Wikipédia:Sélection/Conservation de la nature

Réseau Natura 2000

Panneaux Natura 2000 en Autriche.
Panneaux Natura 2000 en Autriche.

Le réseau Natura 2000 rassemble des sites naturels ou semi-naturels de l'Union européenne ayant une grande valeur patrimoniale, par la faune et la flore exceptionnelles qu'ils contiennent.

La constitution du réseau Natura 2000 a pour objectif de maintenir la diversité biologique des milieux, tout en tenant compte des exigences économiques, sociales, culturelles et régionales dans une logique de développement durable, et sachant que la conservation d'aires protégées et de la biodiversité présente également un intérêt économique à long terme.

La volonté de mettre en place un réseau européen de sites naturels répondait à un constat : conserver la biodiversité n'est possible qu'en prenant en compte les besoins des populations animales et végétales, qui ne connaissent pas les frontières administratives entre États. Ces derniers sont chargés de mettre en place le réseau Natura 2000 subsidiairement aux échelles locales. La cartographie du réseau est consultable en ligne via un visualisateur.

Le réseau de sites terrestres a été complété en 2008, puis en 2010, par un ensemble de sites maritimes, grâce à la démarche de l'Europe « Natura 2000 en mer ». Mi-2010, sur les 2 500 sites en cours de désignation « Natura 2000 », seulement 50 étaient marins. Début 2011, le réseau était finalement étendu de près de 27 000 km2, enrichi de zones marines (plus de 17 500 km2), ce qui lui fait atteindre près de 18 % du territoire terrestre de l'Union européenne et plus de 130 000 km2 de ses mers et océans (principalement grâce à la République tchèque, au Danemark, à la France, l'Espagne et la Pologne). Les sites Natura 2000 font l'objet d'un régime particulier d'autorisation administrative en France, précisé par décret.

Parc national de Yosemite

Vallée du Yosemite
Vallée du Yosemite

Le parc national de Yosemite se situe dans les montagnes de la Sierra Nevada, dans l'est de la Californie, aux États-Unis. Avec une superficie totale de 3 079 km2, il est le troisième plus grand parc de Californie. Classé parc national en 1890, le Yosemite est le deuxième plus ancien de l’histoire américaine, après celui de Yellowstone. Plus de 3,5 millions de touristes le fréquentent chaque année, ce qui en fait, avec le Grand Canyon et les Great Smoky Mountains, l’un des sites naturels les plus visités du pays. Ses chutes d’eau et ses dômes granitiques spectaculaires attirent chaque année des milliers de randonneurs et de grimpeurs venant du monde entier. Le Yosemite est un parc de haute montagne dont la diversité naturelle et paysagère a été reconnue patrimoine de l’humanité par l’UNESCO en 1984. Mais l’intense fréquentation touristique, au printemps et en été, pose des problèmes environnementaux dans la vallée de Yosemite.

Parc national de Yellowstone

Castle Geyser, Yellowstone
Castle Geyser, Yellowstone

Le parc national de Yellowstone est situé aux États-Unis, dans le nord-ouest du Wyoming. Une petite partie du parc se trouve sur les États voisins de l’Idaho et du Montana. Créé en 1872, le Yellowstone est le plus ancien parc national au monde. Il s’étend sur 8 983 km2 (898 300 hectares, c’est-à-dire une superficie plus importante que celle de la région Alsace). Il constitue le deuxième plus grand parc des États-Unis, en dehors de l’Alaska.

Le Yellowstone est célèbre pour ses phénomènes géothermiques ; il contient deux tiers des geysers de la planète, et de nombreuses sources chaudes. Il abrite de nombreux grands mammifères : ours noirs, grizzlis, coyotes, loups, élans (orignaux), cerfs, écureuils ainsi que des troupeaux sauvages de bisons et de wapitis. Le parc constitue le cœur d’un vaste habitat naturel préservé, l’un des derniers écosystèmes intacts des zones tempérées. Il est inscrit sur la liste des réserves de biosphère depuis 1976. Il reçoit chaque année la visite d’environ trois millions de personnes, ce qui en fait l’un des parcs américains les plus fréquentés.

Réserve nationale de faune du cap Tourmente

Oies blanches dans un champ de la réserver nationale de faune du Cap Tourmente.
Oies blanches dans un champ de la réserver nationale de faune du Cap Tourmente.

La réserve nationale de faune du cap Tourmente est l'une des huit réserves nationales de faune du Canada présentes au Québec. Elle est établie dans une région liée aux premiers temps de l'histoire de la Nouvelle-France, sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de la ville de Québec. Cette réserve est destinée à protéger les marais à scirpe d'Amérique, une plante qui constitue l'alimentation de la grande oie des neiges (ou oie blanche) lors de ses migrations annuelles. Au début du XXe siècle, cette espèce ne comptait pas plus de 3 000 individus. Or, les programmes de protection des territoires qu'elle fréquente lors de ses migrations ont permis d'accroître la population à 417 000 individus en 1993, puis à plus de 950 000 individus en 2004. En 1981, le cap Tourmente devient la première réserve protégée en Amérique du Nord en vertu de la convention de Ramsar sur la protection des aires humides.

Forêt nationale de Shoshone

Forêt de Shoshone

La forêt nationale de Shoshone est une forêt nationale des États-Unis d'Amérique s'étendant sur près de 10 000 km2 dans l'État du Wyoming. Elle fut la première forêt des États-Unis protégée par l'État fédéral. À l'origine partie intégrante de la réserve de Yellowstone Timberland, la forêt fut délimitée suite à une résolution votée par le congrès américain et ratifiée en 1891 par le président Benjamin Harrison. Un total de quatre zones vierges et non exploitables se situent dans la forêt, protégeant ainsi plus de la moitié du territoire du développement humain. La forêt nationale de Shoshone possède une riche biodiversité rarement égalée dans les autres zones protégées ; elle abrite de nombreuses plaines de Artemisia tridentata (sorte d’arbrisseau de genre armoise typique en Amérique du Nord), des forêts d’épicéas et de sapins et des zones montagneuses s’achevant en pics escarpés.

Parc national des Everglades

Marais des Everglades
Marais des Everglades

Le parc national des Everglades, situé en Floride, aux États-Unis, s'étend sur les comtés de Miami-Dade, Monroe et de Collier. Ce parc national contient le plus vaste milieu naturel subtropical du pays, et englobe 25 % de la région marécageuse originelle des Everglades. Visité par environ un million de personnes par an, le parc a été déclaré réserve de biosphère en 1976 (avec le parc national de Dry Tortugas), inscrit au patrimoine mondial par l'UNESCO, et classé zone humide d'importance internationale.

Contrairement à la plupart des autres parcs nationaux des États-Unis, le parc national des Everglades a été créé pour protéger un écosystème fragile plutôt que pour des raisons géographiques. 36 espèces considérées comme menacées vivent dans le parc, dont la panthère de Floride, le crocodile américain et le lamantin des Caraïbes. Le parc est également la principale zone de reproduction des limicoles tropicaux d'Amérique du Nord, et contient le plus grand écosystème de mangrove de l'hémisphère ouest. Plus de 350 espèces d'oiseaux, environ 300 espèces de poissons d'eau douce ou salée, 40 espèces de mammifères et 50 espèces de reptiles vivent dans le parc. Toute l'eau douce de Floride est « recyclée » dans le parc, dont celle de l'aquifère Biscayne.

Les Everglades sont un lent système mouvant de rivières coulant vers le sud-ouest à environ 400 mètres par jour. Elles sont alimentées par la rivière Kissimmee et par le lac Okeechobee. Bien que des Hommes aient vécu dans les Everglades durant des milliers d'années, la région ne fut pas cultivée ou urbanisée avant 1848, date à laquelle on commença à contrôler et utiliser le cours de l'Okeechobee pour alimenter l'aire métropolitaine du sud de la Floride. Les écosystèmes du parc national des Everglades ont souffert de l'activité humaine, et la restauration de ceux-ci est l'un des objectifs politiques du sud de la Floride.

Parc national de Glacier

Le parc national de Glacier est un parc national américain situé dans l’État du Montana. Fondé en 1910 et d’une superficie de 4 101 km2, il est bordé au nord par les provinces canadiennes de l’Alberta et de la Colombie-Britannique.

Le parc, qui est constitué de zones montagneuses abritant des dizaines de glaciers, des centaines de lacs et des milliers d’espèces animales et végétales, est l’un des écosystèmes les mieux préservés du pays. Il fait partie d’un écosystème protégé plus étendu (44 000 km2) nommé « Écosystème de la couronne du continent ». Avec le parc national canadien des lacs Waterton, il forme depuis 1932 le parc international de la paix Waterton-Glacier. Cette région composée de deux parcs a été désignée par l’UNESCO réserve de biosphère en 1976 et patrimoine mondial en 1995.

Le parc est parcouru par la célèbre route Going-to-the-Sun Road qui franchit le Continental Divide tout en permettant aux visiteurs d’entrer au cœur de forêts denses et de prairies alpines. Cette route ainsi que cinq hôtels datant du début du XXe siècle sont classés National Historic Landmarks alors que 350 autres constructions font partie du registre national des lieux historiques.

Parc national de Mammoth Cave

Parc national de Mammoth Cave
Parc national de Mammoth Cave

Le parc national de Mammoth Cave est un parc national américain créé le 1er juillet 1941 et situé au centre de l'État du Kentucky. Il s'étend sur 214 km2 dans le bassin de la Green River, à cheval sur les comtés d'Edmonson, de Hart et de Barren. Il comprend une partie du Mammoth Cave System (système de la grotte du mammouth), qui est de loin le plus grand réseau souterrain au monde, avec près de 600 kilomètres explorés de galeries. L'origine du nom de la grotte, qui date du XVIIIe siècle, provient donc de sa taille importante et ne possède aucun rapport avec l'animal préhistorique.

La géologie karstique du plateau Pennyroyal et la rivière Green réunissent sur 214 km2 les conditions idéales pour le développement d'un écosystème riche, avec près de 200 espèces animales et 1 300 espèces végétales, parmi lesquelles on trouve plusieurs espèces en voie de disparition ainsi que des espèces ayant évolué pour s'adapter à l'environnement sombre des grottes. Après avoir été exploité pour ses réserves de salpêtre et utilisé à des fins médicales, le système de Mammoth Cave est de nos jours voué aux activités spéléologiques et touristiques.

Site d'une grande valeur géologique et écologique, il est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis le et classé réserve internationale de biosphère depuis le .

Parc national de Bryce Canyon

Le marteau de Thor, une formation dans le parc National du Bryce Canyon. Sud-Ouest de l’Utah, États-Unis d’Amérique.
Le marteau de Thor, une formation dans le parc National du Bryce Canyon. Sud-Ouest de l’Utah, États-Unis d’Amérique.

Le parc national de Bryce Canyon (anglais : Bryce Canyon National Park) est un parc national américain situé au sud de l’État de l’Utah.

D’une superficie de 145 km2, le parc est célèbre pour ses formations géologiques composées de roches colorées aux formes coniques et âgées de dizaines de millions d’années. Le parc est constitué de zones élevées et semi-arides, et présente un ensemble d’immenses amphithéâtres naturels parsemés de nombreux hoodoos produits par l’érosion du plateau de Paunsaugunt.

L’occupation humaine de la région remonte à une dizaine de milliers d’années mais aucune preuve archéologique n’indique pourtant que l’Homme y vit en permanence. Les régions environnantes du parc sont habitées par des peuplades précolombiennes entre le IIe siècle et le XIIe siècle, puis par des Amérindiens Païutes qui y limitent leurs activités à la chasse et la cueillette.

Les premiers explorateurs européens parviennent au sud de l’Utah à la fin du XVIIIe siècle et les premiers colons, des mormons, s’y installent à la fin du XIXe siècle. Cette petite communauté nomme le lieu Bryce canyon suite au travail que le charpentier Ebenezer Bryce effectue dans la région. En 1928, le canyon et sa région environnante deviennent un parc national. Les membres du personnel du National Park Service ont depuis pour mission de protéger les richesses de Bryce Canyon tout en accueillant et en sensibilisant le million de touristes qui visitent le parc chaque année.

Parc national de Zion

Parc national de Zion.
Parc national de Zion.

Le parc national de Zion (en anglais : Zion National Park) est un parc national américain situé au sud-ouest de l'État de l'Utah.

Couvrant une superficie de 593 km2, le parc est célèbre pour ses profonds canyons creusés par la rivière Virgin et ses affluents dans des roches colorées âgées de dizaines de millions d'années. Il est constitué de zones basses désertiques, de zones ripariennes au fond des canyons et de zones boisées au sommet des montagnes. La faune du parc est riche de 78 espèces de mammifères, 291 espèces d'oiseaux, 44 espèces de reptiles et d'amphibiens et de huit espèces de poissons. Plus de 900 espèces de plantes sont présentes dans le parc allant des cactus dans les zones désertiques aux forêts de conifères dans les zones montagneuses.

L'occupation humaine de la région remonte à plusieurs milliers d'années lorsque des paléoaméricains nomades arpentent la région en quête de nourriture. La région est par la suite habitée par des peuplades précolombiennes. Ces agriculteurs sédentaires, les Anasazis et les Fremonts, habitent la région entre le Ve siècle et le XIIe siècle. Ces cultures disparaissent ensuite après de longues périodes de sécheresse et sont à nouveau remplacées par des nomades, les Amérindiens Païutes qui y limitent leurs activités à la chasse et la cueillette. Les premiers explorateurs européens parviennent au sud-ouest de l'Utah à la fin du XVIIIe siècle et les premiers colons, des mormons, s'y installent au milieu du XIXe siècle.

Créé le en tant que Monument national de Mukuntuweap (Mukuntuweap National Monument), il devient parc national le . Il est renommé « Zion », un ancien mot hébreu signifiant « refuge » ou « sanctuaire ». Depuis, le National Park Service s'occupe de la protection des richesses naturelles et culturelles du parc qui accueille chaque année plus de deux millions de visiteurs.

Parc national de Redwood

Le parc national de Redwood (Redwood National Park) est un parc national situé aux États-Unis, sur la côte nord de la Californie, entre les localités d’Eureka et de Crescent City. Son nom provient du séquoia à feuilles d’if (Sequoia sempervirens) – un arbre pouvant dépasser les 100 mètres de haut et vivre plus de 2 000 ans – appelé en anglais California Redwood.

En 1850, la forêt primaire recouvrait plus de 8 100 km2 sur la côte californienne. La région septentrionale de cette forêt, à l’origine peuplée d’Amérindiens, attira de ce fait un grand nombre de bûcherons. De nombreux chercheurs d’or de Californie, déçus que l’or ne soit pas au rendez-vous, se reconvertirent aussi dans la coupe des arbres séculaires pour répondre à la demande importante en provenance de grandes villes comme San Francisco. Dans les années 1920, un organisme de protection dénommé Save-the-Redwoods League favorisa la création de parcs d’État en vue de protéger une partie de ce qui restait de cette forêt primaire. Ces parcs furent nommés Prairie Creek Redwoods, Del Norte Coast Redwoods et Jedediah Smith Redwoods. Le parc national fut quant à lui créé en 1968 alors que 90 % de la forêt primaire de séquoias avait déjà été exploitée.

Le parc national et les trois parcs d’État, gérés en commun depuis 1994 par le National Park Service (NPS) et le California Department of Parks and Recreation (CDPR), couvrent une superficie totale de 534,12 km2 entièrement comprise dans les comtés de Del Norte et de Humboldt. Ensemble, ils abritent 45 % (157,75 km2) des anciennes forêts toujours existantes de séquoias.

Le parc protège également une riche faune et flore indigène, de nombreux cours d’eau et englobe 52 km de côte le long de l’océan Pacifique. L’écosystème abrite un nombre important d’espèces menacées comme le pélican brun, le guillemot marbré, le goujon de mer, le pygargue à tête blanche, le saumon Chinook, la chouette tachetée et le lion de mer de Steller. Ces richesses naturelle et culturelle du parc font qu’il a été reconnu patrimoine mondial par l’UNESCO le et réserve de biosphère le .

Vallée de l'Antenne

L’Antenne à Mesnac.
L’Antenne à Mesnac.

Le site Natura 2000 de la vallée de l’Antenne est une zone spéciale de conservation située en Charente-Maritime et en Charente, dans la vallée de l’Antenne, affluent de rive droite de la Charente. Il couvre l’ensemble de la rivière et la majeure partie de ses affluents, dont le Briou.

Il a été proposé en mars 1999 pour 1 173 ha et validé le 12 février 2004 pour 1 208 ha.

La vallée a été intégrée comme site Natura 2000 car elle abrite sept habitats naturels d’intérêt communautaire et que sont présentes dix-neuf espèces d’intérêt communautaire dont certaines sont jugées prioritaires : le vison d’Europe, des chauves-souris (chiroptères), et un insecte, la rosalie des Alpes.

Parc national de Kaziranga

Prairies inondées dans le parc national de Kaziranga.
Prairies inondées dans le parc national de Kaziranga.

Le parc national de Kaziranga est un parc national situé dans les districts de Golaghat et Nagaon de l'État d'Assam en Inde sur le bord est de l'Himalaya. Ce parc est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Les deux tiers de la population de rhinocéros indiens (Rhinoceros unicornis) y vivent, et on y trouve la plus grande densité de tigres au monde, d'où son classement parmi les Tiger reserves en 2006. Le parc dispose d'importantes populations reproductrices d'éléphants, de buffles d'eau et de barasinghas. Kaziranga est en outre une ZICO.

Kaziranga est une vaste étendue de hautes roselières, de prairies d'herbe à éléphants, de marécages et d'une forêt tropicale semi-sempervirente irriguée par quatre grandes rivières, dont le Brahmapoutre et ses nombreux bras morts. Kaziranga a été le thème de plusieurs livres, de documentaires et de chansons. Le parc a fêté son centenaire en 2005, après son classement en Reserved forest en 1905.

Réserve naturelle des sagnes de La Godivelle

La réserve naturelle des sagnes de La Godivelle est une réserve naturelle française, créée le afin de protéger 24 hectares de tourbières et divers habitats naturels de zone humide sur la commune de La Godivelle, dans le département du Puy-de-Dôme, en Auvergne.

La réserve comporte des groupements aquatiques de bord d’eau à prêle des bourbiers, des boisements tourbeux, ainsi que tous les stades intermédiaires de bas-marais et haut-marais. Formées suite au retrait des glaciers lors de la glaciation de Würm, les deux tourbières protégées par la réserve accueillent une faune et une flore relicte glaciaire, comme la ligulaire de Sibérie ou le saule des Lapons, à très haute valeur patrimoniale. Sur les 1 500 espèces animales et végétales recensées en 2007, plus de 80 espèces sont protégées au niveau régional ou international, ou sont inscrites sur les listes rouges des espèces menacées au niveau régional ou européen.

Parc national du Triglav

Le parc national du Triglav est le seul parc national de Slovénie. Il tire son nom de la plus haute montagne du pays. Le Triglav, situé au centre du parc, culmine à une altitude de 2 864 mètres. Le parc est localisé au nord-ouest du pays non loin des frontières autrichienne et italienne. Il couvre la partie orientale des Alpes juliennes. Le parc couvre 3 % du territoire de la Slovénie avec environ 840 km2. La création de la première zone protégée du parc remonte à 1924. Il permet non seulement de protéger la zone mais favorise la réalisation de nombreuses recherches scientifiques.

Astroblème de Rochechouart-Chassenon

Image de synthèse du cratère quelques années après l’impact.
Image de synthèse du cratère quelques années après l’impact.

L’astroblème de Rochechouart-Chassenon (entre la Haute-Vienne et la Charente, France), aussi surnommé la météorite de Rochechouart, est un ensemble de marques laissées par l’impact d’un astéroïde tombé il y a environ 214 millions d’années.

L’astéroïde, d’un kilomètre et demi de diamètre, percute la Terre à une vitesse d’environ 20 kilomètres par seconde, au lieu-dit de La Judie, dans la commune de Pressignac en Charente. Il laisse un cratère d’au moins 21 kilomètres de diamètre, et ravage tout à plus de 100 kilomètres à la ronde. Des éjectas retombent à plus de 450 kilomètres de là. L’impact modifie également les roches du sous-sol sur plus de 5 kilomètres de profondeur.

L’érosion a complètement effacé toute trace dans le relief et seul le léger détour de la Vienne vers le sud dans la commune de Chassenon pourrait lui être attribué. Par contre, le sous-sol conserve de nombreuses roches fracturées, fondues, remuées, que l’on appelle des brèches. Ces roches particulières ont été utilisées pour la construction des monuments gallo-romains, comme les thermes de Chassenon, ainsi que des habitations et monuments dans toute la région.

En 1969, François Kraut géologue au Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) fait officiellement état de l’existence du cratère d’impact dans la revue de la société Geologica Bavarica en Allemagne. Cette publication mettait fin au mystère qui entourait l’origine de ces roches et durait depuis leur première analyse scientifique au début du XIXe siècle.

L’astroblème de Rochechouart est la première structure d’impact terrestre à avoir été découverte uniquement par l’observation des effets du choc sur les roches alors qu’aucune structure topographique circulaire n’est identifiable.

Parc national de Grand Teton

Vue sur le parc près du Jackson Lake Lodge.
Vue sur le parc près du Jackson Lake Lodge.

Le parc national de Grand Teton, ou Grand Teton National Park en anglais, est un parc national américain situé au nord-ouest de l'État du Wyoming, aux États-Unis d'Amérique.

Couvrant une superficie de 1 254 km2, ce parc est célèbre pour ses paysages montagneux dominés par le Grand Teton, qui culmine à 4 197 mètres d'altitude. Ses roches, âgées de plus de deux milliards d'années, sont parmi les plus anciennes de la planète, mais le relief actuel, de formation récente, ne date que d'une dizaine de millions d'années. Les Canadiens français sont à l'origine du toponyme, établi alors qu'ils exploraient les environs pour le compte de la Compagnie du Nord-Ouest.

L'occupation humaine de la région remonte à plus de 10 000 ans, lorsque des Paléoaméricains l'arpentaient pour chasser et pratiquer la cueillette. Au fil des siècles, ces nomades améliorèrent leurs techniques et technologies jusqu'à l'arrivée des premiers explorateurs d'origine européenne. Les Shoshones furent ensuite remplacés par les colons, qui commencèrent à s'y installer vers la fin du XIXe siècle.

Le parc est créé le malgré de fortes réticences de la population locale. Il est étendu en 1950, en partie grâce à des terres offertes par le richissime homme d'affaires John Davison Rockefeller Junior. Depuis, le National Park Service est chargé de la protection de ses richesses naturelles et culturelles, qui attirent chaque année plus de deux millions de visiteurs. Avec le tout proche parc national de Yellowstone et d'autres zones protégées avoisinantes, il fait partie du Greater Yellowstone Ecosystem, immense territoire où les bisons, les grizzlis et de nombreuses autres espèces sauvages peuvent jouir de l'un des derniers grands écosystèmes intacts d'Amérique du Nord.

Parc national volcanique de Lassen

Fumerolle dans le parc.
Fumerolle dans le parc.

Le parc national volcanique de Lassen (en anglais : Lassen Volcanic National Park), parfois appelé parc national Lassen Volcanic, est un parc national américain caractérisé par ses paysages volcaniques. Couvrant une superficie de 429 km2, il est situé dans une zone montagneuse et boisée au nord de la Californie à la jonction des comtés de Lassen, Plumas, Shasta et Tehama.

La région est soumise à une activité volcanique depuis plusieurs millions d'années mais l'histoire géologique récente du parc est liée au Lassen Peak, un volcan de la chaîne des Cascades (Cascade Range) devenu célèbre suite à son éruption de 1915...

Parc national des Îles-de-Boucherville

Chenal Grande Rivière, entre l'île Sainte-Marguerite et l'île Saint-Jean (îles de Boucherville).
Chenal Grande Rivière, entre l'île Sainte-Marguerite et l'île Saint-Jean (îles de Boucherville).

Le parc national des Îles-de-Boucherville est un petit parc national situé sur le Saint-Laurent non loin de Boucherville, sur la rive-sud de Montréal, au Québec (Canada). Il comprend un chapelet d'îles autrefois utilisées pour l'agriculture et la villégiature. Suite à la menace du développement immobilier durant les années 1970, le gouvernement acquiert les îles et crée le parc en 1984. Il présente aujourd'hui de nombreuses terres en friche ainsi que d'importantes zones de milieux humides. Le parc est reconnu pour son réseau cyclable développé, ses circuits en kayak et son golf public. Le cerf de Virginie, qui dispose d'une importante population sur les îles, est facilement observable en toutes saisons, tout comme le renard roux et l'écureuil gris.

Le parc est géré par le gouvernement québécois et la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ).

Parc national de Crater Lake

Vue de l'île Wizard dans le Crater Lake.
Vue de l'île Wizard dans le Crater Lake.

Le parc national de Crater Lake (en anglais : Crater Lake National Park) est un parc national américain, caractérisé par la présence en son sein du Crater Lake qui, avec ses 592 m de profondeur, est le lac le plus profond du pays. Couvrant une superficie de 741,5 km2, le parc est situé dans une zone montagneuse et boisée du sud de l'Oregon, à la jonction des comtés de Klamath, Jackson et Douglas.

La région est soumise à une activité volcanique depuis plusieurs millions d'années, mais l'histoire géologique récente du parc est liée au mont Mazama, un ancien volcan de la chaîne des Cascades (Cascade Range), dont l'éruption a initié la formation du lac il y a environ 7 700 ans.

Au moment de l'éruption, les premiers Amérindiens peuplent déjà la région et y vivent de la cueillette et de la chasse. Le récit de la catastrophe naturelle se transmet au fil des générations au travers d'anciennes légendes amérindiennes. Les premiers européens ne découvrent le lac qu'au milieu du XIXe siècle. C'est le que la zone est finalement élevée au rang de parc national grâce aux efforts d'un homme d'affaires du nom de William Gladstone Steel. Depuis sa création, le National Park Service est chargé de la protection de ses richesses géologiques, naturelles et culturelles, qui attirent chaque année près de 400 000 visiteurs.

Parc national de Banff

Lac Moraine.
Lac Moraine.

Le parc national de Banff (en anglais : Banff National Park) est situé dans les montagnes Rocheuses canadiennes, à 120 km à l'ouest de la ville de Calgary, dans la province de l'Alberta. Sa date de création, 1885, en fait le plus ancien parc national canadien. Il est inscrit depuis 1985 (pour le centenaire de sa création) par l'UNESCO au patrimoine mondial avec les autres parcs des montagnes Rocheuses canadiennes.

Ses 6 641 km2 de terrains montagneux comprennent de nombreux glaciers et champs de glace (icefields), des zones de forêts denses de résineux, et des paysages de type alpin. Le parc est prolongé au nord par le parc national de Jasper. À l'ouest s'étendent le parc national de Yoho, le parc national de Kootenay. La seule localité importante du parc est Banff, où se situe le centre d'information...

Parc national des North Cascades

Vue sur les lacs Thornton.
Vue sur les lacs Thornton.

Le parc national des North Cascades (en anglais : North Cascades National Park) est un parc national américain situé dans le Nord de l’État de Washington, aux États-Unis d’Amérique.

Couvrant une superficie de 2 042,78 km2, ce parc est reconnu pour ses paysages montagneux du massif des North Cascades, la partie septentrionale de la chaîne des Cascades. Les montagnes, âgées de plusieurs millions d’années, sont nées suite à la collision de la plaque tectonique nord-américaine avec des plaques d’origine océanique. Les bassins hydrographiques de quatre fleuves s’étendent dans le parc et plus de 500 lacs y sont présents, dont le lac Chelan, qui est classé en troisième position au niveau national en termes de profondeur.

L’occupation humaine de la région remonte à au moins 8 500 ans, lorsque des Paléoaméricains l’arpentent pour chasser et pratiquer la cueillette. Après l’arrivée des premiers explorateurs d’origine européenne, les tribus locales de langues salish sont en grande partie décimées par des épidémies de variole amenée sur le continent par les colons dès la fin du XVIIIe siècle. Durant les années 1950, la région est une source d’inspiration pour plusieurs poètes américains, dont Jack Kerouac.

Le parc est créé le durant la présidence de Lyndon Johnson. Depuis, le National Park Service a pour mission de protéger ses richesses naturelles et culturelles. Le parc abrite ainsi plus de 1 600 espèces végétales et plus de 300 espèces de vertébrés. Avec d’autres réserves naturelles voisines, il est au cœur d’un immense écosystème protégé de plus de 12 000 km2.

Parc national de Capitol Reef

Cathedral Valley.
Cathedral Valley.

Le parc national de Capitol Reef (en anglais : Capitol Reef National Park) est un parc national américain situé au centre de l'État de l'Utah, aux États-Unis.

D'une superficie proche de 979 km2, le parc est célèbre pour ses formations géologiques composées de roches colorées âgées de dizaines de millions d'années. Le parc est constitué de zones élevées et semi-arides, et est caractérisé par un important plissement monoclinal de la croûte terrestre en partie mis à nu par l'érosion. Le nom Capitol Reef (littéralement « le récif du Capitole ») provient de la forme monumentale de certaines roches issues d'un ancien récif corallien présent à cet endroit il y a plusieurs millions d'années, lorsque la zone était recouverte par une mer.

Le milieu naturel se caractérise essentiellement par de nombreuses espèces animales et végétales pouvant résister à un climat semi-aride. Néanmoins, les zones plus humides à proximité des rivières et aux altitudes plus élevées sont également colonisées par des espèces plus adaptées à ces milieux...

Parc national de Saguaro

Le parc et ses célèbres Saguaros.
Le parc et ses célèbres Saguaros.

Le parc national de Saguaro (en anglais : Saguaro National Park) est un parc national américain situé dans le comté de Pima, près de la ville de Tucson, au sud de l'État de l'Arizona, aux États-Unis.

D'une superficie de 370 km2, le parc est reconnu pour ses nombreux cactus, dont le plus célèbre est le Saguaro. Le parc est situé du côté oriental du désert de Sonora et se compose de plaines désertiques, mais aussi de zones montagneuses, où des espèces moins résistantes à l'aridité parviennent à se développer, grâce au climat plus humide en altitude.

L'occupation humaine de la région remonte à environ 7 000 ans, durant l'époque archaïque, mais aucune preuve archéologique n'indique pourtant que l'Homme y vivait en permanence. Les régions environnantes du parc sont habitées par la peuplade précolombienne des Hohokams entre les IIe et XVe siècles, puis par des Amérindiens Sobaipuri et Tohono O'odham, qui y limitent leurs activités à la chasse et à la cueillette.

Les premiers explorateurs européens, d'origine espagnole, découvrent le Sud de l'Arizona au milieu du XVIe siècle et les premiers colons s'y installent à la fin du XVIIIe siècle. L'Arizona rejoint les États-Unis seulement en 1912. Créé en 1933 en tant que monument national de Saguaro (Saguaro National Monument), il devient parc national le . Depuis, le National Park Service s'occupe de la protection des richesses naturelles et culturelles du parc, qui accueille chaque année près de 700 000 visiteurs.

Parc national des Lacs-Waterton

Village de Waterton.
Village de Waterton.

Le parc national des Lacs-Waterton (anglais : Waterton Lakes National Park) est un parc national du Canada situé à l'extrême sud-ouest de l'Alberta à environ 270 km au sud de Calgary.

D'une superficie de 505 km2, le parc, créé le , partage ses limites avec le parc national américain de Glacier avec lequel il forme le parc international de la paix Waterton-Glacier depuis 1932. Le parc a été reconnu comme réserve de biosphère en 1979 et comme site du patrimoine mondial en 1995.

Situé à la limite des Prairies et des montagnes Rocheuses, le parc possède une biodiversité inégalée dans la région. Le territoire du parc a été fréquenté par les Pieds-Noirs et les Kootenays avant la venue des premiers Européens. Il est reconnu comme milieu exceptionnel dès le début de la colonisation et il obtient le statut de parc national une quinzaine d'années après l'arrivée des colons dans la région.

Le parc est géré par Parcs Canada ; il attire 370 000 visiteurs chaque année.

Aldabra

Aldabra, aussi appelé Aldabran, atoll d'Aldabra ou encore îles Aldabra, est un atoll des Seychelles dans l'Ouest de l'océan Indien. Il fait partie du groupe d'Aldabra dans les îles Extérieures. Inscrit sur la liste du patrimoine mondial par l'Unesco en 1982, l'atoll constitue une réserve naturelle stricte et un site Ramsar. Il cumule plusieurs faits notables : c'est le plus grand atoll surélevé au monde, il est le principal lieu de nidification de l'océan Indien pour la tortue verte, il abrite la plus grande population de tortues géantes des Seychelles, la plus grande colonie de phaétons à brins rouges et d'importantes colonies de frégates ariel et de frégates du Pacifique. Son isolement et l'absence d'occupation et d'activités humaines pérennes ont permis aux espèces animales et végétales de développer un certain endémisme tel le râle de Cuvier, la dernière espèce d'oiseaux ne pouvant voler des îles de l'océan Indien occidental.

Habité un temps par quelques travailleurs pour la pêche et la culture du sisal, du ricin commun et des noix de coco, Aldabra n'a jamais pu accueillir de population humaine de manière pérenne en raison de l'inhospitalité de ses îles, notamment leur aridité et le manque d'eau douce. Ses seuls visiteurs sont représentés par des pêcheurs croisant dans ses eaux, du personnel de la réserve naturelle, des scientifiques venus étudier les différents écosystèmes de l'atoll et des touristes dont le séjour est encadré par des gardes de la réserve naturelle.

Parc national Quttinirpaaq

Vue de la chaîne British Empire.
Vue de la chaîne British Empire.

Le parc national Quttinirpaaq (en inuktitut : ᖁᑦᑎᓂᕐᐹᖅ, prononciation : /quttiniɢpaːq/) est un parc national du Canada situé au Nunavut, sur l'île d'Ellesmere. Il est, dans le monde, le deuxième parc national le plus septentrional après celui du Nord-Est du Groenland. Son nom signifie « Toit du monde » en inuktitut.

Avec ses 37 775 km2, le parc national Quttinirpaaq est le second parc national canadien par sa superficie, après Wood Buffalo. Il est situé dans l'extrême Arctique et est recouvert au tiers par des calottes glaciaires. Le climat y est rude et les êtres vivants rares, mais il possède néanmoins une oasis de vie autour du lac Hazen. Depuis environ 4 500 ans, il a été habité sporadiquement par les Inuits et par les peuples qui les ont précédés, et il présente plusieurs sites archéologiques très bien préservés. Au XIXe siècle, les expéditions polaires de George Nares, d'Adolphus Greely et de Robert Peary établissent un camp de base dans une zone qui fait dorénavant partie du parc. Durant la Guerre froide, le Canada fait construire trois camps de recherche qui sont encore utilisés de nos jours. Le parc est visité annuellement par environ 200 visiteurs et est administré par l'agence Parcs Canada.

Forêt de Chantilly

Le carrefour de la Table, au centre de la forêt en hiver.
Le carrefour de la Table, au centre de la forêt en hiver.

La forêt de Chantilly est un massif forestier de 6 344 hectares situé sur le territoire de seize communes des départements de l’Oise et du Val-d’Oise, à 37 kilomètres au nord de Paris.

La forêt a été constituée progressivement par les acquisitions des seigneurs de Chantilly depuis le Moyen Âge jusqu’au XIXe siècle dans le but principal d’en faire une réserve de chasse. Propriété de l’Institut de France depuis 1897, elle appartient au domaine de Chantilly et est protégée au titre des sites classés. Elle est soumise au régime forestier et gérée par l’Office national des forêts (ONF). Les peuplements forestiers sont principalement constitués de chênes à 48 %, de pins sylvestres à 12 % et de hêtres à 9 %.

À la fois espace naturel et historique, plusieurs de ses sites appartiennent au réseau Natura 2000 afin de protéger leurs habitats naturels rares et menacés et ses populations d’oiseaux. Par ailleurs, son territoire abrite six monuments historiques. Elle reste encore un terrain de chasse et notamment de grande vénerie, mais aussi d’entraînement pour chevaux de courses. Septième forêt la plus visitée de l’agglomération parisienne, elle forme avec la forêt d’Halatte et la forêt d’Ermenonville, le massif des Trois Forêts.

Parc national du Gros-Morne

Parc national du Gros-Morne, Étang Western Brook
Parc national du Gros-Morne, Étang Western Brook

Le parc national du Gros-Morne est un parc canadien, situé sur la côte occidentale de l'île de Terre-Neuve, dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador à environ 700 km à l'ouest de Saint-Jean. Il est nommé d'après le Gros Morne, le second sommet de l'île.

D'une superficie de 1 805 km2, le parc est particulièrement réputé pour la richesse de sa géologie. Il possède une portion du fond océanique de l'ancien océan Iapetus et du manteau terrestre exposé, ce qui en fait un bon exemple de la tectonique des plaques. Il est aussi reconnu pour la beauté de ses vallées glaciaires, dont celle de l'étang Western Brook.

Habitée par diverses tribus depuis plus de 5 000 ans, la zone du parc fut aussi l'une des premières régions des Amériques fréquentées par les Européens, d'abord par les Vikings au Xe siècle et ensuite par les pêcheurs basques, français et anglais. Longtemps disputée, la région Gros-Morne devint anglaise au début du XVIIIe siècle, mais les Français conservèrent des droits de pêche et de séchage du poisson. Elle fut finalement habitée, à partir du début du XIXe siècle, par une population pratiquant la pêche ainsi que l'exploitation forestière. Le parc a été créé en 1973 à la suite d'une entente fédérale-provinciale, qui fut officialisée le . Il fut reconnu comme site du patrimoine mondial par l'UNESCO en 1987. Le parc est visité par 130 000 visiteurs par année et est administré par l'agence Parcs Canada.

Parc national Olympique

Vue de la côte sauvage du parc.
Vue de la côte sauvage du parc.

Le parc national Olympique (en anglais : Olympic National Park) est un parc national américain situé à proximité de la ville de Seattle, dans l’État de Washington, dans le Nord-Ouest des États-Unis.

Couvrant une superficie de 3 733,8 km2, ce parc est célèbre pour ses forêts pluviales, ses paysages de montagne et ses zones côtières. Le parc, situé sur la péninsule Olympique, englobe une grande partie du massif des montagnes Olympiques. Le début de la formation de ces montagnes, causé par la collision de plaques tectoniques, ne date que d’une vingtaine de millions d’années. Le toponyme provient du mont Olympe, le point culminant de la région, dont le nom lui est donné en 1788 par le capitaine de la marine John Meares lors d’un voyage d’exploration.

L’occupation humaine de la région remonte à plus de 10 000 ans, lorsque des Paléoaméricains l’arpentaient pour chasser et pratiquer la cueillette. Au fil des siècles, ils améliorèrent leurs techniques pour finalement se spécialiser dans la pêche jusqu’à l’arrivée des premiers explorateurs d’origine européenne. Alors que les premiers colons commencent à s’installer dans la région vers le milieu du XIXe siècle, les tribus amérindiennes locales, à la suite de traités signés en 1855, sont placées dans des réserves.

Depuis sa création le , le National Park Service est chargé de la protection de ses richesses naturelles et culturelles, qui attirent chaque année plus de trois millions de visiteurs. En 1976, le parc obtient de l’UNESCO le titre de réserve de biosphère et en 1981 il est promu en tant que patrimoine mondial. Avec le proche Sanctuaire national marin de la côte olympique (Olympic Coast National Marine Sanctuary), il forme un vaste écosystème marin et terrestre où de nombreuses espèces animales et végétales peuvent jouir d’une protection renforcée.

Parc national du Mont Rainier

Vue du mont Rainier.
Vue du mont Rainier.

Le parc national du Mont Rainier (en anglais : Mount Rainier National Park) est un parc national américain situé dans l'État de Washington dans le Nord-Ouest des États-Unis.

Couvrant une superficie de près de 956 km2, ce parc est célèbre pour le mont Rainier. Cet imposant stratovolcan, dont le sommet culmine à plus de 4 000 m, appartient au massif de la chaîne des Cascades.

L'occupation humaine de la région remonte à près de 8 000 ans, lorsque des Paléoaméricains l'arpentent pour chasser et pratiquer la cueillette. Après l'arrivée des premiers explorateurs d'origine européenne, les tribus locales de langues salish sont très touchées par des épidémies de variole amenée sur le continent par les colons dès la fin du XVIIIe siècle.

La région devient le cinquième parc national américain le durant la présidence de William McKinley. Administré par le National Park Service, dont la mission est de protéger ses richesses naturelles et culturelles, le parc abrite plus de 1 000 espèces végétales et plus de 300 espèces de vertébrés.

Parc naturel régional de la Montagne de Reims

Le vignoble de Champagne à Verzenay.
Le vignoble de Champagne à Verzenay.

Le parc naturel régional de la Montagne de Reims est un parc naturel régional français situé dans l’Ouest du département de la Marne, en Champagne-Ardenne, dans le quart Nord-Est de la France. Datant de 1976, il est le second parc naturel créé au sein de la région, après celui de la Forêt d’Orient.

D’une superficie de 530 km2, le parc est organisé autour de la montagne de Reims, un plateau boisé, entouré sur ses flancs nord, sud et est par les coteaux du vignoble de Champagne. Ce vignoble produit le célèbre vin de Champagne qui fait partie intégrante du paysage, de la culture et de l’économie locale.

La faune du parc est riche de 59 espèces d’insectes, 36 espèces de mammifères, 22 de poissons et malacostraca, ainsi que plusieurs espèces d’amphibiens, oiseaux et reptiles, dont une partie est protégée. On recense également sur le territoire du parc plus de 150 espèces de plantes, dont les célèbres « faux de Verzy », où l’on trouve la plus importante concentration de hêtres tortillards d’Europe.

Parc national du Mont-Saint-Bruno

Sentier dans le parc.
Sentier dans le parc.

Le parc national du Mont-Saint-Bruno est un petit parc national du Québec situé à Saint-Bruno-de-Montarville, à 15 km à l’est de Montréal. Le parc, d’une superficie de 8,8 km2, comprend notamment le mont Saint-Bruno, l’une des collines montérégiennes, culminant à 218 mètres. Malgré sa petite taille, la montagne est reconnue pour sa grande richesse faunique et florale. Elle est située au cœur de l’ancienne seigneurie de Montarville, où la série de lacs a permis la construction et l’exploitation de nombreux moulins à eau. Le bâtiment de l’un d’eux, le Vieux-Moulin, existe encore.

Au début du XXe siècle, la montagne devient un lieu de villégiature de luxe ainsi qu’un lieu recherché par les communautés religieuses pour leurs besoins alimentaires. L’une de ces communautés, Les Frères de Saint-Gabriel, se démarque avec la construction d’une maison d’enseignement et d’un arboretum. En 1976, le gouvernement du Québec acquiert une partie de la montagne et la transforme en parc en 1985. Depuis 1999, le parc est géré par la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ).

Le parc est visité par environ trois quarts de million de visiteurs chaque année. Il est possible d’y pratiquer la randonnée pédestre, le ski de fond et le ski alpin.

Rochers aux Oiseaux

Vue des rochers aux Oiseaux depuis l'île Brion avec le rocher aux Oiseaux (à droite) et le rocher aux Margaulx (à gauche).
Vue des rochers aux Oiseaux depuis l'île Brion avec le rocher aux Oiseaux (à droite) et le rocher aux Margaulx (à gauche).

Les rochers aux Oiseaux, en anglais Bird Rocks, sont un archipel inhabité du Canada, au Québec, situé dans le golfe du Saint-Laurent au large des îles de la Madeleine. Ces îles et la zone maritime environnante constituent un refuge d'oiseaux migrateurs sous le nom de refuge d'oiseaux des Rochers-aux-Oiseaux, propriété de la Garde côtière canadienne, qui accueille une importante colonie de fous de Bassan.

Ce bloc de grès de quatre hectares de superficie et de trente mètres d'altitude est réputé comme étant un véritable cimetière de bateaux, ce qui encouragea l'installation d'un phare en 1870. Plusieurs de ses gardiens y laissèrent leurs vies suite à des accidents de travail ou à la chasse aux phoques. Le phare fut finalement automatisé en 1988, ce qui laissa l'île habitée seulement par les oiseaux marins.

Réserve nationale de faune de Long Point

Plage de Long Point.
Plage de Long Point.

La réserve nationale de faune de Long Point (anglais : Long Point National Wildlife Area) est une aire protégée du Canada et l'une des dix réserves nationales de faune de l'Ontario. Elle est située dans la réserve de biosphère de Long Point, créée en 1986 en plus d'être reconnue comme site Ramsar depuis 1982.

Cette aire protégée est située sur un cordon littoral s'avançant sur le lac Érié. Elle comprend un système complexe de dunes, de milieux humides et de marais offrant de nombreux habitats pour la faune et la flore. Elle est fréquentée par pas moins de 47 espèces de mammifères, 331 d'oiseaux, 34 de reptiles et d'amphibiens et 60 de poissons et possède pas moins de 660 espèces de plantes vasculaires. Ce territoire a fait partie du territoire de chasse des Neutres et des Mississaugas avant d'être colonisé au début du XIXe siècle. En 1866, la Long Point Company acquiert la plupart des terres de la péninsule, assurant ainsi son intégrité écologique. Le territoire est géré depuis 1980 en tant que réserve nationale de faune par le Service canadien de la faune.

Parc national de Kouchibouguac

Passerelle menant à la plage Kellys.
Passerelle menant à la plage Kellys.

Le parc national de Kouchibouguac est un parc national situé sur la côte est de la province du Nouveau-Brunswick au Canada, à environ 110 kilomètres au nord de Moncton. Le parc a une superficie de 239 km2 et protège un ensemble d'îles barrières, de dunes, de forêts, de barachois et de marais salants.

La région est fréquentée depuis 4 000 ans par les Micmacs et leurs prédécesseurs. Elle a été colonisée à partir de la fin du XVIIIe siècle par les Acadiens ainsi que par les Loyalistes de l’Empire-Uni et des colons provenant des îles Britanniques. Le parc fut créé en 1969 à la suite d'une entente entre les gouvernements fédéral et provincial qui fut officialisée le . Cette création provoqua l'expropriation de 228 foyers et reçut une résistance acharnée de la population. Cette opposition permit entre autres le maintien de deux ports de pêche dans le parc et changea finalement la méthode d'acquisition des terres en milieu habité par Parcs Canada pour les parcs subséquents.

Le Parc national de Kouchibouguac est administré par l'agence Parcs Canada et il est visité chaque année par environ 160 000 visiteurs, dont la moitié sont francophones. Il est désigné réserve de ciel étoilé par la société royale d'astronomie du Canada et le cordon littoral est reconnu comme zone importante pour la conservation des oiseaux.

Parc national des lacs de Plitvice

Le parc national des lacs de Plitvice ([plitˈvitsɛ], appelés Plitvička jezera en croate) est un parc national de Croatie, qui se situe à mi-chemin entre les villes de Zagreb et Zadar au sein d'un plateau karstique. C'est à la fois le plus vieux des parcs nationaux du Sud de l'Europe et le plus grand de Croatie. Il fut créé le et ajouté sur la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO en 1979.

Le parc, d'une superficie de 296 kilomètres carrés, comprend non seulement les lacs de Plitvice (en croate Plitvička jezera) qui forment un ensemble de seize grands lacs reliés entre eux par 92 cascades ou des petites rivières tourmentées, mais aussi la forêt environnante (forêt de type primitive composée principalement de hêtres et de pins) où naît la rivière Korana et qui abrite de nombreuses espèces animales et végétales rares dont les représentants les plus connus sont l'ours brun et le loup. La faune et la flore y sont prospères comme en témoigne la richesse piscicole des lacs.

Le parc accueille plus de 900 000 visiteurs à l'année. Un chemin en rondins de bois fait le tour du parc, mais il est aussi possible de le visiter en utilisant un train panoramique et de traverser les plus grands des lacs en bateau. Hormis le chemin et les quelques aménagements pour les touristes, la nature est laissée à l'état sauvage, aucune intervention humaine n'étant autorisée.

Parc national des Glaciers

Vue du col Rogers dans le parc national des Glaciers.
Vue du col Rogers dans le parc national des Glaciers.

Le parc national des Glaciers (anglais : Glacier National Park) est un parc national de Colombie-Britannique (Canada), situé à 450 kilomètres au nord-est de Vancouver, au cœur de la chaîne Columbia.

Ce parc de 1 349 km2 a été constitué le , à la suite de la construction du premier chemin de fer transcontinental au Canada, le Canadien Pacifique. On y aménagea des sentiers et un hôtel pour y attirer les touristes venus admirer la chaîne Selkirk ainsi que le glacier Illecillewaet. Il est considéré comme le berceau de l'alpinisme et de la glaciologie en Amérique du Nord. Cependant, la construction du tunnel Connaught en 1916 provoqua le déclin du tourisme et la fermeture de la plupart de ses infrastructures. La construction dans le parc de la route Transcanadienne, inaugurée en 1962, y réintroduisit le tourisme de masse. Administré par l'agence Parcs Canada, il est visité par plus de 600 000 personnes par an.

Parc national de Söderåsen

La vallée de Skäralid vue depuis Kopparhatten.

Le parc national de Söderåsen (en suédois : Söderåsens nationalpark) est un parc national situé en Scanie, au sud de la Suède. Situé sur un horst, le parc d'une superficie de 1 625 ha, forme un relief proéminent dans une région autrement relativement plate. Il est découpé par de profondes vallées, dont en particulier celle de Skäralid, principale attraction du parc.

Des humains ont probablement habité la région depuis l'âge du bronze et du fait de l'occupation humaine au XIXe siècle, une bonne partie de la surface actuelle du parc a été défrichée. Cependant, plusieurs zones, en particulier sur les versants, ont préservé leur flore originelle et la forêt a depuis reconquis le terrain. De nos jours, l'essentiel de la superficie du parc est recouvert d'une forêt de feuillus et constitue ainsi une des plus grandes forêts de feuillus protégées des pays nordiques. Cette forêt accueille une flore particulièrement riche, en particulier dans les zones où le sol est constitué de diabase où la végétation devient luxuriante. La faune du parc est aussi significative, en particulier les oiseaux et insectes.

Constitué en 2001, le parc national fait partie de nos jours des attractions les plus visitées de tout le pays grâce notamment à sa proximité avec plusieurs villes importantes de Suède et du Danemark.

Parc national de Stenshuvud

La colline emblématique de Stenshuvud.
La colline emblématique de Stenshuvud.

Le parc national de Stenshuvud (en suédois : Stenshuvuds nationalpark) est un parc national situé en Scanie, au sud de la Suède.

Le parc couvre 390 ha, situés autour de la colline éponyme, constituant l'extrémité est du horst de Linderödsåsen. Cette colline domine la mer Baltique d'une hauteur de 97 m, et a longtemps constitué un important point de repère pour les marins. Elle offre aussi un excellent point de vue, pouvant aller par temps clair jusqu'à l'île de Bornholm.

L'homme est présent dans la région depuis la préhistoire, mais c'est surtout au XIXe siècle que l'influence humaine fut la plus marquante, la quasi-totalité de la superficie du parc étant alors déboisée. Mais, depuis le début du XXe siècle, la protection de la zone a permis à la forêt de regagner du terrain, même si certaines prairies sont encore présentes et entretenues, même après la fondation du parc national, en 1986.

Le parc présente une importante diversité animale et végétale pour le pays et, en particulier, de nombreuses espèces considérées comme menacées en Suède y sont présentes. Le parc est aussi un site touristique important, avec 400 000 visiteurs par an.

Parc national de Kosterhavet

Le parc national de Kosterhavet (en suédois Kosterhavets nationalpark) est un parc national situé dans le comté de Västra Götaland sur la côte du Bohuslän en Suède. Sur les communes littorales de Strömstad et Tanum, il couvre 38 878 ha principalement autour de l’archipel des îles Koster dans le Skagerrak et est prolongé au nord-ouest par le parc national norvégien d’Ytre Hvaler. Cet archipel est séparé de la côte et de l’archipel intérieur par le fjord de Koster, une fosse profonde de 247 m communiquant avec la fosse norvégienne.

Le parc voit se rencontrer les eaux saumâtres de la mer Baltique et les eaux salées de l’océan Atlantique. Les eaux possèdent ainsi une salinité supérieure à celle des côtes de la Suède, ce qui, ajouté au climat particulièrement clément, permet aux eaux du parc d’être parmi les plus riches du pays biologiquement. Elles abritent en particulier le seul récif de corail suédois, une zone d’une grande richesse écologique. Les oiseaux de mer et les phoques sont particulièrement nombreux.

La présence humaine est attestée depuis l’âge de la pierre, les ressources de la mer étant déjà déterminantes. Les grandes époques du harengs voient l’augmentation de la part de la pêche dans la vie des habitants. C’est surtout au XXe siècle que l’homme va le plus profondément affecter la région, avec en particulier le développement du chalutage. À la fin du siècle cependant, il va progressivement protéger ces eaux, amenant à la création du parc en 2009, simultanément avec son voisin Ytre Hvaler, devenant ainsi le premier parc national marin de Suède.

Avec 90 000 visiteurs annuels, le parc est un haut lieu du tourisme sur la côte ouest suédoise, avec en particulier un des plus importants trafics de plaisance. En parallèle, la pêche est encadrée par de nombreuses règles afin de ne pas nuire à la richesse du milieu.

Lac de Grand-Lieu

Photo satellite du lac (crédit : CNES - Spot Image).
Photo satellite du lac (crédit : CNES - Spot Image).

Le lac de Grand-Lieu est un lac situé en France, au sud-ouest de Nantes, à une dizaine de kilomètres au sud de la Loire, en presque totalité sur le territoire de la commune de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, dans le département de la Loire-Atlantique.

Du fait de la très faible déclivité du terrain qu'il recouvre, il est caractérisé par une superficie très fluctuante, une faible profondeur, et un fonctionnement qui évoque plutôt celui de grands lacs peu profonds comme le lac Tchad, que celui de la plupart des autres grands lacs de France. Il s'agit en hiver du plus grand lac naturel de plaine français.

La faune et la flore du lac sont remarquables. Ce sont 270 espèces d'oiseaux, 19 espèces de reptiles et batraciens, 30 espèces de poissons et une cinquantaine de mammifères qui peuplent le site. C'est notamment un milieu très favorable pour l'anguille d'Europe. La zone du lac abrite 250 espèces de végétaux et 220 d'algues. Huit plantes s'y trouvant sont protégées au niveau international. La majeure partie du lac est recouverte d'herbiers flottants. Il a été classé en 1995 comme zone humide d'importance internationale par la convention de Ramsar.

Parc national d'Ytre Hvaler

Le parc national d'Ytre Hvaler (en norvégien Ytre Hvaler nasjonalpark) est un parc national situé dans la commune de Hvaler et de Fredrikstad dans le comté d'Østfold, dans le sud-est de la Norvège, à la frontière de la Suède. Il couvre 354 km2 principalement maritimes de la partie extérieure de l'archipel de Hvaler et se prolonge du côté suédois par le parc national de Kosterhavet. Le parc fut inauguré en 2009, simultanément avec son voisin suédois, devenant le premier parc national marin de Norvège.

Le parc est caractérisé par une profonde fosse, atteignant une profondeur de 460 m et parcourue par des courants océaniques offrant des conditions de vie idéales pour un grand nombre d'organismes marins. En particulier, plusieurs récifs coralliens d'eau froide de l'espèce Lophelia pertusa sont présents, dont un de 1 200 m de long, étant ainsi le plus grand récif d'eau froide côtier découvert dans le monde. Le parc compte aussi un grand nombre d'oiseaux de mer, ainsi qu'une importante population de phoques

Parc national de Sarek

Le delta de Laitaure vu depuis Skierfe.
Le delta de Laitaure vu depuis Skierfe.

Le parc national de Sarek (en suédois : Sareks nationalpark) est un parc national du Nord de la Suède, dans la commune de Jokkmokk du comté de Norrbotten en Laponie. Il couvre 1 970 km2 dans les alpes scandinaves et est bordé par les parcs nationaux de Padjelanta et de Stora Sjöfallet.

Le parc est la zone la plus montagneuse de Suède, avec dix-neuf sommets de plus de 1 900 m dont le Sarektjåkkå, deuxième plus haut sommet du pays avec 2 089 m. Le parc est parcouru par la rivière Rapaätno et la vallée de Rapadalen qui forment l'« artère du parc ». Cette rivière, alimentée par une trentaine de glaciers, transporte des quantités de sédiments qui, en se déposant, ont créé plusieurs deltas tout au long du cours de la rivière. Un de ces deltas, le delta de Laitaure, a inspiré l'icône du parc.

Sarek, ainsi que le reste de la Laponie qui l'entoure, sont souvent qualifiés de « plus grande zone encore vierge » d'Europe. En fait, le secteur du parc est habité depuis environ 7 000 ans par les Samis, peuple nomade du Nord de l'Europe. Ils vivaient initialement de la cueillette et de la chasse, en particulier au renne, mais peu à peu ils ont développé une culture basée sur l'élevage de cet animal associé à des déplacements de transhumance. La principale zone de pâture des rennes en été est cependant le parc de Padjelanta, Sarek n'étant essentiellement qu'un lieu de passage. Les Suédois, eux, ne commencèrent à s'aventurer dans ces montagnes qu'à la fin du XIXe siècle, principalement à des fins scientifiques. Le plus éminent, Axel Hamberg, plaida alors pour la protection de cette zone et fut soutenu par le célèbre explorateur polaire Adolf Erik Nordenskiöld, ce qui aboutit en 1909 à la création du parc national de Sarek et simultanément à celle de huit autres parcs nationaux, les premiers parcs nationaux de Suède et même d'Europe. Le parc et la région furent classés patrimoine mondial en 1996 par l'UNESCO, en partie pour sa nature préservée et pour une culture toujours présente.

La faune et la flore du parc ont conservé l'essentiel de leur diversité originale. En particulier, le parc constitue un refuge pour les grands mammifères carnivores suédois, pour la plupart menacés dans le pays. L'avifaune du parc présente aussi une grande richesse, en particulier autour des zones humides.

Le parc national de Sarek est considéré comme l'une des plus belles zones naturelles de Suède. Cependant, du fait de sa piètre accessibilité, ainsi que du peu d'infrastructures touristiques, il n'est visité que par environ deux mille personnes par an.

Parc national de Färnebofjärden

Le parc vu depuis la tour d'observation de Skekarsbo.
Le parc vu depuis la tour d'observation de Skekarsbo.

Le parc national de Färnebofjärden (en suédois Färnebofjärdens nationalpark) est un parc national suédois traversé par le fleuve Dalälven, à environ 140 km au nord de Stockholm. Il couvre 10 100 ha dont 4 110 aquatiques, à la frontière entre les comtés d'Uppsala, de Västmanland, de Dalécarlie et de Gävleborg.

Après le retrait de l'inlandsis qui recouvrait la région lors de la dernière glaciation, le fleuve se trouva détourné par un esker et arriva dans une plaine uniquement coupée par les crêtes d'autres eskers, où il forma une succession de rapides et des baies étendues (appelés fjärd) qu'il inonde lors des crues de printemps. Cette hydrographie particulière, jointe à la proximité de la limite biologique entre le nord et le sud, a favorisé le développement d'une faune et flore d'une grande diversité. Le parc possède ainsi des forêts de conifères, des forêts mixtes, ainsi que des forêts de feuillus dont certaines très anciennes, épargnées par l'industrie forestière du fait de leur inaccessibilité. Ces forêts constituent le milieu idéal pour de nombreuses espèces, en particulier d'oiseaux, avec des densités très importantes de pics, de chouettes et de hiboux.

Si la présence des hommes fut relativement discrète depuis l'âge de la pierre, principalement concentrée sur les eskers, le développement des activités minières (en particulier de fer) ont profondément affecté la région. Les forêts furent exploitées afin d'alimenter les forges qui s'implantèrent le long du fleuve pour utiliser son énergie. Une des plus importantes était celle de Gysinge, fondée en 1668 et située à proximité immédiate du parc. En 1975, c'est en réaction à une menace d'abattage massif d'une vaste forêt que l'élan pour la création du parc national prit naissance, pour aboutir à son ouverture en 1998. Le parc fut ensuite intégré au réseau Natura 2000 et porté sur la liste de la convention de Ramsar sur les zones humides.

Le parc et ses environs sont des destinations touristiques importantes. Le fleuve est son mode de découverte privilégié, quelques sentiers de randonnée permettant d'autres explorations. Le parc est également apprécié par les pêcheurs.

Parc national de Fundy

Cap Matthews.
Cap Matthews.

Le parc national de Fundy est un parc national situé sur la rive nord de la baie de Fundy de la province du Nouveau-Brunswick, au Canada, à environ 90 km au sud-ouest de Moncton. Ses 206 km2 se partagent en deux paysages : d'une part, une côte découpée et connue pour les plus hautes marées du monde ; d'autre part, un plateau entaillé de ravins abrupts et couvert d'une forêt mixte composée d'épinette rouge, de sapin baumier, de bouleau jaune, de bouleau à papier, d'érable à sucre et d'érable rouge.

Peu fréquenté par les Micmacs et les Malécites, le territoire du parc a été colonisé vers 1820 par des habitants des îles Britanniques qui pratiquaient une agriculture de subsistance et exploitaient la forêt. Les rives de la rivière Point Wolfe et de la Haute rivière Salmon virent l'implantation de scieries jusqu'à ce que, par épuisement de la ressource, la région soit partiellement abandonnée dans les années 1920. Le parc a été créé le à l'issue d'une longue négociation entre les gouvernements provincial et fédéral.

Administré par Parcs Canada, il est visité chaque année par 290 000 personnes. Il constitue l'aire centrale de la réserve de biosphère de Fundy, reconnue par l'UNESCO en 2007.

Parc national de Kejimkujik

Lac Kejimkujik
Lac Kejimkujik

Le parc national de Kejimkujik est un parc national du Canada situé en Nouvelle-Écosse, à environ 174 km à l'ouest d'Halifax. Le parc qui protège 404 km2 comporte deux secteurs. Le principal, dans une pénéplaine du centre-sud de la province, protège une forêt mixte, des cours d'eau et des lacs peu profonds. Il est riche de plusieurs espèces animales et végétales qui ne sont ordinairement présents que beaucoup plus au sud sur la côte atlantique. Le parc possède aussi une annexe sur l'océan Atlantique avec une côte découpée avec deux lagunes et des plages où niche le pluvier siffleur.

Les terres du parc sont occupées depuis au moins 4 500 ans par les Micmacs et leurs aïeux, comme en témoignent 38 sites archéologiques et trois sites villageois micmacs. Il comporte aussi quatre sites de pétroglyphes — l'un des plus important regroupement de l'est de l'Amérique du Nord. Partiellement abandonné à l'arrivée des Français en Acadie, les Micmacs sont retournés sur le site au cours du XIXe siècle pour tenter d'en cultiver le sol avant de servir par la suite de guides de chasse et de pêche.

La partie centrale a été reconnue en 1994 comme lieu historique national en tant que paysage culturel commémorant la vie des Micmacs en ces lieux.

Le région du parc a servi au cours du XIXe siècle pour l'agriculture, l'exploitation forestière et a même connu une petite ruée vers l'or. À partir du début du XXe siècle, plusieurs clubs de chasse et de pêche s'installent sur le territoire, ouvrant ainsi le temps de sa vocation touristique. Le parc a été créé en 1967 suite à une entente fédérale-provinciale officialisée en 1974.

Administré par Parcs Canada, le parc est fréquenté par 54 000 visiteurs par an. Depuis 2001, le parc est inclus comme aire centrale de la réserve de biosphère de Southwest Nova, reconnue par l'UNESCO. Il est aussi reconnu comme réserve de ciel étoilé par la société royale d'astronomie du Canada et son annexe côtière fait partie d'une zone importante pour la conservation des oiseaux.

Shark finning

Des ailerons fraîchement coupés et alignés sur un séchoir.
Des ailerons fraîchement coupés sur un séchoir à Hong Kong.

Le shark finning (en français, non littéralement, découpe des ailerons de requins) est une activité consistant à pêcher spécifiquement des requins pour leur couper uniquement les nageoires, qui serviront à la préparation d’une soupe traditionnelle chinoise. Pratiquée aussi bien par des pêcheurs des pays mal développés que des pays développés, cette pêche n’est ni gérée, ni surveillée dans la plupart des pays. La majorité des ailerons est exportée vers le marché asiatique, où ils sont vendus au détail. Depuis les années 1980, le finning a considérablement augmenté, du fait de la demande croissante d’ailerons, de l’amélioration des techniques de pêche et du développement de l’économie de marché.

Certains chercheurs estiment que, de 1996 à 2000, 26 à 73 millions de requins ont été pêchés annuellement. La médiane annuelle pour cette période a été de 38 millions de requins, valeur presque quatre fois plus importante que les estimations de l’ONU, mais nettement inférieure à celles de nombre des défenseurs de l’environnement. C’est l’un des produits de la pêche les plus chers au monde. Cette industrie pèse ainsi plusieurs centaines de millions de dollars dans la balance économique et entretient des relations avec la corruption, le braconnage et le crime organisé.

Les scientifiques, les écologistes et les défenseurs des animaux condamnent fermement cette pêche gaspilleuse, et la considèrent comme la principale cause du déclin mondial des requins. La mauvaise réputation de ces derniers et l’absence de données internationales fiables ralentissent la prise de conscience de ce déclin et la protection des populations de requins, notamment dans les eaux internationales. Toutefois, certains États mettent fin à cette pratique dans leurs zones de pêche, et, même, interdisent la pêche au requin.

Parc national de Fulufjället

Njupeskär, l'attraction principale du parc.
Njupeskär, l'attraction principale du parc.

Le parc national de Fulufjället (en suédois Fulufjällets nationalpark) est un parc national suédois situé le long de la frontière norvégienne. D'une superficie totale de 385 km2, il est entièrement situé sur le territoire de la commune d'Älvdalen dans la province de Dalécarlie. Il couvre la partie suédoise du massif de Fulufjället, le plus septentrional des Alpes scandinaves en Suède. Ce massif est un haut plateau culminant à 1 042 m d'altitude, profondément entaillé par plusieurs rivières appartenant au bassin versant du fleuve Dalälven.

Les hauteurs du plateau sont dominées par les lichens et les montagnes nues, tandis que les vallées sont couvertes d'anciennes forêts denses. Les landes de buissons, d'herbes et de lichens sont uniques dans les Alpes scandinaves en raison de l'interdiction de pâture des rennes. Le parc est l'un des terrains de prédilection de l'ours brun et du lynx boréal. Il est également connu pour abriter de nombreuses espèces d'oiseaux dont le mésangeai imitateur, symbole du parc.

Les hommes sont présents dans la région depuis l'âge de la pierre et l'âge du fer, comme en témoignent plusieurs vestiges, tels que des édifices funéraires. Cependant, une occupation fixe n'est attestée qu'au XVIe siècle du côté norvégien et au XVIIIe siècle du côté suédois, la montagne étant alors utilisée comme lieu de transhumance. Si, depuis cette période, la pâture puis l'industrie du bois ont affecté la zone, de nombreux espaces ont conservé leur aspect originel et la protection croissante de la zone au cours du XXe siècle a permis de préserver cet héritage naturel. Cette protection a abouti en 2002 à la création du parc national, d'une superficie de 385 km2, inauguré le 17 septembre 2002 par le roi Charles XVI Gustave de Suède. Le parc est devenu l'un des parcs initiaux du projet PAN parks, un projet du WWF visant à combiner la préservation de la nature et le tourisme. Le tourisme est en particulier marqué par la présence de la plus grande chute d'eau de Suède, Njupeskär, d'une hauteur totale de 93 mètres.

Parc national de Skuleskogen

Slåttdalsskrevan, une des principales attractions du parc.
Slåttdalsskrevan, une des principales attractions du parc.

Le parc national de Skuleskogen est un parc national situé dans le Västernorrland, sur la côte de la mer Baltique, dans le Nord de la Suède. Il recouvre 30,62 km2, constituant la partie orientale de la forêt de Skuleskogen.

Le parc est caractérisé par un relief très accidenté, avec de nombreux sommets rocheux, dont le plus haut est Slåttdalsberget, s'élevant directement de la mer pour culminer à 280 m d'altitude. La topographie est, en outre, marquée par la présence de profondes crevasses et de grottes. Ce relief particulier se retrouve dans toute la région environnante, appelée la Haute Côte, ainsi nommée car elle constitue la plus haute section de la côte de la mer Baltique. Cette région est, de nos jours, principalement connue comme un site privilégié de l'observation du phénomène de rebond post-glaciaire. En effet, l'essentiel de la région était sous la mer il y a moins de 10 000 ans, après la fonte de l'inlandsis qui la recouvrait. Mais, à la faveur de la fonte de cette masse de glace qui le pressait, le sol s'élève d'année en année, la vitesse actuelle étant de 8 mm/an.

Les hommes ont laissé leurs marques dans le parc, bien qu'ils ne s'y soient probablement jamais vraiment établis. On peut encore voir les nombreux cairns funéraires de l'âge du bronze accumulés le long de l'ancienne ligne de côte. Par la suite, la forêt était principalement exploitée comme terre de pâture. Les choses changèrent au milieu du XIXe siècle, lorsque l'exploitation du bois se répandit dans le pays, affectant presque totalement la forêt du parc. Cette exploitation s'arrêta cependant dès la fin du siècle, de sorte que la forêt actuelle est dominée par des arbres ayant au plus une centaine d'années. Cette forêt a donc pu reconstituer une partie de sa richesse ancestrale, et abrite ainsi une faune et une flore importantes, avec plusieurs espèces menacées, telles que le lichen Dolichousnea longissima, qui est devenu un symbole du parc. Cette richesse géologique et biologique a amené la création du parc national en 1984, puis l'inclusion du parc avec le reste de la Haute Côte en 2000 sur la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO.

De nos jours, malgré son éloignement des zones à forte densité démographique, le parc est un site touristique relativement important, avec 20 000 visiteurs par an. La principale attraction du parc est la crevasse de Slåttdalskrevan, profonde de 40 m, facilement accessible par les nombreux sentiers de randonnée, dont le Höga Kustenleden, parcourant toute la Haute Côte.

Parc national d'Abisko

Le canyon de la rivière Abiskojåkka
Le canyon de la rivière Abiskojåkka

Le parc national d'Abisko (en suédois Abisko nationalpark) est un parc national du Nord de la Suède, dans la commune de Kiruna, du comté de Norrbotten en Laponie. Il est situé à l'ouest du village d'Abisko, non loin de la frontière norvégienne.

Il couvre 77 km2 de la vallée d'Abisko, bordée de part et d'autre par les montagnes des Alpes scandinaves, dont certaines, telles que le mont Nuolja, sont incluses en son sein. Au cœur de la vallée s'écoule la rivière Abiskojåkka, qui dans la partie inférieure de son cours a creusé un canyon de 20 m de profondeur dans les schistes et dolomites de la vallée. La rivière se jette dans le lac Torneträsk au nord, formant à cet endroit un delta particulièrement important pour l'avifaune. Sa flore est l'une des plus riches des montagnes suédoises. Ceci est principalement dû à la teneur en calcaire du sol mais aussi à la présence de landes subalpines. En effet, si l'étage subalpin qui constitue la majeure partie du parc est avant tout recouvert d'une forêt de bouleaux, certaines zones sont dénuées de forêt et abritent alors une grande diversité de plantes alpines, avec des espèces rares telles que le rhododendron lapon ou la platanthère à grandes feuilles.

Le parc est occupé par le peuple Sami depuis des siècles et aujourd'hui encore, ils y pratiquent l'activité traditionnelle de l'élevage des rennes selon un schéma de transhumance. Son histoire a été profondément bouleversée par la construction de la ligne de chemin de fer Malmbanan en 1902. Outre l'utilisation de l'Abiskojåkka pour alimenter en électricité le chantier, cette ligne affecta surtout le parc en ce qu'elle permit le développement du tourisme avec la construction par l'association touristique suédoise de sa première grande station de montagne dès 1902. Cette station devint alors le point de départ du célèbre sentier de randonnée Kungsleden, qui longe tout le nord des montagnes suédoises. L'association fut aussi responsable de la création du parc national en 1909, qui devint ainsi aux côtés de huit autres, les premiers parcs nationaux de Suède et d'Europe. Depuis, la station s'est agrandie à de nombreuses reprises suivant l'augmentation du nombre de touristes, et plusieurs infrastructures touristiques ont été créées. Ceci, combiné à la beauté naturelle de la vallée avec en particulier son canyon et la vue de la vallée Lapporten, font d'Abisko le parc national le plus visité du nord de la Suède et l’un des plus hauts lieux du tourisme dans les montagnes lapones.

Parc national de Padjelanta

Le parc national de Padjelanta (en suédois Padjelanta nationalpark, en same de Lule Bádjelándda) est un parc national du Nord de la Suède, à la frontière norvégienne, dans la commune de Jokkmokk du comté de Norrbotten en Laponie. Il couvre 1 984 km2, ce qui en fait le plus vaste parc national du pays, et il est bordé par les parcs nationaux de Sarek, de Stora Sjöfallet et le parc norvégien de Rago.

Le toponyme Padjelanta signifie Haute Terre en same, ce qui traduit assez bien la géographie du site. En effet, le parc est avant tout une haute plaine des Alpes scandinaves, d'une altitude d'environ 700 m, avec quelques douces montagnes. Ce paysage contraste fortement avec les zones bordant le parc, au caractère alpin plus marqué, quoiqu'au sud la limite soit moins nette, avec certains hauts sommets dans le parc même. Ceci est dû aux roches du parc, schistes et calcaires, peu résistantes à l'érosion. Le réseau hydrographique est très riche, le parc étant situé à la source du fleuve Luleälven et de plusieurs de ses affluents majeurs. Mais une des principales caractéristiques de Padjelanta est la présence de grands lacs, dont en particulier le Virihaure et le Vastenjaure.

Padjelanta, ainsi que le reste de la Laponie qui l'entoure, sont souvent qualifiés de « plus grande zone encore vierge » d'Europe. En fait, le secteur du parc est habité depuis environ 7 000 ans par les Samis, peuple nomade du Nord de l'Europe. Ils vivaient initialement de la cueillette et de la chasse, en particulier au renne, mais peu à peu ils ont développé une culture fondée sur l'élevage de cet animal associé à des déplacements de transhumance. Padjelanta devint alors l'un des principaux sites d'estive des montagnes, et un grand nombre de camps Samis sont présents dans le parc, souvent à proximité des grands lacs. Pour les Suédois, la zone fut tout d'abord utilisée au XVIIe siècle pour la mine de Kevdekare, de laquelle ils extrayaient de l'argent. Après la fermeture de la mine, c'est surtout l'exploration botanique du parc qui motiva les visites dans la région. En effet Padjelanta possède une flore particulièrement riche, avec un certain nombre d'espèces rares, bien qu'il soit situé quasi-intégralement au-dessus de la limite des arbres. À partir du XXe siècle, le tourisme se développa aussi.

C'est l'alliance des associations touristiques et celles de protection de la nature, menée par le botaniste Sten Selander, qui permit la création du parc national en 1962, protégeant ainsi la zone des menaces liées au développement de l'énergie hydroélectrique. Le parc et la région furent classés en 1996 patrimoine mondial de l'UNESCO, en partie pour leur nature préservée et pour leur culture Sami toujours présente.

De nos jours, le parc est toujours une zone importante pour l'élevage des rennes par les Samis. C'est aussi une destination touristique, traversée par plusieurs grands sentiers de randonnée, tels que le Padjelantaleden et le Nordkalottleden. Parmi les attractions du sites, les grands lacs sont réputés pour leur beauté.

Parc national de Hamra

Vue de la forêt du parc national de Hamra.
Vue de la forêt du parc national de Hamra.

Le parc national de Hamra (en suédois Hamra nationalpark) est un parc national de la Suède situé dans la commune de Ljusdal du comté de Gävleborg. Il couvre une superficie de 1 383 ha dans une zone au relief peu prononcé le long du cours de la rivière Svartån.

La région est habitée depuis l'âge de la pierre principalement autour de lacs. Cependant, le territoire resta relativement peu peuplé jusqu'à l'installation à partir du XVIIe siècle de Finlandais, appelés par les Suédois skogsfinn, c'est-à-dire Finlandais des forêts. Ces Finlandais maîtrisaient la culture sur brûlis, et exploitèrent donc les forêts de la région avec cette technique. Progressivement cette technique fut abandonnée, la forêt devint alors principalement utilisée au cours du XIXe siècle pour l'exploitation du bois au profit de l'industrie minière. La forêt de Hamra fut dans un premier temps relativement épargnée par cette exploitation, en partie grâce aux difficultés de mise en place du flottage du bois dans les environs. La forêt conserva donc son caractère de forêt primaire jusqu'à la fin du XIXe siècle.

C'est précisément pour préserver une portion de forêt primaire, qui à l'époque recouvrait encore une grande partie du nord du pays, que le parc national de Hamra fut créé en 1909, aux côtés de huit autres parcs nationaux, devenant ainsi les premiers parcs de Suède et d'Europe. Mais le but initial de ces parcs était de protéger un territoire naturel pour la recherche scientifique et non pour protéger un écosystème, pas plus que pour le tourisme. De ce fait, la superficie n'était pas perçue comme un critère important et le parc de Hamra ne s'étendait que sur 29 ha. Lorsque la vision du concept de parc national évolua dans la deuxième moitié du XXe siècle, cette superficie apparut insuffisante et il fut proposé de déclasser le parc en réserve naturelle, mais des voix s'élevèrent contre cette idée et au lieu de cela, le parc fut agrandi en 2011 pour atteindre 1 383 ha. Les zones ajoutées sont diverses, avec à la fois des vieilles forêts, des forêts plus jeunes et une vaste zone de tourbières.

La surface du parc est donc de nos jours répartie entre une vieille forêt de conifères caractéristiques de la taïga et un réseau de tourbières caractéristique de la zone subarctique. Ces tourbières, pratiquement pas affectées par le drainage, attirent une grande variété d'oiseaux en particulier limicoles. Cependant, c'est la partie forestière qui fait la célébrité du site, la forêt étant particulièrement ancienne, avec une richesse biologique digne de celle d'une forêt primaire. En particulier, le parc abrite un grand nombre d'espèces de mousses, de champignons et d'insectes menacées en Suède où la plupart des forêts sont exploitées. De même, de nombreuses espèces d'oiseaux liées aux vieilles forêts sont présentes dans le parc, en particulier les pics, chouettes et hiboux.

L'extension du parc coïncide avec une nouvelle politique en matière de tourisme, mise en place dans l'espoir de valoriser les qualités naturelles du site pour augmenter sa fréquentation, qui était environ 5 000 visiteurs/an avant l'agrandissement.

Réserve nationale de faune de Pointe-au-Père

Réserve nationale de faune de Pointe-au-Père
Réserve nationale de faune de Pointe-au-Père

La réserve nationale de faune de Pointe-au-Père est l'une des huit réserves nationales de faune du Canada situées au Québec. Cette petite aire protégée de 23 hectares protège un marais à spartines situé dans le secteur de Pointe-au-Père de la ville de Rimouski. En plus du marais, elle inclut un herbier de zostère marine. Malgré sa petite taille, elle est fréquentée par plus de 120 espèces d'oiseaux dont l'oie des neiges, le garrot d'Islande, le bécasseau minuscule et le grand chevalier. Elle a été créée en 1986 suite à des pressions d'un groupe de résidents visant à protéger le marais. Elle est administrée par le Service canadien de la faune.

Parc provincial de Saint-Malo

Plage du parc provincial de Saint-Malo
Plage du parc provincial de Saint-Malo

Le parc provincial de Saint-Malo (anglais : St. Malo Provincial Park) est un parc provincial du Manitoba, au Canada, situé à De Salaberry près de la communauté de Saint-Malo. Ce parc de 148 hectares a été créé en 1961 à la suite de la construction d'un barrage sur la rivière aux Rats deux ans plus tôt, dans le but de développer le potentiel récréatif de la région. Il est situé dans une région colonisée à la fin du XIXe siècle par des Canadiens français provenant du Québec et du Massachusetts. Malgré sa petite taille, il comprend des boisés de chênes à gros fruits et de peupliers faux-trembles, ainsi qu'une prairie de barbons de Gérard. Il est administré par la division des Parcs et réserves naturelles du ministère de la Conservation et de la Gestion des ressources hydriques.

Réserve naturelle de Vindelfjällen

Réserve naturelle de Vindelfjällen
Réserve naturelle de Vindelfjällen

La réserve naturelle de Vindelfjällen (en suédois : Vindelfjällens naturreservat) est une réserve naturelle située dans les communes de Sorsele et de Storuman, dans le comté de Västerbotten, en Laponie suédoise. Il s'agit de la plus vaste réserve naturelle du pays et l'une des plus vastes aires protégées d'Europe, avec 562 772 ha (environ 5 628 km2).

Une grande partie de la réserve est constituée par des massifs montagneux des Alpes scandinaves, dont les principaux sont Artfjället, Norra Storfjället, Ammarfjället et Björkfjället. La majeure partie des paysages des montagnes suédoises y sont représentés, allant du caractère alpin prononcé du massif de Norra Storfjället, incluant le point culminant de la réserve, le Norra Sytertoppen (1 768 m), aux plateaux et plaines de montagnes. Ces différences de relief témoignent de la diversité des roches au sein des montagnes. Entre ces montagnes se dessinent les vallées de plusieurs rivières du bassin versant de l'Umeälven, dont en particulier la Vindelälven, qui a donné son nom à la réserve. Vers l'est, le relief décroît et les montagnes laissent place aux plaines lapones.

Cette diversité de paysage implique aussi une diversité biologique. La réserve s'étend des forêts primaires de la taïga scandinave dans les plaines orientales à la toundra alpine, en passant par les forêts de bouleaux. De plus, elle abrite un grand nombre de zones humides, dont certaines accueillent une avifaune d'une grande richesse, telles qu'à Marsivagge et autour du lac Tärnasjön, ce dernier étant même reconnu comme site Ramsar. Les montagnes abritent aussi l'un des symboles de la réserve : le renard polaire, en danger critique d'extinction en Scandinavie.

La région est peuplée depuis la fin de la dernière glaciation, il y a environ 9 000 ans. Il s'agissait probablement des ancêtres des actuels Samis, peuple nomade du Nord de l'Europe. Ils vivaient initialement de la cueillette et de la chasse, en particulier au renne, mais peu à peu ils ont développé une culture fondée sur l'élevage de cet animal associé à des déplacements de transhumance. Ce mode de vie laissa assez peu de traces, mais quelques pièges, anciennes fondations, tombes et divers artefacts sont disséminés dans le paysage. Bien qu'en partie traduite en suédois, la toponymie de la région offre aussi certains renseignements sur la vie et la culture des Samis. Les Suédois commencèrent à coloniser les environs au XVIIIe siècle, encouragés par des mesures incitatives de l'état. La population dans les frontières de l'actuelle réserve est cependant restée minime. Au milieu du XXe siècle, l'industrie hydroélectrique est en pleine expansion dans le nord du pays et tente d'exploiter la Vindelälven, mais les protestations environnementales parvinrent à sauvegarder toute la rivière et son bassin versant, et en 1974, la réserve est créée, protégeant ainsi la nature encore intacte des montagnes du bassin versant de la Vindelälven. En 1988, la réserve est étendue pour protéger les forêts primaires du piémont. De nos jours, la transformation de la réserve naturelle en parc national afin d'améliorer la protection de la zone est en discussion...

Parc national du Bic

L'anse à l'Orignal, avec le marais salé et la pointe du Glaciel sur la gauche.
L'anse à l'Orignal, avec le marais salé et la pointe du Glaciel sur la gauche.

Le parc national du Bic est un parc national du Québec (Canada) situé à 15 km à l'est de Rimouski. Le parc, qui a une superficie de 33,2 km2, comprend une section découpée de la côte de l'estuaire du Saint-Laurent comptant une douzaine de baies et un relief accidenté culminant au pic Champlain à 346 mètres d'altitude. On retrouve dans le parc le tiers des espèces de plantes vasculaires du Québec, dont plusieurs plantes subarctiques et alpines-arctiques. Pour ce qui est de la faune, il héberge la plus forte concentration de porc-épic d'Amérique de l'Amérique du Nord. Il est aussi un endroit propice pour l'observation du phoque commun, de l'eider à duvet et des rapaces.

L'occupation humaine a débuté il y a plus de 8 000 ans par les Amérindiens, comme en témoigne la présence d'une trentaine de sites archéologiques situés dans le parc. Le Bic a été colonisé par les Européens à partir du XIXe siècle et est marqué par l'exploitation forestière. Au début du XXe siècle, quelques fermes s'installent sur le territoire du parc ainsi que des chalets et une colonie de vacances. Le parc est officiellement créé en 1984. Il est visité par 175 000 personnes par année et il est géré par la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ).

Réserve naturelle régionale de la carrière des Nerviens

Vue d'une pelouse sèche présente dans la réserve.
Vue d'une pelouse sèche présente dans la réserve.

La réserve naturelle régionale de la carrière des Nerviens (RNR200) est une réserve naturelle régionale du Nord-Pas-de-Calais (France) créée le afin de protéger un site possédant des plantes rares, d'une superficie un peu supérieure à trois hectares. Elle est localisée sur les communes de Bavay et de Saint-Waast, dans le département du Nord.

Il s’agit d’une ancienne exploitation de grès du Famennien, nommés psammites ou arkoses selon les auteurs, remblayée dans les années 1970 par des marnes. Ce sol neuf a été recolonisé par une végétation pionnière, qui coexiste aux côtés d'un boisement mature, constituant ainsi une mosaïque d'habitats.

La réserve doit son classement à la présence de quinze plantes d'intérêt patrimonial, dont plusieurs espèces protégées dans la région, et de trois formations végétales inscrites à la Directive habitats. Cette flore est liée aux sols riches en calcium. La réserve joue également un rôle dans la trame verte locale.

Le CPIE Bocage de l'Avesnois en est le propriétaire et le gestionnaire. L'objectif principal du plan de gestion consiste à préserver la diversité actuelle. Les objectifs secondaires sont d'y mener des missions d'éducation, d’interprétation et de valorisation du patrimoine local, d'en améliorer la connaissance faunistique et d'y assurer un suivi floristique.

Réserve aquatique de l'Estuaire-de-la-Rivière-Bonaventure

Barachois de Bonaventure.
Barachois de Bonaventure.

La réserve aquatique de l'Estuaire-de-la-Rivière-Bonaventure est une réserve aquatique du Québec, au Canada, située à proximité de la ville de Bonaventure dans la péninsule gaspésienne. Cette aire protégée de 218,73 ha a pour mission de préserver l'estuaire de la rivière Bonaventure, l'un des dix barachois estuariens au Québec. On trouve sur les îles de l'estuaire plusieurs espèces rares au Québec dont la gentiane de Macoun (Gentianopsis virgata subsp. macounii), l'aster d'Anticosti et la muhlenbergie de Richardson ainsi que vingt-sept autres espèces végétales rares en Gaspésie.

La réserve, née du don d'une compagnie forestière au gouvernement du Québec en 2001, est partiellement protégée, lors de la création, en 2005, de l'habitat floristique du Barachois-de-Bonaventure, destiné à sauvegarder la végétation des îles. L'aire protégée, définitivement créée en 2009, est administrée par le ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.

Réserve écologique de la Tourbière-de-Shannon

Tourbière de Shannon.
Tourbière de Shannon.

La réserve écologique de la Tourbière-de-Shannon est une réserve écologique du Québec (Canada) située à Shannon. Cette réserve de 169 hectares a pour mission de protéger une tourbière ombrotrophe qui s'est développée en milieu deltaïque. Il s'agit d'une tourbière bombée qui s'est formée sur les dépôts d'un ancien delta de la rivière Jacques-Cartier sur la mer de Champlain. On y retrouve deux espèces d'orchidées susceptibles d'être désignées menacées ou vulnérables, soit la platanthère à gorge frangée et la listère du Sud. Elle a été protégée en 2011 et elle est administrée par le ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.

Réserve naturelle de Titchwell Marsh

Vue vers l'est du marais à marée haute.
Vue vers l'est du marais à marée haute.

La réserve naturelle de Titchwell Marsh (en anglais Titchwell Marsh Nature Reserve) est une réserve naturelle britannique, propriété de la Royal Society for the Protection of Birds (RSPB) qui en assure également la gestion. Elle se situe sur la côte nord du comté de Norfolk, entre les villages de Titchwell et Thornham, à environ huit kilomètres à l'est de la station balnéaire de Hunstanton. D'une superficie de 171 hectares, elle abrite des roselières et des schorres, une lagune d'eau douce, une plage de sable ainsi qu'une petite zone boisée près du parking à son entrée. Elle fait partie du site d'intérêt scientifique particulier de la côte nord du comté de Norfolk et fait partie de la Norfolk Coast Area of Outstanding Natural Beauty (AONB) ; elle bénéficie en outre de la protection du réseau Natura 2000. Elle constitue en outre une zone de protection spéciale et relève de la convention de Ramsar.

La réserve est vitale pour certaines espèces patrimoniales d'oiseaux, comme l'avocette élégante qui niche sur les îlots, ou le busard des roseaux, le butor étoilé et la panure à moustaches qui nichent dans les roseaux. Afin de favoriser la reproduction des oiseaux inféodés à ces milieux, les roselières sont artificiellement humidifiées et quelques espèces de poissons d'eau douce comme le rotengle sont introduites dans la lagune. Des oiseaux typiques des zones humides comme le râle d'eau, la rousserolle effarvatte ou le phragmite des joncs sont également présents, tout comme l'aigrette garzette. La réserve attire régulièrement des espèces rares, du fait de son emplacement qui est un important point de passage pour les oiseaux migrateurs. D'importantes colonies de canards et d'oies hivernent sur le site, qui abrite par ailleurs le campagnol terrestre Arvicola amphibius, une espèce très rare de rongeur en voie de disparition au Royaume-Uni.

Un office de tourisme et divers observatoires d'oiseaux sont établis sur la réserve. En 2010 et 2011, un projet majeur est mis en route pour anticiper les effets néfastes du changement climatique. Ce projet consiste à améliorer l'écosystème aux alentours du plan d'eau douce, pour favoriser la conversion de la lagune saumâtre en marais salé, qui est un obstacle efficace contre l'empiètement par la mer.

Titchwell Marsh occupe également une place significative dans le domaine de l'archéologie : elle abrite des artéfacts remontant au Paléolithique supérieur, mais aussi les ruines de constructions militaires datant des deux guerres mondiales, tels les restes d'un hôpital de la Première Guerre mondiale, des cratères d'impact d'artillerie lourde remontant aux années 1940, ainsi que des épaves d'avions ayant combattu pendant la Seconde Guerre mondiale.

Réserve aquatique de la Vallée-de-la-Rivière-Sainte-Marguerite

Vallée de la rivière Sainte-Marguerite à partir de la montagne du Chapeau.
Vallée de la rivière Sainte-Marguerite à partir de la montagne du Chapeau.

La réserve aquatique de la Vallée-de-la-Rivière-Sainte-Marguerite est une réserve aquatique du Québec (Canada) située au Saguenay–Lac-Saint-Jean et en Côte-Nord. Cette aire protégée de 321 km2 a pour mission de conserver les écosystèmes de la vallée de la rivière Sainte-Marguerite. Cette dernière est située dans une vallée glaciaire séparant le graben du Saguenay des monts Valin. La proximité de ces deux ensembles physiographiques favorise la diversité de la flore, dont plusieurs espèces sont à la limite nord de leur aire de répartition.

La rivière Sainte-Marguerite est fréquentée par les Autochtones depuis 8 000 ans, où ils pratiquent la chasse et la pêche, la rivière étant dans le territoire traditionnel des Innus d'Essipit. La Sainte-Marguerite est reconnue pour la pêche au saumon qui est pratiquée de manière récréative depuis le milieu du XIXe siècle. Cette pêche devient l'exclusivité du Ste. Marguerite Salmon Club à partir de . C'est en , avec la création de la zec de la Rivière-Sainte-Marguerite, que la rivière cesse d'être l'apanage du club. En , une grande partie de la vallée est soustraite de l'exploitation forestière et minière. Après des consultations publiques, la réserve est officiellement créée en .