et diffusion télévisuelle, radio). Le début des années 2000 est marqué par des problèmes financiers variés et la vente de certaines filiales mais, en parallèle, l'entreprise réalise de nombreux achats de sociétés dans des domaines variés (internet, télévision, jeux vidéo, etc.) La fin des années 2000 voit l'entreprise devenir gestionnaire et distributeur de licences avec, entre autres, les catalogues Disney, de Baby Einstein, des Muppets, Jetix, de Pixar (acheté en 2006), de Marvel (acheté fin 2009) et de Lucasfilm (acheté en octobre 2012).

Thelma et Louise

Un des lieux de tournage.
Un des lieux de tournage.

Thelma et Louise (Thelma and Louise) est un film américain réalisé par Ridley Scott en 1991, qui a reçu l'Oscar du meilleur scénario. Avec Geena Davis (Thelma) et Susan Sarandon (Louise) dans les rôles principaux, il raconte l'histoire de deux femmes dont l'excursion d'un week-end se transforme en cavale à travers les États-Unis. Ce film met également en scène Harvey Keitel, ainsi que Brad Pitt dont la carrière a été lancée par ce long métrage.

Écrit par la scénariste Callie Khouri, ce film a failli ne jamais voir le jour devant la méfiance de bon nombre de producteurs et réalisateurs, en raison de son thème et de sa scène finale d'anthologie qui tranchaient avec la production hollywoodienne classique.

À sa sortie, ce film a suscité une polémique aux États-Unis, notamment parce qu'il mettait en scène deux héroïnes répondant par les armes à la violence masculine. À l'intersection de plusieurs genres cinématographiques, il est aujourd'hui considéré comme un classique, a influencé d'autres films et œuvres artistiques, et est devenu un film culte du féminisme.

Titanic (film, 1997)

Titanic est un film américain réalisé par James Cameron sorti en 1997. Il raconte l'histoire de deux passagers du paquebot Titanic. L'une, Rose, est une passagère de première classe qui tente de se suicider pour se libérer des contraintes imposées par son entourage, et le second, Jack, est un vagabond embarqué à la dernière minute en troisième classe pour émigrer aux États-Unis. Ils se rencontrent par hasard lors de la tentative de suicide de Rose et vivent une histoire d'amour vite troublée par le naufrage du paquebot.

Le cadre du film, reconstitution fidèle du naufrage, a été mis au point avec l'aide de deux historiens, Don Lynch et Ken Marschall. Le tournage a nécessité la construction d'une maquette grandeur nature du paquebot, des expéditions sur l'épave et de nombreux effets spéciaux, notamment numériques.

Le film est l'un des plus grands succès de l'histoire du cinéma et a reçu 11 oscars en 1998. Il égale ainsi le record historique de Ben-Hur et est à ce jour le deuxième plus gros succès du box-office mondial avec le record du nombre d'entrées dans plus de cinquante pays. Il a également entraîné un regain d'intérêt notable pour le Titanic qui s'est traduit par la publication ou la réédition de nombreux ouvrages sur le sujet.

Tournée (film)

Scènes de New Burlesque avec Julie Atlas Muz (haut et centre à gauche), Miss Dirty Martini (en haut à droite), et Kitten on the Keys (en bas à droite).
Scènes de New Burlesque avec Julie Atlas Muz (haut et centre à gauche), Miss Dirty Martini (en haut à droite), et Kitten on the Keys (en bas à droite).

Tournée est un film français réalisé par Mathieu Amalric et sorti sur grand écran le . Quatrième long-métrage de l'acteur-réalisateur, Tournée est une comédie dramatique utilisant la forme du « road movie » pour dépeindre la vie d'une troupe américaine de cabaret New burlesque lors d'un périple dans les différentes villes de France où elle se produit à l'instigation d'un manager français.

Ce film a été présenté en compétition officielle le lors du Festival de Cannes 2010 où son réalisateur a reçu le prix de la mise en scène et le film le grand prix de la Fédération internationale de la presse cinématographique. Il a par ailleurs été nommé dans sept catégories pour les César du cinéma 2011. Le succès du film auprès des critiques français et internationaux, ainsi que des spectateurs, a permis de mettre en lumière, particulièrement, en France, ces spectacles d'effeuillage où se mêlent la danse, la chanson et le théâtre politique, participant à sa diffusion auprès d'un plus large public jusqu'à créer un phénomène de société persistant autour de cette discipline.

Toy Story

Toy Story ou Histoire de jouets (au Québec) est le premier long-métrage d’animation entièrement en images de synthèse des studios Pixar. Sorti en 1995 aux États-Unis, il est coproduit par les studios Disney. Toy Story a été réalisé par John Lasseter, écrit par Lasseter, Joss Whedon, Andrew Stanton, Joel Cohen et Alec Sokolow, et mis en musique par Randy Newman. Toy Story suit l’histoire d’un groupe de jouets qui prennent vie lorsque les humains sont absents ; Woody, une poupée représentant un cow-boy, et Buzz l’Éclair, une figurine d’astronaute, en font partie.

Le film a généré près de 362 millions de dollars de recettes à l’international ; les critiques qu’il a reçues ont été très positives, saluant à la fois l’innovation technique de l’animation et la qualité du scénario. En 2005, sa première année d’éligibilité, il a été sélectionné dans le National Film Registry pour son « importance culturelle, historique ou esthétique ».

En plus des sorties DVD, de nombreux produits dérivés de Toy Story sont apparus sur le marché : jouets, jeux vidéo, attractions, etc. Le film a fait l’objet de deux suites au cinéma : Toy Story 2 en 1999 et Toy Story 3 en 2010, ainsi que d’une série télévisée dérivée, Les Aventures de Buzz l’Éclair (2000-2001), dont Buzz l’Éclair, le film : Le Début des aventures, long-métrage directement sorti en vidéo en 2000, constitue le prologue.

Walt Disney

Walt Disney
Walt Disney

Walt Disney est connu comme producteur, directeur, scénariste, doubleur et animateur américain de film d'animation. Il fonde dès 1923 la société Walt Disney Company et devient petit à petit l'un des producteurs de dessins animés les plus célèbres au monde. Il propulse l'animation au premier plan du cinéma en lançant le premier long métrage d'animation à la fois sonore et en couleurs : Blanche-Neige et les Sept Nains (1937). Entrepreneur de génie, il édifie le parc à thèmes Disneyland autour de ses productions cinématographiques. Walt Disney et sa société ont créé un bon nombre des personnages animés les plus connus au monde, dont l'un est considéré par beaucoup de biographes comme son alter ego, Mickey Mouse.

Énormément récompensé pour la diversité de son œuvre avec une Médaille d'or du Congrès, une Légion d'honneur, ou plusieurs Oscars dont l'Oscar d'honneur, on retrouve aussi son étoile sur le Walk of Fame à Hollywood.

Warner Bros.

La Warner Bros.
La Warner Bros.

Warner Bros. est l'une des plus grandes sociétés de production et de distribution pour le cinéma et la télévision. C'est une filiale de la WarnerMedia dont le siège social se situe à New York.

Fondée en 1923 par des immigrants juifs de Pologne, la Warner Bros. est le troisième plus vieux studio cinématographique américain encore en opération, après la Paramount Pictures, fondée en 1912 sous le nom de Famous Players, et l'Universal Studios, fondée la même année.

Malgré des débuts incertains, la Warner Bros. persévère et innove — c'est le premier studio, par exemple, à expérimenter le son synchronisé, grâce au Vitaphone, mais également à produire un film entièrement en couleur, On with the Show! — ce qui lui permettra, peu à peu, de faire sa place parmi les Big Five, et sur le marché du cinéma mondial. Désormais, la Warner est l'un des plus gros studios de production et de distribution.

Bons articles

1984 (publicité)

L'objet de la publicité : le Macintosh 128K.
L'objet de la publicité : le Macintosh 128K.

1984 est un spot publicitaire réalisé par Ridley Scott pour le lancement en 1984 du premier ordinateur Macintosh de la firme californienne Apple : le 128K. Il est considéré comme un chef-d'œuvre de la publicité. Dans ce film de 60 secondes, Anya Major joue le rôle de l'héroïne inconnue et David Graham le Big Brother que l'on voit à l'écran. Il s'inspire de l'univers du roman 1984 de George Orwell, et marque l'histoire de la publicité en ne montrant pas le produit vendu, et en n'expliquant pas non plus en quoi il consiste concrètement. Il n'a été diffusé, en tant que spot publicitaire, qu'une seule fois au niveau national aux États-Unis : le lors du troisième quart-temps du XVIIIe Super Bowl devant 90 millions de téléspectateurs.

Alice Comedies

Julius et Alice (Dawn Evelyn Paris) dans Alice’s Egg Plant, 1925
Julius et Alice (Dawn Evelyn Paris) dans Alice’s Egg Plant, 1925

Les Alice Comedies sont une série de courts-métrages d’animation produits par Walt Disney au tout début de sa carrière à Hollywood, de 1923 à 1927. Dans cette série de films muets et en noir et blanc, une jeune fille prénommée Alice se retrouve régulièrement dans Cartoonland, un monde de dessins animés, avec entre autres personnages un chat nommé Julius. Elle comprend un pilote Alice’s Wonderland réalisé en 1923 à Kansas City puis 56 autres courts métrages muets en noir et blanc réalisés entre 1924 et 1927 à Hollywood.

La série est la première réalisée par Disney à Hollywood et marque le début du studio d’animation Disney, devenu la société The Walt Disney Company. La célèbre série Mickey Mouse, lancée en 1928, n’est que la troisième de Disney, précédée par Alice Comedies et Oswald le lapin chanceux.

Alpha et Oméga (film, 2010)

La Rivière Salmon et les montagnes Sawtooth, dans l'Idaho, où voyagent les héros du film.
La Rivière Salmon et les montagnes Sawtooth, dans l'Idaho, où voyagent les héros du film.

Alpha et Oméga (Alpha and Omega ou Alpha and Omega in 3D) est un film d'animation indo-américain réalisé par Anthony Bell et Ben Gluck, sorti en aux États-Unis. C'est le sixième long métrage d'animation des studios de la Crest Animation Productions, six ans après leur précédente production, et c'est le premier film issu de la collaboration entre ces studios et Lionsgate, dans le cadre d'un contrat prévoyant trois longs métrages en images de synthèse. Le film a été entièrement produit dans les studios de la « Crest » en Inde et aux États-Unis sur une période d'un an et demi seulement.

Le film est surtout connu pour être la dernière apparition de l'acteur Dennis Hopper, qui prête sa voix à un des personnages, et qui décède le 29 mai 2010 d'un cancer de la prostate, plus de trois mois avant la sortie en salle aux États-Unis. Le film lui est dédié.

Malgré un accueil critique assez mauvais de la part de la presse, le film obtient un certain succès auprès du public, avec un chiffre d'affaires de plus de cinquante millions de dollars. C'est une victoire pour la Crest Animation Productions, qui remporte le premier succès de son histoire depuis le film Le Cygne et la Princesse (1994) ; il devient aussi le film d'animation le plus rentable qu'ait produit le studio Lionsgate.

Amália Rodrigues

Graff d'Amália Rodrigues, Lisbonne.
Graff d'Amália Rodrigues, Lisbonne.

Amália da Piedade Rebordão Rodrigues (LisbonneLisbonne) est une chanteuse, fadiste et actrice portugaise. Elle est d'ordinaire connue plus simplement sous le nom d'Amália Rodrigues (/ɐˈmaliɐ ʁuˈdɾiɡɨʃ/). Sa sœur cadette, Celeste Rodrigues, deviendra elle aussi une fadiste.

Surnommée Rainha do Fado (« Reine du fado »), Amália est la fadiste qui a le plus popularisé le fado dans le monde. Elle a enregistré plus de 170 disques au cours de sa vie. Elle a aussi été l'une des plus grandes ambassadrices culturelles du Portugal. Sa voix lui a valu une réputation internationale.

Elle a eu une carrière d'enregistrement et de représentations de 40 années. Sa notoriété devient internationale durant la période 1950-1970, mais ses liens assez troubles avec le régime du dictateur António Salazar lui valent un retrait de la scène pendant une dizaine d'années après la révolution des œillets de 1974...

Angelina Jolie

Angelina Jolie au Forum économique mondial, à Davos (Suisse), en 2005
Angelina Jolie au Forum économique mondial, à Davos (Suisse), en 2005

Angelina Jolie, née Angelina Jolie Voight le à Los Angeles, est une actrice américaine et une ambassadrice de bonne volonté pour le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. Elle a reçu trois Golden Globes, deux Screen Actors Guild Awards et un Oscar du cinéma. Angelina Jolie a défendu diverses causes humanitaires à travers le monde et est réputée pour son travail en faveur des réfugiés avec le HCR. Elle a déjà été désignée comme l'une des plus belles femmes du monde et sa vie hors-caméras est suivie de très près.

Bien qu'elle ait fait ses débuts à l'écran aux côtés de son père Jon Voight dans Lookin' to Get Out, en 1982, sa carrière d'actrice a réellement démarré avec le film à petit budget Glass Shadow (1993). Son premier rôle principal dans un film important fut dans Hackers, en 1995. Elle a ensuite joué dans George Wallace et Femme de rêve, films biographiques acclamés par la critique. Angelina Jolie a aussi remporté un oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour sa prestation dans Une vie volée (1999). L'actrice a atteint le sommet de sa célébrité avec son interprétation de l'héroïne de jeu vidéo Lara Croft dans Lara Croft : Tomb Raider (2001), et s'est depuis imposée comme l'une des actrices les plus célèbres et les mieux payées d'Hollywood. Elle a connu ses plus grands succès commerciaux avec la comédie Mr. & Mrs. Smith (2005) et le film d'animation Kung Fu Panda (2008)...

Audrey Hepburn

Audrey Hepburn
Audrey Hepburn

Audrey Hepburn, née Audrey Kathleen Ruston le à Ixelles (Belgique) et morte le à Tolochenaz (Suisse), est une actrice britannico-néerlandaise.

Le succès de la pièce Gigi (1951) lui ouvre les portes du cinéma ; dès 1953, Vacances romaines lui vaut l’Oscar de la meilleure actrice. Ses autres grands succès incluent Sabrina ou My Fair Lady. En 1967, à 38 ans, elle met fin à sa carrière d’actrice.

Elle est entrée dans l'histoire du cinéma comme l'une de ses plus grandes actrices. En 1999, l'American Film Institute la distingue ainsi comme la troisième plus grande actrice de tous les temps dans le classement AFI's 100 Years… 100 Stars.

Elle a un engagement important pour des causes humanitaires. Elle est ambassadrice de l'UNICEF entre 1988 et 1992 et son action est aujourd'hui poursuivie par l'Audrey Hepburn Children's Fund, œuvre caritative fondée en 1994, un an après sa mort d'un cancer du côlon.

Elle marque également son époque par l’incarnation d'un certain « chic » inspiré par le couturier Hubert de Givenchy dont elle est l'amie et l'égérie.

Balto (film)

La statue de Balto, située à Central Park, à New York. Le monument est la dernière image du film.
La statue de Balto, située à Central Park, à New York. Le monument est la dernière image du film.

Balto, sous-titré Balto chien-loup, héros des neiges ou Balto, l'histoire d'une légende, est un film d'animation américain réalisé par Simon Wells, sorti en décembre 1995 aux États-Unis. C'est le quarante-et-unième long métrage des studios Amblin Entertainment et le troisième et dernier long métrage de sa filiale spécialisée dans les films d'animation Amblimation. La distribution du film a été assurée par Universal Pictures.

Ce film est le premier d'une trilogie basée sur le personnage de Balto et le seul de cette série à se fonder sur une histoire vraie. En effet, le scénario du film est tiré de l'épidémie de diphtérie qui sévit en 1925 sur la ville de Nome, en Alaska, ainsi que sur la course au sérum, relais d'attelages de chiens pour transporter le vaccin antidiphtérique de la ville de Nenana jusqu'à Nome. Néanmoins, certaines parties du scénario sont fictives. Les deux suites du film ne sont pas tirées de faits réels, même si l'épidémie sert encore de toile de fond. Le film est considéré par les critiques cinématographiques et le public comme le meilleur de la trilogie.

Lors de sa sortie en salle, le film n'arrive pas à éveiller l'intérêt, notamment à cause de la sortie du film Toy Story des studios Disney en collaboration avec Pixar, et cela pèse dans l'avenir des studios Amblimation qui ferment leurs portes deux ans plus tard. Kevin Bacon, qui double la voix du personnage de Balto, fait sa seule expérience de doublage pour un dessin animé, cassant ainsi, pour un court moment, son image d'acteur de film noir.

Bienvenue chez Joe

Jerry O'Connell, ici en 2008, joue son premier rôle comme personnage principal au cinéma dans Bienvenue chez Joe.
Jerry O'Connell, ici en 2008, joue son premier rôle comme personnage principal au cinéma dans Bienvenue chez Joe.

Bienvenue chez Joe, également connu sous les titres Joe's Apartment ou L'Appartement de Joe, est une comédie américaine réalisée par John Payson, sortie en 1996. Ce film est connu pour être la première production de MTV Films, filiale de la société MTV Networks, gérant la chaîne de télévision MTV. C'est aussi la première des deux productions commune entre MTV Films et Geffen Pictures.

Le film est tiré d'un court métrage, Joe's Apartment, également réalisé par John Payson, et diffusé pour la première fois sur MTV en 1992. L'histoire est celle de Joe, un jeune homme naïf, qui arrive de l'Iowa pour s'installer dans la ville de New York. Par un concours de circonstances, il s'installe dans un appartement insalubre, qui se révèle être habité par une colonie de cafards.

Le film est un échec à la fois critique et public ; il ne remporte qu'un peu plus de quatre millions de dollars, alors qu'il a coûté treize millions à la production. Le film est vu comme une analyse corrosive de la vie new-yorkaise ainsi qu'un désenchantement du rêve américain. Malgré cet accueil globalement décevant, le film reçoit quelques récompenses saluant notamment le travail d'animation des cafards effectué par les Blue Sky Studios de Chris Wedge.

Bienvenue chez les Ch'tis

Dany Boon lors du tournage du film à Bergues en juin 2007
Dany Boon lors du tournage du film à Bergues en juin 2007

Bienvenue chez les Ch’tis est un film français réalisé par Dany Boon, sorti le dans le Nord-Pas-de-Calais et dans quelques salles de la Somme, le dans le reste de la France, en Belgique et en Suisse, un jour après au Luxembourg, et le au Canada.

Le film raconte les aventures de Philippe Abrams, directeur d’une agence de La Poste dans le sud de la France qui, par mesure disciplinaire, est muté pour une durée de deux ans à Bergues, dans le Nord-Pas-de-Calais.

C’est le deuxième long métrage réalisé par l’humoriste français Dany Boon après La Maison du bonheur. C’est aussi la première fois que Kad Merad occupe, seul, le rôle principal d’un film. Bienvenue chez les Ch’tis a rencontré un immense succès auprès du public : à la surprise de ses protagonistes, il a dépassé le nombre d’entrées réalisées par La Grande Vadrouille et devient alors, avec 20 479 826 entrées, le deuxième meilleur score du box-office français, derrière Titanic (20 758 887 entrées).


Big Fish (film)

Big Fish, ou Big Fish : La Légende du gros poisson au Québec, est un film fantastique américain de Tim Burton, écrit par John August et sorti en 2003.

Librement inspiré du roman de Daniel Wallace Big Fish: A Novel of Mythic Proportions, ce film a pour vedettes principales Ewan McGregor, Albert Finney, Billy Crudup et Jessica Lange. Albert Finney y interprète Edward Bloom, un représentant de commerce originaire du Sud des États-Unis qui a un don pour raconter des histoires, et qui arrive à la fin de sa vie. Le fils de Bloom, un journaliste interprété par Billy Crudup, s'est brouillé avec son père et tente d'améliorer ses relations avec lui maintenant qu'il est mourant et qu'il lui conte le récit mouvementé de sa vie de jeune adulte, interprété par Ewan McGregor.

Après avoir lu le manuscrit du roman, six mois avant sa publication, le scénariste John August convainc la Columbia Pictures d'en acquérir les droits. Il était initialement prévu que Steven Spielberg réalise le film après avoir fini le tournage de Minority Report, mais Spielberg abandonne le projet afin de se concentrer sur le film Arrête-moi si tu peux. Dans la version de Spielberg, l'acteur Jack Nicholson était pressenti pour incarner le personnage d'Edward Bloom. La réalisation est alors attribuée à Tim Burton et Richard D. Zanuck, qui viennent d'achever La Planète des Singes. Le thème du père mourant et de la réconciliation avec son fils touche particulièrement Tim Burton, dont le père est décédé en 2000 et la mère en 2002, un mois avant la signature du contrat...

Borat (film)

Sacha Baron Cohen lors de l'avant-première de Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan à Cologne.
Sacha Baron Cohen lors de l'avant-première de Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan à Cologne.

Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan, souvent simplifié en Borat, est un faux documentaire américain réalisé par Larry Charles en 2006. Le film, distribué par la 20th Century Fox, a été écrit, produit, et joué par le comédien britannique Sacha Baron Cohen, qui avait développé le personnage principal, Borat Sagdiyev, à travers des sketches. C'est le deuxième film centré sur un des personnages créés par Cohen dans son émission de télévision Da Ali G Show après Ali G sorti en 2002.

Malgré une sortie d'ampleur réduite aux États-Unis, le film a été un franc succès commercial, mais aussi critique. Sacha Baron Cohen a remporté le Golden Globe 2007 du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie et était proposé dans la catégorie du meilleur film. Borat était aussi proposé à la 79e Cérémonie des Oscars pour la meilleure adaptation...

Cinéma colombien

Bureaux du Festival international du film de Carthagène, dans le centre historique de la ville.
Bureaux du Festival international du film de Carthagène, dans le centre historique de la ville.

Le terme de cinéma colombien se rapporte, au sens large, aux productions cinématographiques réalisées en Colombie ou considérées comme étant colombiennes pour diverses raisons. Le cinéma colombien est issu d’un processus historique, comme c’est le cas pour tout cinéma national, et s’inscrit dans une dimension industrielle et artistique.

Au cours son histoire, le cinéma colombien n’a pas été considéré comme une industrie rentable, ce qui fit obstacle à une continuité de sa production. Lors des premières décennies du XXe siècle, quelques compagnies ont essayé de nourrir un niveau constant de production ; mais le manque d’appui économique et la forte concurrence étrangère ont cassé les initiatives. Grâce à la création de la Compañía de Fomento Cinematográfico (FOCINE), quelques productions ont pu être réalisées. Cependant, cette compagnie a été liquidée au début des années 1990. Actuellement, grâce à la loi du cinéma approuvée en 2003, des initiatives renaissent autour de l’activité cinématographique, ce qui permet une relance du cinéma colombien, tant sur le plan national qu’international.

Coquin de printemps

Coquin de printemps (Fun and Fancy Free) est le 12e long-métrage d'animation et le 9e « Classique d'animation » des studios Disney. Sorti en 1947 et comportant quelques prises de vues réelles, il est composé de deux moyens-métrages : Bongo, roi du Cirque et Mickey et le Haricot Magique, présentés par Jiminy Cricket.

La première séquence, Bongo, roi du cirque, est tirée d'une histoire de Sinclair Lewis et est narrée par Dinah Shore. Celle de Mickey et le Haricot magique est quant à elle une adaptation du conte traditionnel Jack et le Haricot magique. Jiminy Cricket puis Edgar Bergen servent à introduire les histoires et à conclure le film. Ce dernier se finit lorsque le toit de la maison de Bergen est arraché par le géant.

Curzio Malaparte

Curzio Malaparte.
Curzio Malaparte.

Curzio Malaparte, né sous le nom de Curt-Erich Suckert le à Prato en Toscane, mort le à Rome, est un écrivain, cinéaste, journaliste, correspondant de guerre et diplomate italien. Il est surtout connu en Europe pour deux ouvrages majeurs : Kaputt et La Peau. Il fit inscrire sur son mausolée, en lettres capitales : « Je suis de Prato, je me contente d'être de Prato, et si je n'y étais pas né, je voudrais n'être jamais venu au monde. » C'est dire l'importance affective qu'il attachait à la Toscane et aux Toscans, mais surtout aux habitants de Prato et de sa région. Dans la lignée de l'auteur du Décaméron, qui fut le créateur de la prose italienne, Malaparte demeure par son goût de la chronique un fils spirituel de Boccace, et l'un des prosateurs majeurs de la littérature italienne du XXe siècle.

Daniel Day-Lewis

Daniel Day-Lewis à New York en 2007.
Daniel Day-Lewis à New York en 2007.

Daniel Day-Lewis, né le à Londres, est un acteur irlando-britannique.

Il est connu pour des interprétations marquantes et variées (aristocrate, petit voyou, marginal, homosexuel ou criminel) chez des réalisateurs tels que Martin Scorsese, Steven Spielberg, Stephen Frears, Jim Sheridan ou encore James Ivory. Il est aussi réputé pour être l'un des acteurs les plus sélectifs, avec seulement cinq films entre 1998 et 2010. Adepte de la « méthode », Day-Lewis se réclame de l'Actors Studio. Il est par ailleurs célèbre pour la dévotion complète, extrême et constante qu'il accorde à ses personnages, les longues recherches qu'il entreprend et l'important temps de préparation qu'il exige pour chacun de ses rôles.

Son interprétation de Christy Brown dans My Left Foot (1989) lui a valu l'Oscar et le BAFTA du meilleur acteur, et il remporte également l'Oscar, le BAFTA, le Golden Globe et le Screen Actors Guild Award pour ses rôles de Daniel Plainview dans There Will Be Blood (2007) et d'Abraham Lincoln dans le film éponyme (2012). Cela en fait l'un des acteurs les plus récompensés du cinéma contemporain, avec Jack Nicholson, Tom Hanks, Meryl Streep ou encore Sean Penn. Il est par ailleurs l'unique comédien à avoir obtenu trois Oscars du meilleur acteur ce qui en fait la personnalité la plus primée de l'histoire des Oscars après Katharine Hepburn, lauréate de quatre statuettes pour la meilleure actrice.

Danny, le petit mouton noir

Danny, le petit mouton noir (titre original : So Dear To My Heart), est un film d'animation en Technicolor réalisé par Harold D. Schuster et Hamilton Luske, sorti en 1948.

C'est le 14e long-métrage d'animation des studios Disney. Il mêle animation et prises de vues réelles comme Mélodie du Sud (1946), et est adapté du livre Midnight and Jeremiah de Sterling North, publié en 1943.

Le film possède une histoire assez simple basée sur la nostalgie du début du XXe siècle, mettant en vedette un jeune garçon prénommé Jeremiah qui cherche à démontrer qu'un mouton noir est un véritable champion de concours. Malgré d'intéressants points techniques, tant du côté animation que cinématographique, le film reste peu connu. Son principal intérêt réside dans le fait qu'après Mélodie du Sud, il confirme la diversification des studios Disney dans le cinéma en prises de vues réelles.

Drive (film, 2011)

Ryan Gosling au festival international du film de Toronto en 2010.
Ryan Gosling au festival international du film de Toronto en 2010.

Drive, ou Sang-froid au Québec, est un film noir américain réalisé par Nicolas Winding Refn sorti en 2011.

Bien que Drive présente des points communs avec le film de course-poursuite de Walter Hill, Driver, il est adapté du roman homonyme de James Sallis par Hossein Amini. Comme dans le livre, le film traite de la double vie d'un homme, interprété par Ryan Gosling, cascadeur le jour et chauffeur pour criminels la nuit. Le réalisateur a expliqué qu'il avait été influencé par Bullitt (1968) et Le Jour du fléau (1975), et que Drive est un hommage à Alejandro Jodorowsky.

Drive est projeté pour la première fois au 65e festival de Cannes, le où il connaît un certain succès critique et où Nicolas Winding Refn reçoit le prix de la mise en scène. Il bénéficie également de nombreuses nominations aux Satellite Awards 2011 et aux Critics' Choice Movie Awards 2012, quatre aux BAFTA Awards 2012, une nomination aux César du cinéma 2012 et une aux Oscars 2012, la presse considérant cependant que le film est boudé par cette dernière cérémonie. Drive a été présenté à différents festivals avant sa sortie en salles. Il a réalisé une recette mondiale de 73 millions de dollars à la mi-février 2012 et se place 91e du box-office américain en 2011.

Edward aux mains d'argent

Affiche du film en façade d'un cinéma de San Francisco.
Affiche du film en façade d'un cinéma de San Francisco.

Edward aux mains d'argent (Edward Scissorhands) est un film américain réalisé par Tim Burton, sorti en 1990. Il mêle plusieurs genres cinématographiques, le fantastique, le drame romantique et la comédie, et narre l'histoire d'un jeune homme, Edward, créé par un inventeur mais resté inachevé et qui a des ciseaux à la place des mains. Edward est recueilli par Peg Boggs et tombe amoureux de sa fille, Kim, alors que les habitants de la banlieue résidentielle où il vit désormais l'accueillent d'abord chaleureusement avant de se retourner contre lui.

Johnny Depp, dont c'est la première collaboration avec Burton, interprète le rôle titre. La distribution principale est également composée de Winona Ryder, Dianne Wiest, Alan Arkin, Kathy Baker et Anthony Michael Hall. Le film marque aussi la dernière apparition de Vincent Price au cinéma.

Burton élabore l'idée du film d'après sa propre jeunesse passée dans une banlieue résidentielle de Burbank. Il engage Caroline Thompson pour scénariser son histoire. Le développement du projet est fortement accéléré suite au très important succès commercial remporté par Batman (1989), le précédent film de Burton. Le tournage se déroule essentiellement en Floride, dans l'aire urbaine de Tampa Bay.

Le film est un succès commercial et est très bien accueilli par la critique. Il remporte plusieurs récompenses, dont le prix Hugo du meilleur film et le Saturn Award du meilleur film fantastique. Burton le considère comme son œuvre la plus personnelle. Il y développe des thèmes comme l'exclusion, la découverte de soi et la confrontation entre le fantastique et le conformisme. Le film lance la carrière de Depp et associe définitivement Burton au mouvement gothique.

Eminem

Eminem (parfois stylisé EMINƎM) alias Slim Shady, de son vrai nom Marshall Bruce Mathers III (né le à Saint Joseph, Missouri), est un auteur-compositeur-interprète de rap également producteur et acteur américain. Eminem, en plus de sa carrière solo, est membre du groupe D12 dont il est cofondateur et compose le duo Bad Meets Evil avec Royce da 5'9". Eminem est l'un des artistes ayant vendu le plus d'albums dans l'histoire de l'industrie musicale et est le plus gros vendeur de la décennie allant de 1999 à 2009. Il a été inclus dans de nombreuses listes énumérant les meilleurs artistes de tous les temps, y compris celle du magazine Rolling Stone où il se classe quatre-vingt-deuxième. Le même magazine l'a déclaré « Roi du hip-hop ». En incluant ses travaux avec D12 et Bad Meets Evil, il a classé dix albums au sommet des classements américains. Il a vendu 225 millions de disques à travers le monde : 105 millions d'albums dans le monde dont 50 millions aux États-Unis et 120 millions de singles.

Encore inconnu du grand public, Eminem sort son premier album, intitulé Infinite, en 1996. Le disque est un échec critique et commercial. Il obtient une popularité mondiale après la sortie de son deuxième album, le premier sur le label du producteur et rappeur Dr. Dre, The Slim Shady LP en 1999. Cet album lui vaut son premier Grammy Award, celui du « meilleur album rap ». Il remporte le même trophée pour ses deux albums suivants, The Marshall Mathers LP et The Eminem Show, ce qui fait de lui le recordman du nombre de victoires consécutives pour ce prix. Le rappeur enchaîne en 2004 avec l'album Encore. Après une retraite forcée de trois ans, Eminem fait son come-back en 2009 avec l'album Relapse, laissant derrière lui ses problèmes de drogue. L'année suivante, il sort son septième album studio, Recovery, qui est un succès planétaire. En effet, il est l'album le plus vendu de l'année 2010, tout comme The Eminem Show en 2002. Eminem totalise treize Grammy Awards dans sa carrière.

Eminem est également un entrepreneur actif. Il a notamment créé son propre label, Shady Records, une chaîne de radio, Shade 45 et une fondation caritative. Eminem débute également une carrière d'acteur en 2002 avec le rôle de Jimmy Smith Jr. dans le film du réalisateur Curtis Hanson, 8 Mile. Pour ce rôle au côté de Kim Basinger, il obtient l'Oscar de la meilleure chanson originale pour la chanson Lose Yourself. Il devient ainsi le premier artiste hip-hop à remporter ce prix.

Éric Rohmer

Éric Rohmer, en 2004, à la Cinémathèque française.
Éric Rohmer, en 2004, à la Cinémathèque française.

Éric Rohmer, de son nom d'état-civil Maurice Henri Joseph Schérer, est un réalisateur français, né à Tulle en Corrèze le et mort le à Paris. Il a réalisé au total vingt-trois longs métrages qui constituent une œuvre atypique et personnelle organisée autour de trois cycles : les Contes moraux, les Comédies et proverbes et les Contes des quatre saisons. Considéré avec Jean-Luc Godard, François Truffaut, Claude Chabrol et Jacques Rivette comme l'une des figures majeures de la Nouvelle Vague, il a obtenu en 2001 à la Mostra de Venise un Lion d'or pour l'ensemble de sa carrière.

Comme ses camarades de la Nouvelle Vague, Éric Rohmer a commencé sa carrière dans le cinéma comme critique. Après avoir rédigé ses premiers articles à la fin des années 1940, il rejoint les Cahiers du cinéma peu après leur création au début des années 1950. Il est rédacteur en chef de la revue de 1957 à 1963. Parallèlement à sa carrière de critique, il réalise tout au long des années 1950 des courts métrages et peut même réaliser en 1959, son premier long métrage (Le Signe du lion). À la différence de Claude Chabrol, François Truffaut et Jean-Luc Godard, ses premiers films ne rencontrent aucun succès.

Évincé des Cahiers du cinéma par Jacques Rivette en 1963, il travaille alors pour la télévision scolaire pour laquelle il réalise des films pédagogiques. En même temps, il entame la réalisation de ses Six contes moraux et s'assure une indépendance économique en créant avec Barbet Schroeder sa propre société de production Les Films du losange. Il rencontre un premier succès d'estime en 1967 avec La Collectionneuse puis accède à une notoriété internationale avec les trois films suivants Ma nuit chez Maud (1969), Le Genou de Claire (1970) et L'Amour l'après-midi (1972).

Après deux films d'époque adaptés d'œuvres littéraires (La Marquise d'O… et Perceval le Gallois), il réalise au cours des années 1980 les six films du cycle Comédies et proverbes puis au cours des années 1990 le cycle des Contes des quatre saisons. Dans les années 2000, il revient à la réalisation de films d'époque avec un film sur la Révolution française (L'Anglaise et le Duc, 2001), un film sur une histoire d'espionnage dans les années 1930 (Triple agent) et une adaptation de l'Astrée (Les Amours d'Astrée et de Céladon).

Son cinéma se caractérise à la fois par l'importance du thème des rencontres amoureuses et de la séduction, par l'écriture et l'importance de ses dialogues et par une grande économie de moyens. Malgré sa notoriété, Rohmer a en effet souvent tourné dans des conditions proches de l'amateurisme avec une équipe technique légère et une caméra 16 mm.

Errol Flynn

Errol Flynn en 1940.
Errol Flynn en 1940.

Errol Flynn est un acteur australo-américain, né le à Hobart en Tasmanie (Australie) et mort le à Vancouver (Canada).

Flynn s'est fait connaître principalement pour ses rôles dans les films d'aventures de Michael Curtiz, tels que Capitaine Blood (1935), Les Aventures de Robin des Bois (1938) ou L'Aigle des mers (1940), et de Raoul Walsh tels que La Charge fantastique (1941), Gentleman Jim (1942) ou Aventures en Birmanie (1945).

Marié à trois reprises, il est également célèbre pour son tempérament d'« homme à femmes », entretenant une image de séducteur impénitent tout au long de sa vie. Pour les hommes de sa génération, « l'amour à la Flynn » (expression originale : « In like Flynn ») était synonyme de succès amoureux. Il meurt à l'âge de 50 ans, principalement en raison d'un excès d'alcool. Ayant tourné dans plus de soixante films, son nom est associé aux plus grandes stars de l'âge d'or d'Hollywood.

Every Sunday

Every Sunday (parfois appelé par erreur Every Sunday Afternoon, One Sunday Afternoon ou Opera vs. Jazz) est un court métrage musical américain en noir et blanc de onze minutes, sorti le . Réalisé par Felix E. Feist, il suit l'histoire de deux jeunes filles s'efforçant de sauver une série de concerts publics, dont l'existence est menacée par la désaffection du public.

Ce court-métrage est resté célèbre pour avoir servi de bout d'essai à Judy Garland et Deanna Durbin, deux jeunes actrices qui deviennent par la suite des célébrités de premier plan. Il marque par ailleurs leur unique collaboration et leur première apparition significative à l'écran. Passé relativement inaperçu à l'époque de sa sortie, il s'est forgé une réputation généralement positive parmi les biographes de Judy Garland.

Faye Dunaway

Faye Dunaway en 2008.
Faye Dunaway en 2008.

Faye Dunaway, née Dorothy Faye Dunaway le à Bascom (Floride), est une actrice, productrice de cinéma et scénariste américaine.

Elle commence sa carrière de comédienne au milieu des années 1960. L'immense succès du film Bonnie et Clyde en 1967 fait d'elle une star. Sex-symbol dans les années 1960 et 1970, elle joue les femmes froides et sensuelles, à poigne et névrosées, guettées par la déchéance dans des films comme L'Affaire Thomas Crown, Chinatown ainsi que Network pour lequel elle reçoit un oscar. Sa carrière, qui a connu des hauts et des bas (elle reçut un Razzie Awards dans la catégorie Pire actrice pour Maman très chère), est néanmoins qualifiée d'exceptionnelle par la critique de cinéma.

Considérée comme un « modèle de sophistication et de grâce intemporelle », elle est également connue pour son tempérament difficile. Au cours de sa carrière, elle a travaillé avec les plus grands acteurs sous la direction des plus fameux réalisateurs de sa génération. Les films qu'elle tourne dans les années 1970, de Little Big Man aux Yeux de Laura Mars font d'elle l'une des actrices les plus notables de cette décennie.

Filmographie de Madonna

Madonna à Londres en 2005 pour la promotion de son documentaire I'm Going to Tell You a Secret
Madonna à Londres en 2005 pour la promotion de son documentaire I'm Going to Tell You a Secret

L'artiste américaine Madonna a entamé sa carrière d'actrice dès 1979, avant même d'avoir enregistré son premier 45 tours, en jouant dans le film underground A Certain Sacrifice, qu'elle a tourné entre 1979 et 1981 lors de son arrivée à New York. Toutefois, c'est en 1985 que sa carrière d'actrice débute vraiment grâce au film Recherche Susan désespérément. Les critiques positives pour ses débuts dans ce qui est son premier film commercial la poussent à participer à plusieurs films, dont les films à succès Dick Tracy (1990), Une équipe hors du commun (1992) et Evita (1996), pour lequel elle reçoit un Golden Globe de la meilleure actrice en 1997. Cependant, la plupart de ses films ont été des échecs critiques et commerciaux, lui rapportant 11 nominations pour les Razzie Awards entre 1987 et 2010, dont 9 récompenses, faisant d'elle l'actrice ayant reçu le plus de fois un Razzie Award.

Non seulement actrice au cinéma, elle a joué dans trois pièces de théâtre, produit plusieurs films à travers sa société de production Maverick et réalisé deux films, Obscénité et Vertu en 2008 puis W./E. : Wallis & Édouard en 2011, pour lequel elle a gagné un Golden Globe de la meilleure chanson originale pour Masterpiece, ainsi que quelques spots publicitaires. Deux documentaires à succès ont suivi les coulisses de deux de ses tournées mondiales : In Bed with Madonna (1991) et I'm Going to Tell You a Secret (2005).

Madonna a également contribué à plusieurs bandes originales de films, avec notamment Crazy for You et Gambler (extraites de Vision Quest), Into the Groove (extraite de Recherche Susan désespérément), Live to Tell (extraite du film Comme un chien enragé), Who's That Girl (extraite du film éponyme), This Used to Be My Playground (extraite d'Une équipe hors du commun), I'll Remember (extraite du film Avec les félicitations du jury), Beautiful Stranger (extraite du film Austin Powers 2 : L'Espion qui m'a tirée) et Die Another Day pour le 20e James Bond, Meurs un autre jour.

Gladiator (film, 2000)

Ridley Scott, réalisateur de Gladiator.
Ridley Scott, réalisateur de Gladiator.

Gladiator (ou Gladiateur, au Québec et au Nouveau-Brunswick) est un film américano-britannique de Ridley Scott, sorti en 2000.

Gladiator revisite le genre du péplum, dont un des derniers films majeurs était Spartacus, sorti en 1960. Le film ne se fonde pas sur des événements réels, mais reprend les noms des empereurs Marc Aurèle et Commode, son fils. L'intrigue raconte la chute du général romain Maximus Decimus (Russell Crowe) dont Marc Aurèle veut faire son successeur, brutalement trahi et laissé pour mort par l'ambitieux Commode (Joaquin Phoenix), qui assassine son père pour devenir empereur. Maximus, dont la famille a été massacrée, va par la suite devenir un esclave gladiateur, conquérir le cœur du peuple romain par ses talents de combattant dans l'arène du Colisée et finalement affronter Commode dans un ultime combat. Connie Nielsen, Ralf Moeller, Djimon Hounsou, Derek Jacobi et Richard Harris font aussi partie de la distribution.

Outre le fait qu'il fut un succès commercial, avec des recettes dépassant les 450 millions de dollars américains pour un budget initial de 103 millions de dollars, le film a remporté de nombreux prix, en particulier cinq Oscars récoltés lors de la 73e cérémonie des Oscars (dont celui du meilleur film, et celui du meilleur acteur pour Russell Crowe).

Granpa

Peter Ustinov, interprète de Granpa.
Peter Ustinov, interprète de Granpa.

Granpa est un film d'animation britannique sorti en 1989, adapté d'un livre de contes écrit en 1984 par John Burningham. Le film est d'abord diffusé sur Channel 4 puis il est distribué au format VHS par Universal Pictures.

Granpa est réalisé par Dianne Jackson, qui avait déjà adapté le Bonhomme de neige de Raymond Briggs en film d'animation. Il est illustré à la main et au crayon de couleur, afin d'imiter le style du livre de Burningham. Howard Blake compose la musique du film et écrit son script. Les voix de Granpa et d'Emily sont respectivement celles de Peter Ustinov et Emily Osborne.

Coûteux à produire, Granpa remporte le Prix Jeunesse International pour l'excellence de la programmation télévisuelle pour enfants en 1990.

Halloween 2

Halloween 2 est un film d'horreur américain réalisé par Rick Rosenthal, sorti en 1981. Il s'agit de la suite de La Nuit des masques (1978), réalisé par John Carpenter. Il est parfois titré La Nuit la plus terrifiante. Ce long-métrage fait partie de la série de films Halloween.

On retrouve les personnages principaux interprétés par Donald Pleasence dans le rôle du docteur Samuel Loomis et Jamie Lee Curtis dans le rôle de Laurie Strode, la sœur du tueur Michael Myers, cette fois-ci interprété par Dick Warlock. D'autres acteurs du premier film reviennent dans Halloween 2 comme Charles Cyphers pour le rôle du shérif Brackett ou encore Nancy Stephens dans le rôle de Marion Chambers.

Le film fut développé en raison du succès du premier opus, il est toujours écrit par John Carpenter et Debra Hill. Les scénaristes ont choisi de situer le film quelques secondes après La Nuit des masques pour poursuivre le massacre de la ville d'Haddonfield. Des éléments nouveaux sont aussi apportés au film, comme la révélation sur le lien entre Laurie Strode et Michael Myers.

Halloween 2 reprend là où le premier film s'arrêtait. Il suit le parcours de Myers qui tente de retrouver et de tuer Laurie Strode, alors transférée à l'hôpital. Le docteur Loomis est toujours à la poursuite de son ancien patient pour tenter de l'arrêter définitivement.

Malgré la reprise d'éléments clés du premier film, Halloween 2 n'a pas égalé le succès du premier, rapportant seulement 25 533 818 $ au box-office américain quand le premier en avait cumulé 47 000 000. Néanmoins, le film reste un grand succès commercial.

Halloween 3

Halloween 3 : Le Sang du sorcier (Halloween 3: Season of the Witch) est un film d'horreur américain réalisé par Tommy Lee Wallace, sorti en 1982. Ce long-métrage fait partie de la série de films Halloween.

Ce film fait suite à La Nuit des masques de John Carpenter (1978) et de Halloween 2 de Rick Rosenthal (1981) mais n'entretient aucun rapport avec ceux-ci, mis à part le thème de la fête d'Halloween. C'est le seul film de la saga dans lequel Michael Myers n'apparait pas. S'écartant du genre slasher, l'accent, mis auparavant sur un tueur psychopathe, l'est désormais sur un savant fou sur fond de sorcellerie. Le but était de créer une anthologie de films d'horreur autour de la fête d'Halloween, mais devant l'échec rencontré par celui-ci auprès du public, la série sera réengagée sur ses bases à l'occasion du 4e épisode. Bien que certaines scènes de mort soient violentes, il n'est pas comparable avec Halloween 2 qui comportait de nombreuses scènes gore.

L'intrigue de ce troisième volet est centré sur une enquête menée par le docteur Daniel Challis et Ellie Grimbridge sur les activités d'un mystérieux fabricant de masques d'Halloween, Conal Cochran.

Produit avec un budget d'environ 2 500 000 $ US, la production ne rapportera que 14 400 000 $ US au box-office américain. Parmi les dix films de la saga, ce sera celui dont le résultat financier aura été le plus faible. S'ajoutent à ce mauvais résultat des critiques très dures. Vingt ans plus tard, une critique suggéra qu'Halloween 3 ne faisait pas partie de la série Halloween et qu'il « n'était pas le pire film d'horreur de l'époque, mais était loin d'en être le meilleur ».

Halloween 4

Logo du film.
Logo du film.

Halloween 4 : Le Retour de Michael Myers (Halloween 4: The Return of Michael Myers) est un film d'horreur américain réalisé par Dwight H. Little et sorti en 1988. Ce long-métrage fait partie de la série de films Halloween.

Il met en scène Donald Pleasence dans le rôle du docteur Loomis, Danielle Harris dans le rôle de Jamie Lloyd, la nièce de Michael Myers et Ellie Cornell dans celui de Rachel Carruthers. Le personnage de Laurie Strode n'apparaît pas dans le film car l'actrice Jamie Lee Curtis ne voulait plus jouer dans un film d'horreur. Le personnage est donc passé pour mort, bien qu'elle fasse son retour dans Halloween, 20 ans après.

Après l'échec financier et critique du précédent film, Halloween 4 s'emploie à faire revenir le psychopathe Michael Myers, dont l'histoire avait été laissée en suspens à la fin d’Halloween 2. Après l'abandon de John Carpenter et Debra Hill, dont le projet n'avait pas été retenu par les studios, c'est le scénariste Alan B. McElroy qui se charge de l'écriture du retour de Michael Myers.

L'intrigue du film se déroule dix ans après les événements de La Nuit des masques. Après s’être évadé lors de son transfert, Michael Myers s’apprête à commettre un nouveau massacre dans la ville d'Haddonfield.

Halloween 4 : Le Retour de Michael Myers est un petit succès au box-office : avec un budget de 5 000 000 de dollars, le film en rapporte 17 768 757 dans le monde entier. Cette belle performance incitera les producteurs à lancer une suite, Halloween 5 : La Revanche de Michael Myers, l'année suivante.

Hayao Miyazaki

Hayao Miyazaki.
Hayao Miyazaki.

Hayao Miyazaki (駿 宮崎, Miyazaki Hayao?), né le à Tôkyô, est un réalisateur japonais d’anime et cofondateur du studio Ghibli.

Presque inconnu en Occident en dehors des cercles d’amateurs d’anime et de manga jusqu’à la sortie internationale de Princesse Mononoké en 1999, ses films rencontrent aujourd’hui un grand succès partout dans le monde et surtout au Japon où certains ont battu des records d’affluence.

Il explore souvent les mêmes thèmes centraux, la relation de l’humanité avec la nature, l’écologie et la technologie, ainsi que la difficulté de rester pacifiste dans un monde en guerre. Les protagonistes de ses films sont le plus souvent de jeunes filles ou femmes fortes et indépendantes, et les « méchants » ont des qualités positives qui les rendent moralement ambigus.

Ses œuvres sont tout aussi accessibles aux enfants qu’aux adultes. Au Japon, il est considéré comme l’égal d’Osamu Tezuka, et en Occident on le compare souvent avec Walt Disney. Toutefois, Miyazaki reste modeste et explique le succès de son entreprise par la chance qu’il a eu de pouvoir exploiter pleinement sa créativité.

Il reçoit les honneurs du magazine Time en 2006 qui le place comme l’une des personnalités asiatiques les plus influentes des 60 dernières années.

Hôtel Chevalier

Natalie Portman et Jason Schwartzman les deux rôles principaux de Hôtel Chevalier.
Natalie Portman et Jason Schwartzman les deux rôles principaux de Hôtel Chevalier.

Hôtel Chevalier (Hotel Chevalier) est un court-métrage écrit et réalisé par Wes Anderson et sorti en 2007. Natalie Portman et Jason Schwartzman y jouent le rôle de deux amants qui se retrouvent dans une chambre d’hôtel à Paris. Ce court-métrage de treize minutes sert de prologue au film de Wes Anderson sorti en 2007, À bord du Darjeeling Limited. Il est tourné dans un hôtel parisien par une équipe réduite et est financé par Wes Anderson qui pensait initialement en faire un court-métrage autonome. Il est montré pour la première fois au festival du film de Venise (la Mostra de Venise) dans le cadre de la première de À bord du Darjeeling Limited le 2 septembre 2007 et il est ensuite diffusé plus tard dans le mois dans les Apple Stores de quatre villes américaines. Le lendemain de sa sortie il est mis à disposition gratuitement sur l’iTunes Store, et ce pendant un mois ; il est téléchargé plus de 500 000 fois durant cette période. Hôtel Chevalier est un des courts-métrages les plus commentés en 2007, avec une part importante de cette attention orientée vers la scène de nu de Natalie Portman. Le film est quasiment universellement acclamé par la critique qui loue sa richesse, son caractère poignant et sa construction méticuleuse.

Inglourious Basterds

Eli Roth, Mélanie Laurent et Lawrence Bender.
Eli Roth, Mélanie Laurent et Lawrence Bender (producteur) à la première du film en août 2009.

Inglourious Basterds (Le Commando des bâtards au Québec) est un film de guerre uchronique américain écrit et réalisé par Quentin Tarantino, sorti en 2009. L'histoire se déroule en France durant la Seconde Guerre mondiale et narre la vengeance d'une jeune juive (Mélanie Laurent) dont la famille a été assassinée par les nazis ainsi que les plans d'un commando de soldats juifs Alliés mené par le lieutenant Aldo Raine (Brad Pitt) pour éliminer des hauts dignitaires allemands.

Tarantino a commencé à écrire le scénario du film plus de dix ans avant sa sortie mais, ayant des difficultés à le terminer, a réalisé Kill Bill et Boulevard de la mort avant d'achever ce projet de longue date. Le film a été tourné en France et en Allemagne à la fin de l'année 2008. Présenté pour la première fois en compétition officielle au Festival de Cannes 2009, le film a été un succès commercial et critique et a reçu de multiples récompenses, notamment à travers l'acteur Christoph Waltz, qui a été honoré de nombreux prix pour son interprétation d'un officier SS.

Le titre du film est un hommage au titre anglophone d'Une poignée de salopards (The Inglorious Bastards, 1978), un film de guerre italien réalisé par Enzo G. Castellari, qui s'inspirait lui-même en partie des Douze salopards (1967). Si le film de Tarantino a été, par erreur, annoncé comme un remake de celui de Castellari, les deux long-métrages ont des scénarios très dissemblables. Le titre du film de Tarantino se distingue de l'original par deux fautes d'orthographe volontaires (Inglourious Basterds), lesquelles jouent également sur les accents, qui sont un élément de l'œuvre.

Jack l'Éventreur dans la culture

Parue dans les années 1880, cette affiche publicitaire annonce la version en anglais du roman L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde, qui a inspiré des œuvres où apparaît Jack l'Éventreur.
Parue dans les années 1880, cette affiche publicitaire annonce la version en anglais du roman L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde, qui a inspiré des œuvres où apparaît Jack l'Éventreur.

Le tueur en série Jack l'Éventreur, qui terrorise le district londonien de Whitechapel en 1888, a inspiré une multitude d'œuvres de fiction. Il est en effet mentionné dans des romans, des nouvelles, des bandes dessinées, des jeux vidéo, des chansons, des pièces de théâtre, des opéras, des séries télévisées, des films et des jeux de société. Les descriptions les mieux connues se trouvent dans le roman The Lodger (1913) de Marie Belloc Lowndes, repris et adapté au théâtre et au cinéma, et dans l'ouvrage Jack the Ripper : The Final Solution (1976) de Stephen Knight. Celui-ci décrit une hypothétique conspiration impliquant des membres de la franc-maçonnerie, la royauté britannique et la profession médicale. Cette thèse sera reprise dans plusieurs œuvres dramatiques.

Les ouvrages de la fin de l'époque victorienne, dont les premières enquêtes de Sherlock Holmes et L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde, ont largement inspiré les auteurs subséquents, lesquels ont mêlé plusieurs genres où apparaît le tueur en série. Les ouvrages de science-fiction et d'horreur ont aussi recours à ce personnage parce qu'il est internationalement reconnu comme l'incarnation du Mal. Jack l'Éventreur est régulièrement mentionné dans les chansons heavy metal et rock qui parlent de mort et de sexe.

Jean-Pierre Mocky

Jean-Pierre Mocky, invité d'honneur du festival Sous les Projecteurs (juillet 1995, Villandraut).
Jean-Pierre Mocky, invité d'honneur du festival Sous les Projecteurs (juillet 1995, Villandraut).

Jean-Pierre Mocky, de son vrai nom Jean-Paul Adam Mokiejewski, né le à Nice, est un acteur, scénariste et réalisateur français.

Il débute en tant qu'acteur au cinéma et au théâtre. Il joue notamment dans Les Casse-pieds (1948) de Jean Dréville, Orphée (1950) de Jean Cocteau ou Le Gorille vous salue bien (1957) de Bernard Borderie. Mais c'est surtout en Italie qu'il devient célèbre, notamment grâce à son rôle dans Les Vaincus de Michelangelo Antonioni.

Après avoir travaillé comme stagiaire auprès de Luchino Visconti pour Senso (1954) et de Federico Fellini pour La strada (1954), il écrit un premier film, La Tête contre les murs (1959) et projette de le réaliser lui-même, mais le producteur préfère confier cette tâche à Georges Franju. Il passe à la réalisation l'année suivante avec Les Dragueurs (1959). Depuis lors, il n'a jamais cessé de tourner. Dès les années 1960, il a su toucher un vaste public avec des comédies déjantées comme Un drôle de paroissien (1963) ou La Grande Lessive (!) (1968). Après mai 68, il se tourne vers le film noir avec Solo (1969) dans lequel il montre un groupe de jeunes terroristes d'extrême gauche puis L'Albatros (1971) qui montre la corruption des hommes politiques.

Dans les années 1980, il renoue avec le succès avec un film dénonçant, un an avant le drame du Heysel, les dérives de certains supporters de football (À mort l'arbitre, 1984) puis une comédie dénonçant les hypocrisies autour du pèlerinage de Lourdes (Le Miraculé, 1987). Dans les années 1990 et 2000, ses films rencontrent moins de succès mais Jean-Pierre Mocky continue de tourner avec autant d'enthousiasme. Il a ainsi réalisé plus de 60 longs métrages.

Son cinéma, souvent satirique et pamphlétaire, s'inspire généralement de faits de société. Il travaille avec peu de moyens et tourne très rapidement. Il a notamment tourné avec Bourvil (Un drôle de paroissien, La Cité de l'indicible peur, La Grande Lessive (!) et L'Étalon), Fernandel (La Bourse et la Vie), Michel Simon (L'Ibis rouge), Michel Serrault (douze films dont Le Miraculé), Francis Blanche (cinq films dont La Cité de l'indicible peur), Jacqueline Maillan (cinq films) et Jean Poiret (huit films). Il a reçu en 2010 le prix Henri-Langlois pour l'ensemble de sa carrière.

John Carpenter

John Carpenter en 2010
John Carpenter en 2010

John Howard Carpenter est un réalisateur, scénariste, monteur, compositeur et producteur américain né le à Carthage (État de New York, aux États-Unis).

Fort d’une carrière cinématographique s’étalant sur près de quarante ans, Carpenter a réalisé nombre de films d’horreur et de science-fiction qui ont acquis, au fil des ans, une renommée internationale. Réalisateur indépendant, il met en scène son premier long-métrage, Dark Star, en 1974, alors qu’il n’a que 25 ans. Il signe deux ans plus tard un film d’action, Assaut, avant de se tourner vers un autre registre avec Halloween, la nuit des masques : l’horreur. Un genre qui deviendra vite son genre de prédilection. Sorti en 1978, Halloween rencontre un formidable succès, aussi bien critique que commercial. Dès lors, la carrière de Carpenter est lancée, et les productions se succèdent, Hollywood lui ouvrant par ailleurs ses portes grâce à son nouveau statut de « réalisateur rentable ».

Metteur en scène polyvalent, Carpenter a réalisé, écrit et composé la musique de la plupart de ses films. Au fil de sa carrière, il a progressivement imposé son style dans les registres de l’épouvante et de la science-fiction, au point d’être considéré comme le « Maître de l’Horreur »...

Johnny 5 (Short Circuit)

Numéro 5 lors d’une vente aux enchères.
Numéro 5 lors d’une vente aux enchères.

Numéro 5 (ou du nom qu’il se choisit lui-même Johnny 5) est un personnage fictif des films Short Circuit (1986), et Short Circuit 2 - Appelez-moi Johnny 5 (1988).

C’est un robot militaire, ayant subitement été doté d’une conscience après avoir été frappé par la foudre. Il est donc considéré comme vivant, au sens philosophique du terme (il a des émotions et est autonome).

Ci-contre un aperçu de la stylique du robot, conçue par Syd Mead, reconnu pour son talent de designer industriel en science-fiction.

Kenneth Anger

Kenneth Anger (Kenneth Wilbur Anglemyer), né le 3 février 1927 à Santa Monica en Californie, est un auteur, acteur et réalisateur américain qui œuvre dans le cinéma underground et le cinéma expérimental. Ne réalisant que des courts métrages, il a produit presque quarante œuvres depuis 1937, dont neuf ont été regroupées sous le titre de « Magick Lantern Cycle », et forment la base de la réputation d'Anger comme l'un des réalisateurs indépendants les plus influents de l'histoire du cinéma. Ses films mêlent à des degrés divers le surréalisme à l'homoérotisme et à l'occultisme, et sont décrits comme contenant « des éléments érotiques, documentaires, du psychodrame, et du spectacle ». Anger est lui-même décrit comme « l'un des premiers réalisateurs publiquement gay d'Amérique, et certainement le premier dont l'œuvre aborde l'homosexualité de manière franche et personnelle », et « on ne saurait exagérer son rôle dans la visibilité de la culture gay au sein du cinéma américain, commercial ou autre ». Certaines de ses œuvres fortement homoérotiques, telles que Fireworks (1947) et Scorpio Rising (1964), ont été produites avant la légalisation de l'homosexualité aux États-Unis. Il a aussi fait de l'occultisme le thème central de plusieurs de ses films, montrant sa fascination pour le fameux occultiste anglais Aleister Crowley, dont il a embrassé la religion, Thelema. Cette influence est flagrante dans des films comme Inauguration of the Pleasure Dome (1954), Invocation of My Demon Brother (1969) et Lucifer Rising (1972)...

Kirikou et la Sorcière

Youssou N'Dour (ici en 2010), compositeur de la musique du film.

Kirikou et la Sorcière est un long métrage d'animation franco-belgo-luxembourgeois réalisé par Michel Ocelot et sorti en 1998. Adapté d'un conte africain, le film raconte les aventures de Kirikou, un garçon minuscule mais à l'intelligence et à la générosité hors du commun, dans sa lutte contre la sorcière Karaba, qui tyrannise les habitants du village à l'aide de ses pouvoirs maléfiques et d'une armée de fétiches. Par son scénario, ses graphismes, sa musique et ses doublages, Kirikou s'inspire au plus près des cultures de l'Afrique de l'Ouest.

Premier long-métrage de Michel Ocelot, Kirikou et la Sorcière remporte un succès critique et commercial inattendu, avec près d'un million d'entrées au cours de sa première exploitation en France. Ce succès exerce une influence très positive sur le développement du marché de l'animation en France et sur le financement d'autres longs-métrages animés dans le pays au cours des années suivantes.

Kirikou et la Sorcière a été suivi d'un deuxième film, Kirikou et les Bêtes sauvages, sorti en 2005, qui raconte d'autres aventures de Kirikou prenant place pendant les événements du premier film ; un troisième film sur le même principe est en projet pour une sortie fin 2012. Le personnage de Kirikou a également été décliné sur d'autres supports (livres pour la jeunesse, jeu vidéo, documentaire).

La Boîte à musique

La Boîte à musique est le 10e long-métrage d’animation et le 8e « Classique d’animation » des studios Disney. Sorti en 1946, ce film est une compilation de dix courts métrages musicaux, chantés par des artistes de l’époque. C’est la troisième compilation de courts métrages d’animation produite par le studio durant les années 1940, après Saludos Amigos en 1942 et Les Trois Caballeros en 1944.

Alors que les deux compilations précédents sont des mélanges d’animation et de prise de vue réelles basés sur le thème du voyage en Amérique du Sud, La Boîte à Musique reprend le principe de Fantasia (1940) : une exploration musicale et graphique à travers des séquences réalisées uniquement en animation. Cependant, à la différence de Fantasia, les compositions musicales sont plus variées, comprenant, outre de la musique classique, de la musique populaire avec notamment du jazz et du swing. Par ailleurs, les séquences mettent en scène des histoires plus fortement liées à la culture américaine que Fantasia, exception faite du conte russe Pierre et le Loup.

L’accueil du film est assez mitigé. Cette troisième compilation renforce la dissociation entre les premiers longs métrages, considérés par beaucoup comme des chefs-d’œuvre, et une période artistiquement moins glorieuse pour le studio, qui s’achèvera avec la sortie, en 1950, de Cendrillon.

La Chose publique

La Chose publique est un film français réalisé par Mathieu Amalric. Œuvre de commande de la chaîne de télévision Arte dans le cadre sa collection « Masculin/Féminin », le film est présenté le à la Quinzaine des réalisateurs lors du Festival de Cannes. Il est diffusé sur la chaîne franco-allemande le avant de faire une sortie généralisée sur un très petit nombre d'écrans en France le .

Comédie dramatique d'inspiration largement autobiographique avec pour toile de fond l'élection présidentielle française de 2002, ce troisième long-métrage de Mathieu Amalric a reçu globalement de bonnes critiques dans la presse spécialisée. Celle-ci a surtout noté, plus ou moins positivement, l'aspect technique des textures variées des images obtenues par l'utilisation de différentes caméras vidéo digitale permettant au réalisateur de mettre en narration les différentes mises en abîme du scénario.

La Légende de la forêt

La Légende de la forêt (森の伝説, Mori no densetsu?) est un film d'animation japonais réalisé en 1987 par Osamu Tezuka et son studio, Tezuka Productions.

Initialement prévu en quatre mouvements, le film est présenté de manière incomplète en 1988, à l'occasion de la remise du prix Asahi, sous la forme d'une première partie regroupant le premier et le quatrième mouvements. Les deux segments centraux restent inachevés à la mort de Tezuka, en 1989. Makoto Tezuka, fils du réalisateur dirigeant en partie Tezuka Productions, réalise le second mouvement en 2014 sous le titre The Legend of the Forest - Part 2.

Le premier mouvement de l'anime expose la lutte entre un écureuil volant et un bûcheron chasseur. Le second, réalisé par Makoto Tezuka, met en scène l'histoire d'amour de deux libellules en suivant le cours d'une rivière traversant la forêt. Le troisième mouvement, non réalisé, devait présenter la chute de gouttes de pluie. Le quatrième et dernier mouvement met en scène les esprits de la forêt qui tentent de sauver leur environnement des ravages causés par des forestiers.

Le film est entièrement muet et chaque segment est conçu de manière à être synchronisé avec la musique des différents mouvements de la Symphonie no 4 de Piotr Ilitch Tchaïkovski. Inspiré de l'univers de Walt Disney, il constitue également un hommage à l'histoire du cinéma d'animation, tout en s'érigeant en pamphlet artistique doublé d'une prise de position écologiste.

La Nuit des masques

La Nuit des masques ou Halloween : La Nuit des masques (Halloween) est un film d'horreur américain réalisé par John Carpenter, produit par Moustapha Akkad et sorti en 1978. Ce long-métrage fait partie de la série de films Halloween, dont il est l'opus initial.

Le film met en scène Donald Pleasence dans le rôle du docteur Samuel Loomis et Jamie Lee Curtis (dont la carrière a été lancée grâce à ce film) dans le rôle de la baby-sitter Laurie Strode. Halloween : La Nuit des masques est considéré comme un classique du cinéma d'horreur, et comme l'un des films les plus influents de son époque, ce qui, en 2006, lui a valu d'être retenu par le National Film Registry comme un film « culturel, historique ou esthétiquement important ».

L'intrigue se déroule durant la nuit d'Halloween, alors qu'un tueur, ayant déjà commis un meurtre étant enfant et tout juste évadé de l'hôpital psychiatrique après 15 ans de détention, sème la mort et la terreur dans une petite ville américaine.

La Nuit des masques est devenu l'un des films indépendants les plus rentables de l'histoire, avec un box-office de 47 000 000 $. Beaucoup de critiques ont rapproché le film de celui d'Alfred Hitchcock, Psychose (1960) car il ne contenait que peu d'images violentes ou gore. Certains d'entre eux, pourtant, ont suggéré que Halloween : La Nuit des masques encourageait le sadisme et la misogynie. D'autres y ont vu une critique sociale de l'immoralité des jeunes dans l'Amérique des années 1970. Ces analyses ont toujours été rejetées par Carpenter.

La Reine des neiges (film, 2013)

Cosplays d'Elsa et d'Anna à Disneyland.
Cosplays d'Elsa et d'Anna à Disneyland.

La Reine des neiges (Frozen en anglais) est le 127e long-métrage d'animation et le 53e « Classique d'animation » des studios Disney. Sorti en 2013, il est librement inspiré du conte éponyme de Hans Christian Andersen publié en 1844. Il raconte l'histoire de l'optimiste et intrépide princesse Anna, partie en voyage aux côtés de Kristoff le montagnard, de Sven, son fidèle renne, et d'un drôle de bonhomme de neige nommé Olaf, afin de retrouver sa sœur, Elsa, exilée à cause de ses pouvoirs glacials, qui a accidentellement plongé le royaume d'Arendelle dans un hiver éternel.

Pendant plusieurs années de réflexion et de tentatives d'adaptation avortées, plusieurs intrigues différentes ont été imaginées pour mettre en scène La Reine des neiges. Le film est définitivement commandé en 2011 avec un scénario écrit par Jennifer Lee, également co-réalisatrice avec Chris Buck, et les voix d'Idina Menzel, Kristen Bell, Jonathan Groff, Josh Gad et Santino Fontana (respectivement doublés en français par Anaïs Delva, Emmylou Homs, Donald Reignoux, Dany Boon et Guillaume Beaujolais). Les chansons ont été composées et écrites par Kristen Anderson-Lopez et Robert Lopez ; la musique orchestrale par Christophe Beck (Paperman). Le film a reçu un accueil critique plutôt positif et connu un grand succès. Certaines critiques considèrent La Reine des neiges comme le meilleur film d'animation musical de Disney depuis l'ère de la Renaissance Disney. Il est devenu le plus grand succès de tous les temps pour un film d'animation en dépassant contre toute attente le milliard de dollars de recettes de Toy Story 3. Le film a été largement récompensé, notamment comme meilleur film d'animation aux Annie Awards 2014, aux Oscars du cinéma 2014 et aux Golden Globes 2014. Idina Menzel a également été saluée pour la chanson Let It Go (Libérée, délivrée).

L'Apprentie sorcière

Angela Lansbury en 1957.
Angela Lansbury en 1957.

L'Apprentie sorcière (Bedknobs and Broomsticks) est un film de Robert Stevenson, et le 26e long-métrage d'animation produit par les studios Disney, distribué par Buena Vista Distribution Company et sorti le 13 décembre 1971 en Amérique du Nord. Mêlant animation et prises de vues réelles, comme Mary Poppins (1964), ce film est adapté des romans de l'écrivain anglaise Mary Norton The Magic Bed Knob or How to Become a Witch in Ten Easy Lessons (1943) et Bonfires and Broomsticks (1947). Les personnages principaux sont interprétés par Angela Lansbury et David Tomlinson.

Le film est souvent comparé à Mary Poppins de par leurs nombreuses ressemblances, mais L'Apprentie sorcière est loin d'égaler son prédécesseur. Parmi les raisons du faible succès tant critique que financier, beaucoup d'auteurs évoquent l'absence de Walt Disney, mort cinq ans avant la sortie du film. Le studio semble dans l'attente d'un nouveau souffle depuis le départ de son fondateur, tandis que les animateurs et équipes techniques reproduisent une même recette. Certains auteurs notent quelques changements principalement associés à l'évolution de la société américaine comme la morale du film ou la représentation de la femme. Le film est aussi notable pour être la dernière participation des frères Sherman à une production Disney, après dix ans de collaboration.

L'Armée des douze singes

Photo de Terry Gilliam.
Terry Gilliam signe sa septième réalisation avec ce film.

L'Armée des douze singes (12 Monkeys), ou 12 Singes au Québec, est un film de science-fiction américain réalisé par Terry Gilliam et sorti en 1995, librement adapté du court métrage La Jetée (1962), de Chris Marker. Il se déroule dans un futur où la surface de la terre est devenue inhabitable à cause d'un virus mortel qui a éradiqué la majeure partie de la population mondiale et a pour acteur principal Bruce Willis, qui est envoyé dans le passé pour recueillir des informations sur l'origine de ce virus. Madeleine Stowe, Brad Pitt, Christopher Plummer et David Morse complètent la distribution principale.

Universal Studios a acquis les droits pour faire de La Jetée un long métrage et Janet et David Peoples ont été engagés pour écrire le scénario. Le film a été tourné principalement à Philadelphie et Baltimore de février à mai 1995 avec un budget de 29 000 000 $. Il a été très bien accueilli par la critique et a connu un important succès commercial. Il a reçu plusieurs récompenses, dont le Saturn Award du meilleur film de science-fiction, et Brad Pitt a été récompensé par le Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle et a été proposé à l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour son interprétation.

Laugh-O-Gram

Les studios avant des rénovations en 2004
Les studios avant des rénovations en 2004

Le Laugh-O-Gram Studio, ou la société Laugh-O-Gram Films Inc, est le nom du premier studio d’animation fondé par Walt Disney, en 1922 à Kansas City dans le Missouri, alors qu’il avait 21 ans.

Le studio et ses productions nommées Laugh-O-Grams marquent la première tentative de Disney de se lancer à son compte dans le monde du cinéma et de l’animation en particulier. Il fonde son studio dans la ville de Kansas City, loin de New York, alors capitale de l’animation, ou d’Hollywood, capitale du film en pleine croissance. Débordant d’enthousiasme mais inexpérimenté dans la gestion d’entreprise, il s’entoure de futurs grands noms de l’animation. Parmi ses employés, on retrouve Iwerks, Hugh Harman, Rudolf Ising, Carman Maxwell et Friz Freleng.

Le studio fait faillite un an après sa création mais contient déjà les racines des futurs succès de Disney.

Le Crapaud et le Maître d'école

Le Crapaud et le Maître d'école ou Contes d'automne et de printemps au Québec est le 15e long-métrage d'animation et le 11e « Classique d'animation » des studios Disney. Sorti en 1949, il est composé de deux moyens-métrages : La Mare aux grenouilles et La Légende de la Vallée endormie (Le Fantôme du cavalier au Québec), inspirés respectivement du roman Le Vent dans les saules (1908) de Kenneth Grahame et de La Légende de Sleepy Hollow (1919) de Washington Irving.

Le film présente les histoires de deux personnages fabuleux de la littérature anglo-saxonne. Le film est surtout connu comme étant la dernière des compilations du studio Disney produites durant les années 1940 avant la sortie en 1950 de Cendrillon. Malgré son manque de reconnaissance, la première séquence de ce film sert de base à une attraction d'un parc Disney et plusieurs des personnages ont été réutilisés dans d'autres productions.

Le Crocodile (projet de film inabouti)

Gérard Oury en 1984.
Gérard Oury en 1984.

Le Crocodile est un projet de comédie française inabouti de Gérard Oury, d'après un scénario du même, de sa fille Danièle Thompson et de Josy Eisenberg. Gérard Oury tente de réaliser son projet de 1974 à 1976 avec, dans le rôle principal, Louis de Funès, puis de 1979 à 1980, avec l'acteur britannique Peter Sellers.

Le film, qui devait être la nouvelle collaboration du réalisateur avec Louis de Funès après Les Aventures de Rabbi Jacob, aurait raconté les aventures et mésaventures de Crochet, dictateur d'un pays imaginaire d'Amérique du Sud. À travers ces différentes péripéties, le film aurait dénoncé et caricaturé les régimes totalitaires de la fin du XXe siècle, comme l'avait fait Charlie Chaplin dans Le Dictateur avec la dictature d'Adolf Hitler, tandis que le nom du despote, « Crochet », devait rappeler le nom du dictateur Augusto Pinochet. L'histoire en elle-même rappelle celle du film de Chaplin.

Le projet a été abandonné à la suite des deux infarctus successifs de Louis de Funès les 21 et , alors que le tournage devait commencer le 14 mai, à Athènes, en Grèce. L'abandon du projet a fait couler la société de production Films Pomereu.

Quelques années plus tard, Gérard Oury a tenté de tourner le film avec Peter Sellers, mais celui-ci meurt le , ce qui met définitivement fin au projet.

Le Dragon récalcitrant

Le Dragon récalcitrant (The Reluctant Dragon) est le 4e long-métrage d’animation des studios Disney. Sorti en 1941, il est inspiré en partie du roman pour enfants homonyme de Kenneth Grahame, publié en 1898. C’est le premier long-métrage Disney comportant un mélange d’animation et de prises de vues réelles, si l’on excepte les séquences intermédiaires de Fantasia (1940). De ce fait, il n’est pas considéré comme un « Classique Disney ».

Malgré ce mélange, ce film est d’une grande importance car il présente l’envers du décor du studio Disney et, à la manière d’un documentaire, explique aux spectateurs le processus de création dans l’animation. À ce titre, il est un témoignage inestimable sur le studio Disney.

Le Seigneur des anneaux : La Communauté de l'anneau

L’Anneau unique.
L’Anneau unique.

Le Seigneur des anneaux : La Communauté de l'anneau (The Lord of The Rings: The Fellowship of the Ring) est un film américano-néo-zélandais réalisé par Peter Jackson, sorti en 2001. C'est le premier volet de la trilogie Le Seigneur des anneaux et l'adaptation du livre La Communauté de l'Anneau (1954) de J. R. R. Tolkien.

L'histoire commence lorsque, sur la Terre du Milieu, le magicien Gandalf le Gris (Ian McKellen) découvre que l'anneau que possède le jeune Hobbit Frodon Sacquet (Elijah Wood), qui lui a été légué par son oncle Bilbon et qui permet de se rendre invisible, est en réalité l'Anneau unique recherché avidement par le seigneur ténébreux Sauron car il lui permettrait de retrouver toute sa puissance. Afin d'éviter que Sauron ne récupère l'anneau, Frodon et ses huit compagnons, la Communauté de l'Anneau, entament un périlleux voyage dans le but de le détruire.

À sa sortie au cinéma, le film a été un immense succès commercial et a obtenu des critiques très positives dans l'ensemble. Il a également remporté de nombreuses récompenses, dont quatre Oscars et quatre BAFTA Awards. L'American Film Institute l'a classé 50e dans sa liste des 100 meilleurs films américains, ainsi que deuxième meilleur film de fantasy de tous les temps. Une version longue du film comportant trente minutes de scènes supplémentaires est sortie uniquement pour le marché vidéo.

Le Seigneur des anneaux : Le Retour du roi

Portrait en buste d’Elijah Wood.
Elijah Wood, qui joue le rôle de Frodon.

Le Seigneur des anneaux : Le Retour du roi (The Lord of the Rings: The Return of the King) est un film américano-néo-zélandais réalisé par Peter Jackson, adapté du livre Le Retour du roi de J. R. R. Tolkien, mais incorporant également des événements du livre précédent, Les Deux Tours. C’est le troisième volet de la trilogie Le Seigneur des anneaux, après La Communauté de l’anneau et Les Deux Tours.

Alors que Sauron lance ses armées à l’assaut de la Terre du Milieu, le magicien Gandalf et le roi Théoden réunissent leurs forces pour défendre la capitale du Gondor, Minas Tirith. Aragorn réclame son trône et fait appel à l’armée des Morts pour remporter la bataille des Champs du Pelennor. Pendant ce temps, les hobbits Frodon Sacquet et Samsagace Gamegie traversent le Mordor, guidés par Gollum, pour aller détruire l’Anneau Unique à la montagne du Destin.

Sorti mondialement le , Le Seigneur des anneaux : le Retour du roi est devenu l’un des films les plus rentables de l’histoire du cinéma. Avec des recettes à travers le monde estimées à plus de 1,119 milliard de dollars américains, il est, en 2011, classé troisième dans la catégorie des films à plus forts revenus de toute l’histoire du cinéma, après Avatar et Titanic. Il remporte les onze Oscars pour lesquels il avait été nommé, égalant les records de Titanic et de Ben-Hur. Une version longue du film, comprenant cinquante-deux minutes supplémentaires, sort en DVD le .

Le Seigneur des anneaux : Les Deux Tours

Le Seigneur des anneaux : Les Deux Tours (The Lord of the Rings: The Two Towers en version originale) est un film basé sur le deuxième tome (1954) du roman Le Seigneur des anneaux, de l'écrivain britannique J. R. R. Tolkien. Dans la trilogie cinématographique du réalisateur néo-zélandais Peter Jackson, qui a reproduit la trilogie du roman, le film suit La Communauté de l'anneau et précède Le Retour du roi.

Le scénario du film a été écrit par Peter Jackson, son épouse Fran Walsh et Philippa Boyens, mais a été modifié en cours de tournage sur de nombreux points, avec l'aide et les idées des interprètes, et notamment pour répondre aux critiques formulées par les fans sur les informations qui avaient filtré sur Internet. Le tournage a eu lieu en Nouvelle-Zélande, entre les années 1999 et 2000.

L'histoire du film commence après la dissolution de la communauté de l'Anneau. Boromir est mort des mains du chef des Uruk-hai, Lurtz, en essayant de sauver les Hobbits Meriadoc Brandebouc et Peregrïn Touque, qui ont été capturés. Aragorn, Gimli et Legolas poursuivent les Uruks afin de libérer leurs compagnons capturés, tandis que Frodon Sacquet et Samsagace Gamegie sont partis seuls pour le Mordor afin de détruire l'Anneau unique, à la Montagne du Destin.

Le Stade de Wimbledon (film)

La piazza Unità d'Italia à Trieste et le caffè degli Specchi.
La piazza Unità d'Italia à Trieste et le caffè degli Specchi.

Le Stade de Wimbledon est un film français réalisé par Mathieu Amalric, présenté en lors du festival du film de Locarno, et dont la sortie généralisée a lieu le en France. Second long-métrage du réalisateur, il s'agit d'une fidèle adaptation du roman homonyme de l'écrivain italien Daniele Del Giudice, publié en 1983, qui, contrairement à ce que son titre suggère, est l'histoire d'une quête personnelle et littéraire dans la ville frontalière de Trieste en Italie. Le film est principalement interprété par l'actrice Jeanne Balibar, qui en est également la narratrice.

Bien reçue par la critique, cette œuvre, à l'esthétique et au rythme très particuliers, permet à Mathieu Amalric d'être également considéré par la profession et par le public comme un réalisateur à part entière du cinéma d'auteur français, et non pas uniquement comme l'un de ses principaux acteurs. La sélection du film dans la liste finale des neuf films retenus en 2002 pour le prix Louis-Delluc constitue l'un des éléments de cette reconnaissance.

Les Fils de l'homme (film)

Les Fils de l'homme (Children of Men en version originale) est un film de science-fiction post-apocalyptique américain, réalisé par Alfonso Cuarón et sorti sur les écrans en 2006.

Adaptation cinématographique du roman éponyme de P.D. James, Les Fils de l'homme place le spectateur au cœur d'une dystopie dont le cadre est le Royaume-Uni en proie au chaos. Dans ce monde ravagé par les pandémies, les guerres et le terrorisme, la totalité des femmes sont devenues stériles menant ainsi l'humanité à l'extinction.

Les Lip, l'imagination au pouvoir

Les Lip, l'imagination au pouvoir est un film documentaire français réalisé par Christian Rouaud, et sorti au cinéma en 2007. Il revient sur la grève ouvrière la plus emblématique de l’après Mai 68, la grève de l'usine Lip de Besançon (Doubs). On y découvre le déroulement de cette lutte d'un nouveau genre, à travers les témoignages des principaux protagonistes de l'époque ainsi qu'avec des images d'archive.

Le premier exemple d'autogestion en entreprise avec notamment la reprise du travail des employés à leur propre compte et la vente sauvage de montres, la marche Lip, qui réunit plus de 100 000 personnes dans la capitale comtoise, ou des slogans mythiques tels que « c'est pas des murs, l'usine, c'est d'abord des travailleurs » après la prise de Lip par les forces de l'ordre y sont expliqués sur un ton historique, social et politique.

Les Oiseaux (film)

L’attaque d’oiseaux est le thème du film.
L’attaque d’oiseaux est le thème du film.

Les Oiseaux (The Birds en version originale) est un film américain, du genre horreur-thriller, réalisé par Alfred Hitchcock et sorti sur les écrans en mars 1963. 48e long-métrage d’Hitchcock, il est inspiré d’une nouvelle de Daphne Du Maurier, Les Oiseaux et autres nouvelles, mais réécrite par le scénariste Evan Hunter. Il fallut trois ans de préparation avant le tournage. Des milliers d’oiseaux ont été dressés pour l’occasion et l’utilisation de nombreux trucages a contribué à créer une ambiance de terreur. Avec Tippi Hedren et Rod Taylor dans les rôles principaux, il narre les attaques inexpliquées d’oiseaux de toutes espèces sur les habitants de la petite ville de Bodega Bay.

Dans la filmographie d’Alfred Hitchcock, il se présente comme un film charnière car étant considéré comme le dernier grand film de sa carrière. Malgré son succès commercial relatif, il a contribué à relancer le genre des films d’invasion et a également lancé la carrière d’un ancien mannequin, Tippi Hedren, qui deviendra l’une des plus grandes blondes hitchcockiennes avec Grace Kelly et Ingrid Bergman.

Désormais considéré comme un classique de l’histoire du cinéma d’épouvante, le film a fait l’objet d’un remake pour la télévision intitulé Les Oiseaux 2, réalisé en 1994 avec Tippi Hedren. En 2009 doit sortir un remake pour le cinéma, Les Oiseaux.

Les Simpson, le film

Donut géant à Springfield, en Nouvelle-Zélande.
Donut géant à Springfield, en Nouvelle-Zélande.

Les Simpson, le film (The Simpsons Movie) est un long métrage d'animation américain de David Silverman, adapté de la série télévisée animée Les Simpson, sorti le 27 juillet 2007 dans la majeure partie du monde, la date de sortie ayant été avancée au 25 juillet 2007 dans certains pays d'Europe.

Les tentatives précédentes de créer un film sur Les Simpson ont échoué en raison de l'absence d'un script d'une longueur appropriée et des membres de l'équipe de production. Finalement, les producteurs James L. Brooks, Matt Groening, Al Jean, Mike Scully, et Richard Sakai ont commencé le développement du film en 2001. Une équipe de rédaction, composée de Scully, Jean, Brooks, Groening, George Meyer, David Mirkin, Mike Reiss, John Swartzwelder, Jon Vitti, Ian Maxtone-Graham et Matt Selman, a été réunie. Ils ont imaginé de nombreux scénarios, celui de Groening étant celui retenu pour le film. Le scénario a été réécrit plus d'une centaine de fois, et cela a continué après que l'animation a débuté, en 2006. Des heures entières ont donc été coupées, dont les rôles de caméo d'Erin Brockovich, Minnie Driver, Isla Fisher, Kelsey Grammer, et Edward Norton. Tom Hanks et Green Day sont tout de même apparus dans la version finale du film en tant qu'eux-mêmes...

Les Trois Caballeros

Les Trois Caballeros est le 9e long-métrage d'animation et le 7e « Classique d'animation » des studios Disney. Sorti en 1944 et mêlant animation et prises de vues réelles, le film reprend plusieurs personnages de Saludos Amigos (1942).

Dans ce film, l'anniversaire de Donald Duck sert de prétexte pour découvrir les pays d'Amérique latine non visités dans Saludos Amigos et pour retrouver José Carioca le perroquet brésilien puis de découvrir le Mexique avec le coq Panchito Pistoles. Plusieurs thèmes sont abordés dont les traditions et danses locales.

Comme son prédécesseur le film mêle animation et prise de vue réelle. Techniquement le film repousse les limites précédemment établies et fait usage du procédé Technicolor. Parmi les acteurs filmés aux côtés des personnages d'animation, on retrouve trois vedettes sud-américaines et mexicaines de l'époque. Cette présence et ce qui est à l'origine une volonté de divertissement lié à la personnalité supposée de Donald, a provoqué de nombreuses réactions sur le caractère sexuel du film.

L'Illusion comique (téléfilm)

L'hôtel du Louvre où fut tourné le film.
L'hôtel du Louvre où fut tourné le film.

L'Illusion comique est un téléfilm français réalisé par Mathieu Amalric et diffusé le sur France 2. Adaptation très libre de la pièce L'Illusion comique de Corneille dans sa version créée en 1636, cette œuvre, qui n'est pas une captation, s'est faite avec les acteurs de la Comédie-Française, institution commanditaire de l'œuvre, mais dans une mise en scène originale conçue par Amalric et différente de celle de Galin Stoev jouée au Français à partir de , en partie de manière concomitante.

Ce téléfilm, en raison de son originalité formelle, reçoit de multiples sélections officielles dans de nombreux festivals de cinéma européens mais aussi nord et sud-américains au cours de la période 2011-2012. Dès lors, il prend peu à peu un statut de film à part entière qui est particulièrement bien accueilli par la critique cinématographique française et internationale.

Madonna


Madonna est une auteure-compositrice-interprète, danseuse, actrice, réalisatrice et femme d'affaires américaine.

Personnage incontournable de la musique populaire depuis 35 ans, Madonna a marqué son époque par son immense succès mondial sur la scène musicale et ses provocations. Surnommée « la reine de la pop », elle s'inscrit dans le courant musical pop, mais a fait aussi des incursions dans d'autres styles comme la dance, le disco, le RnB, l'electro, le rock et le jazz. Connue pour constamment réinventer son image et sa musique au fil des années, elle utilise ses clips, ses concerts et ses interviews pour s'exprimer notamment sur la religion, la sexualité et la politique.

Marilyn Monroe

Marilyn Monroe dans le film Le Prince et la Danseuse (1957).
Marilyn Monroe dans le film Le Prince et la Danseuse (1957).

Marilyn Monroe, de son vrai nom Norma Jeane Mortenson, est une actrice et chanteuse américaine née le à Los Angeles (Californie) et morte le également à Los Angeles.

Elle se destine initialement au mannequinat avant d’être repérée par Howard Hughes et de signer son premier contrat avec la 20th Century Fox en 1947. Au début des années 1950, elle accède au statut de star hollywoodienne et à celui de sex-symbol. Ses grands succès incluent Les hommes préfèrent les blondes, Sept ans de réflexion ou encore Certains l’aiment chaud qui lui vaut le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film musical ou une comédie en 1960.

En dépit de son immense notoriété, sa vie privée est un échec et sa carrière la laisse insatisfaite tout au long de sa vie. Les causes de sa mort demeurent l’objet de vives spéculations : surdosage de somnifères ou assassinat politique. En 1999, l’American Film Institute l’a distinguée comme la sixième plus grande actrice de tous les temps dans le classement AFI’s 100 Years… 100 Stars.

Mélodie Cocktail

Mélodie Cocktail — ou Le Temps d'une mélodie au Québec — est le 13e long-métrage d'animation et le 10e « Classique d'animation » des studios Disney. Sorti en 1948, il s'agit d'une anthologie de sept courts métrages dans la lignée de Fantasia (1940) et de La Boîte à Musique (1946), mais incluant des prises de vues réelles.

Les sept séquences, assez disparates, reprennent des traits caractéristiques des précédentes productions de Disney. Ainsi, on retrouve deux séquences sur le folklore américain, une séquence d'animation surréaliste, une autre dans un monde d'objets anthropomorphes et d'autres mêlant animation et acteurs en prise de vue réelle. Plusieurs auteurs notent que le film, malgré un certain niveau technique et quelques éléments agréables, manque d'unité. D'après ces mêmes critiques, le film conforte le public dans son attente d'un retour aux standards de Disney, les longs métrages d'un seul tenant. Mélodie cocktail est la dernière compilation de courts métrages de Disney hormis la compilation Le Crapaud et le Maître d'école (1949) avec deux moyens métrages. Le long métrage Cendrillon est alors en production et prévu pour 1950.

En 1955, deux séquences issues du film ont été éditées sous le titre Contrasts in Rhythm tandis que cinq autres ont été regroupées avec quatre tirées de La Boîte à musique sous le nom de Music Land.

Mélodie du Sud

Mélodie du Sud est le 11e long-métrage d'animation des studios Disney, mélangeant animation et prises de vues réelles. Sorti en 1946, il est adapté des Contes de l'Oncle Rémus (Tales of Uncle Remus) de Joel Chandler Harris, parus entre 1880 et 1905.

Le film met en scène trois contes de Harris inclus dans une histoire dramatique se déroulant dans le vieux Sud américain avec d'anciens esclaves et leurs anciens maîtres dans une plantation de coton. Bien que l'histoire soit située après la Guerre de Sécession, les éléments à caractère raciaux sont fortement présents, par les paroles et les attitudes des personnages réels ou d'animation. Tout au long de la conception du film, dans les années 1940, puis après sa sortie, le film a fait l'objet d'une importante controverse aux États-Unis autour des images et propos raciaux qu'il véhicule. Le film n'est plus ressorti au cinéma depuis les années 1980 et malgré quelques rares sorties sur supports vidéos il n'est plus disponible et ce de manière officiellement intentionnelle pour des raisons éthiques et morales.

Mélodie du Sud est l'une des rares productions Disney à n'avoir jamais connu de diffusion en DVD alors qu'un film jugé propagandiste tel que Victoire dans les airs (1943) est disponible dans la collection Walt Disney Treasures.

Minority Report

Boule utilisée dans le film, sur laquelle est inscrite le nom du héros.
Boule utilisée dans le film, sur laquelle est inscrite le nom du héros.

Minority Report, ou Rapport minoritaire au Québec, est un film de science-fiction américain réalisé par Steven Spielberg et sorti en 2002. Il est une adaptation cinématographique de la nouvelle éponyme de 1956 de Philip K. Dick.

Le film place le spectateur dans un futur proche cyberpunk, une dystopie dont le cadre se situe en 2054 à Washington D.C. (États-Unis), où trois êtres humains mutants, les précogs, peuvent prédire les crimes à venir grâce à leur don de précognition. Grâce à ces visions du futur, la ville a réussi à éradiquer la criminalité et les agents de l'organisation gouvernementale Précrime peuvent arrêter les criminels juste avant qu’ils ne commettent leurs méfaits. Mais un jour, le chef de l'unité John Anderton reçoit des précogs une vision le concernant : dans moins de 36 heures, il aura assassiné un homme qu’il ne connaît pas encore et pour une raison qu’il ignore. Choqué, il prend la fuite, poursuivi par ses coéquipiers qui ont pour mission de l’arrêter conformément au système.

Natalie Portman

Natalie Portman au Festival de Cannes 2015.
Natalie Portman au Festival de Cannes 2015.

Natalie Portman, née Neta-Lee Hershlag le à Jérusalem, est une actrice et productrice israélo-américaine.

Elle fait ses débuts au cinéma en 1993, à douze ans, en interprétant le rôle de Mathilda dans le film Léon de Luc Besson, aux côtés de Jean Reno. Elle devient une vedette internationale à part entière en 1999, lors de la sortie de Star Wars, épisode I : La Menace fantôme dans lequel elle joue Padmé Amidala aux côtés de Liam Neeson et Ewan McGregor. Elle reprend ce rôle dans les épisodes II et III, sortis respectivement en 2002 et 2005.

Natalie Portman alterne des apparitions dans des blockbusters hollywoodiens avec des rôles dramatiques qui lui valent d'être reconnue pour la justesse de son jeu. Elle tourne avec de célèbres réalisateurs tels que Woody Allen (Tout le monde dit I love you), Michael Mann (Heat), Tim Burton (Mars Attacks!) ou encore Darren Aronofsky (Black Swan). En 2005, elle obtient le Golden Globe de la meilleure actrice dans un second rôle pour son rôle dans Closer, entre adultes consentants de Mike Nichols ; ce rôle lui vaut également une nomination aux Oscars. Elle est récompensée par le Saturn Awards de la meilleure actrice en 2007 pour son rôle dans V pour Vendetta. Elle remporte un deuxième Golden Globe en 2011 dans la catégorie meilleure actrice de film dramatique puis l'Oscar de la meilleure actrice, cette fois pour sa performance dans Black Swan.

En plus de ses activités artistiques, Natalie Portman est engagée aux côtés de la Foundation for International Community Assistance, une association à but non lucratif qui propose des solutions de microcrédit dans les pays en développement. En juin 2003, elle obtient un diplôme de psychologie sanctionnant quatre années d’études à l’université Harvard.

Oswald le lapin chanceux

Oswald le lapin chanceux (Oswald the Lucky Rabbit) est une série de dessins animés tournant autour du personnage éponyme créé par Ub Iwerks et Walt Disney en 1927 et distribué par Universal Pictures, qui en détenait les droits. Le personnage d’Oswald le lapin a commencé sa carrière en 1927, juste après la fin des Alice Comedies.

Après quelques épisodes, Universal a confié la production à d’autres studios que celui de Disney, dont ceux de Charles B. Mintz et de Walter Lantz. C’est au moment de l’arrêt du contrat entre Disney et Universal qu’est né le personnage de Mickey Mouse.

Le personnage d’Oswald a été « récupéré » par la Walt Disney Company en à la faveur d’un échange.

Paranoid Park

Le Burnside Skatepark, un des lieux de tournage du film.
Le Burnside Skatepark, un des lieux de tournage du film.

Paranoid Park est un film dramatique franco-américain écrit et réalisé par Gus Van Sant. Le film est tiré d'un roman du même nom (Paranoid Park) écrit par Blake Nelson et qui se déroule à Portland en Oregon. Gabe Nevins y interprète un adolescent skateboarder qui tue accidentellement un agent de sécurité.

Van Sant a écrit le script en deux jours, après avoir lu et décidé d'adapter le roman de Nelson. Pour auditionner les jeunes, le réalisateur a lancé un appel sur le site internet MySpace dans lequel il invite les adolescents à participer au casting. L'appel lancé concerne tant les rôles principaux que les rôles secondaires (pour lesquels plusieurs des figurants doivent avoir une certaine pratique du skateboard). Le tournage commence en dans tout l'Oregon, dont le Burnside Skatepark qui représente le skatepark fictif Eastside Skatepark imaginé dans le roman.

Paranoid Park est projeté pour la première fois durant le Festival de Cannes, le , en compétition pour la Palme d'or. En fin d'exploitation en salles, le film réalise une recette totale de 4 545 747 $ pour un budget de 5 500 000 $. Les critiques ont, pour la majorité, été positives ; beaucoup ont apprécié la réalisation ainsi que la photographie. Le film remporte le prix du 60e anniversaire du Festival de Cannes, un Independent Spirit Award et deux Boston Society of Film Critics Awards.

Pixar Animation Studios

Pixar Animation Studios est une société américaine de production de films en images de synthèse dont le siège social est situé à Emeryville, en Californie. À ce jour, le studio a remporté vingt-deux Oscars du cinéma, quatre Golden Globes et trois Grammy Awards ainsi que de nombreuses autres récompenses. Le studio est surtout connu pour ses longs métrages d'animation en images de synthèse créés avec PhotoRealistic RenderMan.

Pixar a été créé en 1979 sous le nom de Graphics Group, un service de la division informatique de Lucasfilm, avant d'être acheté par le co-fondateur d'Apple, Steve Jobs, en 1986. The Walt Disney Company a racheté Pixar en 2006.

Le studio a réalisé plus de dix longs-métrages, qui ont débuté avec Toy Story en 1995, et chacun d'eux a reçu un succès critique et commercial. Pixar a poursuivi l'expérience de Toy Story avec 1001 Pattes en 1998, Toy Story 2 en 1999, Monstres et Cie en 2001, Le Monde de Nemo en 2003, Les Indestructibles en 2004, Cars en 2006, Ratatouille en 2007, WALL-E en 2008 et Là-haut en 2009. Le onzième film de Pixar, Toy Story 3, qui est sorti le 14 juillet 2010...

Ratatouille (film)

Brad Bird, après la victoire de l'Oscar du meilleur film d'animation.
Brad Bird, après la victoire de l'Oscar du meilleur film d'animation.

Ratatouille est le huitième film d'animation en images de synthèse des studios américains Pixar, réalisé par Brad Bird et sorti en salles en 2007.

Le film raconte les aventures animées d'un rat, nommé Rémy, qui est séparé de sa famille lors d'une fuite en catastrophe de sa colonie, délogée de son lieu d'établissement. Rémy s'installe alors dans les cuisines de Chez Gusteau !, un grand restaurant parisien, et fait la connaissance d'Alfredo Linguini, un jeune commis de cuisine.

Acclamé tant par le public que par la critique, il se hisse dès sa sortie en tête du box-office aux États-Unis, en France et au Royaume-Uni. Le film sera finalement un succès et recevra diverses récompenses, dont l'Oscar du meilleur film d'animation en 2007.

Réplicant

Personnes déguisées en réplicants du film Blade Runner à la Comic-Con 2007. De gauche à droite, les personnages de Rachael, de Roy Batty et de Zhora.
Personnes déguisées en réplicants du film Blade Runner à la Comic-Con 2007. De gauche à droite, les personnages de Rachael, de Roy Batty et de Zhora.

Réplicant (anglais : replicant, parfois traduit « répliquant ») est le nom donné aux humanoïdes dans le film Blade Runner de Ridley Scott. Ce terme apparaît pour la première fois en 1982 dans ce film, lui-même inspiré du roman Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? écrit par Philip K. Dick en 1966.

Le terme réplicant est repris dans tous les travaux fondés sur le film, c'est-à-dire dans une série de romans de K. W. Jeter, dans le jeu vidéo du même nom édité en 1997 et parfois même dans les rééditions du livre de Dick. Les réplicants sont plus proches des clones humains que des robots.

Reservoir Dogs


Reservoir Dogs est un film de gangsters américain réalisé par Quentin Tarantino et sorti en 1992. Il décrit une bande de truands et les évènements qui surviennent avant et après un braquage raté. Première réalisation de Tarantino, ce film indépendant compte notamment Harvey Keitel, Tim Roth, Michael Madsen et Steve Buscemi dans sa distribution et introduit dans ses thèmes et son esthétique ce qui deviendra la marque de fabrique de Tarantino : dialogues stylisés, narration non linéaire, références à la pop culture, violence et langage vulgaire.

Tarantino avait, à l’origine, l’intention de le réaliser en amateur avec des moyens très limités, mais l’implication de Keitel dans le projet a permis à celui-ci de prendre plus d’ampleur. Le film a connu un succès commercial modeste dans l’absolu, mais très important pour son budget, et fut très bien accueilli par la critique. Présenté en compétition lors de festivals de cinéma, il a remporté plusieurs récompenses. Il est désormais considéré comme un film culte très important dans l’histoire du cinéma indépendant, et a permis à Tarantino de se faire connaître dans le milieu du cinéma, ouvrant ainsi la voie du succès pour son deuxième film, Pulp Fiction.

Rob Zombie

Rob Zombie à l’Ozzfest 2007.
Rob Zombie à l’Ozzfest 2007.

Rob Zombie, de son vrai nom Robert Bartleh Cummings, né le à Haverhill, dans le Massachusetts, est un chanteur et musicien de metal américain, ainsi qu'un réalisateur de films d'horreur. Après avoir formé le groupe White Zombie à la fin des années 1980 et édité six albums enregistrés en studio, il forme un nouveau groupe, Rob Zombie, et publie six albums, dont le dernier est sorti en 2016.

En parallèle à sa carrière de chanteur, Zombie est aussi réalisateur, scénariste et producteur de films d'horreur, avec sept longs métrages à son actif, une fausse bande-annonce pour le projet Grindhouse des deux compères Tarantino/Rodriguez, Werewolf Women of the S.S., et un dessin animé qu'il co-réalise avec Mr. Lawrence, The Haunted World of El Superbeasto. Enfin, il est également scénariste de comics, comme notamment Rob Zombie's Spookshow International en dix volumes, et The Nail en quatre éditions.

Romeo and Juliet: Sealed with a Kiss

Photo de Phil Nibbelinck, réalisateur du film, homme roux et portant des lunettes.
Phil Nibbelink réalise son cinquième long métrage, son troisième individuellement.

Romeo and Juliet: Sealed with a Kiss est un film d'animation américain réalisé par Phil Nibbelink, sorti en octobre 2005, directement en vidéo, puis en octobre 2006, à Los Angeles aux États-Unis, dans le cadre d'une sortie limitée. C'est le quatrième et dernier long métrage des studios Phil Nibbelink Productions, créés par Phil Nibbelink et sa femme Margit Friesacher. La distribution du film a été assurée par Indican Pictures.

Ce film est une adaptation de la célèbre pièce de théâtre Roméo et Juliette de William Shakespeare où les personnages sont représentés par des otaries ou d'autres animaux. L'action se déroule sur une île où Roméo, fils du chef des Montaigu, et Juliette, fille du chef des Capulet, tombent amoureux l'un de l'autre. Mais leur amour réciproque est menacé par la rivalité entre leurs familles ainsi que par le Prince, un éléphant de mer, qui souhaite se marier avec Juliette.

Produit sur une période de quatre ans et demi, le film est animé par une seule personne, Phil Nibbelink. Le casting des voix est par ailleurs composé d'amis et de membres de la famille du réalisateur. Le film reçoit un accueil majoritairement négatif de la part des critiques, l'adaptation de la pièce de Shakespeare étant mal acceptée. Malgré ces critiques, le long métrage remporte deux prix lors d'une édition du Best-in-the-SouthWest Film Festival, un festival de cinéma basé au Nouveau-Mexique.

Ruée vers l'or en Californie

« Un nouveau superbe clipper partant pour San Francisco », publicité pour le voyage vers la Californie publiée à New York dans les années 1850.
« Un nouveau superbe clipper partant pour San Francisco », publicité pour le voyage vers la Californie publiée à New York dans les années 1850.

La ruée vers l'or en Californie est une période d'environ huit ans (1848-1856) qui commença en par suite de la découverte d'or à Sutter's Mill, une scierie appartenant au Suisse Johann August Sutter, près de Coloma, à l'est de Sacramento, dans l'actuel État de Californie (États-Unis). La nouvelle se répandit rapidement et attira en Californie plus de 300 000 aventuriers, américains et étrangers.

Ces pionniers, appelés par la suite « forty-niners » (expression que l'on pourrait traduire par « quarante-neuvards »), arrivaient par bateau ou par voie terrestre à bord de chariots, de tout le continent, au prix d'un voyage bien souvent difficile. Bien que la plupart de ces nouveaux arrivants aient été des Américains, la ruée vers l'or attira également des dizaines de milliers d'immigrants d'Amérique latine, d'Europe, d'Australie et d'Asie. Ces chercheurs d'or commencèrent par s'installer le long des rivières et utilisèrent pour leur recherche les techniques artisanales de l'orpaillage. Puis des méthodes plus sophistiquées d'extraction de l'or se développèrent et furent ensuite adoptées dans le monde entier. On estime que la valeur des quantités d'or découvertes pendant cette période s'élève à plusieurs milliards de dollars actuels. Mais alors que certains firent fortune, d'autres retournèrent chez eux avec guère plus que ce qu'ils possédaient au départ.

La ruée vers l'or transforma profondément la Californie. Alors petit hameau constitué de tentes, San Francisco se développa sous la pression de la croissance démographique ; des routes, des églises, des écoles et d'autres bâtiments y furent construits. Un système de loi et un gouvernement furent créés, gouvernement qui mènera à l'admission de la Californie en tant qu'État américain en 1850. De nouveaux modes de transport se développèrent : le bateau à vapeur, qui devient un moyen de transport régulier, et les chemins de fer. L'agriculture, futur pan majeur de l'économie californienne, commença à se développer à travers tout l'État. Cependant, la ruée vers l'or n'eut pas que des aspects positifs : de nombreux Nord-Amérindiens furent attaqués et chassés de leurs terres, des tensions raciales et ethniques se formèrent, et l'extraction de l'or entraîna de nombreux problèmes environnementaux.

Saludos Amigos

Saludos Amigos est le 7e long-métrage d'animation et le 6e « Classique d'animation » des studios Disney. Sorti en 1942, le film est un mélange de prises de vues réelles et de séquences d'animation se situant en Amérique latine.

Saludos Amigos, dont le titre signifie Bonjour les Amis en espagnol, est à la fois la première compilation de Disney et le premier film à être diffusé en Amérique latine avant de l'être aux États-Unis. Le terme compilation désigne ici le regroupement de courts métrages d'animation afin d'avoir une durée totale proche des longs métrages.

Une suite lui a été donnée deux ans plus tard : Les Trois Caballeros.

Segmentation en plans

Exemple de segmentation difficile : le fondu enchaîné entre deux plans.
Exemple de segmentation difficile : le fondu enchaîné entre deux plans.

La segmentation en plans est l’identification automatique, par des méthodes informatiques, des bornes des plans dans une vidéo. Cela consiste à repérer automatiquement les points de montage définis à l’origine par le réalisateur, en mesurant les discontinuités entre les images successives de la vidéo. Ces points de montage sont évidemment connus du réalisateur de la vidéo, mais ne sont généralement pas divulgués. Afin d’éviter à un opérateur humain un long fastidieux repérage des plans par visionnage, des méthodes automatiques ont été développées par les chercheurs.

Sergio Leone

Sergio Leone.
Sergio Leone.

Sergio Leone, né le à Rome où il est mort le , est un réalisateur et scénariste italien.

Père du western spaghetti (qu'il popularise largement, sans toutefois l'inventer, ni adhérer à l'épithète), il réalise les films Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus et Le Bon, la Brute et le Truand qui sont souvent considérés comme des classiques du cinéma, films qui révèlent l'acteur Clint Eastwood et le compositeur Ennio Morricone. Il est également célèbre pour la Trilogie du temps, composée de Il était une fois dans l'Ouest, Il était une fois la révolution et Il était une fois en Amérique.

Alors qu'il était apprécié par le public, mais boudé par la critique et ses pairs de son vivant, son importance dans l'histoire du cinéma est par la suite reconnue. Leone réussit à s'imposer parmi les grands réalisateurs grâce à son style novateur, par sa mise en scène, et par l'utilisation de la musique, composée par son collaborateur et ami Ennio Morricone. Plusieurs réalisateurs importants reconnaissent l'influence qu'il a eue sur leur travail ou l'admiration qu'ils lui portent, au premier rang desquels Quentin Tarantino.

Shahrukh Khan

Shahrukh Khan en 2013.
Shahrukh Khan en 2013.

Shahrukh Khan (hindi : शाहरुख़ ख़ान, ourdou : شاہ رخ خان) est un acteur, producteur, showman et présentateur de jeu télévisé indien. Il est né le à New Delhi. Élevé dans une famille musulmane de la classe moyenne de la banlieue de la capitale, il fait des études d’économie et de communication tout en jouant dans une troupe de théâtre. Après avoir été remarqué dans des séries télévisées, il rejoint les studios de Bombay où débute véritablement sa carrière cinématographique.

Il connaît la réussite dès son premier film, Deewana de Raj Kanwar (1992), qui lui permet de recevoir le Prix du meilleur espoir masculin, bientôt suivi de nombreux autres succès parmi lesquels on peut citer : Baazigar, Dilwale Dulhania Le Jayenge, Kuch Kuch Hota Hai, Mohabbatein, Kabhi Khushi Kabhie Gham, Devdas, Veer-Zaara, Chak De ! India et Om Shanti Om. Cette carrière prestigieuse et prolifique lui vaut le surnom de « King Khan » ainsi qu’une renommée internationale.

Simon Wells

Simon Wells, né en 1961 à Cambridge, est un réalisateur, scénariste et animateur britannique.

Attiré par le dessin, il désire devenir illustrateur. Toutefois, lors de ses études, ses professeurs lui conseillent de continuer dans l'animation. D'abord embauché par l'animateur Richard Williams, il a l'occasion de travailler sur le film Qui veut la peau de Roger Rabbit ?.

Remarqué, il intègre le studio Amblimation et réalise l'ensemble des films de cette branche d'Amblin Entertainment, dont une production tout seul. À la fermeture du studio, il est transféré à DreamWorks Animation, filiale de la nouvelle société DreamWorks SKG, et réalise, avec Brenda Chapman et Steve Hickner, Le Prince d'Égypte, qui est un succès. Il réalise également son unique film avec acteurs, La Machine à explorer le temps, adaptation du roman de son arrière-grand-père H. G. Wells.

Ensuite, Wells travaille dans l'ombre de diverses productions de DreamWorks au scénario, à l'animation ou encore comme consultant. Il retourne derrière la caméra, cette fois-ci pour Disney, avec Milo sur Mars, film dont il a écrit le scénario avec son épouse, Wendy. Toutefois, le film reçoit un accueil assez négatif de la critique ainsi que du public, et entraîne la perte de près de 110 millions de dollars ainsi que la fermeture d'Imagemovers Digital, la société de Robert Zemeckis, qui renaît néanmoins quelques mois plus tard.

Après cet échec, il revient à DreamWorks où il continue d'apporter son expérience à la production de longs métrages.

Sleepy Hollow (film)

Photo de Tim Burton
Sleepy Hollow est le 8e long métrage du réalisateur Tim Burton.

Sleepy Hollow, sous titré en France La Légende du cavalier sans tête, est un film fantastique de Tim Burton sorti en 1999. Librement adapté de la nouvelle de Washington Irving, La Légende de Sleepy Hollow, il a pour acteur principal Johnny Depp, qui incarne un inspecteur de police de New York chargé de résoudre une série de meurtres commis en 1799 dans le village de Sleepy Hollow par un mystérieux cavalier sans tête, interprété par Christopher Walken. La distribution se compose notamment aussi de Christina Ricci, Miranda Richardson, Michael Gambon et Casper Van Dien.

Le film, dont le développement a commencé en 1993, était prévu pour être à l'origine un slasher à petit budget mais Paramount Pictures décida par la suite d'en confier la réalisation à Burton avec des moyens plus importants. Burton y laisse transparaître dans son aspect visuel, au gothisme assez marqué, ses influences sur le plan de l'horreur, notamment les œuvres de Hammer Film Productions, et y explore des thèmes comme la recherche de ses origines et la confrontation entre la raison et les forces de l'imaginaire. À sa sortie au cinéma, Sleepy Hollow a connu un important succès commercial et a été accueilli plutôt favorablement par la critique. Il a reçu plusieurs récompenses, dont l'Oscar de la meilleure direction artistique et deux BAFTA Awards.

Solaris (film, 2002)

Solaris est un film américain écrit et réalisé par le réalisateur américain Steven Soderbergh dont c'est la treizième réalisation. Le film met notamment en scène les acteurs George Clooney et Natascha McElhone. Sorti en 2002, il s'inspire à la fois du roman éponyme de l'écrivain polonais Stanislas Lem paru en 1961 et de l'adaptation qu'en a faite Andreï Tarkovski en 1972 (et qui a elle-même été précédée par un téléfilm russe en 1968) ; de fait, il est difficile de déterminer duquel il s'inspire le plus.

Pendant plusieurs années, James Cameron avait l'intention d'en signer la réalisation mais, pris par de nombreux autres projets, il se résout à en confier la réalisation à Steven Soderbergh, bien qu'il continue à y veiller en assurant la production. Le scénario est alors entièrement retravaillé par Steven Soderbergh. La musique, largement reconnue pour ses qualités méditatives et intimistes, est signée par le compositeur Cliff Martinez. Le film a reçu un accueil mitigé du public, désorienté par ce qu'il pensait être un film de science-fiction classique, alors que celui-ci est avant tout un drame psychologique.

Solaris raconte l'histoire du psychologue Chris Kelvin, envoyé à bord d'une station spatiale tournant autour de l'étrange planète Solaris et qui voit réapparaître sa femme, pourtant décédée quelques années plus tôt. Il se trouve alors confronté à sa culpabilité, se sentant responsable du suicide de celle-ci, et assimile cette réapparition à une seconde chance que le destin lui donne.

Fortement influencé par 2001, l'Odyssée de l'espace de Stanley Kubrick et les questionnements de mythes anciens comme le mythe d'Orphée et Eurydice, le film est décrit comme un « lent psychodrame méditatif » ayant pour objet la mémoire, la culpabilité et la rédemption.

Star Wars, épisode I : La Menace fantôme

Logo du film La Menace fantôme.
Logo du film La Menace fantôme.

Star Wars, épisode I : La Menace fantôme (Star Wars Episode I: The Phantom Menace) est un film américain de science-fiction de type space opera sorti en 1999 écrit et réalisé par George Lucas.

C'est le quatrième opus de la saga Star Wars par sa date de sortie, mais le premier dans l'ordre chronologique de l'histoire. Sorti seize ans après Le Retour du Jedi, il ouvre une nouvelle trilogie de préquelle, la « prélogie ». Le film est également la quatrième réalisation de Lucas après un hiatus de vingt-deux ans.

Le film suit le chevalier Jedi Qui-Gon Jinn et son apprenti Obi-Wan Kenobi qui escortent et protègent la reine Amidala qui voyage de la planète Naboo à la planète Coruscant dans l'espoir de trouver une issue pacifique à un différend commercial interplanétaire. Il met également en scène le jeune Anakin Skywalker avant qu'il ne devienne un Jedi. Celui-ci est alors un jeune esclave qui semble avoir une forte prédisposition à l'utilisation de la Force. Les principaux rôles sont tenus par Liam Neeson, Ewan McGregor, Natalie Portman, Jake Lloyd, Ian McDiarmid et Pernilla August.

Brassant de nombreux thèmes mythologiques et culturels, La Menace fantôme suscite une attente considérable de la part des fans de Star Wars. Malgré un accueil critique mitigé, c’est un succès au box-office. Le film est nommé pour trois Oscars du cinéma, remporte deux Saturn Awards mais également un Razzie Awards.

George Lucas commence l’écriture du scénario le . La préproduction du film dure deux ans. Le tournage en lui même se déroule de juin à septembre 1997 principalement aux studios de Leavesden en Angleterre mais aussi en Tunisie et en Italie. La Menace fantôme est l'un des premiers films à utiliser des environnements numériques où se côtoient des acteurs réels et des personnages en image de synthèse. Comme dans les films Star Wars précédents, la musique est composée et réalisée par John Williams.

Cet épisode est sorti en VHS en 2000 et en DVD en 2001. Il est le seul de la saga à être ressorti en 3D en 2012 dans les cinémas du monde entier. La Menace fantôme a également engendré un nombre important de produits dérivés.

Star Wars, épisode II : L'Attaque des clones

Logo du film L'Attaque des clones.
Logo du film L'Attaque des clones.

Star Wars, épisode II : L'Attaque des clones (Star Wars Episode II: Attack of the Clones) est un film américain de science-fiction de type space opera sorti en 2002 écrit et réalisé par George Lucas.

C'est le cinquième opus de la saga Star Wars par sa date de sortie, mais le deuxième dans l'ordre chronologique de l'histoire. Sorti trois ans après La Menace fantôme, il est le deuxième volet de la trilogie de préquelle, la « prélogie ». Le film est également la cinquième réalisation de Lucas.

Star Wars, épisode II : L'Attaque des clones se déroule dix ans après les événements de La Menace fantôme alors que la galaxie est au bord de la guerre civile. Influencés par le maléfique Comte Dooku, des milliers de systèmes planétaires menacent de faire sécession de la République Galactique. La principale opposante à ce projet, la sénatrice et ancienne reine Padmé Amidala est visée par une tentative d’assassinat et se voit affecter l'apprenti Jedi Anakin Skywalker comme protecteur. Le mentor de ce dernier, Obi-Wan Kenobi est quant à lui chargé de démasquer les responsables de l'attentat.

S'inspirant de nombreux films américains, L'Attaque des clones reçoit un accueil critique plus favorable que La Menace fantôme et est un succès au box-office. Le film est nommé pour un Oscar du cinéma, remporte deux Saturn Awards mais également deux Razzie Awards.

George Lucas commence l’écriture du scénario en 1999. La préproduction du film dure un an. Le tournage en lui-même se déroule de juin à septembre 2000 principalement aux studios de la Fox à Sydney Australie mais aussi en Tunisie, en Italie, en Espagne et en Angleterre. L'Attaque des clones est l'un des premiers films à être tourné entièrement en numérique. Comme dans les films Star Wars précédents, la musique est composée et réalisée par John Williams.

L'Attaque des clones est sorti en VHS et en DVD en novembre 2002 et a également engendré un nombre important de produits dérivés.

Star Wars, épisode III : La Revanche des Sith

Logo du film La Revanche des Sith.
Logo du film La Revanche des Sith.

Star Wars, épisode III : La Revanche des Sith (Star Wars Episode III: Revenge of the Sith) est un film américain de science-fiction de type space opera sorti en 2005 écrit et réalisé par George Lucas.

C'est le sixième opus de la saga Star Wars par sa date de sortie, mais le troisième selon l'ordre chronologique de l'histoire. Sorti trois ans après L'Attaque des clones, il est le dernier volet de la trilogie de préquelle, la « prélogie ». Le film est également la sixième et dernière réalisation de Lucas.

Star Wars, épisode III : La Revanche des Sith se déroule trois ans après les événements de L'Attaque des clones alors que la galaxie est enlisée dans un conflit à grande échelle, la guerre des clones. Voyant leur chance de l’emporter s’amenuiser, les forces séparatistes frappent un grand coup, attaquant la planète capitale Coruscant et s’emparent de Palpatine, le Chancelier suprême de la République. Les deux Jedi Obi-Wan Kenobi et Anakin Skywalker se donnent alors pour mission de délivrer le dirigeant républicain, qui s'avère être un seigneur noir Sith manipulant les séparatistes. Sous l'influence de ce dernier, Anakin Skywalker bascule lentement du côté obscur de la Force et devient Dark Vador. Le final du film fait le lien avec l'épisode IV, sorti au cinéma vingt-huit ans plus tôt.

Le film est parfois vu comme une critique de la guerre d'Irak mais est en réalité une adaptation moderne du mythe de Faust. La Revanche des Sith est un succès commercial et critique. Il est nommé pour un Oscars du cinéma, remporte deux Saturn Awards mais également un Razzie Awards.

George Lucas commence l’écriture du scénario en 2002. La préproduction du film dure un an. Le tournage en lui-même se déroule de juin à septembre 2003, principalement aux studios de la Fox à Sydney, en Australie. Il est le premier Star Wars n'ayant aucune scène tournée en extérieur. De même que pour les films Star Wars précédents, la musique est composée et dirigée par John Williams.

La Revanche des Sith est sorti en DVD en novembre 2005 et a également engendré un nombre important de produits dérivés.

Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir

Logo du film Un nouvel espoir.
Logo du film Un nouvel espoir.

La Guerre des étoiles (Star Wars) est un film américain de science-fiction de type space opera sorti en 1977 écrit et réalisé par George Lucas. À partir de l'année 2000, il est exploité sous le nom Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir (Star Wars Episode IV: A New Hope).

C'est le premier opus de la saga Star Wars par sa date de sortie, mais le quatrième selon l'ordre chronologique de l'histoire. Il est le premier volet de la trilogie originale qui est constituée également des films L'Empire contre-attaque et Le Retour du Jedi. Le film est également le troisième long métrage réalisé par Lucas.

L'histoire de cet épisode se déroule dix-huit ans après les événements de La Revanche des Sith (sorti en 2005). L'intrigue se concentre sur l'Alliance rebelle, une organisation qui tente de détruire la station spatiale Étoile noire, l'arme absolue du très autoritaire Empire galactique. Mêlé malgré lui à ce conflit galactique, le jeune ouvrier agricole Luke Skywalker s'engage au sein des forces rebelles après le massacre de sa famille par des soldats impériaux.

George Lucas commence l’écriture du scénario en 1973. La préproduction du film dure deux ans. Le tournage en lui-même se déroule de mars à , principalement aux studios d'Elstree, en Angleterre mais aussi en extérieur en Tunisie. La musique du film est composée et dirigée par John Williams. Peu satisfait des trucages de son film, le réalisateur remonte son film en 1997 en y ajoutant des effets numériques.

Le film s'inspire à la fois des westerns, des films de sabre, des films de guerre, des séries de science-fiction, et il utilise le concept du voyage du héros comme base narratologique. Un nouvel espoir est à la fois un succès commercial et un succès critique. Il remporte de nombreux prix notamment sept Oscars.

Élément fondateur de l'univers de fiction Star Wars, Un nouvel espoir est sorti en VHS en puis progressivement sur d'autres supports, et a également engendré un nombre important de produits dérivés.

Star Wars, épisode V : L'Empire contre-attaque

Logo du film L'Empire contre-attaque.
Logo du film L'Empire contre-attaque.

L'Empire contre-attaque (The Empire Strikes Back) est un film américain de science-fiction de type space opera sorti en 1980, co-écrit par George Lucas et Lawrence Kasdan, et réalisé par Irvin Kershner. À partir de l'année 2000, il est exploité sous le nom Star Wars, épisode V : L'Empire contre-attaque (Star Wars Episode V: The Empire Strikes Back).

C'est le deuxième opus de la saga Star Wars par sa date de sortie, mais le cinquième selon l'ordre chronologique de l'histoire. Il est le deuxième volet de la trilogie originale qui est constituée également des films Un nouvel espoir et Le Retour du Jedi.

L'histoire de cet épisode se déroule trois ans après les événements d’Un nouvel espoir. La guerre entre le maléfique Empire galactique et son antagoniste, l’Alliance rebelle, bat son plein. Les héros de l’Alliance Luke Skywalker et Han Solo se séparent après la prise de la principale base rebelle par l’Empire. Luke part sur la planète Dagobah afin de suivre la formation de Jedi auprès du maître Yoda. Solo tente lui d’échapper à la chasse spatiale que lui mène Dark Vador, l’apprenti de l’Empereur Palpatine.

George Lucas commence l’écriture du scénario en 1977. La préproduction du film dure un an. Le tournage en lui-même se déroule de mars à , principalement aux studios d'Elstree en Angleterre, mais aussi en extérieur en Norvège. La musique du film est composée et dirigée par John Williams. Lucas profite du vingtième anniversaire du premier Star Wars pour remonter légèrement le film en 1997 en y ajoutant des effets numériques.

Le film s'inspire à la fois des westerns, du cinéma japonais, et il utilise le concept du voyage du héros comme base narratologique. L'Empire contre-attaque est à la fois un succès commercial et un succès critique. Il remporte de nombreux prix, notamment deux Oscars.

L'Empire contre-attaque est sorti en VHS en puis progressivement sur d'autres supports, et a également engendré un nombre important de produits dérivés. Il reste célèbre pour sa réplique culte : « Je suis ton père ».

Star Wars, épisode VI : Le Retour du Jedi

Logo du film Le Retour du Jedi.
Logo du film Le Retour du Jedi.

Le Retour du Jedi (Return of the Jedi) est un film américain de science-fiction de type space opera sorti en 1983, co-écrit par George Lucas et Lawrence Kasdan, et réalisé par Richard Marquand. À partir de l'année 2000, il est exploité sous le nom Star Wars, épisode VI : Le Retour du Jedi (Star Wars Episode VI: Return of the Jedi).

C'est le troisième opus de la saga Star Wars par sa date de sortie, mais le sixième selon l'ordre chronologique de l'histoire. Il est le dernier volet de la trilogie originale qui est constituée également des films Un nouvel espoir et L'Empire contre-attaque.

Dans ce film, le maléfique Empire galactique construit une nouvelle station spatiale Étoile de la mort pour anéantir définitivement l'Alliance rebelle, son opposition principale. Pour tendre un piège à la flotte ennemie, l'empereur Palpatine se rend sur la station encore vulnérable. Les dirigeants de l'Alliance lancent donc toutes leurs forces à l'assaut ne se doutant pas que la flotte impériale les attend de pied ferme. De son côté, le jeune Jedi Luke Skywalker, l'un des héros de l'Alliance se démène pour sauver son père Dark Vador du côté obscur de la Force et le rallier à sa cause.

George Lucas commence l’écriture du scénario en 1981. La préproduction du film dure un an. Le tournage en lui-même se déroule de janvier à , principalement aux studios Pinewood en Angleterre, mais aussi en extérieur en Californie. La musique du film est composée et dirigée par John Williams. Lucas profite du vingtième anniversaire du premier Star Wars pour remonter légèrement le film en 1997 en y ajoutant des effets numériques.

Le film s'inspire à la fois du cinéma américain, du cinéma japonais et utilise le concept du voyage du héros comme base narratologique. Le Retour du Jedi est un succès commercial et obtient des critiques plutôt positives. Il remporte de nombreux prix, notamment l'oscar des meilleurs effets visuels.

Le Retour du Jedi est sorti en VHS en puis progressivement sur d'autres supports, et a également engendré un nombre important de produits dérivés dont plusieurs centrés sur le peuple des Ewoks.

Stargate : Continuum

Ben Browder, Richard Dean Anderson, Barry Campbell et Amanda Tapping sur le lieu de tournage, en Arctique.
Ben Browder, Richard Dean Anderson, Barry Campbell et Amanda Tapping sur le lieu de tournage, en Arctique.

Stargate : Continuum ou La Porte des étoiles : Continuum au Québec est un vidéofilm réalisé par Martin Wood. Tourné en 2007, il est disponible en DVD/Blu-Ray depuis le en Amérique du Nord et le en France, au Benelux et en Suisse.

Basé sur le voyage dans le temps, le téléfilm raconte l'exécution de Ba'al, le dernier des goa'ulds, et clôt ainsi un arc scénaristique commencé en 1994 dans le long métrage Stargate, la porte des étoiles. Une partie de l'histoire se déroule dans un lieu encore jamais exploré par l'équipe SG-1 : l'Arctique. L'équipe de tournage va donc se déplacer dans cette région afin de réaliser plusieurs scènes sur la banquise dans des conditions climatiques difficiles.

Ce film se déroule après Stargate : L'Arche de Vérité et suit chronologiquement l'épisode La Vie avant tout de la série Stargate Atlantis. De plus, avec l'annulation du troisième téléfilm Stargate : Révolution et de l'ensemble de la franchise Stargate en , il termine définitivement la série télévisée Stargate SG-1.

Stargate, la porte des étoiles

Reconstitution d'une porte des étoiles durant une exposition.
Reconstitution d'une porte des étoiles durant une exposition.

Stargate, la porte des étoiles (Stargate), ou La Porte des étoiles au Québec, est un film franco-américain de science-fiction réalisé par Roland Emmerich et sorti en 1994.

Durant le film, des archéologues découvrent des vestiges égyptiens révélant une machine ouvrant un passage vers une autre planète. Daniel Jackson (James Spader) parvient à trouver les coordonnées nécessaires. Le colonel O'Neil (Kurt Russell) est à la tête de l'équipe composée de scientifiques et de soldats américains, ils franchissent ensemble cette porte des étoiles pour découvrir un monde désertique dont la population est sous la coupe d'un tyran.

Il a reçu un accueil mitigé de la part des critiques, cependant le public fut au rendez-vous, ce qui permit au film de devenir culte et d'être un succès commercial. Stargate, la porte des étoiles fut le point de départ d'une franchise à succès ; Roland Emmerich et Dean Devlin en donnèrent les droits à la MGM lorsqu'ils travaillaient sur Independance Day, en 1996. La série télévisée Stargate SG-1 reprend l'histoire un an après l'action du film, les deux acteurs principaux étant remplacés par Richard Dean Anderson (O'Neill) et Michael Shanks (Jackson).

Stella, femme libre

Stella, femme libre, parfois simplement Stella (grec moderne : Στέλλα), est un film grec réalisé par Michael Cacoyannis et adapté d'une pièce de théâtre de Iákovos Kambanéllis, sorti en 1955 et présenté au Festival de Cannes 1955. Premier film de Melina Mercouri, il posa les bases de sa gloire cinématographique. Elle fut même ensuite souvent comparée à son personnage. Stella, femme libre annonce les évolutions du « Nouveau Cinéma grec » des années 1970-1980. Il reçut un très bon accueil de la part du public grec, mais fut détesté par la critique.

Stella est chanteuse de rebetiko dans un cabaret de Pláka, à Athènes, dont tous les hommes tombent amoureux. Elle choisit ses amants et refuse le mariage. Elle préfère finalement mourir plutôt que de perdre sa liberté.

Ce mélodrame est un hommage à la tragédie grecque antique et à la culture populaire traditionnelle. Le film pointe les contradictions qui déchirent la Grèce au début des années 1950 : le désir de changement et de modernisation face à la peur de l'instabilité et de la perte de l'identité nationale. Stella incarne ces contradictions : elle cherche, sans succès, à moderniser son numéro ; elle triomphe sur scène avec des chansons grecques ; elle refuse la domination patriarcale traditionnelle. Cacoyannis a demandé à Manos Hadjidakis une bande son qui exprime ces tiraillements entre culture traditionnelle (bouzouki de Vassílis Tsitsánis) et modernité (jazz). Cependant, comme dans la tragédie antique, Stella est condamnée par le destin, mais aussi par une société patriarcale dans laquelle elle ne peut trouver sa place.

Studios Disney de 1922 à 1937

L'histoire des Studios Disney de 1922 à 1937 est caractérisée par une production tournée uniquement vers les courts métrages d'animation. Elle donne les racines à la fois du studio Disney mais aussi de toute l'entreprise Walt Disney Company. La période commence en 1922 avec la création du premier studio de Walt Disney à Kansas City, Laugh-O-Gram, et se poursuit en 1923 avec la création du Disney Brothers Studios à Hollywood, où Disney lance plusieurs séries. La première est Alice Comedies, suivie en 1927 par Oswald le lapin chanceux. En raison de problèmes liés aux droits de productions d'Oswald, Disney est contraint de débuter une nouvelle série, Mickey Mouse. Fort du succès de celle-ci, Disney lance une seconde série dès 1929, les Silly Symphonies.

Les premières séries sont surtout un apprentissage pour les jeunes membres du studio, pour la plupart de futurs grands noms de l'animation. Avec Mickey Mouse, Disney révolutionne le secteur d'activité, innovant en synchronisant le son avec l'image. Les innovations se poursuivent avec la série Silly Symphonies, qui est la première à utiliser de manière régulière la couleur grâce au procédé Technicolor.

Cette période s'achève de manière informelle avec la sortie du premier long métrage d'animation du studio, Blanche-Neige et les Sept Nains (1937), suivi par d'autres longs métrages, période qui sera appelée le « Premier Âge d'Or » du studio. Toutefois, la production de courts métrages d'animation traditionnelle, qui s'arrête officiellement en 1956, se poursuivra encore jusque dans les années 1970, avec entre autres des courts métrages éducatifs.

Studios Disney de 1937 à 1941

L'histoire des Studios Disney de 1937 à 1941, période surnommée le « Premier Âge d'Or », est essentiellement marquée par la sortie de leurs premiers longs métrages d'animation, à commencer par Blanche-Neige et les Sept Nains. Leur production s'étale principalement de 1934 à 1941, date à partir de laquelle le studio connaît des problèmes qui mettent un frein à son activité. Le dernier de ces longs métrages, Bambi, est édité l'année suivante.

À partir de 1934, Walt Disney envisage la création d'un long métrage en animation, projet qui aboutit en 1937 avec Blanche-Neige et les Sept Nains. Le studio devient alors très important, produisant trois séries de courts métrages et travaillant sur plusieurs projets de longs métrages. Ces projets sont ambitieux tant graphiquement que techniquement, en général artistiquement. Ils aboutissent pour la plupart entre 1940 et 1942 mais leurs racines remontent toutes à la période 1937-1941. Ces films sont parmi les plus connus et reconnus du studio : Pinocchio, Fantasia, Dumbo et Bambi. Ces productions ambitieuses ont nécessité de nombreuses innovations tant techniques qu'artistiques. Le studio a utilisé, développé ou amélioré en interne des techniques comme la couleur avec le procédé Technicolor, la caméra multiplane, les storyboards, l'usage de maquettes pour concevoir les personnages, le Fantasound ou de nombreux effets spéciaux. Pour beaucoup, l'animation est alors devenue un art...

Studios Disney de 1941 à 1950

L'histoire des Studios Disney de 1941 à 1950 est marquée par une grève des employés, par la Seconde Guerre mondiale et par leurs conséquences, notamment la production de films compilant plusieurs séquences plus ou moins longues d'animation et ce jusqu'en 1950. Les longs métrages du studio produits durant le « Premier Âge d'Or » ont été très coûteux et, en raison du deuxième conflit mondial, les bénéfices n'ont pas été ceux envisagés. Le climat international et l'absence d'un syndicat aidant, l'augmentation du nombre d'employés pour les différentes productions a causé des tensions amenant à la première grève des studios Disney.

Pour ces raisons, le studio modifie sa production. Les films deviennent alors des compilations de courts ou moyens métrages, appelés séquences. Ces compilations sont moins coûteuses et permettent quelques revenus pour relancer les projets suspendus ou en lancer de nouveaux. Une des conséquences est l'intégration de scènes en prise de vue réelle, rapprochant le studio de la production de films sans animation.

En parallèle, le studio poursuit sa production de courts métrages, avec les séries centrées sur d'anciens personnages secondaires : Donald Duck, Dingo, Pluto et Tic et Tac, commencée en 1943. La plupart de ces productions sont marquées par la guerre avec une forte implication militaire (soutien aux troupes), voire de la propagande.

Sydney Newman

Sydney Cecil Newman, OC ( - ) est un producteur canadien de films et de télévision, qui joue un rôle majeur pour les émissions télévisées britanniques de la fin des années 1950 à la fin des années 1960. Après son retour au Canada en 1970, Newman est nommé directeur par intérim des programmes radiodiffusés pour le conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), puis chef de l'Office national du film du Canada (ONF). Il occupe également des postes importants au Canada Film Development Corporation, Société Radio-Canada et travaille comme conseiller auprès du Secrétaire d'État du Canada.

Pendant son séjour en Grande-Bretagne dans les années 1950 et 60, il travaille d'abord avec l'Associated British Corporation (ABC) avant de passer à la BBC en 1962, détenant ainsi le rôle de Head Of Drama grâce aux deux organisations. Au cours de cette période, il est chargé de lancer deux séries fantastiques très populaires, Chapeau melon et bottes de cuir et Doctor Who, ainsi que de superviser la production de séries dramatiques sociales réalistes comme Armchair Theatre et The Wednesday Play.

Le site du Museum of Broadcast Communications décrit Newman comme « l'agent le plus important du développement de la fiction télévisuelle britannique ». Peu de temps après sa mort, sa notice nécrologique dans le journal The Guardian explique que « Pendant dix années brèves mais glorieuses, Sydney Newman… a été l'impresario le plus important de Grande-Bretagne… Sa mort ne marque pas seulement la fin d'une époque, mais aussi une invitation à se pencher sur toute une philosophie de l'art populaire ».

Au Québec, en tant que commissaire de l'ONF, il suscita une controverse à propos de sa décision qui empêcha la distribution de plusieurs films politiquement sensibles faits par des réalisateurs canadiens français.

The Big Lebowski

Photo de Jeff Bridges
Jeff Bridges incarne le personnage de Jeffrey Lebowski, dit « le Duc ».

The Big Lebowski, également connu sous le titre Erreur sur la personne au Québec, est un film américain, sorti en 1998, réalisé par Joel Coen et écrit en collaboration avec son frère Ethan. Dans cette comédie pastichant le film noir, Jeff Bridges incarne le personnage de Jeffrey Lebowski, un fainéant sans emploi et grand amateur de bowling qui préfère se faire appeler « le Duc » (The Dude en version originale). À la suite d'une confusion d'identité, le Duc fait la connaissance d'un millionnaire également appelé Jeffrey Lebowski et, lorsque la jeune épouse du millionnaire est enlevée, celui-ci fait appel au Duc pour apporter la rançon demandée par ses ravisseurs. Mais les choses commencent à aller de travers quand Walter Sobchak, le meilleur ami du Duc (interprété par John Goodman), projette de garder la rançon pour eux. Julianne Moore, Steve Buscemi, David Huddleston, Philip Seymour Hoffman, Tara Reid et John Turturro complètent la distribution du film, dont l'histoire est narrée par un cow-boy interprété par Sam Elliott.

L'intrigue du film s'inspire de celle du roman Le Grand Sommeil, de Raymond Chandler. The Big Lebowski fut un échec commercial lors de sa sortie au cinéma et reçut tout d'abord des critiques mitigées mais, avec le temps, celles-ci sont devenues plus positives et le film a acquis le statut de film culte, connaissant une brillante carrière en vidéo, grâce à ses personnages atypiques, ses séquences de rêves surréalistes, ses dialogues décapants et sa bande originale très éclectique.

Theresienstadt (film)

Photographie de tournage du film de 1942. Scène d'hôpital. Le clap indique le titre provisoire, « Film Ghetto Thereresienstadt ».
Photographie de tournage du film de 1942. Scène d'hôpital. Le clap indique le titre provisoire, « Film Ghetto Thereresienstadt ».

Theresienstadt — Ein Dokumentarfilm aus dem jüdischen Siedlungsgebiet (Theresienstadt — Un documentaire sur la zone de peuplement juif), également connu sous le titre apocryphe Der Führer schenkt den Juden eine Stadt (Le Führer offre une ville aux Juifs), est un film de propagande nazie en noir et blanc sonore réalisé en 1944 par Kurt Gerron sur ordre des autorités nazies et achevé en 1945 par Karel Pečený. Considéré comme « le comble du cynisme et l'exemple le plus pernicieux du cinéma nazi », il s'agit du second film nazi, et du plus notable, à prendre pour sujet le camp de concentration de Theresienstadt, le seul camp sur lequel les nazis aient choisi de montrer un film, après l'avoir « embelli » en vue de la visite d'une délégation internationale de la Croix-Rouge. Ce second film est le seul film sonore existant sur les camps, cette situation unique conduisant H. G. Adler à attribuer à Theresienstadt le surnom de « Hollywood des camps de concentration ». Le film est réputé perdu dans sa version intégrale, seuls quelques fragments subsistent.

Tigre et Dragon

Chow Yun-fat, interprète de Li Mu Bai.
Chow Yun-fat, interprète de Li Mu Bai.

Tigre et Dragon (臥虎藏龍, Wò Hǔ Cáng Lóng) est un film d'arts martiaux (wuxiapian) réalisé par Ang Lee et sorti en 2000. C'est l'adaptation du quatrième livre d'un roman de Wang Dulu, paru dans les années 1940 en Chine et à Hong Kong. Le film, avec Chow Yun-fat, Michelle Yeoh et Zhang Ziyi dans les rôles principaux, narre l'histoire de deux amis de longue date, déchirés entre leur devoir et la passion secrète qu'ils éprouvent l'un pour l'autre, qui cherchent à ramener dans le droit chemin une jeune fille noble qui a dérobé une épée légendaire pour tenter d'échapper à la vie ennuyeuse qui l'attend.

Le film est une co-production internationale entre la Chine, Taïwan, Hong Kong et les États-Unis. Son tournage, qui s'est entièrement déroulé en Chine, a été long et difficile. Il a connu, grâce à ses scènes de combats spectaculaires chorégraphiées par Yuen Woo-ping et à son intrigue mélodramatique qui dépasse le simple cadre du film d'arts martiaux, un grand succès commercial et critique. Il a remporté de nombreuses récompenses, dont quatre Oscars, quatre BAFTA Awards et deux Golden Globes, et a relancé l'intérêt pour le genre cinématographique du wuxiapian.

Tim Burton

Tim Burton.
Tim Burton.

Tim Burton, né Timothy William Burton le à Burbank, Californie, est un réalisateur américain. Maître du fantastique et excellent conteur, fortement influencé par l’écrivain Edgar Allan Poe, on lui doit notamment Pee-Wee Big Adventure, Beetlejuice, Batman, Edward aux mains d’argent et Charlie et la chocolaterie. Il a également rédigé les scénarios de L’Étrange Noël de Monsieur Jack et Les Noces funèbres, deux films d’animation réalisés avec des marionnettes évoluant dans des décors réels. Son cinéma se caractérise par des histoires mettant en scène des personnages marginaux, et une grande influence du cinéma fantastique, du cinéma expressionniste allemand ainsi que des films de la Hammer Film Productions. Il fait partie des cinéastes qui parviennent à concilier succès critique et succès commercial.

On reconnaît ses films grâce à plusieurs marques qu’il dissémine dans le décor, comme les crédits présentés au début du film en travelling, ou avec son casting souvent composé de Johnny Depp, Danny DeVito ou encore de Helena Bonham Carter.

Titanic (film, 1943)

Le Titanic est au centre de ce film de propagande.
Le Titanic est au centre de ce film de propagande.

Titanic est un film allemand d'Herbert Selpin et Werner Klingler sorti en 1943. Ce film de propagande voulu par Joseph Goebbels met en scène le naufrage du Titanic, paquebot transatlantique britannique ayant heurté un iceberg en avril 1912. Derrière la tragédie, le film vise à condamner la cupidité des propriétaires britanniques du navire à travers le personnage de Joseph Bruce Ismay qui n'hésite pas à lancer son navire à toute vitesse dans l'océan Atlantique au mépris de la sécurité. À l'inverse, le lieutenant Petersen, officier allemand, s'oppose à ces méthodes et sauve le propriétaire du navire dans le but de lui faire payer ses crimes devant la justice.

D'abord réalisé par Herbert Selpin, le film est terminé par Werner Klingler après le suicide du premier, arrêté pour avoir critiqué la Wehrmacht. Il ne sort cependant pas en Allemagne, Goebbels craignant qu'un film catastrophe puisse démoraliser la population, subissant alors les bombardements de la R.A.F. Il sort cependant à Paris. Le film est diffusé en RFA en 1950, mais est rapidement retiré suite aux protestations britanniques. Il reste cependant utilisé en RDA.

Le film, très contesté sur le plan historique, s'est cependant vu reconnaître de bons côtés. Ainsi, les plans de scènes de panique ont été repris dans le film Atlantique, latitude 41° de 1958.

Twelve Years a Slave

Logo du film.
Logo du film.

Twelve Years a Slave (typographié 12 Years a Slave), ou Esclave pendant douze ans au Québec, est un drame historique britannico-américain produit et réalisé par Steve McQueen, sorti en 2013.

Il s'agit de l'adaptation de l'autobiographie Douze ans d'esclavage de Solomon Northup (1853) ; il est interprété par Chiwetel Ejiofor, accompagné par Michael Fassbender et Lupita Nyong'o dans des rôles secondaires. Le film se déroule dans l'Amérique des années 1840 et retrace l'histoire de Northup, un homme libre afro-américain (« free negro » en anglais), qui est enlevé et vendu comme esclave dans une plantation de la Louisiane.

Présenté au festival du film de Telluride, le film a reçu un accueil extrêmement positif de la part des critiques. Après le People's Choice Award du Festival de Toronto, il reçoit l'Oscar du meilleur film aux Oscars du cinéma 2014, où il a été nommé dans huit autres catégories ; Lupita Nyong'o, dont il s'agit du premier film en tant qu'actrice, remporte l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle et John Ridley celui du meilleur scénario adapté. Lors de la 67e cérémonie des BAFTA Awards, le film remporte le British Academy Film Award du meilleur film et Chiwetel Ejiofor celui du meilleur acteur.

Une chambre en ville

Une chambre en ville est un film musical dramatique français de Jacques Demy, sorti en 1982.

Sur fond de grèves et de conflits sociaux, à Nantes, François, un ouvrier en lutte, et Edith, une fille d'aristocrate, mal mariée à un bourgeois, s'aiment éperdument sous l'œil désabusé et impuissant de la veuve d'un colonel, mère d'Edith, chez qui François a pris la chambre en ville du titre.

Salué par la critique, mais boudé par le public à sa sortie, Une chambre en ville, entièrement chanté comme le sont Les Parapluies de Cherbourg, est beaucoup plus sombre que la plupart des films de Demy. Il exprime sa part d'ombre et permet de reconsidérer l'œuvre du réalisateur sous une autre perspective.

V pour Vendetta (film)


V pour Vendetta (V for Vendetta) est un film dystopique américano-germano-britannique, réalisé par James McTeigue, sorti en 2006, et adapté par les frères Wachowski du comic V pour Vendetta d'Alan Moore et David Lloyd.

L'action se situe à Londres dans une société dystopique, où un combattant de la liberté se faisant appeler « V » cherche à mettre en place un changement politique et social en menant une violente vendetta personnelle contre le gouvernement fasciste en place. La distribution se compose notamment de l'acteur australien Hugo Weaving dans le rôle de V, de l'actrice américaine d'origine israélienne Natalie Portman dans le rôle d'Evey Hammond et des acteurs britanniques John Hurt, Stephen Rea et Stephen Fry.

La sortie du film était initialement prévue par Warner Bros. le (un jour avant le 400e anniversaire de la Guy Fawkes Night, célébrant la Conspiration des poudres du ), mais a été retardée jusqu'au . Alan Moore, face à son mécontentement concernant les adaptations cinématographiques de ses œuvres From Hell et La Ligue des gentlemen extraordinaires, a refusé de voir le film et a pris ses distances vis-à-vis de la production...

Victoire dans les airs (film)

Victoire dans les airs est le 8e long-métrage d'animation des studios Disney sorti en 1943, basé sur le livre Victoire dans les airs écrit par le major Alexander P. de Seversky en 1942 destiné à sensibiliser les Américains à la Seconde Guerre mondiale. Il n'est pas considéré comme un « classique » en raison du nombre important de prises de vues réelles qu'il contient.

Les deux œuvres mettent en avant la technique militaire du bombardement stratégique comme un moyen d'abréger le conflit mondial. Le film, après un historique de l'aviation en animation, laisse au major Alexander P. de Seversky le soin d'expliquer ses théories sur l'importance pour les Alliés d'avoir une armée aérienne forte afin de vaincre les puissances constituant l'Axe durant la Seconde Guerre mondiale.

Watto

Vision d'artiste de Watto, en tant que jeune milicien sur Toydaria.
Vision d'artiste de Watto, en tant que jeune milicien sur Toydaria.

Watto est un personnage de la saga cinématographique Star Wars. Originaire de la planète Toydaria, il émigre sur la planète Tatooine où il devient ferrailleur. Joueur invétéré, c'est en pariant lors d'une course de modules qu'il gagne l'esclave Shmi Skywalker et son fils Anakin. Il initie très tôt ce dernier au pilotage de module. Quand le Jedi Qui-Gon Jinn arrive sur Tatooine, il rencontre Anakin chez Watto. Il découvre rapidement que le jeune esclave pourrait être l'élu d'une ancienne prophétie. Pariant sur le jeune garçon lors d'une course avec Watto, le Jedi obtient l'affranchissement d'Anakin puis quitte la planète avec lui pour en faire un Jedi. Dix ans plus tard, le ferrailleur revoit son ancien esclave venu rechercher sa mère.

Grincheux et amer, Watto n'aime que l'argent et les jeux de hasard. Il apparaît dans les épisodes I et II de la saga et est interprété par l'acteur Andy Secombe. Il est créé en 1994 par George Lucas pour le scénario du film La Menace fantôme. Il est intégralement généré par ordinateur par les équipes de modélisation d'Industrial Light & Magic.

En plus des mises en roman des films La Menace fantôme et L'Attaque des clones, Watto apparait dans plusieurs romans courts, livres pour enfants, guides, courts récits en bande dessinée, jeux de course, jeux d'action et figurines.

Le personnage de Watto a fait l'objet de critiques. Certains analystes y ont notamment vu l'image stéréotypée du juif.

Wild Guns

Wild Guns (ワイルドガンズ?, en version originale japonaise, soit Les Pistolets sauvages en français) est un jeu vidéo de tir à la troisième personne développé par Natsume, sorti à partir de 1994 sur Super Nintendo. Il se compose de deux modes de jeu pouvant être pratiqués en solo ou à deux joueurs : en coopération pour le mode « Scénario » et en duel pour le mode « Versus ».

Dans un western alternatif où les cow-boys côtoient les robots, le gang du Kid a enlevé et assassiné la famille d'Annie (dont le nom est une probable référence à Annie Oakley). Elle trouve le célèbre chasseur de prime Clint (vraisemblablement nommé ainsi en hommage à Clint Eastwood, acteur célèbre entre autres pour ses rôles dans des westerns). Ces deux personnages archétypaux vont accomplir la vengeance de la jeune femme.

Wild Guns est l'une des rares incursions du jeu vidéo dans le western de science-fiction (il existe, par exemple, Tin Star sur la même console, la série Wild Arms ou le plus récent Darkwatch). Le jeu utilise les clichés du western (mine d'or, dynamite, cow-boys…), ce qui contraste avec cette utilisation originale de la science-fiction.

Sans label

Pier Paolo Pasolini

Pier Paolo Pasolini est un écrivain, scénariste et réalisateur italien né le 5 mars 1922 à Bologne, mort dans la nuit du 1er au 2 novembre 1975 sur la plage d'Ostie, près de Rome.

Poète, essayiste, romancier, il écrit son premier scénario en 1954 puis collabore avec Federico Fellini, avant de passer à la réalisation avec Accattone, qui sort en 1961. Sa filmographie est émaillée de plusieurs œuvres qui font scandale : La Ricotta lui vaudra un procès pour insulte à la religion d'État ; L'Évangile selon saint Matthieu déclenche les foudres des critiques de gauche. Quant à Salò ou les 120 journées de Sodome, film d'une violence rare, il est interdit en Italie et censuré dans plusieurs pays. Pasolini est un esprit libre. Homosexuel déclaré dans un pays conservateur, auteur engagé dans un combat permanent et virulent contre la bourgeoisie italienne, l'homme est volontiers polémique. Il meurt assassiné en 1975 dans des circonstances qui restent encore à ce jour mystérieuses.

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Silvia Monfort

Silvia Monfort, de son vrai nom Simonne Marguerite Favre-Bertin, comédienne française et directrice de théâtre, née à Paris le 6 juin 1923, morte dans cette ville le 30 mars 1991. Fille du sculpteur Charles Favre-Bertin et épouse de Pierre Gruneberg, cette comédienne a été une militante du théâtre populaire.

Elle a été nommée chevalier de la Légion d'honneur en 1973, officier des Arts et Lettres en 1979 puis commandeur des Arts et Lettres en 1983. Elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise.

Le cinéma, par l'intermédiaire de Robert Bresson, l'avait sollicitée dès 1943 pour jouer dans Les Anges du péché. Durant presque un demi-siècle, que ce soit avec les Tréteaux, dans les festivals, dans les théâtres privés et plus tard dans ses Carrés, Monfort explore le répertoire théâtral de l'antique au contemporain. Elle interprète de nombreuses œuvres de Racine et de Corneille et compte parmi les plus importantes interprètes de Phèdre. Elle donne des représentations d'Électre de Sophocle dans les lieux les plus incongrus comme dans le trou des Halles à Paris en 1970.

Au moment de sa disparition, L'Humanité lui rendit hommage en ces termes : « C’était une grande dame du théâtre et de la cité. On se souviendra de sa belle voix de tragédienne et de son opiniâtre volonté à faire un théâtre différent, son théâtre, dans la modernité des antiques et des classiques. Souhaitons que celui qui va naître et porter son nom au cœur de Paris prolongera sa mémoire, la ferveur de son art et l’exigeante pureté de son travail. »